Étiquette : Front Polisario

  • Le Maroc est l’instrument des conspirations occidentales en Afrique (général algérien en retraite)

    Alors qu’au Maroc, on lui déroule un tapis rouge et Mohammed VI lui offre ses palais pour ses vacances, en Algérie Sarkozy est vu comme un criminel de guerre qu’il faut juger par la CPI.
    Le général en retraite Abdelaziz Mjahed sur les antennes de EnnaharTV :
    -Les risques qui entourent l’Algérie aujourd’hui dont la cause principale est le criminel Sarkozy. C’est lui qui a allumé la mèche en Libye, ce qui a semé le chaos dans cette région et au Sahel. Sarkozy doit être jugé pour ce crime contre l’humanité.
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    Tags : Maroc, Algérie, Sahara Occidental, Front Polisario, Sarkozy, Libye, terrorisme, Afrique,

  • Le lobby du Maroc à Bruxelles

    A Bruxelles, les associations marocaines se comptent par dizaines. Celle qui a été créé exclusivement pour des activités liées au Sahara occidental est l’AMOME, dont la secrétaire nationale est Mme Latifa Aït-Baala, juriste et femme politique maroco-franco-belge. Depuis juin 2019 elle est membre du Parlement (régional) bruxellois pour le Mouvement réformateur (MR).

    Candidate à plusieurs reprises par la suite à diverses élections belges et françaises, elle a été appelée à siéger en tant que première suppléante après les élections régionales bruxelloises de 2019, à la suite de la démission pour cause de cumul du bourgmestre franco-belge d’Uccle, Boris Dilliès.

    Selon le site Suffrage Universel, « outre ses activités politiques belgo-belges, elle est connue pour son rôle actif dans le lobbying (la propagande) aux niveaux belge, européen et international en faveur de la cause de la « marocanité du Sahara », notamment en tant que porte-parole depuis 2006 de la « Coordination belgo-marocaine pour le Sahara marocain » et secrétaire nationale de l’ »Alliance Mondiale des Marocains de l’Etranger » (AMOME), une organisation de propagande pour la thèse du « Sahara marocain » qui organise notamment les commémorations annuelles de la « marche verte ».

    A noter que la branche belge de cette association a son siège 52 rue des Alliés à Forest (pas loin du consulat général du Maroc), chez la Federatie Marokkaanse Democratische Organisaties, une structure faîtière d’associations locales principalement marocaines en Flandre et à Bruxelles (« federatie van allochtone zelforganisaties ») qui inclut l’Union des associations d’origine marocaine (UAM) de l’amicaliste Mohammed Zennoun. La FMDO est grassement subsidiée par le gouvernement flamand au titre de l’ »intégration » mais est en réalité devenue la structure d’appui belge de l’AMOME et des comités pro-Sahara marocain. Les responsables belges de l’AMOME sont notamment Abdelaziz Saret, Latifa Aït-Baala (secrétaire des députés fédéraux MR Ducarme père et fils, ex-secrétaire de l’eurodéputée verte française Alima Boumediène-Thierry), Ahmed El Karrouti, Jadir Ben Allel (de la section arabe de la CSC) et Mohamed Sebbahi (ancien permanent d’Agalev, puis de la FMDO).

    Selon une dépêche de l’agence de presse officiel au Maroc datée de 2013, « depuis des années, c’est avec les libéraux du MR qui siègent au Parlement européen que Latifa Ait Baala mène, assure-t-elle, le combat pour déjouer les manœuvres des adversaires politiques et du lobby ‘pro-polisario’ », « Il n’est, justement, pas rare de la voir porter la voix du Maroc aux travaux de la Commission des droits de l’Homme, du Conseil des droits de l’Homme et de la IV-ème Commission à New York ».

    Ses relations avec les services secrets marocains ont été dévoilés en 2014 par le hacker Chris Coleman. Ainsi, nous avons appris que la DGED a financé un film intitulé Polisario, l’identité d’un Front réalisé par Hassan El Bouharrouti, caméraman qui se dit journaliste connu pour ses interventions houleuses à Bruxelles en vue de perturber les activités de solidarité avec la lutte du peuple du Sahara Occidental.

    Ambitieuse à l’instar de ses sponsors, Ait Baala rêvait de pousser l’Union Européenne à inclure le Front Polisario dans la liste des mouvements terroristes. Pour son entreprise macabre, elle a tenté de pousser Louis Michel, président du MR à l’époque. Mais elle a échoué. Michel a reçu dans son bureau un dossier complet sur ses accointances avec le services secrets marocains.

    Parmi les baltajias mobilisés par la prétendue association, il y avait aussi :

    -Ahmed El Karrouti, amicaliste bien connu (3ème au fond à partir de la gauche).

    – Le conseiller communal Ecolo de Saint-Josse Ahmed Mouhssine

    -Radouane Bouhlal, ancien président du Mouvement contre le Racisme, l’Antisémitisme et la Xénophobie (Mrax), limogé à cause de sa mauvaise gestion.

