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  • FRANCE-AFRIQUE : Le malheur de l’Afrique c’est d’avoir rencontré la France?

    Mort et résurrection de la « Françafrique », par Anne-Cécile ...

    Le malheur de l’Afrique c’est d’avoir rencontré la France, disait Aimé Cesaire. Il n’avait pas tord de le dire. Entre le discours philanthropique, ou humanisme et la réalité. Le contraste est grand.

    L’indépendance , ceux qui la veulent aujourd’hui, qu’ils la prennent maintenant. 

    Dixit Le général Charles De Gaulle , héro de la Libération de la France avec les résistants de l’extérieur , les maquisards, ainsi que des troupes alliés (Nord-Américains, Britanniques,  Canadiens..etc ), auxquelles il faut ajouter des supplétifs Africains venus des quatre vents du vaste territoire de l’Empire Colonial Français (Afrique Occidentale français AOF ; Afrique Équatoriale française AEF et Madagascar).

    Emmanuel MACRON en 2018, dira la même chose au sujet du franc C.F.A  Le franc C.F.A,  ceux qui veulent le quitter ils sont libres >>. Pourtant l’histoire des 50 ans dernières années nous enseigne qu’il faut ne faut jamais se fier à ces déclarations à l’emporte pièce. En voici des exemples : 

    Ahmed Sékou TOURÉ

    Quand à Conakry Hamed    Sékou Toure homme politique et syndicaliste, futur président de la Guinée déclencha l’abandon de la France. En faisant voter  » Non », au référendum initié par le Général DE GAULLE visant à jeter les bases de l’Union Française : Un État Fédéral composé de la France et de ses anciennes colonies ( Le pacte colonial).
    Trois mille Français quittèrent le pays, en prenant tous leurs biens et en détruisant tout ce qui ne pouvait être déplacer : les écoles, les crèches, les bâtiments de l’administration publique furent détruits, les voitures, les livres, les médicaments, les instruments de l’Institut de recherche, les tracteurs furent écrasés et sabotés ; les chevaux, les vaches dans les fermes furent tués, et les nourritures entreposées furent brûlées ou empoisonnées.

    Le but de cet acte scandaleux était bien évidemment, d’envoyer un message clair à toutes les autres colonies sur les conséquences encoureus du rejet de la France.

    Le fait est que peu à peu, la peur s’empara des élites africaines, et après ces événements aucun autre pays ne trouva jamais le courage de suivre l’exemple de Sékou Touré, dont le slogan était “Nous préférons la liberté dans la pauvreté à l’opulence dans l’esclavage”.

    Pour les pays nouvellement indépendants il fallut trouver des compromis avec la France.

    Sylvius Olympio, le premier président de la République du Togo, un petit pays d’ Afrique de l’Ouest, trouva une solution susceptible de calmer les Français :

    Ne voulant pas continuer a subir une domination française, il refusa de signer le pacte colonial proposé par De Gaule, mais accepta en contrepartie de payer une dette annuelle à la France pour les soi-disant avantages obtenus lors de la colonisation française.

    Ce furent les seules conditions de la France pour ne pas détruire le pays avant de partir. Toutefois, le montant estimé par la France était si grand que le remboursement de la soi-disant « dette coloniale » était proche de 40 % du budget du pays en 1963.

    Dès lors, la situation financière du Togo tout juste indépendant fut très instable, et afin de se sortir de cette situation, Olympio décida de sortir du système monétaire mis en place par la France coloniale le FCFA ( franc des colonies françaises d’Afrique ), et créa la monnaie du pays.

    Le 13 Janvier 1963, trois jours après qu’il ait commencé à imprimer les nouveaux billets, une escouade de soldats (soutenus par la France) s’empara de lui  et tua.

    Le premier président élu de l’Afrique indépendante : Olympio fut exécuté par un ex Légionnaire français, le sergent de l’armée Etienne Gnassingbé qui, au passage, reçu à ce moment une prime de 612 dollars de l’ambassade française locale pour le succès de sa mission.

    Le rêve de Olympio était de construire un pays indépendant et autonome. Mais l’idée ne correspondait pas aux volontés françaises.

    Le 30 Juin 1962, Modibo Keita, le premier président de la République du Mali , décida également de se retirer du système monétaire FCFA ( imposé à 12 pays africains nouvellement indépendants ).

    En effet, pour le président malien, qui se penchait plus vers une économie socialiste, il était clair que la colonisation qui perdurait avec ce pacte avec la France, devenait un piège, un fardeau pour le développement du pays.

    Le 19 Novembre 1968comme Olympio, Keita sera victime d’ un coup d’état mené par un autre ex légionnaire français , le lieutenant Moussa Traoré.

    Ainsi, durant cette période turbulente où l’Afrique luttait pour se libérer du joug de la colonisation européenne, la France usera à nombreuse reprises de mercenaires anciennement affiliés à la légion étrangère pour réaliser des opérations coup de poings contre les présidents nouvellement élus :

    Au 1er Janvier 1966, Jean- Bedel Bokassa, ex légionnaire français, portait un coup d’état contre David Dacko, le premier président de la République centrafricaine.


    Le 3 Janvier 1966, Maurice Yaméogo, le premier président de la République de Haute-Volta, aujourd’hui  appelé Burkina Faso, a été victime d’un coup porté par Aboubacar Sangoulé Lamizana, un ex légionnaire français qui a combattu avec les troupes françaises en Indonésie et en Algérie contre ces pays l’indépendance
    Le 26 Octobre 1972 Mathieu Kérékou qui était un garde de sécurité au président Hubert Maga, le premier président de la République du Bénin, a porté un coup d’État contre le président, après avoir fréquenté les écoles militaires françaises de 1968 à 1970.


    En fait , au cours des 50 dernières années, un total de 67 coups état qui se sont passés dans 26 pays en Afrique16 de ces pays sont des ex- colonies françaises, ce qui signifie que 61 % des coups d’États en Afrique ont été initiés dans d’anciennes colonies françaises.

