Étiquette : Front Polisario

  • La SADC souligne le caractère historique du sommet sur la RASD

    Pretoria – La présidente du Conseil des ministres de la SADC, Natumbo Nandi-Ndaitwa, a souligné lundi le caractère historique du Sommet de solidarité avec le Sahara occidental tenu à Pretoria, en Afrique du Sud.

    Lors de l’ouverture de la réunion du Conseil des ministres de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC), Natumbo Nandi-Ndaitwa, également ministre des Relations internationales et de la Coopération de la Namibie, a souligné que le sommet contribuerait à la consolidation de la paix sur le continent.

    Dans ce sommet qui se termine mardi et où la délégation angolaise est dirigée par le secrétaire d’État aux Relations extérieures, Téte António, Natumbo Nandi-Ndaitwa a déclaré que la réunion constituait une reconnaissance de l’importance de la solidarité internationale dans les pays membres de la SADC.

    La dirigeante, qui est également vice-Premier ministre de la Namibie, a exhorté les autorités marocaines à mettre en œuvre le plan des Nations unies visant à organiser un référendum au Sahara occidental.

    Lors de la même rencontre, la chef de la diplomatie sud-africaine, Lindiwe Sisulu, a précisé que le soutien à la cause de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) se poursuivrait jusqu’à la libération du dernier pays du continent.

    L’un des moments les plus attendus de la réunion ministérielle a été l’intervention du ministre des Affaires étrangères de la RASD, Mohamed Salem Ould Salek, qui a précisé que le sommet sur la question sahraouie était une démonstration que l’Afrique était liée aux principes de la fondation de l’organisation continentale.

    Cependant, Mohamed Salem Ould Salek a critiqué le double comportement de la communauté internationale, qui a « abandonné » la question du Sahara occidental.

    Il a dénoncé l’existence de plusieurs cas de violations des droits du peuple sahraoui et d’autres abus commis par le Maroc sur le territoire sahraoui.

    La réunion ministérielle de ce lundi prépare l’agenda du sommet extraordinaire de la SADC en solidarité avec la RASD, où le vice-président de la République d’Angola, Bornito de Sousa, représentera le chef de l’État angolais, João Lourenço.

    L’agenda de travail met en évidence l’approche du rôle de la communauté internationale qui devra assurer la mise en œuvre des résolutions et décisions de l’ONU et de l’UA sur le Sahara Occidental.

    En coopération avec l’Union africaine, les chefs d’État et de gouvernement de la SADC cherchent à garantir le droit à l’autodétermination de la RASD, occupée depuis 1975 par le Maroc, qui contrôle et gère une grande partie de son territoire.

    Bien qu’il s’agisse d’un différend entre la République sahraouie autoproclamée et le gouvernement central du Maroc, le territoire du Sahara occidental à la lumière du droit international a jusqu’à présent été administré par l’Espagne, et ce territoire figure sur la liste des Nations Unies en tant que territoire non décolonisé.

    Agence Angola Press

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, SADC, Western Sahara, Afrique du Sud, South Africa, Namibia,

  • L’UA souhaite activer le mécanisme africain pour le Sahara Occidental

    Selon un communiqué du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, le président égyptien Abdel Fattah Al-Sisi, en sa qualité de président de l’UA et le président de la Commission Africaine, Moussa Faki Mahamat, ont exprimé dimanche 17 mars le besoin urgent de rendre opérationnel le mécanisme africain établi lors du Sommet de Nouakchott en juillet 2018.

    A cette fin, ajoute la source, des mesures seront prises pour convoquer la réunion inaugurale du Mécanisme dès que possible. Le président de l’Union et le président de la Commission invitent les parties au conflit et tous les autres États membres à coopérer pleinement avec le mécanisme dans l’accomplissement de son mandat et dans la mise en œuvre de la décision de Nouakchott de juillet 2018 portant sa création.

