Étiquette : gilets jaunes

  • Castaner ou la malédiction des Gilets Jaunes

    On dirait que le premier flic de la France va payer son arrogance…et sa violence. S’il a osé utiliser les coups de la matraque pour amener les Gilets Jaunes à laisser tomber la protestation, c’est à lui le tour de recevoir des coups de matraque…mais de sa femme.

    En effet, selon des informations rapportées par le magazine Closer, Castaner, non seulement a dû rendre compte de ses infidélités conjugales, sinon qu’il va être obligé de divorcer parce que son épouse semble ne pas avaler les images de la vidéo où il embrassait une jeune femme dans une boîte de nuit.

    Beaucoup de musulmans de la France seraient tentés de donner une explication « superstitieuse » de ce qui lui arrive. Ils penseraient qu’il a été rattrapé par la malediction des Gilets Jaunes à cause de ses actes répressifs et les nombreux dégâts qu’il a faits dans les rangs des jeunes protestataires qui ne demandent qu’un peu de justice et équité, qu’une partie de son salaire en tant que ministre soit versé dans le compte du pain quotidien des plus démunis, que les francs-maçons soient plus cléments avec la population….

    Toute notre solidarité et affection pour cette dame trompée par un homme sans scrupules qui, au lieu de donner un exemple d’intégrité, profite de son poste officiel pour exhiber son talent de gigolo.

    Tout notre respect pour la décision courageuse de cette femme trahie sans vergogne par le père de ses enfants. Castaner ne mérite pas qu’elle reste à ses côtés.

    Tags : France, Gilets Jaunes, Castaner, divorce, trahison conjugale,

  • Christophe Castaner accusé d’avoir couvert des agressions sexuelles au sein de la police nationale

    Monsieur le Ministre de l’Intérieur a été informé dès le 24 octobre 2018 des agissements du docteur FREY, qui a été placé en garde à vue et placé sous contrôle judiciaire, avec interdiction d’exercer, pour agressions sexuelles sur des jeunes collègues.

    Monsieur le Ministre de l’Intérieur a choisi de défendre la hiérarchie en la personne du médecin inspecteur régionale, le docteur FREY.

    Il a fait le choix de laisser Monsieur Éric MORVAN, Directeur Général de la Police Nationale, qui lui aussi a couvert les agressions sexuelles de ce « médecin », envoyer notre secrétaire général Alexandre LANGLOIS en conseil de discipline le 20 février 2019, entre autres pour avoir dénoncer de telles pratiques.

    Il a laissé le docteur FREY envoyé Alexandre LANGLOIS au TGI de METZ le 28 février 2019, pour diffamation.

    Avec un tel management, qui couvrent tous les agissements délictueux de la hiérarchie policière, pas étonnant que nos collègues se suicident. Déjà 11 en 2019.

    Nous demandons une nouvelle fois la démission immédiate de Messieurs CASTANER et de Monsieur MORVAN.

    Nous espérons que Madame Marlène SCHIAPPA, Secrétaire d’État chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations, nous soutiendra et ne fera pas passer des intérêts partisans avant la souffrance de nos collègues.

    «  Ne pas empêcher un crime quand on le peut, c’est l’ordonner soi-même. »Sénèque

    DOCTEUR, GUÉRISSEUR, ENFANT-ROI… LA HAUTE HIÉRARCHIE DE LA POLICE NATIONALE ?

    Dans la série Trône de Fer, la famille FREY est une famille de traître. Dans la Police Nationale cette famille est aussi présente par l’intermédiaire du médecin inspecteur régional du SGAMI EST : Christian FREY.

    Lui aussi est un traître au serment qu’il a prononcé, à savoir celui d’Hippocrate et il fait une nouvelle allégeance à la Police Nationale qui gère l’avancement de sa carrière, du moment qu’il est aux ordres. Il se plie à tous les caprices de l’administration pour « sanctionner » les personnels malades : humiliation, harcèlement, discrimination, chantage, menace, intimidation, etc.