    En Mars 2008, l’ancien président français Jacques Chirac a déclaré :

    « Sans l’Afrique, la France va glisser vers le bas dans le rang de vingt-troisième puissance [ du monde ] “

    Le prédécesseur de Jacques Chirac François Mitterrand avait déjà prophétisé en 1957 que : « Sans l’Afrique, la France n’aura pas d’ histoire au 21e siècle ”

    Au moment où nous écrivons cet article, 14 pays africains sont obligés par la France, à travers le pacte colonial , de mettre 85% de leurs réserves à la banque centrale de France sous le contrôle du ministère des finances français. Jusqu’à maintenant , en 2014, le Togo et environ 13 autres pays africains doivent encore payer la dette coloniale à la France. Les dirigeants africains qui refusent sont tués ou victimes de coup d’état . Ceux qui obéissent sont soutenus et récompensés par la France à travers un mode de vie somptueux, un soutient indéfectible à leurs dérives autoritaires tant qu’ils sont les  » amis » de la France  , tandis que leurs populations endurent la misère et le désespoir.

    Un tel système maléfique, est dénoncé par l’Union européenne, mais la France n’est pas prête à se passer de ce système colonial qui lui offre une trésorerie d’environ 500 milliards de dollars en provenance de l’Afrique, et ce par année.

    Nous accusons souvent les dirigeants africains de corruption et de servir les intérêts des nations occidentales, mais il y a une explication claire de ce comportement . Ils se comportent ainsi parce qu’ils ont peur d’être tués ou d’être la victime d’un coup d’État. Ils veulent s’allier à une nation puissante pour se sauvegarder en cas d’agression ou de difficultés. Mais, contrairement à une protection amicale, la protection de l’occident est souvent offerte en échange du renoncement à servir leur propre peuple ou les intérêts des nations.

    Les dirigeants africains travailleraient dans l’intérêt de leurs peuples s’ils n’étaient pas constamment harcelés et intimidés par les pays coloniaux.

    En 1958 , effrayé des conséquences de son choix d’indépendance face à la France , Léopold Sédar Senghor  déclarera  : « Le choix du peuple sénégalais, c’est l’indépendance, ils veulent qu’elle ait lieu seulement dans l’amitié avec la France , pas en litige.

    Dès lors la France a accepté qu’une « indépendance sur le papier” pour ses colonies , mais a signé en parallèle des ” accords de coopération “, précisant la nature de leurs relations avec la France, en particulier les attaches envers la monnaie ( le Franc ), le système éducatif français, les ententes militaires et les préférences commerciales.

    Voici les 11 principales composantes de la poursuite du pacte de colonisation depuis les années 1950 :

    1 . La dette coloniale pour les avantages de la colonisation française

    Les pays nouvellement « indépendants » doivent payer pour l’infrastructure construite par la France dans le pays pendant la colonisation. Les détails sur les montants, l’évaluation des avantages coloniaux et les conditions de paiement imposées aux pays africains, ne sont pas encore disponibles  mais nous y travaillons ( nous aider avec des informations ).

    2.Confiscation automatique des réserves nationales

    Les pays africains doivent déposer leurs réserves monétaires nationales en France à la banque centrale.

    La France a tenu des réserves nationales de quatorze pays africains depuis 1961 : Bénin, Burkina Faso, Guinée- Bissau, Côte-d’Ivoire, Mali, Niger, Sénégal, Togo, Cameroun, République centrafricaine, Tchad, Congo -Brazzaville, la Guinée équatoriale et le Gabon.

    La politique monétaire régissant un tel regroupement diversifié de pays est simple car il est géré par le Trésor français, sans en référer aux autorités fiscales centrales comme l’UEMOA ou la CEMAC. Selon les termes de l’accord qui a été mis en place par la banque centrale du CFA, chaque Banque centrale de chaque pays africain est obligée de garder au moins 65 % de ses réserves de change dans un « compte d’opérations » tenu au Trésor français, ainsi qu’un autre 20 % pour couvrir les passifs financiers.

    Les banques centrales CFA imposent aussi un plafond sur le crédit accordé à chaque pays membre à l’équivalent de 20 % des recettes publiques de ce pays sur l’année précédente. Même si la BEAC et la BCEAO ont une facilité de découvert auprès du Trésor français, les traites sur les facilités de découvert sont sous réserve du consentement du Trésor français. Le dernier mot est celui de la Trésorerie française qui a investi les réserves étrangères des pays africains en son propre nom à la Bourse de Paris.

    En bref , plus de 80% des réserves de change de ces pays africains sont déposées dans les « comptes d’opérations » contrôlés par le Trésor français. Les deux banques CFA sont africaines de nom, mais n’ont pas de politique monétaire propre. Les pays eux-mêmes ne savent pas, ne sont pas informés, à hauteur de combien la réserve de change détenue par le Trésor français leur appartient en tant que groupe ou individuellement.

    Les gains de l’investissement de ces fonds du Trésor français sont censés être ajoutés à la réserve de change, mais il n’y a pas de comptabilité transmise aux banques ou aux pays, ni les détails de ces modifications. « Seul un groupe restreint de hauts fonctionnaires du Trésor français connaissent les montants figurant dans les « comptes d’opérations » où ces fonds sont investis ; si il y a un bénéfice sur ces investissements, ils ont interdiction de divulguer ces informations aux banques CFA ou aux banques centrales des états africains. ” écrit le Dr Gary K. Busch

    Il est estimé que la France gère près de 500 milliards d’argent africain dans sa trésorerie, et ne fait rien pour mettre un peu de lumière sur ce côté sombre de l’ancien empire.

    La finalité reste : Les pays africains n’ont pas accès à cet argent.

    La France leur permet d’accéder à seulement 15 % de leur argent par an. S’ils ont besoin de plus, les pays africains doivent emprunter, à des taux commerciaux, sur les 65% de leur argents détenu au Trésor français.

    Pour rendre les choses plus tragiques , la France impose un plafond sur le montant de l’argent que les pays peuvent emprunter à la réserve . Le plafond est fixé à 20 % de leurs recettes publiques de l’année précédente. Si les pays ont besoin d’emprunter plus de 20% de leur propre argent, la France a un droit de veto.

    L’ancien président français Jacques Chirac a récemment parlé de l’argent des pays africains dans les banques en France. Voici une vidéo qui parle du système d’exploitation français.

    3. Droit de priorité sur toute ressource brute ou naturelle découverte dans le pays

    La France a la priorité en matière d’achats de toutes les ressources naturelles de la terre de ses ex- colonies. C’est seulement en cas de refus de celle-ci que les pays africains sont autorisés à chercher d’autres partenaires.

