Étiquette : Gabón

  • Gabon : Gaspar Yanga un homme de conviction

    Connu comme étant le premier libérateur des Amériques, Gaspar Yanga a dirigé l’une des rébellions d’esclaves la plus prospère des Amériques.

    Durant le 16ème siècle, les plantations de sucre étaient très lucratives à Veracruz. Yanga faisait partie des esclaves provenant d’Afrique centrale forcés à travailler dans des plantations au Mexique. Vers 1570, il a dirigé une révolte d’esclaves. Avec ses compagnons, Yanga élisent d’abord domicile vers les montagnes situées aux alentours de Veracruz. Au nombre d’environ 550 personnes, ils ont réussi à échapper à la captivité pendant plus de 30 ans.

    Cette communauté noire est devenue un brin d’espoir et de liberté pour les esclaves fuyant leurs conditions oppressives. Yanga et les siens ont survécu à travers l’agriculture et l’élevage. Ils ont aussi lancé une campagne contre les intérêts coloniaux et impérialistes de l’Espagne en pillant les caravanes qui passaient entre Veracruz et la cité de Mexico transportant de la marchandise et d’autres biens.

    Les multiples attaques de Yanga et ses compagnons de lutte dérangeaient les propriétaires d’esclaves qui demandaient au gouvernement espagnol d’intervenir en leur faveur.

    En 1609 le gouvernement d’Espagne envoya environ 500 hommes pour mettre Yanga et ses hommes hors d’état de nuire. Dans ce conflit, Yanga s’opposa aux Espagnols avec des machettes et des lances devant une armée équipée d’armes à feu.

    Lorsque Yanga fut mis au courant d’une attaque imminente, il envoya un de ses prisonniers espagnols pour négocier des accords de paix. Les Espagnols n’avaient aucun intérêt à négocier. Alors une guerre brutale a été déclenchée.

    Les deux camps ont subi des pertes colossales. Mais le gouverneur de l’Espagne était obligé de reconnaître la force de Yanga. Celui-ci et ses compagnons se sont retirés encore plus haut dans les montagnes, loin des Espagnols incapable de les atteindre. Et encore une fois, Yanga et les siens prospérèrent malgré plusieurs tentatives de négociation infructueuses et des défaite militaires. Les Espagnols ont opté de négocier en 1618.

    A travers un traité, l’Espagne a accordé à Yanga et les siens leur liberté à condition qu’ils cessent leurs attaques sur les convois espagnols et par ailleurs, les anciens esclaves ont obtenu des terres. Yanga et sa famille ont été reconnus comme étant les dirigeants de cette nouvelle communauté. Dès 1630 la ville de San De Los Negros est née. La première cité africaine établie aux Amériques.

    En 1932 la ville a été rebaptisée Yanga afin d’honorer un homme qui représentait l’espoir et la liberté pour beaucoup de personnes qui avaient été plongées dans l’esclavage. Le courage de Yanga face au danger nous inspire tous à nous tenir debout pour nos croyances et pour notre liberté et nous sommes honorés de l’appeler un héros.

    La Voix du Gabon

    Tags : esclavage, Gabon, Yanga, San De Los Negros,

  • Gabon : Vous vous êtes trompés de génération!!!

    Les dirigeants criminels, imposteurs et usurpateurs prétendent que ke Gabon serait un pays *”émergent”*.

    Comment expliquent-ils les malheurs des gabonais ?

    Voilà pourquoi le peuple gabonais est majoritairement résistant contre la barbarie, la tyrannie et la dictature des bongo-pdg, contre ceux-là qui ont commis le hold-up militaro-électoral du 31 août 2016 ; véritable traumatisme de trop contre le peuple gabonais souverain !

    Nous ne croyons plus aux institutions inféodées au régime dictatorial des Bongo-pdg et qui ne servent pas les intérêts du peuple gabonais.

    Notre génération n’acceptera plus et ne subira plus ces mascarades démocratiques qui piétinent la souveraineté des peuples africains.

    La dynamique insurrectionnelle qui anime le peuple ne saurait s’arrêter par un quelconque dialogue ou négociation avec les criminels notoires et imposteurs qui illégitimement dirigent le Gabon !

    La France, le Maroc et la nébuleuse mondialiste qui usent de stratagèmes pour faire plier la Résistance en vue de normaliser ou d’apaiser les tensions sociopolitiques nées de la crise post-electorale, perdent leur temps s’ils croient pouvoir venir à bout de notre determination à instabiliser le Gabon.

    Nous résistants, nous rendrons le Gabon ingouvernable jusqu’à *la chute de ce régime des criminels, imposteurs et usurpateurs* et que soient *respectés le vote et le choix légitime du peuple gabonais souverain*.