    En ce moment, il prend ses ordres de Roose BOLTON, le « seigneur des sangsues », dans la réalité Monsieur le Directeur Départemental de la Sécurité Publique du Haut-Rhin, Monsieur Gérard MORENA, qui s’est autoproclamé « le guérisseur ». Aucun des deux surnoms n’est à but thérapeutique. Le but des deux personnages est de faire régner la terreur pour être craint et obéit. Monsieur le Directeur Gérard MORENA ne va pas écorcher vifs ses opposants, mais il va les détruire mentalement et physiquement, par un nom respect des textes en vigueurs dont il résulte des injonctions paradoxales, du harcèlement, de la discrimination, du chantage, des menaces, de l’intimidation, des violations du secret médical, etc. Lui aussi a trahi son serment de protéger les personnels sous ses ordres, pour satisfaire son égo personnel.

    Ces deux personnages peuvent continuer de sévir tranquillement, vu que l’enfant-roi capricieux Joffrey BARATHEON, dans la réalité Monsieur Éric MORVAN, Directeur Général de la Police Nationale, préfère se rendre complice en fermant les yeux, plutôt que nous recevoir à la suite de notre alerte, car nous avons froissé son ego en dénonçant les faux en écritures publiques et les détournements de fonds publics, qu’il couvrait et couvre toujours d’ailleurs, concernant les chiffres de la délinquance qui sont truqués.

    Pire, quand on veut protéger nos collègues plutôt que la hiérarchie, Monsieur le DGPN envoie la direction l’Inspection Générale de la Police Nationale (IGPN), qui use de menace et intimidation sur notre carrière, en fabricant des « preuves. » D’ailleurs, depuis 2001, la Police n’a plus le droit d’enquêter légalement sur la Police. De vrais Peter BAELISH dans les méthodes.

    Comme on le voit le système est bien rôdé et notre administration est encore responsable cette année de plus 9 fois plus de morts dans nos rangs que les criminels, qui nous attaque. Hier encore, un de nos collègues CRS a mis fin à ses jours, en pleine rue dans les Hautes-Pyrénées. Et notre institution arrive même à truquer ce décompte macabre en excluant les personnels administratifs, techniques, scientifiques et ouvriers d’état, qui subissent le même management.

    Fidèle à notre habitude, nous allons lancer des actions pénales contre ces individus, qui semblent « vouloir se faire du flics ». Dans la série Ned STARK a une volonté de servir l’intérêt général et est confiant dans les institutions. Son honnêteté le conduit à la mort. Dans la Police Nationale les policiers de terrain sont des Ned STARK et notre institution cherche à se « débarrasser » par tous moyens, de ces personnels voulant faire leur boulot conformément aux textes en vigueur.

    A une époque où la Justice demande des expertises psychiatriques à Madame LE PEN et Monsieur BENALLA et où notre haute hiérarchie, avec l’appui de la médecine statutaire veut faire passer nos collègues qui demandent l’application de la Loi pour des fous, nous demandons à notre nouveau Ministre de l’Intérieur, Monsieur CASTANER de faire passer une expertise psychiatrique à Messieurs Christian FREY, Gérard MORENA et Éric MORVAN pour savoir si oui ou non ceux des « pervers narcissiques ».

    Comme mesure conservatoire nous demandons leur mise à pied immédiate, pour protéger la santé, voir la vie de nos collègues sous leurs ordres.

    Source : VIGIMI

    Tags : France, Macron, Police, Gilets Jaunes, suicides,

  • Le Gouvernement utilise peut être des armes chimiques contre le peuple et les policiers

    La Présidence et le Gouvernement nous font-ils utiliser à nouveau aujourd’hui des Armes Spéciales ou chimiques, des gaz, des marqueurs radioactifs, afin de contenir ou neutraliser des opposants ?

    Source : VIGIMI

    Y-a-t-il des munitions et/ou des agents chimiques ou autres contenus que l’on nous fait utiliser, qui sont dangereux pour la santé de nos collègues et pour les citoyens ?

    Pourquoi aucune information publique, aucune mise en garde publique sur les médias n’a été faite par les pouvoirs publics, en expliquant la dangerosité ?

    De nombreuses publications scientifiques sur l’agent CS (Orthochlorobenzylidenemalononitrile, agent chimique se présentant sous forme de cristaux) nous sont communiquées depuis quelques jours à notre demande, en réponse aux bien trop nombreux retours de collègues dont l’état de santé semble se dégrader radicalement de semaine en semaine (très gros problèmes ORL, broncho-pulmonaire, brûlures aux yeux, de peau, etc).