    4.Priorité aux intérêts et aux entreprises françaises dans les marchés publics et constructions publiques

    Dans l’attribution des marchés publics , les entreprises françaises doivent être considérées en premier lieu, et seulement après les marchés étrangers sont considérés. Le fait que les pays africains pourraient obtenir une meilleure offre financière ailleurs n’est pas pris en compte.

    En conséquence, dans la plupart des ex- colonies françaises, toutes les plus grosses compagnies et acteurs économiques sont dans la main des expatriés français. En Côte d’Ivoire, par exemple, les entreprises françaises possèdent et contrôlent tous les grands services publics – eau, électricité, téléphone, transports, ports et les grandes banques. Idem dans le commerce, la construction et l’agriculture.

    En fin de compte, comme je l’ai écrit dans un précédent article, les Africains vivent maintenant sur un continent possédé par les Européens !

    5.Droit exclusif de fournir des équipements militaires et de former les officiers militaires des pays

    Grâce à un système sophistiqué de bourses, de subventions, et les « accords de défense » attachés au pacte colonial, les africains doivent envoyer leurs officiers supérieurs de formation en France ou dans des infrastructures militaires françaises.

    La situation sur le continent est telle que la France a formé et nourri des centaines, voire des milliers de traîtres. Ils sont en sommeil tant qu’ils ne sont pas nécessaires, et activés en cas de besoin pour un coup d’état ou à d’autres fins !

    6. Droit pour la France de pré-déployer des troupes et intervenir militairement dans le pays pour défendre ses intérêts

    Sous la dénomination « Accords de défense » attachés au pacte colonial. La France a le droit d’intervenir militairement dans les pays africains, et aussi de stationner des troupes en permanence dans des bases et installations militaires, entièrement géré par les Français.

    Les bases militaires françaises en Afrique


    Lorsque le président Laurent Gbagbo de Côte d’Ivoire a tenté de mettre fin à l’exploitation française du pays, la France a organisé un coup d’état. Durant le long processus pour chasser Gbagbo du pouvoir, les tanks français, les hélicoptères de combat et les forces spéciales sont intervenues directement dans le conflit, ont tiré sur des civils et tué beaucoup d’entre eux.

    Pour ajouter l’injure à l’insulte, la France estime que la communauté d’affaires française a perdu alors plusieurs millions de dollars lors de la ruée pour quitter Abidjan en 2006 (où l’armée française a massacré 65 civils non armés et blessé 1200 autres.)

    Après la réussite du coup d’état par la France, et le transfert du pouvoir à Alassane Ouattara, la France a demandé au gouvernement Ouattara de verser une indemnité à la communauté d’affaires française pour les pertes pendant la guerre civile.

    Du fait, le gouvernement Ouattara leur a payé le double de ce qu’ils ont dit qu’ils avaient perdu en quittant.

    7. Obligation de faire du français la langue officielle du pays et de la langue pour l’éducation

    Oui , monsieur. Vous Devez parler français, la langue de Molière ! La langue française et une organisation de la diffusion de la culture a été créée. Appelée « Francophonie » qui regroupe avec plusieurs branches et organisations affiliées toutes contrôlées par le ministre français des Affaires étrangères.

    Comme démontré dans cet article, si le français est la seule langue que vous parlez, vous auriez accès à moins de 4% de la connaissance de l’humanité et des idées. C’est très limitant.

    8 . Obligation d’utiliser la l’argent de la France coloniale le FCFA

    C’est la véritable vache à lait pour la France, un tel système maléfique, est dénoncé par l’Union européenne, mais la France n’est pas prête à se passer de ce système colonial qui lui offre une trésorerie d’environ 500 milliards de dollars en provenance de l’Afrique, et ce par année.

    Lors de l’introduction de la monnaie euro en Europe, d’autres pays européens ont découvert le système d’exploitation français . Beaucoup, en particulier les pays nordiques, ont été consternés et ont suggéré à la France se débarrasser du système, mais sans succès.

    9 . Obligation d’envoyer en France le rapport annuel du solde et de réserve

    Sans le rapport, pas d’argent. Quoi qu’il en soit le secrétariat des banques centrales des ex- colonies, et le secrétariat de la réunion bi-annuelle des ministres des Finances des ex- colonies sont assurés par la France banque centrale / Trésor.

    10 . Renonciation à entrer en alliance militaire avec tout autre pays , sauf autorisation par la France

    Les Pays africains en général sont ceux avec le moins d’alliances militaires inter-etats. La plupart des pays ne disposent que d’alliances militaires avec leurs ex- colonisateurs ! ( drôle, mais vous ne pouvez pas faire mieux ! ).

    Dans les cas où ils souhaiteraient une autre alliance, la France les garde bien de le faire.

    11 . Obligation de s’allier avec la France en situation de guerre ou de crise mondiale

    Plus d’un million de soldats africains se sont battus pour la défaite du nazisme et du fascisme pendant la seconde guerre mondiale.

    Leur contribution est souvent ignorée ou minimisée, mais quand vous pensez que cela a pris seulement 6 semaines pour l’Allemagne pour vaincre la France en 1940, la France sait que les Africains pourraient être utiles pour conserver la « Grandeur de la France ” à l’avenir.

    Il y a quelque chose de quasiment psychopathe dans la relation de la France avec l’Afrique.

    Tout d’abord, la France est gravement accro au pillage et à l’exploitation de l’Afrique depuis l’époque de l’esclavage. Ensuite, il y a ce manque complet de la créativité et de l’imagination de l’élite française à penser au-delà du passé et de la tradition.

    Enfin, la France dispose de 2 institutions qui sont complètement gelées dans le passé , habitées par des paranoïaques et psychopathes ” les hauts fonctionnaires ” qui répandent la crainte de l’apocalypse si la France devait être amenée à changer, et dont la référence idéologique vient toujours du romantisme du 19ème siècle. Ils sont : le ministre des Finances et du Budget de la France et le ministre des affaires étrangères de la France.

    Ces deux institutions ne sont pas seulement une menace pour l’Afrique, mais pour les Français eux-mêmes.

    C’est à nous qu’il revient de libérer l’Afrique, sans demander la permission, parce que je ne peux toujours pas comprendre par exemple comment 450 soldats français en Côte d’Ivoire pourraient contrôler une population de 20 millions de personnes ?

    La première réaction des personnes lorsqu’ils apprennent l’existence de l’impôt colonial français est souvent une question :  Jusqu’à  quand ? 

