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  • La Libye, éternelle épine dans le pied de l’Algérie

    Par Naoufel Brahimi El Mili

    Selon les relevés topographiques, 982 kilomètres séparent l’Algérie de la Libye. Les distances idéologiques entre les deux pays, malgré les rencontres et embrassades répétées entre les différents chefs de l’Etat, sont encore plus importantes. Côté Tripoli, un seul Président, Muammar Kadhafi, de septembre 1969 jusqu’au « printemps arabe ». Côté Alger, la liste des Présidents est plus longue.

    Déjà lors de la crise frontalière entre l’Égypte et la Libye, Anouar El-Sadat voulait en finir avec le Guide qu’il surnommait « le fou de Tripoli ». En juillet 1977, les troupes libyennes avaient agressé l’armée égyptienne. La riposte du Caire était implacable. Houari Boumediène s’était rendu à la capitale égyptienne pour obtenir un cessez-le-feu. Ingrat et imprévisible, le Guide signe en 1984 le traité d’Oujda avec le roi Hassan II pour créer une union entre la Jamahirya et le royaume marocain. Une union contre nature mais surtout inamicale à l’égard de l’Algérie.

    A la fin des années 1980, ce même Kadhafi avait mis à la disposition du Front islamique du Salut (FIS) la base historique de l’ALN, octroyée par le roi Idriss lors de la guerre de Libération, comme un camp d’entraînement pour les islamistes. Les exemples d’hostilités libyennes vis-à-vis d’Alger sont trop nombreux pour être toutes recensées. Alors que le pouvoir algérien reste mesuré et ne se préoccupe que de ses intérêts régionaux.

    De son côté, le turbulent colonel Kadhafi s’adonne sans cesse au terrorisme antioccidental. Il est la cible de tout l’Occident. Même l’Algérie était sollicitée par François Mitterrand pour mettre un terme à la présidence de Kadhafi. Poli à l’égard de la France, Chadli Bendjedid promet d’étudier la question. Dans un premier temps, il s’y attache. Ainsi, le commandant « Toufik », Mohamed Mediène de son vrai nom, est envoyé à Tripoli au milieu des années 80, pour approfondir la question. Sous couverture d’attaché militaire, il évalue la situation par des contacts, des échanges. Quelques mois plus tard, il retourne à Alger avec un rapport détaillé et dont la conclusion se résume en une phrase : « Si Kadhafi est destitué, ça sera le chaos en Libye .» Mais pour l’Algérie, le Guide est mis sous surveillance.

    C’est dans ce lourd et ancien contexte que le nouveau pouvoir algérien doit reprendre la main pour éviter un incontrôlable embrasement régional.
    Inactif depuis huit longues années, le Haut Conseil de sécurité se réunit, à la fin décembre 2019, sous la présidence d’Abdelmadjid Tebboune pour évoquer les menaces sécuritaires venant de la Libye et du Sahel. Le nouveau Président connaît très vite son baptême du feu. Il s’y attendait. N’avait-il pas dit dans son discours d’investiture que rien ne se fera sans l’Algérie dans la région ?

    A Ankara, le Président turc Erdogan pense peser sur l’avenir de la région. Sur un ton guerrier, il annonce que son pays va s’engager militairement en Libye à la demande du gouvernement de Fayez El Sarraj, à Tripoli. Ce gouvernement était reconnu, suite au Sommet de Skhiret au Maroc en décembre 2015, sous l’égide de l’ONU. Seulement, les velléités guerrières turques ne répondent pas à un agenda onusien mais à une hégémonie de nature ottomane. Il est vrai que le gouvernement légitime est menacé par les soldats et miliciens du maréchal autoproclamé Haftar. Un retour en arrière est nécessaire tant pour comprendre ce chef de guerre belliqueux que les relations algéro-libyennes rarement sereines.

    Khalifa Haftar, issu de la même génération et même région, Syrte, que Muammar Kadhafi. Ils se rencontrent à l’Académie militaire royale de Benghazi en 1963. En toute logique, le jeune officier Haftar participe en septembre 1969 au renversement du roi Idriss. Une dizaine d’années plus tard, il est envoyé par le Guide à l’école de l’état-major soviétique pour suivre une formation. De retour au pays, promu au grade de colonel, il est propulsé chef de corps du corps expéditionnaire libyen, engagé dans le conflit franco-tchadien sur la bande d’Aouzou en 1987.

    La déroute des troupes libyennes fait de lui un prisonnier de l’armée française parmi des milliers d’autres. Les militaires français font le tri parmi ces détenus politiques. Hafftar et quelques dizaines d’officiers libyens se jettent dans les bras des services secrets français. Ce colonel proche de Kadhafi et formé dans une école de guerre soviétique est très vite repéré par la CIA qui installe un camp d’entraînement au Tchad.

    Une fois la crise politique résolue, plusieurs mois plus tard, Hafftar avec d’autres compagnons d’armes sont exfiltrés de Libye vers Atlanta, aux Etats-Unis. Il reste sur le territoire américain une vingtaine d’années dans l’Etat de Virginie, non loin du siège de la CIA. Pour les Américains, ce colonel est une belle prise de guerre très vite transformée en agent dormant. L’espion est réveillé et réactivé lors de la normalisation des relations de la Libye avec l’Occident. Dès 2009, Kadhafi, sous pressions américaines, autorise le colonel renégat à rentrer au pays, il lui offre même une ferme dans l’est du pays. Prudent, Haftar s’installe en Égypte, autre pays sous férule américaine. Il attend son heure et les instructions américaines.

    Pourtant, le grand récit du printemps arabe était attrayant. Des peuples qui se révoltent contre d’inqualifiables despotes et qui aspirent à la démocratie, c’est beau ! Trop beau. Ces révolutions filmées par les caméras de la chaîne qatarie Al-Jazeera et romancées par des démocrates en herbe mais qui occultent la grande part de manipulations et coups tordus. La Libye s’insurge à son tour, plus précisément Benghazi. Cette ville connaît un soulèvement armé. Des manifestants sortent par milliers avec des drapeaux du temps du roi Idriss. Une révolution qui n’a rien de spontanée. Ce soulèvement est largement impulsé par l’étranger. Selon le plan préétabli depuis longtemps, Haftar retourne en Libye comme un des seigneurs de la guerre, sauf que lui, il dispose de soutiens américains et français.

    La situation en Libye est un contrecoup du printemps arabe, provoqué ensuite et salué par l’Occident et ses sous-traitants qataris. La menace d’un nouveau sous-traitant local, connu sous le nom de Haftar, est réelle. Peu à peu, avec le chaos généralisé en Libye, il devient pratiquement le seul chef de guerre, les autres officiers supérieurs libyens sont soit curieusement assassinés soit très vite marginalisés. Il reste un détail à régler : éliminer Kadhafi et récupérer un maximum d’archives sensibles. La France s’y emploie.

    Soudain, les services secrets de la région sont alertés par la présence d’un convoi qui se dirige vers la frontière algérienne. Une partie de la famille du Guide s’y trouve, sa première épouse et sa fille Aïcha, entre autres. Plus importants, des documents aussi, sans oublier or, argent et armes.L’aviation française a pour mission de stopper au plus vite cette avancée vers la liberté. Des troupes libyennes sous contrôle de l’OTAN sont à leur poursuite. L’armée de l’air algérienne est aussi alertée, elle a pour ordre de sécuriser le passage de ce convoi, de tous les enjeux vers l’Algérie.

