Étiquette : Front Polisario

  • 15e congrès du Front Polisario: La paix pour sortir de l’impasse

    Fin décembre s’est tenu le 15e congrès du Front Polisario, à Tifariti, dans les territoires libérés. Mille quatre cents délégués participaient aux travaux en présence de nombreuses délégations étrangères1.

    En dépit de la Charte et des résolutions des Nations unies qui appellent de leurs voeux l’organisation d’un référendum d’autodétermination sur l’indépendance, le Maroc occupe illégalement le Sahara occidental depuis 1975 entravant le processus de décolonisation de la dernière colonie d’Afrique. L’enlisement du conflit et le statut-quo actuel constituent une remise en cause flagrante de la légalité internationale, favorisent la violation des droits humains notamment dans les territoires occupés et encouragent le pillage des ressources naturelles du peuple sahraoui.

    L’Espagne, comme ancienne puissance coloniale, porte une lourde responsabilité dans la situation actuelle. Pour sa part, la France, par le soutien inconditionnel qu’elle apporte à la monarchie chérifienne, cautionne l’intransigeance marocaine jusqu’à anéantir, par ses prises de positions, tous les espoirs de paix. Le sabotage constant par Paris de l’action de l’émissaire de l’ONU, Horst Kohler, a accéléré sa démission. Rappelons par ailleurs que la France s’est opposée à l’extension des prérogatives de la Minurso sur la protection des droits humains dans les terriroires occupés et use de tout son poids pour promouvoir la prédation coloniale. En effet, le gouvernement français a été à la manoeuvre au sein de l’Union européenne pour imposer l’extension des tarifs douaniers préférentiels aux territoires occupés du Sahara occidental et ce en violation des arrêts de la Cour européenne de justice.

    Le Front Polisario, représentant du peuple Sahraoui a multiplié, en vain ces dernières années, les initiatives de paix en faisant d’innombrables concessions afin de créer les conditions d’une confiance mutuelle. Il s’est heurté à une fin de non-recevoir de Rabat dont le nationalisme expansionniste constitue une source de tension dans la région. Le projet du « Grand Maroc » englobe en effet le Sahara occidental mais aussi une partie de la Mauritanie, le nord du Sénégal, 40% de l’Algérie et le nord-ouest du Mali. Cet état de guerre permet au makhzen d’asseoir sa légitimité sur l’occupation mais de faire subir aussi au peuple marocain l’oppression.

    Ce congrès avait pour objectif de trouver les chemins pour sortir de l’impasse. Le Président de la République et secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali a appelé la communauté internationale à assumer ses responsabilités en faisant appliquer le droit à l’autodétermination et à l’indépendance qui sont non-négociables. Il a rappelé que le Front Polisario utilisera tous les moyens permis par la légalité internationale pour imposer les droits du peuple saharaoui. Il a exhorté le secrétaire général de l’ONU à nommer sans tarder un nouvel émissaire afin de compléter les efforts de son prédécesseur. Faute de quoi, la reprise de la lutte armée pourrait constituer une pespective.

    Alors que l’Afrique du Nord connaît une période de forte instabilité, que des mécanismes de fragmentations sont à l’oeuvre, que l’autoritarisme brime l’aspiration démocratique des peuples, la France doit changer radicalement de politique au Sahara occidental afin de faire prévaloir une paix juste et respectueuse du droit des peuples. Les Sahraouis forment un peuple pacifique qui font vivre une démocratie moderne respectueuse du droit international. Ils sont un atout pour la stabilité et la coopération régionale. Face aux défis sécuritaires comme le terrorisme, les trafics humains et de drogue, la France ne peut s’appuyer sur le Maroc. Ce pays est l’un des premiers producteurs de drogue au monde et ce trafic qui se structure autour de bandes criminelles et d’organisations terroristes ne fait l’objet d’aucune sanction, n’est jamais inquiété voire protégé.

    Le Parti communiste français a rappelé sa solidarité pleine et entière avec le peuple sahraoui. Il considère que le blocage actuel est avant tout politique et qu’il s’agit de mobiliser avec plus de force les opinions publiques pour que la France réponde à la main tendue par le Front Polisario pour imposer une paix durable.

    Pascal TORRE
    responsable-adjoint du secteur international du PCF
    chargé du Maghreb et du Moyen-Orient

    PCF-FG, 9 jan 2020

    Tags : Sahara Occidental, Front Polisario, Maroc, 15ème congrès,

  • WikiLeaks : quand Algériens et Marocains se confient sur le Sahara occidental

    Le conflit au Sahara occidental, né il y a une quarantaine d’années, n’est pas près de trouver une solution, à en croire les télégrammes obtenus par WikiLeaks et révélés par « Le Monde ».

    Par Jean-Pierre Tuquoi Publié le 03 décembre 2010 à 22h59 – Mis à jour le 04 décembre 2010 à 14h37

    Le conflit au Sahara occidental, né il y a une quarantaine d’années, n’est pas près de trouver une solution. Les positions sont trop éloignées, les rivalités trop profondes, les procès d’intention trop nombreux entre les deux principaux protagonistes: le Maroc, qui occupe le Sahara occidental en dehors de toute légalité internationale, et l’Algérie sans l’appui de laquelle le Front Polisario, favorable à un référendum pour fixer l’avenir de l’ancienne colonie espagnole (indépendance ou rattachement au Maroc), aurait le plus grand mal à exister.