    -Nordine Saïdi, porte-parole du petit parti d’extrême gauche bruxellois Egalité critiqué pour ses attaques contre tous ceux qui osent critiquer l’Islam.

    Tags : Maroc, Belgique, Lobby, AMOME, Latifa Aït Baala, Front Polisario, Sahara Occidental, DGED,

  • Le Maroc impose le visa aux mauritaniens et prétend être un pays frère

    L’énergumène qui se trouve à la tête de la diplomatie marocaine, le mythomane Nasser Bourita vient de déclarer que le roi du Maroc souhaite que les relations maroco-mauritaniennes ne soient pas juste ordinaires, mais deviennent exceptionnelles.

    Cette déclaration aurait pu être considérée comme sincère s’il n’y avait pas une réalité très amère. Dans toutes les régions du Maghreb, du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest, le Maroc est le seul pays qui impose le visa aux ressortissants mauritaniens. Une réalité qui pulvérise tous les arguments marocains et les remet au rang de déclarations mensongères et hypocrites.

    L’un des symboles des plus importants et des plus objectifs, dans la qualification de bonnes relations diplomatiques entre les États, est sans aucun doute la libre circulation des personnes et le démantèlement des entraves qui s’y rattachent, notamment l’exigence de visa. Or, c’est là où le bas blesse quand vient le temps de qualifier les relations mauritano-marocaine. Le mauritanien n’a pas besoin de visa pour se rendre dans tous les voisins, notamment l’Algérie, la Tunisie, le Niger, le Sénégal, le Mali et la Libye, excepté le Maroc!

    L’ancien président mauritanien, Mohamed Ould Abdelaziz a refusé de renouveler les titres de séjours aux cadres marocains qui géraient la société Mauritel que le Maroc utilisait pour espionner toute la République et recueillir des informations à utiliser dans sa politique de chantage contre la Mauritanie en vue de lui imposer ses thèses sur le conflit du Sahara Occidental.

    Tags : Maroc, Mauritanie, Sahara Occidental, Front Polisario, visa,

  • Mauritanie: Nasser Bourita à Nouakchott pour présenter ses excuses

    Le chef de la diplomatie marocaine, ou plutôt chef de l’équipe de tcharmil de Mohammed VI accumule les échecs et les bourdes.

    Questionné au parlement marocain sur les tensions provoquées par le délimitation des frontières maritimes, Nasser Bourita a déclaré que les relations entre le Maroc et l’Espagne se portent mieux que les relations avec la Mauritanie et l’Algérie. Sans se rendre compte, il a reconnu que son pays est en conflit avec tous ses voisins.

    En vue de se rattraper, le ministre marocain des affaires étrangères s’est rendu en Mauritanie pour se faire pardonner pour des déclarations faites au moment où le Maroc s’apprête à affronter la nomination d’un nouvel envoyé des Nations Unies pour le Sahara Occidental, un contentieux dont la Mauritanie est partie intéressée et participe à toutes les négociations entre marocains et sahraouis.

    L’imagination des marocains leur a fait croire qu’ils peuvent contraindre la Mauritanie à retirer sa reconnaissance de la RASD et la soumettre à leurs caprices alors qu’ils ne cessent de déverser leur haschich dans le territoire mauritanien et qui sert à financer les mouvements terroristes qui menacent tous les pays de la région, y compris le pays du million de poètes.

    Depuis l’intronisation de Mohammed VI, les relations entre les deux pays ont connu une sérieuse détérioration en raison de la stratégie marocaine de tension constante visant à pousser la Mauritanie à changer sa politique de neutralité dans le conflit du Sahara Occidental et tenter de brouiller le rapprochement avec l’Algérie qui  compte construire une voie ferrée entre les deux pays.

    Le réveil algérien et la création de l’agence de coopération internationale font peur à Rabat dont les promesses de coopération ne vont pas au-delà de la mythomanie et l’escroquerie.

    Tags : Maroc, Mauritanie, Sahara Occidental, Front Polisario,

  • Le chantage du Maroc aux pays les plus pauvres d’Afrique

    Certains pays de la Françafrique ont accepté les investissements du Maroc dans leurs pays. C’est le cas, entre autres, du Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, le Mali, le Niger, la Guinée, la Gambie…

    Pour eux, il s’agit d’un fait qui rentre dans le cadre des pratiques de coopération habituelles. Rien de plus normal. Cependant, pour le Maroc, ce sont des investissements qui ont été faits pour réaliser des objectifs à long terme.

    Maintenant, Rabat veut récolter les fruits de ces investissements en guise de succès dans la question du Sahara Occidental que le Maroc considère « comme première cause nationale ».

    En effet, les pays dits « amis » ont été contraints de violer la légalité internationale et les principes de l’Union Africaine en ouvrant des consulats dans cette ancienne colonie espagnole envahie par le Maroc en 1975. Rabat ne les laisse pas le choix. Soit, ils acceptent de rendre ce service, soit il met en action sa menace de retirer ses investissements dans ces pays connus pour leur pauvreté. D’ailleurs, l’ONU vient de suspendre leur droit de vote en attendant qu’ils payent leurs contributions dues à l’institution internationale.