    Après quelques roquettes air-sol lancées par les pilotes de chasse français, non pas pour pulvériser le convoi, les documents doivent être récupérés, les avions militaires algériens affichent leur détermination d’engager le combat pour remplir leur mission. Les avions français, devant une incertaine escalade, retournent à leur base. Le convoi entre dans le territoire algérien. Depuis, pour la France, sur le dossier libyen, les Algériens ne sont pas vraiment des amis. Heureusement qu’il leur reste Haftar et d’autres.

    En mai 2014, à la tête d’une force militaire autoproclamée « Armée nationale libyenne » le non moins autoproclamé général Haftar engage une offensive militaire déclenchée en Libye contre les islamistes radicaux. Il n’en faut pas moins pour que les aides militaires occidentales affluent massivement ainsi que les ralliements des Libyens de l’Est, région dont Haftar est originaire. Il devient dès lors le principal acteur militaire donc politique dans un pays où les armes ont force de loi. La donne politique change radicalement en Libye au moment où la classe politique algérienne célèbre le quatrième mandat de Bouteflika. Plus d’une année plus tard, l’Occident avec la France en tête impose une conférence sur la Libye à Skhirat au Maroc le 17 décembre 2015. Il en ressort un accord sous l’égide de l’ONU qui fait émerger un Gouvernement d’union nationale présidé par Fayez el-Sarraj et qui doit siéger à Tripoli. Mais rien n’est réglé sur le terrain.

    Devenu maréchal, Haftar s’attaque à un gouvernement libyen reconnu par l’ONU mais son offensive sur Tripoli, essentiellement aérienne, est soutenue notamment par la France, membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU. Un paradoxe? Non, une simple continuité d’une politique de déstabilisation. La Turquie, membre de l’Otan, entame une logique de guerre à nos frontières.

    Depuis le 12 décembre 2019, l’Algérie a réglé sa crise du régime, elle récupère sa centralité sur l’échiquier politique régional. S’ensuivent des réunions au sommet, Moscou et ensuite Berlin. Des visites de haut niveau à Alger, Turquie et Tunisie. Et le déplacement du ministre des Affaires étrangères algérien en Libye, il rencontre Haftar. La crise libyenne est loin d’être résolue, des armes continuent de se déverser dans ce pays ainsi que des forces étrangères. Désormais, rien ne se fera sans l’Algérie pour qui la Libye, même affranchie des frasques de Kadhafi, reste une épine dans le pied.

    N. B. E. M.

    Le Soir d’Algérie, 9 fév 2020

    Tags : Algérie, Libye, Kadhafi, France, Sarkozy, Haftar,

  • L’Europe et son secret de polichinelle

    Le président français Emmanuel Macron et ses partenaires européens, notamment l’Allemagne et l’Italie se sont réunis dernièrement à Berlin. Ils ont les yeux braqués sur la Libye dans le cadre d’une vision plus globale intégrant tout le Continent africain.

    La parution du phénomène de la migration, la crise financière qui secoue le monde occidental est une conséquence directe des graves perturbations qui secouent les deux régions limitrophes de l’Europe, à savoir le Maghren et le Sahel. Les Américains, les Français, les Britanniques et autres Russes, tentent de coordonner avec l’Algérie pour contrôler au mieux la situation qui, si on n’y prend pas garde, pourrait se transformer en menace d’ordre planétaire.

    Vraisemblablement satisfaits de la stabilité de l’Algérie face à un Mali et une Libye en guerre, les grands de ce monde construisent des scénarios divers et montent des parades aux fins de répondre aux risques présents et futurs ainsi que plans visant à faire reprendre la croissance économique chez eux.

    Dans tous leurs prévisions, les stratèges américains, britanniques et autres, omettent un point très important ou alors pensent tellement bien le «gérer» qu’ils ne le font pas figurer sur leurs plans de batailles. Le point en question est un pays de près de 40 millions d’habitants connu par les activités terroristes de ses ressortissants en Europe et au Proche Orient et son trafic de drogues.

    Il est protégé par une puissance européenne qui s’est porté en premier défenseur de ses aventures expansionnistes dans la région et sa politique de répression contre la population du Sahara Occidental et il est souvent décrit comme « meilleur allié de l’Europe » au Maghreb.

    Il se trouve, cependant, qu’il y a un lien direct entre ce pays et la situation dans la région. Selon les différents rapports de l’ONU et des organisation de lutte contre le trafic de stupéfiants, le Maroc est premier exportateur de cannabis. Celui-ci transite par le Sahel et enrichit les chefs terroristes. Le rapport est également dans le fait que les milliards de dollars de la drogue sont gérés à partir du Maroc, sans que les autorités de ce pays ne bougent le petit doigt pour arrêter les chefs du cartel du kif qui alimentent les organisations terroristes du Sahel. Mais là est un secret de polichinelle…

    Tags : Sahel, terrorisme, Maroc, trafic de drogues, cannabis, France, Europe. Libye,

  • La France pille encore l’Afrique en 2019 : chaque année 440 milliards d’euros de taxes !

    « Je suis d’une génération qui ne dit pas aux Africains ce qu’ils doivent faire. » — Emmanuel Macron, 2017

    Le masque est tombé, lorsqu’une jeune fille africaine, l’interroge lors d’un forum public au Burkina Faso, sur la présence de l’armée française en Afrique… Macron répond alors hystériquement:” qu’ils (les africains) devraient applaudir les soldats français dans les rues africaines.

    Les Allemands se mêlent du franc CFA , et les plumes se délient ces jours-ci…

    Un journal économique allemand accuse la France de piller chaque année 440 milliards d’euros aux africains à travers le Franc CFA. (Franc pour les colonies françaises en Afrique)

    « Le gouvernement français recueille auprès de ses anciennes colonies chaque année 440 milliards d’euros de taxes. La France repose sur les recettes venant d’Afrique, pour ne pas sombrer dans l’insignifiance économique ».

    Et aussi…Pour justifier sa présence militaire, pour contrôler le sous-sol très riche en matières premières, dans toute l’Afrique La France crée des conflits, sous de bannières purement ethniques et religieux dans l’ombre évidemment.

    Rappelons que sur son territoire Européen, la France n’a pas de ressources en matières premières, pour faire fonctionner son industrie et son économie…

    La déstabilisation de ses anciennes colonies africaines, reste son nerf de guerre, avec l’assentiment, voir la complicité des chefs de tribus africaines, des USA, et leurs affidés, et bien sur les membres de l’onu de l’otan, l’Union Européenne…

    La France divise les africains dans ses armées, avec la manipulation des masses, par que sont les médias français et faux médias africains, comme jeune Afrique et tous les médias et les ” intellectuels, qui se font les relais de l’AFP Agence France Presse, organe qui dicte sa désinformation, sa propagande impérialiste, ce que les africains et le reste du monde doit comprendre concernant l’Afrique et la France …

    La France est dans ces pays pour :

    1. Liban: Pétrole et gaz naturel

    2. Mali: Or, pétrole et uranium

    3. Irak: Pétrole

    4. Syrie: Gaz, pétrole

    5. Tchad: Pétrole et uranium ..

    Mais officiellement sous le fallacieux prétexte, de combattre des groupes armés venus de Libye, pour qui, cette même France fourni les armes…

    Rebecca Bourahla

    Algérie Network

    Tags : France, Afrique, françafrique, pillage, spoliation, colonialisme,

  • Ce que pensent certains algériens du Maroc…

    Les marocains sont des traîtres

    L’Histoire contemporaine de l’Algérie est une source de fierté démesurée. C’est aussi un espace qui a tôt dévoilé la traîtrise du pays voisin qui est le Maroc Les moudjahidines algériens avaient déclenché la guerre de libération pour libérer tous les pays du Maghreb mais les rois et les opportunistes marocains avaient préféré obtenir l’indépendance à Ex-Les –Bains et laissaient l’Algérie affronter seul la France. Les marocain avaient signé alors le pacte de leur servitude éternelle.