    Nous allons faire, ce qui n’a jamais été fait pour obtenir ce qui n’a jamais été obtenu !…

    Jusqu’au bout, nous irons, nous ne lâcherons rien mais vraiment rien !

    Ensemble nous sommes et ensemble nous serrons et nous poussons !

    *”Le Gabon d’abord, la Patrie avant tout !”*

    Paul Éric

    Gabon Voice

    Tags : Gabon, pays émergent, propagande, Ali Bongo, dictature, despotisme,

  • Gabon: Le double décès du président Léon Mba

    Voici ce que le Gabonais, Jean-Baptiste Essonghé fonctionnaire français et collaborateur du Général de Gaulle et de Foccart à l’Élysée, a écrit dans ses mémoires :

    « Pour la petite histoire, c’est moi qui centralisais toutes les notes des affaires africaines en provenance d’Afrique. Je connaissais comment les gabonais se comportaient avec les autres et ce que la France voulait du Gabon.

    (…)

    En mai 1965, j’ai rencontré mon ami le président Léon MBA dans sa chambre à l’hôpital Claude Bernard, nous nous sommes enlacés en pleurs comme des enfants, j’ai senti là des vibrations d’amour. Il a réitéré son souhait de me voir à Libreville occuper les fonctions de Ministre de l’Intérieur.

    En novembre 1966, un médecin qui faisait partie des lieux de fraternité que moi, m’appela fraternellement pour m’annoncer la mort du Président Léon MBA depuis plus de 24 heures, et, je me précipitai sur les lieux indiqués, et trouvai : Madame Gorgne, Albert Bernard BONGO, Georges RAWIRI et Jacques Foccart. Nous nous regardons tous en chien de faïence un moment. Nous décidons tous ensemble de suivre les instructions du Général de Gaulle.

    Nous organisions toutes les manoeuvres politiques du Gabon depuis l’Élysée, c’est le 28 novembre 1967 que nous annoncions la mort du Président Léon MBA.

    Mes collègues toubab m’appelaient familièrement « le nègre de l’Élysée ». Qui deviendra plus tard mon nom de code fût. « NEGRO ».

    Le témoignage qui suit, de monsieur Jean Nyaré Nkoghe, époux d’Agnès Mba fille ainée du président Léon Mba, confirme les manipulations et pratiques au sommet de l’État français et gabonais qui entourent jusqu’aujourd’hui la date réelle du décès du premier Président de la République gabonaise :

    « Jusqu’à ce jour, le flou et l’opacité entourent la mort de mon défunt beau-père. Au mois de février 1967, ma belle-mère Pauline Mba inquiète de ne pas avoir les nouvelles de son mari malade à Paris, invite à la maison le Vice-président Albert Bernard Bongo. Ce dernier accepte d’envoyer une ou deux personnes de la famille à Paris. Quelques jours après, mon épouse et moi recevions les billets et la réservation de deux jours d’hôtel à Paris, avec la précision qu’une personne de l’Ambassade sera à notre arrivée. Le premier jour de notre séjour, l’Ambassadeur Rawiri qui doit nous accompagner à l’hôpital nous fait dire qu’il est indisponible et qu’il viendra nous chercher le soir. Effectivement il nous a balade cette nuit-là dans
    Paris en promettant à la fin que nous irons voir le grand Patron demain. Le lendemain, il est venu nous chercher et ça a été le même scénario. Finalement nous sommes rentrés à Libreville, énervés, sans voir le malade.
    Bis repetita ! La deuxième fois, entre août et septembre 1967, ma belle-mère de plus en plus inquiète nous renvoie à ses frais voir son mari à Paris, sans informer les autorités gabonaises. Mais elle nous demande qu’à notre arrivée à Paris d’aller voir discrètement, de sa part, leur ami le médecin chef, Professeur Vic-Dupont directeur général de l’hôpital Claude Bernard qui suit les hospitalisations de son époux. Arrivés à Paris, impossible de rencontrer le Professeur qui nous fait une fois encore balader, rendez-vous après rendez-vous. Et nous rentrons, mon épouse et moi à Libreville sans voir le Président.

    Je me souviens également que le docteur Benjamin Ngoubou qui a été nommé ministre du travail et des affaires Sociales tout au début de l’année 1967, avait été dépêché officiellement à Paris par le Vice-Président Albert Bongo pour s’enquérir de l’État de santé de mon beau-père. Il a fait en ma présence le compte rendu de sa mission en ces termes à ma belle-mère Pauline Mba : « Maman Pauline, il reste un petit, un petit, un petit point seulement du cancer au poumon du Président, visible sur les films radiologiques. Bientôt c’est bon, il va sortir ».

