Étiquette : Emirats Arabes Unis

  • Flydubai souffle sa dixième bougie

    La compagnie dubaïote tourne une nouvelle page de son histoire, avec plus de 70 millions de passagers depuis sa création en 2009, dont plus de 5 millions sur ses lignes africaines

    DUBAI, Émirats arabes unis, 12 juillet 2019/ — Le 1er juin 2009, il y a tout juste dix ans, le premier vol de flydubai (https://www.flydubai.com) décollait de l’aéroport international de Dubaï en direction de l’aéroport international Beyrouth-Rafic Hariri, et marquait le début d’un nouveau chapitre dans l’histoire de l’aviation des Émirats arabes unis (EAU). Une semaine plus tard, le 9 juin 2009, flydubai lançait sa première destination africaine, à Alexandrie. Aujourd’hui, la compagnie dubaïote dispose d’un réseau de 12 destinations en Afrique, vers des villes jusque-là mal desservies et avec liaisons directes très limitées, voire inexistantes, vers les EAU.

    À l’occasion de ce 10e anniversaire, son Altesse le cheikh Ahmed bin Saïd Al Maktoum, président du conseil d’administration de flydubai, a déclaré : « flydubai a été fondé avec la mission d’ouvrir de nouveaux marchés et de rendre les voyages plus accessibles. Je suis heureux de voir flydubai tenir son engagement de relier Dubaï à 71 villes jusque-là mal desservies, et d’offrir à 1,5 milliard de personnes un accès plus facile à un des principaux hubs aériens du monde. »

    « Pour ce 10e anniversaire de flydubai, je suis heureux de voir que la compagnie vient s’ajouter à la liste d’entreprises à succès de Dubaï, et je suis convaincu de sa réussite renouvelée pour de nombreuses années supplémentaires. Je souhaite remercier tous ceux qui ont permis à la compagnie de fournir ce travail d’équipe exceptionnel », ajoute le cheikh Ahmed.

    Évoquant le parcours de ces dix dernières années et l’avenir de la compagnie, Ghaith Al Ghaith, PDG de flydubai, a déclaré : « L’engagement de flydubai en faveur de voyages plus pratiques et plus abordables n’a fait que se renforcer au cours de la décennie passée. Nous avons rapidement pris conscience que la nature même d’un voyage est d’écourter la distance entre les gens, et nous continueront de changer la façon dont les passagers se déplacent dans la région. Nous sommes heureux de voir que plus de 70 millions de passagers ont déjà choisi flydubai depuis sa création. »

    « La clairvoyance de notre direction et l’investissement continu dans les infrastructures nationales ont permis à la compagnie de développer la demande en termes de voyage. Conserver notre flexibilité, optimiser notre efficience et fournir des services éprouvés à nos clients est au cœur de notre activité. Tout cela n’aurait pas été possible sans le travail et la détermination de tous nos employés. Je les remercie tous, ainsi que nos passagers, de faire partie de cette aventure. Nous célébrons aujourd’hui notre 10e anniversaire et nous tournons résolument vers l’avenir pour continuer à rapprocher les personnes », a ajouté M. Al Ghaith.

    Au fil des ans, flydubai est passé de six avions basés au Terminal 2 de l’aéroport international de Dubaï (DXB) en 2009, à plus de 1 500 vols hebdomadaires depuis les Terminaux 2 et 3 (DXB) pour certaines destinations ainsi que le Dubaï World Central (DWC).

    Depuis sa création, flydubai a créé un réseau de plus de 90 destinations dans 47 pays en Afrique (12), en Asie centrale et dans le Caucase (10), en Europe (28), dans le CCG et le Moyen-Orient (26) et le sous-continent indien (18). flydubai a transporté 3,58 millions de passagers sur ses lignes africaines entre 2014 et 2019, soit plus du double du nombre de passagers transportés pour la même durée entre 2009 et 2014. (1,72 million).

    Les pays africains connaissant une forte croissance économique représentent des marchés commerciaux importants pour les EAU, et cette prospérité croissante garantit que leur contribution en termes de nombre de visiteurs à Dubaï connaîtra une évolution tout aussi soutenue.