    Le Maroc va rester sous le protectorat français jusqu’à la fin du monde . En témoigne la participation du roi du Maroc en 1999 à la célébration du deuxième centenaire de la révolution française .

    Le Maroc est un pur produit français

    C’était la France qui a libéré son nord des mains des espagnoles. Elle l’ a baptisé et lui a donné son nom « Maroc », l’a pourvu d’un drapeau et d’un hymne national.90 %de son économie est entre de la France.

    L’enlèvement des leaders algériens en 1956 a montré clairement l’étroitesse de cette relation et l’engagement mutuels entre eux . De même , il ne faut pas oublier qu’en

    1975, la France avait mis en alerte ses têtes nucléaires pour le défendre en cas de guerre contre l’Algérie En plus de ses bases militaires sur ses terres : « en général ,leur relation directe ne nous intéressent pas , ils sont ceux qu’entretiennent un fils et sa mère, mais ce qui est vraiment étrange c’est le fait selon lequel l’Algérie serait en attente d’un bien qui pourrait provenir du de la France ».

    Maroc résigné /Algérie révoltée : comparer l’incomparable

    Le Maroc ne peut pas vivre sans la France , non plus il ne peut exercer sa liberté , il passe son temps à singer ,voire à espionner l’ Algérie , il a exigé de la France une présentation d’excuses pour les drames du passé .Mais il s’agit là d’ une proposition algérienne Une telle demande servirait a lui donner davantage de poids , de valeur et de consistance .Il ose , le Maroc, mettre son sal nez au même endroit que celui de ses seigneurs les algériens . Partout dans le monde , on sait que la relation de la France avec le Maroc est celle d’un maitre avec un esclave …Quand Hollande fut élu , M6 a s’est précipité o pour aller le féliciter .

    « Nous somme un grand pays, indépendant »

    Des centaines de marocains sont exilé chez nous pour travailler .Les marocains n’ont jamais eu de dignité, ils ne se sont jamais révoltés contre leur roi sauf pour Khattabi .Il faut aller sur Youtube pour s’assurer que le Maroc est considéré comme le fils gâté de la France , la Tunisie comme une proie facile alors que l’Algérie est difficile.

    L’Algérien a une personnalité et un style spécifiques . IL n’est pas prêt a les abandonner même au prix de sa vie Il s’agit de la dignité et l’orgueil . Car ils ne sont jamais prêts à a se vendre en contre partie de quelques francs . La vérité c’est que la guerre contre la France n’est pas encore terminée. Contrairement au Makhzen qui ne s’était jamais révolté contre la France et n’à point-en de problème avec elle depuis la genèse. Donc on peut pas comparer l’incomparable .Si les marocains expérimentent l’esprit algérien , ils en seront fiers et souhaiteront porter sa nationalité

    Pourquoi les ottomans, malgré leur puissance, n’ont pas envahi le Maroc

    Hollande a satisfait le Maroc sous la pression du lobby juif marocain et non pas par

    amour au Maroc. Il ya également une autre raison parfaitement secrète. Pourquoi le Maroc était le seul pays non occupé par les ottomans alors que Ceuta et Mellilia étaient entre les mains des espagnoles depuis le Xème siècle ? Quel en est le secret alors que les turcs étaient capables »المغرب مسكيين لهواء لي يجي يديه ومزال مستعمر من طرف اسبانيا والله عار عليكم يا لمغاربة انتم غير تاع دعارةبصح يعجبوني

    … غير نساكم de libérer ces deux villes et même en Espagne ?

    La réponse est que, Malgré leur force, les turcs ont été leurrés et détournés de leur objectif jihadi unioniste par les ruses et les astuces des marocains

    L’Algérie avait la chance d’appartenir aux ottomans, de libérer Oran des espagnoles et de contrer les harcèlements européens

    L’occupation turque était bénéfique à l’Algérie sur le plan civilisationnel et culturel. IL est étrange que beaucoup de marocains ignorent la verité de leur Histoire. Ils ne savent pas que la France est entré au Maroc pour répondre à l’appel du sultan assiégé à Fès Par les tribus. Et c’était l’occasion pour le makhzen de signer le contrat du protectorat كثييييير من أفراد الشعب المغربي لتاريخ بلد qui s’est transformé par la suite en un pacte avec satan. Quand elle a quitté le Maroc, elle a placé ses enfants les plus fidèles dans des postes de responsabilité pour garder le Maroc sous son protectoratم،

    En résumé

    Le Saboteur/saboté : l’accord d’ex-les- Bains ; protectorat et tutelle français
    المخرب =معاهدة اكس ليبان = الحماية و الوصاية الفرنسية
    هذا
    – الجزائر يجب ان تواصل دعمها للاشقاء الصحراويين
    – مراقبة الحدود مع المخرب لقطع الطريق على مهربي المخزن
    – لن نفتح الحدود مع المحمية اما باقي الحدود مفتوحة (تونس ,الصحراء الغربية,ليبيا,موريتانيا)
    VIVE RASD
    و رغم كل

    المغرب مسكيين لهواء لي يجي يديه ومزال مستعمر من طرف اسبانيا والله عار عليكم يا لمغاربة انتم غير تاع دعارة بصح يعجبوني غير نساكم 05

    L’ECONOMIE

    Nous devons rompre avec la France , devenue la poubelle de l’Europe .C’est un pays incapable de subvenir aux besoins élémentaires de son peuple. Ce coup de poignard dans le dos de l’Algérie porté par Hollande doit sonner le glas pour cette relation stérile et pathologique. Il faut aller voir du côté de l’Allemagne et de la Chine. Dans le même sens , c’est l’occasion de la faire fermer à ce Maroc qui nous rebat les oreilles en pleurnichant au sujet des frontières qui doivent restées closes définitivement

    Il ne faut pas que les algériens se fâchent face à l’avalanche de traités et contrats signés entre le Maroc et la France .En fait, ce sont des contrats et des accords français français. Les secteurs stratégiques de l’économie marocaine telles les banques , l’électricité ,les télécommunications sont majoritairement françaises . Donc les frères marocains ont vendu toute leur économie à la France pour satisfaire les maîtres de l’Elisée

    Par contre l’Algérie est un pays très riche d’un million et demi de martyrs et de deux cents milliards de dollars qui dorment dans les

    caisses de l’état . Les algériens n’ont pas d’intérêt à coopérer avec leurs bourreaux de jadis

    Tous les taux de croissance de l’économie marocaine ne sont pas valides car elles sont en réalité l’expression de la croissance de l’économie française.

