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  • La mort de Qasem Soleimani, un coup dur pour le Hezbollah

    Avec la mort de Qasem Soleimani, le Hezbollah libanais perd un allié précieux et un soutien indéfectible. Hassan Nasrallah promet un « juste châtiment » aux assassins du général iranien

    Par Paul Khalifeh – BEYROUTH, Liban

    La mort du chef de la force al-Qods des Gardiens de la révolution iranienne, le général Qasem Soleimani, tué le vendredi 3 janvier dans un raid américain près de l’aéroport de Bagdad, représente une perte difficile à remplacer pour le Hezbollah libanais.

    Cet officier charismatique de 62 ans, « discret, courtois et à la personnalité imposante », selon un journaliste libanais qui l’a rencontré à plusieurs reprises, était le symbole de la puissance de l’Iran à l’extérieur de ses frontières.

    Proche du guide suprême Ali Khamenei, Qasem Soleimani, qui a rejoint les rangs des Gardiens à l’âge de 22 ans, dirigeait la brigade al-Qods, l’élite de l’élite, depuis 1998.

    Pendant vingt ans, il s’est employé sans relâche à renforcer l’influence de la République islamique au Levant et au Moyen-Orient, en encourageant, facilitant, et soutenant des organisations et des partis devenus au fil des ans des acteurs régionaux de premier plan, intégrés à la stratégie iranienne.

    Le Hezbollah libanais en fait partie, au même titre que le Jihad islamique palestinien, le Hachd al-Chaabi irakien, et le mouvement Ansarallah yéménite.

    L’architecte de la défaite de Daech
    Pour le Hezbollah, Qasem Soleimani était un précieux allié et un soutien indéfectible. Une relation amicale « très spéciale », selon la description qui en est faite par un responsable du Hezbollah, le liait à Hassan Nasrallah, et une célèbre photo montrant les deux hommes avec l’ayatollah Khamenei a fait le tour d’internet.

    Cette source du Hezbollah affirme à Middle East Eye que le général Soleimani est l’architecte de la défaite du groupe État islamique (EI) en Irak et en Syrie.

    C’est avec lui que le parti chiite libanais a établi la stratégie de son intervention aux côtés de l’armée syrienne dès 2013, qui a permis de renverser les rapports de force au bénéfice de Damas, et a abouti à la défaite de l’organisation extrémiste qui contrôlait la moitié du territoire syrien et le tiers de celui de l’Irak.

    Qasem Soleimani était le mentor du chef militaire historique du Hezbollah, Imad Moughniyah, assassiné à Damas en février 2008. Cette relation privilégiée a permis au Hezbollah de profiter des capacités militaires iraniennes sur tous les plans, ce qui lui a permis de construire une force redoutable qui a réussi à chasser l’armée israélienne du Liban en 2000 et à lui tenir tête pendant le conflit de 2006.

    D’ailleurs, lors de l’une de ses rares interviews accordée en octobre dernier à la télévision d’État iranienne, le général avait révélé qu’il était présent au Liban pendant cette guerre, aux côtés des dirigeants du Hezbollah.

    Le chef de la Brigade al-Qods a assuré être resté au Liban pratiquement tout au long de cette guerre de 33 jours. Il a raconté comment, sous les bombardements de l’aviation israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth, il avait insisté, avec Imad Moughniyah, pour évacuer Hassan Nasrallah du centre de commandement où il se trouvait.

    Qasem Soleimani a aussi joué un rôle essentiel dans la modernisation et l’équipement du Hezbollah avec des armes sophistiquées, notamment des missiles de longue portée et de haute précision. Ce type d’armes, capables d’atteindre des cibles situées à plusieurs centaines de kilomètres avec une marge d’erreur de 25 mètres, inquiète beaucoup les Israéliens et les Américains.

    Désenclavement du Hezbollah

    Les qualités de stratège de Soleimani ont permis de rétablir le corridor terrestre allant de Beyrouth à Téhéran, en passant par la Syrie et l’Irak, après la reprise du contrôle d’une partie des frontières et l’ouverture du point de passage syro-irakien de Qaïm-Boukamal.

    Cela a permis de briser l’isolement territorial du Hezbollah, qui s’était vu coupé de sa base arrière avec son allié iranien après la prise de contrôle, entre 2012 et 2017, par des groupes rebelles syriens de la frontière syro-libanaise, et par l’EI de la frontière syro-irakienne.

    La mort de Qasem Soleimani est un coup dur, aussi bien pour l’Iran que pour le Hezbollah. L’importance qu’occupait cet homme au sein de l’« axe de la résistance », qui regroupe l’Iran, la Syrie, le Hezbollah et leurs autres alliés extra-étatiques régionaux, transparaît clairement dans le communiqué de condoléances, publié vendredi 3 janvier par Hassan Nasrallah, quelques heures après le raid américain.

