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  • Processus de paix au Sahara Occidental : Le double jeu du Maroc à l’Union africaine

    L’ambassadeur de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) en Algérie, Abdelkader Taleb Omar, a fustigé l’opposition du colonisateur marocain à la participation de l’Union africaine (UA) au processus de paix au Sahara occidental, affirmant que l’attachement de l’UA aux principes de son Acte fondateur, notamment le respect des frontières héritées au lendemain de l’indépendance et le droit à l’autodétermination, était un gage pour la paix et la stabilité dans le continent.

    Intervenant lors d’une conférence organisée par le Parlement africain de la société civile, samedi à Alger, sous le thème « le Sahara occidental, dernière colonie en Afrique », en célébration de la Journée de l’Afrique, Taleb Omar a dénoncé la persistance du Maroc à rejeter la participation de l’UA au processus de paix, « une position qui bat en brèche sa propagande médiatique sur le prétendu soutien acquis de l’Afrique, et qui prouve, au demeurant, que c’est « un système propagandiste » ».

    Par ailleurs, le diplomate sahraoui a salué, lors de cette rencontre abritée par l’Association nationale des échanges entre jeunes (Anej), le rôle de l’UA dans le soutien de la cause sahraouie et du droit légitime du peuple sahraoui à l’indépendance. La reconnaissance de la RASD, au début des années 80 du siècle dernier, par l’Organisation de l’unité africaine (OUA) en tant que pays membre à part entière « s’inscrit en droite ligne avec l’histoire de libération sous-tendant les principes et la doctrine de l’organisation panafricaine », a-t-il relevé soulignant que « le Maroc qui avait accepté le principe du référendum en 1981, manœuvre toujours contre la décolonisation du Sahara occidental ».

    « L’Afrique est restée sur la même ligne, même après le retour du Maroc vers elle, 32 ans plus tard, une fois qu’il avait compris que le perdant c’était lui et que l’Afrique pesait de plus en plus sur la scène internationale », a ajouté Taleb Omar, précisant que « ce retour était une tentative qui a échoué à ce jour, de « semer la division entre les États membres » ».

    Pour lui, la preuve de l’échec de cette politique était que « la RASD a non seulement été maintenue en tant que pays membre mais elle est imposée dans toutes les rencontres de l’UA avec ses partenaires internationaux, dont Afrique-Japon, Afrique-Union européenne et Afrique-Ligue arabe. Évoquant la démission de l’Envoyé personnel du SG de l’ONU pour le Sahara occidental, Horst Köhler, l’ambassadeur sahraoui a réitéré le regret du Front Polisario, expliquant que « les circonstances de cette démission démontrent que le Conseil de sécurité n’a pas pris suffisamment de mesures pour amener le Maroc à se conformer aux résolutions onusiennes, ce qui l’a encouragé à tergiverser et à perdre plus de temps », a-t-il dit.

    À ce propos, Taleb Omar a mis en garde contre le vide que laissera Köhler, auquel le Front Polisario rend hommage pour « ses sincères efforts en vue de créer la dynamique imprimée aux négociations », espérant que ce vide ne perdurera pas et que la dynamique enregistrée, dernièrement, soit soutenue par des positions fermes de la part du Conseil de sécurité afin d’éviter la répétition des démissions et la perpétuation du conflit.

    Pour ce qui est des étapes à suivre par le Front Polisario face au blocage du processus de paix et à l’intransigeance de Rabat, le diplomate sahraoui a déclaré: « nous sommes prêts à poursuivre notre combat sur tous les fronts jusqu’au recouvrement de la souveraineté », ajoutant que « quarante six ans de résilience sont une preuve de la capacité du peuple sahraoui à continuer la lutte pour un règlement juste du conflit conformément à la légalité internationale et à ses aspirations à l’édification de son État indépendant.

    Réitérant la satisfaction de la partie sahraouie quant à la prorogation du mandat de la Minurso de six mois, Taleb Omar a estimé que cette décision « sert l’organisation du référendum et la pression sur le Maroc afin d’accélérer sa mise en œuvre », dénonçant, dans ce cadre, « le rôle de la France et son parti pris pour le Maroc, alors que ce dernier continue à tergiverser, manœuvrer et mentir pour saper le processus de règlement du conflit et renier ses engagements ».

