Étiquette : Donald Trump

  • L’administration Trump garde des informations secrètes alors qu’elles pourraient réduire à néant les allégations d’ingérence russe

    Mardi, le président russe Poutine a de nouveau rejeté les allégations américaines disant que son pays s’était ingéré dans les élections de 2016 aux États-Unis. D’autres déclarations du ministre des Affaires étrangères, M. Lavrov, indiquent qu’il y a plus d’informations disponibles sur ce sujet. Il a parlé d’échanges entre les gouvernements russe et américain que la Russie voudrait rendre public, mais que les États-Unis ne veulent pas.

    Le mardi 14 mai, le secrétaire d’État Mike Pompeo s’est rendu à Sotchi pour rencontrer le ministre russe des Affaires étrangères Sergej Lavrov et le président de la Fédération de Russie Vladimir Poutine. C’était la première visite officielle de Pompeo en Russie. La rencontre entre Pompeo et Lavrov a été suivie d’une conférence de presse conjointe. Les déclarations des deux parties ont abordé la question des soit disant interférences dans les élections.

    Le département d’État a publié une transcription intégrale et une vidéo de la conférence de presse en langue anglaise. Le ministère russe des Affaires étrangères a fourni une traduction officielle en anglais uniquement de la déclaration de Lavrov. Les deux traductions ne diffèrent que légèrement.

    Voici les extraits pertinents des allocutions d’ouverture concernant les questions liées au sujet.

    Lavrov :

    Nous nous sommes mis d’accord sur l’importance de rétablir les canaux de communication qui avait été récemment suspendus, dû en grande partie aux accusations infondées portées contre la Russie disant qu’elle avait tenté de s’ingérer dans les élections américaines. Ces allégations sont allées jusqu’à suggérer que nous avions collaboré d’une manière ou d’une autre avec de hauts responsables de l’administration américaine actuelle. Il est clair que de telles allégations sont totalement fausses. (…) Je pense qu’il existe maintenant une compréhension totale sur cette sujet, comme en ont discuté nos présidents lors de leur réunion de l’année dernière à Helsinki, ainsi qu’au cours d’un certain nombre de conversations téléphoniques. Jusqu’à présent, cette compréhension ne s’était pas complètement révélée.

    Pompeo :

    Nous avons aussi parlé de la question de l’ingérence dans nos affaires intérieures. J’ai fait savoir que la Russie pourrait faire certaines choses pour montrer que ce type d’activités appartient au passé et j’espère qu’elle tirera parti de cette opportunité.

    Au moment des questions réponses, Shaun Tanron de l’AFP a interrogé Pompeo sur le sujet des élections :

    Si je reprends votre déclaration au sujet des élections, vous avez dit que la Russie pourrait faire certaines choses pour montrer que l’ingérence électorale est une chose du passé. Quel genre de choses ? Que voulez-vous que la Russie fasse ? Je vous remercie beaucoup.
    Lavrov a répondu en premier à la question. Il a d’abord dit qu’il n’y avait aucune preuve de l’ingérence de la Russie dans les élections américaines.

    Puis il a continué :

    S’agissant en particulier de la dernière campagne présidentielle américaine, nous avions mis en place un canal d’échange d’informations sur les risques involontaires potentiels dans le cyberespace depuis 2013. D’octobre 2016 (lorsque l’administration démocratique américaine a soulevé cette question pour la première fois) à janvier 2017 (avant l’inauguration de Donald Trump), ce canal a été utilisé pour traiter les demandes et les réponses. Il n’y a pas si longtemps, lorsque les attaques contre la Russie liées à la prétendue ingérence dans les élections ont atteint leur point culminant, nous avons proposé de publier cet échange de messages entre ces deux entités, qui s’engagent à prévenir les incidents du cyberespace. Je l’ai rappelé à M. Pompeo aujourd’hui. L’administration, maintenant dirigée par le président Trump, a refusé de le faire. Je ne sais pas qui est derrière cette décision, mais l’idée de publier ces données a été bloquée par les États-Unis. Cependant, nous pensons que sa publication dévoilerait de nombreuses mensonges actuellement en circulation. Bien sûr, nous ne rendrons pas unilatéralement ces échanges publics, mais je voulais quand même faire savoir qu’ils existent.

    Un canal de communication sur les questions cybernétiques existait effectivement. En juin 2013, les Présidents des États-Unis et de la Russie ont publié une déclaration commune sur les « Technologies de l’information et de la communication (TIC) ». Les parties ont convenu d’établir des voies de communication entre les équipes d’intervention en cas d’urgence informatique, d’utiliser le lien de communication direct des centres de réduction des risques nucléaires pour les échanges sur les questions cybernétiques et d’établir des liens de communication directs entre les hauts fonctionnaires de la Maison Blanche et du Kremlin à ce sujet. Une fiche d’information publiée par la Maison-Blanche d’Obama a détaillé la mise en œuvre de ces trois canaux.

    L’une des conclusions de la déclaration de Lavrov est que « l’entente fondamentale sur ce sujet » entre les deux présidents, qui n’a pas été « pleinement mise en œuvre », est la publication des communications sur les incidents du cyberespace. Les Russes pensent clairement qu’une divulgation des communications avec l’administration Obama les disculperait. Cela disculpait également Trump de toute autre allégation de collusion. Pourquoi alors l’administration de Trump rejette-t-elle cette divulgation ? Qui la bloque ?

    Pompeo n’a pas répondu aux déclarations de Lavrov. Le lendemain, il a rencontré le président Poutine.