    Pour revenir à votre question et aux mémoires de Jean Baptiste Essonghé que j’ai connu comme quelqu’un de très rigoureux, à ma connaissance, aucun membre de la famille, ni les parents proches, ni les intimes, ni ses enfants scolarisés à cette époque en France, ni même son épouse, n’a vu le président Léon Mba, mon beau-père, entre novembre 1966 et le 28 novembre 1967, date de l’annonce de son décès à l’hôpital Claude Bernard de Paris.

    Dans le même esprit, concernant le voyage sans retour en France du président Léon Mba, vous avez ci-après, le témoignage de monsieur Jacques Adiahénot, jeune journaliste de la radio-télévision gabonaise à l’époque, qui a accompagné le président lors de ce voyage :

    « J’ai reçu l’ordre de mission d’accompagner le président de la République à Paris le 18 août 1966 pour couvrir ses activités présidentielles. Arrivé à Paris, je me suis fait déposer à l’hôtel par le personnel de l’Ambassade du Gabon.

    Deux jours à peine, à ma grande surprise, l’Ambassadeur a envoyé un de ses collaborateurs pour me demander de payer ma chambre et de rentrer immédiatement au Gabon.

    Face à cet ordre de monsieur l’Ambassadeur, n’ayant pas reçu des frais de mission au départ de Libreville, je quittai l’hôtel sans payer en laissant tout mon matériel de reportage dans la chambre. Quelque jours après mon arrivé à Libreville, je suis convoqué par le ministre de l’information Albert Bernard Bongo qui me tend une lettre de licenciement au motif que j’ai abandonné la matériel de travail à Paris. J’ai expliqué au ministre pourquoi j’ai abandonné le matériel et il a déchiré la lettre de sanction ».

    Qu’est-il arrivé au président de la République deux jours après son arrivée à Paris au point où ses activités ont été annulées ?

    Des témoignages ci-dessus, il ressort clairement que le premier Président du Gabon Léon Mba est mort un jour de novembre 1966 (quelques jours avant le 12 novembre), date du retour de Paris du vice-président du Gouvernement Albert Bernard Bongo, et que les Hautes Autorités de l’Élysée ont annoncé sa mort aux citoyens français, gabonais, francophones d’Afrique, et du monde entier le 28 novembre 1967, c’est-à-dire un an après.
    Peut-on conclure qu’en francophonie (Côte d’Ivoire, Gabon…), un président de la République peut avoir plusieurs dates de décès : la date réelle et la date officielle.

    *Edmond Okemvele Nkogho*

    *Déficit démocratique et mal développement en francophonie : Quand nos dirigeants ne peuvent plus*

    L’Harmattan, 2019, PP 69-71

    Tags : Gabon, francophonie, françafrique, Léon Mba, 

  • Gabon : Mais de quoi parlez-vous loesque vous appelez à la négociation?

    Et comme ça, aujourd’hui on veut nous parler de dialogue ou de négociation avec les criminels notoires !?!

    Ceux-là même qui à chaque élection présidentielle, trichent pour se maintenir au pouvoir mais bien plus, tuent impunément nos frères et sœurs, nos enfants, violent nos droits, emprisonnent et commettent des forfaits inimaginables …

    Pire encore pour des supposés bantous, n’ont même pas accordé à nos morts des sépultures décentes préférant des charniers comme s’ils avaient à faire à des animaux !

    Ces démons-là car c’est comme cela qu’il faut les nommer, ont érigé la mendicité comme système pour soumettre les consciences et maintenir le peuple dans une forme d’obéissance pour ne pas dire de servitude.

    Ce régime use à chaque fois des mêmes stratagèmes qui consistent à acheter la paix et la concorde après avoir massacré et commis l’infamie.

    Et aujourd’hui on nous dit que c’est nous résistants qui entretenons le clivage et l’intolérance entre les gabonais.

    Les hommes qui composent le régime des Bongo-pdg ne résument pas tout le peuple gabonais.

    Notre préoccupation n’est pas tant les relations entre gabonais que la question du pouvoir usurpé et la justice qui doit être rendue contre ceux-là qui s’y maintiennent coûte que coûte.

    La question ici n’est pas seulement politique avec sa perspective partisane mais bien plus, elle relève du paradigme citoyen et patriotique qui commande à tous un sursaut. C’est le peuple qui majoritairement s’érige contre ce régime et pas une confrontation entre hommes politiques.