    Il qualifie le général iranien de « courageux, intrépide, modèle et père aimant de tous les résistants et les moudjahidine dans la région ».

    « Nous poursuivrons son chemin. Nous agirons nuit et jour pour atteindre ses objectifs. Nous porterons son étendard sur tous les champs de bataille et sur tous les fronts et nous allons intensifier les victoires de l’axe de la résistance », a encore dit le numéro un du Hezbollah.

    Selon lui, « infliger le juste châtiment aux assassins criminels sera la responsabilité et la tâche de tous les résistants et combattants à travers le monde ».

    Hassan Nasrallah laisse clairement entendre que la riposte à l’assassinat de Soleimani pourrait avoir lieu n’importe où et pourrait associer non seulement l’Iran mais aussi ses nombreux alliés régionaux. Le leader du Hezbollah révèlera probablement ses intentions, dimanche 5 janvier, lors d’une intervention télévisée.

    Le Liban officiel a aussi condamné le raid américain. Le ministère des Affaires étrangères a publié un communiqué dénonçant l’attaque américaine et le président de la République a présenté ses condoléances aux dirigeants iraniens et irakiens.

    Les Libanais, soumis à de fortes pressions économiques et financières, attendent la formation d’un nouveau gouvernement, capable de freiner l’effondrement en cours. « Avec l’assassinat de Soleimani, je crains de voir nos derniers espoirs disparaître, surtout si le Liban est entraîné dans un vaste conflit régional », affirme Tony, un père de famille qui a perdu son emploi à cause de la crise actuelle.

    Middle Eats Eye, 3 jan 2020

    Tags : Iran, Etats-Unis, Donald Trump, Hezbollah,

  • Iran: Washington a franchi la ligne rouge et recevra une réponse ferme

    Le porte-parole du gouvernement iranien, Ali Rabei, a déclaré que Soleimani est un symbole de la force de son pays qui revendique son droit à le venger.

    AA / Ankara / Ahmet Dursun

    Le porte-parole du gouvernement iranien, Ali Rabei, a déclaré, vendredi à la télévision d’État, au sujet du meurtre du commandant de la « Force al-Quds » des Gardiens de la révolution, Qassem Soleimani, lors d’un raid américain, que les États-Unis avaient franchi la ligne rouge et qu’ils recevraient bientôt une réponse ferme.

    Rabiei a ajouté que Soleimani est un symbole de la force de son pays qui revendique son droit à le venger pour protéger sa dignité et se défendre.

    Il a souligné que les États-Unis, en ciblant la sécurité nationale de l’Iran, recevront une dure leçon dont Trump et tous les présidents américains se souviendront.

    Après les prières du vendredi, de nombreuses villes iraniennes ont été le théâtre de manifestations condamnant l’assassinat de Soleimani, lors d’un bombardement américain sur la route de l’aéroport de Bagdad.

    Les manifestants ont scandé des slogans contre les États-Unis et Israël.

    Le département américain de la Défense a confirmé, vendredi, la « neutralisation » de Soleimani à Bagdad, sur ordre du président Donald Trump.

    Le communiqué du Pentagone a accusé Soleimani de planifier des attaques contre des diplomates et des employés américains en Irak et dans la région.

    La frappe américaine visait à « dissuader les futurs plans d’attaque iraniens», selon le communiqué du Pentagone, qui a promis que les États-Unis « continueront de prendre toutes les mesures pour protéger leurs citoyens et leurs intérêts dans le monde ». (Anadolou)

    Tags : Iran, Etats-Unis, Donald Trump,

  • ¿Qué no le salio bien a la alianza Donald Trump-John Bolton?

    Raúl Antonio Capote

    El presidente de EE.UU., Donald Trump, ha despedido este martes a su asesor de Seguridad Nacional, John Bolton.

    «Informé anoche a John Bolton que ya no se requieren sus servicios en la Casa Blanca. Tuve fuertes desacuerdos con muchas de sus sugerencias, así como otros en el Gobierno», afirmó Trump en un mensaje en su cuenta de Twitter.

    «Le agradezco mucho a John por su servicio. La próxima semana nombraré a un nuevo asesor de Seguridad Nacional», agregó.

    John «Bomba» Bolton fue el tercero en ocupar ese cargo en el gobierno de Trump, tras el general H.R. McMaster y Michael Flynn.

    La noticia se produce en medio de informaciones, según bbc, que apuntan a divisiones en el seno del gobierno de Trump sobre la cancelación del plan para invitar a líderes del Talibán a Estados Unidos para un diálogo.