    La position algérienne est clairement exprimée dans le compte-rendu d’une audience (d’une durée de 3 heures 30) accordée en mai 2007 par le président algérien Abdelaziz Bouteflika à Frances Fragos Townsend, la conseillère du président Bush pour les affaires de sécurité, obtenu par Wikileaks et révélé par Le Monde.

    « Si je pouvais résoudre le problème je le ferais, affirme le président algérien. Mais je ne peux pas parler à la place des Sahraouis . » Ce qu’il faut c’est que « le Maroc et le Polisario trouvent une solution, et ils peuvent le faire avec l’aide des Américains ».

    Les Français, confiera-t-il à une autre occasion, « du fait du poids de leur histoire coloniale au Maghreb, sont incapables de jouer un rôle constructif dans le conflit ». D’ailleurs, ajoute-t-il, « la France n’a jamais vraiment accepté l’indépendance algérienne ». Pour lui, elle tente de régler ses comptes avec l’Algérie « en appuyant le Maroc ».

    LE JUGEMENT DE M. BOUTEFLIKA SUR LE ROI DU MAROC

    Un an plus tard, en février 2008, recevant un diplomate américain, changement de registre. Le président algérien dénonce « le plan d’autonomie » voulu par Rabat à la place du referendum d’autodétermination. Celui-ci n’offre qu’un semblant d’autonomie. Les provinces algériennes en ont d’avantage vis-à-vis d’Alger, soutient M.Bouteflika.

    Puis, au fil de l’entretien, le président algérien se laisse aller: il comprend que les Marocains se sentent menacés par la perspective d’un Sahara occidental indépendant mais, dit-il, ils sont les premiers responsables de la situation. Au lieu de faire preuve d’une approche « élégante » en acceptant une indépendance du Sahara occidental qu’ils auraient pu « contrôler » ou « superviser », ils veulent « un Anschluss, comme Saddam Hussein avec le Koweït ». S’ils n’avaient pas été aussi maladroits, les Marocains « auraient pu obtenir ce qu’ils voulaient », assure le président algérien à son hôte.

    L’année suivante, en novembre 2009, devant le chef du commandement américain pour l’Afrique (Africom), le général William Ward, le chef de l’Etat algérien revient à la charge. Selon lui, le projet d’autonomie est à rejeter. « Vous ne pouvez pas défendre l’application d’un principe pour la Palestine et un autre principe pour le Sahara occidental », fait valoir le président algérien.

    Le jugement négatif de M. Bouteflika sur le roi du Maroc n’est pas fait pour arranger les choses. Autant le président algérien apprécie Moulay Rachid, le frère du roi (« On a plaisanté et discuté agréablement » à l’occasion d’une rencontre à Séville, en Espagne) autant le courant ne passe pas avec Mohammed VI. « Il n’est pas ouvert, et manque d’expérience », se plaint-il. Pour M. Bouteflika, aucun dialogue n’est possible entre lui et le roi du Maroc.

    LES APPRÉCIATIONS SÉVÈRES DES MAROCAINS

    Côté marocain, la suspicion n’est pas moindre. Non pas que Mohammed VI se confie un tant soit peu aux très rares interlocuteurs américains qu’il reçoit. Mais ses proches le font pour lui. Or, ils sont sévères dans leur jugement. Selon leur lecture, la clé du dossier du Sahara occidental se trouve non pas à Tindouf, où siège les indépendantistes du Polisario, mais à Alger. Là-bas, expliquent-ils en juin 2009 au représentant personnel du secrétaire général de l’ONU, Christopher Ross, le pouvoir est toujours entre les mains de généraux dogmatiques, incapables de bouger et « pétrifiés » à l’idée du plan d’autonomie présenté par Rabat.

    Faut-il miser sur le temps et attendre qu’une nouvelle génération soit aux commandes en Algérie pour résoudre le conflit au Sahara occidental ? Certains conseiller du roi en sont convaincus, mais pas le chef des services de renseignements extérieurs, Mohamed Yassine Mansouri. Dans un « mémo » du printemps 2008, il se dit convaincu qu’un changement de génération « pourrait compliquer la situation ». « L’ancienne génération qui a créé le problème est la mieux placée pour le résoudre », dit-il à son interlocuteur américain.

    Dans un télégramme de juin 2009, le même Mansouri confie que Rabat a demandé au président français Nicolas Sarkozy de faire en sorte « de n’être pas perçu, comme par le passé comme aussi pro-marocain sur le Sahara occidental ».

    C’était aussi le cas de l’administration Bush, « qui apparaissait trop favorable au Maroc ». A l’équipe diplomatique du président Obama, le patron des services d’espionnage fait observer qu’ »il ne serait pas très judicieux d’abandonner ses vrais amis au profit du pétrole ».