    C’est le régime dictatorial incarné par le système des Bongo-pdg qui est l’objet de notre cible. Ce sont les hommes qui composent ce régime et le régime lui-même qui doivent quitter le pouvoir et c’est contre eux, auteurs de tant de malheurs pour le Gabon que nous nous érigeons en tant que Résistance.

    Comment négocier pour faire la paix avec ceux qui depuis commettent régulièrement des massacres et les crimes rituels et qui ne sont jamais jugés?

    Nous sommes en résistance contre l’infamie, contre ceux qui ont mis le pays à terre et qui maintiennent le peuple gabonais dans la misère et la pauvreté.

    Nous sommes en résistance contre ceux qui considèrent le Gabon comme le royaume des Bongo-pdg et qui piétinent la dignité du peuple gabonais.

    Nous sommes en résistance pour que justice soit rendue à tous les morts et à toutes les personnes dont les droits ont été et sont toujours violés.

    Nous sommes en résistance parce que trop c’est trop, la dignité du peuple a été trop longtemps bafouée.

    Nous sommes en résistance pour que ce régime qui depuis 52 ans écrase et sommet le peuple tombe, qu’il quitte le pouvoir détenu illégitimement parce qu’il n’est pas issu de la souveraineté du peuple gabonais.

    Nous avons essayé à plusieurs reprises la voie du suffrage universel pour faire tomber ce régime sans y parvenir et aujourd’hui plus que jamais déterminés, nous sommes entrés en insurrection et ce n’est pas une chimère.

    Nous allons faire ce qui n’a jamais été fait afin d’obtenir ce qui n’a jamais été obtenu.

    Ce régime des Bongo-pdg doit tomber et il va tomber !

    Il n’est pas question de le maintenir en place en lui substituant d’autres hommes…

    Vox populi, vox Dei. Seule compte la souveraineté du peuple gabonais !

    Notre défi est la construction d’un Gabon nouveau auquel nous aspirons et espérons fermement et la chute de ce régime dictatorial est un préalable.

    «Quelque soit la durée de la nuit, le jour finit par poindre …» Nous savons que L’Aurore s’est levée au Gabon…

    Les filles et les fils du Gabon considèrent qu’il est temps de relever l’honneur de notre Mère Patrie.

    Pour nous résistants, c’est «le Gabon d’abord, la Patrie avant tout !»

    «Le Gabon nouveau, nous y croyons fermement !»

    Paul Éric

    Source : La Voix du Gabon

    Tags : Gabon, Ali Bongo Ondimba, françafrique, clan, dictature,

  • Au Gabon : Les fraudeurs appellent à la négociation

    Par Claude Boundounga

    Les adeptes de la Françafrique qu,i à chaque élection présidentielle, font recours à duperie et aux divers subterfuges en vue de rester au pouvoir, ceux qui ont les mains tachées de sang de leurs frères, souers et enfants, qui violent quotidiennement les droits les plus élémentaires des gabonais et gabonaises, ont le culot d’appeler la socieé civile à négocier.

    Ceux-là même qui n’hésitent pas à battre, emprisonner et torturer des citoyens innocents, ceux qui n’accordent même pas une sépulture décente aux morts qu’ils ont enterrés dans des sépultures collectives en vue de dissimuler leurs forfaits, sont les mêmes qui se présentent aujourd’hui pour parler de dialogue et de négociation.

    Ceux-là mêmes qui, depuis plus de 60 ans, offrent les richesses du Gabon à leurs maîtres français en éćhange d’un soutien pour rester au pouvoir et garder leurs privilèges personnels.

    Ceux-là mêmes qui ont imposé la pauvreté et la précarité à la population pour la soumettre économiquement et politiquement et maintenir un état d’obéissance et servitude.

    Les thuriféraires du régime du clan Bongo maintiennent leur seigneur en vie à perfusion dans le but de pérenniser ce système qui sème l’infamie, la misère et l’analphabétisme. Ils ont fait d’une république bananière un royaume bâti sur le sang des gabonais et gabonaises qui rêvent d’un Etat de droit où les droits de tout un chacun est préservé.

    Cependant, le peuple gabonais est déterminé à poursuivre la lutte contre cette mafia gouvernementale, à continuer l’insurrection contre les prédateurs du Gabon et ses mentors autant à l’intérieur qu’à l’extérieur.

    L’arrogance du clan mafieux qui règne au Gabon er arrivé au point de vouloir cacher la véritable maladie du président Bongo. Ils ont prétendu que son mal se limitait à une « simple fatigue légère » devenue « une fatigue sévère ».