    Poutine l’a laissé attendre trois heures. Les deux parties ont fait de brèves déclarations liminaires. Les traductions anglaises de ce que Poutine a dit diffèrent. Dans la version fournie par la Russie, Poutine nie explicitement la prétendue ingérence électorale :

    De notre côté, nous avons dit à maintes reprises que nous aimerions également rétablir les relations à grande échelle. J’espère que les conditions nécessaires sont en train d’être réunies, car, malgré le caractère exotique du travail de M. Mueller, il faut lui reconnaître le mérite d’avoir mené ce qui est généralement une enquête objective. Il a réaffirmé l’absence de toute trace de collusion entre la Russie et l’administration actuelle, ce que nous avions qualifié de pure absurdité dès le début. Il n’y a pas eu, et il ne pouvait y avoir, d’ingérence de notre part dans les élections américaines au niveau du gouvernement. Néanmoins, malheureusement, ces allégations ont servi de prétexte à la détérioration de nos liens inter-étatiques.

    La version du département d’État n’inclut pas la dénégation russe sur l’interférence électorale, mais insiste sur le fait qu’aucune collusion n’a été prouvée :

    De notre côté, nous avons dit à maintes reprises que nous aimerions également reconstruire des relations à part entière, et j’espère qu’un environnement favorable est en train d’être créé à cet effet, car, malgré le travail du Conseiller spécial Mueller, aussi exotique soit-il, je dois dire que, dans l’ensemble, il a mené une enquête très objective et a confirmé qu’il n’y avait aucune trace de collusion entre la Russie et le gouvernement en place, comme nous le disions. Comme nous l’avons déjà dit, il n’y a eu aucune collusion de la part de nos représentants gouvernementaux et il ne pouvait pas y en avoir. Pourtant, c’était l’une des raisons pour lesquelles nous avons effectivement rompu nos liens (inaudibles).

    Une traduction en direct en anglais de ce paragraphe (vidéo) par le Ruptly russe n’inclut pas le mot « élection » dans la phrase surlignée, de même que la traduction en direct (vidéo) par PBS.

    Il semble que le Kremlin ait plus tard inséré dans la déclaration de Poutine la négation explicite de l’ingérence électorale. Il est tout à fait possible que Poutine, qui ne lisait pas un document préparé à l’avance, ait loupé le point de discussion que Lavrov avait déjà exprimé.

    Après la réunion avec Poutine, Pompeo a tenu un bref point de presse avec les journalistes américains l’accompagnant. Il n’est pas fait mention du point de vue de Lavrov.

    Il y a eu des communications secrètes entre l’administration Obama et le gouvernement russe au sujet de l’ingérence électorale et du piratage présumés du DNC et du directeur de campagne de Mme Clinton, M. Podesta. Elles ne sont mentionnées ni dans le rapport Mueller ni dans aucune autre source ouverte. Comme la Russie souhaite que ces communications soient rendues publiques, il pourrait être possible de déposer une demande de publication en vertu de la loi sur la liberté de l’information (Freedom of Information Act, FOIA). La réponse de l’administration Trump à une telle demande de FOIA pourrait au moins révéler les raisons pour lesquelles elle les cache.

    Les allégations d’ingérence russe dans les élections de 2016 reposent en partie sur le fait qu’une entreprise commerciale russe a utilisé de fausses identités sur Facebook pour vendre de la publicité. Un examen des thèmes et des positions idéologiques de ces fausses identités montre qu’elles n’ont pas été faites pour influencer les élections américaines.

    Contrairement à ces faux Russes, d’autres fausses identités sur Facebook, fournis par une société israélienne et révélés aujourd’hui, ont été clairement créées pour influencer des élections :

    Facebook a déclaré jeudi qu’il avait banni une entreprise israélienne ayant mené une campagne d’influence visant à perturber les élections dans divers pays et a annulé des dizaines de comptes engagés dans la diffusion de désinformation. …

    Nombre d’entre eux étaient liés au groupe Archimedes, une société de conseil et de lobbying politique basée à Tel Aviv, qui se vante de ses compétences en matière de médias sociaux et de sa capacité à « changer la réalité ». …

    Sur son site Internet, Archimedes se présente comme un cabinet de conseil impliqué dans les campagnes pour les élections présidentielles.

    Peu d’informations sont disponibles au-delà de son slogan, qui est « des campagnes gagnantes dans le monde entier », et d’un vague descriptif sur un logiciel de « gestion des médias sociaux de masse » du groupe, qui, selon lui, permet de gérer un nombre « illimité » de comptes en ligne.
    Ne vous attendez pas à ce que Washington DC proteste contre une ingérence électorale aussi évidente venant d’autres pays.

    Moon of alabama – Le 16 mai 2019

    Source : Le Saker Francophone

    Tags : Etats-Unis, Russie, Donald Trump, Vladimir Poutine, élections présidentielles,

  • Los marroquíes intentan crear conflicto entre Francia y Argelia

    Es sabido que Marruecos ha consumido todos sus haberes, ya no tiene nada que ofrecer a las sedientas y glotonas empresas francesas que buscan beneficio en Africa. Lo contrario se puede decir de Argelia, un país que aún conserva un importante potencial económico, sobre todo en hidrocarburos y gas.

    Rabat, al no tener los dividendos buscados por los poderosos del mundo, intenta vender alianzas contra el terrorismo y la emigración clandestina en lugar de la lucha contra el socialismo que le valió el apoyo incondicional de Washington y París en su guerra contra los saharauis.

    Por ello, Marruecos sospecha que su aliado tradicional se está inclinando por Argelia y sus numerosas riquezas, riquezas hasta ahora casi inaccesibles para Francia a causa de su política belicista en la región y de su apoyo a la agresión contra el pueblo saharaui.

    En 2008, los americanos, llevados por los argumentos falaces de París, mostraron cierta ingenuidad apoyando una solución autonómica.