    A titre de comparaison historique, la France a fait payé à Haïti l’équivalent moderne de 21 milliards de dollars de 1804 à 1947 ( près d’un siècle et demi ) pour les pertes causées aux marchands d’esclaves français suite à l’ abolition de l’esclavage et à la libération des esclaves haïtiens.

    Les Pays africains paient la taxe coloniale depuis les 50 dernières années !

    Pour Combien de temps encore ?

    Cerbac.

    Source

  • Bwana propose de faire des africains des cobayes pour ses expériences médicales

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    L’Afrique en tant que laboratoire africain comme des rats : les médecins français envisage d’expérimenter un vaccin contre Covid-19 en Afrique

    . DIMANCHE AVRIL 05, 2020

    Madrid, 05 Avril 2020.-(ECSAHARAUI)

    Rédaction Taleb Alisalem / ECS

    Deux des meilleurs médecins français ont proposé que l’Afrique devienne un laboratoire géant pour tester les vaccins du coronavirus, car le continent manque les ressources pour se défendre. Dans le programme, diffusé sur la chaîne de télévision française LCI, Jean-Paul Mira et Camille Locht ont évoqué l’idée de tester de nouveaux vaccins dans les populations africaines appauvries.

    Cela a réveillé l’indignation des Africains, rapidement des footballeurs africains écrivaient sur leurs réseaux sociaux « nous ne sommes pas des cobayes ni des rats de laboratoire ». à cette indignation, beaucoup de gens se sont joints pour l’irresponsabilité et l’humanité presque nulle de ceux qui prétendent être gardiennes de l’éthique et la morale, mais la vérité est bien différente.

    Malheureusement, je dois dire que les affirmations des médecins français ne sont qu’une radiographie de la réalité, et la réalité est que l’Afrique a toujours été le laboratoire occident, sa décharge et sa mine de ressources naturelles.

    Depuis la célèbre conférence de Berlin en 1884 où les principales puissances européennes se sont réparties le continent africain comme si une tarte était et l’ont célébrée avec des verres de Champagne français et purs « made in Allemagne » fêtant la nouvelle ère.

    C ‘ est ainsi que notre chère Europe a commencé le plus grand génocide humain et culturel de l’histoire, c’est ainsi que le colonialisme a commencé.

    Les médecins français qui proposent aujourd’hui, sans peur ni honte, que l’Afrique soit le laboratoire et les Africains les rats n’est qu’une démonstration de plus de cette attitude élitiste européenne qui ne s’est jamais dignée à reconnaître ses crimes, cette Europe cliste qui continue à regarder par Au-dessus de l’épaule du continent africain qui continue de souffrir des conséquences de la brutalité du colonialisme et de la férocité de tout ce que l’homme blanc a apporté.

    Je parlerai des millions d’Africains innocents qui ont été tués, je ne parlerai pas non plus de ces autres millions qui ont été vendus et utilisés comme esclaves, je ne parlerai pas de la destruction de cultures entières, ni de la façon dont la langue et la religion européenne ont été imposées à ceux qui habitaient le continent Africain, je ne parlerai pas des pillages et du vol continu de ressources naturelles sur le continent africain, des pillages qui supportent aujourd’hui l’économie de ce que l’on appelle « premier monde », je ne parlerai pas non plus de l’intelligente et subtil de gouvernements et de monarchies , totalement contrôlées par le colon européen, à la tête des pays d’Afrique, et je ne parlerai pas de l’anéantissement immédiate de ceux qui régnent un pays africain sans la satisfaction des « maîtres » européens, je ne parlerai pas des conflits qui inondent aujourd’hui le continent africain et qui sont la conséquence directe du colonialisme et de l’ingérence coloniale européenne continue. Je ne vais pas en parler.

    Mais si je vous le dis messieurs, l’Afrique est fatiguée, blessée et totalement épuisée alors laissez-la tranquille, nous ne voulons pas de votre pardon ni votre fausse compassion, nous ne voulons pas de votre gentille aide ni de vos conseils innocents. Vous nous avez assez aidés, alors emmenez vos vaccins ailleurs et de passage vos entreprises, vos chars et vos bombes, prenez votre démocratie et votre liberté, vous nous avez déjà donné trop de « médecine » de liberté, donnez-la à quelqu’un d’autre et laissez-nous guérir Nos blessures tout en nettoyant vos consciences et vos mers des cadavres qui n’ont jamais importés.

    Tags : France, Afrique, françafrique, racisme, colonialisme, coronavirus, covid19,

  • Le directeur général de l’OMS fustige les propos de médecins français sur des tests de vaccins en Afrique

    « L’Afrique ne peut et ne sera une zone d’essai pour aucun vaccin », déclare Tedros Adhanom Ghebreyesus, en réponse à la proposition de deux médecins français de tester d’éventuels vaccins contre le Covid-19 dans des pays
    africains.

    AA – Genève

    Le Directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, a vivement critiqué, lundi, les paroles de deux médecins français qui ont suggéré, la semaine passée, de tester sur des patients africains, d’éventuels vaccins qui seraient développés contre le Covid-19.

    Ghebreyesus a qualifié les propos et la mentalité de ces deux médecins de « racistes, embarrassants, horribles », et « empreints de colonialisme », soulignant que « l’Afrique ne peut et ne sera une zone d’essai pour aucun vaccin ».

    S’exprimant lors d’une conférence de presse au siège de l’OMS à Genève, en Suisse, par vidéoconférence, Ghebreyesus a expliqué que moins de 100 jours après le premier briefing de l’OMS sur le Covid-19, la recherche sur les vaccins « progresse à un rythme incroyable ».

    « L’OMS est déterminée à faire en sorte que, à mesure que les médicaments et les vaccins soient développés, ils soient partagés également entre tous les pays et tous les peuples », a déclaré Ghebreyesus, soulignant que près de 20 instituts et entreprises mondiales sont en concurrence pour développer des vaccins.

    Des médecins français accusés de « racisme »

    Rappelant certaines déclarations de deux médecins français selon lesquelles le vaccin Covid-19 pourrait être testé en Afrique, Ghebreyesus a déclaré: « Pour être honnête, j’ai été horrifié. À un moment où j’ai dit que nous avions besoin de solidarité, de tels discours racistes nuisent à l’esprit de solidarité. »

    « L’Afrique ne peut et ne sera un terrain d’essai pour aucun vaccin », a souligné le directeur général de l’OMS.