    La preuve qu’ils méprisent l’opinion publique gabonaise, ils ont procédé au limogeage du vice-président de la République Pierre Claver Maganga Moussavou, un geste qui met à nu leurs intentions pour le simple fait d’avoir reconnu publiquement l’AVC dont Ali Bongo a été victime et qui a, probablement, laissé la cécité comme sequelle. Il a été écarté pour l’empêcher de faire d’autres déclaration contraire à leurs desseins obscures et indécents visant à masquer la vérité et imposer leurs choix loin de tout respect aux principes démocratiques.

    Tags : Gabon, Ali Bongo, Françafrique, Pierre Claver Maganga,

  • Gabon: vacance de pouvoir, sosie et jeu de cache-cache

    La justice gabonaise rejette la requête d’expertise médical du président Ali Bongo, victime d’un AVC en 2018. Il avait passé plusieurs mois de convalescence en Arabie Saoudite et au Maroc avant son retour en mars dernier, période durant laquelle l’opposition et une partie de la société civile réclamait que la vacance de pouvoir soit déclarée en vue de déterminer la capacité du Chef de l’État à exercer ses fonctions.

    Pour le tribunal de première instance de Libreville, seul le gouvernement ou alors le aprlement peuvent saisir la Cour Constituionnelle en vue de constater la vacance de la présidence de la République.

    La question que la classe politique et la société civile se posent est « qui gouverne le Gabon » ppendant qu’Ali Bongo était dans cet état.

    Pour l’opposition, la décision de la justice vient renforcer le doute sur la capacité du président à diriger le pays. Le fait de ne pas avoir toute la transparence autour de la santé d’ABO prouve que les détracteurs ont parfaitement raison à propos de l’indisponibilité de Bongo parce que, pour faire taire cette rumeur, il fallait que cette commission médicale soit mise en place.

    Depuis l’AVC du président, on compte le nombre des fois où il s’est exprimé en public. Il y a l’adresse à la Nation le 31 décembre 2018 et qui s’est faite, d’ailleurs, depuis le Maroc. Par la suite les quelques mots qu’il a échangé en regagnant le Gabon, ce qui ne fait que soulever des questions, ce qui dévoile l’inefficacité de la stratégie de communication du gouvernement gabonais qui ne permet pas au peuple de s’appaiser. Au contraire, cette stratégie s’est avéré carrément contre-productive.

    Depuis son AVC Ali Bongo n’a reçu aucun diplomate étranger, ce qui a poussé beaucoup de citoyens à penser que l’homme assis au palais est un sosie et que la visite du président togolais vise à lui délivrer un certificat d’authenticité.

    Cette polémique a lieu au moment où la justice gabonaise est éclaboussée par le scandale de la disparition de 353 conteneurs saisis de Kevazingo et les coupures d’eau à Libreville. Depuis 15 jours, il n’y a pas d’eau au quartier de l’Enset et parfois pas d’eau depuis plus d’un an dans d’autres quartiers de la capitale. Sans oublier l’état d’insalubrité inqualifiable du mobilier, des portes, fenêtres, vitres, latrines, eau, électricité, fournitures de téléphones de bureau, internet, etc, dans lequel se trouvent les différentes Maries du pays.

    Photo: DR

    Tags : Gabon, Ali Bongo, sosie, vacance de pouvoir,

  • Gabon : protocol bancal et mise en scène macabre

    Au Gabon, les régles du protocole one été foulés aux pieds sans la moindre vergogne en vue de cacher l’incapacité du président Ali Bongo Ondimba qui se trouve à jamais cloué sur sa chaise roulante.

    Ainsi, le président togolais a droit à une réception digne de son rang. Il doit être reçu à l’aéroport par son homologue gabonais. Cependant, ce n’était pas le cas, c’est le premier ministre Julien Nkoghe Bekalé qui l’a accueilli au tarmak. Ce détail protocolaire étale au grand jour les désordres institutionnels occasionnés par l’hadicap physique et mental du président Ali Bongo.

    Selon les médias officiels gabonais, le président Faure Gnassingbé est arrivé au Gabon dans le cadre d’une visite de travail, ce qui est faux. Le Chef d’État togolais est arrivé dans le but d’envoyer un message à ceux qui dénonce la vacance du pouvoir. Il est venu pour leur dire que le président gabonais « va bien, voir très bien ».

    Gnassingbé a reçu un ordre de Paris : voler au secours de Bongo qu’ils considère son « ami et frère ». Leur amitié est si forte que le président togolais a accepté de ne pas être reçu par son homologue gabonais. Mais venir dire auc citoyens gabonais qu’il a vu Bongo et qu’il va bien n’est pas suffisant. Il fallait les voir ensemble lors de la déclaration de presse ou bien en train de visiter ensemble une institution gabonaise.

    Tout cela témoigne des absurdités d’un pouvoir aux abois qui n’a plus d’arme que les mises en scène macabres.