    En renouvelant le mandat de la Minurso de six mois, le Conseil de sécurité a réaffirmé son engagement à aller de l’avant dans le processus onusien au Sahara occidental, a estimé le diplomate sahraoui, déplorant dans ce sens « le fait qu’il ne soit exigé, expressément, du Maroc de mettre fin à son occupation illégale du Sahara occidental ». Cette position du Conseil de sécurité encourage le Maroc dans son intransigeance, ce qui sape le processus politique déjà fragile », a expliqué Taleb Omar citant, entre autres résultats de ce silence, les violations du cessez-le-feu et la répression barbare des populations sahraouies en territoires occupés.
    « Des actes qui requièrent une réponse ferme et une interpellation de l’État occupant », a-t-il ajouté.
    M. B.

    Le Courrier d’Algérie, 27 mai 2019

    Tags : Sahara Occidental, front polisario, ONU, Maroc, union africaine,

  • Démission de Horst Kohler: des diplomates sahraouis soulignent la responsabilité de la France

    ALGER – La démission de l’envoyé spécial de l’ONU au Sahara occidental, Horst Kohler, n’est pas liée uniquement aux problèmes de santé, mais résulte de la « complicité flagrante » de la France avec l’occupant marocain et « l’irresponsabilité » du Conseil de sécurité à résoudre ce conflit, ont souligné des diplomates sahraouis regrettant le départ précipité de l’émissaire onusien.

    Le ministre sahraoui des Affaires étrangères, Mohamed Salem Ould Salek, a affirmé que l’envoyé de l’ONU au Sahara Occidental, Horst Kohler s’est retrouvé dans une position politique, morale et psychologique qui le poussait à se retirer de sa mission à cause de la « complicité flagrante » de la France avec l’occupant marocain et « l’irresponsabilité » du Conseil de sécurité à résoudre ce conflit vieux de 45 ans.

    « La prochaine bataille n’est pas de savoir qui sera le prochain envoyé personnel de l’ONU au Sahara occidental, mais celle de voir le Conseil de sécurité assumer ses responsabilités pour imposer la légitimité internationale comme seule solution au conflit », a souligné M. Ould Salek, dans une déclaration à la presse.

    Indépendamment de la raison de santé invoquée comme une des cause du départ de M. Kohler, le diplomate sahraoui a soutenu qu’il existe bien des faits « irréfutables » prouvant que l’envoyé spécial des Nations unies est parvenu à la même conviction que celles de ses prédécesseurs, James Baker et Christopher Ross, que la mission de la MINURSO devant aboutir au respect des engagements pris en 1991 pour organiser le référendum sur l’autodétermination du peuple sahraoui, est confrontée au « refus franc » est « fermement affiché » par la France et à « l’échec » du Conseil de sécurité à résoudre le conflit ».

    « Dans certaines régions, il y a des ingérences, y compris par la guerre, pour imposer la démocratie et le respect de la légitimité du droit international et des droits de l’Homme. Dans d’autres cas, le contraire est vrai. Le peuple sahraoui est empêché d’exercer son droit inaliénable à l’autodétermination en violation flagrante de toutes les lois, législations, conventions et résolutions », a déploré le chef de la diplomatie sahraouie.

    Des accords illégaux défendus au détriment de la légalité internationale

    Dans le même ordre d’idées, le coordonnateur sahraoui auprès de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) et membre du secrétariat national du Front Polisario, M’hamed Kheddad, a assuré que Horst Kohler a démissionné en raison des « pressions » exercées par la France sur l’envoyé spécial de l’ONU, affirmant que « Paris a carrément saboté le travail de Horst Kohler ».

    S’exprimant dans un entretien à l’agence russe Sputnik, M. Kheddad a indiqué qu’en plus de la raison de santé évoquée par l’ex-président allemand dans sa lettre de démission, le diplomate onusien rencontrait aussi des « obstacles, dressés notamment par Paris et Washington ».