    Les services hospitaliers et d’urgence constatent les mêmes blessures et symptômes graves sur les personnes qui viennent les consulter, manifestants et passants ayant été soumis à des expositions plus ou moins longues de gaz de grenades lacrymogènes, grenades assourdissantes et lacrymogènes, aérosols lacrymogènes, etc.

    Source de l’article : Ezinarticles

    Les conclusions de ces études scientifiques réalisées et publiées par les plus hautes instances américaines et anglaises démontrent ce que nos responsables des armes spéciales, nos médecins militaires et politiques dans la confidence savent très bien, trop bien, depuis 1952. Si un agent comme le CS est annoncé pour avoir des effets lacrymogènes (agissant sur les tissus conjonctifs, les yeux), ils peuvent être utilisés à haute concentration (ou sur une longue durée) pour devenir suffocants, asphyxiant, létaux en créant des embolies pulmonaires et arrêts cardiaques.

    Dans ces publications, les expositions de 8 heures sont considérées comme de longues durées et très dangereuses, alors que nos collègues, comme les manifestants Gilets Jaunes, ont été exposées sur plus de 25 jours, des fois jusqu’à 10 heures par jour, soit 250 heures. A quelles conséquences devons-nous nous préparer à court, moyen et long terme ?

    Nous avons accès à des dossiers médicaux de soldats français ayant utilisés ces munitions sur 20 missions maximum de 1 à 4 heures et qui ont été gravement handicapés toute leur vie sur le plan respiratoire, leur poumons brûlée et nécrosés par les gaz qu’ils déployaient. Nous tenons à la disposition de nos collègues une jurisprudence permettant à ceux qui seraient dans la même situation aujourd’hui de faire valoir leurs droits.

    Nous fonctionnaires de Police, Force De l’Ordre et Gardien de la Paix, notre devoir, notre engagement, notre raison de vivre est de protéger la population et donc d’exercer notre droit de retrait et notre devoir d’information, si nous identifions une situation ou une dérive dangereuse pour notre avenir à tous.

    Selon les documents et les faits très graves que nous découvrons, les matériels dits « lacrymogènes » que l’on nous demande d’utiliser au cœur des tactiques des opérations de maintien de l’ordre sont très probablement potentiellement extrêmement dangereux, sources de lésions irréversibles, voir mortels, vue les durées d’exposition et les concentrations records auquel, nous forces de l’ordre ainsi que la grande majorité des manifestants et passants, qui ont été exposés à cet agent CS.

    De nombreuses questions doivent être immédiatement posées et nous exigeons des réponses immédiates.

    Qui assume l’utilisation de ces agents chimiques sous forme de gaz ? La Présidence de la République, notre Ministre, notre hiérarchie ?

    Les fabricants fournisseurs de ces munitions (bombes lacrymogènes à agent CS et solvants, grenades dites « lacrymogènes » à forte concentration, grenades lacrymogènes dites « de désencerclement », ou dites « assourdissantes et lacrymogènes », etc.), assument-ils aussi légalement les conséquences et l’indemnisation des blessés, handicapés, décès à venir ?

    Où et quand ces informations et cette formation incluant les mises en garde relatives aux les durées d’exposition et de concentration ont été communiquées à notre hiérarchie et nos collègues ?

    Pourquoi tous nos collègues n’ont pas de masque à gaz en dotation ?

    Pourquoi les masque à gaz, pour ceux qui en ont, gênent-ils leur vision et leur mouvement sur le terrain, à tel point que de nombreux collègues ne les mettent pas ? D’ailleurs ces masques à gaz sont-ils appropriés au danger de l’agent CS ?

    Pourquoi nos collègues gendarmes sont-ils équipés de masques à gaz de dernière génération de type comme ceux des pompiers spécialisés en catastrophes industrielles et les militaires des régiments NRBC, mais pas nous ?

    Y a-t-il eu un protocole de protection et de décontamination communiqué par les fabricants et par l’Ecole Nationale de Police à nos collègues ?

    Y-a-t-il un ou des produits de décontaminations reconnus comme décontaminant le CS ? Dans ce cas pourquoi après 25 semaines, ni les fabricants ni les organismes de santé publics français (Hôpitaux, SAMU, SMUR, Pompiers, Ministère de la Santé, etc.) n’ont informé les citoyens français de l’existence de ces produits à utiliser en cas de problèmes de santé dus à l’exposition à l’agent CS ? Pourquoi aucun journaliste ni aucun media ne communique ces informations ?

