Étiquette : DGED

  • Maroc : Plan d’attaque contre l’Algérie via le dénommé MAK

    Note de Synthèse presse

    Action du 20 avril du Mouvement pour l’Autonomie de la Kabylie (MAK)

    Le 20 avril 2010, le leader du Mouvement pour l’Autonomie de la Kabylie (MAK), Ferhat Mehenni, devrait annoncer à Strasbourg la proclamation de l’autonomie de la Kabylie et la mise en place d’un gouvernement provisoire en exil.

    Cette annonce devrait être effectuée après que M. Mehenni aie été reçu par le conseiller politique du Président du Parlement Européen.

    Parallèlement, des manifestations en Kabylie et à Paris -en face de l’ambassade d’Algérie- seront organisées en commémoration du 30ème anniversaire du Printemps Kabyle, survenu un 30 avril 1980, et qui marqua le début du renouveau de la contestation.

    Il est soumis à l’attention des journalistes, ci-joint, une note de synthèse sur le MAK, un document de l’International Crisis Group sur la question kabyle, une note actualisée du centre ESISC sur la question kabyle, une tribune de M. Mehenni, qui doit sortir dans la presse le 20 ou 21 avril, ainsi qu’une revue de presse sur les activités récentes du MAK et de son leader.

    Au niveau des angles d’appréhension du MAK et de son leader, quelques éléments saillants :

    Ferhat Mehenni est un militant de la cause kabyle depuis plus de 30 ans. Chanteur très connu en Kabylie, il est également cofondateur du Mouvement Culturel Berbère (MCB). Son fils Ameziane est décédé dans des circonstances non élucidées à Paris en 2004, après avoir été poignardé par un individu non identifié. Ferhat Mehenni vit en exil en Europe, après qu’il lui fut signifié qu’il serait mis en prison s’il revenait en Algérie.

    Le MAK est un mouvement pacifique, mais qui fait l’objet d’exactions policières et de harcèlement de la part de la police et des services algériens. Plusieurs de ses militants sont régulièrement arrêtés, enlevés et questionnés par les forces de l’ordre.

    Votre point de contact sera l’attaché de presse de M. Mehenni, dont les coordonnées vous seront transmises dans la journée du lundi 19.

    Note : il est demandé aux équipes de télévision de bien vouloir ne pas se pré positionner à Strasbourg jusqu’à ce qu’il leur soit confirmé que la proclamation sera bien effectuée de la bas, et ce en raison des perturbations liées aux moyens de transport.

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    Plan d’action médiatisation Gouvernement Provisoire Kabyle (G.P.K) 1er Juin

    Panorama

    Après avoir annoncé la création d’un Gouvernement Provisoire Kabyle le 21 avril 2010, évènement majeur repris par de nombreux titres internationaux1, la composition dudit gouvernement doit être annoncée le 1er Juin 2010 lors d’un rassemblement géant devant se tenir au palais des congrès de Paris à partir de 18h00.

    Cet évènement constitue un tournant pour la revendication autonomiste kabyle, dans la mesure où les membres du gouvernement en exil deviennent de facto autant de cibles potentielles pour un pouvoir algérien, qui rejette l’option d’autonomie et réprime brutalement toutes manifestations organisées sur le territoire algérien.

    Pour mémoire, les évènements récents permettent de prendre la mesure de la détermination de l’Algérie à enrayer le processus autonomiste :

    • Dix jours après le rassemblement du 16 mai, le Mouvement Citoyen des Aarchs et Parents des Victimes et blessés du Printemps Noir marchaient pour une deuxième fois le 26 mai. Les services de sécurité ont fait 12 blessés parmi les manifestants éparpillés à coup de matraque et au gaz lacrymogène. Ils seront admis aux urgences du CHU de Tizi-Ouzou. Le père de Massinissa Guermah, icône du « printemps noir » de 2001, venu lui aussi réclamer justice a subi une fracture à la jambe. Les délégations régionales ont été bloquées aux portes de la ville par des escadrons de police, deux cent militants furent ensuite stoppés dans leur marche à quelques mètres du siège de la wilaya.

    • Le 24 avril, trois jours après l’annonce de la création du GPK, une trentaine de manifestants sont arrêtés près d’Alger. Deux journalistes, Adlène Meddi, rédacteur en chef de El Watan Weekend du quotidien El Watan, et Chawki Amari, chroniqueur de ce même journal faisaient partie des personnes arrêtées. Selon l’AFP, l’un des témoins a déclaré : « Nous étions quelques dizaines à vouloir manifester pour la démocratie en général, et aussi pour la cause berbère dans le cadre du printemps amazigh ».

    Objectifs de la médiatisation

    Le GPK comme le MAK, sont désormais devenus des acteurs incontournables sur la scène politique algérienne. L’idée force de la médiatisation post-1er Juin est d’installer le gouvernement provisoire comme le MAK comme une force politique crédible portant le message de l’autonomie.

    Pour cela, il est recommandé aux communicants de mettre à contribution leurs relais sûrs, en toute discrétion, afin de parvenir à la « masse critique » en termes d’informations diffusées sur le GPK.

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    Algérie: formation à Paris d’un « gouvernement provisoire kabyle » autonomiste

    PARIS, 2 juin 2010 (AFP) – Un mouvement prônant l’autonomie de la Kabylie a formé mardi soir à Paris un gouvernement provisoire « pour ne plus subir l’injustice, le mépris, la domination » du gouvernement d’Alger, a-t-on appris mercredi auprès de ses responsables.

    « Niés dans notre existence, bafoués dans notre dignité, discriminés sur tous les plans, nous nous sommes vus interdits de notre identité, de notre langue, et de notre culture kabyles, spoliés de nos richesses naturelles, nous sommes, à ce jour, administrés tels des colonisés, voire des étrangers en Algérie », a dénoncé dans un communiqué Ferhat Mehenni, 59 ans, président du Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie (MAK), formé en 2001.

    « Aujourd’hui, si nous en sommes à mettre sur pied notre gouvernement provisoire, c’est pour ne plus subir ce que nous endurons d’injustice, de mépris, de domination, de frustrations et de discriminations depuis 1962 », date de l’indépendance de l’Algérie par rapport à la France, a-t-il ajouté.

    Le « gouvernement provisoire kabyle » se compose d’un président, Ferhat Mehenni, plusieurs fois arrêté en Algérie et sous le coup d’un mandat d’amener par les autorités algériennes, et de neuf ministres, dont deux femmes.

    La Kabylie est une région montagneuse et pauvre située à l’est d’Alger, foyer traditionnel de contestation. Les Kabyles, qui parlent une langue berbère différente de l’arabe (le tamazight), militent depuis l’indépendance de l’Algérie pour la reconnaissance de leur langue et leur culture.