    Le Mécanisme africain pour le Sahara occidental a été mis en place par l’organisation panafricaine pour aider l’ONU à trouver une solution au conflit entre le Maroc et la République démocratique arabe Sahraouie. Ce mécanisme remplace le poste d’Envoyé spécial de l’UA pour le Sahara occidental dont était chargé l’ancien Président mozambicain Joachim Chissano.

    Tags : Mécanisme africain pour le Sahara occidental, Maroc, Union africaine, Abdelfattah Sissi, Moussa Faki Mahamat, Front Polisario, Maroc, Union africaine, Commission africaine, Moussa Faki Mahamat, Sahara occidental,

  • Sahara Occidental : une « sensibilité » marocaine à deux vitesses

    Le Makhzen et ses sujets prétendent que la question du Sahara et la prétendue « intégrité territoriale » relèvent d’une certaine « sensibilité ». Selon eux, ils sont « sensibles » à l’annexion du territoire du Sahara Occidental.

    Cependant, cette sensibilité est inexistante lorsqu’il s’agit de Ceuta et Melilla, deux villes sous occupation espagnole. Pire encore, les troupes de Mohammed VI ont expulsés de l’île Persil sans que les marocains, ni leur gouvernement, ni leur roi ne réagissent à cet incident qui constitue une humilliation au Maroc tout entier. Comment on explique cette attitude marocains et cette ·sensibilité » à deux vitesses ?

    Très simple. Depuis le soulèvement armé du 23 Mars 1973, le roi Hassan II est devenu paranoîaque et il a commencé à voir partout la main de l’Algérie qu’il accuse d’être derrière le Mouvement du 23 Mars. Deux mois après, le 20 mai 1973, les sahraouis ont déclaré la guerre au colonialisme espagnol avec le seul soutien de Kadhafi. Là aussi, le roi du Maroc a vu la amain de l’Algérie et il se voyait encerclé par l’Algérie et un Etat indépendant au Sahara Espagnol. De là sa déclaration révélée par Wikileaks : « Le Sahara doit être marocain, à défaut, il reste espagnol, mais il ne sera jamais ni algérien, ni indépendant ». C’était en juillet 1973, deux mois après la naissance du Front Polisario. Il décide, alors, d’agir en revendiquant ce territoire riche en ressources naturelles. Cette paranoïa accompagnera le roi Hassan II jusqu’à la tombe. Elle le poussera à accuser Alger d’être derrière l’attentat de l’Hôtel Hasni de 1994 et brisera à jamais toute tentative de construire l’UMA.

    En sous-estimant la capacité de résistance des sahraouis, Hassan II a déclaré que la pacification du Sahara n’est qu’une question d’un « exercice musculaire de deux semaines pour les FAR ». Les deux semaines sont devenues 43 ans.

    A la paranoïa de Hassan II, il faut ajouter les raisons géo-politiques. Poussé parla Guerre Froide, l’Occident ne voulait pas d’un autre Etat socialiste dans la région. Tous ont sous-estimé le peuple sahraoui. Aujourd’hui, la communauté internationale tente de réparer son erreur en respectant le droit à l’autodétermination, un principe qui fait partie de l’essence de la proclamation des Nations Unies.

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, Mouvement 23 Mars, Guerre Froide,

  • Photo du château où le Front Polisario et le Maroc se sont rencontrés

    Le Rosey est le nom du château qui a accueilli les délégations du Front Polisario et du Maroc dans le cadre de la deuxième table ronde sur l’avenir du Sahara Occidental. On le découvre en grimpant vers les hauts du village sur le chemin du même nom, admirant au passage une élégante tour avec pigeonnier.

    Le château se constitue d’un corps central rectangulaire, flanqué d’une tour ronde à chaque angle; l’une d’entre elles est encore agrémentée d’un escalier tournant extérieur.