    El Enviado Van Walsum se lo dijo claramente : Si Washington pensaba que podía obligar a los saharauis a aceptar la solución marroquí « habría subestimando la fuerte resistencia a la posición de Marruecos y sobreestimando su propia influencia. Van Walsum señaló la eficacia de Argelia en la movilización de Sudáfrica y Rusia para generar resistencia al debilitamiento del lenguaje que garantizaba la autodeterminación y la igualdad de las dos propuestas ».

    Desde entonces, Estados Unidos y Francia mantienen una fuerte presión en la resolución del Consejo de Seguridad. Mientras que no hace más que tomar nota de la propuesta del Frente Polisario, « coge con beneplácito los serios y creíbles esfuerzos de Marruecos por hacer avanzar el proceso hacia una solución ». En este contexto, a Marruecos se le permitió incluso vilipendiar al Secretario General de la ONU y a su Enviado Personal para el Sáhara Occidental, Christopher Ross, quien fue dos veces repudiado por Rabat. Pero, el principio de autodeterminación, siempre presente en la resolución sobre el Sáhara Occidental impide la realización del sueño marroquí de ver impuesta su propuesta de autonomía.

    Marruecos, al ver que, con el paso de los años, sus aliados no se deciden a imponer la solución que le conviene se acomodó con el status quo que le permite alimentar la esperanza de acabar con la resistencia saharaui a largo plazo y seguir beneficiándose de la explotación ilícita de los recursos naturales saharauis. Pero, ese cantar precedió la llegada del presidente Donald Trump y de su consejero John Bolton que están cansados de pagar por una MINURSO que no lleva a cabo su trabajo que es el de organizar un referéndum de autodeterminación.

    La amenaza de Trump de poner fin al financiamiento de la MINURSO puso patas arriba todo el plan de Marruecos y su aliado francés que le garantizaba el paso de resoluciones favorables en el Consejo de Seguridad.

    En su libro, John Bolton dice que « después de descubrir que Marruecos no tenía la intención de permitir un referéndum, propuso poner fin a la Minurso y liberar a los saharauis de su compromiso con un alto el fuego que habían aceptado a cambio de la promesa de un referéndum ».

    Por lo tanto, ante las amenazas de guerra y el fin del status quo, a Marruecos le invadió el pánico. En busca de una salida, está tocando en todas las puertas : lucha antiterrorista, drogas, migración, antisemitismo…

    Las autoridades marroquíes descubren, de la noche a la mañana, que la realidad es otra y muy amarga. Nadie está dispuesto a ir contra la voluntad del pueblo saharaui. Saben que a nadie le conviene que vuelva a las armas. Los saharauis, si quieren, pueden convertir a la región en un brasero.

    Por eso, Marruecos, descontento con sus amos del Elíseo, intenta aprovechar la difícil situación que Argelia atraviesa para perturbar sus relaciones con París haciendo uso de la desinformación y la intoxicación.

    Maghreb Intelligence, una web creada y alimentada por los servicios secretos marroquíes, pretendió en una noticia publicada el martes pasado que Francia pidió al gobierno argelino explicaciones por la arrestación de Issad Rebrab, una de las mayores fortunas de Argelia. París desmintió inmediatamente mediante un comunicado oficial que fue enviado a todas las redacciones.

    Los marroquíes querían aprovechar el legendario sentimiento anti-francés de los argelinos para marcar un tanto.

    Tags : Sahara Occidental, Marruecos, Frente Polisario, ONU, MINURSO, Donald Trump, John Bolton,


    AMP

  • L’Iran va aider le Venezuela dans sa lutte contre les USA

    Depuis que les militaires russes et chinois sont déployés au Venezuela et que le ministre des Affaires étrangères vénézuélien a rendu visite aux autorités libanaises et syriennes, on s’y attendait. L’Iran vient de lancer sa première ligne aérienne directe Téhéran-Caracas. Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères a pris part ce lundi au premier vol en direction du Venezuela en compagnie d’une haute délégation.

    Le vice-ministre des Affaires étrangères de la République islamique d’Iran, chargé du département Amérique, Mohsen Baharvand s’est rendu, lundi 8 avril, au Venezuela à la tête d’une haute délégation, dans le cadre de concertations politiques destinées à contrer les tentatives de déstabilisation US à l’adresse de l’État vénézuélien, tentatives qui échouent les unes après les autres mais qui tendent à se radicaliser et s’orienter vers une action militaire.

    Alors que le Venezuela fait l’objet d’une troisième cyber offensive avec en toile de fond une panne électrique géante, les miliciens armés et entraînés s’agitent tout autour de ses frontières. Un scénario à la syrienne guette le pays qui compte bien sur ses alliés pour le contrer.

    Les discussions entre la délégation iranienne et les responsables vénézuéliens porteront ainsi sur les moyens de promouvoir les relations et la coopération politique et économique mais aussi les modalités d’une contribution iranienne aux efforts d’endiguement anti-US.

    Mohsen Baharvand est accompagné d’une délégation politique et d’une autre délégation composée des membres de la compagnie aérienne iranienne Mahan. Cette compagnie se trouve en ligne de mire des États-Unis pour ses vols fréquents en Syrie. La mission de cette délégation est d’étudier avec les responsables vénézuéliens la poursuite des vols directs entre l’Iran et le Venezuela.

    Le lancement de cette ligne aérienne a été annoncé peu de temps après que la Russie a décidé d’envoyer ses troupes au Venezuela; démarche suivie par la Chine.