    Au total, les berbérophones d’Algérie (Kabyles, mais aussi habitants de la région du Mzab et des Aurès) représentent de 25 à 30% de la population algérienne

    AFP 020916 GMT JUN 10

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    PROJET POUR L’AUTONOMIE DE LA KABYLIE

    Préambule

    1. Considérant l’identité et la forte personnalité du peuple kabyle façonnées et affirmées au fil des siècles à travers une langue et une culture de la grande famille amazighe, une organisation sociopolitique à nulle autre pareille et un attachement séculaire aux valeurs de liberté, de respect d’autrui et de solidarité avec les Autres,

    2. Considérant le rôle de premier plan joué par la Kabylie dans le mouvement national algérien et la guerre d’indépendance dans laquelle elle s’était massivement engagé,

    3. Considérant l’exclusion de la kabylité dans la définition de l’algérianité et les discriminations officielles, en tous genres, frappant les Kabyles depuis l’indépendance nationale,

    4. Considérant l’isolement politique national de la Kabylie, de la rébellion du FFS en 1963 au « printemps noir » qui l’endeuille depuis avril 2001 en passant par le « printemps berbère de 1980, le boycott scolaire de 1994-95, la révolte populaire suscitée par l’assassinat de MATOUB Lounès…

    5. Considérant le divorce politique consommé entre la Kabylie et le pouvoir algérien du fait du recours de ce dernier à la répression permanente contre elle, depuis quarante ans, et l’utilisation des armes de guerre durant le printemps noir contre ses enfants,

    6. Considérant le Congrès de la SOUMMAM de 1956 qui avait consacré le principe de l’AUTONOMIE DES WILAYA23,

    7. Considérant la Charte des Nations Unies, la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, la Déclaration de Fribourg et la Charte Droits des Peuples adoptée à Alger en 1976,

    8. Considérant la réémergence des « Archs » kabyles en tant que mouvement citoyen limité à la Kabylie et la plate-forme d’El Kseur dont la satisfaction pleine et entière ne peut se faire que dans un cadre d’autonomie régionale,

    9. Sachant que chaque autonomie régionale existante de par le monde est le produit de l’Histoire de son peuple,

    10. Considérant les expériences catalane, flamande, écossaise, galloise, sarde, québécoise,

    11. Dans le souci de sauvegarder l’intégrité territoriale de l’Algérie et de mettre un terme à cette confrontation permanente entre le pouvoir algérien et cette région du pays, le Congrès Constitutif du Mouvement pour l’Autonomie de la Kabylie, du 14/08/2007 à Ighil Ali, adopte ce Projet pour l’Autonomie de la Kabylie (P.A.K).

    Chapitre I : Définition

    1. Par sa langue, sa culture et son Histoire, le PEUPLE KABYLE s’est forgé une identité et une personnalité très prononcées.

    2. Les Kabyles sont citoyens d’Algérie et appartiennent tous à la famille des AMAZIGHES ou « hommes libres ».

    3. La Kabylie est leur première patrie. Elle recouvre l’espace historique de l’ex Wilaya III ajusté aux réalités sociolinguistiques de la région.

    4. Le kabyle est sa langue officielle. Toutefois, la Kabylie dispensera à ses enfants toutes les langues nécessaires à son épanouissement et à son rayonnement culturel, économique, social et politique.

    Chapitre II : Valeurs

    1. La Kabylie autonome consacrera le respect des Droits Humains, sans distinction de sexe, de race, de langue ou de religion. Par conséquent, le code de la famille y sera abrogé, la polygamie n’aura plus sa raison d’être et le statut personnel sera régi par des lois civiles égalitaires.

    2. La liberté de culte et la liberté de conscience y seront garanties et les religions relèveront du domaine privé.

    3. La démocratie est le système politique qui régira le fonctionnement de ses institutions élues.

    4. La Kabylie restera solidaire du reste des Algériennes et des Algériens ainsi que des Amazighes dans leur combat pour leurs droits culturels et politiques.

    5. La Kabylie sera davantage ouverte aux Algériens et l’Algérie aux Kabyles.

    Chapitre III : Autonomie régionale

    1. En tant que région, en tant que peuple et en tant que nation, la Kabylie doit disposer de son autonomie régionale.

    2. L’autonomie régionale se traduira par la mise sur pied, en Kabylie, d’un Etat à travers l’élection d’un parlement régional qui, en fonction de sa majorité politique, élira un chef de l’exécutif pour former un gouvernement local.

    3. D’autres institutions nécessaires à l’encadrement de la région pourront être créées comme un conseil constitutionnel, un sénat, des organes de contrôle des exécutifs locaux.

    4. Les Assemblées Populaires Communales actuelles seront remplacées par les Ârchs où chaque village, chaque quartier (institutions de base de l’autonomie kabyle) seront représentés proportionnellement au nombre de leurs habitants.

    5. La Kabylie aura, également, le droit à ses propres armoiries et à son drapeau qui flottera aux côtés du drapeau algérien.

    6. Les domaines de compétence de l’Etat régional kabyle seront ceux de la vie quotidienne ayant trait à la sécurité civile, l’éducation, la culture, la santé, la justice et les droits humains, l’information et les médias, les transports et leurs infrastructures, les finances et la fiscalité, le budget et l’économie en général, l’environnement et l’aménagement du territoire.

    7. L’Etat central gardera l’exclusivité de la défense nationale, l’émission de la monnaie et la définition de la politique étrangère dans le respect des intérêts moraux et matériels du peuple kabyle. Il aura, aussi, un rôle de régulation et de péréquation économiques entre les régions du pays.

    Chapitre IV : Modalités

    1. L’autonomie régionale sera proclamée à la suite d’un référendum organisé en Kabylie.

    2. Son contenu sera négocié, avec le pouvoir central, par des délégués élus à cet effet.

    3. Une Constituante pourra, alors, être convoquée pour rédiger la Constitution kabyle sur la base de l’accord ainsi conclu.

    4. Ce projet exige d’être consacré par une révision constitutionnelle qui mettra la Loi fondamentale du pays, au diapason de la réalité en Kabylie.

    Adopté par le Congrès constitutif du M.A.K.,

    le 14 août 2007 à Ighil-Ali, Kabylie.

    TIMANIT I TMURT N YEQVAYLIYEN

    MOVMENT FOR AUTONOMY OF KABYLIA

    MOUVEMENT POUR L’AUTONOMIE DE LA KABYLIE

    DES DROITS DU PEUPLE KABYLE ET DE LA KABYLIE

    CHARTE DU M. A. K.

    1 –Le peuple kabyle a droit à sa reconnaissance officielle par l’État algérien.

    2 –La Kabylie a droit à des frontières administratives reconnues conformes à sa réalité sociolinguistique allant d’Ouest en Est de Tizi-Nat-Aïcha à Ziama Mansouriah au Nord et Djaafra au Sud. Elle juge inadmissible le rattachement de ses territoires à des entités limitrophes où des centaines de milliers de Kabyles sont minorisés et isolés du reste des leurs (Jijel, Sétif, Bordj-Bou-Arreridj, Boumerdes). Les grands centres urbains litigieux, le cas échéant, seront départagés par un référendum (Sétif, Bordj-Bou-Arreridj et Boumerdes).

    2-1-La Kabylie autonome a le droit de défendre les droits moraux et matériels de tous les kabyles sur le territoire national.