    « (…) Il faut bien signaler que depuis sa nomination au poste d’envoyé spécial du secrétaire général de l’Onu, beaucoup d’obstacles ont été érigés sur sa route », a fait savoir le responsable sahraoui, rappelant dans ce sillage que le diplomate onusien avait toutes les qualités et les compétences nécessaires pour réussir sa mission, notamment son expérience diplomatique ainsi que sa connaissance du continent africain et de ses problèmes.

    M. Kheddad a signalé, toutefois, que dès sa prise de fonction, l’ex président allemand avait rencontré beaucoup d’entraves dans l’accomplissement de sa mission notamment aux Nations unies et à l’Union européenne, dressées, a-t-il précisé, par la France qui ne voulait pas que le mandat de la Minurso soit réduit à six mois.

    « C’est aussi la France qui a pesé de tout son poids pour que l’Union européenne signe de nouveaux accords incluant illégalement les territoires du Sahara occidental occupés (accord d’association UE-Maroc et l’accord d’agriculture et de pêche UE-Maroc, ndlr) en violation flagrante des décisions de la Cours de justice de l’Union européenne (CJUE) (les arrêtés de 2015, 2016 et 2018) », a souligné, en outre, le coordinateur sahraoui auprès de la Minurso, alors que le Sahara occidental et les eaux qui lui sont adjacentes ne faisaient pas partie du territoire du Royaume du Maroc.

    L’ambassadeur de la République Arabe Sahraouie Démocratique (RASD) en Algérie, Abdelkader Taleb Omar, a, quant à lui, assuré que les circonstances de la démission de Horst Kohler ont démontré que « le Conseil de sécurité n’a pas pris suffisamment de mesures pour amener le Maroc à se conformer aux résolutions onusiennes ».

    Intervenant lors d’une conférence organisée par le Parlement africain de la société civile, sous le thème « le Sahara occidental, dernière colonie en Afrique », en célébration de la Journée de l’Afrique, l’ambassadeur sahraoui a mis en garde contre le vide que laissera M. Kohler, auquel le Front Polisario rend hommage pour ses sincères efforts en vue de créer la dynamique imprimée aux négociations.

    APS

    Tags : Sahara Occidental, Front Polisario, Maroc, ONU, Horst Köhler, FRance,

  • Cómo Francia y el lobby israelí pro-Makhzen han « liquidado » a Horst Köhler

    Fuente : Algérie Patriotique, 24/05/2019

    Por Karim B.

    Horst Köhler dimitió para no pagar la factura con su salud como su predecesor Christopher Ross », explica una fuente informada a Algérie Patriotique. « Comprendió que el problema no se resolverá a nivel de la ONU », añade nuestra fuente, y señaló que « Francia ha dejado en claro que, en el mejor de los casos, la situación permanecerá tal y como está ». Según nuestra fuente, « los Estados Unidos, a pesar de la voluntad del consejero de Donald Trump, John Bolton, y los esfuerzos del Departamento de Estado siguen siendo sensibles a las presiones israelíes a favor de Marruecos a través del lobby franco-israelí ».

    Después de haber empujado a Horst Köhler a tirar la toalla a través de una serie de trabas, maniobras dilatorias y una campaña de desinformación, el Makhzen, a través de sus relevos oficiales y su prensa, siguió el ejemplo de Argelia e hipócritamente expresó su « pesar ».

    Ningún enviado personal de los sucesivos secretarios generales de las Naciones Unidasque se sucedieron a la cabeza de la organización internacional ha logrado hacer avanzar el expediente saharaui. Todos los planes fueron frustrados por la potencia ocupante marroquí, con la ayuda de Francia, que garantiza al régimen depredador monárquico de Rabat la cobertura diplomática en el Consejo de Seguridad. Otros países de la Unión Europea, España en particular, se empeñan en evitar la celebración de un referéndum para la autodeterminación con el fin de seguir saqueando las riquezas minera y pesquera del Sahara Occidental ocupado.