    Sudhir Sreedharan, vice-président principal en charge des activités commerciales (EAU, CCG, sous-continent indien et Afrique) chez flydubai, a déclaré : « L’Afrique est un marché important pour flydubai, et nous sommes ravis que 5,3 millions de passagers ont choisi flydubai sur notre réseau africain depuis le lancement de la compagnie en 2009. Nous continuons à percevoir une forte demande pour les liaisons aériennes directes, et l’année dernière flydubai a contribué à hauteur de 13% dans la croissance globale des Aéroports de Dubaï pour le marché africain. Au cours des dix dernières années, je suis heureux d’avoir vu notre réseau en Afrique passer à 12 destinations réparties dans neuf pays. Nos passagers ont conscience des avantages apportés par nos services, entre le carrefour aérien de Dubaï et un certain nombre de grands pays africains, notamment l’accès à un nombre accru de correspondances. »

    En moins de dix ans, flydubai a développé un vaste réseau en Afrique et propose actuellement des vols vers Addis-Abeba, Alexandrie, Asmara, Djibouti, Entebbe, Hargeisa, Djouba, Khartoum et Port-Soudan, sans oublier Dar es Salam, Kilimandjaro et Zanzibar.

    Depuis sa création en 2009, flydubai a enchaîné les avancées majeures, comme l’introduction du système de divertissement à bord (2010) et de la classe affaires (2013), trois commandes d’avions et, plus récemment, l’annonce d’un important partenariat de partage de code avec Emirates.

    Tags : Dubaï, Flydubai, voyages, Emirats Arabes Unis,

  • Tempête royale à Dubaï

    La réputation du riche Emirat gazier de Dubaï vient de prendre un nouveau coup. Elle était déjà malmenée après les tentatives de deux des filles de l’émir, de quitter le pays. Avant sa tentative de fuite, l’une d’elle, la princesse Latifa, a pendu une vidéo sur Youtube racontant l’histoire et les raisons qui l’ont poussé à fuire les palais de son père.

    Selon Latifa, l’Emir Mohammed Bin Rashed Al Maktoum maintient sa sœur Shamsa, a essayé en 2000 de se libérer du joug parental. Depuis, elle se trouve en état de zombie à cause des drogues qu’elle est obligée à consommer.

    La dernière et sixième épouse de l’Emir de Dubaï, la princesse Haya de Jordanie, fille du roi Houssein et demi-soeur du Roi Abdullah vient, à son tour, de fuire le pays. Elle a des craintes pour sa vie et celle de ses enfants. C’est la raison pour laquelle elle a demandé l’asile politique au Royaume Uni où elle s’est installé dans une maison achetée à Londres pour livrer la bataille de la garde des enfants. L’Emir accuse son épouse d’avoir quitté le foyer conjugal et d’infidélité. Selon des informations rapportées par The Times, il était de plus en plus inquiet par « l’intimité inapropriée » de sa femme avec un ancien officier de l’armée britannique chargée de la sécurité de la famille royale. Une fois révélée sa relation, la princesse aurait opté pour la sortie du pays.

    Après avoir transité par l’Allemagne, Haya se cache pour l’instant à Londres avec ses deux enfants. Son avocate basera sa défense sur le fait présumé que le Cheikh Mohamed Al Maktoum a maltraité ses enfants comme c’est le cas avec ses deux filles, les princesses Latifa et Shams. Cela dit, la guerre s’annonce terrible car l’émir Mohammed bin Rashid Al Maktoum entend faire revenir ses enfants près de lui à Dubaï et s’il exige son retour, cela pose un casse-tête diplomatique pour la Grande-Bretagne, qui a des liens avec les Émirats arabes unis mais qui ne reconnait pas le mariage polygame. Problème aussi pour la Jordanie puisque la princesse Haya est la demi-sœur du roi Abdallah et que de nombreux Jordaniens travaillent dans les Émirats arabes unis.

    Tags : Dubaï, Emirats Arabes Unis, Royaume Uni, Princesse Haya de Jordanie,

  • L’incroyable princesse Haya de Jordanie

    «Il y a tellement d’histoires tragiques de femmes qui vivent dans des situations terribles pour diverses raisons: manque de liberté, abus, pauvreté, etc. Ces femmes doivent être combattues. Quand je vois, rencontre ou connais des femmes comme celle-ci, il est impossible de ne pas penser que je devrais faire encore plus, que nous devrions tous. La douleur que certaines femmes endurent est simplement insondable – nous ne devons pas tourner le dos. « – Princesse Haya

    La princesse Haya Bint Hussein est une femme du Moyen-Orient qui a vécu la vie la plus impressionnante qu’un homme puisse vivre. Elle a vraiment tout fait. Mme Haya est née dans la famille royale jordanienne du roi Hussein de Jordanie et de la reine Alia. Elle est née à Amman, en Jordanie, en 1974. Cependant, elle n’a pas vécu longtemps en Jordanie. Très jeune, son altesse royale a déménagé en Grande-Bretagne.