    Le déploiement militaire des alliés de l’État vénézuélien ne renvoie pas seulement aux préoccupations d’ordre énergétique. Il porte aussi un message ferme et clair à la Maison-Blanche qui en est désormais à menacer outre le Venezuela, ses alliés russe, iranien et chinois: Moscou et Pékin et Téhéran ne laisseront pas l’État vénézuélien seul face aux machinations de Washington.

    Après tout, une synergie anti- impérialiste a été largement porteuse en Syrie en engageant l’Iran et la Russie et à certains degré la Chine. Ce front se forme aussi au Venezuela. En effet tout comme en Syrie, les USA ont recours à la stratégie de cheval de Troie, une stratégie bien connu des Iraniens, des Russes et des Chinois. La stratégie militaire américaine du cheval de Troie toujours à l’œuvre en Syrie, engage les milices armées, les terroristes, la question kurde, etc.

    Le même scénario pourrait être mis en œuvre au Venezuela où les États-Unis souhaitent se servir des pro-Guaido pour renverser le président élu Nicolas Maduro. Le plan ne serait pas, toutefois, réalisable dans la mesure où les Américains ont déjà connu échec après échec en Syrie en grande partie à la faveur de l’émergence du front précité.

    Source: Almanar

    Tags : Venezuela, Etats-Unis, USA, Donald Trump, Russie, Vladimir Putin,

  • Nouvelle guerre mondiale ? La Russie survole les bases militaires américaines après les menaces de Trump

    Nouvelle guerre mondiale ? La Russie survole les bases militaires américaines après les menaces de Trump, Bolton va quitter le Venezuela, exercices de l’OTAN en Europe

    Les tensions entre les États-Unis et la Russie s’intensifient, et plusieurs mesures géopolitiques ont été prises au cours de la semaine dernière avec une bonne partie de la presse sur ce qui se passe entre les États-Unis et la Russie au Venezuela et en Ukraine.

    La semaine dernière, les Russes ont envoyé des troupes au Venezuela avec un nombre spéculatif de 100 soldats déployés. immédiatement après cela, l’U.S. Air Force a déployé six bombardiers B-52 à capacité nucléaire en Europe pour envoyer un « message à la Russie », a rapporté Real Clear Defense.

    L’U.S. Air Force est en train d’effectuer » l’intégration du théâtre et l’entraînement au vol » à partir de la station Fairford de la RAF de Londres, ce qui aidera à préparer les aviateurs à utiliser la base comme lieu d’opération avancé pour les bombardiers en Europe, a déclaré l’Air Force la semaine dernière.

    « L’entraînement avec des partenaires interarmées, des pays alliés et d’autres unités de l’armée de l’air américaine contribue à nos forces prêtes et en position et nous permet d’établir des relations stratégiques durables et nécessaires pour relever un large éventail de défis mondiaux « , a déclaré l’armée de l’air.

    Pendant ce temps, l’U.S. Air Forces Pacific a également lancé simultanément des bombardiers B-52 depuis la base aérienne d’Andersen, à Guam, selon le Air Force Times.

    Le Kremlin a accusé les États-Unis d’escalader les tensions en faisant voler ses bombardiers B-52 près de sa frontière. Le ministère russe de la Défense a en outre affirmé qu’il avait préparé deux avions de combat Sukhoi SU-27 pour intercepter un avion américain avant qu’il ne change de direction, a rapporté Reuters.

    John Neocon Bolton, conseiller à la sécurité nationale de l’administration Trump, a menacé la Russie d’envoyer des troupes au Venezuela, déclarant que toute décision d’y étendre les opérations serait considérée comme une « menace directe » pour la paix internationale, selon Reuters.

    « Nous déconseillons fortement aux acteurs extérieurs à l’hémisphère occidental de déployer des moyens militaires au Venezuela ou ailleurs dans l’hémisphère, dans l’intention d’établir ou d’étendre des opérations militaires « , a déclaré John Bolton, conseiller à la Maison-Blanche pour la sécurité nationale.

    « Nous considérerons ces actes de provocation comme une menace directe à la paix et à la sécurité internationales dans la région « , a ajouté M. Bolton.

    Presque immédiatement après, la Russie a piloté son propre avion Tu-154M au-dessus de plusieurs installations militaires en Californie et au Nevada, telles que la base aérienne Edwards et le Centre national d’entraînement de Fort Irwin, y compris la zone 51, dans le cadre de l’accord du Traité sur le régime « Ciel ouvert », selon The Drive.

    Cela est également arrivé après que le président américain Donald Trump ait déclaré sans ambages que la « Russie doit sortir » du Venezuela et que « toutes les options sont ouvertes » pour garantir que la Russie se retire de la nation socialiste. Elle fait également suite à des commentaires un jour seulement après qu’Elliot Abrams, l’envoyé de Washington au Venezuela, eut menacé que » les Russes paieront un prix » pour avoir prétendument aidé le pays à préparer le S-300, un système de défense antimissile sol-air pour le combat.

    La réponse du gouvernement russe est que les plans américains pour le changement de régime ; Moscou a été contrecarré depuis qu’il a envoyé ses militaires, et les États-Unis sont nerveux, a rapporté MSN.

    Autres éléments à noter : la Russie et les États-Unis se sont retirés du Traité FNI qui régit les deux pays qui n’utilisent pas d’armes nucléaires. Le Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI) a interdit les missiles nucléaires terrestres en Europe pendant la guerre froide. Un mois plus tard, la Russie a organisé un exercice au cours duquel deux de ses bombardiers stratégiques Tu-160 à capacité nucléaire ont survolé la mer des Caraïbes et le Venezuela au cours d’une mission d’entraînement de 10 heures, probablement en réponse aux menaces des États-Unis de se retirer du traité avec la Russie, a rapporté WSBTV. Les États-Unis ont affirmé que le missile de croisière 9M729 de la Russie viole le traité FNI, a rapporté Activist Post.