    Les marocains sont réprimés et écrasés sans couverture sociale ni avenir .Le taux des propriétaires de leur logement au Maroc ne dépasse guère 20% . c’est-à-dire 80% sont menacés d’ être exclu et de se trouver du jour au lendemain dans la rue

    Il ne faut pas se surprendre de cela car le Maroc a offert aux français le droit de propriété et d’ investir . Leurs présidents ont reçu comme cadeau des palais et des châteaux.

    Le Maroc est considéré par la France comme un agneau paisible ,un enfant gâté

    SAHARA

    Si la France ne soutenait pas le Maroc , le peuple sahraoui serait déjà libre

    – الجزائر يجب ان تواصل دعمها للاشقاء الصحراويين
    – مراقبة الحدود مع المخرب لقطع الطريق على مهربي المخزن
    – لن نفتح الحدود مع المحمية اما باقي الحدود مفتوحة (تونس ,الصحراء الغربية,ليبيا,موريتانيا)
    VIVE RASD

    Le régime algérien est beaucoup plus fort que le Maroc et ses alliés. L’affaire du Sahara est devenue une affaire de refugiés. Et l’Algérie grâce à sa propriété des refugiés est invincible Les marocains savent ces choses là. Pour réagir ,ils mènent des guerres médiatiques et électroniquesو الجزائر مادامت تمتلك لاجئي؟
    savent que leur guerre au Sahara est inhumaine. Ils oublient souvent qu’ils occupent une place très médiocre en ce qui concerne les droits de l’homme au Sahara contrairement à l’Algérie qui avance à pas sûrs

    Hollande avait trahi les algériens. Lors de sa visite en Algérie, il n’a pas évoqué le problème du Sahara aussi éloquemment qu’il l’a fait au Maroc. Ceci démontre que Hollande préfère appuyer l’occupation coloniale du Sahara par le Maroc à l’encontre des appels de l’Algérie et de l’ ONU
    Il faut dire au Makhoc /saboteur :saboté للمخرب et à sa maman la France : La France est pour la colonisation du Sahara et nous en Algérie, nous appuyons et nous soutenons la libération du Sahara , nous ne voulons ni union arabe , ni ouverture des frontières ni rien de rien.

    Source : Le Maroc sans teint, 8 avr 2013

    Tags : Algérie, Maroc, Sahara Occidental, France, colonialisme, protectorat,

  • ANALYSE: Le cauchemar français en Afrique – I : Contexte historique

    – Aujourd’hui, le continent africain est divisé par les frontières coloniales, les langues coloniales, et l’idéologie coloniale. Notamment, les frontières d’aujourd’hui ont émergé en grande partie de la conférence de Berlin de 1884-1885.

    Ümit Dönmez | 06.02.2020

    AA – Istanbul

    Par Mustafa Efe

    Le passé colonial français, et les motivations économiques, religieuses, sociales et politiques aux procédés assimilationnistes et jacobins, ont façonné le passé du continent africain. Il sera donc utile de jeter un bref regard sur le passé colonial de la France, notamment en Afrique. Si cette période n’est pas prise en compte, on ne pourra pas évaluer la situation actuelle, à la lumière seule des actions françaises présentes.
    Avec le début de la période d’indépendance, les administrations étatiques africaines ont été transférées à des administrateurs qui étaient députés au parlement français pendant la période coloniale, ou à d’autres personnes travaillant pour l’administration coloniale, ou ayant été éduquées dans le pays colonisateur. Cela a assuré la poursuite du colonialisme français.

    – Historique du colonialisme français

    La domination française sur l’Afrique a une histoire qui remonte au 17ème siècle. La France a planté les graines du mouvement d’occupation et d’exploitation sur le continent en 1624 en établissant des centres commerciaux au Sénégal. Avec la création de la Compagnie française des Indes orientales en 1664, le colonialisme est devenu plus systématique. L’Empire colonial français, qui s’étendait sur une superficie de 3,5 millions de kilomètres carrés dans les années 1670, atteignait 11,5 millions de kilomètres carrés dans les années 1920.

    Malgré le fait que le roi de France, François Ier, qui avait été fait prisonnier par l’empereur Charles Quint du Saint-Empire romain germanique en 1525 lors de la bataille de Pavie avait appelé à l’aide de [l’empereur ottoman] Soliman le Législateur (ou Soliman le Magnifique), et malgré le fait que de bonnes relations aient été établies entre les deux nations, et que la France doive sa survie à l’Empire ottoman; la France, après s’être renforcée, s’est attaquée à l’Empire ottoman. En 1799, Napoléon a attaqué Acre pour prendre le contrôle de l’Égypte et de Damas, et a connu sa première défaite. Napoléon a dit: « Si je n’avais pas été arrêté à Acre, j’aurais pu conquérir tout l’Orient ». Cela montre que si l’État ottoman n’avait pas arrêté la France, de nombreux pays du monde islamique, et même du continent asiatique jusqu’à à l’Extrême-Orient, auraient pu devenir des colonies françaises, comme ce fut le cas en Afrique.

    Alors que l’État ottoman avait commencé à perdre de son pouvoir, la France a occupé l’Algérie en 1830. Cette invasion marque le début des invasions de la France en Afrique du Nord.

    Pendant la Première Guerre mondiale, 1 million de soldats africains ont combattu dans l’armée française.

    Pierre Savorgnan de Brazza, un citoyen français d’origine italienne, fondateur de la colonie française ouest-africaine moderne, était un explorateur de l’ère coloniale. Brazzaville, la capitale de la République du Congo, porte notamment son nom.

    Élargissant l’arrière-pays algérien avec le traité franco-britannique de 1890, la France l’a transformé en une région où se rejoignent la région du bassin du Lac Tchad et le territoire français-africain. Avec la note du 30 octobre 1890, l’État ottoman a tracé les limites du Sahara turc. La Libye, qui est à l’ordre du jour actuellement, était en fait au centre de la lutte franco-ottomane à cette époque. Selon la note turque du 30 octobre 1890, l’arrière-pays libyen ottoman incluait la Libye, le Soudan, l’Égypte, le Tchad, l’ouest de l’Éthiopie, le Soudan du Sud, la région centrafricaine, le nord du Cameroun, le nord et à l’est du Nigéria et une région constituée du Niger pour sa moitié. L’État ottoman, en réaction aux attitudes agressives de la France, a fait état de ses droits au nord du Congo et à l’est du Niger en 1885. La note remise à la France le 12 mars 1902 confirme cette situation. Malgré toutes les luttes que l’Ottoman a menées, il n’a pas pu empêcher les activités coloniales de la France sur le continent africain.

