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  • 12 palais, 600 voitures, des montres à un million… La fortune de Mohamed VI en 20 ans de règne

    12 palais, 600 voitures, des montres à un million… La fortune de Mohamed VI en 20 ans de règne, c’est avec ce titre que la journaliste espagnole basée au Maroc Sonia Moreno a rédigé un article/enquête sur la fortune et les dépenses du roi du Maroc.

    « Une fortune de plus de 5 milliards d’euros selon les estimations. Le monarque du Maroc voyage toujours avec un entourage de 300 personnes. Mohamed VI a accumulé une richesse inestimable au cours des deux décennies de son règne, mais il a également hérité d’une grande fortune de son père Hassan II, décédé le 23 juillet 1999, avec qui il partage l’amour du luxe », avance l’auteure de l’article.

    « Le Maroc alloue 250 millions d’euros par an à la famille royale, bien que cela ne figure pas dans le budget général. En 2015, il avait déjà accumulé une fortune estimée à 5 milliards de dollars. Le magazine américain Forbes le place en tête de la liste des plus riches au Maroc et au cinquième rang des plus riches du continent africain », indique la journaliste.

    La journaliste basée au Maroc depuis 2010 indique certains détails également sur les 12 palais du Mohamed VI. « Le monarque alaouite a 12 palais dans le royaume fonctionnant avec 1100 serviteurs au cas où il viendrait à tout moment. Leur entretien est d’un million d’euros par jour », estime Sonia dans son article publié sur El Español, avant de décrire en détail le palais de Rabat, « le plus grand, il a son bureau. Il y reçoit les chefs des gouvernements étrangers, les monarques et des invités de marque. En fait, à l’intérieur de l’enceinte, se trouve un autre palais, celui des invités, où les rois d’Espagne passent la nuit lorsqu’ils visitent le Maroc.

    En fait, c’est une ville entière car à l’intérieur du palais se trouvent une clinique , une école, une écurie, deux piscines, deux terrains de golf, des terrains de tennis, une forêt, un cimetière, un abattoir et même une prison. Tout cela est rapporté dans le livre « Le Dernier roi » de l’auteur français Jean Pierre Tuquoi. »

    L’article s’étend à faire la lumière sur le château de Betz en France… à 2 000 km de Rabat. « Il en a hérité de son père Hassan II et sert de résidence à la veuve de ce dernier, Lalla Latifa, et mère du roi actuel II. Il l’a acheté en 1972 à un riche norvégien qui possédait un hôtel de luxe. Selon une anecdote, ce château appartenait au XVIIIe siècle à une princesse de Monaco et qui a dû fuir à cause de la Révolution française », rappelle l’auteure de l’article.

    « La création d’emplois pour le roi du Maroc à Betz, petit village de 1 000 habitants situé à 60 kilomètres au nord-est de Paris, a assuré sa popularité. Il compte 20 employés tout au long de l’année ; jardiniers, femmes au foyer, personnel qui s’occupe de l’immeuble, du parc et des chevaux royaux. Lorsqu’il y séjourne au moins trois fois par an, le service, recruté dans et autour de la ville, augmente. A ces occasions, l’économie locale en profite car le boulanger livre 300 baguettes par jour seul, alors que Mohamed VI voyage avec 200 personnes de son entourage », révèle Sonia Moreno.

    L’article met en exergue aussi l’Hôtel Royal Mansour, le quatrième hôtel le plus luxueux du monde construit par Mohammed VI en 2007. « Il abrite 53 riads – bâtiments traditionnels autour d’une cour centrale – sur trois étages pour accueillir vos amis et votre famille lorsque vous séjournez dans la ville rouge.

    Il est géré par 500 employés et dispose de salles privées d’une superficie maximale de 850 mètres carrés. Le service est invisible car le personnel se déplace à travers un conduit souterrain qui est parfaitement conçu pour communiquer avec les rives individuelles des clients, assurant ainsi l’intimité et la tranquillité des clients ou des invités. Elle dispose d’une bibliothèque et d’un spa en marbre blanc de 1 500 m2 avec soins corporels complets, d’une piscine couverte et d’un gymnase. De plus, il compte trois restaurants sous la direction du chef Yannick Alléno, avec une étoile Michelin. »

    De même, le yacht acheté récemment à 90 millions d’euros par Mohammed VI a été mis en exergue par Sonia. L’un des dix plus grands yachts du monde, Badis 1. « Le bateau, long de 70 mètres et large de 13 mètres, est l’un des 10 plus grands voiliers au monde. En fait, il ne peut accoster que dans trois ports du pays, Tanger, Marina Smir et Mohamedia », indique l’article.

    « Il dispose d’une salle de 157 mètres carrés et de six cabines : une suite principale, deux VIP et trois doubles, avec une capacité pour 12 personnes, en plus des 12 membres d’équipage. Arrivé à Casablanca le 24 juin, le bateau a traversé l’Atlantique le 26 juin en direction du nord, traversé le détroit de Gibraltar et accosté sur la côte méditerranéenne. Le bateau de luxe appartenait à l’homme d’affaires américain Bill Duker, qui a demandé 88 millions d’euros, et porte le drapeau marocain depuis mars 2019 », note la journaliste.

    L’article qui regorge de détails évoque également le voyage de Mohamed VI avec deux avions privés et un avion militaire. « Mohamed VI utilise fréquemment pour ses seuls voyages deux avions privés, un Boeing 737 et un Boeing 747 ; et un Hercules C-130. Dans le premier, entre 250 et 300 personnes volent ; et dans le second, le Hercules militaire C-130 est réservé au mobilier et aux bagages », révèle la journaliste avant d’ajouter que « l’été dernier un nouvel avion privé, un Gulfstream G650, l’un des plus performants du marché, a été ajouté à la vente pour 57 millions d’euros. L’engin est spécialement décoré, dispose d’un système antimissile israélien, et est capable d’atteindre 1 000 kilomètres à l’heure et de voler 13 000 kilomètres sans escale. Bien qu’il soit à la disposition de la famille royale, il s’agit d’un cadeau à l’héritier, Moulay Hassan, comme l’indiquent les initiales sur le numéro d’enregistrement. »

    La journaliste espagnole expose en détail également les 600 voitures dans le garage royal. « De son grand-père Mohamed V et de son père Hassan II, il a hérité un goût pour les voitures, également collectionneurs de véhicules. Contrairement aux Rolls et Cadillac de ses ancêtres, Mohamed VI a opté pour des modèles sportifs pour le confort. Sa collection de voitures de luxe et anciennes s’élève à 600, ce qui consomme six millions d’euros du budget marocain. Des équipements spéciaux sont entretenus dans un parking de la Route des Zaer à Rabat, même s’il ne les conduit presque jamais », observe-t-elle.

    Et quant au holding royale, l’article rapporte que « les analystes politiques commentent que Mohamed VI est plus doué pour les affaires que pour la politique, ou du moins se sent mieux dans le secteur des affaires. En effet, elle contrôle le plus grand groupe financier marocain, Al Mada, présent dans les secteurs les plus stratégiques de l’économie marocaine. La famille royale, en plus de ses nombreuses terres et résidences, obtient la majeure partie de sa fortune du plus grand groupe privé du pays ».