    Est-ce que ces protocoles de protection et de décontamination figurent dans nos manuels de formation de la Police, comme c’est le cas dans les manuels d’instruction de l’Armée de Terre tel que le TTA 150 ?

    Pourquoi dans ces manuels (tel que TTA 150) voit-on encore des grenades indiquées comme lacrymogènes mais qui sont des armes de guerre interdites comme la grenade CND-CN2D modèle 1959, contenant 2 agents chimiques volontairement associés pour tuer ?

    Quelques milliers de soldats français ont eu à utiliser ces munitions CN, CND et CN2D mais ont eu aussi à utiliser d’autres munitions Armes Spéciales pour « neutraliser », les « Hors-la-loi », « rebelles », « séditieux » mais aussi les « musulmans » selon les documents qui nous sont remis. Les informations contenues dans ces archives sont plus que choquantes.

    Nous fait-ont utiliser ces munitions à notre insu ou les forces de l’ordre françaises peuvent-elles encore se voir ordonner d’utiliser ces munitions sur des citoyens français ?

    Sommes-nous soumis aux règles CGZ (Compagnie de Génie de Zone) et GAS (Groupements Armes Spéciales) déployées secrètement entre 1954 et 1962 en Algérie qui était alors un département français pour « traiter » par les armes chimiques à la demande des unités régulières (interdire, neutraliser, etc.) des sites et personnes hostiles au Pouvoir et ses représentants de l’époque dans des centaines de grottes et abris souterrains, mais aussi lors de très grosses manifestations urbaines (Oran et Alger) pour appuyer les Forces de l’Ordre traditionnelles et les militaires ?

    Les multiples informations scientifiques collectées relatives à la dangerosité certaine et prouvée de l’agent CS sous toutes ses formes (aérosol de cristaux de CS dilués dans un solvant lui aussi identifié comme dangereux, grenade à poudre de cristaux secs de CS, munition combinée explosif et poudre de CS, etc.) doivent être communiquées à nos collègues et aux citoyens afin que chacun prenne ses responsabilités et puisse aussi vite que possible procéder aux examens qui s’imposent.

    Si l’on ajoute le nombre de nos collègues à celui des citoyens qui ont été exposés à ces gaz dans toute la France depuis novembre 2018, cela représente plus de 200,000 citoyens ce qui peut représenter une véritable catastrophe sanitaire.

    Nous demandons que soient clarifiées nos devoirs et nos responsabilités concernant l’usage de ces munitions et nos droits en matière de santé, de soin, de suivi médical régulier, de reconnaissance d’invalidité éventuelle et d’indemnisation.

    « C’est de plus en plus à la mode, en ce moment, d’utiliser des produits chimiques sur les gens qui expriment une opinion. A mon avis cela montre qu’on est dépassé par les événements dans la police et que les personnes pouvant traiter la racine du problème ne le veulent pas et préfèrent gazer les gens pour les calmer un peu. Le gaz CS n’est pas censé être utilisé pour ça. Il n’est pas fait pour résoudre les problèmes ou calmer les gens. » Kamran LOGHMAN le 29 novembre 2011

    Source : VIGIMI

    Tags: Gilets Jaunes, France, Macron, armes chimiques,

  • Express: Macron fait face à un  » moment de DÉFINITION DE LA PRÉSIDENCE  » alors qu’il écrase les gilets jaunes avec une force BRUTALE.

    EMMANUEL MACRON risque tout son avenir politique en écrasant de force les manifestants des Gilets Jaunes, en les accusant d’ »autoritarisme » et en établissant des parallèles avec un autre dirigeant français, Charles De Gaulle, un expert politique français.

    Selon James Shields, professeur de politique française et d’histoire moderne à l’Université de Warwick, M. Macron traverse une période décisive pour la présidence alors qu’une vague massive de protestations déferle sur la France. Le mouvement des Gilets Jaunes et la manière dont M. Macron l’a traitée jusqu’à présent pourraient déterminer la fin de son mandat deux ans seulement après son élection, a expliqué l’expert. Il l’a dit à Express.co.uk : « Lorsque Macron a été élu, sa plus grande crainte était d’être comme les autres présidents avant lui, repoussé de son programme de réformes par des manifestations de rue. Il sait que s’il ne parvient pas à désamorcer la crise actuelle, ses perspectives de mettre en œuvre des réformes controversées de l’assurance-chômage ou des pensions s’évanouiront.