    Pendant la traite transatlantique des esclaves, environ 5 300 000 Africains ont été réduits en esclaves en Sénégambie, en Afrique occidentale et centrale, et emmenés dans les Caraïbes, en Haïti, c’est-à-dire dans les colonies françaises du nouveau monde, dans des navires français. Les puissances coloniales ont convenu de ne pas se battre entre elles. De plus, elles ont collaboré pour qu’une possession perdue par une puissance coloniale puisse être récupérée par une autre puissance coloniale. Elles ont, par exemple, forcé les pays qu’ils avaient exploités afin de les faire enseigner en anglais dans les anciennes colonies françaises et en français dans les anciennes colonies anglaises. Cette situation perdure aujourd’hui. Par exemple, quelle langue le Rwanda remplace-t-il en prenant des mesures pour se débarrasser du français? L’anglais, qui est aussi une langue coloniale …

    – Colonialisme français et génocides en Afrique

    Les Français ont exploité une grande partie de l’Afrique de l’Ouest et centrale pendant des siècles. La France a établi des formes d’administration directes pendant la période coloniale et a suivi des politiques d’assimilation en essayant d’établir son propre système de culture et de valeurs. Elle a structuré les colonies d’Afrique de l’Ouest en « Afrique occidentale française (AOF) » et celles d’Afrique centrale en « Afrique équatoriale française (AEF) ». La France a poursuivi une stratégie visant à mettre en conflit les tribus pour gérer plus facilement leurs colonies en Afrique. De plus, pour briser la résistance des peuples, comme par exemple avec le drapeau du Congo français, la France a utilisé un drapeau similaire au drapeau ottoman, constitué d’un « croissant et une étoile ».

    Les élites africaines, qui ont grandi dans les anciennes colonies françaises, ont soutenu que le colonialisme était bon et que les colonies ne devaient pas être indépendantes. Le colonialisme avait pénétré jusqu’à dans l’âme des Africains et un « EuroAfricisme » avait émergé, qui s’opposait à l’indépendance. Ce concept a été introduit en 1927 par un Français du nom de Guernier, auteur du livre « L’Afrique, champ d’expansion de l’Europe », (publié en 1933, ndlr].

    Blaise Diagne, président du premier congrès panafricain en 1919 et député sénégalais à l’Assemblée nationale française, avait déclaré: « Nous, autochtones […] voulons rester français. Parce que la France nous a donné toutes sortes de libertés et nous a traités comme ses propres enfants sans aucune discrimination. Personne ne veut que l’Afrique française soit laissée aux seuls Africains, comme certains le souhaiteraient. L’élite française ne permettrait pas les théories révolutionnaires qui exigent la séparation et l’indépendance, ce qui contreviendrait au calme et à l’ordre, qui sont essentiels pour la sécurité de tous ».

    Léopold Sedar Senghor, qui était le [premier] président du Sénégal entre 1960 et 1980, a également soutenu que la voie la plus appropriée et souhaitée pour son pays était une union au sein de l’Empire français et que les problèmes de l’empire était également ceux des colonies. Parmi l’élite africaine certains siégeaient à l’Assemblée nationale française.

    Les membres d’une même tribu ont été séparés entre différents États avec des frontières artificielles établies par les États coloniaux. Cette situation a provoqué des conflits entre de nombreux pays africains après l’indépendance. Par conséquent, d’autres dirigeants, à l’exception d’Ahmed Sekou Touré, ont accepté une indépendance au sein de l’Union française, que Frantz Fanon (1925-1961) a qualifiée de « fausse indépendance ».

    Comme exigence du nouveau monde capitaliste fondé après la Seconde Guerre mondiale, la France n’a accepté que « l’indépendance sur papier » de ses colonies, et à certaines conditions . La Guinée a rejeté l’indépendance conditionnelle; d’autres pays africains ont accepté. Mais la France a sécurisé ses relations avec les pays africains et signé des « accords de coopération » contraignants notamment sur la monnaie coloniale française (franc africain), le système éducatif français, le cadre des relations militaires et commerciales. De plus, elle a obligé les nouveaux pays «indépendants» à payer les infrastructures construites par la France pendant la période coloniale. 14 pays africains, anciennes colonies françaises, paient des impôts coloniaux à la France depuis leur indépendance. Alors que la France a dû s’excuser pour les richesses qu’elle a pillées en Afrique, et malgré les millions qu’elle a asservis ou tués, le chaos social sans fin qu’elle a provoqué et les génocides qu’elle a causés, elle continue de percevoir des impôts pour ce qu’elle fait.

    La France a en effet joué un rôle dans de nombreux génocides sur le continent africain, et coopéré ou fourni des armes à des forces génocidaires. La France a tué des millions d’Algériens pendant la période d’exploitation et d’occupation en Algérie, qui a duré 132 ans depuis 1830, indirectement par déportation, directement par balle ou par le feu dans des fours à chaux. Plus d’un million de personnes ont été tuées entre 1945 et l’indépendance.

    Les unités militaires françaises qui ont participé aux «opérations d’aide humanitaire (!)», lors du génocide des Tutsis par des Hutus au Rwanda en 1994, ont directement soutenu ce génocide. En outre, la France a fourni des armes, des renseignements, une stratégie, un soutien à la formation militaire au génocide et a déterminé la « liste des personnes à tuer ». Les massacres ont fait près d’un million de morts.

    Le nombre de personnes tuées en Tunisie, au Sénégal, au Niger, en Mauritanie, au Cameroun, au Burkina Faso, au Gabon, en Guinée et au Bénin reste encore inconnu.

    La France, comme d’autres puissances coloniales, a visé les leaders et les universitaires qui dirigeaient la société. Elle a, par exemple, tué 400 érudits lors d’un symposium islamique en 1917 au Tchad.

    [Mustafa Efe est président du Centre africain d’études stratégiques (AFSAM)]

    Anadolou

    Tags : France, Afrique, françafrique, colonialisme, néo-colonialisme, spoliation, esclavage, pillage,

  • La lettre qui a dévoilé la brouille entre la France et le Maroc

    Il arrive aux deux pays qui se sont allié en vue de partager le gâteau du Sahara Occidental, la France et le Maroc, d’avoir des conflits, notamment en raison des coups de jalousie de la partie qui représente le rôle de « maîtresse » dans ce jeu.

    Le 20 février 2014, quatre policiers se se sont rendus à la résidence de l’ambassadeur du Maroc en France dans le but de notifier une convocation adressée par la justice française à Abdellatif Hammouchi, le patron de la sécurité intérieure du royaume. 

    Pour le roi Mohammed, il s’agit d’une trahison aux services rendus par le Maroc à la France. Il réagit en suspendant la coopération judiciaire entre les deux pays.

    Quelques mois après, El Hammouchi a voulu effrayer les français, il annonce l’existence d’une menace terroriste sérieuse. A l’ambassade française, c’est la panique.Le Commissaire Divisionnaire Pascal Bastide, Attaché de Sécurité Intérieure près l’ambassade de France, « compte tenu de la suspension de la coopération bilatérale qui empêche son service d’avoir de la visibilité sur les menaces réelles qui pèsent sur les intérêts français », propose à l’Ambassade « un renforcement des mesures de sécurité autour des emprises officielles françaises ».

    L’Ambassade répond en envoyant une lettre au MAEC marocain. Cette lettre figurait parmi les premiers documents confidentiels révélés par le hacker Chris Coleman. Voici son texte :

    « L’Ambassade de France présente ses compliments au Ministère des Affaires Etrangères du Royaume du Maroc et a l’honneur de solliciter, suite à l’annonce officielle par les autorités marocaines de l’existence d’une menace terroriste sérieuse, un renforcement des dispositifs de sécurité autour des emprises françaises sur le territoire du Royaume, si elles le jugent nécessaire. Cette demande a fait l’objet d’une saisine de la DGSN par l’Attaché de Sécurité intérieure dont le Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération voudra bien trouver ci-jointe.

    L’Ambassade de France à Rabat remercie par avance le Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération du Royaume du Maroc et saisit cette occasion pour lui renouveler les assurances de sa haute considération.