    Tags : Maroc, Sahara Occidental, Front Polisario, Afrique, Union Africaine, UA, Guinée, Sénégal, Niger, Mali, Burkina Faso, Gambie, Comores,

  • SAHARA OCCIDENTAL : L’ONU et l’UA attachées à la légalité internationale

    La République arabe sahraouie démocratique (RASD) et le Front Polisario se sont félicités de la déclaration conjointe rendue publique par l’Union africaine (UA) et l’Organisation des Nations unies (ONU) dans laquelle les deux instances ont réitéré leur attachement à la légalité internationale au Sahara occidental.

    La RASD et le Front Polisario ont affirmé que la déclaration conjointe rendue par les deux organisations « dans les circonstances actuelles et trois décennies après la signature par les deux parties de l’accord de paix UA-ONU en 1991, souligne que le règlement juste, permanent et définitif ne saurait se réaliser sans l’exercice par le peuple sahraoui de son droit inaliénable à l’autodétermination et à l’indépendance, conformément à la légalité internationale qui classe la question du Sahara occidental dans son cadre légal en tant que question de décolonisation ». La RASD et le Front Polisario se sont félicités de la position commune exprimée dans la déclaration rendue publique, par l’UA et l’ONU, après la réunion de leurs commissions de coordination dans le cadre commun visant la promotion de la paix et de la sécurité. Les deux organisations « ont mis en avant leur attachement à la légalité internationale dans le cadre des efforts de la communauté internationale pour la décolonisation du Sahara occidental, dernière colonie en Afrique », a souligné la même source. Pour la direction sahraouie, la réaffirmation par les deux organisations de leur attachement à la légalité internationale se veut « un signe fort » au moment où la France, au sein du Conseil de sécurité de l’ONU et l’Espagne tentent de modifier le statut juridique et légal de la question sahraouie, en complicité flagrante avec l’occupant marocain ».

    La réaffirmation de la légalité internationale « intervient en contradiction avec le sombre tunnel dans lequel la France tente d’introduire le processus ONU-UA, en utilisant une terminologie extrinsèque aux questions de décolonisation et à la résolution onusienne relative à l’octroi de l’indépendance aux pays et peuples colonisés, à l’instar de « réalisme », « pragmatisme » ou « entente », qui cachent souvent des visées colonialistes propres à des forces dont les intérêts sont étroitement liés à des mentalités révolues visant à confisquer les droits du peuple sahraoui à l’autodétermination, à l’indépendance et à la souveraineté », a noté le communiqué de la direction politique sahraouie. Le président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) et secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali, avait informé le SG de l’ONU, Antonio Guterres, à Addis-Abeba, que « la partie sahraouie appelle l’ONU à œuvrer pour permettre à la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) d’accomplir pleinement sa mission », ajoutant que la partie sahraouie « n’acceptera plus de tergiversations, ni de dépassements de la part de l’occupant marocain qui sévit en toute impunité ».

    L’ONU et l’UA avaient réitéré leur attachement à l’application de la légalité internationale au Sahara occidental dans une déclaration conjointe rendue publique, à l’issue de sa réunion consultative mardi à Addis-Abeba.

    M. Bendib

    SAHARA OCCIDENTAL-PARLEMENT EUROPéEN

    L’intergroupe parlementaire mis en place

    Le nouveau représentant du Front Polisario en France, Mohamed Sidati, s’est félicité de la formation de l’Intergroupe parlementaire européen « Paix pour le peuple sahraoui » y voyant comme une grande réussite pour le peuple sahraoui dans son combat pour la liberté et l’indépendance. Le diplomate sahraoui a affirmé lors d’une conférence de presse tenue après l’annonce officielle, à Strasbourg, de la naissance de ce nouveau groupe de soutien au peuple sahraoui que « cette réussite est extrêmement importante pour la cause sahraouie puisque le groupe s’efforcera de donner de la visibilité à la lutte juridique menée par le Front Polisario pour la liberté et l’indépendance du peuple sahraoui ». Pour le représentant du Front Polisario en France, l’intergroupe parlementaire européen a également le noble objectif de défendre les droits du peuple sahraoui et de confronter toutes les méthodes adoptées par le régime marocain dans le but de saper tout soutien à la cause sahraouie.