    « L’enchère ne pourrait être plus élevée pour un président qui n’en est encore qu’à sa deuxième année de mandat de cinq ans. »

    Les manifestations des Gilets Jaunes ont explosé le 17 novembre après l’annonce par le gouvernement d’une hausse des taxes sur le carburant.

    Des centaines de milliers de personnes sont descendues dans la rue et ont participé à des manifestations tous les week-ends pendant des mois.

    Rapidement, les manifestants ont commencé à exprimer leur mécontentement à l’égard de la politique économique rigoureuse de M. Macron.

    Le président français a d’abord réagi aux manifestations, souvent violentes, en autorisant la police à utiliser des canons à eau et des gaz lacrymogènes, blessant de nombreuses personnes et suscitant l’indignation des groupes de défense des droits humains.

    Mais fin 2018, il a cédé alors que le mouvement des gilets jaunes continuait à protester, supprimant l’augmentation de la taxe sur les carburants et annonçant le lancement du « grand débat national », au cours duquel les citoyens pouvaient exprimer leurs préoccupations et faire des propositions en vue d’être entendus par le gouvernement central.

    Mais ces mesures n’ont pas complètement annulé le mouvement des gilets jaunes, car des milliers de personnes continuent de manifester.

    M. Shields a dit : « Macron est dans le pétrin : s’il n’est pas assez fort, il invite les accusations de laxisme face au désordre public violent.

    « S’il s’en prend fortement aux manifestants, il s’ouvre à l’accusation d’être autoritaire.

    « Le président semble maintenant être dans une position où il ne peut gagner d’aucune façon. »

    L’usage de la force et l’impact que ces protestations peuvent avoir sur l’avenir de la présidence le reflet d’une crise à laquelle De Gaulle a été confronté, en 1968, par des grèves générales et des marches menées par des étudiants de gauche réclamant des changements sociaux.

    Les deux présidents ont fait appel à la réserve générale de la police nationale française (CRS) pour faire face aux manifestants, souvent violemment frappés par les forces armées.

    Tout comme les étudiants en 1968, les manifestants des Gilets Jauness défilaient en scandant « CRS equal SS », un slogan comparant la police française aux nazis.

    M. Shields a dit : « Macron et de Gaulle sont deux présidents très différents appartenant à deux moments historiques très différents.

    « En 1968, la force motrice dans le conflit entre les étudiants et l’État était sociale et culturelle.

    « Aujourd’hui, la force motrice dans le conflit entre les gilets jaunes et l’État est l’économie, les bas salaires, les pensions, les impôts, le coût de la vie et la résistance aux réformes de libéralisation de Macron.

    « Là où il y a un parallèle fort, c’est que les deux peuvent être considérés comme des moments déterminants pour la présidence.

    « De Gaulle est arrivé en mai 1968 pour rétablir son emprise sur le pouvoir, mais cette emprise n’a jamais été aussi ferme et il a pris sa retraite en un an.

    « Aujourd’hui encore, nous assistons à un combat à enjeux élevés que le président ne peut se permettre de perdre – mais, contrairement à de Gaulle, âgé de 78 ans, se retirer pour écrire ses mémoires ne sera pas une option pour Macron s’il sort affaibli de la crise ».

    Source: Express, 1 avr 2019

    Tags: Macron, Gilets Jaunes, répression,

  • La sagesse de Geneviève, l’indécence de Macron

    Dans un entretien à Nice-Matin, M. Macron affirme que les mesures sécuritaires ont été mises « en œuvre avec professionnalisme et mesure à Nice ». Il se permet ensuite d’affirmer que notre camarade Geneviève « n’a pas été en contact avec les forces de l’ordre » pour finir par lui souhaiter « peut-être une forme de sagesse ».

    Nous savions déjà que la décence n’était pas son fort. Nous ne sommes donc pas particulièrement surprisˑeˑs de la teneur de ses propos. Mais nous tenons à préciser certaines choses au sujet de la « sagesse » de Geneviève :

    – pendant que M. Macron et son gouvernement détruisent l’éducation nationale à grand coup « d’école de la confiance », Geneviève continue à aller dans les établissements scolaires pour sensibiliser les élèves au commerce équitable.