    Source : Maroc, Leaks, 3 fév 2020

    Tags : Maroc, France, brouille, coopération judiciaire, El Hammouchi, Zakaria Moumni, Naama Asfari,

  • La France tente une nouvelle tactique après avoir perdu son influence en Afrique de l’Ouest

    ISTANBUL

    Les problèmes économiques et sociaux dans les pays africains qui ont accédé à l’indépendance juste après leurs périodes colonialistes ont fourni une opportunité et un environnement pour le néocolonialisme pour progresser. En incluant notamment la France et l’Angleterre, les puissances coloniales possédaient la plupart des ressources précieuses du continent telles que les réserves d’hydrocarbures, les télécommunications, la gestion portuaire, l’administration des chemins de fer, les systèmes de commerce de détail et même les entreprises contractantes qui assurent la production de la sous-structure. Pour cette raison, les puissances coloniales qui ont accordé l’indépendance aux pays en question ont facilement comblé les lacunes de pouvoir résultant des crises de gouvernance des pays du continent. Les paroles de Doudou Thiam, ancien ministre des Affaires étrangères du Sénégal, rendent la situation plus significative: «Assez! L’indépendance qui ne peut aller au-delà de la forme… Si nous n’essayons pas d’obtenir nos droits de souveraineté économique et sociale, nous ne pouvons pas atteindre une véritable indépendance. »

    La conjoncture actuelle indiquant un changement en Afrique de l’Ouest, qui est également le principal sujet de cet article, on peut affirmer que la crainte de la France de perdre un territoire l’oblige à appliquer des méthodes contraires à l’éthique et mises à jour avec des stratégies néocoloniales. Par conséquent, nous pouvons affirmer que cette affaire se produit de deux manières.

    La première direction fait l’objet du franc CFA, qui est la monnaie coloniale. Les réserves du franc CFA et des États régionaux d’Afrique de l’Ouest (la totalité durant les premières années de fondation, dont la moitié dans la situation actuelle) ont été déposées à la Banque centrale française. Dans cette situation, il est également assez clair que bon nombre des présidents qui souhaitaient quitter la région CFA ces dernières années ont été frappés par des forces soutenues par la France. Dans ce contexte, il a été exprimé que les États de la région CFA abandonneraient l’héritage colonial et que l ‘«Eco», la monnaie du continent déterminée par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), entrerait en vigueur dans 2020. En revanche, il a été signalé que le Nigéria, la Sierra Leone, le Libéria, la Gambie, le Ghana et la Guinée ont refusé d’utiliser le «Eco» comme monnaie lors de la réunion organisée par les États en cause le 17 janvier. En fait, avant lors de la réunion susmentionnée, des discussions avaient eu lieu sur les préparatifs de la CEDEAO sur la monnaie « éco » développée après des années d’études, et sur la manière dont la France allait utiliser « éco » et essayer de mettre en œuvre un nouveau type de système colonial. Ainsi, on peut penser que cette explication est liée au sujet et non à une surprise.

    La deuxième direction est que l’augmentation récente des activités terroristes en Afrique de l’Ouest constitue une base pour la France de garder des soldats dans les régions connexes. Contre le cas d’espèce, tant la société africaine, y compris l’initiative financière dans un premier temps, que la diaspora africaine en Europe réagissent sérieusement à l’attitude française et protestent. Les communautés en cause pensent que la puissance militaire de la France, dont 4 500 soldats dans le cadre de l’opération « Barkhane » que la France maintient depuis 2014 dans la région du Sahel, n’a provoqué qu’une augmentation de la terreur et de l’incapacité régionale.

    Les explications incalculables de Macron, qui a dit qu’il interrogerait les dirigeants sur «l’incertitude sur l’opposition accrue contre la France dans la région du Sahel» et «les dirigeants des États que la France a en leur pouvoir militaire lui doivent» une «explication» lors de la réunion de l’OTAN qui a eu lieu le 4 décembre 2019 a attiré une réaction significative de l’Afrique même. Dans ce contexte, le président du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kabore, a indiqué que le ton de Macron est problématique et que Macron n’ira nulle part avec ce ton. Les présidents du Sénégal, du Mali, du Nigéria et de la Côte d’Ivoire ont également réagi contre le ton et les paroles de Macron. À la suite de tout cela, les bases françaises ont été protestées dans de nombreux pays africains, et les manifestations ont été interdites dans certaines autres villes avant la visite de Macron en Côte d’Ivoire et au Nigéria entre le 20 et le 22 décembre.

    Sommet Pau Sahel et préoccupation française

    À l’appel de Macron, les dirigeants de la Mauritanie, du Tchad, du Mali, du Nigéria et du Burkina Faso en tant qu’États d’Afrique de l’Ouest se sont réunis dans le cadre du sommet du G5 Sahel le 14 janvier dans la ville de Pau dans le sud de la France. Lors du sommet du Sahel organisé par Macron, la lutte contre le terrorisme, la légitimité de la France dans cette région, les nouvelles stratégies et la restructuration des opérations ont été discutées avec la participation du secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres, du président du Conseil européen Charles Michel et du président de la Commission de l’Union africaine Moussa Faki Mahamat. Même si Macron fait confiance à cette structure, on sait que l’Amérique a adouci son soutien en diminuant le nombre de soldats qu’elle a en Afrique de l’Ouest concernant le processus de transformation de la politique internationale. Pour cette raison, les circonstances données inquiètent la France de jour en jour, et la France augmentera sa politique immorale dans la région avec la crainte de perdre le pouvoir dans les prochains jours.

    Le président français Emmanuel Macron attend des explications politiquement favorables des dirigeants africains à la réaction de la société contre la montée en puissance militaire récente de la France dans les pays en cause. Paris attend non seulement une répétition forte et claire de la demande et du soutien à l’existence française sur le territoire des autres États du Sahel, mais souhaite également que ses alliés européens jouent un rôle actif dans la région du Sahel si nécessaire. De plus, même ces alliés européens agissent avec hésitation sur la réalisation de la mise en scène d’une force de 500 soldats appelée «Takuba». On sait que cette demande n’est pas encore venue des Etats du Sahel.

    Que signifie l’existence militaire française en Afrique de l’Ouest?

    Même si seulement quatre bases militaires de la France sont permanentes dans toute l’Afrique dans la situation actuelle, comme dans l’opération Barkhane, qui est la portée de la région du Sahel, les bases temporaires deviennent également permanentes dans le temps. Bien que Macron affirme que l’existence militaire française dans la région dans le cadre des opérations mentionnées n’est que pour la sécurité de l’Afrique, il n’est pas difficile de remarquer la réalité que la France opprime en fait les pays en cause tout comme une relation carotte-bâton, et de cette manière, il vise à maintenir ses gains économiques grâce aux précieuses ressources de la région. Pour cette raison, la France tente de profiter des activités terroristes en Afrique pour protéger et maintenir la légitimité de son existence dans la région, notamment dans le domaine militaire. En fait, cette circonstance démontre que la France viole remarquablement la sécurité, la stabilité et la souveraineté des États régionaux, et dans cette conjoncture, les anciennes puissances néocoloniales comme la France continueront de piller les ressources africaines. Les protestations de la diaspora à l’intérieur et à l’extérieur de l’Afrique sont sérieusement précieuses pour avoir conscience de ce pillage. À ce stade, l’équation à plusieurs variables sur la rivalité entre la France et l’Angleterre en est le cas.