    Flanqué au nord d’une cour «utilitaire» avec dépendances et logements pour le personnel, le château conserve quelques traces glorieuses du XVIe siècle: une chapelle (restaurée avec goût et devenue salle de réception) arborant sur ses deux clés de voûte les armoiries des Senarclens seules (trois étoiles) d’une part, et celles des Senarclens et des Benoit (trois étoiles et trois roses) d’autre part.

    Une superbe cheminée gothique, des plafonds à poutres apparentes, des fenêtres à accolades et de remarquables portes de chêne sculpté ajoutent encore à la demeure cette touche d’«authentique vieux» qui classe un édifice.

    Hélas, la magie de ce château n’a pas contribué à animer les deux adversaires à se mettre d’accord sur une solution au conflit quadragénaire du Sahara Occidental.

    La Suisse, pays dont l’hospitalité est légendaire a assuré le confort aux deux délégations présentes ainsi qu’aux représentants des deux pays obsevateurs, l’Algérie et la Mauritanie. Le luxe et la commodité n’ont pas donné le résultat escompté. Les négociateurs ont bien mangé, bien dormi et bien partis chacun campant sur ses positions.

    Tags : Maroc, Front Polisario, Sahara Occidental, Horst Kohler, ONU, Genève,

  • Sahara Occidental : La 2ème table ronde vue par la presse internationale

    Lakoom :

    Kohler : le peuple du Sahara Occidental a besoin que ce conflit prenne fin
    GENEVE – L’Envoyé personnel du Secrétaire Général de l’Onu, Horst Kohler, a affirmé vendredi à Genève que le peuple du Sahara Occidental occupé « a besoin et mérite que ce conflit prenne fin », insistant sur le fait de trouver un « compromis ».

    Voice Of America – Afrique : (Français)

    Sahara occidental : l’ONU fait état de positions « fondamentalement divergentes »

    Les participants à une deuxième table ronde sur l’avenir du Sahara occidental sont convenus vendredi de se retrouver pour de nouvelles discussions, mais l’émissaire de l’ONU a reconnu que beaucoup de positions restaient encore très éloignées.

    Voix de l’Amérique (anglais) :

    ONU : Pas de solution rapide et facile au conflit du Sahara occidental

    Une deuxième série de pourparlers menés sous l’égide de l’ONU pour résoudre le conflit au Sahara occidental s’est achevée sans solution, mais avec l’accord des délégations marocaines et du Front Polisario pour se rencontrer à nouveau.

    Radio France International :

    Sahara occidental: des discussions sans avancées concrètes à Genève

    Coup d’épée dans l’eau ou réelle avancée ? La deuxième table ronde, à Genève, sur le Sahara occidental, n’a en tout cas pas donné lieu à des annonces fracassantes. Le Maroc et le Front Polisario se disputent cette partie du Sahara depuis 1975. Avec l’Algérie et la Mauritanie, les deux camps ont tout de même accepté de se revoir. Sur la forme, tout le monde salue l’esprit de respect mutuel qui a régné pendant les discussions. Reste que sur le fond, ni le Maroc, ni les indépendantistes du Polisario ne semblent prêts à faire des concessions.

    Portail d’information de l’ONU :

    Sahara occidental : l’envoyé de l’ONU appelle à continuer à rechercher un compromis

    A l’issue d’une table ronde de deux jours à Genève, l’Envoyé personnel du Secrétaire général pour le Sahara occidental, Horst Köhler, a souligné vendredi qu’il fallait continuer sans relâche à rechercher un compromis pour mettre fin au conflit au Sahara occidental.

    L’ancien président allemand a déclaré que personne ne devrait s’attendre à une résolution rapide, car il existe encore de nombreuses positions divergentes, mais le fait que le Maroc et le Polisario soient capables de s’écouter mutuellement, même en présence de questions controversées, est une étape importante pour instaurer la confiance.

    Associated Press :

    L’ONU termine ses deuxièmes pourparlers sur le Sahara occidental avec peu de progrès

    Les pourparlers menés sous l’égide de l’ONU pour résoudre un contentieux vieux de plusieurs décennies sur le Sahara occidental n’ont pas réussi à faire avancer la question clé de savoir comment parvenir à l’ »autodétermination » pour le territoire riche en minerais qui est contrôlé en partie par le Maroc.