    ¿Continuará el relevo de Horst Köhler la aplicaicón de la hoja de ruta heredada de su predecesor, o relanzará el proceso de negociaciones entre el Makhzen y el Frente Polisario de otrs manera? Si aún no tenemos una respuesta a esta precoz pregunta, no es menos seguro que lo que le espera al futuro enviado personal de Antonio Guterres está lejos de ser una sinecura.

    Tags : Sahara Occidental, Front Polisario, Maroc, ONU, Horst Köhler, lobby israélien, France, Conseil de Sécurité,

  • Dimisión de Köhler : Reacción de la UE

    Declaración del portavoz sobre la renuncia del enviado de la ONU para el Sahara Occidental Köhler

    Horst Köhler, enviado personal del secretario general de la ONU para el proceso de paz del Sáhara Occidental, ha anunciado su renuncia por motivos personales.

    La Unión Europea encomia el progreso realizado por el presidente Köhler. Durante su mandato, ha contribuido a aportar un nuevo dinamismo al proceso del Sáhara Occidental. La UE espera con interés el nombramiento de su sucesor por el Secretario General de las Naciones Unidas, para que se mantenga el impulso en el proceso y se pueda llevar a cabo el trabajo.

    La UE espera que todos los actores involucrados en el proceso de la mesa redonda de Ginebra preserven lo que se ha logrado durante los últimos dos años y continúen participando en las conversaciones en un espíritu de compromiso y conciliación. La UE continuará brindando su pleno apoyo al proceso de la ONU.

    El conflicto del Sáhara Occidental ha durado demasiado tiempo, causando fricciones políticas en la región y actuando como un impedimento para la cooperación regional, además de provocar sufrimiento entre las personas desplazadas.

    Fuente : UE

    Tags : Sahara occidental, Front Polisario, Marruecos, ONU, UE, Horst Köhler,

  • A propos de la démission de l’Envoyé Personnel onusien pour le Sahara Occidental

    L’Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental a jeté l’éponge deux ans à peine après sa nomination au poste de médiateur dans le conflit entre Sahraouis et Marocains. Il est resté moins de temps que ses prédécesseurs : James Baker (mars 1997 – juin 2004), Peter van Walsum (juillet 2005 – septembre 2008) et Christopher Ross (janvier 2009 – mars 2017) ont tous fini par renoncer à cette mission.

    La raison officielle est le problème de santé de l’ancien président allemand. Il est vrai que l’âge de 76 ans rend le travail plus difficile, mais il est également vrai que Köhler s’est retrouvé dans une profonde impasse. À l’instar des responsables onusiens qui l’ont précédé, il a débuté avec une confiance excessive qui a fini par se heurter au protectionnisme de la France et son ingérence flagrante en vue de défendre ses intérêts au Maroc et son obsession de changer le fondement du principe d’autodétermination promulgué par le droit international pour les territoires non autonomes.

    Selon le représentant sahraoui en France, Oubi Bachir, sa démission « renvoie une nouvelle fois le processus de paix au tunnel sans sortie et au blocage ». « Les raisons de santé, ajoute-t-il dans un twit, d’une part répondent à la cause de sa décision soudaine et, d’autre part, à l’incapacité du Conseil de sécurité à imposer un calendrier de route » pour les négociations entre les deux parties.

    Le Maroc, dans un communiqué laconique, a déclaré qu’il « avait pris note de la décision de l’envoyé de l’ONU » tout en « rendant hommage à Horst Köhler pour ses efforts depuis sa nomination en août 2017. Il louait la cohérence, la disponibilité et le professionnalisme avec lequel M. Köhler a rempli ses fonctions ».

    Selon France 24 : « son départ laisse les efforts de l’ONU dans le limbe après deux rounds de négociations qui ont réussi pour la première fois en six ans que les parties s’asseoient à la table des négociations ».