    « Certains citoyens comprennent la présence du roi dans les affaires comme un moyen de stimuler l’investissement dans l’économie du royaume. Cependant, loin des bureaux, les citoyens ont fait face au pouvoir économique du roi et de ses hommes d’affaires avec le boycott de trois grandes marques, l’eau Sidi Ali, les produits Danone et les stations-service Afriquia. Un appel mystérieux de plusieurs pages Facebook en avril 2018 a été appuyé par près de la moitié de la population pendant des mois pour dénoncer non seulement les prix élevés par rapport aux salaires, mais aussi que ces entreprises appartiennent à des personnes influentes dans le secteur économique et politique du pays », tempère-t-il.

    Sonia Moreno a exposé à la vue des lecteurs la nature des vêtements qui aime le monarque alaouite. « La garde-robe excentrique du roi a également un coût pour le budget de l’Etat : deux millions d’euros par an. Un tailleur londonien a fabriqué un manteau de laine, dont la facture s’élevait à 39 021 £. Il aime porter des costumes parfaitement ajustés, avec un mouchoir de poche sur l’imprimé et la couleur de la chemise ».

    L’article n’omet pas aussi les voyages du roi alaouite. « Il a fait son premier voyage à l’étranger en décembre 1999, cinq mois après son accession au trône. Cependant, la première visite d’Etat a eu lieu en mars 2000 en France, alors premier partenaire commercial du Maroc et fidèle allié sur la scène internationale. Ses voyages officiels ou privés à l’étranger fascinent par son caractère spectaculaire et secret. Les voyages d’agrément ou de santé sont récurrents avec un entourage suiveur de 300 personnes et une dépense de 7,75 millions d’euros. Voyager avec le monarque est un luxe et n’est pas accompagné par quiconque le souhaite ».

    Courrier du Rif, 15 jui 2019

    Tags : Maroc, Mohammed VI, fortune, luxe,

  • 12 palais, 600 voitures, des montres à un million… La fortune de Mohammed VI en 20 ans de règne

    Sonia Moreno

    Une fortune de plus de 5 milliards d’euros selon les estimations. Le monarque du Maroc voyage toujours avec un entourage de 300 personnes
    Le monarque marocain Mohammed VI a accumulé une richesse inestimable au cours des deux décennies de son règne, mais il a également hérité d’une grande fortune de son père Hassan II, décédé le 23 juillet 1999, avec qui il partage l’amour du luxe.

    Le Maroc alloue 250 millions d’euros par an à la famille royale, bien que cela ne figure pas dans le budget général. En 2015, il avait déjà accumulé une fortune estimée à 5 milliards de dollars. Le magazine américain Forbes le place en tête de la liste des plus riches au Maroc et au cinquième rang des plus riches du continent africain.

    1. Douze palais et 1100 domestiques pour un million d’euros par jour
    Le monarque alaouite a 12 palais dans le royaume fonctionnant avec 1100 serviteurs au cas où il viendrait à tout moment. Son entretien est d’un million d’euros par jour..
    Dans le palais royal de Rabat , le plus grand, il a son bureau. Il y reçoit les chefs des gouvernements étrangers, les monarques et des invités de marque. En fait, à l’intérieur de l’enceinte, se trouve un autre palais, celui des invités, où les rois d’Espagne passent la nuit lorsqu’ils visitent le Maroc.

    En fait, c’est une ville entière car à l’intérieur du palais se trouvent une clinique , une école, une écurie, deux piscines, deux terrains de golf, des terrains de tennis, une forêt, un cimetière, un abattoir et même une prison. . Tout cela est reflété dans le livre Le Dernier roi de l’auteur français Jean Pierre Tuquoi.

    Pendant les vacances d’été, il choisit le nord du pays où il profite cette année du palais de Tétouan, situé au cœur de la vieille colonie espagnole, où des centaines d’agents de sécurité sont déployés. Le bâtiment de style hispano-mauresque a abrité le représentant du sultan placé sous le protectorat espagnol.

    2. Le château de Betz en France… à 2 000 km de Rabat

    Il en a hérité de son père Hassan II et sert de résidence à la veuve de ce dernier, Lalla Latifa, et mère du roi actuel [Lallahoum Latifa Chelhia habite à Neuilly, environ 10 km de Paris, avec son amant Mohammed VI, ex-garde du corps de Hassan II]. Il l’a acheté en 1972 à un riche norvégien qui possédait un hôtel de luxe. Selon une anecdote, ce château appartenait eau XVIIIe siècle à une princesse de Monaco et qui a dû fuir à cause de la Révolution française.

    Dans la propriété de 71 hectares traversée par une rivière, il y a un autre petit château, le pavillon du prince, construit par Hassan II.

    La création d’emplois du roi marocain à Betz, petite ville de mille habitants à 60 kilomètres au nord-est de Paris, lui assure une popularité. Il compte 20 employés tout au long de l’année. les jardiniers, les ménagères, le personnel responsable de l’entretien du bâtiment, du parc et des vrais chevaux. Lorsque vous y restez, au moins trois fois par an, le service, recruté dans la localité et ses environs, augmente. À ces occasions, l’économie locale en bénéficie, puisqu’un jour seulement, le boulanger livre 300 baguettes, puisque Mohamed VI voyage avec 200 personnes dans son entourage.

    3. Le quatrième hôtel le plus luxueux du monde

    Il a construit l’hôtel Royal Mansour en 2007 et a ouvert en 2011 sur le site d’un ancien jardin municipal de Marrakech. Il abrite 53 riads – bâtiments traditionnels autour d’un patio central – sur trois étages pour accueillir vos amis et votre famille lorsque vous séjournez dans la ville rouge. En fait, non loin de la place Jemaa El Fna, un site du patrimoine mondial et l’union entre les nouveaux quartiers et l’ancienne médina.

    Il emploie 500 personnes et dispose de salles privées pouvant atteindre 850 mètres carrés. Le service est invisible car le personnel se déplace dans un conduit souterrain parfaitement conçu pour communiquer avec les différents rites individuels des clients et assurer ainsi l’intimité et la tranquillité des clients.

     Il possède une bibliothèque et un spa en marbre blanc de 1 500 mètres carrés proposant des soins complets du corps, une piscine intérieure et une salle de sport. En outre, il dispose de trois restaurants sous la direction du chef Yannick Alléno, étoilé au Michelin.

    4. L’un des dix plus grands yachts au monde, Badis 1

    La dernière acquisition, le yacht Badis 1, a été dévoilée cette semaine dans la ville nord de Rincón, face à la baie du Sofitel Tamuda, où Mohamed VI profite actuellement de ses vacances.

    Le bateau, long de 70 mètres et large de 13 mètres, est l’un des 10 plus grands voiliers au monde. En fait, il ne pourra accoster que dans trois ports du pays, Tanger, Marina Smir et Mohamedia.

    Il dispose d’un salon de 157 mètres carrés et de six cabines: une suite principale, deux VIP et trois doubles, avec une capacité de 12 personnes, en plus des 12 membres d’équipage. Le bateau, arrivé à Casablanca le 24 juin, avait déjà traversé l’Atlantique le 26 au nord, avait traversé le détroit de Gibraltar et s’était amarré sur la côte méditerranéenne.