    Xinhuanet :

    La deuxième table ronde sur le Sahara occidental se termine en Suisse

    Une table ronde de deux jours sur le Sahara occidental s’est conclue ici, vendredi, par une déclaration commune des parties concernées, dans laquelle elles se sont félicitées de l’intention de se réunir à nouveau dans le même format.

    Les délégations  » sont convenues de poursuivre les discussions pour identifier les éléments de convergence « , a déclaré Horst Kohler, envoyé personnel du Secrétaire général des Nations Unies pour le Sahara occidental, dans un communiqué de presse après la fin de la table ronde.

    Tags : Maroc, Horst Kohler, ONU, Front Polisario, Genève, Sahara Occidental, Front Polisario, Deuxième table ronde,

  • Sahara occidental : l’envoyé de l’ONU appelle à continuer à rechercher un compromis

    A l’issue d’une table ronde de deux jours à Genève, l’Envoyé personnel du Secrétaire général pour le Sahara occidental, Horst Köhler, a souligné vendredi qu’il fallait continuer sans relâche à rechercher un compromis pour mettre fin au conflit au Sahara occidental.

    Cette table ronde, à laquelle le Maroc, le Front Polisario, l’Algérie et la Mauritanie ont participé, intervient après celle organisée à Genève en décembre 2018.

    « Cette fois, mon intention était de consolider la dynamique positive créée par la première réunion et de commencer à aborder des questions plus substantielles », a dit M. Köhler lors d’un point de presse à l’issue de la table ronde.

    « Cela ne surprendra personne si je vous dis que cela n’est pas et ne sera pas facile. Il reste encore beaucoup de travail pour les délégations. Personne ne devrait s’attendre à un résultat rapide, car de nombreuses positions divergent toujours fondamentalement », a-t-il ajouté.

    Selon l’envoyé de l’ONU, « des efforts réels sont nécessaires pour créer la confiance nécessaire pour progresser ». Il a donc encouragé les délégations à explorer des gestes de bonne foi et des actions concrètes qui vont au-delà de la table ronde.

    Les coûts du conflit sont trop élevés

    « Cette réunion a montré que toutes les délégations sont conscientes que de nombreuses personnes, en particulier celles qui sont directement touchées par le conflit, placent leur espoir dans ce processus », a dit M. Köhler. « Les coûts de ce conflit, en termes de souffrance humaine, d’absence de perspectives pour la jeunesse et de risques pour la sécurité, sont beaucoup trop élevés pour être acceptés. Par conséquent, nous devons poursuivre sans relâche notre recherche d’un compromis. Avec tous les hauts et les bas inévitables, nous ne devons pas perdre de vue que la population du Sahara occidental a besoin et mérite que ce conflit prenne fin. C’est dans cet esprit que je suis reconnaissant aux délégations d’avoir accepté de poursuivre ce processus et de se réunir à nouveau dans ce format ».

    A l’issue des discussions, les quatre délégations se sont mises d’accord sur un communiqué conjoint. Dans ce communiqué, elles ont salué le nouvel élan créé par la première table ronde de décembre dernier et se sont engagées à continuer de s’impliquer dans ce processus avec sérieux et respect. Les délégations ont convenu qu’il fallait renforcer la confiance.

    « Les délégations ont eu des discussions approfondies sur les moyens de parvenir à une solution politique, mutuellement acceptable, de la question du Sahara occidental, qui soit réaliste, réalisable, durable, fondée sur un compromis juste, durable et assurant l’autodétermination du peuple du Sahara occidental, conformément à la résolution 2440 (2018) du Conseil de sécurité », souligne le communiqué conjoint.