    La Russie a également testé ses armes hypersoniques « Avangard » et un drone sous-marin à capacité nucléaire que Poutine aurait taquiné, selon Activist Post.

    La Russie prévoit en outre de construire une base et une présence militaire à La Orchila, au Venezuela, également probablement en réponse à la suggestion des États-Unis de se retirer du traité FNI, selon le TASS.

    Selon les envoyés militaires, les autorités russes ont pris la décision (et le président vénézuélien Nicolas Maduro ne s’y est pas opposé) de déployer des avions stratégiques sur l’une des îles du Venezuela dans la mer des Caraïbes, qui possède une base navale et un aéroport militaire. Il y a dix ans, des experts et des commandants des forces armées russes avaient déjà visité l’île de La Orchila, située à 200 kilomètres au nord-est de Caracas. Les lois vénézuéliennes interdisent l’installation de bases militaires dans le pays, mais un déploiement temporaire d’avions de combat est possible.

    « C’est une bonne idée d’inclure le Venezuela dans des missions d’aviation de longue portée », a déclaré le colonel Shamil Gareyev, expert militaire, au journal, ajoutant que cela était également économiquement raisonnable. « Non seulement nos bombardiers stratégiques n’auront pas à retourner en Russie à chaque fois, mais ils n’effectueront pas de ravitaillement en vol lors d’une mission de patrouille dans les Amériques. Nos avions Tu-160 arrivent à leur base au Venezuela, effectuent des vols, exécutent leurs missions et sont ensuite remplacés en rotation. C’est ainsi qu’il faut procéder « , a-t-il dit.

    Le secrétaire d’État américain Mike Pompeo a réagi à la situation passée en déclarant dans une diatribe en colère que les exercices étaient un gaspillage des fonds publics. « Le gouvernement russe a envoyé des bombardiers à l’autre bout du monde au Venezuela, a déclaré M. Pompeo sur Twitter. « Les Russes et les Vénézuéliens devraient le voir pour ce qu’il est : deux gouvernements corrompus gaspillant les fonds publics, et écrasant la liberté et la liberté pendant que leur peuple souffre. »

    En réponse au retrait des États-Unis du traité FNI, la Russie a emboîté le pas un jour plus tard dans ce que beaucoup considèrent comme une course à l’acquisition de nouvelles armes, ou Guerre froide 2.0.

    Le président russe Vladimir Poutine a publié une déclaration télévisée menaçant les États-Unis en déclarant que » la Russie construirait des armes précédemment interdites par le traité et n’entamerait plus de pourparlers avec les États-Unis sur toute question liée au contrôle des armes nucléaires « . Toutefois, le pays a déclaré qu’il ne déploieraient pas ces armes à moins que l’Amérique ne le fasse en premier.

    « Je voudrais attirer votre attention sur le fait que nous ne devons pas et ne nous laisserons pas entraîner dans une course aux armements coûteuse « , a déclaré M. Poutine aux ministres russes. « L’argent pour construire les nouveaux missiles, » a-t-il ajouté, « proviendra du budget de la défense existant. »

    « Notre réponse sera symétrique. Nos partenaires américains ont annoncé qu’ils suspendent leur participation au Traité de l’I.N.F., et nous la suspendons également. Ils ont dit qu’ils sont engagés dans la recherche, le développement et le travail de conception, et nous ferons de même « , a dit M. Poutine.

    Il convient également de noter que Poutine a récemment déclaré qu’il ne faut pas sous-estimer la menace d’une guerre nucléaire, car les tensions entre les pays de l’OTAN et la Russie ont augmenté au cours des quelques derniers mois. M. Poutine a ajouté que le retrait des États-Unis du traité pourrait déclencher une « catastrophe mondiale » et qu’il espère que « le bon sens l’emportera ». (C’était avant que les États-Unis ne se retirent du traité FNI.)

    La Russie semble se préparer à une guerre potentielle. L’année dernière, une chaîne de télévision publique russe a averti que certains Américains se préparaient à une guerre à venir avec Moscou, expliquant aux habitants du pays comment approvisionner leurs bunkers en eau et en produits de première nécessité au cas où une guerre éclaterait.

    C’est ce que voit visiblement la Russie, qui suggère qu’elle construira des bases dans les Caraïbes et qu’elle renforcera ses bastions arctiques existants.

    « Nous achèverons la construction des infrastructures en 2019 pour accueillir les radars de défense aérienne et les points de guidage de l’aviation sur les îles Sredny et Wrangel, et sur le cap Schmidt » dans l’Arctique russe, a déclaré le ministre de la Défense Sergei Shoigu selon France 24.

    Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, M. Pavlo Klimkin, a déclaré à la presse le 18 novembre, au lendemain d’une rencontre avec le secrétaire d’État américain Mike Pompeo à Washington, que les États-Unis et l’Ukraine étaient » en discussion étroite » avec Washington pour fournir une autre cache d’armes mortelles pour le combat de Kiev en Ukraine orientale. Cela s’est produit après que Moscou eut percuté et tiré sur des navires de la marine ukrainienne qui auraient envahi ses eaux territoriales dans le détroit de Kertch, près de la Crimée, heurtant deux navires et blessant six membres d’équipage.

    Les membres du comité américain et international ont condamné l’action de la Russie, « comme un acte d’agression », déclarant que le pays « a violé le droit maritime international ».

    En octobre, le président Trump a cité l’expansion potentielle de la Chine comme raison pour laquelle les États-Unis devraient envisager d’abandonner le traité FNI.

    « Si la Russie le fait, si la Chine le fait et si nous adhérons à l’accord, c’est inacceptable « , a déclaré M. Trump après un rassemblement au Nevada.