    Bolton se oponía resueltamente a cualquier conversación de paz, su desempeño estuvo marcado por la intensificación de las tensiones con Irán y la República Popular Democrática de Corea, la continua injerencia en los asuntos de Venezuela, la terminación del Tratado sobre misiles de alcance medio y corto (INF, por sus siglas en inglés), el apoyo al Brasil de Bolsonaro y a Israel. Además, fue uno de los más activos defensores de la invasión de Irak en 2003.

    «Bomba» Bolton, según algunos de sus colegas en la Casa Blanca, se había convertido en una especie de electrón libre, promovía sus propias iniciativas y tenía sus propias prioridades.

    Se les termina el tiempo

    A la administración de Donald Trump se le acaba el tiempo. Ninguno de sus «grandes sueños» de éxitos en política internacional se han hecho realidad, y al parecer va a ser muy difícil que se cumplan.

    Desde antes de su campaña electoral, Trump se propuso pasar a la historia como el hombre que había logrado «desnuclearizar» a la República Popular Democrática de Corea y poner de rodillas al pueblo coreano, prometió retirar a las tropas estadounidenses de Afganistán, vencer en Siria y llegar a la reelección portando el cetro triunfal de los emperadores romanos.

    Pero las cosas se le enredaron, la política exterior es mucho más compleja que sus afiebradas ensoñaciones y los fracasos no se hicieron esperar. Michael Pompeo, John Bolton, Marco Rubio y otros le ofrecieron la «posibilidad» de lograr un sonado triunfo en Venezuela, era para ellos «una simple bicoca», pero la «genialidad» de sus agresivos funcionarios le llevó a otro fracaso.

    El tiempo se le acaba a la ultraderecha cercana a Trump, incluso en un segundo mandato del actual presidente, la línea dura seguida hasta ahora no puede continuar, lo saben Rubio, Pompeo, Bolton y compañía; por eso tratan de «apretar la tuerca», y complicar las cosas de tal manera que el próximo gobierno, sea el que sea, no pueda revertir la situación.

    Necesitaban un triunfo a como diera lugar, pero no ocurrió; «tercas» y valerosas resisten Cuba y Venezuela y el mundo se niega al mando único estadounidense. Ahora alguien tiene que pagar las culpas para limpiar la imagen del presidente, al que además le están saliendo mal las cosas dentro de su casa. Comienzan a caer los halcones. ¿Pompeo será el próximo?

    Fuente : El ciervo herido, 11 sept 2019

    Tags : Estados Unidos, EEUU, Venezuela, Irán, Donald Trump, John Bolton, Corea del Norte, Washington,

  • Editorial de The Guardian sobre John Bolton: hasta nunca, pero el problema es su jefe

    Muchos celebrarán con razón la partida del asesor de seguridad nacional de los Estados Unidos. Pero, por agradables que sean las noticias, reflejan los problemas más profundos con esta administración.

    Un observador sensato de los asuntos internacionales podría lamentar el anuncio de Donald Trump de que ha despedido a John Bolton como su asesor de seguridad nacional, aunque en un estilo típicamente combativo, Bolton insiste en haber renunciado. Sea cual sea la forma precisa de su partida, muchas personas en Washington, incluidos los viejos republicanos, se muestran contentos. Muchos otros en todo el mundo lo celebrarán. Este es un resultado presidencial raro que puede ser ser celebrado incluso por aquellos que desprecian a Trump y todo lo que representa.

    La desaparición política del imprudente súper halcón que tiene tanta responsabilidad por tanta política exterior estadounidense atroz en el pasado, y que había intentado dirigir al presidente hacia mucho más, está bien recibida. Cuando ingresó en la administración la primavera pasada, como el tercer asesor permanente de seguridad nacional del presidente en 14 meses, había estado defendiendo con fuerza los ataques « preventivos » contra Corea del Norte. Hubo un obvio choque de voluntades con Trump: a diferencia del presidente, él cree en una intervención extranjera agresiva y una presencia militar internacional para igualar. Un temor era que sus habilidades tácticas indiscutibles dentro de la máquina del gobierno y su inelucrable implacabilidad podrían permitirle prevalecer.

    El otro temor, que resultó más exacto, es que el daño vendría de la forma en que su visión de los aliados, las asociaciones a largo plazo y los tratados internacionales se alinearon con los del presidente: ninguno parece creerlos útiles o deseables. Su oposición visceral a los acuerdos de control de armas ayudó a eliminar el Tratado de Fuerzas Nucleares de Rango Intermedio; ¿Podría su salida proporcionar una leve esperanza para una renovación del Nuevo Comienzo?