    « À cet égard, elles ont décidé de poursuivre la discussion afin d’identifier les éléments de convergence. Il y a eu un consensus sur le fait que l’ensemble du Maghreb bénéficierait grandement d’une solution à la question du Sahara occidental. Les délégations ont également reconnu que la région avait la responsabilité particulière de contribuer à une solution », ajoute le communiqué.

    ONU INFO, 22 mars 2019

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, ONU, Horst Kohler,

  • Déclaration de presse de M. Horst Köhler tal sur la deuxième table ronde sur le Sahara occidental

    Transcription quasi textuelle de la conférence de presse de M. Horst Köhler, Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental sur la deuxième table ronde sur le Sahara occidental

    (21,03 ONU)

    Mesdames, messieurs, messieurs,

    Je suis heureux de vous informer que nous venons de terminer la deuxième table ronde sur le Sahara occidental.

    Je tiens à féliciter toutes les délégations d’avoir fait preuve de leur engagement et de leur détermination à se réunir à nouveau à cette occasion. Je tiens également à remercier le gouvernement suisse pour son généreux soutien dans l’organisation de cette table ronde.

    A l’issue de nos discussions de ces deux derniers jours, les délégations se sont mises d’accord sur un communiqué commun que je vais vous lire immédiatement. Mais d’abord, permettez-moi de faire quelques remarques personnelles.

    La première table ronde qui s’est tenue ici à Genève en décembre a été considérée comme une étape modeste mais encourageante dans la recherche d’une solution au conflit du Sahara occidental. Cette fois-ci, mon intention était de consolider la dynamique positive créée par la première réunion et de commencer à aborder des questions plus substantielles. Ce ne sera une surprise pour personne, quand je vous dis que ce n’est pas et ne sera pas facile. Il reste encore beaucoup de travail à faire pour les délégations. Personne ne devrait s’attendre à une issue rapide, car de nombreuses positions sont encore fondamentalement divergentes. En même temps, être capable de s’écouter les uns les autres, même lorsque les choses deviennent controversées, est une étape importante pour bâtir la confiance. De véritables efforts sont nécessaires pour instaurer la confiance nécessaire pour progresser. J’ai donc encouragé les délégations à explorer les gestes de bonne foi et les actions concrètes qui vont au-delà de la table ronde.

    Cette réunion a montré que toutes les délégations sont conscientes que de nombreuses personnes, en particulier celles dont la vie est directement affectée par le conflit, placent leur espoir dans ce processus. Les coûts de ce conflit, en termes de souffrances humaines, de manque de perspectives pour les jeunes et de risques pour la sécurité, sont beaucoup trop élevés pour être acceptés. Par conséquent, nous ne devons pas céder à la recherche d’un compromis. Avec tous les hauts et les bas inévitables, nous ne devons pas perdre de vue que le peuple du Sahara occidental a besoin et mérite que ce conflit prenne fin. C’est dans cet esprit que je suis reconnaissant aux délégations d’avoir accepté de poursuivre ce processus et de se réunir à nouveau sous cette forme.

    Je vais maintenant lire le communiqué commun adopté par les quatre délégations.

    l’invitation de l’Envoyé personnel du Secrétaire général pour le Sahara occidental, l’ancien Président allemand Horst Köhler, les délégations du Maroc, du Front POLISARIO, de l’Algérie et de la Mauritanie se sont réunies pour une deuxième table ronde les 21 et 22 mars 2019, près de Genève, conformément à la résolution 2440 du Conseil de sécurité. Les délégations se sont engagées avec courtoisie et ouverture, dans un climat de respect mutuel.

    Les délégations se sont félicitées de la nouvelle dynamique créée par la première table ronde qui s’est tenue en décembre de l’année dernière et se sont engagées à continuer de participer au processus avec sérieux et respect. Les délégations sont convenues qu’il fallait renforcer la confiance.