    Jean-Pierre Tuquoi

    Le Monde, 3 déc 2010

    Tags : Maroc, Sahara Occidental, Front Polisario, Wikileaks, Etats-Unis, ONU,

  • L’article de presse qui a coûté 20.000 dollars au Maroc

    Inutile de dire que les journalistes étrangers manipulés par le Makhzen sont gâtés au Maroc.  Les billets aller-retour sont aux frais de la DGED. Ils sont logés dans de luxuex hôtels où ils reçoivent des visites de jolies adolescentes payés pour le service. Ils sont même conviés aux trophées de gold organisés dans les palais de Mohammed VI.

    Parmi eux, le journaliste américain Richard Miniter, un blogeur qu’Ahmed Charaï a présenté comme un « grand journaliste d’investigation ».

    Dans un mail (voir image ci-joint), Miniter demande à Ahmed Charaï de ne pas oublier son « cadeau ». « S’il vous plaît, n’oubliez pas d’apporter mon cadeau (20 000 $) », dit-il. Et pour dire qu’il a bien mérité ce paiement, il a jouté : « J’ai reçu de nombreux appels de plusieurs membres du personnel du Congrès au sujet de l’article. J’espère que votre roi était très heureux et qu’il me donnera une distinction ».

    Voici une dépêche de la MAP sur l’article pour lequel Miniter a touché un chèque de 20.000 dollars:

    Les dirigeants du Polisario sont dans un déni de la réalité qui rappelle les derniers jours de l’Allemagne de l’est (Richard Miniter)

    Washington, 13 jan (MAP) – Les dirigeants du Polisario sont dans un « un déni de la réalité qui rappelle les derniers jours de l’Allemagne de l’est, dont les hauts fonctionnaires s’obstinaient à ne pas regarder la télévision ouest-allemande, ni à parler à leurs familles qui vivaient dans la prospérité de l’autre côté du mur de Berlin », relève le journaliste d’investigation US, Richard Miniter.

    « Les dirigeants du Polisario sont bien les seuls personnes dans les camps de Tindouf qui ne parlent pas au téléphone avec leurs familles au Maroc », note le journaliste dans un reportage sur les camps publié dans la version francophone du magazine US Foreign Policy, intitulé « La guerre la plus inutile ».

    Miniter cite, entre autres exemples, le cas du « représentant » des séparatistes à Washington, qui lui avait confié « avec tristesse qu’il n’avait pas vu son père depuis des décennies et qu’il ne lui sera pas possible de le faire étant donné que ce dernier est décédé dans un hôpital ultramoderne au Maroc », ajoutant que ce dirigeant séparatiste « sait qu’une visite au Maroc lui couterait son travail ».

    +Tindouf: un environnement où l’absence de pouvoir légitime fait le lit à l’anarchie+

    Le journaliste US, qui a dernièrement séjourné pendant une semaine dans les camps de Tindouf, décrit un environnement « livré à l’anarchie, dans lequel les dirigeants des séparatistes n’arrivent pas à assurer un semblant d’ordre, situation exacerbée par un manque d’infrastructures et par l’absence d’un pouvoir légitime ».

    Miniter souligne, dans ce cadre, qu’une simple visite dans les camps de Tindouf démystifie les revendications à une « autodétermination nationale » des dirigeants des séparatistes, expliquant que la caste dirigeante du polisario, y compris son chef Mohamed Abdelaziz, « a un intérêt économique à vouloir faire perpétuer le statu-quo, au détriment même des populations qui, elles, croupissent dans les camps ».

    « Si la guerre se termine à la faveur de la solution d’autonomie régionale, comme le propose le Maroc, les sommes d’argent conséquentes détournées des aides internationales (…) cesseront du jour au lendemain », explique encore l’auteur de l’article , en soutenant que l’Algérie, qui offre un abri sur son territoire au polisario, « a aussi un intérêt à faire perdurer le conflit du Sahara », dans sa quête « d’un semblant de leadership au Maghreb ».

    « Il y a fort à parier que l’argent, la politique et la crédulité sont pour beaucoup dans la perpétuation d’un conflit inutile », conclut Richard Miniter, également auteur de plusieurs ouvrages à succès sur la politique étrangère américaine.(MAP).

    Tags : Maroc, Lobbying, Richard Miniter, Etats-Unis, Front Polisario, Sahara Occidental,

  • Guerre secrète des renseignements marocains contre l’Algérie: modus operandi pour exploiter les journalistes et les officiers déserteurs