    Pour Euronews : « Après six ans d’interruption de dialogue, il avait réussi à faire reprendre langue aux parties concernées, notamment en réunissant en Suisse à deux reprises – en décembre puis en mars – le Maroc, le Front Polisario, l’Algérie et la Mauritanie. Une troisième rencontre était envisagée pour les prochains mois sans qu’aucune date n’ait toutefois été arrêtée à ce stade. Après la deuxième rencontre, le Polisario n’avait cependant laissé que peu d’espoirs pour des progrès rapides sur ce vieux conflit, affirmant que « le Maroc n’avait montré aucune appétence pour s’engager dans un processus sérieux de négociations ».

    Citant « une source proche du dossier », Yabiladi affirme que « ce départ serait la conséquence de «pressions exercées par le Maroc». « Le royaume, ajoute-t-il «s’est toujours montré résolument opposé à la volonté manifeste de Köhler d’impliquer l’Union africaine dans le règlement du conflit régional. Une opposition que Rabat n’a jamais caché et a tenu à l’exprimer dès les premiers mois ayant suivi la nomination d’Horst Köhler».

    Tags : Sahara Occidental, Front Polisario, Maroc, ONU, Horst Kohler,

  • L’Envoyé Personnel de l’ONU pour le Sahara Occidental renonce à son poste

    Nations Unies – L’ancien président allemand Horst Kohler a démissionné de son poste d’envoyé personnel du secrétaire général pour le Sahara occidental, invoquant des raisons de santé, a annoncé mercredi les Nations Unies dans un communiqué.

    Le porte-parole onusien, Stéphane Dujarric, a déclaré que le secrétaire général, Antonio Guterres, avait parlé à Kohler et avait exprimé ses profonds regrets en raison de cette démission. « Mais il a exprimé sa pleine compréhension de la décision et a transmis ses meilleurs voeux à l’envoyé personnel ». Dujarric n’a donné aucun détail sur la situation de santé de Kohler, 76 ans.

    Homme politique de l’Union démocrate-chrétienne de centre-droit allemand, Kohler a été président de l’Allemagne de 2004 à 2010. António Guterres l’a nommé en août 2017 dans une tentative de résoudre le conflit qui dure depuis des décennies entre le Maroc et le Front Polisario sur le Sahara occidental, territoire en ressources naturelles.

    L’année dernière, le Conseil de sécurité des Nations Unies a appelé à des efforts accrus pour trouver une solution au différend de 43 ans sur le territoire.

    Le Maroc a envahi le Sahara occidental, une ancienne colonie espagnole, en 1975 et a livré, pendant 16 ans, une guerre contre le Front Polisario. L’ONU a négocié un cessez-le-feu en 1991 et mis sur pied une mission de maintien de la paix chargée de le surveiller et de préparer un référendum sur l’avenir du territoire qui n’a jamais eu lieu.

    Le Maroc a proposé une large autonomie pour le Sahara occidental, alors que le Front Polisario a insisté sur le fait que la population locale, estimée à 350 000 à 500 000 habitants, a droit à un référendum.

    Kohler a pu réunir des représentants du Maroc, du Front Polisario et des pays voisins, l’Algérie et la Mauritanie autour de la même table début décembre 2018, pour la première fois en six ans. Bien qu’aucun progrès significatif n’ait été signalé, les parties restent attachées aux négociations sous les auspices de l’ONU avec un fort soutien du Conseil de sécurité.

    Lors d’une deuxième réunion à la fin du mois de mars, les parties n’ont pas non plus avancé sur la question clé de savoir comment assurer « l’autodétermination ». Kohler a averti que « beaucoup de positions divergent toujours fondamentalement » et que personne ne devrait s’attendre à « un résultat rapide . « 

    Il avait alors annoncé qu’il envisageait d’organiser une autre réunion.

    Dujarric, porte-parole américain, a déclaré que le secrétaire général « a exprimé sa profonde gratitude à M. Kohler pour ses efforts constants et intensifs, qui ont jeté les bases du nouvel élan du processus politique sur la question du Sahara occidental ».

    « Le secrétaire général est également reconnaissant aux parties et aux États voisins pour leur implication dans le processus politique avec M. Kohler », a déclaré Dujarric.

    Did France forced Horst Kohler to resign ? Can this resignation considered like an announcement of the UN failure? Or it is th instance to impose or force the expected solution ?