    – pendant que M. Macron et son gouvernement refusent d’interdire le glyphosate, Geneviève se bat quotidiennement pour l’environnement et la transition écologique.

    – pendant que M. Macron et son gouvernement mènent une politique en faveur des plus riches, Geneviève défend inlassablement la justice sociale et le partage des richesses.

    – pendant que M. Macron et son gouvernement s’enfoncent dans l’autoritarisme et les attaques contre les libertés démocratiques, Geneviève manifeste pour défendre ces mêmes libertés.

    – pendant que M. Macron expulse des étrangers mineurs, Geneviève mobilise pour l’accueil des migrantˑeˑs.

    Que M. Macron garde son paternalisme et son mépris pour lui et qu’il en profite pour découvrir ce qu’est la décence. Geneviève n’a besoin de personne pour apprendre ce qu’est la sagesse. Elle pourrait par contre sans problème donner des leçons de sagesse à un pouvoir qui s’enfonce dans le cauchemar néolibéral et le vertige autoritaire.

    En vérité, en parlant de sagesse, Macron veut inciter Geneviève et nous toutes et tous à la résignation et l’acceptation de l’ordre établi.

    Face aux inégalités, aux injustices et aux discriminations, jamais de résignation et d’acceptation !

    Un autre monde est possible, un autre monde est nécessaire,

    voilà la sagesse, voilà ce que nous dit Geneviève !

    Nice, le lundi 25 mars 2019

    Source

    Tags : Macron, gilets jaunes, geneviève,

  • Emmanuel Macron, le vertige autoritaire

    Comme le souligne François BONNET dans un article de Mediapart publié le jeudi 21 mars  » Emmanuel Macron, le vertige autoritaire  » ,

     » La décision de mobiliser la troupe, samedi, pour endiguer les manifestations à Paris est sans précédent depuis les grandes grèves de 1947-48. Année après année, le mouvement social est un peu plus criminalisé et les libertés bafouées. Homme sans limites et sans mémoire, le chef de l’État franchit un nouveau pas. »

    L’auteur soulignant :

     » Le pouvoir a ainsi choisi de s’inscrire dans cette histoire particulière de répression sanglante des mouvements sociaux. L’armée n’a jamais été appelée à intervenir dans de telles situations depuis les grandes grèves de 1947-1948.

    Les communistes venaient de quitter le gouvernement, la guerre froide était engagée, et le gouvernement de la jeune IVe République décida de pourchasser l’« ennemi intérieur ». C’est un socialiste, Jules Moch, alors ministre de l’intérieur, qui envoya les troupes pour mater les mineurs. Il mobilise 60 000 CRS et soldats pour imposer aux 15 000 grévistes la reprise du travail.

    L’armée occupe les puits de mine. Bilan : plus de trois mille licenciements, six morts et de nombreux blessés (lire l’étude des Cahiers d’histoire sociale). »

    Voie et mise en scène dangereuse.

    Et comme le souligne sur un autre registre Michaël Fœssel dans le grand entretien de France inter ce matin il y a une forme de parallélisme entre les années 30 et la période actuelle.

    Notamment dans ce qui nous occupe ici, après les conquis du Front populaire, la pause décrétée par Léon Blum, la réaction de la revanche sociale sous le gouvernement Daladier et la substitution des réponses identitaires (fascistes, anti-communistes) à la question sociale, aux exigences démocratiques et de justice.

    Contrairement au positionnement dont il se réclame ( les libéraux ouverts contre les nationalistes) le pouvoir actuel dans les faits se situe et s’apparente aux forces réactionnaires, tenant du maintien du pouvoir de l’oligarchie et de ses privilèges et progressivement s’engage dans la voie autoritaire.

    Par refus de classe d’accepter de satisfaire les revendications populaires !

    Ce dernier samedi il a laissé se déployer les violences urbaines pour mieux se présenter à présent comme le garant de l’ordre public et tenter d’isoler et discréditer les Gilets jaunes et le mouvement social.