    Le bateau de luxe appartenait à l’homme d’affaires américain Bill Duker, qui avait demandé 88 millions d’euros et portait le drapeau marocain depuis mars 2019. Bien que, tel que publié par le magazine Telquel, il aurait pu être un cadeau.

    Le roi possédait déjà un autre voilier plus petit, le Boughaz 1. Il s’agissait d’une goélette de 41 mètres construite aux États-Unis en 1930 et transformée en yacht de luxe dans les années 1980.

    Mohamed VI confirme que la navigation est une nouvelle passion partagée avec son père. Hassan II possédait lui-même deux navires, Oued Eddahab et Al Mass.

    5. se déplace avec deux avions privés et un militaire

    Mohamed VI n’utilise fréquemment que deux avions privés, un Boeing 737 et un Boeing 747 pour ses voyages; et un Hercules C-130. Dans la première, entre 250 et 300 personnes volent; et le Hercules militaire C-130 est réservé au mobilier et aux bagages.

    La flotte réelle comprend deux autres appareils Gulfstream (modèle G550). Et l’été dernier, un nouveau jet privé a été ajouté, un Gulfstream G650, l’un des plus performants du marché, vendu pour 57 millions d’euros. Le dispositif est décoré d’une manière spéciale, il a un système anti-missile israélien; et peut atteindre 1 000 kilomètres à l’heure et parcourir 13 000 kilomètres sans escale. Bien qu’il soit disponible à la maison royale, c’est un cadeau à l’héritier, Moulay Hassan, comme on peut le voir dans les initiales du numéro d’enregistrement.

    6. 600 voitures dans le vrai garage

    Son grand-père Mohamed V et son père Hassan II ont hérité du goût des voitures, également des collectionneurs de véhicules. Devant les Rolls et les Cadillac de ses ancêtres, Mohamed VI opte pour le confort dans les modèles sportifs.

    Sa collection de voitures de luxe et d’anciennes voitures s’élève à 600, soit six millions d’euros provenant du budget marocain. Des équipes spéciales sont responsables de son entretien sur un parking situé sur la route des Zaers à Rabat, bien qu’elle ne les conduise presque jamais.

    Ce n’est pas seulement une question d’image, mais une vieille histoire d’amour qui a commencé à l’âge de 10 ans et qui a reçu comme cadeau d’anniversaire une mini Jeep Renegade qu’il a conduite dans les rues du palais. Une photo de lui, à bord de ce jouet, a visité les réseaux sociaux. Et puis son fils Moulay Hassan lui a également donné une voiture similaire à l’âge de 5 ans, ce qui compliquait la tâche des chauffeurs du palais, car le prince pouvait monter dans la voiture à tout moment.

    Pour ses escapades dans des villes incognito, il préfère conduire lui-même et le fait le plus souvent au volant de plusieurs modèles de luxe de la marque Mercedes, Ferrari, Bentley, Rolls-Royce ou Aston Martin.

    En 2009, il a envoyé réparer son Aston Martin DB7 à bord d’un Army Hercules à Newport (Angleterre). Les journaux britanniques ont repris les plaintes des environnementalistes pour la pollution générée par un voyage de plus de 2 000 kilomètres, alors qu’il aurait pu être réparé à Malaga, une destination à proximité.

    Le goût du roi pour les voitures de luxe et les antiquités est mondialement connu; et lors d’une visite de travail à Prague en 2016, le président tchèque l’a diverti avec cinq voitures de collection.

    Au Maroc, cela a créé une tendance et est imité par ceux qui ont la possibilité d’acheter des voitures haut de gamme. C’est ce qui s’est passé en 2002, après le tremblement de terre à Alhucemas, lorsque le monarque est apparu à Riffa dans une Land Rover Sport Supercharged et que les riches Marocains ont acquis cette voiture de sport britannique à partir de 85 000 euros. En un an, ses ventes ont augmenté de 200% au Maroc.

    7. La véritable holding

    Les analystes politiques disent que Mohamed VI est plus doué pour les affaires que pour la politique ou qu’il se sent au moins mieux dans le monde des affaires. En effet, elle contrôle le groupe financier le plus important au Maroc, Al Mada, présent dans les secteurs les plus stratégiques de l’économie marocaine.

    La famille royale, en plus de ses nombreuses terres et résidences, tire l’essentiel de sa fortune du plus grand groupe privé du pays. La société holding était un véritable héritage, mais seulement 13% de l’ancienne Société nationale d’investissement (SNI), le plus grand groupe privé du pays. La société de portefeuille était un véritable héritage, mais seulement 13%. Cependant, au cours de ces 20 années, il s’est renforcé et le groupe s’est élargi. Aujourd’hui, c’est un empire qui détient des actions dans plus de trente sociétés, certaines multinationales, réparties dans quinze secteurs économiques importants.

    Certains citoyens voient dans la présence du roi dans les affaires un moyen de stimuler les investissements dans l’économie du royaume. Cependant, loin des bureaux, les citoyens ont fait face au pouvoir économique du roi et de ses employeurs en boycottant trois grandes marques, Sidi Ali Water, les produits Danone et les stations-service Afriquia. Un appel mystérieux de plusieurs pages de Facebook en avril 2018 a été appuyé par près de la moitié de la population pendant des mois pour dénoncer non seulement les prix élevés en relation avec les salaires, mais également le fait que ces sociétés sont la propriété de personnes influentes du secteur des télécommunications. l’économie et la politique du pays.

    8. Vêtements et accessoires sur mesure de caprice

    La garde-robe excentrique du roi a également un coût pour le budget de l’État: deux millions d’euros par an. Un tailleur de Londres a confectionné un manteau en laine dont le billet s’élevait à 39 021 £.

    Il aime porter des costumes parfaitement sur mesure, avec un mouchoir de poche dans le motif et la couleur de la chemise. Il ressent également une faiblesse pour les chaussures en cuir de style italien avec une finition pointue. Et il a une prédilection pour le shopping de luxe dans les magasins du designer Gianfranco Ferré à Paris ou à Milan.

    Leurs regards informels sont très différents. La dernière djellaba, incroyablement pop et frappante, illustrée par les voyages en Afrique fait fureur parmi les fans du style beldi du monarque.

    Les selfies de ces dernières années avec des citoyens, dans lesquels il évolue dans une ambiance décontractée et personnelle avec des vêtements pop-rock remarquables, constituent un marketing bien étudié qui s’est déjà étendu sur les réseaux sociaux. De telle manière qu’avec son style il est passé de «roi des pauvres» à «roi des jeunes».

    Son complément idéal est les liens de pise. Les lumières d’or, avec le bouclier du royaume ou avec leurs initiales. Il collectionne également les lunettes de soleil. En fait, de nombreux actes officiels omettent une partie du protocole pour les porter, mais sont justifiés par des problèmes de santé.

    Cependant, ce qui a attiré le plus l’attention l’année dernière est une montre suisse avec 1 000 diamants de plus d’un million d’euros qu’elle portait à Dubaï l’année dernière. Sa provenance est inconnue, qu’il s’agisse d’un cadeau d’un émir du Golfe ou d’une acquisition personnelle du souverain.