    La cumbre cancelada con los talibanes en Camp David, anunciada por Trump el fin de semana, se sospechó de inmediato como el desencadenante de la salida de Bolton. Según los informes, había sido excluido de las reuniones clave sobre Afganistán y se sabía que se oponía al acuerdo. Ese fue el juicio correcto, pero por las razones equivocadas (los civiles anhelan la paz después de décadas de guerra y había una esperanza real aunque cautelosa sobre las negociaciones, pero este acuerdo extremadamente limitado se quedó lamentablemente corto). Pero la Casa Blanca ha dicho que había « muchos, muchos problemas ». Se sabe que los dos hombres se enfrentaron en Corea del Norte e Irán, y Trump este verano canceló un ataque aéreo contra Irán en el último minuto. El presidente tampoco estaba impresionado por la hostilidad de Bolton hacia Rusia, o por el fracaso en entregar lo que había anticipado como una victoria fácil: el intento de destronar a Nicolás Maduro en Venezuela.

    Por más satisfactorio que sea verlo irse, cualquiera que sea elegido para sucederlo puede no aportar gran mejora. Nadie debería alegrar la naturaleza caótica y disfuncional de esta administración. Su jefe se deleita en las divisiones y el faccionalismo entre su personal, lo que le permite continuar gobernando por sus caprichos, reacciones y vanidad. No es normal ni deseable que el asesor de seguridad nacional sea excluido de las reuniones sobre Afganistán, incluso si es un alivio, cuando la persona en cuestión es (o era) el Sr. Bolton. Es más probable que lo despidieran porque abolió el ego de su jefe que porque su consejo era tan malo: a Trump le gustó el estilo belicoso de Bolton cuando lo vio en Fox News, no cuando chocó con sus propias intenciones.

    El asesor de seguridad nacional pudo haber sido la más feroz de las voces que instaban a Trump a aumentar la presión sobre Irán, pero ciertamente no estaba solo. La presencia de Bolton en la Casa Blanca fue aterradora. Pero su continua ocupación por el hombre que lo contrató lo es mucho más.

    The Guardian, 11 sept 2019

    Tags : John Bolton, Donald Trump, coréa, irán, nuclear,

  • John Bolton, visto por The Guardian: hasta nunca, pero el problema es su jefe

    Muchos celebrarán con razón la partida del asesor de seguridad nacional de los Estados Unidos. Pero sin embargo, bienvenida la noticia, refleja los problemas más profundos con esta administración

    O observador sensato de los asuntos internacionales podría lamentar el anuncio de Donald Trump de que ha despedido a John Bolton como su asesor de seguridad nacional – aunque en estilo típicamente combativo, el señor Bolton insiste en que renuncie. Cualquiera que sea la forma precisa de su partida, mucha gente en Washington, incluyendo republicanos de toda la vida, están aplaudiendo. Muchos otros alrededor del mundo celebrarán. Este es un resultado presidencial poco frecuente que puede ser acogido incluso por aquellos que desprecian al señor Trump y todo lo que representa.

    La desaparición política de la temeraria uberhawk, que tiene tanta responsabilidad por tanta espantosa política exterior estadounidense en el pasado, y que había intentado dirigir al presidente hacia mucho más, es bienvenida. Cuando entró en la administración la primavera pasada, como tercer asesor permanente de seguridad nacional del presidente en 14 meses, había estado defendiendo enérgicamente los ataques « preventivos » contra Corea del Norte. Hubo un obvio choque de voluntades con el señor Trump: a diferencia del presidente, cree en una intervención extranjera agresiva y una presencia militar internacional a la altura. Uno de los temores era que sus indiscutibles habilidades tácticas dentro de la maquinaria del gobierno y su total implacabilidad le permitieran prevalecer.

    El otro temor, que resultó más exacto, es que el daño provendría de la forma en que su visión de los aliados, las asociaciones a largo plazo y los tratados internacionales se alinearon con la del presidente: ninguno parece creer que sean útiles o deseables. Su oposición visceral a los acuerdos de control de armamentos ayudó a eliminar el Tratado de las Fuerzas Nucleares de Intermediado-Rango; ¿podría su salida proporcionar alguna esperanza débil para una renovación de Nuevo Comienzo?