    Ayant grandi au Royaume-Uni, la princesse de Jordanie a achevé toutes ses études dans ce pays, du primaire au secondaire. Après avoir obtenu son diplôme de la Bryanston School, Son Altesse Royale a étudié à l’Université d’Oxford pour obtenir un baccalauréat en philosophie, politique et économie.

    La princesse Haya a toujours manifesté un intérêt pour l’équitation, une activité à laquelle elle participe depuis l’âge de 13 ans. Cependant, à l’université, son altesse a commencé sa carrière professionnelle. Elle a participé aux Jeux panarabes de 1992 en Syrie et remporté la médaille de bronze. Elle était la première femme jordanienne à jouer et la seule femme à se classer. La princesse participa à plus d’événements et devint reconnue comme athlète professionnelle internationale. SAR Haya a été la porte-drapeau de son pays aux Jeux olympiques d’été de 2000 et a siégé à de nombreuses commissions olympiques.

    En 2001, la princesse Haya a rencontré Cheikh Mohammed bin Rashid Al Maktoum, vice-président et premier ministre des Émirats arabes unis, lors d’une manifestation équestre. Elle s’est fiancée à lui pendant trois ans avant leur mariage en 2004. Le cheikh Mohammed s’était déjà marié, faisant de la princesse Haya sa deuxième épouse. Ensemble, ils ont eu deux enfants, une fille et un fils.

    La chose la plus impressionnante à laquelle son Altesse participe à maintes reprises est une activité philanthropique, devenant la première arabe à servir le président de la Fédération équestre internationale. La princesse Haya est la première femme à devenir ambassadrice de bonne volonté du Programme alimentaire des Nations Unies.

    Après avoir obtenu son poste, SAR Haya a créé une organisation jordanienne à but non lucratif, spécialisée dans la lutte contre la faim, en fournissant une aide alimentaire et des possibilités d’emploi aux personnes dans le besoin.

    À la fin de 2012, sa fondation avait aidé 20 000 personnes vivant dans la pauvreté. En 2007, elle a été nommée messagère de la paix des Nations Unies par le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon.

    Après sa nomination, elle a aidé à fonder un Forum humanitaire mondial basé à Genève. Le forum rédige des articles sur la faim et la nutrition pour aider à atteindre les objectifs du Millénaire pour le développement des Nations Unies pour 2007.

    Non seulement elle aide ceux de son pays, mais la princesse Haya veille également à prendre soin de ceux qui luttent dans le monde entier. Elle fait partie de la ville humanitaire internationale basée à Dubaï, qui fournit de l’aide aux personnes victimes d’atrocités. La Cité humanitaire internationale a fourni une aide à ceux qui se trouvent en Syrie, en Afrique de l’Est, au Pakistan, en Afghanistan et au Yémen. Elle prend sur elle de devenir la voix principale de la réponse émirienne aux crises syriennes.

    Avec un large éventail d’intérêts, de loisirs et d’emplois, la princesse Haya n’a rien laissé au hasard. Elle a fait de l’histoire la première femme à accomplir de nombreuses tâches, devenant une source d’inspiration pour de nombreuses autres, alors qu’elle conquiert chaque projet qu’elle entreprend. Quel que soit le sujet, la princesse Haya a laissé une marque.

    Source : MARAH en français, 10 nov 2018

    Tags : Haya de Jordanie, princesse Haya, Jordanie, Dubaï, Cheikh Mohammed bin Rashid Al Maktoum, Emirats Arabes Unis,

  • Le roi du Maroc et la mendicité auprès des monarchies du Golfe

    Selon la presse marocaine, le ministre des affaires étrangères Nasser Bourita s’est rendu en Arabie Saoudite en vue de remettre un message de Mohammed VI au roi Salman. Aucune précision n’a été donnée au sujet de ce message.

    Cependant, les documents confidentiels de la diplomatie marocaine révélés par le hacker Chris Coleman ont apporté le décryptage du sens de ce message.

    Grâce à ces documents nous avons appris que ce que la MAP appellait remettre une lettre au roi saoudien « portant sur le renforcement du partenariat stratégique existant entre les deux pays frères» était, en réalité, une lettre pour quémander une aide «pour surmonter la crise, les difficultés conjoncturelles dans le cadre de nos efforts de pour surmonter la crise économique et financière subie par l’économie nationale par des facteurs et des influences internationales et régionales, et les conséquences de conditions climatiques difficiles», selon un projet de lettre du roi Mohammed VI au souverain soudien.

    Si les relations entre les deux pays semblent rentrer dans l’ordre, c’est parce que Riyad a décidé de débloquer une aide économique au profit du Makhzen qui souffoque sous une crise financière non déclarée.