    La passion horlogère des rois alaouites, héritée également de Mohamed VI, a toujours fait l’objet de commentaires, de ragots et de scandales. Au cours de ses voyages privés, Mohammed VI semble laisser libre cours à ses goûts personnels et utilise des montres de plongée, ainsi que d’autres plus excentriques et inclassables.

    9. Gaspillage dans le sport et les voyages

    Il a effectué son premier voyage à l’étranger en décembre 1999, cinq mois après son accession au trône. Cependant, la première visite d’Etat a lieu en mars 2000 en France, premier partenaire commercial du Maroc et son fidèle allié sur la scène internationale.

    Ses voyages officiels ou privés à l’étranger fascinent par sa nature spectaculaire et secrète. Les déplacements de plaisance ou de santé sont récurrents avec un entourage qui le suit de 300 personnes et une dépense de 7,75 millions d’euros.

    Voyager avec le monarque est un luxe et n’est pas accompagné par ceux qui le souhaitent. Dans le cabinet royal, le casting est fait sur mesure. En plus des membres du Cabinet et du gouvernement, vous pouvez également trouver d’excellents chefs de section. Bien qu’il n’y ait généralement qu’une poignée de présidents de sociétés ouvertes, le dirigeant peut parfois élargir le cercle aux entrepreneurs privés.

    Bien entendu, le budget public consacré aux voyages réels n’inclut pas les escapades privées, généralement accompagnées de membres de la famille, de frères et sœurs, de cousins, de leurs deux enfants et, jusqu’en 2018, de leur femme Lalla Salma, dont elle vit actuellement séparément. Exceptionnellement, des amis l’ont également accompagné. Lors de ces voyages, vous bénéficiez de la protection du pays hôte, assurée par un groupe de gardes du corps.

    Les destinations de vacances du souverain sont nombreuses, la Grèce ou Cuba ces dernières années; mais la capitale française est sans aucun doute l’un de ses favoris.

    De plus, l’état de santé délicat du monarque qui recourt à la santé française, l’emmène fréquemment à Paris; Même au début de 2018, il devait rester hospitalisé à la suite d’une opération pour une arythmie cardiaque et se rendre en France pour des examens médicaux ultérieurs.

    Il y a aussi des sports, dont il est un défenseur. Le souverain est un amoureux du ski nautique et de la montagne et, comme le roi émérite Juan Carlos Ier, est un fan de chasse au gros gibier.

    10. Œuvres pharaoniques du royaume

    Sous le règne de Mohamed VI, le patrimoine national a été restauré et d’importantes infrastructures culturelles ont été construites: les grands théâtres de Rabat et de Casablanca, le musée Mohamed VI ou la bibliothèque nationale.

    Cependant, les deux décennies de règne laissent deux œuvres pharaoniques sous le sceau de Mohamed VI. L’un dans le sud, le plus grand complexe d’énergie solaire au monde, le Noor central à Ouarzazate; et le complexe portuaire de Tanger Med au nord.

    Le complexe de Noor Ouarzazate, qui compte quatre centrales, est le plus grand centre de production d’énergie solaire multitechnologies au monde, avec un investissement total de 2 400 euros. Ces infrastructures répondent aux besoins de raccordement électrique, de transport routier, d’approvisionnement en eau brute et potable, de drainage, de télécommunications et de sécurité.

    Ces projets sont également une opportunité pour activer les leviers du développement socio-économique à travers la mise en œuvre d’actions dans les domaines de la santé, de l’éducation, de l’agriculture, de l’entreprenariat et des activités culturelles et sportives. Ainsi, plus de 20 000 personnes ont bénéficié de ces mécanismes de solidarité, plus de 30 millions de personnes ont pu avoir de l’eau potable.

    Tanger Med, un groupe logistique mondial situé dans le détroit de Gibraltar, est relié à 186 ports avec une capacité de traitement de 9 millions de conteneurs, 7 millions de passagers, 700 000 camions et un million de passagers. véhicules. Il représente un chiffre d’affaires de 8 milliards d’euros dans différents secteurs: automobile, aéronautique, logistique, textile et commerce.

    Il s’agit de la première capacité portuaire en Méditerranée, espace d’échanges entre l’Europe et l’Afrique, qui continuera à être mise en œuvre avec un nouvel investissement de 900 millions d’euros dans le développement d’un projet d’extension.

    Source : El Español, 14 jul 2019

    Tags : Marruecos, Mohamed VI, monarquía alauita, fortune, forbes, roi des pauvres, roi des selfies,

  • Maroc : Mohammed VI plus riche que l’Emir du Qatar

    Mohamed VI, 7ème plus riche fortune personnelle des monarchies du monde… est plus riche que l’émir du Qatar

    Casablanca.- L’hebdomadaire français Point de vue, une revue de grande diffusion de la presse du cœur francophone, spécialisée dans la vie des têtes couronnées, a publié cette semaine un dossier sur la fortune des « royals ». « Fortune des rois : secrets, fantasmes et réalités », tel est l’intitulé du dossier que cette publication a consacré aux nobles fortunés.

    Contrairement à ces malveillantes et roturières publications qui défendent les principes républicains, Point de vue ne l’est point. Elle est plutôt royaliste puisqu’elle s’intéresse de très près aux querelles dynastiques qui oppose la maison d’Orléans aux Bourbons pour savoir qui des deux chefs de ces deux rames devrait occuper le trône de France l’improbable jour où la monarchie serait rétablie dans l’Hexagone. C’est-à-dire quand les poules auront des dents.

    Pour ne pas faire dans l’amateurisme, Point de vue est donc allée recueillir les lumières de Pascal Dayez-Burgeon, un agrégé d’histoire spécialiste en sang bleu et qui vient de publier un livre sur « La fortune des rois ».

    Comme on s’y attendait, ce qui ressort de cette interview et de l’enquête menée par le magazine, la monarchie marocaine n’est pas très raisonnable en ces temps de vaches maigres et de crise économique endémique.

    Sur une liste de 15 monarques, Mohamed VI est classé 7e, avec une fortune personnelle estimée à 2,5 milliards de dollars. Or, de toutes les monarchies présentes sur la liste, seul le Swaziland peut-être considéré comme moins favorisé économiquement que le Maroc. Le reste de la liste est constitué de pétromonarchies ou de riches Etats occidentaux.

    Si le souverain le plus riche de la planète est celui de la Thaïlande, Bhumibol Adulyadej, le roi du Maroc, Mohamed VI, est plus riche que l’émir du Qatar, ce qui est tout de même paradoxal. L’émir du Qatar est assis sur des barils de pétrole alors que son homologue marocain est installé sur des mares de pauvreté et de chômage [sans oublier les phosphates, le poisson et le sable du Sahara occidental, qui rapportent de juteux dividendes, NDLR SOLIDMAR].

    L’expert français explique que beaucoup de monarchies arabes, dont la marocaine, « perçoivent des allocations publiques pour mener leur mission de souveraineté à bien : liste civile, dotations annexes, palais de fonction.

    Mais pour vivre lorsqu’ils ne sont pas en représentation, les princes détiennent également des biens privés. Ces deux sources de revenus sont en principe distinctes, mais s’avèrent souvent poreuses, c’est-à-dire que les fonds publics servent à financer la vie privée, voire permettent aux princes d’accroître leur fortune personnelle ». « C’est cet amalgame qui passe de moins en moins bien auprès de l’opinion, au Maroc notamment », rajoute Dayez-Burgeon.