    3 –La Kabylie a le droit à un statut de large autonomie qui lui donne les pleins pouvoirs dans TOUS les domaines à l’exception de la Défense Nationale, de l’émission de la Monnaie et, dans une moindre mesure, des Affaires Etrangères.

    3-1- La Kabylie a droit à ses propres institutions bancaires.

    4 –La Kabylie a droit à une République Régionale Kabyle Autonome, Démocratique, Sociale et Laïque.

    5 – La Kabylie a droit à ses propres institutions dont son Parlement et son Gouvernement.

    6 –La Kabylie a droit à ce que sa langue officielle soit le kabyle.

    7 – La Kabylie a droit à son drapeau et à ses armoiries.

    8 –La Kabylie a le droit à son propre système éducatif qui dispense un enseignement prioritairement dans sa langue, loin des extrémismes, de l’intégrisme, du racisme ou de la ségrégation entre les sexes ; une école attachée à la science et à l’ouverture sur le monde, la technologie et au respect des valeurs fondamentales de l’humanité.

    9 –La Kabylie a droit à sa sécurité civile (police, gardes forestiers, pompiers, surveillance de ses ports, aéroports, sites économiques sensibles).

    10 – La Kabylie a droit à son propre système médiatique (télévisions, radios, presse, communications et autres moyens connus ou à venir).

    11 – La Kabylie a droit à assurer la gestion de son propre développement durable, de son foncier, de son aménagement urbain, de ses transports et de sa fiscalité locale.

    12 –La Kabylie a droit à sa quote-part des richesses naturelles nationales dont le pétrole et le gaz au prorata du nombre d’habitants qui y vivent par rapport à l’ensemble de l’Algérie.

    13 –Le peuple kabyle ouvre droit à la qualité de Nation dans l’ensemble algérien.

    14 –La Kabylie a le droit de soustraire ses femmes et ses filles à l’infâmant code de la famille et de consacrer une réelle égalité des droits entre les femmes et les hommes.

    15 –Le peuple kabyle a le droit de se battre politiquement pour faire aboutir la présente charte.

    Adopté par le Congrès constitutif du M.A.K.,

    le 14 août 2007 à Ighil-Ali, Kabylie.

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    Au même temps, la DGED a engagé deux instituts pour produire des rapports sur la situation en Kabylie (clique pour télécharger le doc):

    Rapport de l’ESISC (Paris, Bruxelles)
    Rapport de l’International Crisis Group (Le Caire, Bruxelles)

    Source : Maroc Leaks, 9 fév 2020

    Tags : Algérie, Maroc, MAK, GPK, Kabylie, DGED, Ferhat Mehenni,

  • L’Agence de Presse Africaine (APA), une créature des services secrets marocains

    Selon le hacker Chris Coleman, l’Agence de Presse Africaine, positionnée à Dakar/Sénégal, est une création de la DGED, qu’elle utilise comme couverture à ses activités en Afrique.

    Cette agence emploie 95 personnes dont 70 correspondants répartis sur l’ensemble du continent africain.

    A l’époque, son conseil d’administration était composée des personnes ci-après :

    – Mourad Bekkouri, Président du Conseiller

    – Sidy Gaye, Administrateur Directeur Général

    – Hakim El Ghissassi, Administrateur

    – Abdallahi Ould Mohamedi, Administrateur

    Le Président du Conseil d’administration de l’APA, en l’occurrence Mourad Bekkouri, est né le 23 fév 1961 à Souk El Arba du Gharb et demeure au 38 avenue Madagascar/Rabat. Il est marié et père de 2 enfants.

    L’intéressé effectuait régulièrement des déplacements à Dakar dans le cadre de ses activités professionnelles.

    Selon certains documents, l’APA a tenu son dernier conseil d’administration le 3 mars 2010, au cours duquel l’accent a été mis sur les difficultés financières auxquelles est confronté l’agence en question.

    A ce titre, un plan d’austérité a été mis en place, à savoir réductions des salaires à hauteur de 25 %, compression du personnel (licenciements) ainsi qu’à une réduction des contributions des actions à hauteur de 32 % et ce, pour assurer la pérennité de l’agence.

    APA Compte rendu du Conseil administratif du 3 mars 2010

    Présents:

    1. M. Mourad Bekkouri, Président du Conseil

    2. M. Sidy Gaye, Administrateur Directeur Général

    3. M. Hakim El ghissassi, Administrateur

    4. M. Abdallahi Ould mohamedi, Administrateur

    11h : Ouverture de la séance par M. Mourad Bekkouri et Adoption de l’ordre du jour.

    Points traités dans l’ordre du jour

    1. Approbation du PV du CA du 6 mars 2009 à l’unanimité des présents

    2. Rapport du Directeur GénéralM. Sidy Gaye, Directeur Général (DR), a exposé les axes principaux du rapport de la société (p4-16 du rapport), les discussions ce sont focalisés sur :

    A- Les conditions du travail du personnel de l’APA,

    Le DG a fait remarqué ce qui suit :

    • La contribution des actionnaires dans le compte courant de la société a été réduite de 30 %.

    • APA emploie 25 personnes et 76 correspondant répartis sur l’ensemble du continent.

    • Au cour des deux dernières années, 15 personnes ont quitté l’APA sans qu’elles soient remplacées (page 42).

    • Les 76 correspondants de l’agence accumulent un retard de 4 mois dans le payement des salaires.

    • Il a été procédé, sans l’accord du personnel, à une réduction, d’office, de l’ordre de 25% des salaires du personnel de l’agence.

    • La révision des salaires n’est pas acceptée par les salariés.

    • 17 salariés ont adressé une pétition au DG remettant en cause la révision des salaires.

    B – prévision budgétaire

    Sidi Gaye demande une participation des actionnaires au compte courant de la société de l’ordre de 50.O00 euros mensuelle pour les six prochains mois et une régularisation des dettes. Avec une clarification des responsabilités au sein de l’APA TV

    C – APA TV

    En réaction à la partie du rapport concernant APA TV, M. Abdellahi, dans un premier temps, a déclaré que APA n’a pas investit dans la télévision. Le matériel mis à la disposition d’APA lui appartient. Il s’est rétracté ensuite pour confirmer que le matériel a été acquis pour le compte de l’APA il y a trois ans, mais faute de marché à Dakar il a été installé à Nouakchott et ensuite envoyé à Paris pour réparation. Le matériel a été rapatrié à Dakar au mois de janvier 2010.

    M. Abdellahi a déclaré qu’il est prêt à s’engager pour l’APA TV selon les conditions suivantes :

    • Toutes les décisions et les recrutements concernant APA TV doivent êtres prises par M. Abdellahi

    • Le payement des collaborateurs se fera par les propres ressources d’APA TV

    • APA TV et APA photo doivent être rassemblées en une seule entité.

    • Cependant selon M. Abdellahi, la rentabilité d’APA TV nécessite un investissement dans 3 ou 4 places sur le continent.