    A son habitude, le pouvoir marocain a tenté de dissimuler les véritables raisons de la crise avec l’Arabie Saoudite et les Emirats. Alors que Rabat évoque le Sahara Occidental, la réalité est autre : les riches pays du Golfe ont manqué à leur promesse d’octroyer 500 millions de dollars au Maroc.

    Ainsi, les autorités marocaines tentent de cacher l’agonie de leur économie maintenue à coups de perfusions apportées par la France, les monarchies du Golfe et les institutions financières internationales (FMI, BM).

    Cependant, le manque d’argent accusé par le pays n’empêche pas le roi du Maroc de s’exhiber sur Instagram avec une montre d’une valeur d’un million 200 mille dollars, ni d’offrir à son fils un jet Gulfstream G650 dont le prix dépasse les 67 millions de dollars, ni de dépenser 5 millions de dollars en une semaine de vacances en Grèce.

    Tags : Maroc, Mohammed VI, crise financière, économie, perfusion, aide financière, monarchies du Golfe, Arabie Saoudite, Emirats Arabes Unis, Sahara Occidental,

  • Crise avec l’Arabie et les EAU: le Maroc expose ses conditions pour son règlement

    Plus question pour le Maroc d’être pris à la légère par l’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis. 4 déterminants devraient désormais gérer la continuation de la coordination avec ces deux pays avec lesquels une crise a éclaté ces derniers mois, rapporte le site d’information qatari en ligne Watanserb.

    « La coordination avec les pays du Golfe, plus précisément l’Arabie et les EAU devrait être conforme à la volonté des deux protagonistes », a affirmé le ministre marocain des Affaires étrangères et de la Coopération internationale Nasser Bouritat, le jeudi 28 mars à Casablanca. En présence de son homologue jordanien Ayman al-Safadi.

    « La politique étrangère est une question de souveraineté pour la Maroc », avait dit souligné auparavant.

    Concernant le troisième déterminant de cette coordination, elle « ne devrait pas se faire à la carte », a-t-il indiqué.

    Et la quatrième est qu’elle devrait traiter de toutes les questions essentielles au Moyen-Orient et en Afrique du nord, a l’instar de la crise libyenne.

    « La volonté de préserver cette relation devrait provenir des deux protagonistes et être partagée, sinon il est normal de ne point exclure les alternatives », a-t-il précisé.

    Les liens entre Rabat et Riad s’étaient envenimés ces derniers mois après la diffusion sur la télévision saoudienne Al-Arabiyat d’un documentaire qui accuse le Maroc d’avoir occupé le Sahara occidental après le retrait de l’occupant espagnol en 1975.

    Ce territoire de 266.000 km2 est revendiqué par la République arabe sahraouie démocratique (RASD), proclamée par le Front Polisario en 1976. Une revendication d’ailleurs soutenue par l’Algérie.

    Directement après le programme, le gouvernement marocain a convoqué son ambassadeur en Arabie. Par la suite, il s’est retiré de la Coalition arabe qui mène une guerre dirigée par l’Arabie saoudite et les EAU contre le Yémen.

    Le Maroc était avant outré par la position de Riad et d’Abu Dhabi hostile à sa candidature pour accueillir la Coupe du monde de football en 2026, alors qu’il comptait sur les voix arabes pour l’emporter contre le dossier formé conjointement par les USA, le Canada et le Mexique.

    Almanar

    Tags : Maroc, Arabie Saoudite, Emirats Arabes Unis, EAU, Qatar, monarchies arabes, CCG,

  • Algérie : Les EAU se seraient ingérés dans les évènements algériens à la demande de la France

    Les Emirats arabes Unis semblent tenter vouloir s’immiscer dans les récents évènements algériens, émaillées par des manifestations qui refusent que le président Abdel Aziz Bouteflika brigue un 5ème mandat. Et ce à la demande de la France.

    Selon un célèbre compte Twitter baptisé « Without Shaddow », dont l’opérateur se présente comme étant un officier des services de sécurité émirati, le prince héritier d’Abu Dhabi a accordé son soutien au chef d’état-major algérien et vice-ministre de la Défense Ahmad Kayed Saleh qui a visité les EAU dernièrement.

    « Cheikh Mohamad ben Zayed voudrait en soutenant le chef d’état-major et vice-ministre de la Défense Ahmad Kayed Saleh l’utiliser comme une carte de chantage contre le roi du Maroc », a-t-il tweeté le samedi 9 mars.
    Il y indique aussi que ce même soutien devrait lui accorder une carte gagnante en faveur du maréchal libyen Khalifat Haftar en Libye et contre le président turc Recep Tayyip Erdogan.