    Tags : Gabon, Ali Bongo Ondimba, Faure Gnassingbé, Togo, mise en scène,

  • Gabon : A Libreville, panique en raison de la santé d’Ali Bongo

    Au Gabon, l’état de santé du chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, a fini de créer une situation de panique à Libreville.

    L’état de santé du président Ali Bongo est source de panique à la capitale du Gabon, Libreville en raison de l’absence de nouvelles du Chef de l’État.

    Sans nouvelles de lui, les les Gabonaises et les Gabonais ne cachent plus leur souci à propos du destin du pays géré par la dynastie Bongo depuis voilà près de 60 ans.

    Le pays est gouverné en mode automatique depuis que le leader gabonais est tombé le 24 octobre 2019 victime d’un accident vasculaire cérébral en Arabie Saoudite et qui l’a poussé à rester à l’étranger depuis plus de cinq mois à cause du manque de structures sanitaires dans un des derniers vestiges de la Françafrique.

    Certes, dans le but de calmer les esprits révoltés par cette situation absurde, Bongo a fait semblant de retourner au pays le 23 mars 2019. A peine une dizaine de jours après, Ali Bongo, de nouveau par la malaldie, a quitté son pays à destination de Londres, pour se soigner.

    Mais à Londres, on annonce qu’il se trouve à Amsterdam, aux Pays-Bas. Mais à ce jour, aucune information officielle n’a été donnée en rapport avec Ali Bongo. Ce qui a fini par créer la panique, notamment à Libreville.

    Une grande partie de l’opinion politique gabonaise exigent l’application du principa de la vacance du pouvoir. A leur tête l’opposant Jean Ping qui réclame la victoire dans les dernières élections présidentielles. Selon plusieurs sources, Brice Laccruche Alihanga, directeur de Cabinet d’Ali Bongo, semble profiter de sa popularité auprès de la population gabonaise pour afficher son ambition de prétendre à la haute magistrature de Gabon.

    Le patron de l’AJEV, un mouvement qui a su rassembler les jeunes de ce pays d’Afrique Centrale, chez qui un nouveau vent d’espoir est né à travers des actions menées, le tout compilé dans un ouvrage, « L’or Jeune », nouveau guide du jeune Gabonais, qui a convaincu plus d’un, au point qu’Ali Bongo jette son dévolu sur son auteur, semble aujourd’hui enveloppé dans la peau du loup à faire abattre par le palais de Libreville qui, selon toute vraisemblance, abrite des… faucons, qui, pris de panique en l’absence d’Ali Bongo, et pour des calculs politiciens, semblent prêts à tout pour le pouvoir.

    Aujourd’hui, Brice Laccruche Alihanga est accusé de lorgner le fauteuil d’Ali Bongo, procédé classique pour liquider tout proche de chef d’Etat. Selon toute vraisemblance, le Directeur de cabinet d’Ali Bongo dérange. Mais qui? Question que devra résoudre le palais de Libreville. Car, force est de reconnaître qu’autour d’Ali Bongo, peu ont un solide programme, notamment envers les jeunes, comme c’est le cas du Dircab qui a fait ses preuves en offrant une lueur d’espoir aux jeunes de son pays à qui il tente de montrer la voie.

    Tags : Gabon, Ali Bongo, Jean Ping, Brice Laccruche Alihanga,

  • Gabon : Ali Bongo – il y a t-il un pilote aux commandes, Ou est Ali ?

    Des rumeurs les plus folles ont circulé des suite de l’accident cérébrale qu’a eu le président le président du Gabon Ali Ben Bongo Ondimba , depuis le sommet économique de RYAD , le Davos des arabes.

    On l’a d’abord désigné pour mort et que le corps serait transporté en Angleterre. Le gouvernement Gabonais dans la cacophonie et les erreurs de communications n’a fait qu’amplifier la rumeur. Finalement c’est un communiqué de la présidence qui finira par un peu décrisper la situation des semaines après.

    Qu’à cela ne tienne, le précédent sur le décès caché de feu le président El Hadj Omar Bongo, père de Ali en Espagne ; toujours par la présidence de la République était vivace dans la conscience collective du peuple Gabonais.

    Dans la foulée l’opposant Gabonais Jean Pig , ancien baron du Parti Démocratique Gabonais PDG, un ayant longtemps été le collaborateur et le gendre de l’ancien président feu, El Hadj Omar Bongo Ondimba, beau-frère de l’actuelle président Ali Ben Bongo, va faire une sortie médiatique ‘’ un discours à la nation ‘’ se proclamant être le président de tous les Gabonais et appelant le peuple Gabonais au pardon et à l’unité autour de sa personne.