    La Chine a appelé à un calme entre la Russie et les États-Unis en jouant un rôle d’assouplissement des relations et en exhortant les deux nations à un dialogue constructif.

    « Ce traité joue un rôle important dans l’apaisement des relations entre les principaux pays, la promotion de la paix internationale et régionale et la sauvegarde de l’équilibre et de la stabilité stratégiques mondiaux « , a déclaré Geng Shuang, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, dans une déclaration sur le site Web du ministère.

    La Chine s’oppose au retrait des États-Unis et exhorte les États-Unis et la Russie à régler leurs différends par un dialogue constructif… La Chine s’oppose à la multilatéralisation de ce traité. Ce qui est impératif à l’heure actuelle, c’est de respecter et de mettre en œuvre le traité existant au lieu d’en créer un nouveau.

    Ces tambours de guerre battent de plus en plus fort, sans aucun signe de ralentissement de ce rythme de croissance qui, si nous n’y prenons garde, pourrait conduire à une « catastrophe mondiale ». Quant au Venezuela, c’est à la volonté du peuple ; haïr ou aimer Maduro ce n’est pas mon combat ou le vôtre, c’est le leur. Mais une chose est sûre : une personne qui se proclame président (Juan Guaidó) sans un seul vote du peuple et qui a une longue histoire d’implication avec les formateurs au changement de régime ne devrait pas être président – ce n’est certainement pas une façon saine de voir la démocratie. Les trois superpuissances – la Russie, la Chine et les États-Unis – ont des intérêts financiers et militaires au Venezuela.

    Source : ACTIVISTPOST

    Tags: Etats-Unis, USA, Russie, Donald Trump, Vladimir Putin, guerre mondiale,

  • Qui a ordonné l’assaut de la CIA contre l’ambassade de Corée du Nord à Madrid ?

    Par Moon of Alabama – Le 13 mars 2019

    John Bolton, le conseiller à la sécurité nationale du président Trump, a-t-il ordonné l’assaut de l’ambassade de Corée du Nord en Espagne pour obtenir un atout dans les négociations sur le nucléaire coréen?

    Le 22 février, l’ambassade de la RPDC à Madrid a été attaquée par un gang de voyous :

    Un groupe d’hommes est entré dans l’ambassade de Corée du Nord à Madrid, a ligoté et bâillonné le personnel, avant de s’enfuir avec des téléphones portables et des ordinateurs volés, ont rapporté les médias espagnols. …

    La police espagnole a ouvert une enquête après qu’El Confidencial ait rapporté qu’une femme s’était échappée de l’ambassade vendredi dernier en criant en coréen, demandant aux habitants du quartier d’appeler la police.
    Après qu’elle aurait révélé que le personnel était ligoté et bâillonné, les policiers ont frappé à la porte pour enquêter, mais ont été accueillis par un homme qui leur a dit que tout allait bien.

    Peu de temps après, deux voitures ont quitté le complexe à grande vitesse, l’une d’elles emportant l’homme qui avait ouvert la porte. La police n’est pas entrée dans le bâtiment, mais le personnel est sorti peu de temps après l’incident. …

    Kim Hyok Chol était l’ambassadeur coréen en Espagne jusqu’en septembre 2017, date à laquelle le gouvernement espagnol l’a expulsé, ainsi qu’un autre diplomate, à la suite des essais nucléaires et du lancement de missiles au dessus du Japon, par Pyongyang.
    Le nom de Kim Hyok Chol semble familier. Il a récemment fait l’actualité lorsqu’il a dirigé la délégation nord-coréenne dans les négociations sur le nucléaire :

    Kim Hyok Chol, un diplomate de carrière issu d’une grande famille nord-coréenne, a fait ses débuts à l’international, voici quelques semaines à peine, en tant que nouveau responsable des négociations nucléaires pour Pyongyang. Dans la perspective du sommet des 27 et 28 février, il s’est entretenu avec son homologue américain, Stephen Biegun, afin de préparer le terrain pour la réunion, prenant les diplomates par surprise. …

    Sa nomination a laissé quelques personnes dubitatives faire des recherches pour en savoir plus. Channel A News, une chaîne de télévision sud-coréenne, l’a entouré d’un cercle dans la vidéo d’une réunion à la Maison Blanche entre Trump et des responsables nord-coréens en janvier, se demandant qui il était.
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    On en sait peu sur Kim Hyok Chol. Un portrait le concernant, écrit par Bloomberg, a été publié le 22 février, le jour même où l’ambassade à Madrid était attaquée. Le sommet raté entre Trump et Kim Jong-un à Hanoï a eu lieu les 27 et 28 février. Kim Hyok Chol était une personne clé dans les discussions sur la « dénucléarisation », mais on savait peu de choses de lui.

    Le raid sur l’ambassade n’était pas un vol ordinaire. Huit personnes s’y trouvaient à ce moment là, 15 heures, heure locale. Elles ont été attachées, des sacs ont été placés sur leur tête et certaines ont été interrogées. Les voleurs sont partis avec le matériel informatique et les téléphones portables du personnel.

    Il semble maintenant que la CIA ait participé au raid sur l’ambassade. El Pais rapporte :

    Des enquêteurs de la police espagnole et du Centre national de renseignement (CNI) ont associé l’attaque contre l’ambassade de Corée du Nord à Madrid, le 22 février, à l’Agence de renseignement américaine (CIA).