    La cumbre cancelada con los talibanes en Camp David, anunciada por el señor Trump el fin de semana, fue sospechada inmediatamente como el detonante de la salida del señor Bolton. Según se informa, había sido excluido de reuniones clave sobre Afganistán y se sabía que se oponía al acuerdo. Ese fue el juicio correcto, pero por las razones equivocadas (los civiles anhelan la paz después de decenios de guerra y había una esperanza real, aunque prudente, sobre las negociaciones, pero este acuerdo extremadamente limitado se quedó muy corto). Pero la Casa Blanca ha dicho que había « muchas, muchas cuestiones ». Se sabe que los dos hombres se han enfrentado con Corea del Norte e Irán, y el señor Trump ha cancelado este verano un ataque aéreo contra Irán en el último minuto. Tampoco le impresionó al presidente la hostilidad del señor Bolton hacia Rusia, ni el fracaso en entregar lo que había anticipado como una victoria fácil: el intento de destronar a Nicolás Maduro en Venezuela

    Por más satisfactorio que sea verlo partir, quien sea elegido para sucederle puede no ser mucho de una mejora. Nadie debería animar la naturaleza caótica y disfuncional de esta administración. Su jefe se deleita en divisiones y faccionalismo entre su personal, lo que le permite seguir gobernando por sus caprichos, reacciones de rodillas y vanidad. No es normal ni deseable que el asesor de seguridad nacional sea excluido de las reuniones sobre Afganistán; incluso si es un alivio, cuando el individuo en cuestión es (o era) el señor Bolton. Es más probable que lo despidieran porque abollaba el ego de su jefe que porque su consejo era tan malo: al señor Trump le gustaba el estilo belicoso del señor Bolton cuando lo vio en Fox News, no cuando chocó con sus propias intenciones.

    El asesor de seguridad nacional puede haber sido la voz más feroz que ha instado al señor Trump a ejercer presión sobre Irán, pero desde luego no estaba solo. La presencia del Sr. Bolton en la Casa Blanca fue aterradora, pero su ocupación continuada por el hombre que lo contrató es mucho más.

    The Guardian, 11 sept 2019

    Tags : John Bolton, Donald Trump, corea, Iran, nuclear,

  • Marruecos ve la independencia del Sáhara cerca

    El régimen medieval marroquí ya no controla sus delirios. Todos giran en torno a la independencia del Sáhara Occidental.

    Desde hace unos días multiplica las publicaciones remuneradas en la prensa basadas en la mitomanía sobre la posición de los Estados Unidos con respecto al conflicto saharaui. Según las plumas mercenarias pagadas por Rabat, Washingnton está en contra de la creación de un estado independiente en la antigua colonia española.

    El subconsciente de los dirigentes marroquíes es traicionado por sus delirios. Es evidente que el fantasma de la independencia del Sáhara planea sobre sus noches y les impide el sueño desde que la administración de Donald Trump ha decidido poner fin al conflicto saharaui por la vía legal, es decir, el referéndum que constituye la base inicial sobre la que se construyó el proceso de paz auspiciado por Naciones Unidas.

    La estrategia actual del reino medieval de Marruecos se basará en crear tensión procediendo a diversas maniobras con el objetivo de retrasar el proceso de paz con el fin de ganar tiempo en espera del fin del mandato de Donald Trump. En este contexto, la maniobra del Gargarat constituye un primer episodio.

    Tags : Sahara Occidental, Frente Polisario, Marruecos, ONU, Estados Unidos, Donald Trump, John Bolton,

  • La administración Trump trabaja para resolver el problema de los refugiados de larga data en el norte de África

    Los críticos del presidente Donald Trump, incluidos los de los medios de comunicación, se deleitan en imaginarlo como una persona despreocupada por los derechos humanos, y como presidente totalmente despreocupado por la difícil situación de quienes buscan la libertad en todo el mundo. Como ocurre a menudo en la política, la realidad es muy diferente. El problema actual de los refugiados en el norte de África es precisamente un ejemplo.

    Cientos de miles de refugiados desplazados en la región del Sáhara Occidental del Norte de África pueden tener hoy más motivos de esperanza que nunca, gracias a la preocupación y la participación de la Administración Trump.

    En el decenio de 1970, el pueblo del Sáhara Occidental, conocido entonces como el Sáhara español, pensó por un breve instante que sería libre cuando España renunciara a sus reivindicaciones coloniales, pero no fue así. El territorio fue pronto ocupado por el Reino de Marruecos, que sigue reclamando la zona como propia, a pesar de los fallos de la Corte Internacional de Justicia y de numerosas resoluciones de las Naciones Unidas que reconocen el derecho de los habitantes de la región, los saharauis, a la auto-determinación.

    En 1991, después de años de lucha, la ONU elaboró un alto el fuego en el que las partes acordaron que el destino del territorio se determinaría por referéndum, dando al pueblo saharaui el derecho de determinar su propio futuro. Para entonces, cientos de miles de personas habían huido del conflicto y vivían en los campamentos de refugiados de ONU-administrados en Argelia. Esperaban regresar a sus hogares en el Sáhara Occidental después del referéndum, pero esa votación todavía no ha tenido lugar y siguen viviendo en esos mismos campamentos casi 30 años después.