    Según el diplomático saharaui Ubi Bachir, la dimisión de Kohler devuelve el procesos de paz a la encrucijada y el bloqueo de nuevo. Las razones de salud responden parcialmente de la causa de su repentina decisión y la incapacidad del Consejo de Seguridad a imponer un calendario, por otra.

    The Washington Post, 22 mai 2019

    Tags : Sahara Occidental, Front Polisario, Maroc, Horst Kohler, ONU, négociations,

  • La lutte armée à l’origine de la reconnaissance du Front Polisario par le Maroc

    L’ambassadeur sahraoui à Alger, Abdelkader Taleb Omar, a affirmé lundi que la lutte armée était à l’origine de la reconnaissance, par le Maroc, du Front Polisario en tant que seul et légitime représentant du peuple sahraoui, et de l’internationalisation de la cause sahraouie qui a permis la reconnaissance de la RASD par de nombreux pays.

    Dans une interview accordée à l’APS à l’occasion de la célébration du 46e anniversaire du déclenchement de la lutte armée sahraouie, M. Taleb Omar a expliqué que «la lutte armée menée de 1973 à 1975 contre l’occupation espagnole, puis de 1975 à 1991 contre le Maroc a contraint le régime marocain à accepter le cessez-le-feu et le plan du règlement au Sahara Occidental, mais surtout à reconnaitre le Front Polisario comme unique et légitime représentant du peuple sahraoui et en tant qu’interlocuteur en négociation.

    Ce combat a permis également la libération d’un tiers des territoires sahraouis, l’édification d’institutions de l’Etat, l’internationalisation de la cause sahraouie et la reconnaissance, par de nombreux pays, de la République Arabe Sahraouie Démocratique», a-t-il poursuivi.

    Soutenant que le Front Polisario «a puisé dans ce combat la force pour édifier les institutions de l’Etat sahraoui, en place à ce jour», le diplomate de la RASD a rappelé l’existence d’une Armée sahraouie et d’un gouvernement avec tous ses démembrements, ses wilayas et Daïras.

    Soulignant, en outre, les efforts du Front Polisario ayant permis «la mise en place de structures publiques d’éducation, de santé et de service ainsi que des autorités législatives, un Parlement sahraoui et des instances œuvrant tous en cohésion», il a mis en avant le rôle «des missions diplomatiques sahraouies à travers tout les continents».

    L’ambassadeur de la RASD a évoqué, par ailleurs, les missions onusiennes pour la surveillance du cessez-le-feu entre les armées sahraouie et marocaine en attendant le recouvrement de la liberté et de l’indépendance».

    Le peuple sahraoui demeure, en dépit de la diaspora, unifié pour le soutien du Front Polisario et attaché au principe de l’autodétermination malgré des tentatives de Rabat de stigmatiser l’image du Polisario dans les fora internationaux dans le but de dissimuler ses violations continues à l’encontre du peuple sahraoui dans leur territoires occupés, a déclaré le diplomate sahraoui.

    La Nouvelle République

    Tags : Sahara Occidental, Front Polisario, Maroc, 20 mai, lutte armée, 46ème anniversaire, Abdelkader Taleb Omar,

  • Sahara Occidental : le peuple sahraoui commémore le 46e anniversaire de la lutte armée

    Le peuple sahraoui célèbre le 46e anniversaire du déclenchement de sa lutte de libération nationale dans la conviction totale de la victoire de sa juste cause

    20 mai 2019. Le peuple sahraoui célèbre le 46e anniversaire du déclenchement de sa victorieuse lutte armée de libération nationale.

    En effet, il ya 46 ans, jour pour jour, le peuple sahraoui décida de revendiquer, d’arracher au colonialisme espagnol son indépendance nationale, mais en usant cette fois-ci du seul langage que l’occupant espagnol serait forcé de comprendre, à savoir, la lutte armée.

    Le 20 mai 1973 marqua un pas décisif qui a permis aux sahraouis de passer de stade de tribus à celui de peuple en lutte pour son indépendance.