    Par Anouar Malek
    «Les renseignements marocains s’emploient souvent à recruter des militaires afin de s’en servir pour critiquer l’Algérie et faire l’apologie du Maroc dont elle ferait la première victime de la politique algérienne».
    «Certaines personnes à qui j’ai eu affaire et qui se sont avérées plus tard être en mission de renseignements, m’ont dit que les témoignages des officiers déserteurs constituent la plus grande menace qui pèse sur le régime algérien. C’est pour cette raison que le Maroc œuvre à utiliser ces militaires pour atteindre ses objectifs et montrer à la communauté internationale que l’Algérie est le principal acteur du conflit au Sahara Occidental».
    «Comme je l’ai déjà mentionné, les renseignements marocains se tournent vers les journalistes qui sont leur trait d’union avec ces pseudos témoins. A travers eux, les médias marocains font passer des messages en rapport avec la question sahraouie et le Front Polisario. De par mes contacts avec ceux qui ont publié ou à qui on a publié des livres, je me suis rendu compte qu’ils avaient été au préalable contactés par les renseignements marocains, de façon directe via des maghrébins établis à l’étranger, ou au moyen des journalistes et correspondants qui sont au service du Makhzen».
    «Je ne ferai pas la promotion de ces officiers en citant leurs noms, mais je précise qu’en plus de leurs témoignages qui appuient les accusations de l’internationale Socialiste, le Makhzen attend d’eux des informations et des positions affichées publiquement sur de prétendues relations liant le Front Polisario aux renseignements algériens, ainsi que des témoignages sur des questions où le Maroc est impliqué, comme le trafic de drogue en Algérie, les cellules terroristes dormantes et les prisons dans les camps de Tindouf». «Des sources de Paris m’ont par ailleurs affirmé que les renseignements marocains ont proposé à quelques officiers de travailler secrètement pour eux, de manière à ce que les renseignements français et algériens n’en apprennent rien. Leur but est de les inciter et de les aider à déserter, de découvrir les coulisses des investissements étrangers en Algérie ainsi que les relations entre l’Etat et certains investisseurs arabes».
    «Said Messalha, un investisseur palestinien qui a la nationalité israélienne, était directeur général de la société algero-turque du fer à Annaba. Il avait fui l’Algérie pour échapper aux impôts. Je lui ai parlé et il m’a affirmé que lorsqu’il avait été arrêté à Rabat, les renseignements marocains avaient fait pression sur lui pour le recruter, et le voyant hésitant, ils l’ont remis à l’Algérie en raison du mandat d’arrêt international dont il faisait l’objet pour une évasion fiscale qui a dépassé 170 milliards de centimes. Après sa libération, il a à nouveau rejoint Rabat et les renseignements marocains l’ont aidé à transférer très facilement l’argent qu’il avait pris avec lui d’Algérie et à rallier Israël. Quand je lui ai demandé pourquoi ce service, il m’a répondu qu’il avait payé un pot-de-vin, en plus de certaines informations qu’il a fournies au sujet de l’investissement en Algérie. Il leur a aussi promis de collaborer avec eux contre l’Algérie».
    Tags : Algérie, Maroc, Front Polisario, Sahara occidental, DGED, services secrets,
  • Maroc : Le plan du Makhzen pour avorter le rapprochement entre Cuba et les Etats-Unis

    Sujet:

    De : « Ahmed charai » <acharai@maroctelema�que.ma></acharai@maroctelema�que.ma>

    Date : 27/11/2008 16:35

    Pour : « molva canal » <molva_canal@yahoo.fr></molva_canal@yahoo.fr>

    le cas Al Wali

    Deux éléments importants à prendre en considération:

    1* Sa « révélation sur la présence d’un camp d’entrainement à cuba , ou des sahraouis sont formés pour commettre des actes terroristes contre les USA »

    2* les conditions horrible de « déportation » des jeunes Sahraouis dans les camps hébergement à Cuba et leur endoctrinement contre le capitalisme,les USA et le Maroc. Avec une formation militaire en parallèle, » le Polisario utilise l’île pour faire un lavage de cerveau aux enfants du peuple sahraoui ».

    Concernant le 1er point:

    * Il est sûr que ces révélations ne peuvent, à première vue, être prises au sérieux compte tenu de
    l’impossibilité de vérifier, d’abord leur véracités, ensuite une grande partie de l’entourage d’Obama appelle à l’ouverture d’un dialogue (sous condition) avec le régime de Cuba.

    Toutefois, ce qui nous intéresse , c’est de pouvoir provoquer une « polémique » autour de cette question à travers l’autre courant de pensée US, les partisans de la non réconciliation avec Cuba, « les conservateurs Républicains » et chez la minorité Démocrates , pas encore convaincu du sérieux d’une future relation avec Cuba.

    Les moyens:

    * Organiser une rencontre(très vite) entre l’intéressé (sous notre contrôle, en présence de Hakim) et le Président délégué du  » Foreign Policy Research Institute » Michael Radu, qui fera certainement une note d’information, sur laquelle on pourra se baser pour des publications dans la presse US d’abord puis Africaine et française. On prendra comme argument fort « la doctrine de l’ancien Ambassadeur US , John Bolton , qui avait , dans plusieurs de ses notes et déclarations faisait l’allusion de l’existence d’une collaboration entre Al Qaida et le régime de Cuba. Le témoignage de l’intéressé consolidera et crédibilisera le message.

    * La presse qui sera certainement sensible à ce genre de message: (The Washington Times, Fox News, Boston Globe….)

    Concernant le 2èm e point:

    * C’est un message fort et les Américains y sont trop sensibles: Les droits humains, les conditions de vieet l’anti-capitalisme…..

    Les Moyens:

    * Organiser des rencontres entre l’intéressé et des organisations des droits de l’homme (y compris, la fondation Kennedy, mais en dernier lieu)

    *La presse US dans sa globalité: Une conférence de presse au Congrès US à Washington avec l’aide de Diaz Ballart aura certainement plus d’impact que de l’organiser dans un lieu privé.