    Mientras tanto, el pueblo del Sáhara Occidental ha prevalecido ante la Corte Internacional de Justicia y otros tribunales jurídicos que han constatado sistemáticamente que Marruecos no tiene ninguna reivindicación religiosa o histórica del territorio que les ha arrebatado. Ninguna de estas decisiones ni la exigencia prácticamente unánime de que renuncie a lo que se conoce como « La última colonia de África » han hecho que Marruecos deje de ignorar la ley y la opinión mundial.

    El Asesor de Seguridad Nacional del Presidente Trump, John Bolton, preguntó en un importante discurso sobre la política africana de EE.UU. a principios de este mes por qué las Naciones Unidas han tardado 27 años en organizar un referéndum entre tan solo 70.000 personas. Es una buena pregunta.

    Ha habido numerosos intentos de llegar a un acuerdo sobre la fecha y las condiciones para el referéndum prometido, pero hasta ahora ninguno ha funcionado. Lo más cercano fue cuando, después de que George H.W. Bush dejara la Casa Blanca en enero de 1993, James Baker, su Secretario de Estado, aceptó el nombramiento como Enviado Especial de la ONU para el Sáhara Occidental. Baker creía que tenía un acuerdo, pero Marruecos se echó atrás en el último minuto, las negociaciones terminaron, y Baker se fue a casa a Texas.

    A principios de este año parecía que podría haber algún movimiento positivo. Después de meses de reunirse por separado con las partes, el ex Presidente alemán Horst Köhler, que es el actual Enviado Especial para el Sáhara Occidental, convenció a las partes de reunirse en una « mesa redonda » el pasado mes de diciembre y nuevamente en marzo. Los principales partidos son el Reino de Marruecos y el Frente Polisario que representa al pueblo saharaui, pero también se incluyeron en la reunión otras naciones de la región afectadas por la inestabilidad y la incertidumbre derivada del estancamiento.

    En cierto sentido, el hecho de que estas reuniones hayan tenido lugar representó un progreso significativo porque no se ha avanzado hacia la solución de la persistente crisis del Sáhara Occidental, pero más tarde el Sr. Köhler dimitió abruptamente y el estancamiento continúa. Esta es una mala noticia para la región, para los países implicados y, sobre todo, para el pueblo del Sáhara Occidental.

    Los hombres saharauis, las mujeres, y los niños obligados a huir de su patria y a languidecer en los campamentos de refugiados dentro de la vecina Argelia siguen esperando que el estancamiento se resuelva en última instancia si las Naciones Unidas simplemente cumplen las promesas hechas hace tantos años. Eso puede ser una ilusión dada la trayectoria de la ONU, pero también cuentan de manera algo más realista con los Estados Unidos y el Gobierno Trump para presionar realmente a las Naciones Unidas y a Marruecos para que acepten la necesidad de permitir que el referéndum continúe.

    En esta coyuntura, los pueblos de la región tienen más sentido confiar en los Estados Unidos, el Sr. Bolton y el Presidente Donald Trump, en lugar de confiar en una promesa de las Naciones Unidas de que, sin la presión de los Estados Unidos y la comunidad mundial, probablemente nunca se cumplirá.

    Fuente : Town Hall, 30 jul 2019

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Donald Trump, John Bolton, ONU, autodeterminación, referéndum,

  • Alemania publica una carta del abuelo de Trump donde ruega para que no lo deporten

    Un periódico alemán ha publicado una carta del abuelo de Donald Trump en la que le ruega a las autoridades de ese país que no lo deporten. La carta, escrita a mano originalmente en alemán, fue traducida y publicada por Harper’s y es un ejemplo perfecto de las vueltas que puede dar la vida y de cómo, a veces, la historia nos recuerda quiénes somos y que gracias a ciertas políticas, activismo y medidas sociales actualmente podemos disfrutar de ciertos derechos. En este caso, esperamos que esta carta sirva al recién elegido Donald Trump para repensar su política de inmigración y de deportaciones.

    Friedrich Drumpf (apellido que posteriormente acabaría derivando en Trump) emigró a EE.UU. desde Alemania con solo 16 años. El nuevo presidente nunca ha querido hablar de este capítulo familiar y ahora sabemos por qué. Hizo fortuna con hoteles y restaurantes que funcionaron como prostíbulos durante la fiebre del oro y después suplicó poder regresar a Alemania.

    Se hace viral la carta del abuelo alemán de Trump donde rogaba que no lo deportasen 1

    Primero emigró a los Estados Unidos desde el pueblo Bávaron de Kallstadt en el imperio alemán de 1885. Todo esto a la edad de 16 años. Lo hizo de forma ilegal ya que su objetivo era evitar el servicio militar obligatorio, curiosamente, lo mismo que hizo Trump para evitar ir a la guerra de Vietnam. Tampoco deja de ser irónico que a los habitantes del pueblecito natal de su abuelo se les conozca cariñosamente como Brulljesmacher, una palabra que en el dialecto regional significa fanfarrón.

