Étiquette : Front Polisario

  • Sahara Occidental : l’UE inflige un sacré camouflet au Maroc

    La Commission européenne a déclaré mercredi que les produits originaires du Sahara Occidental doivent être étiquetés comme tels. Une déclaration qui risque de faire un tollé au Maroc, qui, soutenue par la France, occupe ce territoire depuis 1975.

    L’UE a récemment conclu des accords commerciaux avec le Maroc qui s’étendent sur le Sahara Occidental, territoire non autonome selon les résolutions des Nations Unies. Dans ce contexte, la commission européenne reconnaît que l’étiquetage des produits agricoles du Sahara Occidental doit mentionner l’origine de ces produits.

    Dans une réponse à une question posée par la député Heidi Hautala, Janusz Wojciechowski , le commissaire européen à l’Agriculture, considère que les produits originaires du Sahara occidental et les envois contenant ces produits sont conformes aux exigences qui imposent l’obligation de fournir des informations exactes et non trompeuses sur le pays d’origine ou la provenance de ces produits.

    Selon le responsable européen, « le règlement d’exécution (UE) no 543/2011 de la Commission établissant les modalités d’application du règlement (CE) no 1234/2007 du Conseil en ce qui concerne les secteurs des fruits et légumes et des fruits et légumes transformés prévoit les critères à respecter pour la commercialisation de ces produits. Tous les produits importés, y compris ceux originaires du Sahara occidental, doivent se conformer à la législation pertinente, y compris l’obligation de fournir des informations exactes et non trompeuses sur le pays d’origine ou la provenance de ces produits, qui dans ce cas doit donc être «Sahara Occidental».

    « Conformément à l’article 15.4 du règlement (UE) n ° 543/2011 de la Commission, le Maroc est l’un des pays tiers où les contrôles de conformité ont été approuvés par la Commission. Les autorités marocaines sont chargées de contrôler la conformité aux normes de commercialisation des fruits et légumes frais sous leur contrôle et ces autorités sont responsables des contacts avec l’Union », a-t-il ajouté dans sa réponse écrite.

    « À la suite de l’arrêt de la Cour de justice du 21 décembre 20162, l’Union européenne et le Royaume du Maroc ont conclu un accord sur la modification des protocoles nos 1 et 4 de l’accord euro-méditerranéen établissant une association entre les deux parties, qui est entré en vigueur le 19 Juillet 2019 », précise-t-il.

    Concernant les modalités à suivre à cet égard, M. Wojciechowski indique qu’il attend encore le verdict de la Cour Européenne de Justice. « La décision relative à la conclusion de cet amendement fait actuellement l’objet d’une procédure devant le Tribunal (affaire T-279/19 Front Polisario / Conseil). Dans l’attente de l’arrêt de la Cour, la Commission n’est pas en mesure de commenter plus en détail l’interprétation ou la mise en œuvre de l’accord modifié », dit-il.

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, ONU, MINURSO,

  • Maroc : Fiche succincte de la République du Cameroun (document confidentiel)

    I. Données générales :

    • Superficie : 475.440 km²

    • Population : 23.130.708 hab. (Juillet 2014 est.)

    • Capitale : Yaoundé

    • Pays limitrophes : Nigeria, Tchad, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée Equatoriale

    • Chef de l’Etat : S.E M. Paul BIYA (au pouvoir depuis 1982, élu en 1992, réélu en 1997, 2004, 2011, 2012 et en 2013)

    • Premier Ministre, Chef du gouvernement : M. Philemon YANG (30 juin 2009)

    • Ministre des Relations Extérieures : M. Pierre MBONJO MOUKOKO (décembre 2011)

    • Principales ressources : pétrole, gaz, bauxite, bois, café, manioc

    • Dette extérieure : 3,45 milliards USD (Décembre 2013 est.)

    • PIB/hab. : 2.400 USD (2013 est.)