    À cet égard, il a salué le soutien exprimé par les membres du groupe qui dépasse la centaine de députés des différentes formations du Parlement européen, et leur volonté de travailler au niveau de cette institution européenne pour assurer le plein respect des droits du peuple sahraoui et de sa souveraineté exclusive sur ses ressources naturelles. L’intergroupe européen « Paix pour le peuple sahraoui » a été annoncé officiellement jeudi à Strasbourg, un bloc de plus d’une centaine de députés de divers partis politiques de tous les pays de l’Union européenne (UE) dans le but de soutenir le peuple sahraoui dans sa lutte légitime pour la liberté et l’indépendance. Le chef de ce groupe interparlementaire européen « Paix pour le peuple sahraoui », député du Parti social-démocrate allemand, Joachim Schuster, a souligné de son côté l’importance de pousser l’Union européenne (UE) à jouer « un rôle positif et pivot » dans la résolution du conflit au Sahara occidental, tel que stipulé dans les résolutions pertinentes des Nations unies et du Conseil de sécurité onusien. Joachim Schuster, élu jeudi à la tête du nouveau groupe de soutien au peuple sahraoui, a également déclaré dans un communiqué que l’Union européenne « est tenue d’assumer ses responsabilités et son engagement à respecter le droit international et européen, d’une part et d’autre part envers le peuple sahraoui et sa lutte juste pour ses droits légitimes, y compris le droit à l’indépendance et à l’autodétermination ». « Nous, en tant que députés au Parlement européen, sommes également tenus d’espérer que les Nations unies nommeront un envoyé personnel du Secrétaire général pour reprendre le processus politique vers une solution juste et équitable au conflit du Sahara occidental (occupé par le Maroc depuis 1975) qui garantisse au peuple sahraoui le droit à l’autodétermination, en impliquant l’Union africaine (UA) dans cette question .’’

    M.B.

    Le Courrier d’Algérie, 16 fév 2020

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, ONU, UA, Union Africaine, autodétermination,

  • Le soutien des USA au Maroc entrave l’adoption d’une solution basée sur la légalité (journaliste péruvien)

    Le 21 mai 2024, el Sr Ricardo Sanchez Serra venait de publier deux intéressantes articles sur le Maroc et son lobbying aux Etats-Unis sur le Sahara Occidental, dans deux quotidiens péruviens, La Primera et La Razon. Deux articles qui semblent avoir suscité la préoccupation de l’ambassadrice marocaine à Lima, Oumama Aouad que le journaliste free-lance péruvien d’ingérence dans les affaires internes de son pays.

    Le premier article, intitulé «Etats-Unis, Front Polisario et Sahara Occidental: La vérité »

    Etalé sur deux pages et alimenté de plusieurs photos, l’article publié par La Primera sous le titre de «Etats-Unis, Front Polisario et Sahara Occidental: La vérité » met en exergue l’idée selon laquelle le soutien des Etats-Unis au Maroc concernant le dossier du Sahara Occidental, entrave l’adoption d’une solution en faveur au Polisario.

    Dans cette optique, Sanchez Serra rappelle que « durant la guerre froide tant les Etats-Unis que l’URSS exigeaient l’appui inconditionnel et total à leur décisions politiques, ce que le mouvement de libération du peuple sahraoui « Polisario» qui combattait la colonisation espagnole et ensuite marocaine, a refusé de faire. Il a payé très cher cette audace ».

    En se basant sur la publication de « Foreign Policy» parue en février 2014, Serra a indiqué que « le Maroc a dépensé, aux États-Unis, 20 millions de dollars entre 2007 et 2013 pour maintenir son lobbying et ses relations publiques à Washington ».

    Il a ainsi affirmé que « les millions du Maroc semblent avoir été utilisés efficacement, puisque les États-Unis n’ont jamais exercé de pression sur le Royaume pour aller de l’avant dans sa promesse de tenir un référendum sur l’autodétermination au Sahara Occidental ».

    Selon lui, « la politique étrangère des États-Unis comme celle de la France et de l’Espagne, est fondée sur « la realpolitik » par laquelle les principes sont abandonnées au profit des intérêts pratiques, indépendamment de l’éthique, des valeurs et du droit international ».

    Dans ce sens, le journaliste a ajouté que « c’est également le cas sahraoui où les préjugés ont prévalu grâce aux lobbyistes marocains et leur millionnaire propagande, qui accusent le Sahara Occidental d’être un état instable, non viable, sans ressources avec une population minoritaire ».

    Par ailleurs, il signale que «le Secrétaire Général de l’ONU, a exhorté, sans succès, le Conseil de Sécurité, à la nécessité d’assurer une surveillance indépendante, impartiale et constante de la situation des droits de l’homme dans le Sahara Occidental et dans les camps des réfugiés de Tindouf».

    Serra a ajouté que «cela a incité la réaction du Roi du Maroc, qui a pratiquement menacé l’ONU de lui retirer ce dossier, en l’avertissant de la nécessité d’éviter les approches partielles sur le Sahara occidental ».

    L’ancien président du comité de solidarité saharaui-péruvien a publié, le même jour, un deuxième article dans le quotidien péruvien La Razon, sous le titre «La torture et la bestialité de l’Homme ».

    Ledit article reprend le rapport critique publié, à l’époque, sur le Maroc par l’association «Amnesty International» sur les pratiques de la torture et les violations quotidiennes des droits de l’homme dans l’ancienne colonie espagnole.