    La première action menée fut l’attaque de El Khanga, un petit poste espagnol tenu par un détachement bien armé retranché derrière un blockhaus. Le détachement du Front Polisario était composé de 16 militants ne s’étant jamais battus, ils étaient armés de quelques vieux fuils et une poignée de balles.

    Le début de l’opération était catastrophique. En effet, s’acquittant de la corvée d’eau avec un camarade, El Ouali Moustpha Sayed tomba sur une patrouille de routime qui les arrêta. Ses camarades furent avetis par un guetteur. Furieux par la perte de leur chef, ils décidèrent de passer à l’action, aussi se présentèrent-ils au poste à l’heure du dîner. L’effet de surprise fit son effet et le musqueton se révélant être un argument de poids, la sentinelle se laissa désarmer. Le poste fut rapidement investi.

    Après avoir libéré El Ouali, le groupe repartit sans perdre de temps emmenant ses prisonniers et premières prises de guerre : armes, munitions, chameaux de selle. Puis, après une conférence improvisée pour les soldats de la garnison – tous sahraouis engagés dans l’armée espagnole- sur le bien fondé de la lutte.. ceux-ci furent libérés avec un chameau, un fusil et des provisions de bouche, selon les traditions sahraouies. La guerre du Sahara avait commencé.

    Mobilisé derrière et autour de son avant-garde politique et militaire -le Front Polisario- le peuple sahraoui inaugura ainsi un long et dur combat qui lui rendait, peu à peu, le respect que les agresseurs colonialo-expansionnistes – Espagne et Maroc en particulier- lui refusèrent.

    46 ans après, le peuple sahraoui est en droit de s’énorgueillir du stade très avancé atteint par son héroïque combat, le mettant au bord de la victoire finale.

    Certes, à présent, la guerre est en veille, mais le combat politique et diplomatique continue de faire rage. Le régime expansionnistes marocain a choisi la voie de l’entêtement soutenu et encourage par certaines puissances occidentales, les USA et la France en l’occurrrence, mais ce n’est là au’une fuite en avant qui ne servira en fin de compte qu’à mettre fin définitivement à l’existence de cette monarchie bâtie sur la trahison, la violence, le pillage et la servitude aux pays qui se proclament la berceau de la démocratie et les droits de l’homme.

    L’alliance colonialo-impérialiste n’empêchera point le peuple sahraoui de continuer de combattre pour parachever la libération totale de sa patrie. D’autant plus qu’il a tous les moyens nécessaire (motivation, détermination, moyens matériels…) Le temps joue en sa faveur et la fin du pouvoir alaouite est inévitable.

    Le seul choix qui reste donc à Rabat est de se retirer totalement du Sahara Occidental, puisqu’il est incapable de prendre la voie de la paix, celle du dialogue et de la négociation.

    Tags : Sahara Occidental, Front Polisario, Maroc, France, Etats-Unis, 20 mai 1973, 46e anniversaire, lutte armée, guerre de libération, statu quo, processus de paix,

  • Quand Ban Ki-moon conseillait aux négociateurs sahraouis de « faire attention à leurs porte-monnaies »

    Au Maroc, il n’y a pas que la DGED qui piratait les comptes des responsables des Nations Unies. En 2007, le journal Al Ousboua annonça avoir piraté le courrier du Secrétaire Général de l’ONU, Ban Ki-moon, au moment où celui-ci avait publié un rapport très favorable à la proposition d’autonomie du Maroc avant d’être contraint, quelques heures après, de le retirer. Les porte-paroles onusiens, très embarrassés par l’incident, ont été obligés par la suite de donner diverses explications et d’annoncer la publication d’une nouvelle version dont on a supprimé le paragraphe qui dit : « Pour que les négociations aboutissent à un résultat positif, les deux parties doivent reconnaître que la question de la souveraineté est, et a toujours été, la principale pierre d’achoppement de ce différend, et que c’est dans ce domaine très sensible qu’il faudra trouver une solution ». Il a été remplacé par un autre qui demandait à BKM d’organiser des pourparlers «sans conditions préalables» en vue de parvenir à une «solution politique durable et mutuellement acceptable».