    Mais c’est en Europe que l’impact serait plus grand: Un entretien de quelques minutes sur LCI ou France 2 avec le Fils du numéro 2 du Polisario pourrait décrédibiliser complètement le Polisario et porter un coup dur à ses dirigeants.

    Tags : Maroc, Barack Obama, Cuba, Etats-Unis, Front Polisario, Sahara Occidental,

  • La diaspora gabonaise dénonce la colonisation du Sahara occidental par le Maroc

    Lors d’une manifestation organisée à Paris le 29 décembre dernier dans le cadre de la semaine de Résistance pacifique pour défendre la souveraineté du peuple, la diaspora du Gabon a transformé l’événement en une manifestation de solidarité avec le peuple du Sahara Occidental. Ils scandaient le slogan « Mohammed VI, le Gabon n’est pas le Polisario que tu occupes ».

    Tags : Maroc, Sahara Occidental, Front Polisario, Gabon, Ali Bongo, Mohammed VI, 

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=RLUt84mWM14&w=560&h=315]
  • Las armas francesas de la ocupación en el Sáhara Occidental

    Desde 1975, Marruecos ocupa el Sáhara Occidental. Para afianzar su dominio sobre este territorio en disputa, el reino puede contar con aviones y buques de combate « made in France ».

    Marruecos ocupa el Sáhara Occidental desde hace 43 años. A pesar de las protestas internacionales, el Reino ha anexado más del 80% de este territorio situado al sur de Marruecos y al norte de Mauritania.

    Un « muro de arena » – la segunda fortificación más larga del mundo después de la muralla china – divide esta antigua colonia española en dos partes. Por una parte, las zonas ocupadas arbitrariamente por Marruecos y los territorios liberados por el Frente Polisario. Los habitantes del territorio, bajo la dirección del Frente POLISARIO, un movimiento político armado, impugnan desde 1975 la ocupación marroquí y reclaman la celebración de un referéndum sobre su derecho a la libre determinación. Este referéndum, previsto en los acuerdos de cesación del fuego firmados en 1991 entre el Frente POLISARIO y Marruecos, nunca tuvo lugar. En cambio, Marruecos consolidó su control sobre la región, obligando a varias decenas de miles de saharauis a huir de su territorio de origen. Muchos todavía viven en campamentos de refugiados en Argelia. Para ocupar su lugar, el Reino ha favorecido la instalación de ciudadanos marroquíes.

    El despliegue de aviones y barcos « made in France »

    Los que se oponen a esta política de colonización sufren los estragos del régimen. En un informe publicado en abril de 2019, la ONG Amnistía Internacional explica haber censado « violaciones de los derechos humanos, incluidas restricciones arbitrarias de los derechos a la libertad de expresión, de reunión pacífica y de asociación, en particular contra personas que apoyan la libre determinación del Sáhara Occidental ».
    En un informe publicado ese mismo mes, el Secretario General de las Naciones Unidas, Antonio Guterres, informó de que la Oficina del Alto Comisionado para los Derechos Humanos había recibido información sobre la detención, la confiscación de material y la vigilancia de periodistas, blogueros y humanitarios que trabajan sobre las violaciones de los derechos humanos en el Sáhara Occidental.

    Ante esta situación, Francia mira hacia otro lado, prefiriendo proporcionar a la monarquía marroquí una amplia gama de equipos militares. Con el riesgo de que se utilice para mantener el bloqueo ilegal del Sáhara Occidental y controlar la explotación de sus recursos naturales, en particular los marítimos.

    Disclose y sus socios del proyecto Frencharms analizaron vídeos, imágenes satelitales, artículos de prensa e informes oficiales. Este trabajo ha permitido demostrar que el ejército marroquí ha desplegado recientemente en el Sáhara Occidental aviones de combate y buques de guerra fabricados, vendidos y mantenidos por Francia

    Entre los equipos militares identificados están los Mirage F-1. 25 de esos aviones de combate fabricados por Dassault fueron vendidos y exportados a Marruecos entre 1977 y 1982. A pesar de su antigüedad, los Mirage F-1 siguen volando. En efecto, el Gobierno marroquí firmó en 2005 un contrato de mantenimiento con Astrac, un proyecto conjunto entre las sociedades francesas Thalès y Safran. En agosto de 2017, diciembre de 2017 y enero de 2018, detectamos tres de esos cazas en la base aérea de El Aaiún.

    También hemos identificado varios buques de guerra franceses presentes en el Sáhara Occidental. Este es el caso de la lancha patrullera OPV-70 diseñada por Raidco Marine y enviada a Marruecos en 2011. Las imágenes de satélite muestran el buque en el puerto de Dakhla, en diciembre de 2018.

    Lo mismo ocurre con un buque de transporte concebido por Piriou, una empresa con sede en Concarneau, Bretaña. Este buque de 50 metros de eslora fue encargado por Marruecos en 2015. Imágenes satelitales permitieron verlo en El Marsa, en el Sáhara Occidental, en abril de 2019, unos días después de abandonar el puerto de Agadir, en Marruecos.