    • Indépendance : 01 janvier 1960

    • Fête Nationale : Republic Day, 20 mai (1972)

    • Classement selon l’IDH : 150ème sur 187 pays (PNUD 2012)

    • Ambassadeur de Sa Majesté le Roi au Cameroun : M. Lahcen SAILE (nommé le 06 décembre 2011. Présentation des lettres de créance, le 18 mai 2012)

    • Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République du Cameroun au Maroc : M. Mohamadou YOUSSIFOU (05 septembre 2008)

    • Date d’établissement des relations diplomatiques : 1965 (Le premier Ambassadeur marocain accrédité dans ce pays fut nommé le 13 août 1965)

    • Communauté marocaine au Cameroun : 90 personnes (2012) (employées et salariés des entreprises marocaines installées au Cameroun, commerçants, femmes marocaines mariées à des camerounais)

    II – Situation intérieure :

    Le processus de démocratisation, lancé en juin 1990, a abouti à l’organisation des premières élections présidentielles pluralistes en octobre 1992. Remporté par le Président sortant, Paul BIYA, ce scrutin a été contesté par l’opposition.

    Dans un pays marqué par le bilinguisme (français et anglais) et une grande diversité géographique, ethnique et religieuse, le Président Paul BIYA incarne la stabilité et le consensus. Il a été reconduit pour un nouveau mandat, le 11 octobre 2004, avec 70,9 % des suffrages et a disposé de la majorité à l’Assemblée Nationale.

    Le Cameroun a été secoué, du 23 au 27 février 2008, par des troubles à caractère social et politique qui ont fait, selon les autorités camerounaises, de nombreux blessés et des dégâts matériels évalués à 15 millions €.

    Le Ministre de la Justice camerounais n’a pas manqué de pointer le doigt sur le Social Democratic Front « SDF », principal parti d’opposition, et sur son leader, Ni John Fru Ndi, qu’il accuse d’être le cerveau de cette opération dont l’objectif serait de renverser le régime en place.

    Le Président BIYA a promulgué, le 14 avril 2008, la loi portant sur la révision de l’article 6 de la Constitution, qui supprime la limitation du nombre de mandats présidentiels. Ce texte a été adopté par l’Assemblée Nationale camerounaise, le 10 avril 2008, par 156 voix contre 05.

    Dans le cadre de l’opération d’assainissement « Opération épervier » engagée par les autorités camerounaises, sous la pression des bailleurs de fonds internationaux (la Banque Mondiale et le FMI), pour lutter contre la corruption et le détournement des deniers publics, la police judiciaire a procédé à l’arrestation de plusieurs anciens Ministres et hauts responsables (une soixantaine).

    A l’oc­ca­sion des fes­ti­vi­tés mar­quant le cin­quan­te­naire de l’in­dé­pen­dance du Ca­me­roun, le Chef de l’Etat ca­me­rou­nais M. Paul BIYA a dé­cla­ré, le 17 mai 2010, dans un dis­cours radio té­lé­vi­sé à la Na­tion, que l’ob­jec­tif de son gou­ver­ne­ment est de faire du Ca­me­roun un pays émergent à l’ho­ri­zon 2035. L’adop­tion d’un Do­cu­ment de stra­té­gie pour la crois­sance et l’em­ploi (DSCE) cou­vrant la pé­riode dé­cen­nale 2010-​2020 fixe les ob­jec­tifs de la pre­mière phase de cette vi­sion stra­té­gique à long terme.

    Les élections présidentielles du 09 octobre 2011 ont connu la participation de 23 candidats, en plus du Président sortant, M. Paul BIYA (Rassemblement démocratique du Peuple Camerounais), ainsi que le chef de l’opposition, M. John FRU NDI, Président national du parti Social Democratic Front (SDF). Ces élections ont conduit à une victoire attendue du Président Paul BIYA avec presque 78 % des suffrages exprimés et ce, loin devant son opposant historique du SDF, John Fru NDI, qui n’a remporté que 10 % des voix.

    Comme prévu, le RDPC, parti au pouvoir, a remporté ces élections avec 56 sièges, suivi par le SDF (Front Social Démocratique) qui n’a obtenu que14 places. L’UNDP et l’UDC n’ont eu aucun siège au niveau du Sénat.