    Ghebreyesus a noté qu’en ce qui concerne les tests du vaccin Covid-19, qu’ils soient africains ou européens, « ils suivront les mêmes protocoles sans discrimination ».

    Ghebreyesus a poursuivi en décrivant les explications des médecins français comme « embarrassantes » et « horribles ».

    « S’il faut tester quelque part, les gens doivent être traités sur un pied d’égalité. Les restes de la mentalité coloniale doivent s’arrêter maintenant ».

    « L’OMS ne permettra pas que cela se produise. C’est une honte et une situation terrible d’entendre de telles explications de la part des scientifiques du 21e siècle. Nous condamnons fermement ces déclarations », a souligné Ghebreyesus.

    – « Pas de réponse en noir ou blanc pour l’utilisation d’un masque »

    Se référant aux débats sur le port d’un masque pour se protéger du virus, Ghebreyesus a noté l’insuffisance du port seul du masque:

    « Il n’y a pas de réponse en noir et blanc. Pas de baguette magique. Le masque ne peut pas arrêter seul la pandémie. Les pays continuent de trouver des cas [de contamination au nouveau coronavirus]. Ils doivent tester, isoler, traiter chaque cas, et de suivre chaque contact », a déclaré le directeur général de l’OMS.

    Lady Gaga, l’un des noms importants du monde de la musique, a assisté à la conférence de presse.

    Lady Gaga a fourni des informations sur le programme intitulé « Un monde: ensemble à la maison », qui sera publié en ligne le 18 avril dans le but de soutenir les professionnels de la santé du monde entier.

    Anadolou

    Tags : France, Afrique, racisme, OMS,

  • La République des Tartuffes

    Le vrai défi pour les élus du peuple français serait de voter, aujourd’hui, pour un texte qui criminalise toute atteinte aux génocides algérien, palestinien ou hutu. Puisqu’ils s’arrogent le droit de réécrire l’histoire d’une nation à quelques milliers de kilomètres de leurs frontières, autant le faire pour des pays plus proches et plus légitimes pour un geste aussi fort.



    Pourquoi pas, alors, pour les Peaux-rouge d’Amérique, pour le Aborigènes d’Australie ou, encore, pour la mémoire des victimes des purges staliniennes ? Plus que tout autre nation, la France le pourrait certainement, ne serait-ce qu’au nom de l’universalité de ses valeurs des droits de l’Homme.



    Et tant qu’à faire, si ce n’est que pour des arrière-pensées électoralistes – comme certains esprits malveillants semblent le suggérer – l’électorat français aux origines algériennes n’est-il pas quatre fois plus important que la petite communauté arménienne de France?



    Mieux encore, et si le parlement algérien ou celui du Maroc votaient aussi leurs propres lois sur les génocides des autres ou sur ceux dont ils ont été victimes dans leurs histoires respectives : celui des Rifains durant la guerre du Rif au Maroc (1921 – 1926) en est un exemple, toujours vivant dans la mémoire des Marocains. De même pour les Algériens et notamment les massacres de Setif, Guelma et Kherrat, de mai 1945.



    Au cas où on l’aurait oublié, le Maroc et l’Algérie sont aussi des états souverains, dotés d’institutions souveraines, et donc libres d’accueillir sur leur sol les entreprises qu’ils veulent et ce, dans le strict respect de leurs lois et de leurs valeurs nationales. La SNCF impliquée dans la déportation des juifs durant la seconde guerre mondiale n’a-t-elle pas été contrainte et forcée de reconnaitre officiellement son collaborationnisme passé, pour espérer être admise à un appel d’offre d’une ligne de train à grande vitesse en Californie (États Unis) ?



    Pourquoi pas ces pays maghrébins n’exerceraient-il pas les mêmes pressions sur des entreprises françaises impliquées dans le pillage et la rapine des ressources de leurs pays aux temps de la colonisation ? Et pourquoi ne le feraient-ils pas aussi avec toute entreprise relevant d’un état dont les institutions officielles auraient portées atteinte à leurs lois, à la dignité de leurs peuples et à leurs histoires ? Et si le parlement démocratiquement élu de la Tunisie libre décidait de sévir contre toute entreprise étrangère reconnue coupable de complicité avec la dictature de Ben Ali ?



    Assurément, le Maroc, l’Algérie, la Tunisie et d’autres pays encore seraient dans leur bon- droit, surtout s’ils ont affaire à une république de Tartuffes, où l’on excelle dans l’art du «donnage de leçons» en droit-de-l’hommisme aux autres, comme ces chameaux condamnés à ne voir et à ne critiquer que les bosses d’autres chameaux.



    Karim R’Bati

    Le blog citoyen, 27 janvier 2012


    Tags : Maroc, Algérie, mémoire, crime de guerre, génocide, Rif, France,

  • Relations Maroc-France : Paris craint des polémiques fraco-françaises

    La brouille s’est officiellement déclenchée le 20 février 2014 lors d’une descente de police à la résidence de l’ambassadeur du Maroc à Paris. Les policiers sont venu pour notifier une demande d’audition de la justice française au patron du contre-espionnage marocain Abdellatif Hammouchi.

    L’ONG Acat avait saisi l’opportunité de la présence en France de ce haut gradé, accusé de complicité de tortures au sein du centre de détention marocain de Temara, pour demander aux autorités françaises de l’entendre.

    Selon un courrier confidentiel reçu par la ministre Mbarka Bouaida,  l’Ambassadeur du Maroc à Paris s’est entretenu, à ce sujet, avec le directeur de cabinet de Laurent Fabiu. L’ambassadeur a souligné l’absence de réponses apportées aux demandes de clarification marocaines (suite réservée à la plainte contre la DGST et la nécessité de présenter des solutions concrètes pour préserver les officiels marocains de ce genre de démarche). Il a indiqué que plusieurs démarches seront entreprises par le Maroc: convocation de l’ambassadeur de France à Rabat par le MAEC, lettres des Ministres marocains (MAEC, intérieur justice) à leurs homologues français.

    En réponse, le responsable français a souligné que:

    – Les autorités prennent au sérieux cette affaire compte tenu de la relation d’exception liant les 2 pays

    – Il a qualifié l’événement d’extrêmement regrettable et que les autorités françaises n’avaient pas été informées.

    – Le retard pris par la réponse française est dû à la complexité de la question.

    – La réponse doit permettre que plus jamais cela ne se reproduise

    – Les réponses et garanties doivent être imperméables et hématiques à toutes attaques franco-françaises.