    En 2016, la empresa Piriou también se encargó de renovar una lancha patrullera de la Real Armada de Marruecos construida en 1995: el Rais Bargach. Esta remodelación completa del buque se completó en julio de 2017. Lo localizamos en Dakhla, en junio de 2019.

    Con sus exportaciones y los contratos de mantenimiento firmados con la monarquía marroquí, Francia viola la posición común de Europa sobre las transferencias de armas. Este texto obliga a los Estados miembros a no exportar « tecnología o equipos militares que puedan provocar o prolongar conflictos armados o agravar tensiones o conflictos existentes en el país de destino final ». También señala que « los Estados miembros tendrán en cuenta, entre otras cosas, los antecedentes del país comprador en los siguientes ámbitos: el respeto de sus compromisos internacionales, en particular en lo que respecta al desuso de la fuerza, y el Derecho humanitario internacional ».

    Las respuestas oficiales

    Contactados por escrito, los servicios del Primer Ministro respondieron a los autores de la investigación que « el conjunto de las transferencias [de armamento] está regido por imperativos vinculados a la seguridad nacional, pero también al respeto de los compromisos internacionales de Francia, algunos de los cuales le imponen obligaciones específicas ».
    En su correo electrónico, Matignon precisa que « la cuestión de las condiciones de utilización de las armas se examina en el momento de la evaluación de la solicitud de autorización (antes de la expedición de la licencia) ». Y que ésta se « concederá en función de la información disponible en el momento del examen ».

    A modo de conclusión, el ejecutivo asegura que « si las condiciones de utilización previstas en el momento de la concesión de la autorización de exportación cambian, Francia se esfuerza por transmitir mensajes adecuados y actuar de todas las maneras posibles para conducir a una distensión, de conformidad con su papel de miembro permanente del Consejo de Seguridad y con los principios fundamentales de su diplomacia. »

    Los industriales interrogados individualmente nos han hecho llegar esta respuesta del Consejo de las Industrias de Defensa Francesas:

    « La acción de los industriales se inscribe en el estricto marco de la reglamentación francesa en materia de venta de equipos militares a la exportación. No se efectuará ninguna venta de sistemas sin una autorización previa expedida por una comisión interministerial adscrita al Primer Ministro y presidida por el Secretario General de Defensa y Seguridad Nacional. Los industriales tienen la voluntad de aplicar la ley en todo su rigor y amplitud y se inscriben en el respeto de los principios internacionales relativos a los derechos humanos y a las empresas. »

    *El proyecto Frencharms es una investigación iniciada por Lighthouse reports, en cooperación con disclose y con el apoyo de Arte, Mediapart, Radio France y Bellingcat.

    Tags : Maroc, France, armes, crime de guerre, Sahara Occidental, front Polisario,

  • Aminatou Haidar: La « Gandhi del Sáhara Occidental »

    Un diario estadounidense rindió homenaje al ícono de la lucha por los derechos humanos saharauis, Aminatou Haidar, abordando ampliamente su carrera como activista que le valió el título de la « Gandhi » del Sáhara Occidental.

    En su edición del sábado, el periódico « OZY » dedica un extenso artículo a esta icono, Aminatou Haidar, presidente del colectivo saharauis de derechos humanos CODESA.

    « Tarde en una noche de 1987, la policía marroquí llegó a una casa en la ciudad ocupada de El-Aaiún, la capital del Sáhara Occidental, y pidió hablar con Aminatou Haidar alegando a la familia aterrorizada que no tardaría más de 10 minuto, pero esos minutos duraron días, semanas, meses y años « , escribió el periodista Ruairi Casey en su artículo. « La chica de 20 años desapareció sin juicio en una instalación secreta cerca de su casa, donde los guardias la torturaron, sometiéndola a hambruna y amenazas de violación por unos graffitis y la distribución de panfletos para reivindicar un Sahara Occidental libre e independiente « .

    « El día de su liberación, más de tres años después, ya no podía ni mantenerse de pie, su cuerpo estaba casi despedazado por la terrible experiencia », agregó. Pero la Sra. Haidar no fue disuadida del activismo y desde entonces se ha convertido en una de las principales portavoces de la resistencia saharaui contra la represión marroquí en el territorio ocupado, considerado como la última colonia en África. « Eso me ha hecho más fuerte y más decidida, y estaba aún más consciente de la necesidad de luchar por la autodeterminación », declaró.

    Para los saharauis, subraya el autor, Haidar, la « Gandhi del Sáhara Occidental », es un defensor infatigable de la resistencia pacífica contra la ocupación marroquí. Para el gobierno marroquí, es una « agitadora peligrosa » que continúa desafiando lo que el reino llama sus « provincias del sur », aunque ningún país le reconoce ese estatuto.