    Cet article est illustré d’une photo reprise du site péruvien de l’association « Amnesty International» qui représente un homme ligoté et recouvert du drapeau marocain.

    Ainsi, rappelant que le Maroc figure parmi les 5 pays sur lesquels s’est centré le dernier rapport de (AI) dans le cadre de sa campagne « Stop Torture », le journaliste a révélé que selon cette source «dans le territoire du Sahara occidental, occupé par le Maroc, la torture et les mauvais traitements pratiqués dans les postes de police et les centres de détention restent souvent impunis ».

    Il a ajouté que «le Maroc est condamné par toutes les organisations des droits de l’Homme dans le monde, cependant, le Conseil de Sécurité de l’ONU, a évité de doter les Casques Bleus de la MlNURSO des prérogatives de défense des droits de l’Homme et ce malgré les recommandations du Secrétaire Général Ban Ki­moon. »

    Tags : Sahara occidental, Maroc, Front Polisario, Pérou, Etats-Unis, lobbying, autodétermination,

  • Parlement européen: Lancement d’un nouvel Intergroupe « Paix pour le peuple sahraoui »

    Dans le nouveau remaniement effectué par le président Brahim Ghali, l’ancien représentant du Front Polisario à Paris, Oubbi Bouchraya, a été muté à Bruxelles, secondé par Mih Omar qui exerçait en Italie.

    La première mission du nouveau représentant sahraoui auprès des institutions européennes a été l’installation du nouveau intergroupe parlementaire « Paix pour le peuple sahraoui » que le diplomate sahraoui a qualifié de « événement important » dans la marche du peuple sahraoui vers l’accomplissement de ses objectifs, à savoir la réalisation de son droit à l’autodétermination et à l’indépendance.

    A cette occasion, Bouchraya a souligné que cet intergroupe est tenu de responsabiliser l’Europe de ses actes concernant le territoire et la population du Sahara Occidental et de suivre le rythme de sa juste lutte dans le contexte du soutien à l’action diplomatique menée par le Front Polisario, le gouvernement sahraoui et le peuple sahraoui en général ».

    Dans une déclaration faite peu après la constitution de cet Intergroupe, qui est présidé par par le député du Parti social-démocrate allemand, Joachim Schuster, Oubbi Boucharay a chargé contre l’Union Européenne que, selon lui, est devenue « une partie du problème au lieu de contribuer aux efforts déployés pour parvenir à une solution finale conforme à la légitimité et au droit internationaux tel que stipulé dans les résolutions pertinentes des Nations unies et du Conseil de sécurité ».

    L’ancien ambassadeur de la République Arabe Sahraouie Démocratique à Abuja a rappelé que malgré le refus du Conseil de Sécurité de faire pression sur le Maroc en vue de l’amener à organiser le référendum d’autodétermination a préconisé par les Nations Unies et le « rôle négatif de certaines parties », une allusion à la France, l’année 2021 s’annonce prometteuse du fait qu’elle verra la nomination d’un nouvel envoyé onusien pour le Sahara Occidental ainsi que les décisions de jusutice de la Cour européenne de Justice.

    L’intergroupe européen « Paix pour le peuple sahraoui » a été annoncé officiellement jeudi à Strasbourg, un bloc de plus d’une centaine de députés de divers partis politiques de tous les pays de l’Union européenne  (UE) dans le but de soutenir le peuple sahraoui dans sa lutte légitime pour la liberté et l’indépendance.

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, Intergroupe Paix pour le peuple sahraoui, Union Européenne, Parlement européen, PE, UE,

  • Maroc : retirer sa confiance à Christopher Ross a créé des « énergies négatives » (ambassadeur UK)

    Un compte-rendu d’une réunion avec l’ambassadeur britannique Tim Morris à Rabat révèle l’état d’esprit de la communauté internationale suite à la décision des autorités marocaines de désavouer le diplomate américain Christopher Ross lors de sa mission en tant qu’Envoyé Personnel du Secrétaire Général de l’ONU pour le Sahara Occidental.

    Les arguments marocains à ce sujet ont été qualifiés « horribles », « dure et contreproductive » et a déclaré qu’elle a créé une « énergie négative ».

    TEXTE DU COMTE-RENDU

    Compte rendu interne de la rencontre de M. le Ministre Délégué

    avec M.Tim Morris, Ambassadeur du Royaume Uni

    Le Ministre Délégué a reçu, le 28 Mai 2012, M. Tim Morris, Ambassadeur du

    Royaume Uni au Maroc. A cette occasion, la Question Nationale a été au centre des discussions.