    – La mise en place d’une commission mixte pour la renégociation des accords judiciaires ne sera pas fructueuse et une démarche lourde

    – Les autorités marocaines ne doivent pas demander l’impossible aux autorités françaises qui sont dans l’obligation de respecter la constitution et l’indépendance de la justice.

    – Les pistes de travail suivis par les français consistent au rappel des règles de droit dans le traitement de ce type d’affaires. les autorités travaillent également sur un dispositif d’immunité diplomatique.

    – Un responsable français pourrait se déplacer au Maroc pour présenter les solutions envisagées. une déclaration politique pourrait signifier par la suite la fin des tensions entre les 2 pays

    – L’importance de ne pas surmédiatiser l’affaire pour éviter une polémique franco-française et la crispation des syndicats de la justice et de la police
    qui risquent de compliquer la tâche des autorités françaises.

    – La baisse de l’intensité de la communication qui est intervenue la semaine dernière est appréciée.

    P.S. : En vue de mettre fin à cette brouille, Rabat et Paris ont rédigé un nouvel accord de coopération judiciaire qui a été adopté par les députés français le 23 juin 2015. Cet accord prévoit que les plaintes déposées en France seront désormais « prioritairement » renvoyées vers Rabat ou clôturées. Il a été largement critiqué par les organisations des droits de l’homme (la polémique franco-française dont a parlé le diplomate français).

    Tags : Maroc, France, Abdellatif El Hammouchi,

  • Coronavirus: Macron doit débloquer les milliards dont l’hôpital a besoin pour sauver des vies.

    Les hôpitaux sont sous pression maximale: le matériel manque cruellement, le personnel soignant est à bout. Alors que la crise du coronavirus frappe de plein fouet les hôpitaux, Macron débloque 45 milliards pour soutenir les entreprises et les multinationales et “sauver les emplois”.

    Macron met les multinationales sous perfusion pendant que les hôpitaux luttent contre le COVID-19 avec des moyens dérisoires: pour preuve, l’Etat d’urgence sanitaire ne prévoit aucun budget massif pour la santé.

    Les dernières prévisions des scientifiques qui conseillent directement l’Elysée font froid dans le dos : le COVID-19 pourrait causer entre 300 000 à 500 000 morts. Et qui lutte en première ligne en risquant leur santé pour éviter l’hécatombe? Les personnels soignants. L’hôpital a plus que jamais besoin de notre aide. Exigeons que Macron débloque un budget massif et pérenne pour venir en aide aux hôpitaux face au coronavirus et aux futurs épidémies.

    Je demande à Macron de débloquer les milliards dont l’hôpital a besoin pour sauver des vies.

    Les scientifiques n’avaient pourtant cesser de nous prévenir: l’arrivée de la prochaine pandémie n’était qu’une question de temps. Nous y sommes. Et les hôpitaux manquent cruellement de lits et d’équipements nécessaires pour faire face à cette catastrophe sanitaire.

    Pourtant, pas un mot sur le renflouement des hôpitaux dans la loi de finances rectificative qui vient d’être adoptée et qui va débloquer 45 milliards d’euros pour les multinationales. Mais où sont les milliards destinés aux hôpitaux?

    Macron n’a eu de cesse de le répéter durant son discours que « nous sommes en guerre ». Et bien, où sont les protections dont ont besoin nos soignants qui partent au front sans armes ? Pour pallier au manque de personnel, des étudiants en médecine et des médecins de ville sont même venus prêter main forte. Les cliniques privées ont promis 4000 lits afin de soulager les hôpitaux publics. Mais c’est loin de compenser les 18 000 lits supprimés dans les hôpitaux depuis 2013.

    Avec la progression de l’épidémie, les personnels hospitaliers ne pourront pas pour faire face à l’afflux de patients graves. Les mesures d’urgence ne suffiront pas, la vie de milliers de personnes est actuellement en danger face à cette situation. Les médecins se préparent tragiquement à trier les patients à sauver car le manque criant de moyens fait qu’il sera impossible de soigner tout le monde au moment du pic d’épidémie.

    Le pire pourrait être évité en débloquant des ressources, MAINTENANT. Où est le soutien du gouvernement pour celles et ceux qui combattent la maladie en première ligne?

    Dites à Macron de débloquer les milliards dont l’hôpital a besoin pour sauver des vies.

    Depuis le début de l’ère Macron, le personnel des hôpitaux dénonce les coupes budgétaires dans la santé. Les promesses du candidat Macron en matière de budget des hôpitaux n’ont jamais été tenues. Au contraire, il a accentué les économies. La vie des patients est mise en danger depuis des années par la logique marchande appliquée à la santé, la poursuite de la rentabilité à tout prix, la réduction du déficit, la mise en place du lean management au nom de la productivité. Cette logique d’économiser sur l’hôpital a abouti à la situation actuelle: l’hôpital n’a aucune marge pour parer à l’imprévu. Et encore moins une crise de l’ampleur du coronavirus.

    Macron affirme que les lois du marché ne devraient pas s’appliquer face à cette crise sans précédent. Mais au bout du compte, aucun budget massif et pérenne n’est prévu pour l’hôpital. Par contre pour sauver les entreprises et les multinationales, comme par magie, les milliards ne se sont pas faits attendre. En 2018, Macron répondait pourtant au personnel soignant lui expliquant la crise traversée par l’hôpital : “Y’a pas d’argent magique!”.

    Nous avons tous un rôle à jouer pour éviter la propagation du coronavirus. Celui de Macron est de soutenir les hôpitaux, “quoi qu’il en coûte”, littéralement. Le but est d’éviter des morts. Point.

    Macron doit mettre en place une politique publique concrète de soutien financier aux hôpitaux pour faire face à la crise sans précédent du coronavirus.

    Source 

    Tags : France, coronavirus, Emmanuel Macron, pandémie, hôpitaux, confinement, covid19,

  • Coronavirus, deux méthodes : la Corée du Sud et la France

    par Leroux Jean-Paul

    C’est malheureusement, pour nous, confirmé par de nombreuses sources !
    C’est aussi ce que nous déclare une amie coréenne avec laquelle nous restons en contact et qui ne comprends pas ce qui se passe en Europe.