    Le 14 avril 2013, des élections sénatoriales se sont déroulées au Cameroun. Quatre formations politiques étaient en lice : le RDPC, parti au pouvoir, le SDF, principal parti d’opposition, l’UNDP (L’Union Nationale pour la Démocratie et le Progrès) et l’UDC (l’Union Démocratique du Cameroun).

    Le 12 juin 2013, M. Niat Njifenji MARCEL a été élu premier Président du Bureau du Sénat camerounais. L’un des plus fidèles au Président BIYA, M. MARCEL est désormais la 2ème personnalité de la République qui, selon la constitution camerounaise, assurera l’intérim du Président en cas de vacance à la Présidence, de démission, d’empêchement et de décès.

    Le 04 novembre 2013, le Président sortant de l’Assemblée Nationale, M. Cavaye Yeguié Djibril, membre du parti au pouvoir (RDPC), a été réélu à la tête de l’Assemblée Nationale camerounaise, dont il assurait la présidence depuis plus de 20 ans.

    Suite à l’augmentation des prix de carburants en juin 2014, le Gouvernement camerounais a décidé en juillet 2014, d’augmenter de 5 % les salaires de base des fonctionnaires civils et militaires de l’Etat. Cette augmentation des prix des carburants avait suscité les critiques de l’opposition et certains syndicats qui avaient lancé des appels à la grève.

    III- Politique extérieure :

    (…)

    Lire la suite depuis la source

    Tags : Maroc, Cameroun, Sahara Occidental, Union Africaine, Front Polisario, UA,

  • Donald Trump avorte un plan concocté par Netanyahu et le roi du Maroc (média israélien)

    Selon Channel 13, a essayé de pousser les Etats-Unis à reconnaître la prétendue marocanité du Sahara Occidental en échange d’une normalisation entre le Maroc et Israël.

    « Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a tenté de conclure un accord tripartite entre Israël, les États-Unis et le Maroc, par lequel Washington reconnaîtrait la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental contesté et Rabat normaliserait les relations avec Israël », rapporte la chaîne de télévision israélienne.

    Le média indique que Netanyahu a fait plusieurs ouvertures à Washington au cours de la dernière année pour promouvoir un tel accord, mais l’ancien conseiller à la sécurité nationale, John Bolton, y était fermement opposé. Ces derniers mois, après la destitution de Bolton, Netanyahu a de nouveau tenté par l’intermédiaire du secrétaire d’État Mike Pompeo, mais jusqu’à présent la Maison Blanche n’a pas accepté la proposition.

    Le déception marocaine était telle que le roi du Maroc a annulé une réception qu’il avait programmée en honneur de Pompeo.

    La chaîne israélienne a indiqué qu’aucun pays ne reconnaît la prétendue marocanité du Sahara Occidental.

    Malgré l’unanimité marocaine dans l’agression contre le peuple sahraoui, ce dernier a fini par les jetter dans les bras du sionisme. Mohammed VI est prêt à établir des relations officielles avec Israël en échange de l’affirmation de son occupation définitive du territoire sahraoui, ce qui n’arrivera jamais parce que ce territoire n’est pas un terra nulius, il appartient à un peuple courageux soutenu par une nation qui est un modèle pour les mouvement de libération africains alors que le pays agresseur, le Maroc, est un modèle en terrorisme, trafic de drogues, chantage à l’émigration et prostitution.

    Tags : Maroc, Israël, Sahara Occidental, Front Polisario,

  • Maroc : Les milliards dépensés n’ont pas empêché l’Algérie de devenir le leader régional

    Mohammed VI et ses acolytes traversent actuellement l’un de ses pires moments. Ils ont de quoi déprimer, l’Algérie a été publiquement, officiellement et en haute voie la première puissance régionale et leader au Sahel et en Afrique du Nord.

    Depuis des années, le Maroc se bat en vue d’arracher ce titre. Pour cela, il comptait sur le soutien de la France. C’est grâce à Paris que Rabat a réussi à organiser le 17 décembre 2015 une réunion entre les belligérants libyens qui a abouti à la signature de l’Accord de Skhirat.