    Après avoir informé l’Ambassadeur britannique de la teneur de sa conversation téléphonique avec M. Alistair Burt, vendredi dernier, M. le Ministre a réitéré le soutien du Maroc au Secrétaire Général de l’ONU, M. Ban Ki Moon, et au processus de négociation mené par l’ONU. M. Amrani a ajouté que la priorité pour le Maroc était de maintenir et de préserver le processus politique enclenché en redonnant aux négociations une dynamique positive, ce qui implique de mettre un terme aux différentes dérives qui ont été constatées et de renouer avec les paramètres clairs censés encadrer et guider le processus politique. Le statu quo n’est pas tenable, le temps est venu de sortir de l’impasse et d’aller de l’avant a-t-il poursuivi, en faisant remarqué que le Maroc n’avait épargné aucun effort pour contribuer positivement à ce processus. Qu’ont fait les autres parties ? Qu’ont-elles amené sur la table, s’est-il interrogé en s’adressant à M. Morris. Il a également souligné qu’il était aujourd’hui nécessaire d’impliquer concrètement l’Algérie dans ce processus en expliquant que ce pays détient la clé de la solution.

    L’Ambassadeur Morris a répondu combien Alistair Burt était enthousiaste quant au potentiel de développement des relations bilatérales. Selon l’Ambassadeur britannique, M. Burt se félicite de l’évolution positive de cette relation et affirme qu’il y a aujourd’hui une véritable volonté d’aller de l’avant. Concernant la Question Nationale, M. Morris a dit qu’il y avait des divergences entre le Maroc et le Royaume Uni, mais également des positions qui se rejoignent, notamment en ce qui concerne le caractère intenable du statu quo.

    Il a poursuivi en affirmant que dans le court terme il y aura une situation difficile à gérer. Nous comprenons la décision du Maroc de dire « enough is enougn », cependant, a-t-il ajouté, à l’exception de la France, la décision inattendue et soudaine du Maroc a engendré beaucoup d’incompréhension, y compris au niveau du Groupe des Amis (GOF) et du Secrétaire Général. Selon le représentant britannique, l’approche conflictuelle décidée par le Maroc est dans l’ensemble considérée comme 1étant dure et contreproductive. Il a également noté qu’il est difficile de distinguer le SG et le Conseil de Sécurité de cette défiance concernant C. Ross.

    L’Ambassadeur Tim Morris a par ailleurs qualifié d’horrible (« awful ») l’aide-mémoire justifiant la décision du Royaume de retirer sa confiance à C. Ross. Il a en outre fait savoir que le Royaume Uni ne pouvait pas soutenir un tel document dans la mesure où il ne partage pas certains des arguments avancés, et que ledit document révèle par ailleurs une démarche scientifique défaillante. M. Morris a répété une nouvelle fois que la situation sera difficile pour le Maroc sur le court terme et ce pour plusieurs raisons, en prenant soin de préciser : « mais vous vous êtes mis dans cette situation tout seul, vous devrez donc traverser cette période difficile ». Il a ensuite affirmé « Que les choses soient claires, nous allons soutenir le Secrétaire Général de l’ONU et son Envoyé Personnel quoi qu’il fasse. Nous ne voulons surtout pas donner l’illusion que nous sommes d’accord ».

    Au sujet de la Minurso, Tim Morris a dit comprendre le point de vue du Maroc sur la nécessité de ne pas polluer le mandat de la mission onusienne tout en notant que le Royaume Uni considérait qu’il devait y avoir une certaine flexibilité dans la mise en œuvre du mandat de la Minurso, notamment en ce qui concerne l’accès de la mission onusienne aux personnes résidant sur ce territoire. Il a ensuite déclaré soutenir tous les rounds informels de l’Envoyé Personnel du SG, tout en « comprenant que cela devait mener quelque part ». Il a en outre précisé que le Royaume Uni compte favoriser une approche équilibrée, « si vous êtes dans le jury, vous ne pouvez pas prendre partie ».

    Monsieur le Ministre a répondu à son interlocuteur en lui posant une série de question. Y a-t-il un problème avec le Royaume Uni ? Avons-nous failli dans la mise en œuvre de nos engagements ? Etes vous satisfait de la stagnation du processus de négociation ? Etes vous satisfait des résultats obtenus dans le cadre des réunions informelles? Voulez vous voir l’impasse se poursuivre ? Voulez vous vraiment préserver ce processus ? Comment voyez vous les perspectives d’évolution de ce processus politique ?

    M. Amrani a poursuivi en faisant savoir que le Maroc avait le sentiment d’être pénalisé malgré tous les efforts déployés pour soutenir ce processus et pour parvenir à une solution pacifique dans le cadre des paramètres de négociation arrêtés. Le statut quo est intenable a-t-il rappelé, avant de réitérer la volonté du Maroc de préserver le processus en le sortant de l’enlisement et en mettant un terme aux dérives répétées et inacceptables qui ont été constatées à plusieurs reprises malgré les mises en garde du Royaume.

    M. Amrani a également relevé que C. Ross était censé être le facilitateur, ce que le Maroc n’a malheureusement pas constaté. Par ailleurs, M. Ross n’a pas su ou pu impliquer l’Algérie alors que tout le monde sait, y compris à l’ONU, que cette question concerne directement le Maroc et l’Algérie. M. le Ministre a ensuite insisté 2sur le fait que la pression ne doit pas s’exercer uniquement sur le Maroc, ce qui est également une cause de frustration pour le Royaume.