    Jean-Claude Eyraud <jceyraud@orange.fr> a écrit : Une analyse que l’on m’a transmise. De quoi réfléchir .</jceyraud@orange.fr>

    Quelques chiffres pour comparer deux stratégies radicalement différentes face au coronavirus, celles de la Corée du Sud et celle de la France.
    Corée du Sud :

    Population 51 709 098 habitants (source : korean statistival information service)

    Premier cas le 20 janvier 2020

    Nombre de malades au 23 mars : 9037 soit 0,017 % de la population

    Nombre de morts au 23 mars : 120 soit 0,0002 % de la population.

    Stratégie : masques systématiques, dépistage systématique et isolement des malades. Pas de confinement général de la population. Pas de conséquences économiques ni sociétales.

    France :

    Population 66 352 469 habitants au dernier recensement

    Premier cas le 27 janvier 2020

    Nombre de malades au 23 mars 22302 soit 0,0336 % de la population

    Nombre de morts au 23 mars 1100 soit 0,0016 % de la population.

    Stratégie : confinement général avec amendes et contrôles de plus en plus sévères pour les sorties. Masques déconseillés même si déplacements sauf pour les malades. Tests uniquement sur les malades graves. Les chiffres prouvent que notre stratégie est perdante plus les conséquences à venir : effondrement économique avec chômage massif, augmentation des
    impôts pour compenser les pertes et les aides, dépression de la population et futurs problèmes sociétaux divers.

    Cause de ce choix français : pénurie grave de masques (15 millions d’économies sous Hollande) et manque de tests donc crainte d’engorgement des hôpitaux en manque de lits et de respirateurs pour les cas graves.
    De plus, on fait des soucis aux seuls qui ont des solutions « de guerre » avec le traitement au la chloroquinine ( professeur Raoult Marseille).

    Pour info les Allemands ont 5 fois plus de respirateurs que nous par habitant.

    Je vous laisse conclure. « Gouverner c’est prévoir » de Gaulle

    Moi je vous dis qu’on nous prend vraiment pour ce que nous sommes majoritairement : des moutons décervelés et obéissants par peur. Nous sommes prêts pour la dictature.

    Nota bene : dernier confinement total en France : à Marseille pour l’épidémie de choléra de 1720 !


    retrouvez Ensemble 05
    son blog : http://jceyraud.blogspirit.com/
    son journal en ligne : http://www.alpternatives.org

    Tags : coronavirus, France, Chine, Corée du Sud, pandémie,

  • France : Mascarade

    Alors que le coronavirus était uniquement confiné en Asie, la ministre de la Santé française, Agnès Buzyn, avait été contrainte de quitter son poste pour remplacer au pied levé début février le candidat à la municipale de Paris, Benjamin Griveaux. Le départ de son ministère avait alors été accompagné de beaucoup de larmes, et semblait être un déchirement pour cette parisienne de 57 ans.

    À la suite de son arrivée en troisième place, bien derrières ses adversaires, Anne Hidalgo et Rachida Dati, au premier tour des élections municipales, l’ex-ministre de la Santé a laissé son amertume prendre le dessus et s’est déchaînée dans un interview publié dans «Le Monde» contre le président Emmanuel Macron et le gouvernement.

    La candidate LREM à la mairie de Paris revient sur les conditions dans lesquelles elle est partie du ministère de la Santé. «Quand j’ai quitté le ministère, assure-t-elle, je pleurais parce que je savais que la vague du tsunami était devant nous. Je suis partie en sachant que les élections n’auraient pas lieu».

    Durant la campagne du premier tour des municipales, Agnès Buzyn a été très critiquée pour avoir quitté le ministère en pleine crise du coronavirus. Mais à chaque fois, elle répondait qu’elle voulait être maire de Paris. Lundi, Agnès Buzyn, arrivée troisième du premier tour, a annoncé qu’elle arrêtait sa campagne. Son équipe a d’abord tenté de temporiser en disant qu’elle ne faisait que la suspendre mais qu’elle ne se retirait pas. Mais la candidate a précisé peu après que «dans les semaines qui viennent, je ne peux être que médecin», balayant la suite de la campagne alors que le second tour n’est pas annulé mais simplement reporté.

    Dans «Le Monde», elle insiste encore : «Depuis le début je ne pensais qu’à une seule chose : au coronavirus. On aurait dû tout arrêter, c’était une mascarade. La dernière semaine a été un cauchemar. J’avais peur à chaque meeting». Pire, l’ancienne ministre assure avoir été une des premières à comprendre ce qui allait se passer. Elle raconte avoir averti le Premier ministre dès «le 30 janvier que les élections ne pourraient sans doute pas se tenir». Ses confidences risquent de jeter encore plus le trouble chez LREM et au gouvernement.

    Devant le tollé, Agnès Buzyn a réagi dans un communiqué, mais sans renier ses propos. «Agnès Buzyn regrette la tonalité de cet article et l’utilisation qui en est faite en cette actualité où tout le pays doit être tourné vers la gestion de crise. Elle considère que le gouvernement a été pleinement à la hauteur des défis pour affronter ce virus», est-il écrit dans ce message. Reste que le mal a été fait, et que les premières déclarations, certainement provoquées par l’amertume d’une défaite au premier tour des municipales, ont lourdement impacté la crédibilité d’un gouvernement qui patine déjà face à cette crise inédite et qui devra, une fois la pandémie surmontée, répondre de ses (trop ?) nombreux manquements et faux pas, même si la France, et loin s’en faut, n’est pas le seul pays à avoir mal géré la propagation du Covid-19.

    Source 

    Tags : France, Emmanuel Macron Agnès Buzyn, Mairie de Paris,

  • Maroc-France : Relations Bilatérales

    La France est le premier partenaire du Royaume du Maroc à tous points de vue, et dans le sens bilatéral et au sein de l’Union Européenne. La visite officielle du président de la République française, M. François Hollande, les 3-4 avril 2013, à la tête d’une délégation fournie d’une soixantaine de personnes dont 40 chefs d’entreprises conforte le sceau d’exception de la relation maroco-française. Une trentaine de textes d’accords et de conventions ont été signés à cette occasion, notamment dans les domaines de l’enseignement et de la formation professionnelle pour les cadres et les nouveaux métiers à valeur ajoutée pour le Maroc.
    Partenariat Institutionnel