    La communauté internationale a octroyé le statut de puissance régionale pour plusieurs raisons :

    – Le gouvernement algérien a gagné la bataille contre les terroristes qui sévissait en Algérie et réussi le processus de réconciliation nationale

    – L’armée algérienne a été consolidée et équipée avec les armes les plus sophistiquées. Ses performances ont été mis à l’épreuve lors de l’opération de Tiguentourine.

    – Sa politique pacifiste et sa stricte neutralité par rapport aux conflits internationaux.

    – Son prestige et respect à l’échelle régionale, continentale et internationale.

    Alors que le poids et l’influence d’Alger ne cessait d’augmenter, le Maroc, malgré le soutien de la France et les milliards dépensés en lobbying, n’a pas réussi l’ascension fulgurante de celle qui fut depuis toujours « La Mecque des révolutionnaires ».

    Obsédées par les richesses du Sahara Occidental, les autorités marocaines ont tout misé sur le contrôle de ce territoire au point de conditionner leur diplomatie et leur politique interne à cette obsession. Elles n’ont pas hésité à brandir la menace de baisser la garde contre les mouvements migratoires. Pire encore, plusieurs pays suspectent l’implication de l’État Marocain dans les attentats terroristes qui ont secoué l’Europe au moment où celle-ci révisait ses positions par rapport aux accords commerciaux signés suite à l’avis prononcé par la Cour Européenne de Justice que la question. Le timing de ces attentats est beaucoup trop embarrassant pour Rabat.

    En vue d’obtenir le soutien de l’Occidental dans son agression contre le peuple sahraoui, le Maroc n’a pas hésité, au nom de la Guerre contre le communisme, à prendre part dans toutes les campagnes militaires de la France et des Etats-Unis que ce soit contre les irakiens, les yéménites, la Catangais… Ils ont tout donné en espérant que leurs alliés leur aideront à raffermir leur contrôle définitif du territoire sahraoui. Ils ont même fait du pays la première destination du tourisme sexuel. En Vain !

    Le communisme n’existe plus. L’Algérie est le leader dans la lutte antiterroriste. Il reste l’élément principal généré aujourd’hui par la crise financière : l’échange commercial. Là aussi, le Maroc n’y peut rien étant donné le manque flagrant de ressources. L’économie marocaine est morte et n’a rien à offrir à un monde capitaliste qui cherche à remonter la pointe. L’empathie idéologique a laissé place au gain économique.

    La plus grosse erreur des marocains est d’avoir estimé qu’ils pouvaient toujours se présenter en serviteur d’un Occident dont le principal souci actuel est économique.

    Tags : Algérie, Maroc, lobbying, terrorisme, guerre froide, Sahara Occidental, Front Polisario,

  • Sahara Occidental : Un coup de pub sponsorisé par le Makhzen

    Il est vrai que le pouvoir marocain accorde une importance capitale au statut du Sahara Occidental, territoire non autonome aux yeux de l’ONU et de l’Union Africaine.

    Il est vrai aussi qu’il dépense sans compter en vue de renverser la balance à l’avantage du Maroc. Mais, ironie du sort, l’effet est pervers. Au lieu de gagner des points, les autorités marocaines se portent en agent de publicité de la question sahraouie, notamment des territoires occupés du Sahara Occidental, cette énorme prison à ciel ouvert imposée par le Maroc grâce à la complicité de la France et des Etats-Unis.

    En organisant les championnats de futsal à El Aaiun, capitale occupée du Sahara Occidental, Rabat n’a fait que rappeler qu’il y a un peuple qui souffre du joug de l’occupation au détriment de la légalité internationale.

    Le Maroc compte sur le soutien de Paris de Washington à son plan d’autonomie, mais ni Les Etats-Unis ni la France ont l’intention d’imposer cette solution au peuple sahraoui. Alors, ils entretiennent le statut quo appuyés par le fait qu’aucune des parties n’osera violer le cessez-le-feu établi depuis déjà 28 ans.