    Esa huída causó que perdiera su ciudadanía alemana y consiguiera la estadounidense, país donde amasó su gran fortuna administrando burdeles durante la fiebre del oro. Regresó a su país natal a principios del siglo XX, pero fue fichado para deportación debido a sus antecedentes.

    En medio de las polémicas deportaciones de la nueva administración Trump, que separa familias obligando a padres y madres a exiliarse, resurge con ironía esta histórica carta de su abuelo mostrando un dolor similar. La carta es un ruego al príncipe Luitpold de Bavaria, quien por aquel entonces gobernaba Kallstadt, para no ser deportado de nuevo a los Estados Unidos:

    “¿Por qué debería ser deportado? Eso es muy, muy duro para una familia. ¿Qué pensarán nuestros conciudadanos si las personas honestas son tratadas así?”.

    Se hace viral la carta del abuelo alemán de Trump donde rogaba que no lo deportasen 2

    La carta no funcionó y el abuelo de Trump se vio obligado a regresar a los EE. UU. Os dejamos una traducción para que podáis entender qué motivos argumentó:

    “’Los emigrantes’,
    por Friedrich Trump.

    ¡Su serenísimo y poderosísimo Príncipe Regente! ¡El más gracioso regente y señor!

    Nací en Kallstadt el 14 de marzo de 1869. Mis padres eran trabajadores de los viñedos honestos y piadosos. Ellos me condujeron estrictamente a todo lo que es bueno, con diligencia y piedad, a asistir regularmente a la escuela y a la iglesia, a la completa obediencia de la autoridad.

    Después de mi confirmación en 1882, aprendí el oficio de barbero. Emigré en 1885, cuando cumplí 16 años. En América llevé mi negocio con diligencia, discreción y prudencia. La bendición de Dios estaba conmigo, y me volví rico. Obtuve la ciudadanía estadounidense en 1892. En 1902 conocí a mi esposa. Tristemente, ella no podía tolerar el clima de Nueva York, por eso regresé con mi adorada familia a Kallstadt.

    El pueblo me recibió con gusto como un ciudadano capaz y productivo. Mi anciana madre estaba feliz de ver a su hijo y a su nuera, así como a su nieta; ella sabe que cuidaré de ella cuando sea mayor.

    Pero fuimos confrontados, como si cayera un rayo, con las noticias de que el ministerio del Estado Real, decidió que debemos dejar nuestra residencia en el reino de Bavaria. Quedamos paralizados, nuestra familia sufrió de terrible ansiedad, y mi amada hija se enfermó.

    ¿Por qué deberíamos ser deportados? Esto es muy, muy difícil para una familia. ¿Qué pensarán nuestros conciudadanos si sujetos honestos son tratados así? Sin mencionar las grandes pérdidas materiales que sufriremos. Quisiera volver a ser un ciudadano bávaro de nuevo.

    En esta situación urgente, no tengo otro recurso que volver los ojos a nuestro adorado, noble, sabio, y justo señor, nuestro gobernante, altísima excelencia, quien ha llorado muchas lágrimas, quien ha gobernado tan benéfica y justamente, y dulcemente amado, con la petición más humilde de que el señor tenga piedad y permita a su siervo quedarse en el más gracioso reino de Bavaria.

    Su más humilde siervo,

    Friedrich Trump.”

    Caprichos del destino: a Friederich Trump le impidieron regresar a su Alemania natal. Tuvo que quedarse, contra su voluntad, en Estados Unidos. ¡Quién lo iba a decir!

    Fuente

    Tags : Estados Unidos, Donald Trump, emigración, Alemania,

  • EEUU sale del Consejo de Derechos Humanos de la ONU en defensa de Israel

    Estados Unidos califica el organismo onusino de « hipócrita y egoísta »

    Ya en 2006, Bush había expresado su desacuerdo con el Consejo de Derechos Humanos de la ONU y empezó a boycotearlo. En 2009, Obama hizo que Washington volviera al Consejo. Ahora, el gabinete de Trump decidió salid de un organismo al que los yankies califican de « hipócrita y egoísta » a causa de sus continuos ataques contra Israel.

    « Damos este paso porque nuestro compromiso no nos permite seguir siendo parte de una organización hipócrita y egoísta que se burla de derechos humanos », dijo la embajadora estadounidense ante la ONU, Nikki Haley.

    « Quiero dejar muy claro que al dar este paso no nos estamos retirando de nuestros compromisos con los derechos humanos », agregó.

    Al justificar su decisión, Haley agregó que el órgano padece de una crónica parcialización contra Israel.