    Décisions prises :

    L’examen du Budget 2010 a été reporté au 2 avril 2010 MM. Sidy Gaye et Abdellahi présenteront au PCA à cette occasion un budget prévisionnel respectivement pour APA News et APA TV.

    3 – Questions diverses

    1 – Recapitalisation de APA : Acceptation de la solution d’augmentation du capital pour être en conformité avec les lois locales et rejet de l’introduction de nouveau actionnaires. Lors de la prochaine réunion M. Sidy Gaye fera des propositions concernant les modalités d’augmentation du capital.

    2 – Acquisition d’un siège

    M. Sidy Gaye a proposé l’acquisition d’un siège pour APA en contractant un prêt bancaire avec des mensualités qui ne dépasseront pas les frais de la location actuelle. Une avance de 31000 euros est nécessaire, le programme de prêt sera sur 5 ans.

    3- Résiliation du contrat de M. Karamba Guirassy.

    Les administrateurs ont demandé à M. Sidy Gaye de procéder au licenciement de M. Guirassy qui n’a pas donné satisfaction. M. Sidy Gaye a annoncé que selon les engagements pris, il a une liberté dans le recrutement de ses collaborateurs et que les administrateurs ne doivent pas s’immiscer, et qu’il ne peut pas licencier un collaborateur n’ayant pas commis de fautes. Après discussion il a été décidé que désormais M. Guirassy n’assurera plus la fonction du directeur financier, Il sera rattaché au DG et son salaire ne sera plus au même niveau.

    A la fin de la rencontre M. Bekkouri s’est engagé au versement de 50.000 euros sur le compte d’APA pour le mois courant. La représente du commissaire au compte a insisté sur l’obligation de régulariser la situation financière de la société et procéder ainsi à une augmentation du capital pour couvrir les dettes qui dépassent les 2 milliards CFA.

    La rencontre a pris fin à 14h05.

    DEPENSES DE FIN FEVRIER 2010 avec prise en compte partielle des salaires du siège à hauteur de 75%

    1/ Salaires

    Salaires du Réseau (février 2010)

    13 400 000

    Salaires du Siège (février 2010) / 75%

    14 425 000

    Total 1

    27 825 000

    2/ Impôts et côtisations sociales

    Arriérés d’impôts (9eme régularisation) en janv. 2010

    500 000

    Impôts retenus à la source pour le compte de janv.10

    1 716 232

    Ipres (dernier trimestre 2009)

    2 800 541

    Caisse de sécurité sociale (cotisation févr. 2010)

    105 840

    Institut de prévoyance maladie (côtisation févr.2010)

    240 000

    Total 2

    5 362 613

    3/ Charges courantes de gestion

    Loyer siège (Mars)

    2 300 000

    SONATEL (fact teleph. janvier 2010) /siège + annexe

    894 400

    SDE (facture eau : non encore parvenue)

    SENELEC (facture électricité : janvier 2010) /siège

    484 495

    IRIS INFORMATIQUE (fact. ponctuelle de maintenance)

    236 000

    ELTON (essence groupe et bus)

    172 200

    DIS (Soc. de gardiennage)

    178 080

    SFPS (Soc de nettoiement)

    300 000

    Loyer annexe et charges locatives (mars)

    500 000

    Pape Ndiaye (entr. Fleurs et trait. Phyto.)

    125 000

    Abonnement mensuel aux quotidiens d’infos

    119 050

    Redevance 2010 d’hébergement du site (1fois par an)

    1 658 644

    Total 3

    6 967 869

    Total des charges de fin Février 2010

    40 155 482

    CH 1. LES BUDGETS D’INVESTISSEMENT

    Les Investissements réalisés pendant les Quatre dernières années sont les suivants :

    BUD. INVEST

    Prév Init

    2006

    2007

    2008

    2009

    Totaux

    APAnews

    565 496 586

    144 963 127

    17 384 856

    2 299 000

    3 570 105

    168 217 088

    APAtv

    367 048 954

    86 107 000

    67 378 775

    2 500 000

    155 985 775

    Sous totaux

    932 545 540

    144 963 127

    103 491 856

    69 677 775

    6 070 105

    324 202 863

    Le montant total des Investissements au 31 Décembre 2009 est de 324,2 millions F CFA contre 932,54 millions F CFA initialement prévus au démarrage de APA.

    Au 31 décembre 2009, APA n’a réalisé que 34,8 % de son programme d’Investissement initialement prévu au démarrage en Janvier 2006, et sur lesquels la Direction s’était fixée des objectifs de performance. Il faut donc considérer que les acquis considérables réalisés à nos jours, résultent d’un exploit compte tenu du niveau de réalisation des investissements prévus au départ.

    CH 1. LES BUDGETS D’INVESTISSEMENT

    Les Investissements réalisés pendant les Quatre dernières années sont les suivants :

    Le montant total des Investissements au 31 Décembre 2009 est de 324,2 millions F CFA contre 932,54 millions F CFA initialement prévus au démarrage de APA.

    Au 31 décembre 2009, APA n’a réalisé que 34,8 % de son programme d’Investissement initialement prévu au démarrage en Janvier 2006, et sur lesquels la Direction s’était fixée des objectifs de performance. Il faut donc considérer que les acquis considérables réalisés à nos jours, résultent d’un exploit compte tenu du niveau de réalisation des investissements prévus au départ.

    Source : Maroc Leaks, 7 fév 2020

    Tags : Maroc, DGED, APA, Agence de Presse Africaine, lobbying, Afrique, Abdallahi Ould Mohamdi, presse, propagande,

  • Maroc : Samira Sitail, Directrice de l’Information de 2M, virée

    En octobre 2014, un hacker qui sévissait sous le pseudo de @chris_coleman24 a fait irruption sur la toile avec la publication de milliers de documents confidentiels de la diplomatie et des services secrets marocains.

    Alléguant vouloir « déstabiliser le Maroc », Chris Coleman a visé quelques personnages en particulier. La première fut Mbarka Bouaida, probablement à cause de ses origines sahraouies.

    A l’époque, Mme Bouaida venait d’être nommée ministre déléguée auprès du ministre des affaires étrangères. Poussée par la naïveté, elle croyait pouvoir, à elle seule, bousculer la balance du conflit du Sahara Occidental en faveur du Maroc. Elle s’est donnée à fond contre ses compatriotes au point de négliger sa famille. Une lettre adressée à son époux dévoile des problèmes conjugaux en raison des absences constantes à l’étranger pour prêcher la prétendue marocanité du Sahara Occidental. La publication de cette lettre a dû être mortelle pour la ministre. Elle y parlait des problèmes de son mari avec l’alcool.

    L’autre personnalité visée était le chef de la diplomatie à l’époque Salahedinne Mezouar qui a été ridiculisée par son initiative d’aller quémander chez son homologue français Laurent Fabius une intervention auprès de l’administration française du travail pour que sa fille puisse avoir le permis de travail qui lui permettra d’être engagée par la société McKinsey.