    Tags : Maroc, Sahara Occidental, Front Polisario, ONU, MINURSO, France, Etats-Unis,

  • Sahara Occidental : Brahim Ghali supprime le poste de ministre de la défense

    Une première depuis la proclamation de la République Arabe Sahraouie Démocratique (RASD). Dans la nouvelle formation, le poste de ministre de la défense n’existe plus. Brahim Ghali est désormais président de la république et premier responsable de l’armée sahraouie. Une décision qui laisse beaucoup de questions en l’air. Brahim Ghali, aurait-il l’intention de diriger personnellement les préparatifs de la guerre ?

    En effet, Abdalahe Lehbib, a procédé dimanche 26 janvier au transfert des pouvoirs au président Brahim Ghali. L’ancien patron de l’armée a été chargé du département de la sécurité, fonction qu’il a décliné pour des raisons que nous ne connaissons pas encore. Un ancien adjoint de Brahim Guerigao, El Herdid, a été nommé à sa place.

    La nouvelle configuration gouvernementale sahraouie, est-elle un message envoyé aux Nations Unies qui, depuis 1991 se trouvent embourbée dans les sables du désert du Sahara Occidental ?

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, ONU, MINURSO, armée sahraouie,

  • Lâayoune : Bangui vend son âme au diable contre le paiement de ses arriérés de contributions à l’Onu par Rabat

    L’Algérie en colère contre la Centrafrique et le Sao-Tomé-Et-Principe

    L’Algérie a dénoncé jeudi les décisions « unilatérales des gouvernements de la République centrafricaine et de Sao Tomé-et-Principe d’ouvrir des représentations consulaires à Lâayoune, ville occupée du Sahara Occidental ».

    Dans un communiqué du ministère algérien des Affaires étrangères, relayé par l’agence APS, Alger a qualifié ces décisions de «nouvelle violation des normes du droit international et des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies».

    « Ces décisions qui ne peuvent en aucun cas avoir un quelconque effet sur le statut juridique du Sahara occidental, dernière colonie en Afrique, représentent une nouvelle violation des normes du droit international, des décisions et des résolutions pertinentes du Conseil de Sécurité et de l’Assemblée générale des Nations », ajoute le communiqué.

    Pour Alger, ces décisions « transgressent aussi les fondements même des relations entre les pays africains tenus de se conformer en toutes circonstances aux règles et principes de l’Union africaine, lesquels impliquent un devoir d’unité et de solidarité entre les pays fondateurs de l’Union ». Et de dénoncer des mesures qui ne « concourent pas, enfin, à favoriser l’interaction requise entre les pays africains et risquent de compromettre sérieusement leur marche résolue vers la réalisation des objectifs qu’ils se sont assignés et qu’ils ont consignés dans l’acte constitutif de l’Union ».

    La raison de cette ouverture de consulat à Lâayoune par la Centrafrique se justifie par la suspension de droit de vote du pays à l’ONU. Pour mémoire, le Maroc préside la Commission et le Fonds de consolidation de la paix de l’ONU pour la RCA. Un petit geste avait été demandé par les autorités centrafricaines au Royaume du Maroc pour payer les contributions à ‘ONU.

    A rappeler que ce n’est pas la première fois que l’Algérie réagit à l’ouverture, par des pays africains, de consulats au Sahara. A Bangui, le gouvernement n’a pas souhaité réagir au communiqué du gouvernement algérien.

    Vianney Ingasso

    Le Tsunami.net, 25 jan 2020

    Tags : Sahara Occidental, Front Polisario, Maroc, consulats,

  • Diplomatie africaine : la RCA tourne le dos à l’Algérie en faveur du Maroc (ABangui)

    Bangui (République centrafricaine) – Ce jeudi 23 janvier, l’entretien bilatéral entre le Ministre marocain des Affaires Étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains Résidant à l’étranger, Monsieur Nasser Bourita et son homologue centrafricaine, madame Sylvie Baïpou Temon est conforté par l’ouverture d’un consulat général centrafricain à Laâyoune en territoire du Sahara occidental. Ce qui n’a pas plu à l’Algérie, qui a très vite réagi en publiant un communiqué pour fustiger la « décision unilatérale » de la RCA d’ouvrir un consulat au Sahara occidental.