    Au moins deux des 10 assaillants qui ont pénétré dans l’ambassade et interrogé le personnel diplomatique ont été identifiés et ont des liens avec les services secrets américains. La CIA a nié toute implication, mais des sources gouvernementales ont déclaré que leur réponse était « peu convaincante ». …

    Les enquêteurs du Bureau général d’information (CGI) et du CNI ont écarté l’idée que l’attaque incombait à des criminels de droit commun. L’opération était parfaitement planifiée, comme si elle était menée par une « cellule militaire », ont indiqué des sources proches de l’enquête. Les assaillants savaient ce qu’ils cherchaient, ne prenant que des ordinateurs et des téléphones portables. …

    Des sources estiment que le but de l’attaque contre l’ambassade de Corée du Nord était d’obtenir des informations sur Kim Hyok Chol, l’ancien ambassadeur de Corée du Nord en Espagne.
    La version espagnole de l’article d’El Pais contient des détails supplémentaires :

    Après avoir analysé les enregistrements des caméras de sécurité dans la région, interrogé les otages et analysé les véhicules diplomatiques utilisés pendant le vol, il a été possible d’identifier certains des assaillants. Bien que la majorité d’entre eux soient coréens, au moins deux d’entre eux ont été reconnus par les services d’information espagnols pour leurs liens avec la CIA américaine.

    Les indications pointant vers le service d’espionnage américain, en probable coopération avec celui de la Corée du Sud, sont si fortes que des interlocuteurs espagnols ont contacté la CIA pour demander des explications. La réponse a été négative, mais « peu convaincante », selon des sources gouvernementales.
    La version espagnole comprend également une annexe avec des détails supplémentaires sur le raid :

    L’un des aspects les plus sombres de l’agression contre l’ambassade de Corée du Nord à Madrid est l’interrogatoire que le chef du commando, qui se fait appeler l’Entrepreneur, a fait subir au chargé d’affaire de l’ambassade, qui dirige la délégation diplomatique depuis le renvoi de l’ambassadeur. Le chef du commando a écarté le diplomate du reste des otages et s’est enfermé seul avec lui. On ignore ce qu’il avait l’intention de faire, mais l’actuel chef de la délégation de Pyongyang à Madrid en sait probablement beaucoup sur Kim Hyok Chol, chef de la délégation nord-coréenne dans les négociations nucléaires, avec qui il travaillait lorsque ce dernier était ambassadeur à Madrid, entre 2014 et 2017. Un raid américain contre une ambassade étrangère dans un pays tiers est un affront diplomatique qui aura des conséquences. Le gouvernement de Madrid ne peut pas laisser passer cela. D’autres ambassades importantes en Espagne, la Chine par exemple, exhorteront le gouvernement espagnol à prendre de nouvelles mesures pour garantir leur sécurité.
    Le personnel de la CIA n’est pas à l’abri. En 2005, un tribunal italien a ordonné l’arrestation de 18 agents de la CIA qui avaient enlevé un imam dans les rues de Milan pour l’envoyer se faire torturer en Égypte.

    Les services espagnols semblent soupçonner que le seul objectif était d’obtenir des informations sur Kim Hyok Chol. Je soupçonne aussi qu’une tentative pour trouver les codes de cryptage diplomatiques de la Corée du Nord faisait partie du boulot. Il n’est pas rare qu’un pays essaie d’obtenir de telles informations. Ce qui est très inhabituel, c’est la force brute avec laquelle cela a été fait. Est-ce dans l’intention d’intimider la Corée du Nord ?

    Peu importe. Il n’y a qu’une seule personne à Washington qui néglige suffisamment la diplomatie pour charger la CIA d’organiser un raid de type militaire contre une ambassade étrangère dans un pays tiers. Il se nomme John Bolton.

    Moon of Alabama

    Tags : Etats-Unis, Corée du Nord, Donald Trump, CIA, Madrid,

  • El Rey de Marruecos no figura en la lista de líderes que ofrecieron obsequios al presidente Trump

    En 2002, Mohammed VI ofreció 20.000 dólares en regalos al presidente George W. Bush. En 2016, el soberano marroquí fue generoso con la familia de Barack Obama, que había pasado dos días en Marruecos. Sin embargo, este año, el Rey de Marruecos ni figura en la lista de líderes mundiales que enviaron regalos a Donald Trump.

    Hoy en día, es una tradición en Estados Unidos. El Departamento de Protocolo de la Casa Blanca acaba de desvelar la lista completa de regalos recibidos por el Presidente durante su primer año en la Casa Blanca, así como por su esposa y su familia, algunos líderes mundiales, ministros y personalidades estadounidenses, cuyo valor sobrepasa los 140.000 dólares.

    El Presidente chino Xi Jinping ofreció al inquuilino de la Casa Blanca donaciones donaciones estimadas en unos 31.000 dólares. Le siguen de cerca las monarquías del Consejo de Cooperación del Golfo, con donaciones de más de 24.000 dólares, distribuias de la siguiente manera: 6.400 dólares de Arabia Saudita; 4.800 dólares del Príncipe Heredero de Bahrein; 3.700 dólares del Príncipe Heredero de Abu Dhabi; 1.200 dólares del Emir de Kuwait y una donación de 1.200 dólares del Viceprimer Ministro de Omán.

    En este ranking de donantes generosos se encuentra el Presidente de la Autoridad Palestina, Mahmud Abbas, quien ofreció a la pareja presidencial regalos por valor de 6.770 dólares. Una suma significativa para las finanzas de una entidad que vive a base de la ayuda humanitaria internacional.

    Sin embargo, el rey Mohammed VI no está incluido en la lista oficial publicada por la Casa Blanca, a pesar de que solía regalar lujosos objetos a los predecesores de Donald Trump. Según documentos revelados por Wikileaks, Cuando Hillary Clinton presentó su candidatura para la presidencia, su Fundación recibió 12 millones de dólares para su campaña electoral. Un gesto que provocó la furia de Trump. Desde entonces se niega a recibiri al rey de Marruecos, a pesar de sus numerosasa solicitudes.