    De nombreux mails prouvent le lien de Samira Sitaïl, la directrice de l’information de la chaîne de télévision 2M avec Mourad El Rhoul, le chef de -cabinet de Yassine Mansouri, le directeur de la DGED, les services de renseignements extérieurs.

    Dans un article consacré à ce sujet, Ahmed Benchemsi, fondateur du magazine Tel Quel et fonctionnaire à Human Rights Watch, a qualifié Mme Sitaïl, « informatrice zélée des services de renseignement –à en croire plusieurs mails révélés par le hacker » Coleman. Pour lui, elle « ne semble pas spécialement sur un siège éjectable » à cause de « l’absence de culture de reddition des comptes est telle que, même grillés, les « honorables correspondants »… restent en poste, à l’indifférence amusée du public ».

    Ironie du sort, aujourd’hui Samira Sitaïl a été éjectée pour sauver la chaîne d’une faillite sûre. En espérant assainir ses comptes, 2M est devenue payante à l’étranger. Bien sûr, au détriment des poches de la communauté marocaine en Europe.

    Tags : Maroc, marocleaks, Samira Sitaïl, 2M, chris coleman, hacker, DGED, Mourad El Rhoul,

  • Note a.s visite du président tunisien au Maroc

    Un communiqué de la maison Royale annonçe une visite de fraternité et de travail que le président tunisien Moncef Marzouki effectuera au Maroc du 8 au 10 février.

    Cette visite revêt une importance particulière par rapport au contexte dans lequel elle va se dérouler. Ci après quelques recommandations portant sur un accompagnement médiatique pertinent.

    1 Opportunités

    • Cette visite pourrait être lue sous le prisme du parallélisme entre deux chefs d’Etat symboles de la transition mais également acteurs de sécurisation et de stabilisation face à des conjonctures d’incertitude : ainsi, en Tunisie, la victoire des islamistes a ouvert la voie à des inquiétudes de la part de certaines franges de la société tunisienne qui dénoncent de plus en plus des dérapages et une volonté de la tendance extrémiste à dominer la société. Au Maroc, la Monarchie sous Sa Majesté Le Roi Mohammed VI est perçue comme une institution garante non pas seulement de la stabilité mais également des valeurs de modernité.

    • La visite du Chef d’Etat tunisien pourrait constituer un Levier d’action commune sur le plan international. Le Maroc et la Tunisie ont l’occasion d’agir en bloc uni. La réintégration par le Maroc de l’Union Africaine et les perspectives de réactivation de l’UMA constitue des fronts d’action commune.

    2 Messages a même de valoriser les retombées médiatiques de cette visite.

    Message 1 et 2

    • Mettre en exergue l’importance accordée par la diplomatie marocaine à la réactivation de l’UMA comme priorité. (Discours de Sa Majesté Le Roi, Constitution, Déclaration gouvernementale)

    • mettre cette visite dans une perspective plus large eu égard aux efforts marocains visant à normaliser les relations avec l’Algérie pour mettre en avant le volontarisme dont fait preuve le Maroc et à sa tête Sa Majesté Le Roi pour réactiver durablement la dynamique d’intégration maghrébine.
    Relais

    • Responsables diplomatiques marocains (ministère des affaires étrangères, diplomates accrédités…)

    • Parlementaires de différents groupes (majorité et opposition)

    • Journalistes ayant une notoriété à l’étranger ( Hassan Alaoui du Matin,…)

    Message 3

    Intégrer cette visite dans le cadre de la Nouvelle dynamique diplomatique du Royaume menée par Sa Majesté Le Roi. Le Maroc a su saisir la sensibilité de la conjoncture internationale et régionale qui mérite une activation du rôle diplomatique du Royaume (membre du Conseil de sécurité….)
    Relais

    Ce message pourrait être traité sous un angle analytique par des experts en matière de politique et de relations internationales (Saaf, Tozy, Darif, Housseini…)

    Message 4

    Mettre en avant la convergence entre les orientations politiques des deux pays (démocratisation, intégration politique….) renforcée par la conjoncture actuelle.

    Relais

    Ce message pourrait être diffusé à travers un double canal politique et académique. Il s’agit notamment de responsables de partis politiques des deux pays mais également des observateurs académiques et constitutionnalistes des deux pays.

    Message 5

    Mettre en avant les potentialités de complémentarité économique entre les deux pays qui peuvent passer d’une logique de concurrence économique à une logique de coopération voire d’intégration économique.
    Relais
    Opérateurs économiques des deux pays, Cgem , Casablanca Finance city..

    Message 6

    S’agissant d’une visite à portée symbolique émotionnelle pour le chef d’Etat tunisien ; il serait opportun de mettre en avant les sentiments exprimés par le chef d’Etat tunisien à l’égard du Royaume (gratitude à l’égard du Royaume comme terre d’accueil. Au delà de la visite d’Etat , il s’agit de la visite d’un ancien opposant et fils d’opposant qui a trouvé au Maroc une terre d’accueil.

    Relais

    Ce message devrait être inséré notamment dans un cadre médiatique audiovisuel de débat talk show ( avec acteurs des droits de l’homme qui connaissent personnellement M.Merzouki type Habib Belkouche , Herzenni…)

    Karim Bouzida, 7 fév 2012

    Tags : Maroc, Karim Bouzida, DGED, Mourad El Ghoul,

  • Maroc : Pour un reportage sur le Polisario, Samira Sitaïl sollicite l’aide de la DGED

    « Bonjour Maurad, j’espère que vous allez bien.

    Je me permet de solliciter votre soutien pour la réalisation d’un sujet sur le Polisario et la dictature menée par Mohammed Abdelaziz, porté à la tété du mouvement pour la 11eme fois avec une majorité écrasante.

    Pourquoi Le vent de démocratie qui souffle dans la région du Maghreb continue « d’épargner » les camps sahraoui ?

    C’est sous cette angle que nous souhaitons aborder ce sujet en faisant témoigner « l’opposition » de Mohammed Abdelaziz, des experts étrangers « crédibles »,des anciens membres dirigeants de l’organisation et tout autre profil qui enrichirait notre démonstration.

    C’est un sujet difficile car les sources d’images sont rares, voire quasi inexistantes.

    En même temps, et quel que soit le temps que nous pourrions consacré à ce document, il est important que nous puissions le concrétiser.

    Simplement, je ne pourrais le mener à bien qu’en bénéficiant de votre aide.

    Je reste à votre disposition pour toute information complémentaire dont vous auriez besoin.

    Sincères salutations.