    « L’Algérie a pris connaissance des décisions unilatérales des gouvernements de la République centrafricaine et du Sao Tomé-et-Principe d’ouvrir des représentations consulaires à Laâyoune, ville occupée du Sahara occidental »,a indiqué jeudi un communiqué du ministère algérien des Affaires étrangères.

    « Ces décisions qui ne peuvent en aucun cas avoir un quelconque effet sur le statut juridique du Sahara occidental, dernière colonie d’Afrique, représentent une nouvelle violation des normes du droit international, des décisions et des résolutions pertinentes du Conseil de Sécurité et de l’Assemblée générale des Nations Unies, relatives à la question du Sahara occidental », s’alarme le gouvernement algérien qui n’a pas cessé d’être en colère contre la République centrafricaine.

    « Elles transgressent aussi les fondements mêmes des relations entre les pays africains tenus de se conformer en toute circonstance aux règles et principes de l’Union africaine, lesquels impliquent un devoir d’unité et de solidarité entre les pays fondateurs de l’Union indique le même communiqué.

    « Ces décisions ne concourent pas, enfin, à favoriser l’interaction requise entre les pays africains et risquent de compromettre sérieusement leur marche résolue vers la réalisation des objectifs qu’ils se sont assignés et qu’ils ont consignés dans l’acte constitutif de l’Union », a ajouté le communiqué du gouvernement algérien.

    Cependant, à Bangui, certains observateurs pensent que Les « Russes doivent faire triste mine, car Poutine est hostile à la marocanité du Sahara occidental. Il faut espérer que Mme Baipo-Temon n’ait pas eu une initiative personnelle comme pour le Kosovo ».

    Même si à Bangui le gouvernement n’a pas souhaité réagir au communiqué du gouvernement algérien, tout porte à croire que cette décision politique d’importance des autorités centrafricaine serait un coup de canifs dans le partenariat entre le président Faustin Archange TOUADERA et ses amis de la Russie.

    Il faut noter au passage que Le Maroc préside la Commission et le Fonds de consolidation de la paix de l’ONU pour la RCA. Un petit geste avait été demandé par les autorités centrafricaines au Royaume du Maroc pour payer les contributions à ‘ONU. Tant pis pour la Russie qui va être déçue devant cette reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental. Le virage de FAT s’amorce très délicat pour le pays, selon une source au ministère des Affaires étrangères à Bangui.

    Source : abangui.com,  25 jan 2020

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, consulats,

  • Sahara occidental: Podemos dénonce les manœuvres expansionnistes du Maroc

    ILES CANARIES- La formation politique espagnole Podemos a dénoncé « les politiques expansionnistes de Rabat » dans les eaux territoriales sahraouies, tout en exhortant le gouvernement espagnol en collaboration avec le gouvernement des îles Canaries de lancer des actions pour freiner « cette manœuvre marocaine ».

    « Nous ne permettrons pas que nos eaux marines soient touchées par le Maroc, et nous exigeons que la médiane établie jusqu’à aujourd’hui soit respectée », a-t-on indiqué dans un communiqué publié jeudi par la formation politique.

    « De Podemos Canarias, nous rejetons la politique expansionniste du Maroc, non seulement avec nos eaux, mais avec les eaux du Sahara occidental, un territoire non autonome en attente de décolonisation, un conflit qui dure depuis 43 ans », a souligné dans le tetxe, Francisco Lopez, secrétaire régional de Podemos.

    La formation présidée par le vice-président du gouvernement espagnol, Pablo Iglesias, a rappelé dans le communiqué « les différents arrêts de la Cour de justice de l’Union européenne qui interdisent la commercialisation avec des ressources sahraouies ».