    Tags: Marruecos, Estados Unidos, regalos, Casa Blanca, Mohammed VI, Donald Trump, Hillary Clinton, Wikileaks, Fundación Clinton,

  • Maroc: Note d’alerte sur le lancement par Hillary Clinton du programme Partners for a New Beginning

    Le roi du Maroc a tissé une solide relation d’amitié avec Hillary Clinton après l’avoir consolée dans une période où elle avait besoin de consolation. C’était lors du scandale de Monica Lewinsky, la stagiaire qui offrait des services sexuels gratuits au président Billy Clinton.

    Cependant, cette amitié avec Hillary Clinton aura des conséquences catastrophiques pour les relations avec Donald Trump. Il n’a jamais pardonné le cadeau de 28 millions de dollars offerts par Mohammed VI à la fondation Clinton et qui ont été utilisés pour financer la campagne électorale contre lui.

    Note d’information

    Lancement par Hillary Clinton du programme Partners for a New Beginning

    Le 27 avril, la Secrétaire d’Etat, Hillary Clinton, a mis en place au département d’Etat le groupe chargé du programme « Partners for a New Beginning », composé de :

    Madeleine Albright en tant que président.

    Walter Isaacson, Président d’Aspen Institute, vice-président.

    Muhtar Kent, Président de Coca-Cola Company, vice-président. Muhtar Kent est d’origine turque.

    Partners for New Beginning vient dans le sillage du discours d’Obama au Caire. L’initiative vise à donner nouveau départ aux relations entre les Etats-Unis et le monde musulman.

    Les initiateurs veulent que ce nouveau départ soit basé sur une double dualité :

    • L’intérêt et le respect mutuels d’une part, et
    • Les valeurs et les responsabilités partagées d’autre part.
    • Il consiste a mettre en place une vision à travers le partenariat non seulement avec les gouvernements mais aussi avec le secteur privé, la société civile et les citoyens. Le partenariat devra puiser dans le dynamisme et l’innovation impulsés par le secteur privé américain (par exemple encourager les entreprises à équiper les centres d’excellence ou favoriser les échanges entre les universités….).

    Recommandation

    Suivre l’évolution de cette nouvelle forme de partenariat afin de :

    • Faire bénéficier le Royaume de ses retombées positives potentielles.
    • Parer à tout effet négatif. Cette nouvelle forme de partenariat ne se fait pas exclusivement à travers les canaux gouvernementaux. Aussi il s’agit de s’assurer que son appui ne soit pas dirigé vers des groupes/institutions antagonistes aux intérêts du Royaume
      29 avr 2010

    Karim Bouzida

    Source: Maroc Leaks

    Tags: Maroc, USA, Etats-Unis, Hillary Clinton, Donald Trump, Fondation Clinton, campagne électorale,

  • Sahara Occidental : Delirios marroquíes

    Sidahmed Aleyat

    El temperamento del presidente yanqui hizo tambalear el tablero del juego franco-marroquí en el Sáhara Occidental. Es cierto que Estados Unidos no puede imponer una solución al conflicto cuadragenario saharaui a causa del intervencionismo del Elíseo a nivel del Consejo de Seguridad. Francia, desde que ha impuesto la absurda fórmula de « solución mutuamente aceptable », asume con descaro su papel de defensor de los intereses de Marruecos tanto en la ONU como en otras instancias internacionales (Union Europea, Unión Africana).

    Sin embargo, la obsesión de Donald Trump por el dinero, abortó su plan de mantener el statu quo deseado por Rabat como arma para acabar con la resistencia de los saharauis.

    En efecto, Trump lo dijo claramente. No está dispuesto a pagar por misiones de paz estériles que, según las palabras de sus ayudantes, no cumplen con su trabajo. Entre ellas, citan a la MINURSO que lleva 27 años en la antigua colonia española con el únifo efecto de consolidar el statu quo.

    A esto se añaden las declaraciones del consejero para la seguridad, John Bolton, al que Marruecos acusa de ser « cercano a las tesis de Argelia y el Polisario ». Bolton hizo muestra de una clara voluntad de resolver el problema del Sáhara Occidental.

    Esta nueva realidad preocupa a los dirigentes marroquíes, sobre todo el hecho de que la comunidad internacional se aferra al derecho de autodeterminación del pueblo saharaui. Incluso, fue más lejos : la Unión Europea pone en tela de juicio la pretendida soberanía de Marruecos sobre las fronteras terrestres, marítimas y aéreas del Sáhara.

    Acorralado por todos lados, el reino alauita hizo uso de las armas en su posesión. Por una parte, bajó la guardia en la lucha contra la emigración clandestina bajo pretexto de que pide una contrapartida financiera, y recordando, por otra parte, que los marroquíes podrían ser un peligro para la seguridad de Europa.

    Si, en el pasado, las autoridades marroquíes se conformaban con emitir, de vez en cuando, comunicados sobre presuntos desmantelamientos de células terroristas, a mediados de diciembre decidieron pasar al acto para convencer sobre la amenaza terrorista. Muchos marroquíes atribuyen la decapitación de las dos turistas escandinavas a los servicios secretos marroquíes. Como por casualidad, las dos víctimas provienen de países conocidos por su defensa de la legalidad internacional en la cuestión saharaui.

    Las autoridades marroquíes también empezaron a agitar la amenaza de la guerra restableciendo el servicio militar obligatorio al mismo tiempo que abren las puertas de las Fuerzas Armadas Reales para los candidatos que desean incorporarse a los ejércitos de tierra y del aire. Rabat, en un estado de delirio y desesperación, tira sus últimas cartas.