    En conséquence, comme l’a souligné l’ancien ministre sénégalais des Affaires étrangères, Doudou Thiam, il est temps que les États africains consolident leurs acquis dans les domaines économique et social et arrêtent ce pillage. Il faut frapper quand le fer est chaud car la nouvelle et dynamique nouvelle génération d’Afrique a le potentiel nécessaire pour réaliser ces idéaux.

    * Le Vice-Coordinateur du Centre Africain de Coordination et d’Education (AKEM), Kaan Devecioglu poursuit ses études concentrées sur l’économie politique et les sujets africains, notamment sur le Soudan, à l’Association des Chercheurs sur l’Afrique (AFAM).

    * Traduit par Merve Dastan

    Source : fr24news.com, 31 jan 2020

    Lire l’article en anglais

    Tags : Afrique, France, colonialisme, françafrique, franc cfa, FCFA, afrique de l’Ouest,

  • Djouhri se confie au Soir d’Algérie : «Je n’ai joué aucun rôle dans le supposé financement libyen»

    Entretien réalisé par Naoufel Brahimi El Mili

    Alexandre Djouhri revient sur le devant de la scène médiatique. En réalité, son nom est, depuis 30 ans, intimement lié à la classe politique française, essentiellement celle de droite. De Jacques Chirac à Nicolas Sarkozy en passant par Dominique de Villepin, Ahmed, de son nom de naissance, voit, au fil des années, sur son carnet d’adresses, s’inscrire les numéros de téléphone personnels des chefs d’Etat arabes et africains. Un parcours époustouflant, de la Kabylie au palais de l’Elysée avec une enfance à Sarcelles en région parisienne. Son cauchemar a commencé en janvier 2018 lorsqu’il a été arrêté par la police britannique à son arrivée à l’aéroport de Londres. A la veille de son extradition en France, Alexandre Djouhri répond exclusivement aux questions posées par Le Soir d’Algérie.

    Il revient sur les conditions inhumaines de sa détention en Grande-Bretagne, sur ses souvenirs en Kabylie et sur l’espoir que suscite en lui l’élection du président Abdelmadjid Tebboune.

    Soir d’Algérie : Vous êtes né en France il y a 61 ans, vous avez les nationalités algérienne et française, pouvez-vous définir la place de l’Algérie dans votre vie ?

    Alexandre Djouhri : C’est là que mes ancêtres, mon père et ma mère, mes deux sœurs sont enterrés. Mais il n’y a pas que la mémoire des cimetières, il y a aussi l’histoire récente de ce pays de mes racines. Mon grand- père maternel est mort sur le champ de bataille, mon oncle aussi, on compte dans ma famille nombre de ces martyrs qui ont payé de leur vie, ou dans leur chair, la lutte pour l’indépendance.

    C’est un peu paradoxal de voir un homme comme vous, très intégré dans la vie politique et économique française, celle du CAC 40, revendiquer une autre origine…

    Mes parents allaient tout le temps en Kabylie, et me parlaient beaucoup du pays. Quand j’ai commencé à voyager j’aimais faire des séjours, des stops, dans ce qui devenait aussi un chez moi. Un bonheur d’être dans ce pays extraordinaire, l’un des plus beaux au monde, dans lequel je me sens bien.

    Etes-vous lié à l’Algérie par le monde des affaires ?

    Non. Je n’y ai jamais eu d’activité industrielle ou économique. Pour moi, l’Algérie, c’est les amis et la famille. J’ai fait toutefois une seule exception à titre amical, j’ai accompagné Ali Haddad à Djibouti en vue de construire un pipe, de Djibouti à Addis-Abeba, Ali Haddad n’était pas en mesure de réaliser ce projet car son usine de pipes n’était pas en capacité de production. Il s’agissait d’aider une connaissance algérienne à intervenir sur un marché prometteur africain, mais je n’ai jamais fait d’affaires en Algérie.

    Certains journalistes ont affirmé que vous aviez un passeport diplomatique ?

    Pour quoi faire ? Ce sont des ragots de mercenaires de la plume. Des nains de la vérité. Les mêmes ont affirmé que j’avais été expulsé, ou « exfiltré vers la Russie»…

    Donc aucun lien avec un réseau du pouvoir algérien ?

    Non, bien sûr que non. Quel réseau ? Parlons plutôt de cases. Il fallait être dans l’une ou l’autre. Mais moi je venais ici pour me reposer et réfléchir. Pas pour intriguer. Le système de Bouteflika n’était pas tissé en réseau mais plutôt bâti en forteresse. Pour moi un monde étranger en raison de son lien énorme avec le gouvernement de Hollande et de Valls. Ces deux-là, en sous-main, faisaient la pluie et le beau temps en Algérie. C’est dire que je n’étais pas toujours le bienvenu. Hollande et Valls — et leur porte flingues — voulaient m’éjecter, en France, du monde des affaires, celui du CAC 40, où je compte de nombreux amis qui m’écoutent souvent. Leur but étant de placer leurs pions et de déployer leurs intrigues.

    L’ancien pouvoir d’Alger s’est-il manifesté pour vous assister lors de votre séjour en prison à Londres ?

    Non. Pas un geste, même pas pour rassurer ma famille, donner un coup de fil. Rien de l’Algérie et rien de la France. Ces gens-là m’ont symboliquement déchu de ma nationalité. Alors qu’à Londres j’étais enchaîné vingt-quatre heures sur vingt-quatre, pendant 18 jours, subissant un traitement défini par les droits de l’Homme comme «cruel et inhumain».

    Revenons à ce jour de janvier 2018 où vous êtes, à la demande de la France, arrêté à l’aéroport de Londres ? Vous étiez en fuite ?

    Pas du tout, jamais. J’ai quitté la Suisse, où je réside, pour rendre visite à mes enfants en Angleterre. Au passage du contrôle de police à Genève on m’a prévenu que la France avait émis un mandat contre moi, mais que la Suisse ne l’avait pas exécuté. Et on m’a laissé embarquer pour Londres… Où est la «fuite» là-dedans ?

    La justice française avance qu’ayant refusé de répondre à ses convocations, vous étiez donc «en fuite»

    C’est une sinistre blague, un colossal mensonge, ce qui est grave dans la bouche de magistrats. Vivant en Suisse, pour me convoquer, les juges parisiens devaient, trente jours avant le rendez-vous, m’envoyer une lettre recommandée à mon adresse, très bien connue d’eux. C’est ce que prévoit l’article 10 de la Convention franco-suisse d’entraide judiciaire, signée en 1996 ! Rien de tout cela n’a eu lieu. La machination est simple : on m’a tendu un piège judiciaire. Bizarrement, aujourd’hui, mon statut a évolué. On ne dit plus que je suis «en fuite», mais «réfugié». Etonnant !

    Ce mandat européen lancé contre vous, il est quand même étayé par des accusations, des faits ?