    Les délégations ont tenu des débats approfondis sur la manière de parvenir à une solution politique mutuellement acceptable sur la question du Sahara occidtal sur la deuxième table ronde sur le Sahara occidentalental qui soit réaliste, réalisable, durable, fondée sur le compromis, juste et durable, qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental conformément à la résolution 2440 (2018) du Conseil de sécurité. À cet égard, ils sont convenus de poursuivre le débat afin d’identifier les éléments de convergence.

    Un consensus s’est dégagé sur le fait que l’ensemble du Maghreb bénéficierait grandement d’une solution à la question du Sahara occidental. Les délégations ont également reconnu que la région avait la responsabilité particulière de contribuer à une solution.

    Les délégations se sont félicitées de l’intention de l’Envoyé personnel de les inviter à se réunir à nouveau sous la même forme ».

    Merci – et au revoir.

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, ONU, Horst Kohler, Front Polisario,

  • Sahara Occidental : Point de presse de l’ONU sur la rencontre de Genève

    Sahara occidental

    L’Envoyé personnel du Secrétaire général pour le Sahara occidental, M. Horst Köhler, est intervenu devant la presse, aujourd’hui, à Genève, à l’issue de la deuxième table ronde sur le Sahara occidental.

    Il a indiqué que la réunion avait démontré que toutes les délégations ont conscience du fait que de nombreuses personnes placent de l’espoir dans ce processus, le prix du conflit étant beaucoup trop élevé.

    M. Köhler a lu un communiqué conjoint sur lequel se sont accordées les quatre délégations, et dans lequel elles indiquent se féliciter du nouvel élan créé par la première table ronde qui s’est tenue au mois de décembre 2018.

    Les délégations ont également dit avoir pris part à des discussions d’envergure sur la façon de trouver une solution politique mutuellement acceptable à la question du Sahara occidental, qui soit réaliste, pratique, durable, basée sur le compromis, juste, et qui assure l’autodétermination du peuple du Sahara occidental en accord avec la résolution 2240 (2018) du Conseil de sécurité.

    Un consensus s’est dégagé au sujet du fait que le Maghreb dans son ensemble bénéficierait grandement du règlement de la question du Sahara occidental.

    Les délégations ont également reconnu qu’une responsabilité particulière revient à la région de contribuer à identifier une solution. Elles ont également salué l’intention de M. Köhler de les inviter à se réunir de nouveau dans le même format.

    Source : ONU

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, ONU, Horst Kohler,

  • Maroc : Le secret du soutien des marocains aux manifestants algériens

    Les pseudo-démocrates marocains affichent leur soutien au peuple algérien dans ses manifestations contre le pouvoir.

    Ils prétendent que leur soutien est motivé par les principes de démocratie et le combat conjoint contre la tyrannie. Rien n’est moins faux ! Pas plus loin qu’hier et aujourd’hui, ils ont tourné le dos aux manifestants rifains qui ne revendiquaient qu’un hôpital pour soigner les malades du cancer et une université pour éduquer leurs enfants.

    En réalité, la véritable raison est autre et ils la partagent avec le Makhzen. Ils rêvent de la chute du régime algérien parce que, à l’instar de leur Makhzen, ils rêvent de voir l’Algérie changer de position par rapport au conflit du Sahara Occidental. Ça leur arrive souvent de se réveiller soudainement de joie, de bonheur après avoir rêvé que l’Algérie a lâché le Front Polisario et livré aux autorités du Maroc. Mais la joie laisse la place à la déception après avoir constaté que ce n’était qu’un rêve.

    Leur rêves sont motivés par leur confusion sur le régime algérien. Ils le comparent au leur dont la diplomatie est bâtie sur la danse du ventre, l’applaventrisme et la prostitution politique. Leur haine envers le pays voisin les empêche de voir la réalité en face. Cette réalité est que l’Algérie, régime et peuple, sont différents. Un sahraoui a dit que si l’Algérie est le pays du million et demi de martyrs, le Maroc est le pays du million et demi de prostituées.