    Finalement ce sont les images d’un Ali Ben Bongo en plein conversation avec le Roi du Maroc à Rabat qui finira par calmer les gens. En prime nous avons eu droit à un Président en train de soulever son verre pour prendre ce qui semblait être du lait, afin de rassurer l’opinion nationale quant à ‘’ sa capacité physique et mentale à diriger le Gabon ‘’.

    Depuis de l’eau a coulé sous le pont, il y a eu une tentative de coup d’état orchestrée par certains éléments de la garde Républicaine, qui a échouée et dont les circonstances restent encore à élucider.

    Ali ben Bongo ferra finalement une entrée triomphale dans son pays, avec un comité d’accueil bien organisé pour le recevoir. Malheureusement, si cette dernière opération de communication qui avait pour but de rassurer les Gabonais a mis en relief un président ’’Zombie’’ qui visiblement souffre de séquelles graves des suites à son accident.

    Lorsque l’on sait qu’il est très rare qu’une personne qui a été victime d’un AVC avec hémorragie cérébrale puisse recouvrir à cent pour cent ses facultés. Le bon sens et l’humanisme voudrait que l’on aide ce pauvre Monsieur à avoir un repos mérité en lui retirant la charge trop lourde que représente l’exercice de la fonction présidentielle. Le Gabon est un état de droit avec des institutions solides, il regorge suffisamment de cadres qui peuvent assurer son bon fonctionnement, il a suffisamment démontré qu’il est capable d’organiser des élections présidentielles et de se choisir un nouveau président. L’architecture juridique existe pour pallier à cette situation inédite. Hélas, le malade Ali Ben Bongo est devenu l’objet d’une bataille politique et des intrigues de palais. Comme le cadavre de Alexandre le Grand, il fait l’objet d’une bataille rangée et d’une guerre de clan. Qui contrôle le patient contrôle le pouvoir comme le fit jadis Ptolémé.

    Les dernières rumeurs font état de son évacuation en Arabie Saoudite, d’une escale en Espagne le vol étant trop lourd à supporter pour sa santé et aujourd’hui on parle d’Angleterre et la Norvège.

    Ce qui nous emmène à nous poser la question suivante : il y va-t-il un pilote qui dirige le Gabon ?

    Il est temps que ceux qui prennent en otage le patient Ali ben Bongo et par ricochet l’avenir de tout un pays se décident à laisser ce pauvre Monsieur de se reposer en paix et de profiter du repos et d’être entouré de l’affection des siens. Il y a une vie après la présidence, le président Kabila et bien d’autres l’ont prouvé. Tout homme peut tomber malade, or Ali est un homme donc….

    Source : CERBAC : Cercle d’Etude et de Réflexion sur le Bassin du Congo

    Tags : Gabon, Ali Bongo Ondimba, Omar Bongo Ondimba, Jean Ping, AVC,

  • Gabon : L’opposition demande la vacance du pouvoir

    Annoncé à grand renfort numérique sur les réseaux sociaux, S.E. Jean Ping, président légitimement élu de la République gabonaise a prononcé, devant une nombreuse assistance de ses partisans mais surtout devant une recomposition de sa Coalition pour la Nouvelle République (CNR), une importante allocution qui sonne le glas d’une résistance qui a été menée avec courage, détermination et conviction pendant plus de 2 ans.

    Pourquoi cette brève allocution ? Et pourquoi maintenant ? Nous allons essayer de répondre avec rigueur et objectivité à ces deux importantes questions auxquelles doivent se poser une grande partie du peuple gabonais.

    DECRYPTAGE DE LA SCENE

    Pourquoi cette brève allocution ?

    Tous ceux qui, comme moi, ont assisté à cette cérémonie, ont constaté la brièveté de l’allocution et son contenu qui portait sur deux axes :

    * Le premier axe, à l’adresse de la nation gabonaise, comportait 3 segments:

    (a) le premier à l’endroit de sa coalition à nouveau reconstituée ; les divergences ne doivent pas perdurer si l’objectif de référence n’est pas atteint. Et cet objectif reste l’alternance au sommet de l’État grâce au respect du verdict des urnes exprimé le 27 août 2016. L’erreur de la participation aux dernières consultations générales est désormais oubliée et seul compte l’avenir prochain et radieux de l’avènement d’une Nouvelle République.

    (b) Le deuxième segment était adressé aux tenants du pouvoir dont la cécité et l’obstination politiques de perdurer dans l’imposture et le mensonge d’État pourrait conduire à la déchéance du pays. Le chaos est imminent si le régime ne se ressaisit pas en déclarant tout simplement la vacance du pouvoir.