    Point de vue rappelle qu’avec l’astronomique somme de 254 520 000 euros touchée chaque année, la monarchie marocaine est celle qui reçoit le plus d’argent public. C’est trop de « générosité », signale sarcastiquement l’hebdomadaire.

    Par exemple, la monarchie hollandaise touche de l’Etat la somme de 39 millions d’euros par an, la belge 31 millions, la norvégienne 22,6 millions, la suédoise 13 665 000 euros et la pauvre luxembourgeoise 8,8 millions. Une vraie misère comparée à ce que touche Mohamed VI.

    Avec ces chiffres, on a la fâcheuse impression que la monarchie marocaine se sert plus qu’elle ne sert.

    Car 254 millions d’euros par an, ce n’est plus une rente, c’est un hold-up permanent si on prend en compte le fait que tous les collègues européens de Mohamed VI dirigent des États riches et développés.

    Mohamed VI possède un yacht, El Boughaz I, de 70 mètres. Au Maroc, il a la jouissance d’une trentaine de palais et de résidences dont les lourds frais de fonctionnement sont assumés par l’Etat en ces temps de misère. Et en France, outre le célèbre château de Betz, dans l’Oise, le souverain possède l’hôtel de Broglie, rue de Varennes, l’une des plus belles et des plus grandes résidences de Paris.

    Et la famille n’est pas loin. « Lalla Latifa, la mère de Mohammed VI se repose dans un hôtel particulier à Neuilly, boulevard Maurice Barrès », commente Point de vue qui affirme que les sœurs du roi habitent, avenue Foch, à Paris, mais pas très loin de leur mère.

    Un vrai contre de fée, certes, sauf que le Maroc n’a plus vocation à continuer d’entretenir autant de besoins colossaux et gargantuesques.

    Et puis enfin, si effectivement le souverain a cédé une partie de ses prérogatives à son chef de gouvernement, la logique ne voudrait pas qu’il lui cède également une partie de l’argent perçu ?

    Une chose est sûre, avec ce dossier sur les fortunes arabes, au beau milieu des révolutions arabes, c’est pas demain la veille que le directeur de Point de vue sera invité à notre fête du trône.

    Source : Solidarité Maroc, février 2012

    Tags : Maroc, Mohammed VI, Makhzen, fortune,

  • Maroc : Le roi et le mystère de la disparition des richesses nationales

    Opinion. Mohammed VI, alias « le roi des pauvres», fait désormais partie du cercle des monarques les plus riches du monde. Il doit ce statut à un mariage contre nature entre pouvoir et affaires.

    Pour le quinzième anniversaire de son intronisation, Mohammed VI a prononcé un discours dans lequel il s’est interrogé «où sont passées les richesses du Maroc ? Et à qui ont-elles profité ?! »

    A peine la question posée qu’elle a enflammé les réseaux sociaux, avec un flot ininterrompu de réponses ou l’ironie le disputait au sarcasme et à l’hilarité. Pour la plupart des commentateurs, une seule réponse s’impose : « Le roi des pauvres les a volées ! », en clin d’œil au surnom décerné au souverain, par la presse française, au lendemain de son accession au pouvoir, en 1999.

    Pour la première fois, Mohammed VI reconnaissait publiquement, l’ampleur des disparités sociales, résultant d’une répartition inéquitable des richesses et avouait l’existence de « signes de pauvreté, de fragilité sociale et de graves inégalités parmi les Marocains. »

    A l’accroissement de la pauvreté et du chômage, est venu s’ajouter une spécificité du règne de Mohammed VI, la montée en flèche des inégalités. Dans son dernier rapport sur le développement humain, publié en 2014, l’ONU, classe le Maroc au cent vingt-neuvième (129°) rang, derrière des pays comme la Palestine et l’Irak, deux pays ravagés par la guerre et les attentats. Des résultats, dont le journal électronique Lakome, disait en 2013 qu’ils suscitent des interrogations sur l’Initiative Nationale du Développement Humain (INDH) créée il y a huit (8) et qui a coûté, à ce jour, pas moins de onze (11) milliards de Dirhams, soit un milliard trois cent millions (1.300.000.000) de Dollars américains.

    «Le roi des pauvres»

    Suprême paradoxe du règne de Mohammed VI, après avoir été intronisé « Roi des pauvres », ce dernier est devenu, en quelques années, l’un des monarques plus riches au monde. Sa fortune a, en effet, explosé de cinq cents pour cent (500%), passant de cinq cents (500) millions de Dollars, à son intronisation, selon le journal Marianne,à deux milliards et demi (2.500.000.000) de Dollars, en 2013, selon le magazine Forbes.

    Poeple with Money, la revue financière, a classé le locataire du « Bienheureux Méchouar », le palais royal de Rabat, au sommet de sa liste des « rois les plus riches », avec un revenu annuel estimé à cent vingt-huit millions (128.000.000) de Dollars. Le magazine a attribué cette augmentation exponentielle des revenus de l’intéressé, à son implication directe dans plusieurs projets d’investissement.

    Toutefois, aucun de ces magazines ne mentionne le détail qui tue: Mohammed VI est celui des dirigeants qui coûte plus cher à son peuple que d’autres chefs d’Etats de pays bien plus riches que le Maroc.

    La monarchie plus coûteuse du monde

    La fortune de Mohammed VI suscite colère et indignation. En l’absence de statistiques pointues la concernant, certains marocains prennent pour argent comptant, les chiffres publiés. D’autres au contraire, en doutent et avancent que la fortune réelle est bien plus conséquente que ce qu’on veut bien publier.

    Un chiffre cependant, fait l’unanimité, celui du budget de la monarchie. Il tient une place à part dans la loi de finance du pays.

    Le gouvernement dirigé par les islamistes du Parti de la Justice et du Développement (PJD), dont on sait qu’il avait plaidé pour l’austérité, afin de compenser les effets de la crise économique mondiale, sur le Maroc, n’a pas hésité à gratifier d’un million (1.000.000) de dollars d’augmentation, le budget 2014 du palais royal, faisant passer ce dernier à deux milliard cinq cent quatre-vingt cinq millions et quatre cent quarante sept mille (2.585.447.000) Dirhams soit environ trois cent neuf millions (309.000.000) de Dollars, comme le spécifie la rubrique « Sa Majesté le Roi » de la loi de finance marocaine. Un chiffre qui inclut la rubrique «Frais du Souverain » d’un montant de soixante et un millions (61.000.000) de Dollars. Des chiffres dévolus à un seul homme et qui échappent à toute reddition des comptes. A titre de comparaison, le budget de la monarchie marocaine, représente cinq fois celui de la Grande-Bretagne, un pays au moins vingt (20) fois plus riche que le Maroc. Ce à quoi il faut ajouter que cinq (5) millions de marocains survivent avec moins de dix (10) Dirhams, soit moins de un Dollar dix-neuf (1,19) par jour, dans un pays où le salaire minimum est de moins de cinquante-cinq (55) Dirhams, soit six Dollars cinquante-huit (6,58) par jour.
    Un budget « sacré » et « occulte »

    Pour ajouter à l’indignation, le budget royal ne fait l’objet d’aucune discussion, ni en coulisses, ni lors des commissions préparatoires, ni en séance plénière, faisant des deux chambres législatives de simples outils d’enregistrement dès lors qu’il s’agit de la monarchie. Pour illustrer le propos, en novembre 2013, le budget du palais a été voté par la Chambre des représentants en huit (8) minutes et il n’aura fallu que deux (2) minutes à la Chambre des Conseillers, la deuxième chambre, pour en faire de même. Et comme il est désormais la coutume, l’adoption du budget s’accompagne d’applaudissements et d’un retentissant :

    « Dieu bénisse le roi et lui prête longue vie ! »

    On l’aura compris, la sacralisation de la monarchie interdit toute discussion de son budget et les parlementaires préfèrent jouer la chaise vide, lors du vote de celui-ci.