    Hoy, a los 53 años, se ha convertido en una voz de « moderación » ante una nueva generación de activistas saharauis. Haidar teme que estén demasiado ansiosos por desatar una guerra a gran escala, con crecientes tensiones en la frontera militarizada más larga del mundo. « No negaré que una guerra puede comenzar en cualquier momento », dijo. Desde que Marruecos invadió el país en 1975, desencadenando una guerra de 16 años contra el Frente Polisario, el pueblo saharaui ha sido sometido a represión y brutalidad por las fuerzas de ocupación marroquíes. Según Amnistía Internacional, la policía marroquí está prohibiendo las manifestaciones y atacando a los manifestantes. Los militantes saharauis son condenados a través de juicios « muy injustos ».

    Varios miles de saharauis viven en el exilio en campos de refugiados en el suroeste de Argelia, separados de su tierra natal y sus familias por la fortificación más larga del mundo: un muro de 1.700 kilómetros que atraviesa la frontera del Sáhara Occidental. Un alto el fuego bajo los auspicios de las Naciones Unidas en 1991 prometió un referéndum para decidir el futuro del Sáhara Occidental. El referéndum sobre autodeterminación aún no se ha realizado y Marruecos dice que solo otorgará una autonomía regional en el seno del país.

    Ha surgido un rayo de esperanza, señala el autor del artículo, cuando la ONU designó al ex presidente alemán Horst Kohler como enviado especial para el Sáhara Occidental. En solo unos meses, el Frente Polisario y Marruecos fueron a la mesa de negociaciones por primera vez en seis años.

    Sin embargo, después de dos reuniones en Ginebra, Kohler renunció abruptamente en mayo, citando problemas de salud, convirtiéndolo en el cuarto enviado que no consigue alcanzar un acuerdo político. Los jóvenes colegas activistas de Haidar denuncian el cansado cinismo marroquí y dicen que las negociaciones políticas están estancadas.

    « No negaré que una guerra puede comenzar en cualquier momento », dijo Haidar. « Realmente es solo cuestión de tiempo, especialmente si la comunidad internacional y la ONU no designan un nuevo enviado especial rápidamente para presionar a Marruecos » con el fin de reanudar las negociaciones.

    Haidar se mantiene optimista. Incluso en sus días más oscuros, la visión de un futuro mejor no la abandonó y sus pensamientos a veces se volvieron hacia otros activistas arrestados aquelle misma tarde de 1987. Algunos no se han vuelto a ver desde entonces, dice. Las familias aún no saben dónde están, si están vivos o muertos.

    Incluso con huellas de tortura, la salud de Haidar es frágil. Tiene artritis y problemas de columna. Pero renunciar a la idea de retirarse de la lucha para llevar una vida más tranquila ni siquiera le viene a la mente.

    Tags : Maroc, Sahara Occidental, Front Polisario, Aminatou Haidar, CODESA, OZY,

  • Le colonialisme marocain tue au Sahara occidental

    Une jeune fille mortellement blesée à El Ayoun

    Quelle que soit la raison des manifestations des Sahraouis, occuper la rue, crier sa joie et brandir des drapeaux… même algériens, la réplique est la même : la répression avec un usage démesuré de la force.

    Sabah Othman Hmeida avait 23 ans, elle était étudiante à la l’université d’Agadir où elle préparait un diplôme d’anglais. Elle fêtait le 19 juillet au soir la victoire de l’équipe d’Algérie consacrée championne d’Afrique de foot-ball avec les milliers de Sahraouis descendus dans les rues d’El Ayoun comme dans les autres villes du Sahara occidental et du Sud du Maroc. Les escadrons étaient prêts autour des cafés où les gens étaient venus assister à cette finale. Quand la joie a éclaté la charge s’est mise en branle sur les porteurs de drapeaux algériens et sahraouis qui criaient « Vive l’Algérie ». Un véhicule des forces auxiliaires qui roulait à vive allure a écrasé la jeune fille qui a attendu longtemps avant qu’un véhicule de secours l’emmène à l’hôpital où elle est décédée. Des dizaines de blessés ont renoncé à aller se faire soigner à l’hôpital où ils risquent l’arrestation.

    Les vidéos qui nous sont parvenues démontrent une sauvagerie des divers corps de police, gendarmerie, armée utilisant les canons à eau. Les enfants sont également tabassés et arrêtés ; la répression ne s’est pas arrêtée au lever du jour ; ce sont alors les habitations sahraouies qui ont été forcées et le matériel détruit.

    Dans une lettre au Secrétaire général de l’ONU le Président de la République sahraouie a demandé une enquête indépendante sur les circonstances de cet assassinat. Il réclame, dans l’attente du référendum d’autodétermination, que la MINURSO soit dotée d’un mécanisme efficace pour la protection des droits de l’homme.

    AFASPA, 25 jui 2019

    Tags : Maroc, Sahara Occidental, Front Polisario, répression, territoires occupés, Sabah Athman Hmeida,

  • Maroc : La trahison est inscrite dans l’ADN de la monarchie alaouite

    Israël ne remerciera jamais assez le Maroc, précisément le roi Hassan II, pour sa victoire préventive contre ses ennemis arabes pendant la guerre des Six Jours de 1967, selon les révélations fracassantes d’un ancien chef des renseignements militaires israéliens. Révélation faite à Times Of Israël et Yediot Aharonot.