    Le Maroc conditionne sa politique extérieur aux désirs et caprices de l’Occident, la France en particulier. Ce conditionnement l’a poussé à participer dans toutes les agressions de la France contre les peuples africains et de l’Occident en général contre les peuples arabes en Irak, en Syrie, au Yémen…. Un pays qui a érigé le mercenariat en dogme et principe et qui vendu la totalité de son territoire aux français dans le but de récolter un soutien à son agression aux sahraouis.

    L’Algérie a gagné le respect de l’Occident grâce à sa politique cohérente de neutralité. Ni les Etats-Unis, ni la France ni la totalité des pays occidentaux ne pourront la contraindre à rompre ses relations avec l’Iran ni un autre pays quelconque. Le Maroc, lui, a déjà coupé les relations avec Téheran deux fois. Pour les autorités marocaines, c’est une stratégie, la stratégie du ridicule et le manque de personnalité.

    L’Algérie et la RASD partagent les mêmes principes dont le respect des frontières héritées du colonialisme et la lutte contre l’impérialisme et le pillage des richesses africaines par l’Occident. Le Maroc, lui, pour son rôle de Cheval de Troye de la France.

    Le combat et la détermination du peuple sahraoui ont fait tomber à l’eau les calculs du pouvoir marocain. Le roi le plus sanguinaire de l’histoire du Maroc, Hassan II, avait pensé que le petit nombre des sahraouis lui rendra la tâche facile. La tâche de l’occupation et le contrôle du territoire du Sahara Occidental. Il avait sous-estimé la population sahraouie, mais, comme dit l’adage sahraoui, parfois l’oeil sous-estime un minuscule bâton qui peut la trouer facilement. 43 ans après, noous sommes encore là et le régime marocain est en train de payer ses méfaits. Ses sujets, eux, peuvent faire leur deuil sur le Sahara, il est aux sahraouis, rien qu’aux sahraouis.

    Le Makhzen, vaincu par les sahraouis, a prié la France de l’aider à maintenir le statu quo. Maintenant que les USA ont brisé le statu quo, les autorités marocaines ne savent plus à quel saint se vouer. Ils sont forcés à s’asseoir avec ceux qu’ils ont sous-estimé.

    Le peuple, lui, n’a pas le droit de se prononcer sur le sujet, malgré son obsession pour ce territoire qui ne lui appartient pas.

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, Makhzen, Hassan II,

  • Sahara occidental : table ronde à Genève pour discuter d’une solution politique

    Une table ronde convoquée par l’Envoyé personnel du Secrétaire général pour le Sahara occidental, Horst Köhler, et à laquelle le Maroc, le Front Polisario, l’Algérie et la Mauritanie ont été invités à participer, a débuté jeudi à Genève.

    Cette réunion, qui doit s’achever vendredi 22 mars, s’inscrit dans le cadre du processus visant à la conclusion d’une solution politique qui soit juste, durable et mutuellement acceptable prévoyant l’autodétermination du peuple du Sahara occidental, a précisé le porte-parole du Secrétaire général de l’ONU dans une note à la presse.

    Dans le cadre de la réunion, les délégations doivent discuter des éléments qui sont nécessaires à la construction d’une solution durable basée sur le compromis. La réunion doit aussi procurer aux délégations une occasion de revenir sur certains enjeux régionaux et de discuter de mesures de confiance.

    M. Köhler a déjà tenu des consultations avec les délégations afin de préparer celles-ci pour la tenue de la table ronde. Il espère que la réunion permettra de renforcer la dynamique positive générée par la première table ronde en décembre 2018.

    A Genève, les délégations sont représentées par : Nasser Bourita, Ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale du Maroc ; Khatri Addouh, Membre du Secrétariat national du Front Polisario et chef de l’équipe de négociation ; Ramtane Lamamra, Vice-Premier ministre et Ministre des affaires étrangères d’Algérie ; et Ismail Ould Cheikh Ahmed, Ministre des affaires étrangères et de la coopération de la Mauritanie.

    ONU INFO

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, ONU MINURSO, Horst Kohler, autodétermination,