    En 2012, Printemps arabe oblige, un groupe d’activistes avait bien essayé de protester contre l’énormité du budget concerné et son opacité, en se réunissant devant l’enceinte du parlement à Rabat. La violence avec laquelle la manifestation fut dispersée fut telle, qu’elle a dissuadé quiconque de contester, à ce jour, cette autre « sacralité ».
    « Nous en sommes encore à la préhistoire en matière de transparence des finances publiques lorsqu’il s’agit du budget de la monarchie ! » Commente, désabusé l’économiste Najib Akesbi.

    Sujets, «Sponsors» et «clients» en même temps

    La constitution de 2011, conçue en pleine tourmente activiste, avait retiré le terme «sacré» dans sa description de la personne du roi. Mais dans la réalité, les décisions royales ne sont sujettes ni à discussion, ni à contestation et le chef de l’Etat conserve sa mainmise sur les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire. Il est également le chef des armées, des services de sécurité, des institutions religieuses et des chaînes publiques d’information. Enfin, premier investisseur, il contrôle au moyen de ses innombrables projets, le monde des affaires et de la finance.

    Le roi le plus coûteux du monde, est aussi le plus nanti de ses homologues, en raison du mariage incestueux du pouvoir, aux affaires et à la finance. Il est à la tête de la plus grande compagnie du pays, la Société Nationale d’Investissements (SNI) dont les champs d’activités vont de la banque, aux produits de première nécessité, en passant par les assurances, la communication, l’immobilier, les mines, les énergies renouvelables, l’agriculture, l’hôtellerie, la distribution et la commercialisation. Au point que les sujets royaux sont également les clients qui participent à décupler sa fortune. Catherine Graciet et Eric Laurent, auteurs du « Roi prédateur » paru en 2012, décrivent très bien cette dérive de celui qu’ils appellent « le roi des bonnes affaires » :« C’est ainsi que le gouvernement et l’administration marocaine octroient de plus en plus de passe-droits aux entreprises de Mohammed VI, quand trente-deux millions de marocains ne sont plus seulement les sujets du souverain mais aussi ses clients : électricité, téléphonie, alimentation, etc., tous s’approvisionnent auprès de ses sociétés. Une forme habile et insidieuse de ce que d’aucuns nomment le « nouvel impôt royal ». Un système économique non pas « étatisé » mais en quelque sorte « royalisé ». Le Maroc est bel et bien devenu un cas unique. La plupart des dirigeants pillent leur pays en confisquant à leur peuple les richesses. Au Maroc c’est le peuple qui, chaque jour que Dieu fait, enrichit le roi en achetant les produits de ses entreprises. »

    Pour qui sonne le glas?

    Lors de son dernier discours, le roi s’est interrogé où avaient bien pu passer les richesses du Maroc. Mohamed Sassi, universitaire et politicien de gauche a, en guise de réponse, exigé du roi qu’il renonce à ses privilèges, expliquant qu’il s’agissait là « d’un devoir moral, dicté par la vie en démocratie », avant d’ajouter :« Si vous deviez refuser de renoncer à ces privilèges, sachez que toute réforme que vous pourriez entreprendre, loin de conduire à une catharsis et au progrès, ne résoudra aucun problèmes de fond, pas plus qu’elle ne servira d’exemple aux autres institutions du pays et à ses décideurs ! »

    Un appel qui se sera perdu, emporté encore une fois, comme tant d’autres, par le vent. Depuis son accession au trône, Mohammed VI n’a jamais accepté de renoncer à la moindre parcelle des pouvoirs exorbitants qu’il détient, pas plus qu’il n’a accepté de rendre une partie de son immense fortune. Même les rares concessions politiques ont du lui être arrachées par la pression de la rue. Et quand bien même, le monarque tire la sonnette d’alarme, à propos des inégalités que l’on sait, il n’en est pas moins, le premier responsable, celui pour qui, pourrait bien sonner le glas.

    Ali Anouzla (traduit de l’arabe par Salah Elayoubi)

    Source : Demain Online, 22 août 2014

    Tags : Maroc, Mohammed VI, richesse nationale, fortune,

  • Le roi du Maroc bloque une enquete sur sa fortune en Europe et accuse l’Algerie

    Le richissime souverain marocain, Mohammed VI, vient d’actionner les services pour tuer dans l’œuf une enquête que le quotidien français Le Monde s’apprêtait à publier au plus tard le 4 février courant.

    Le très sérieux quotidien parisien a, en effet, «ajourné» la publication d’un très gênant dossier portant sur les comptes bancaires de la famille royale marocaine à l’étranger. But avoué du Makhzen : «Des milieux franco-marocains et algériens, soutenus par une horde de « contestataires du royaume » sont impliqués dans ces investigations.»

    Comme à son accoutumée, le Palais royal n’hésite pas à pointer du doigt l’Algérie lorsque des journalistes français, américains ou britanniques prennent l’initiative d’enquêter sur la fortune du «roi des pauvres».

    Pour ce faire, il fait appel à des médias proches de la DGED (contre-espionnage marocain). Un site web marocain s’en prend violemment au quotidien français en des termes péjoratifs, qualifiant le travail des deux journalistes, Fabrice Lhomme et Gérard Davet, de «pseudo-investigation».

    Et d’ajouter : «Les journalistes d’investigation n’ont rien trouvé d’exclusif, ni même d’assez consistant pour alimenter et donner un semblant de crédibilité à leur article.»

    Un hebdomadaire marocain tient à rappeler qu’«aucun extrait de l’article du quotidien français n’a encore été publié». Il faut savoir que la contestation au sein même du Palais a tendance à prendre des proportions importantes.

    Outre celle de Moulay Rachid, frère du roi, à qui on avait arraché le titre de prince héritier au profit de Moulay Hassan, le fils de 11 ans du souverain, il y a celle de Moulay Hicham, le cousin du roi, qui, selon les statistiques réunies par un média marocain, a fait l’objet de pas moins de 45 articles en l’espace d’une année, et neuf dans les 30 derniers jours.

    «Tous évoquent le fils de Moulay Abdellah en des termes péjoratifs et soulignent ses relations avec le journaliste d’un site opposé au Makhzen, le sportif et ancien détenu Zakaria Moumni, ses « machinations contre Mounir Majidi » ou encore ses fautes de français».

    « Plus riche que l’émir du Qatar, les ressources naturelles qu’offre le sous-sol marocain à M6 sont infiniment moindres que celles de l’émir, tout juste quelques «espoirs pétroliers» et des mines d’or », écrivait Régis Soubrouillard le 7 mars 2012 sur Marianne.