    Selon des sources médiatiques, le Parlement marocain a approuvé « deux projets de loi relatifs à la création de la zone économique exclusive et à la délimitation des frontières maritimes, étendant la zone exclusive illégale à Lagüera, aux zones occupées du Sahara occidental, et partie des eaux proches des îles Canaries que l’Espagne considère dans sa zone économique exclusive ».

    Face à une telle atteinte à la légalité internationale, le Front Polisario a exprimé sa condamnation énergique « des manoeuvres du Maroc et a déploré la soumission de l’Espagne au régime de Mohamed VI ». « Faire plus de concessions par le gouvernement espagnol ne fera qu’encourager le Maroc à persister dans son expansionnisme que le peuple sahraoui continue de subir depuis que le Maroc a occupé le Sahara occidental par la force en octobre 1975 avec la complicité des autorités espagnoles de l’époque », a dénoncé le Front Polisario.

    Dans une déclaration à l’Agence sahraouie SPS, le coordinateur sahraoui auprès de la Minurso, M’hamed Kheddad, a dénoncé cette dernière « loi marocaine expansionniste » qui vise à annexer les eaux territoriales sahraouies, soulignant que cette loi n’a aucune base légale.

    « Nous condamnons fermement ces projets de loi marocains qui ne sont rien d’autre qu’un nouvel épisode d’expansionnisme marocain dont toute la région souffre », a souligné M. Kheddad, coordinateur sahraoui auprès de la mission de l’ONU pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental.

    M’hamed Kheddad a soutenu que « cet acte intervient également dans le cadre de la campagne désespérée menée par le Maroc pour légitimer son occupation illégale de parties du Sahara occidental par des pots-de-vin et l’implication d’entités étrangères dans leur aventure coloniale dans la partie occupée de notre territoire national ».

    « La loi marocaine expansionniste, qui vise également à annexer les eaux territoriales adjacentes aux îles Canaries et à d’autres territoires espagnols, est également une conséquence directe de l’échec de l’Espagne, en tant que puissance administrante du Sahara occidental, à s’acquitter de sa responsabilité juridique et historique de décoloniser le territoire sahraoui conformément aux résolutions pertinentes de l’Assemblée générale des Nations Unies d’une part, et la soumission injustifiée de l’Espagne à la politique de chantage marocaine, d’autre part », a-t-il souligné.

    Tags : Maroc, Sahara Occidental, Front Polisario, Espagne, frontières maritimes,

  • Au Maroc : Un scandale peut en cacher un autre !

    Qu’est-ce qu’il se cache derrière la nouvelle du vol des bijoux du roi ? Mohammed VI, a-t-il décidé de jouer à la transparence avec son peuple ? Rien n’est moins sûr. Pour preuve, la dernière salve de «titres» dont s’est fait l’écho de la presse au service du Makhzen. Des titres qui ont un goût de déjà connu. « Un homosexuel tabassé », « une jeune fille séquestrée et violée par un groupe »… Des titres constamment recyclés pour entretenir une opinion publique marocaine manipulée et qui a pris goût à la manipulation.

    Au Maroc c’est devenue une pratique courante le recours de nuage de poussières médiatiques pour donner un sujet de débat à l’opinion publique et détourner son attention d’un autre fait plus grave comme c’est le tapage médiatique au sujet du retour triomphal de la diplomatie algérienne sur la scène internationale.

    Le Makhzen ne veut pas que ses sujets lisent des nouvelles qui révèlent que le Maroc est devenu un nain face à une Algérie dont le leadership est saluée par l’ensemble de la communauté internationale. Une réalité dévoilée par la chancelière Angela Merkel qui semble prendre sa revanche après avoir vu son président se faire malmener par les méthodes peu diplomates et peu orthodoxes des autorités marocaines. Celles-ci commencent à découvrir le revers de la médaille du « tcharmil » marocain sur la scène diplomatique internationale. La suite pourrait être l’éjection de Nasser Bourita.

    Tags : Maroc, Sahara Occidental, Front Polisario, Algérie, Nasser Bourita, Libye, conférence de Berlin,