    Samira SITAIL,

    Directrice générale adjointe en charge de l’information-2M- »


    Source : (Voir image)

    Tags : Maroc, DGED, Samira Sitaïl, 2M,

  • Guerre secrète des renseignements marocains contre l’Algérie: modus operandi pour exploiter les journalistes et les officiers déserteurs

    Par Anouar Malek
    «Les renseignements marocains s’emploient souvent à recruter des militaires afin de s’en servir pour critiquer l’Algérie et faire l’apologie du Maroc dont elle ferait la première victime de la politique algérienne».
    «Certaines personnes à qui j’ai eu affaire et qui se sont avérées plus tard être en mission de renseignements, m’ont dit que les témoignages des officiers déserteurs constituent la plus grande menace qui pèse sur le régime algérien. C’est pour cette raison que le Maroc œuvre à utiliser ces militaires pour atteindre ses objectifs et montrer à la communauté internationale que l’Algérie est le principal acteur du conflit au Sahara Occidental».
    «Comme je l’ai déjà mentionné, les renseignements marocains se tournent vers les journalistes qui sont leur trait d’union avec ces pseudos témoins. A travers eux, les médias marocains font passer des messages en rapport avec la question sahraouie et le Front Polisario. De par mes contacts avec ceux qui ont publié ou à qui on a publié des livres, je me suis rendu compte qu’ils avaient été au préalable contactés par les renseignements marocains, de façon directe via des maghrébins établis à l’étranger, ou au moyen des journalistes et correspondants qui sont au service du Makhzen».
    «Je ne ferai pas la promotion de ces officiers en citant leurs noms, mais je précise qu’en plus de leurs témoignages qui appuient les accusations de l’internationale Socialiste, le Makhzen attend d’eux des informations et des positions affichées publiquement sur de prétendues relations liant le Front Polisario aux renseignements algériens, ainsi que des témoignages sur des questions où le Maroc est impliqué, comme le trafic de drogue en Algérie, les cellules terroristes dormantes et les prisons dans les camps de Tindouf». «Des sources de Paris m’ont par ailleurs affirmé que les renseignements marocains ont proposé à quelques officiers de travailler secrètement pour eux, de manière à ce que les renseignements français et algériens n’en apprennent rien. Leur but est de les inciter et de les aider à déserter, de découvrir les coulisses des investissements étrangers en Algérie ainsi que les relations entre l’Etat et certains investisseurs arabes».
    «Said Messalha, un investisseur palestinien qui a la nationalité israélienne, était directeur général de la société algero-turque du fer à Annaba. Il avait fui l’Algérie pour échapper aux impôts. Je lui ai parlé et il m’a affirmé que lorsqu’il avait été arrêté à Rabat, les renseignements marocains avaient fait pression sur lui pour le recruter, et le voyant hésitant, ils l’ont remis à l’Algérie en raison du mandat d’arrêt international dont il faisait l’objet pour une évasion fiscale qui a dépassé 170 milliards de centimes. Après sa libération, il a à nouveau rejoint Rabat et les renseignements marocains l’ont aidé à transférer très facilement l’argent qu’il avait pris avec lui d’Algérie et à rallier Israël. Quand je lui ai demandé pourquoi ce service, il m’a répondu qu’il avait payé un pot-de-vin, en plus de certaines informations qu’il a fournies au sujet de l’investissement en Algérie. Il leur a aussi promis de collaborer avec eux contre l’Algérie».
    Tags : Algérie, Maroc, Front Polisario, Sahara occidental, DGED, services secrets,
  • Maroc : Accointances d’Amina Bouayache avec la DGED

    Pour ceux qui ont encore des doutes sur les relations d’Amina Bouayach avec le Makhzen, voici un document confidentiel du hacker Chris Coleman qui le prouve.

    Le nom de la présidente du Conseil National des droits de l’homme est utilisé pour véhiculer la propagande du régime. Dans ce cas, pour publier un article sur le site Slate.fr, un média dont les actions sont partagés par Rabat.

    Abdelmalek Alaoui, directeur à l’époque de la boîte de consultation et lobbying Global Partners Intelligence a rédigé un article sous le titre de « Projet des Médias au Maroc : projet de censure ? » et le soumet, pour approbation, au directeur du cabinet du chef de la DGED, Mourad El Rhoul. Avec l’option de changer le texte « si remarques éventuelles ».
    Lire la suite depuis la source
    Tags : Maroc, Marocleaks, Amina Bouayach, CNDH, DGED, Mourad El Rhoul, Yassine Mansouri,
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  • Terrorisme international: le jeu trouble du Maroc

    Quelle rapport entre l’achat de six cent missiles anti chars par le Maroc, la trop exemplaire coopération du royaume après les attentats de Paris et le fait que ce soit aussi un des plus gros pourvoyeurs de Daech en hommes? Ces éléments pris, un par un, peuvent sembler anodins ou, dans le cas des missiles, relever du droit régalien de ce pays à s’armer. Mais replacés dans le contexte géostratégique actuel ils peuvent alimenter les théories les plus audacieuses.
    Pour essayer d’analyser ces éléments, partons de plusieurs faits et postulats. D’abord le camp choisi par Rabat dans le jeu au Moyen-Orient, ni neutralité ni alliance avec les théories des pays occidentaux, le Maroc a choisi le camp le plus radical pour la destitution de Bachar Al Assad, ou de l’éviction des Houthi au Yémen, celui du GCC et du triumvirat saoudo-qataro-emirati, en plaçant son armée de l’air sous commandement des Émirats arabes unis.
    Mieux, les autorités marocaines ferment les yeux sur les milliers de combattants qui quittent son sol pour alimenter les rangs des différentes organisations qui combattent en Syrie. Ils sont presque cinq mille, si on y adjoint les Franco et les Belgo-marocains qui sont sur place.
    Riche des expériences algériennes et libyennes, qui ont eu fort à faire après le retour de leurs combattants de la guerre en Afghanistan, les autorités marocaines n’ont certainement pas laissés faire sans contracter un pacte officieux avec les terroristes pour un aller sans retour au royaume, ou pour une douteuse non agression, ou, plus probablement pour un contrat de djihâd international de longue durée.
    La confirmation de cette dernière affirmation se trouve peut-être dans l’attitude des services marocaines dans la gestion de l’après les attentats de Paris. Car si des capitales, parmi lesquelles Alger, avaient prévenus Paris ex-ante sur la possibilité d’attaques sur son sol, il n’y a eu que le Maroc pour donner ex-post, les informations décisives qui menèrent au démantèlement du réseau responsable. C’est justement le fait que la DGED ait fourni la planque temporaire du réseau Abaoud, qui démontre l’emprise qu’a ce service, sur la nébuleuse terroriste de Daech en Europe.

    Le cas Abaoud est édifiant, multirécidiviste quadruple planificateur d’attentats contre la France et la Belgique, il est resté pendant plus d’un an, sous l’emprise des services marocains qui ne l’ont jamais “donné” à leurs homologues européens. Son retour de Syrie et sa facilité avec laquelle il s’est réimplanté en Belgique, porte l’empreinte de services secrets qui lui ont fourni logistique et documents de voyage pour passer entre les mailles du filet.
    Tags : Maroc, Algérie, Abaaoud, terrorisme, Daech, DGED,
  • Marruecos y el terrorismo en España

    Nuevos indicios de la conexión del servicio secreto marroquí con el terrorismo

    Fuente: saharalibre.es / Periodista Digital.