    «Sa fortune personnelle a pourtant doublé en cinq ans. Le budget de fonctionnement du Palais est deux fois supérieur à celui de l’Elysée alors que le PNB du pays est plus de 25 fois plus faible que celui de la France», indiquait l’hebdomadaire français.

    Le budget alloué à la monarchie marocaine est régulièrement en hausse et dépasse de loin celui de plusieurs grands ministères. Une ligne de crédit pharaonique qui échappe à tout contrôle, s’indignait de son côté un journal en ligne marocain.

    Rafik Bahri

    Où va l’Algerie, 9 fév 2015

    Tags : Maroc, Algérie, Mohammed VI, fortune, prédateur, roi des pauvres,

  • Mohamed VI, 7ème plus riche fortune personnelle des monarchies du monde… est plus riche que l’émir du Qatar

    Solidarité Maroc :

    Casablanca.- L’hebdomadaire français Point de vue, une revue de grande diffusion de la presse du cœur francophone, spécialisée dans la vie des têtes couronnées, a publié cette semaine un dossier sur la fortune des « royals ». « Fortune des rois : secrets, fantasmes et réalités », tel est l’intitulé du dossier que cette publication a consacré aux nobles fortunés.

    Contrairement à ces malveillantes et roturières publications qui défendent les principes républicains, Point de vue ne l’est point. Elle est plutôt royaliste puisqu’elle s’intéresse de très près aux querelles dynastiques qui oppose la maison d’Orléans aux Bourbons pour savoir qui des deux chefs de ces deux rames devrait occuper le trône de France l’improbable jour où la monarchie serait rétablie dans l’Hexagone. C’est-à-dire quand les poules auront des dents.

    Pour ne pas faire dans l’amateurisme, Point de vue est donc allée recueillir les lumières de Pascal Dayez-Burgeon, un agrégé d’histoire spécialiste en sang bleu et qui vient de publier un livre sur « La fortune des rois ».
    Comme on s’y attendait, ce qui ressort de cette interview et de l’enquête menée par le magazine, la monarchie marocaine n’est pas très raisonnable en ces temps de vaches maigres et de crise économique endémique.

    Sur une liste de 15 monarques, Mohamed VI est classé 7e, avec une fortune personnelle estimée à 2,5 milliards de dollars. Or, de toutes les monarchies présentes sur la liste, seul le Swaziland peut-être considéré comme moins favorisé économiquement que le Maroc. Le reste de la liste est constitué de pétromonarchies ou de riches Etats occidentaux.

    Si le souverain le plus riche de la planète est celui de la Thaïlande, Bhumibol Adulyadej, le roi du Maroc, Mohamed VI, est plus riche que l’émir du Qatar, ce qui est tout de même paradoxal. L’émir du Qatar est assis sur des barils de pétrole alors que son homologue marocain est installé sur des mares de pauvreté et de chômage [sans oublier les phosphates, le poisson et le sable du Sahara occidental, qui rapportent de juteux dividendes, NDLR SOLIDMAR].

    L’expert français explique que beaucoup de monarchies arabes, dont la marocaine, « perçoivent des allocations publiques pour mener leur mission de souveraineté à bien : liste civile, dotations annexes, palais de fonction. Mais pour vivre lorsqu’ils ne sont pas en représentation, les princes détiennent également des biens privés. Ces deux sources de revenus sont en principe distinctes, mais s’avèrent souvent poreuses, c’est-à-dire que les fonds publics servent à financer la vie privée, voire permettent aux princes d’accroître leur fortune personnelle ». « C’est cet amalgame qui passe de moins en moins bien auprès de l’opinion, au Maroc notamment », rajoute Dayez-Burgeon.

    Point de vue rappelle qu’avec l’astronomique somme de 254 520 000 euros touchée chaque année, la monarchie marocaine est celle qui reçoit le plus d’argent public. C’est trop de « générosité », signale sarcastiquement l’hebdomadaire.

    Par exemple, la monarchie hollandaise touche de l’Etat la somme de 39 millions d’euros par an, la belge 31 millions, la norvégienne 22,6 millions, la suédoise 13 665 000 euros et la pauvre luxembourgeoise 8,8 millions. Une vraie misère comparée à ce que touche Mohamed VI.
    Avec ces chiffres, on a la fâcheuse impression que la monarchie marocaine se sert plus qu’elle ne sert.

    Car 254 millions d’euros par an, ce n’est plus une rente, c’est un hold-up permanent si on prend en compte le fait que tous les collègues européens de Mohamed VI dirigent des États riches et développés.

    Mohamed VI possède un yacht, El Boughaz I, de 70 mètres. Au Maroc, il a la jouissance d’une trentaine de palais et de résidences dont les lourds frais de fonctionnement sont assumés par l’Etat en ces temps de misère. Et en France, outre le célèbre château de Betz, dans l’Oise, le souverain possède l’hôtel de Broglie, rue de Varennes, l’une des plus belles et des plus grandes résidences de Paris.

    Et la famille n’est pas loin. « Lalla Latifa, la mère de Mohammed VI se repose dans un hôtel particulier à Neuilly, boulevard Maurice Barrès », commente Point de vue qui affirme que les sœurs du roi habitent, avenue Foch, à Paris, mais pas très loin de leur mère.

    Un vrai contre de fée, certes, sauf que le Maroc n’a plus vocation à continuer d’entretenir autant de besoins colossaux et gargantuesques.

    Et puis enfin, si effectivement le souverain a cédé une partie de ses prérogatives à son chef de gouvernement, la logique ne voudrait pas qu’il lui cède également une partie de l’argent perçu ?

    Une chose est sûre, avec ce dossier sur les fortunes arabes, au beau milieu des révolutions arabes, c’est pas demain la veille que le directeur de Point de vue sera invité à notre fête du trône.

    Source

    Tags : Maroc, Mohammed VI, fortune, riche, Forbes, classement,

  • Les 12 plus riches familles du Maroc

    Source: happyknowledge.com

    Les 12 plus grandes entreprises familiales du Maroc pèsent lourd pour l’économie nationale, elles détiendraient à elles seules à peu près de 30% du P.I.B du royaume.En voici les plus grandes.

    L’ONA : Centrale laitière, Bimo, Cosumar, Managem, Axa Assurances, Marjane (avec Auchan), Sopriam (importateur Peugeot/Citroën), Tractafric, Brasseries du Maroc)

    Groupe Benjelloun: Bmce, Basf, Saida Star Auto, Maghrebail, Salafin, Cfg, Maroc Soir)

    Groupe Chaâbi: Holding Ynna: Dimatit, Aswak Assalam , Super Cérame, Plastumar, Snep, Hôtellerie, Textile, Agroalimentaire, Bâtiment, Crédit à la consommation…

    Groupe Akhannouch: Afriquia, Akwa Holding, Maghreb Gaz, Maghreb Oxygène, Nouvelle Tribune, Médi Télécom

    Groupe Agouzal: Chimicolor, Huileries de Meknes, Conserveries, Moulins, tanneries..