    Pas du tout. C’est un inventaire à la Prévert, un château de cartes. On y trouve un article de Médiapart, un autre de Pierre Péan, l’extrait d’un livre d’Anne Lauvergeon, l’ancienne patronne d’Areva, elle, mise en examen, et deux «notes blanches» de la DGSE, un service secret français. Tout cela n’a aucune valeur juridique ? Pas grave, on me poursuit quand même. Et les Anglais, mis sous la pression de la France et celle d’un réseau politico-financier tricolore, vont faire semblant de croire au sérieux de la poursuite. Par la suite les magistrats du Parquet national financier (PNF) vont abreuver les Britanniques d’éléments qui indiquent massivement ma «culpabilité»… hélas pour eux, sans aucune preuve. Tout cela, alors que j’ai un casier judiciaire totalement vierge.

    Sur le plan chronologique, on vous accuse d’avoir participé au financement libyen de la campagne électorale de Sarkozy en 2007. Pourtant, à cette époque, vos amis comme Dominique de Villepin étaient opposés à Sarkozy ?

    Ça saute aux yeux, mais pas à ceux d’un juge du PNF. La logique et la cohérence est absente de leur démarche. On me met sur le dos un transfert de 500 000 dollars pour Claude Guéant, une histoire de villa dans laquelle je ne suis pas partie, des commissions sur une vente d’Airbus pourtant limpide… C’est ainsi. Mes juges sont des Saint-Jean bouche d’or. Ils finissent par croire à leur propre roman. J’en reviens à l’idée du traquenard judiciaire. Il fallait que je sois torturé.

    Très bien, mais pour quelle raison ?

    Simple. Ils voulaient me faire mentir, comme ils l’ont fait avec Takieddine. Il fallait, pour des raisons politiques, que j’accuse Sarkozy.

    Alors que je n’ai joué aucun rôle dans ce supposé financement. Mais bien sûr que je fréquente la Libye depuis 1986, en tant qu’ami de Bachir Saleh (ancien patron des services secrets libyens), et aussi comme directeur de l’agence de presse «euro-arabe, euro-africaine» où j’ai rencontré Yasser Arafat.

    Lors de précédents entretiens, vous n’avez pas hésité à dire que vous êtes aussi victime de racisme ?

    Absolument, je m’étais appelé François-Henri Durand, on ne m’aurait pas traité comme ça. Très souvent nu, pendant 18 jours, au bout d’une chaîne de 3 mètres et ne me libérer qu’une fois installé sur une table d’opération pour une intervention cardiaque… entravé en salle de soins intensifs, c’est humain ? Dans le même temps, toujours plein d’à-propos, le PNF faisait savoir aux Anglais qu’à Paris, on pouvait me traiter dans l’hôpital où Lady Diana est morte. Quel tact.

    Certains journalistes ont évoqué une coupure entre votre dossier et celui du financement supposé de la campagne de Sarkozy…

    Ils ont raison. Mais les juges qui traitent mon dossier sont aveugles à cette coupure. Si on me garde dans la nasse, c’est au regard de l’élection présidentielle de 2022. Emmanuel Macron a très peur d’une candidature de Sarkozy qui viendrait assurer sa défaite. Alors le soi-disant dossier libyen, dans lequel on m’a collé, est un fer que l’on garde au feu pour éliminer Sarkozy avant le match, où je suis censé être un accusateur !

    Votre extradition à Paris le jeudi 30 janvier ?

    C’est un kidnapping judiciaire. La force n’est pas à la loi. La force est à la force. Derrière cette démarche on trouve aussi un petit gang de pirates de l’économie qui entendent gagner de l’agent en faisant chanter des capitaines d’industrie. Certains étant mes amis, je gêne leur racket. Djouhri doit disparaître. Valls lui-même avec ses amis, comme Alain Bauer (spécialiste du renseignement français), qui se voyait président de la République, a souvent dit qu’il allait me faire mettre en prison… Il avait réussi à faire croire son arrivée à la tête de la France à l’ancien pouvoir algérien qui, soudain, s’est plié aux exigences de l’ancien pays colonial.

    Comment voyez-vous votre retour en Algérie?

    Heureux et le plus vite possible. J’ai un premier devoir, me rendre sur la tombe de ma sœur alors que l’on m’a empêché d’assister à ses funérailles. Je vais découvrir une Algérie différente. Tant mieux. Grâce à Dieu, l’élection de Abdelmadjid Tebboune est une très bonne nouvelle. Elle me va parfaitement. C’est un homme d’expérience qu’il faut laisser travailler. Et même soutenir. C’est un homme de paix, expérimenté. S’il parvient à réaliser 75 pour cent de son programme, ce sera magnifique. Mission accomplie. Je le soutiens et le soutiendrai. On m’a privé de liberté pendant deux ans, fait subir ce traitement cruel et inhumain, mais je vais repartir à l’attaque… A mille pour cent.

    N. B.-E.-M.

    Le Soir d’Algérie, 2 fév 2020

    Tags : France, Alexandre Djouhri, Nicolas Sarkozy, financement illicite, Libye, Kadhafi,

  • Financement libyen de Sarkozy: Alexandre Djouhri remis aux autorités françaises

    La justice française demandait son extradition depuis deux ans. Alexandre Djouhri a été remis aux autorités française jeudi soir. Il se trouve dans les locaux de la police aux frontières à l’aéroport de Roissy et va être présenté à un juge ce vendredi.

    Alexandre Djouhri est un homme d’affaire franco-algérien recherché par la justice pour détournement de fonds publics et corruption. Il est au cœur de l’enquête sur le présumé financement libyen de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007.

    L’homme d’affaires de 60 ans avait été arrêté en janvier 2018 à Londres, en vertu de mandats d’arrêt européens émis par la justice française, notamment pour “détournements de fonds publics” et “corruption”. La justice britannique a autorisé son extradition mercredi 22 janvier.

    Alexandre Djourhi avait été arrêté en janvier 2018 à l’aéroport de Londres, en vertu de mandats d’arrêt européens émis par la justice française, notamment pour “détournements de fonds publics” et “corruption”. Hospitalisé après une série d’accidents cardiaques, l’homme d’affaires a été assigné à résidence dans la capitale britannique après avoir payé 1,13 million d’euros de caution.

    Tags : France, Nicolas Sarkozy, campagne électorale, financement illicite, Alexandre Djourhi, Kadhafi,

  • Sahara Occidental : Un coup de pub sponsorisé par le Makhzen

    Il est vrai que le pouvoir marocain accorde une importance capitale au statut du Sahara Occidental, territoire non autonome aux yeux de l’ONU et de l’Union Africaine.

    Il est vrai aussi qu’il dépense sans compter en vue de renverser la balance à l’avantage du Maroc. Mais, ironie du sort, l’effet est pervers. Au lieu de gagner des points, les autorités marocaines se portent en agent de publicité de la question sahraouie, notamment des territoires occupés du Sahara Occidental, cette énorme prison à ciel ouvert imposée par le Maroc grâce à la complicité de la France et des Etats-Unis.

    En organisant les championnats de futsal à El Aaiun, capitale occupée du Sahara Occidental, Rabat n’a fait que rappeler qu’il y a un peuple qui souffre du joug de l’occupation au détriment de la légalité internationale.

    Le Maroc compte sur le soutien de Paris de Washington à son plan d’autonomie, mais ni Les Etats-Unis ni la France ont l’intention d’imposer cette solution au peuple sahraoui. Alors, ils entretiennent le statut quo appuyés par le fait qu’aucune des parties n’osera violer le cessez-le-feu établi depuis déjà 28 ans.

    Tags : Maroc, Sahara Occidental, Front Polisario, ONU, MINURSO, France, Etats-Unis,