    Por Carlos Ruiz Miguel

    El diario “El País” ha publicado sendas informaciones de gran importancia. De acuerdo con las mismas, un agente del servicio secreto marroquí, Nuriddín Zsiani, ha recibido una orden de expulsión después de que el CNI (Centro Nacional de Inteligencia) denunciara sus actividades hostiles a la seguridad nacional española. Entre sus actividades se halla, según se ha publicado, la financiación de actividades islamistas radicales en España. Esta información es perfectamente coherente con la tesis, que se ha manifestado en este blog desde hace años, denunciando la implicación del servicio secreto marroquí en actividades terroristas.

    I. LAS INFORMACIONES DE “EL PAÍS”: LA DINASTÍA ATENTA A LA SEGURIDAD NACIONAL ESPAÑOLA

    En la primera de las informaciones de “El País”, se dice entre otras cosas:

    El Centro Nacional de Inteligencia (CNI), el servicio secreto español, ha ordenado la expulsión de España del ciudadano marroquí Noureddin Ziani, un dirigente musulmán con el que Convergència Democràtica de Catalunya (CDC) contaba para atraer hacia el independentismo a las numerosas comunidades islámicas de Cataluña.

    (…) Es, además, “un colaborador muy relevante de un servicio de inteligencia extranjero desde el año 2000”, afirma Sanz-Roldan, en una clara alusión a la Dirección General de Estudios y Documentación (DGED) de Marruecos.

    (…)

    El agente marroquí, que cobraba de la DGED, “ha favorecido los intereses de esa nación extranjera en perjuicio de la seguridad nacional”, asegura el servicio secreto español.

    Al mismo tiempo, Ziani contactó “con los principales líderes salafistas” e impulsó “la financiación de sus proyectos”

    En la segunda de las noticias se afirma:

    (Ziani) fue “un colaborador muy relevante” de la DGED hasta el punto de poner “en riesgo la seguridad del Estado” español. Era tan importante que, a veces, recibía “mandatos expresos” directos, saltándose la jerarquía, de la cúpula del servicio que dirige Yassin Mansouri desde Rabat.

    Ziani “manipulaba las voluntades de los representantes musulmanes en Cataluña”

    Ziani no trabajaba gratis. Percibía “las correspondientes contraprestaciones económicas” de la DGED además de otras “inyecciones económicas del servicio extranjero”. Gracias a ellas “manipulaba las voluntades de los representantes musulmanes en Cataluña”. Había tejido “una red de colaboradores y confidentes distribuidos por las cuatro provincias catalanas (…)”.

    (…)

    Más grave aún son, a ojos del CNI, los lazos de Ziani con el salafismo, una “ideología extremista religiosa”. Los trabó sobre todo con el imán radical, Abdelhamid Ain el Hayat, en Reus, y con Mohamed Atlaouil, de Girona, apoyando y financiando “sus proyectos de construcción de lugares de culto y mezquitas”. Con El Hayat mantuvo incluso contactos cuando estaba a sueldo Convergència. Favoreció así “la expansión de las tesis radicales” en España.

    El hecho, por tanto, es claro: un agente del servicio secreto de la dinastía alauita está actuando en España:

    – para promover el separatismo

    – para promover el salafismo

    II. EL MINISTRO GARCÍA-MARGALLO, EN UNA POSICIÓN INSOSTENIBLE
    El ministro de Asuntos Exteriores español, José Manuel García-Margallo y Marfil queda después de estas informaciones en una situación insostenible.

    El día 4 de enero, afirmaba en Santiago de Compostela destacaba “la “espléndida” relación de España con Marruecos“.

    Más recientemente, el día 9 de mayo declaraba “Tenemos conversaciones constantes con Marruecos sobre muchos temas, ahora hablamos de esto y de la pesca. Las relaciones son muy estrechas y se habla casi todos los días”.

    Después de esta información las preguntas son claras:

    – ¿considera García-Margallo que es una relación “estupenda” aquella donde la otra parte quiere destruir la integridad territorial del “amigo” y fomentar el extremismo en ella?

    – en las “conversaciones constantes con Marruecos” y en el marco de esas “muy estrechas” relaciones donde “se habla casi todos los días”, ¿le han hablado las autoridades marroquíes de estas actividades del servicio secreto marroquí contra España?

    Y es que, una de dos:

    – o el ministro sabe lo que hace nuestro “amigo” y eso le parece “estupendo”, en cuyo caso no es digno de ser ministro de España y debe dimitir;

    – o no lo sabe y entonces es urgente que actúe para poner firme al supuesto “amigo”.

    III. EL ISLAMISMO SALAFISTA Y EL TERRORISMO, INSTRUMENTO DE LA POLÍTICA DEL MAJZEN

    El autor de las informaciones referidas dice que esto no cuadra porque “El espionaje marroquí es un acérrimo enemigo de los extremistas musulmanes”.

    Voy a intentar explicar por qué, frente a lo que dice el informador de “El País”, esto sí cuadra.

    – Hace 8 años (OCHO AÑOS) y perdón por la autocita, publiqué un artículo con este título: El terrorismo y el islamismo como instrumentos de la política marroquí.

    Desconozco si el informador desconoce esto o no lo cita para no tener problemas en sus desplazamientos a Marruecos.

    No ha sido el único trabajo que he publicado al respecto.

    – Hace tres años, en 2010, publiqué un trabajo titulado “Dudas y sospechas sobre Al Qaida del Magreb Islámico” donde ponía de manifiesto determinados datos que proyectaban sombras, muy graves, sobre Marruecos.

    – En este blog son varios los artículos que he dedicado al asunto:

    Al Qaida del Magreb Islámico: genealogía de una mentira (31-XII-2008), entre otros…

    IV. EL MAJZEN: BOMBERO PIRÓMANO DEL ISLAMISMO SALAFISTA Y UN APUNTE SOBRE LA CONVERSACIÓN DE OBAMA Y MOHAMED VI

    El asunto del islamismo salafista tiene relevancia en muchos aspectos.
    Antes que nada, conviene, otra vez, recordar algo obvio: el mayor promotor mundial del islamismo salafista es Arabia Saudí, aliado de la dinastía alauita que domina Marruecos y país amigo de algunos altos dirigentes españoles y sus “entrañables” amistades.

    En su política, el majzen marroquí utiliza el salafismo tanto para atacar a sus vecinos y a sus adversarios, como para obtener ventajas a cambio de sus “esfuerzos” en la “lucha” contra el mismo. En definitiva, el majzen intenta obtener réditos de su labor incendiaria… y de su supuesta labor de bombero contra el incendio salafista.

    El último episodio lo hemos vivido en la conversación del presidente norteamericano Barack Hussein Obama y Mohamed VI. A diferencia del encuentro inventado por la MAP de una delegación marroquí con el secretario de Estado norteamericano, John Kerry, aquí sí que ha habido una entrevista. Y la prueba es que la página oficial del presidente así lo recoge.

    El tenor de esa entrevista, sin embargo, es algo sobre lo que hay especulaciones.

    El comunicado oficial de la oficina del presidente norteamericano se limita a decir que trataron de cuestiones de “seguridad regional”.