    L’ambassadeur anglais a rétorqué qu’il n’y avait pas de moyen de mettre la pression sur l’Algérie. Il a encouragé le Maroc à envisager une nouvelle approche et offert dans ce cadre l’aide du Royaume Uni. Il a ajouté « nous savons où sont nos amis, vous avez notre intérêt, nous voulons aider ». Dans ce sens, il a précisé qu’il était réaliste et qu’il n’envisageait pas de demander au Maroc de faire « marche arrière », mais de faire preuve de psychologie afin de changer la donne créée par la décision marocaine de retirer sa confiance à C. Ross. Si votre position est rigide a-t-il poursuivi, elle ne sera pas perçue comme étant crédible. L’Ambassadeur a soutenu que le Maroc « devra faire des compromis » pour rectifier le tir et évacuer les « énergies négatives » générées par la décision marocaine. Il a ajouté que son « sentiment personnel c’est qu’il faudra un certain temps pour dépasser cette phase ».

    Le responsable britannique a réitéré à plusieurs reprises la disposition du Royaume Uni à contribuer à l’élaboration d’une nouvelle approche se concentrant sur les questions politiques. Dans ce cadre, Tim Morris a proposé d’envisager quatre initiatives en particulier :

    -Accepter que la France fasse du lobbying à l’adresse du Maroc et de l’Algérie. Tim Morris a suggéré de mettre en œuvre cette idée «immédiatement ».

    -Organiser une rencontre avec le polisario à Rabat, comme cela a déjà été le cas auparavant, pourrait créer un message positif. Cela permettrait selon T. Morris de donner plus de visibilité aux mesures de confiance et de les intégrer dans une certaine vision.

    -La mise en œuvre de la régionalisation constitue selon l’Ambassadeur « une autre voie intéressante ».

    -« La liberté de mouvement de la Minurso ». Selon le représentant britannique, la véritable question au sujet de la mission onusienne ce n’est pas les drapeaux ou les immatriculations, mais la liberté de mouvement pour la Mission de l’ONU. Selon lui, les membres de la mission ne sont pas en mesure d’entrer en contact avec les personnes sur place. Il a ajouté à ce sujet que « si vous faites une différence entre ce que vous permettez au corps diplomatique et ce que vous permettez à l’ONU ça pose un problème car l’ONU c’est aussi nous ».

    Revenant sur les événements de Gdim Izik, il a considéré que de ne pas avoir laissé la Minurso effectuer un rapport sur ce qui s’est passé a alimenté une perception négative.

    M. Amrani a souligné que le Maroc est transparent et de bonne foi, mais cela ne doit pas pour autant le conduire à tout accepter et à laisser la Minurso faire tout ce qu’elle veut sans considération pour le cadre précis de son mandat. Il a ajouté qu’il était établi que certaines personnes tentaient d’instrumentaliser la situation dans les 3 provinces du Sud, ce que le Royaume ne peut accepter. L’Ambassadeur Morris a qualifié de contreproductive l’interprétation stricte du Maroc relative au mandat de la MINURSO.

    Monsieur le Ministre a réitéré la détermination du Maroc à poursuivre le processus de négociation avec le concours d’un médiateur impartial. Il a également ajouté que le Royaume veut créer une nouvelle dynamique pour aller de l’avant vers une solution dans le cadre du processus actuel. Nous voulons continuer à travailler dans le respect des paramètres arrêtés, et nous comptons sur le soutien de nos amis, a-t-il fait savoir à son  interlocuteur en réitérant la nécessité d’impliquer l’Algérie. Il a par ailleurs noté que le projet de communiqué du GoF n’était pas constructif, tout en faisant observer la différence de traitement avec le cas de M. Van Walsum, lorsque ce dernier a perdu la confiance des autres parties.

    Il a conclut en affirmant que le Maroc avait le droit d’exprimer son point de vue et que personne ne pouvait être imposé. « Le Maroc ne veut plus perdre son temps. Le statu quo est intenable. Nous avons toute confiance en le SG Ban Ki Moon, et restons confiants quant à la décision qu’il prendra pour relancer les négociations en renouant avec une dynamique positive.