    Groupe Lamrani Karim : Foodipex, Marotrans, Smeia, Smm Socodam Davum, Crédit du Maroc, Bois de l’Atlas, Marocéan, Imm Procter & Gamble, Cema Bois.

    Groupe Zniber: Ebertec, Celliers de Meknes, Atlas Bottling, S.n.v., etc
    Groupe Kettani: Wafabank et filiales, l’Economiste, Agroplus, Tisbrod, Manar.

    Groupe BenSalah Olmarcom: Atlanta assurances, Comptoir métalurgique, Otis Maroc, Oulmes, Sanad, Smdc, Orbonor,

    Groupe ElAlami: Jacob Delafon, Snr, Aluminium du Maroc, Structal, Industube, Afric Industries

    Groupe Amhal: Omafu, Somepi, Tissir PrimaGaz, Jorfgaz

    Groupe Sekkat : Ingelec, 10 Rajeb, Maghreb Steel.

    Source: Happyknowledge.com

    Le célèbre magazine américain Forbes vient de publier son classement annuel des plus grosses fortunes en Afrique et il en ressort que 8 marocains figurent dans le palmarès. Il s’agit bel et bien du Roi Mohammed VI qui a été classé 5e plus grosse fortune du continent et homme le plus riche du Maroc avec une fortune qui s’élève à 5,7 milliards de dollars, suivi de Othmane Benjelloun et de Aziz Akhannounch.

    Sans plus tarder voici les 8 plus grosses fortunes du Maroc :

    Le Roi Mohammed VI

    Fortune : 5,7 milliards de dollars

    Othman Benjelloun – Président de la BMCE.

    Fortune : 2,1 milliards de dollars

    Aziz Akhannouch – Ministre de l’agriculture, PDG de Akwa Group

    Fortune : 1,4 milliard de dollars

    Mohamed Bensalah – PDG du groupe marocain Holmarcom

    Fortune : 800 millions de dollars

    Le défunt Miloud Chaabi – Patron de Ynna Holding

    Fortune : 800 millions de dollars

    Anas Sefrioui – PDG du Groupe de promotion immobilière Addoha Douja 

    Fortune : 650 millions de dollars

    Moulay Hafid Elalamy – Ministre de l’Industrie, des telecommunications, du Commerce, de l’Investissement et de l’Économie numérique et PDG du groupe SAHAM

    Fortune : 620 millions de dollars

    Ali Wakrim – Fondateur et Vice-DG de Akwa group

    Fortune : 450 millions de dollars

    Tags: Maroc, Makhzen, fortune, Forbes, riches,

  • Maroc : D’où vient la fortune de Mohammed VI ?

    Selon plusieurs sources bien informées, la fortune du roi du Maroc Mohammed VI est estimée à plus de 5,7 milliards de dollars. Dans un discours officiel, le souverain marocain s’est déjà demandé où sont parties les richesses du Maroc.

    Le citoyen marocain, pour sa part, s’est posé une autre question très pertinente : Si le Maroc n’a pas de gaz ni de pétrole, d’où diables Mohammed VI tire-t-il autant d’argent pour se situer bien haut dans l’échelle des têtes les plus fortunés du monde ?

    Eh bien, la réponse est là. Cet argent dissimulé dans les paradis fiscaux notamment en Suisse est le fruit d’un détournement systématique des revenus du phosphate du Sahara Occidental, des deniers publics mais surtout des lignes de crédit octroyées par les bailleurs de fonds internationaux tel le FMI et la BANQUE MONDIALE.

    Mohamed VI ne se contente pas de spolier le peuple marocain, le plus grave c’est qu’il l’endette sur plusieurs générations. Une dette qui restera à la charge éternelle des Marocains même s’il y a un changement de régime.

    Aujourd’hui Mohamed VI concentre tous les pouvoirs et décide de tout dans un Maroc qu’il considère comme son fief féodal et les Marocains comme ses serfs.

    Alors qu’ils mènent en toute quiétude « l’approche sécuritaire », le nom déguisé de l’approche répressive et violente, la presse du Makhzen, au Maroc il n’y a qu’une presse créée par les experts de Mohammed Yassine Mansouri, c’est-à-dire aux ordres du palais et et de sa stratosphère bruissent de rumeurs de bouleversements à venir dans les arcanes du pouvoir marocain et de ses administrations. Ainsi va notre vie politique: susciter des espoirs de changements à chaque révolte populaire.

    Le seul bouleversement digne de ce nom serait la disparition pure et simple du Makhzen et l’instauration d’une bonne république fédérale ! Tant que durera cette monarchie prédatrice égocentrique, féodale et despotique, point de salut !

    Tags : Maroc, Mohammed VI, fortune, Forbes, spoliation, pillage, détournement, paradis fiscaux, off-shore, Panama Papers, banques suisses,

  • Quand le roi du Maroc dépensait €5 millions en une semaine de vacances

    Les grosses vacances du roi du Maroc en Grèce

    Par Katerina Papathanasiou

    Le roi Mohammed VI du Maroc et son épouse, la princesse Lalla Salma, se sont rendus en Grèce et ont dépensé environ 5 millions d’euros pour leurs vacances de 7 jours dans la région d’Ilia, sur la côte ouest du Péloponnèse.

    Le roi du Maroc est arrivé mercredi dernier, accompagné de son épouse, de ses deux enfants, de son régent et de l’ambassadeur du Maroc en Grèce. Leur compagnie comprenait plusieurs membres de la famille royale ainsi qu’un grand nombre de leurs amis.

    La garde personnelle de la famille royale marocaine était composée d’environ 70 hommes et femmes de la Garde royale et de 50 officiers de police grecs d’Ilia et d’Achaïe. Ils étaient choyés par leurs fidèles serviteurs, maîtres d’hôtel, entraîneurs, cuisiniers et autres membres du personnel.

    Pendant leur séjour, des trônes, des tapis rouges, des tentes, des marbres, des portraits du roi ainsi que de la nourriture, des boissons et des milliers d’autres objets ont été livrés à Ilia, tandis qu’une grande partie de la plage située en face de l’hôtel était configurée pour eux afin qu’ils puissent prendre leur petit-déjeuner, déjeuner et dîner.

    Selon Forbes, le roi du Maroc est le souverain le plus riche d’Afrique, avec une fortune personnelle estimée à environ 2 milliards de dollars.

    Greek Reporter, 30 jui 2015

    Tags : Maroc, Mohammed VI, fortune, dépenses, Grèce, vacances,

  • Maroc : Solde du compte bancaire Pinnacle de Mme Bensalaha au 31 déc 2008

    Fondée en 1984, Pinnacle Associates Ltd. est un conseiller en placement inscrit qui gère de façon discrétionnaire plus de 6 milliards de dollars pour des particuliers fortunés, des fonds de dotation, des fondations, des ordres religieux, des entités gouvernementales, des sociétés et des institutions financières.

    « Nous croyons fermement aux avantages à long terme de l’actionnariat ordinaire, que nous poursuivons au moyen d’un certain nombre de stratégies : Actions toutes capitalisations, actions de sociétés à petite/moyenne capitalisation, actions de sociétés à grande capitalisation, actions internationales, actions internationales à petite capitalisation et actions mondiales », indique la banque dans sa présentation.

    Tags : Maroc, Makhzen, Assia Bensalah Alaoui, fortune, off-shore,