    Toujours selon le même tweeter, c’est le président français qui aurait donné son feu vert à MBZ pour s’ingérer dans les affaires internes algériennes et de rentrer en contact avec le général Saleh. D’autant que des manifestants français d’origine algérienne ou détenant la double nationalité ont commencé eux aussi à manifester en France.

    manif_algerie_eauSelon une vidéo diffusé par le site en ligne d’informations alKhaleej Online, durant les manifestations du vendredi 8 mars, les manifestants algériens ont arboré des pancartes hostiles à MBZ, au côté de ceux contre la 5ème candidature de M. Bouteflika. On y voit inscrit : « A bas les EAU ».

    Les médias algériens ont évoqué amplement cette ingérence émiratie, relayant des militants et tweeters qui s’expriment au nom des EAU, lesquels ont semblé être particulièrement réjouis par les contestations qui ont éclaté dans ce pays.

    La contestation est même montée d’un cran lorsque l’agence de presse officielle émiratie a diffusé les photographies de l’accueil réservé par cheikh Mohammad ben Zayed, le vice-président des EAU et gouverneur de Dubaï au général algérien et à la délégation qui l’a accompagné.

    Un colonel algérien à la retraite, Hussein Ben Hadid a même accusé ce dernier de prendre ses ordres des EAU, et de contribuer à exacerber la crise en semant la peur parmi les manifestants.

    L’Arabie saoudite aussi se trouve dans le collimateur des manifestants algériens. Le vendredi, ils ont scandé des slogans anti-saoudiens, poussant la chaine de télévision saoudienne al-Arabiyyat à suspendre son direct.

    Al Manar, 10 mars 2019

    Tags : Algérie, Arabie Saoudite, Emirats Arabes Unis, EAU, Bouteflika, Présidentielles 2019, 5ème mandat,

  • Le Maroc accuse les EAU et l’Arabie saoudite de menacer la stabilité des pays arabes

    Le roi du Maroc, Mohammed VI, a jeté une lourde pierre dans la mare des relations arabo-arabes en accusant certains pays arabes de menacer la stabilité d’autres pays arabes et de s’immiscer dans leurs affaires.

    Ces propos ont été tenus au sommet de Charm el-Cheikh, qui s’est ouvert le dimanche 24 février dernier en Égypte.

    « Je ne peux pas manquer de souligner que les graves défis auxquels le monde arabe est confronté menacent sa sécurité et sa stabilité, cela est parfois dû aux politiques et au comportement de certains pays arabes à l’égard d’autres pays arabes », a déclaré le roi, selon le site en ligne de la télévision iranienne Press Tv.

    Et d’ajouter : « À cet égard, nous soulignons que l’élimination de cette menace dépend toujours du respect du principe de bon voisinage, du respect de la souveraineté nationale, de l’intégrité territoriale des États et de la non-ingérence dans leurs affaires intérieures. »

    Parmi ces pays figurent sans aucun doute l’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis avec lesquels le Maroc est en brouille.

    Au début du mois de février, au lendemain de la diffusion par la télévision saoudienne al-Arabiyyat d’un documentaire sur le Sahara occidental, accusant le Maroc de l’avoir conquis après le retrait espagnol en 1975, le Maroc a convoqué ses deux ambassadeurs dans ces deux pays . Ce fut la goutte d’eau qui a fait déborder le vase de la dégradation des relations entre ces trois pays.

    Quelque temps plus tard, il a retiré sa participation dans la coalition arabe menée par Riyad contre le Yémen. Rabat estime qu’il n’a pas tiré profit de sa participation, bien au contraire il a perdu sa réputation et l’un de ses soldats, confie pour le site de la chaine de télévision qatarie al-Jazeera le directeur de l’Institut marocain pour l’analyse des politique Mohammad Mousbah, selon lequel la relation entre ces trois protagonistes n’est pas batie sur le principe des intérêts mutuels.

    L’un des évènements qui avaient aussi empoisonné leurs relations bilatérales est que l’Arabie et les EAU ont votée contre le Maroc pour accueillir la finale de la coupe du monde en football de l’an 2026.

    Autre signe de la détériorarion des relations a été l’abstention du prince héritier saoudien Mohammad ben Salmane de visiter le Maroc, lors de sa tournée nord-africaine, après l’assassinat du journaliste dissident jamal Khashoggi au consulat de son pays en Turquie.

    Et en fin une autre raison de poids pour cette tiédeur des relations : Riadh et Abu Dhabi n’ont pas honoré leur engagement financier d’accorder à Rabat la somme de 500 millions de dollars et se sont contentés de lui donner 200 millions seulement.

    Ce qui a contribué à creuser le déficit du budget du royaume.

    Source: Al Manar