    Commentaires

    -Tim Morris a précisé à plusieurs reprises qu’il n’était pas porteur d’un message de Londres et qu’il souhaitait avoir cette rencontre avec Monsieur Amrani pour échanger de façon informelle. Cependant, malgré l’insistance de certaines questions, T. Morris n’a pas répondu et avait manifestement un message à passer ;

    -La position de l’ambassadeur Morris est de toute évidence figée ;

     -Le Royaume Uni semble penser que le moment est opportun pour faire pression sur le Maroc pour le forcer à accepter une certaine politisation tacite du mandat de la Minurso, à travers l’octroi d’une plus grande marge de manœuvre aux membres de cette mission ;

    -Dans une approche opportuniste, le Royaume Uni semble vouloir utiliser l’évolution récente du contexte pour imposer ses vues et négocier le renvoi de C. Ross contre des concessions politiques ;

    -Le Royaume Uni semble également vouloir renforcer le statut du polisario en promouvant des rencontres au Maroc, et à terme, obtenir du Maroc plus de concessions ;

    -L’Ambassadeur a lui-même avoué que le GoF n’avait pas les moyens de faire pression sur l’Algérie, ce qui revient à dire que les seules initiatives visant à faire évoluer cette situation pèseront sur le Maroc ;

    -La proposition de demander à la France de jouer un quelconque rôle de lobbying entre le Maroc et l’Algérie apparaît, dans la nouvelle configuration politique actuelle comme un piège. Le Président Hollande, et le parti socialiste en particulier ayant mis l’emphase sur le respect des droits de l’homme dans leur politique étrangère, il sera difficile au Maroc de refuser de faire des concessions sur ce plan sans en payer le prix en terme de soutien de son principal allié. L’objectif recherché serait donc de fissurer le rempart français protégeant le Maroc d’un élargissement du mandat de la Minurso.

    Rabat, le 29 mai 2012

    Tags : Maroc, Sahara Occidental, Front Polisario, ONU, MINURSO, Tim Morris, Royaume Uni, Christoper Ross,

  • Lobbying du Maroc aux Comores, pays qui a récemment ouvert un consulat au Sahara Occidental

    Ma mission au Comores .

    De : Abderrahim Kadmiri <a.kadmiri@maec.gov.ma>

    00:26 (Il y a 6 heures)

    À Salaheddine Mezouar, moi

    J’ai l’honneur de porter à votre connaissance que j ai coprésidé ce jour, dimanche, à Moroni, en présence des ministres de l’Education Nationale (lauréat du Maroc) et des affaires étrangères comoriens, la cérémonie officielle des remises des clefs des deux résidences universitaires, entièrement financées par l’AMCI.

    Dans leurs allocutions devant une assistance, composée des dignitaires comoriens tant religieux que locaux ainsi que des anciens étudiants au Maroc, les deux ministres ont exprimé, au nom de leur chef d’État leur gratitude et sincères remerciements a Sa Majesté le Roi, Que Dieu l’Assiste, pour l’égard et l’attention que Son Auguste personne ne cesse d’accorder à l’Union des Comores, depuis son accession au trône de ses glorieux ancêtres.

    A cet effet, le gouvernement comorien a émis le souhait pour que lesdites résidences portent le nom de notre Auguste Souverain (Une lettre officielle s’y rapportant adressée a notre Ministre m’a été remise).

    Aussi, le MAE comorien s’est-il félicité publiquement de la dotation dont bénéficie son pays de la part du Royaume, à travers l’AMCI, tout en exprimant son souhait de pouvoir effectuer une visite officielle à Rabat, si possible avant la fin de l’année en cours.

    À mon tour, j’ai mis en exergue l’excellence des relations exemplaires, unissant nos deux pays et la convergence dans nos positions sur le plan international.

    Il est à signaler, d’autre part, qu’à mon arrivée hier a Moroni, j’ai eu droit à une audience qui m’a été accordée, à sa demande, par le vice-président de la République, M. Bourhane. Ce dernier a tenu a m’exprimer, au nom du Président (absent de la capitale), sa reconnaissance à l’égard de notre département, représenté par l’agence et a bien bien voulu, à sa propre initiative me réitérer « la position inaliénable de son pays quant a notre cause nationale ».

    Mon interlocuteur estime par conviction « défendre la légalité internationale par son soutien au Maroc ».

    J’ai aussitôt remercié M. Bourhane pour son appui a l’endroit de notre pays, tout en lui renouvelant nos engagements de solidarité et de raffermissement de nos rapports fraternels avec l’Union des Comores.

    Par ailleurs, il ne serait pas vain de signaler que mon court séjours à Moroni (24h) était l’occasion indiquée pour tenir une réunion avec les représentants du groupement des comoriens, lauréats du Maroc, comptant principalement dans ses rangs:

    -le commandant en chef de la gendarmerie nationale,

    -le chef d’escadron présidentiel,

    -l’instructeur Près l’État major de l’armée nationale,
    en plus de l’actuel ministre et le sg du ministère de l’éducation nationale, le sg du ministère des AE ainsi qu’un millier de hauts cadres exerçant dans différents départements ministériels.

    Au terme de cette rencontre, la décision a été prise pour que ledit groupement prenne, vite, forme d’association locale, regroupant l’ensemble des lauréats du Maroc et que ses activités soient désormais menées, en coordination avec l’Amci.

    Abderrahim kadmiri

    Respectueusement

    Source : courrier confidentiel de la diplomatie marocaine

    Tags : Maroc, Comores, Lobbying, Sahara Occidental, Front Polisario, RASD, Union Africaine,