    El secretario general de la ONU, António Guterres, dijo en un comunicado que « habría preferido » que Estados Unidos permaneciera en el Consejo.

    Para el jordano Zeid Ra’ad Al Hussein, alto comisario de la ONU para los DDHH, se trata de una « noticia decepcionante y realmente sorprendente ».

    Lamentando esta decisión, el presidente del Consejo de Derechos Humanos de la ONU, Vojislav Suc, recordó en un comunicado que 47 países miembros del organismo están implicados de una manera constructiva. « En momentos en que el valor y la fortaleza del multilateralismo y de los derechos humanos son cuestionados a diario, es esencial que mantengamos un Consejo fuerte y vibrante », dijo.

    La noticia fue anunciada por la embajadora Haley en una conferencia de prensa junto al secretario de Estado, Mike Pompeo, en la que la diplomática estadounidense calificó el organismo como un « pozo negro de parcialidad política ».

    La decisión americana destapa la flagrante parcialidad de las potencias a la hora de defender a sus aliados ideológicos. Un incidente que no puede sino favorecer la cuestión saharaui ya que Estados Unidos sigue los pasos de Francia que defiende con puños y dientes a su aliado Marruecos en el conflicto del Sáhara Occidental.

    La postura de París llevó algunos obervadores a señalar que el contencioso del Sáhara Occidental se ha « israelizado » dados los puntos de semejanza en los apoyos de Francia y EEUU a una de las partes beligerantes.

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  • Estaría Mohamed VI a punto de traicionar a los palestinos?

    El yerno y consejero de Donald Trump, Jared Kushner, fue recibido en Rabat por el rey de Marruecos, Mohamed VI, para pedir su apoyo como presidente del Comité Al-Qods (Comité de la Mosquée de Jerusalén) a su plan de paz para Oriente Medio.

    Según El Watan que cita observadores, Mohamed VI « debería apoyar la iniciativa estadounidense y abandonar a los palestinos ». « A cambio, añade, dicen, el rey de Marruecos podría pedir ayuda a Washington en el conflicto del Sahara Occidental. Aseguran que Mohammed VI no dudará en hacer una venta concomitante ».

    « La hipótesis es muy probable sobre todo sabiendo que Estados Unidos se ha convertido, con los años, en un actor crucial en las discusiones sobre el futuro del Sahara Occidental. Un actor que además apoya el derecho del pueblo saharaui a la autodeterminación. Y del Sahara Occidental se habló con certeza ya que, según un portavoz del palacio real marroquí, las discusiones entre Mohammed VI y Jared Kushner se centraron en el « fortalecimiento de la asociación estratégica entre los Estados Unidos y Marruecos y de los desarrollos en la región del norte de África y Oriente Medio », señala el diario argelino.

    « Los mismos observadores notan que Mohammed VI está más cerca de los israelíes que de los palestinos. Recuerdan que en la época del rey Hassan II, Tel Aviv también ha asesorado a Marruecos en la gestión del conflicto del Sahara Occidental. No es una coincidencia que los especialistas mencionen similitudes entre los conflictos saharaui y palestino-israelí. Yahia Zoubir, director de investigación geopolítica en el Kedge Business School, cree que el conflicto en el Sáhara Occidental ha sido « israelizado » para imponer una ocupación de facto », agregó.

    « La israelización del conflicto del Sáhara Occidental consiste en adquirir territorios, colonizar asentamientos y garantizar que este tipo de ocupación sea aprobada por la comunidad internacional », declaró en un coloquio organizado el lunes ren Amiens, Francia, bajo el título de « Sahara Occidental: noticias de una vieja cuestión ». Se trata del mismo procedimiento utilizado por los israelíes desde 1967 para acapararse de las tierras palestinas », subraya la misma fuente.

    Según El Watan, « es probable que Marruecos sea el único país de la Liga Árabe que apoye el plan de paz de Jared Kushner, que fue rechazado recientemente por el rey Salman de Arabia Saudita. Los palestinos han estado boicoteando a la administración estadounidense desde diciembre de 2017, desde que el presidente Donald Trump rompió con décadas de consenso al reconocer a Al Quds como la capital de Israel ».

    « Consideran que la parte oriental de la ciudad es la capital del estado al que aspiran y han rechazado de antemano el plan de paz americano al considerar la administración de Trump pro-Israelí. La otra razón de la negativa de los palestinos es que Jared Kushner, a quien su suegro le encargó llegar al « acuerdo final » entre israelíes y palestinos, se niega a hablar de la llamada « solución de dos estados », que se encuentra en el corazón de la diplomacia internacional desde hace años. Los palestinos sospechan de él de querer matar su sueño de tener algún día su propio estado », concluye.

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