    Dans son édition du 6 juillet 2007, Al Ousboue, sous le titre de « graves développement dans la question du Sahara », écrit :

    « Al Ousboua a pénétré l’ordinateur personnel du Secrétaire Général de l’ONU Ki-moon et a réussi à lire un courrier personnel qu’il a envoyé à un ami et qu’il a écrit de sa main ».

    « Ce courrier est considéré comme le courrier le plus dangereux écrit par un SG onusien dans l’histoire des Nations Unies », ajoute le journal pour lequel « le discours prôné par BKM peut être un motif pour que le Maroc désavoue officiellement sa mission et demande son remplacement ou, du moins, boycotte la prochaine séance de négociations du 10 août ».

    Selon le journal marocain accuse les négociateurs marocains d’avoir volé son porte-monnaies avec sa carte visa. « Eh bien, je ne laisse jamais ma veste (contenant mon portefeuille) hors du bureau, comme vous le savez bien. Je me suis souvenu de toutes les fois où j’avais laissé ma veste sans surveillance, et la seule fois qui me vient à l’esprit était en mars. C’est à ce moment-là que j’ai dû rencontrer – dans la salle de conférence- la délégation des envoyés du roi du Maroc. J’ai pensé au gars qui était collé à mes poches (voir photo) mais il ne semblait pas être le coupable. C’est un ami proche du roi et il n’est pas fauché », dit-il dans le courrier cité par Al Ousboue.

    Concernant le processus des négociations, BKM a écrit : « Voyez-vous, je suis un homme intègre et les Marocains avaient dit que le mouvement était « gagnant-gagnant » pour tout le monde, bâtards. Ils savaient ce que je faisais et ils ont tous gardé le silence, résistant à la tentation de l’annoncer pendant toute la semaine, sauf Al Bayane. Je veux dire même la MAP est restée silencieuse et c’est déjà quelque chose. Mais le Polisario, cette fois-ci, s’est écarté de son espoir réthorique habituel et s’est énervé. Mais toujours, ils ont tenu dans leur colère et ont travaillé dans les coulisses. Peu importe ce que vous leur infligez, ils ne s’énervent presque jamais, et l’ONU leur a trop pressé à plusieurs reprises ».

    Le directeur du journal Al Ousboue Mustafa Alaoui a été condamné à une amende de 20.000 dh (1800 euro) pour « diffusion de fausses nouvelles ».

    Le 5 mars 2016, BKM visita les camps des réfugiés sahraouis à Tindouf et qualifiera la présence marocaine au Sahara Occidental « d’occupation ». Dans un communiqué publié dans la soirée du 8 mars, le gouvernement marocain est revenu avec « une grande stupéfaction [sur] les dérapages verbaux, les faits accomplis et les gestes de complaisance injustifiés de M. Ban Ki-Moon (…) durant sa récente visite dans la région ». Le Maroc organisa une gigantesque manifestation contre le responsable onusie.

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, ONU, Ban Ki-moon, négociations, autonomie, Al Ousboue, piratage, hacking,

  • Namibie: le Conseil des ministres approuve la mise en œuvre de la déclaration de la SADC sur le Sahara occidental

    WINDHOEK, 16 mai (NAMPA) – Le Conseil des ministres namibien a approuvé aujourd’hui que la Namibie veille à ce que la question du Sahara occidental soit abordée dans tous les engagements bilatéraux aux niveaux régional, continental et international», a déclaré aujourd’hui l’agence de presse namibienne NAMPA.

    Le Conseil a approuvé la mise en œuvre par la Namibie des recommandations issues de la déclaration de la Conférence de solidarité de la Communauté de développement de l’Afrique australe avec le Sahara occidental qui s’est tenue en mars dernier.

    La conférence, qui s’est tenue le 25 mars 2019 à Pretoria, a appelé à l’unité pour garantir le droit à la liberté et à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental.

    Tags : Sahara occidental, Front Polisario, Maroc, SADC, Namibie, Afrique du Sud,