    En mars 2000, Sa Majesté le Roi Mohammed VI avait plaidé en faveur d’un « partenariat novateur et visionnaire » entre le Maroc et la France, sur le plan pratique et stratégique prenant en considération l’essor développementiste du Maroc. La refonte de la coopération bilatérale maroco-française a été opérée, le 25 juillet 2003, avec la signature de la Convention de Partenariat pour la Coopération Culturelle et le Développement. Cet Instrument de partenariat associe à sa mise en œuvre, opérateurs économiques et sociaux, collectivités territoriales, représentants de la société civile, ainsi que les communautés marocaine en France et française au Maroc. En rénovant la base juridique de leur partenariat, le Maroc et la France ont également mis en place un cadre institutionnel plus efficient reposant sur :
    • la Réunion de Haut Niveau (tous les deux ans)
    • le Club des Chefs d’Entreprises Maroc-France
    • le Conseil d’Orientation et de Pilotage du Partenariat
    • les Comités sectoriels et thématiques
    • le Forum du Partenariat

    La 11ème Réunion de Haut Niveau, tenue le 13 décembre 2012 à Rabat, sous le thème « Maroc-France : Un partenariat d’exception au service de la jeunesse », a donné priorité à l’enseignement supérieur et à la formation professionnelle ; deux chantiers structurants de la société marocaine.

    Coopération économique : la France demeure le 1er partenaire du Maroc ; les échanges commerciaux ayant atteint près de 89 milliards de DH. La France est le 1er investisseur étranger au Maroc, avec 6,52 milliards de DH. Environ 750 filiales d’entreprises françaises sont installées au Maroc. La plupart des grands groupes industriels stratégiques français sont présents au Maroc (34 entreprises du CAC 40). Ces géants français détiennent des positions stratégiques dans des secteurs-clés de l’économie marocaine : les télécoms, la banque, l’assurance, le tourisme, la distribution, et récemment les transports et les mines. Le partenariat maroco-français est orienté vers la mise en place de projets structurants dans les domaines de l’infrastructure, l’éducation et la formation. Les projets phares du Partenariat Public-Privé entre les deux pays sont : l’usine Renault de Tanger et la LGV Tanger-Casablanca. Les PME françaises sont, elles, de plus en plus actives sur le territoire marocain.

    Coopération financière : la France est le 1er créancier du Maroc, avec 28 milliards de DH de dette publique; soit 14,29 % de l’encours de la dette extérieure publique du Maroc. Le Maroc est le premier pays bénéficiaire de l’appui financier de l’Agence Française de Développement (AFD), avec 30 milliards de DH entre 1992 et 2012 ; soit l’équivalent de l’appui financier de la Banque Africaine de Développement. L’AFD est le 1er bailleur international de l’Agence Nationale des Ports, et le 1er bailleur bilatéral du Plan Solaire Marocain.

    Coopération décentralisée : le Maroc est l’un des premiers partenaires de « l’Association des Régions de France », avec onze accords de coopération décentralisée, signés entre des Régions françaises et des Régions marocaines. La coopération décentralisée maroco-française s’est dotée, depuis juin 2011, d’un nouvel instrument de soutien financier piloté conjointement par les deux pays. Ce dispositif, adopté pour la période (2011-2013) est doté de 2,5 millions d’euros (1,2 millions d’euros du côté français et 10 millions de DH du côté marocain).

    Coopération culturelle : la France compte 28 établissements d’éducation au Maroc, qui accueillent environ 22.000 élèves (1er réseau scolaire français à l’étranger).

    Dimension humaine :

    • 800.000 Marocains résident en France (hors les binationaux).

    • 32.000 étudiants marocains son établis en France (1er contingent d’étudiants étrangers).

    • 100.000 français résident au Maroc, dont 45.000 de façon permanente.

    Source : Maroc Leaks, 21 mars 2020

    Tags : Maroc, France, relations bilatérales,

  • Lobby marocain en France : « Maroc Leaks » lève le voile

    Le site Maroc Leaks, spécialisé dans le décryptage de l’actualité politique et économique du royaume du Maroc, vient de rendre publique une liste exhaustive de députés français à la solde de Rabat.

    Au nombre de 120, ces élus sont membres du Groupe d’amitié France-Maroc au sein de l’Assemblée nationale et sont pour la plupart, comme on peut le constater, issus du parti du président Macron, Les Républicains en Marche, majoritaire au Parlement, suivi du parti de droite, La République, avec 24 députés. On y trouve plusieurs députés d’origine marocaine, comme Mustapha Laabid, Nadia Hai ou Saïd Ahamada, d’anciens militants socialistes, comme Jacques Maire, et des hommes d’affaires à l’image d’Olivier Dassault.

    Cette présence massive de lobbyistes français pro-marocains au sein de ce parti de création récente illustre l’ampleur de la compromission d’une large partie de la classe politique française avec un régime corrompu et corrupteur. Elle confirme aussi l’entrée en masse des militants du Parti socialiste (PS) dans le parti du Président, après la débâcle de ce dernier à la dernière élection présidentielle. Les socialistes français étaient réputés très engagés dans le lobbying pro-marocain. Les anciens ministres de la Culture, Fréderic Mitterrand et Jack Lang, étaient les figures les plus connues.

    À la tête de l’Institut du monde arabe (IMA) depuis 2012, ce dernier continue à servir le royaume du Maroc avec un zèle qui a fini par le discréditer. Avec des discours à l’emporte-pièce louant «les avancées démocratiques» du royaume alaouite et énumérant les raisons d’«une alliance stratégique» avec le Maroc, les politiques français achètent en réalité le silence des autorités marocaines sur les multiples scandales (pédophilie, homosexualité…) dont ils ont tous été un jour coupables dans les hôtels et autres riyadhs du royaume.

    Et c’est naturellement que les services de renseignements marocains, qui détiendraient des preuves compromettantes pour avoir filmé leurs séjours fastueux, les tiennent en chantage et leur imposent ainsi de promouvoir systématiquement l’image et les intérêts du Maroc dans l’Hexagone.

    Nous reviendrons plus en détail sur les articulations de ce lobby dévoilé dans les moindres détails par le journaliste marocain Omar Brousky, dans son livre La République de sa majesté. Jusqu’à la révélation sur la mise au point du plan mort-né « d’autonomie » élaboré dans le moindre détail dans le bureau du Mae français Dominique de Villepin à la demande de l’ex- président Chirac. Deux soutiens inconditionnels du Maroc. En retour le Makhzen les traitait royalement.

    M.B.

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    Tags : Maroc, Makhzen, lobby, France, Assemblée Nationale,