    Sin embargo, el comunicado del gabinete real alauita, dice que en la conversación se otorgó un interés particular a “la cooperación en materia de defensa, seguridad y lucha contra el terrorismo” (sic).

    Si lo que se dice en el comunicado marroquí es cierto, estaríamos ante el enésimo episodio en el que la dinastía alauita intenta conseguir réditos políticos (en este caso, apoyo de EE.UU. en el asunto del Sahara Occidental) a cambio de su supuesta “lucha contra el terrorismo”.

    En este momento crítico, el Frente Polisario si quiere de verdad defender la causa del pueblo saharaui, debería hacer un gran esfuerzo para aclarar ante la administración norteamericana que el majzen no es más que un bombero pirómano.

    Eso sí, parece difícil que el Frente Polisario pueda hacerlo si sigue dejando vacante el puesto de representante en Washington.

    Fuente : Rasd-Argentina, 13 mayo 2013

    Tags : Sahara Occidental, Marruecos, España, terrorismo, Nourreddin Ziani, DGED, servicios secretos, CNI, falsa bandera,

  • El extraño caso del agente Ziani

    José Luis Navazo

    Fuente: Trade Craft, 24 de mayo, 2013

    Porque agente, Ziani lo era. A una o más bandas está por dilucidar. Lo demás puras gayolas mentales pues, en asuntos de servicios, la intoxicación está al orden del día y poco es lo que parece. ¿El asunto Ziani es lo que nos cuentan? ¿O acaso es un señuelo para ocultar otros asuntos?

    Sencillamente, dos y dos son cuatro. Y en este oscuro asunto hay varias cosas que no encajan. Ziani sería un agente, todo apunta a ello y el general Félix Sanz Roldán, al frente de los servicios españoles del Centro Nacional de Inteligencia (CNI), no se iba a columpiar al facilitar la información. Pero de ahí a que Ziani tocara a la vez las campanas y estuviera en la procesión, hay un trecho. Es decir, no se puede ser a la vez agente de la DGED (Dirección General de Estudios y Documentación) y salafista radical, del mismo modo que no es posible ser agente de la Guardia Civil y etarra.

    A pesar de ser obvio que el trabajo de un agente de campo es infiltrarse en el campo enemigo; no es normal -sobre todo en casos de radicalización ideológica y aún menos terrorismo- que se pase a estos.

    Y aquí podríamos ir centrando el nudo gordiano del asunto. Encaja que Noureddine Ziani se infiltrara y pulsara el ambiente del islamismo presente en Cataluña, comunidad donde residen al menos una cuarta parte del millón largo de marroquíes que viven en España. Este asunto es de vital importancia tanto para Madrid como para Rabat y, lo lógico además, sería que ambos países se coordinaran en este asunto que tanto les concierne y afecta, pues en este campo los servicios marroquíes (que operarían en suelo extranjero) son de una inestimable ayuda para sus homólogos españoles, que pueden prestarles cobertura y otras ayudas logísticas. Hasta ahí normal y además actualmente, en el campo de la lucha contra el terrorismo yihadista, los canales de colaboración entre ambos países vecinos y, en lo fundamental, amigos, pasan por uno de sus mejores momentos. Miel sobre hojuelas.

    Pero parece que algo finalmente, en el extraño caso Ziani, no ha funcionado. ¿Cuándo, cómo, por qué…? La deriva del soberanismo catalán y la eventual asunción de sus tesis por parte de Ziani, quien no tiene nacionalidad española siendo su estatuto solo de residente, según algunos parecen querer vender, no se sostiene por sí solo siendo el tema de más enjundia. La clave está si en ese proceso de infiltración, tanto en medios de la comunidad musulmana como en los del soberanismo catalanista, Ziani seguía instrucciones de los servicios marroquíes o en los últimos tiempos decidió ir a su bola. Y esta última hipótesis parece la más indicada. Porque después de figurar en el séquito de diferentes delegaciones oficiales marroquíes y gozar de jugosas prebendas, a finales del año pasado Ziani escenificaba un serio rifirrafe con las autoridades consulares de su país en Barcelona. ¿Fue ello el detonante final de su caída, seguida de un preludio de desencuentros? Todo parece indicarlo. Tras un progresivo desenganche, Marruecos podría haber acabado desengañándose de su antiguo y fiel agente abandonándolo a su suerte, momento que es tomado al vuelo por el CNI para, con numerosas pruebas acumuladas según parece desde hace años, ponerlo contra las cuerdas y ponerlo de patitas en la calle camino de su país. Otro de los numerosos interrogantes es preguntarse por qué justo ahora y no antes, es decir, ¿a qué estaban esperando los servicios españoles? Seguida también de otras no menos interesantes preguntas: ¿por qué no se han tomado las mismas medidas con casos aun más flagrantes como, entre otros conocidos, el del ceutí Mohamed Ahmed Alí, con cargo y representación en el ministerio del Interior marroquí?

    Otro detalle relevante es el prudente silencio mantenido en Marruecos, donde en no pocas ocasiones los periodistas habitualmente siempre tan militantes se ceban en todo lo que huela a CNI, agencia cuyos medios según la prensa marroquí serían apabullantes, omnipresente en el norte del país donde, desde Tánger a Nador pasando por Tetuán, mantendría a “varios centenares” (sic) de agentes. Pero en el extraño caso Ziani, silencio en el foro. Solo una noticia a pie de página en Liberation, el periódico de la Unión Socialista de Fuerzas Populares (USFP) que no lee casi nadie, el amigo Mejdoubi en Alifpost y una moderada página con autoexculpaciones del afectado, Noureddine Ziani, en la última edición del semanario francófono Maroc Hebdo del 17 de mayo. Aquí y escribo desde Rabat, no ha pasado nada.

    En cuanto a la expulsión en sí algunas observaciones, porque también es raro el procedimiento. Lo normal sería que, tras ser expulsado, Ziani volara vía Madrid a Rabat, lo habitual en estos casos, “de capital a capital”, lo dice el manual no escrito de los espías, al menos eso cuentan en las películas del ramo. ¿Pero ser expulsado por la frontera de Melilla….? Es un guion extraño. Y la gran pregunta de partida: ¿cuáles son las verdaderas razones que envuelven la expulsión de Ziani? ¿Seguía siendo un agente de la DGED? ¿Se había “pasado” al campo del islamismo radical, del salafismo pre yihadista? ¿Negociaba por libre y trabajaba para el independentismo catalanista…? Demasiados interrogantes en marcha. Lo que está claro es que, con esta medida, el CNI del general Sanz ha enseñado los dientes, además de enviar un particular aviso a navegantes dentro y fuera de España. Y en Rabat, otro dato elocuente, haciendo mutis por el foro.

    Etiquetado: Barcelona, Cataluña, Catalunya, CNI, DGED, Dirección General de Estudios y Documentación, Félix Sanz Roldán, Maroc Hebdo, Marruecos, Melilla, Mohamed Ahmed Alí, Nador, Noureddine Ziani, Rabat, salafismo, Tánger, terrorismo yihadista, Tetuán, Unión Socialista de Fuerzas Populares, USFP,