    La nouvelle est certes sensationnelle mais elle n’est pas, au fond, étonnante pour peu que l’on se rappelle que l’Histoire enseigne que la trahison est inscrite dans l’ADN de la monarchie alaouite. Mais d’abord les faits, sur la base de confidences du général major Shlomo Gazit, ex-patron des services de renseignements militaires et de déclarations de Rafi Eitan, homme politique israélien et ancien officier des renseignements. Aussi hallucinant que cela puisse paraitre, en 1965, le roi Hassan II a, purement et simplement, transmis à Israël des enregistrements d’une rencontre cruciale entre les dirigeants arabes.

    Réunis à Casablanca, ils discutaient de leur préparation à la guerre contre Israël. La complicité active du monarque chérifien a permis aux dirigeants israéliens d’apprendre, sur le vif, à quel point les rangs arabes étaient divisés. Mais surtout que les pays arabes étaient assez mal préparés à la guerre. Pourtant, selon les mêmes confidences, les responsables politiques et militaires israéliens étaient préalablement persuadés que l’Etat hébreu perdrait toute guerre engagée par une coalition militaire arabe ! Mais grâce à la félonie du roi, les enregistrements qu’il a gracieusement fournis aux Israéliens, minutieusement recoupés à d’autres renseignements rassemblés dans les années précédant la guerre de 1967, Israël a pu lancer sa blitzkrieg victorieuse au matin du 5 juin 1967.

    Les pays arabes, Egypte en tête, perdirent ainsi une guerre qu’ils ne pouvaient même pas engager. Sur le plan purement pratique, le traître Hassan II avait secrètement enregistré la réunion de 1965. Il avait initialement autorisé une équipe mixte des renseignements intérieurs et extérieurs, le Shin Bet et le Mossad, à opérer en toute aisance. L’opération en question porte le nom de code exotique de «Oiseaux», et qui a consisté à occuper un étage entier du luxueux hôtel de Casablanca où se déroulait la conférence.

    Outre le fait de leur avoir permis d’agir librement et discrètement sur le théâtre d’opération, le judas et mouchard Hassan II leur a donné «les informations nécessaires», et ne leur a «rien refusé» après la conférence. Grâce donc à l’espion Hassan II, l’opération «Oiseaux»fut, selon Meir Amit, chef du Mossad à l’époque, «l’une des gloires suprêmes du renseignement israélien».

    Cette qualification des faits est contenue dans un mémo confidentiel adressé au Premier ministre Levi Eshkol. Les israéliens ont d’autant fait une moisson extraordinaire et décisive que les dirigeants arabes s’étaient secrètement réunis à l’hôtel de Casablanca, avec leurs chefs des renseignements et des armées. Et qu’ils devaient discuter de savoir s’ils étaient prêts à une guerre contre Israël, et, dans ce cas, pour décider de créer ou non un commandement arabe commun. Le besoin de se rassembler pour la guerre fit alors l’objet d’un accord.

    Grâce aux enregistrements, et à d’autres sources, «nous savions à quel point ils étaient peu préparés à la guerre, et nous avons conclu que le Corps des blindés égyptiens était dans un état pitoyable et qu’il n’était pas prêt au combat», a affirmé le même Shlomo Gazit.

    Ces révélations tardives confirment ainsi le degré de déloyauté et la propension à la trahison consubstantielle à la monarchie alaouite. Le reniement et la scélératesse de la monarchie ont commencé d’abord avec l’Emir Abdelkader. Après l’avoir soutenu et refusé de le livrer aux Français, le sultan Moulay Abderrahmane (1822-1844), finit par le trahir. Par le traité de paix qui lui était imposé après la bataille d’Isly, le Sultan reconnut finalement la présence française en Algérie (traité de Lalla Maghnia en septembre 1844) et s’engagea par conséquent à ne plus soutenir l’Emir Abdelkader qui fut alors considérablement affaibli.

    Le 22 octobre 1956, cinq chefs du FLN historique prennent un vol de Rabat au Maroc à destination de Tunis, afin de participer à un sommet sur l’avenir du Maghreb organisé par le président Bourguiba. Le SDECE français y voit une occasion inouïe à ne pas laisser passer. Il envoie alors des avions de chasse pour détourner l’avion sur un aéroport militaire.

    Sur ce coup, le Palais royal fit au moins preuve de complicité passive, pour ne pas dire qu’il a laissé agir les services français en toute liberté et que ses propres services ont aidé activement leurs homologues français. De quelque manière que ce soit, la trahison y est ! Plus tard, ce fut le coup de poignard dans le dos, avec la Guerre des Sables en 1963.

    Et, en 1975, autre trahison stratégique : celle de refuser de mettre sur pied avec l’Algérie et la Mauritanie une armée commune pour expulser l’Espagne du Sahara occidental et de Sebta et Melilla. Pour organiser ensuite la Marche Verte et coloniser les territoires sahraouis de Saguia El Hamra et le Rio de Oro ! Sans compter bien plus tard, le soutien actif apporté au mouvement terroriste algérien durant les années 1990. Traitre un jour, traitre toujours !

    Source: latribunedz.com

    Tags : Maroc, Algérie, Sahara Occidental, Front Polisario, Israël. Ligue Arabe, Guerre des Six Jours,