    (c) Le dernier segment, exprimé sciemment dans un autre texte, était porté à l’attention de la jeunesse gabonaise dont les droits à l’éducation et à l’enseignement sont à nouveau spoliés, remis en cause par un gouvernement imposteur et incompétent. Jean Ping soutient sans faille la démarche revendicatrice et pacifique des lycéens et collégiens.

    * Le second axe s’adressait à la communauté internationale, et principalement la France, à qui l’on demandait ouvertement d’user de toute son influence pour que le Gabon sorte de l’ornière dans laquelle il vit depuis la crise post-électorale. La France, pour un nombre de plus en plus croissant de Gabonais, est l’acteur puissant et caché qui continue à soutenir à bout de bras ce régime finissant. Sa responsabilité est dorénavant pointée du doigt. Si le chaos s’emparait violemment du Gabon, la patrie de Charles de Gaulle ne saurait être exempte de toute responsabilité.

    DECRYPTAGE DE L’ARRIERE-SCENE

    Et pourquoi maintenant ?

    La France d’Emmanuel Macron et de Jean Yves Ledrian a pris objectivement acte que son scénario de confiscation de pouvoir n’aboutira plus. En effet, trop d’évènements malheureux sont venus ponctuer son agenda rendant ainsi de plus en plus difficile la réussite d’une succession à la tête du Gabon qui exclurait Jean Ping, le véritable vainqueur de la dernière échéance présidentielle. Citons, pêle-mêle, (1) la bourde de communication du ministre des Affaires étrangères et de l’Europe, Jean Yves Le Drian, interrogé par la commission du Sénat français sur la situation de crise au Gabon ; (2) l’échec patent et médiatique de l’initiative business France/Gabon au Sénat français ; (3) l’indisponibilité temporaire et bientôt définitive de la pièce maitresse du scénario de confiscation, Marie Madeleine Mborantsuo, qui pourrait ne pas se remettre de son cancer généralisé du tube digestif et du pancréas, (4) la situation d’instabilité grandissante au Gabon qui le mène inexorablement au chaos avec la dernière sortie des jeunes lycéens et collégiens gabonais. Etc.

    La France et le Maroc, face aux critiques et à la complication de la réalisation de leur scénario de succession, ont décidé de mettre un terme à cette orchestration hasardeuse et dangereuse qui pourrait les exposer si d’aventure le peuple gabonais venait à démasquer cette supercherie médiatique du sosie-avatar qui a cours depuis bientôt 6 mois. De mauvaise grâce, ces deux puissances, pour éviter de tout perdre en tuant la poule gabonaise aux œufs d’or, ont accepté finalement de respecter la volonté populaire. Il a donc été arrêté ceci avec toutes les parties gabonaises :

    • Jean Ping et les ex-alliés de la CNR : ils doivent se retrouver et présenter une image d’unité et de rassemblement au peuple gabonais comme le 16 août 2016. Ceci, d’une part pour rassurer les populations et tous les camps politiques qui se sont à un moment donné franchement opposés, et d’autre part pour la France, « encadrer » Jean Ping afin qu’il n’ait pas toutes les coudées franches quand il sera président de la République gabonaise. La Nouvelle République devra se faire avec tous ses enfants autour de la figure légitime de Jean Ping.

    • Le système Bongo/PDG et ses alliés : ils doivent procéder dans des délais brefs à la vacance du pouvoir afin d’ouvrir une nouvelle ère politique qui scellera la fin du système Bongo/PDG. Dans cet état d’esprit, il a été demandé au sosie-avatar de quitter Libreville et rejoindre Londres d’où on annoncera bientôt que la deuxième rechute (AVC ou infarctus) d’Ali Bonbo Ondimba a été fatale cette fois. L’empêchement définitif du président imposteur sera enfin dûment constaté. Le président du Sénat sera investi président de la République gabonaise par intérim et, à l’issue d’une consultation des forces vives de la nation gabonaise, Lucie Mboussou née Milébou Aubusson devra d’abord reconnaître l’impossibilité d’organiser des élections présidentielles car les moyens financiers sont absents, et ensuite reconsidérer le contentieux d’août 2016 pour que l’élection présidentielle en débat soit close une dernière et bonne fois pour toutes.

    L’allocution de Jean Ping devait se faire maintenant, ce 10 avril 2019, devant ce parterre d’invités car la résistance s’achève ce mois d’avril qui a vu en 2015, la fin de vie d’André Mba Obame.

    Fait à Medouneu, le 11 avril 2019

    Source

    Tags : Gabon, Ali Bongo Ondimba, vacance de pouvoir,