    Pour nous la réponse est dans l’immédiat dans le développement des luttes sociales, leurs convergences, l’union des forces populaires, le blocage des contre-réformes qu’il persiste bien sûr à vouloir appliquer !

    Source :  Front Syndical de Classe, 22 mars 2019

    Tags : France, Macron, Gilets Jaunes, armée, répression,

  • L’ONU classe la France au même rang que le Soudan et le Zimbabwe sur les violences policières

    Les policiers algériens ont refusé de brutaliser les manifestants qui sont descendus dans les rues pour protester contre le cinquième mandat d’Abdelaziz Bouteflika . Aucun tir de flash ball ou de gaz lacrymogène. Au milieu des manifestants, ils ont été applaudis comme des héros.

    Par contre, le Haut-commissaire de l’Onu aux droits de l’Homme, Michelle Bachelet, a demandé mercredi à la France qui se proclame pays des droits de l’homme,  de mener une enquête sur les cas de violences policières pendant les manifestations des Gilets jaunes.
    «Nous encourageons le gouvernement [français, ndlr] à poursuivre le dialogue […] et l’exhortons à mener une enquête complète sur tous les cas rapportés d’usage excessif de la force», a-t-elle déclaré devant le Conseil des droits de l’Homme à Genève.

    Michelle Bachelet est même allée plus loin, comparant la situation en France à celle des répressions violentes au Venezuela,  à Haïti  et dans les pays africains dont le Soudan, le  Zimbabwe où les manifestants «réclament un dialogue respectueux et de vraies réformes».

    La France se dit étonnée de l’exigence formulée par l’Onu d’ouvrir une enquête sur «l’usage excessif de la force»,  de se retrouver sur une liste entre le Venezuela qu’elle critique  et Haïti à qui elle donne des leçons de démocratie.

    Sur fond de l’exigence des Nations unies d’ouvrir une enquête sur «l’usage excessif de la force» à l’encontre des manifestants, qui a de nouveau marqué l’acte 16 des Gilets Jaunes , le porte-parole du gouvernement français , Benjamin Griveaux, s’est exprimé sur le sujet à la sortie du conseil des ministres au Palais de l’Élysée.

    «Il faut […] s’étonner tout de même de se retrouver cité dans une liste entre le Venezuela et Haïti où il y a eu des morts […] des morts nombreux», a-t-il dit.
    Le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, a réagi lui aussi à la nouvelle.

    Poursuivant son allocution, Benjamin Griveaux a rappelé que des enquêtes avaient été lancées «notamment par l’Inspection générale de la police nationale» et a fait état de 162 enquêtes ouvertes à la date du 1er mars. Il a souligné dans ce contexte que «la moindre des choses» était d’écouter les Nations unies et «de les prendre en considération». Avant d’ajouter toutefois:
    «Il est bien de voir le verre à moitié vide […], mais il est de mon devoir de rappeler que parfois il peut être vu à moitié plein».

    Le Conseil d’État français  a rejeté début février la demande de suspension de l’usage des lanceurs de balles de défense (LBD). Il avait été saisi par la CGT, la Ligue des droits de l’Homme, le syndicat de la magistrature et le syndicat des avocats de France, qui jugent leur usage dangereux, ainsi que des personnes blessées par des tirs à Nîmes et Montpellier.

    On comprend donc maintenant pourquoi les dictatateurs d’Afrique francophone  continuent à tirer à balles réelles  sur des manifestants sans jamais être interpellés par le gouvernement français. L’exemple vient de la France.

    Courrier des journalistes , 10 mars 2019

  • L’Algérie donne une leçon de civisme à Macron

    La police algérienne ne suit pas la méthode de celle française

    Longtemps le récit médiatique dominant a insinué que les institutions étatiques occidentales dont l’armée ne juraient que par les principes démocratiques : pas de recours à la violence face aux manifestations pacifiques, les gens sont libres d’exprimer leur revendication. Ce poncif est rudement mis à l’épreuve depuis que les Algériens descendent massivement dans la rue contre un 5e mandat d’Abdelaziz Bouteflika. Un mois de manifestations en Algérie, pas de morts, pas d’éborgnés, pas de main arrachée, pas de flashball. Le président « honni » des Algériens a même salué ces derniers bien au contraire de Macron qui ne cesse de se railler des Gilets jaunes. Alors que la Macronie a activé les commandos de l’armée, le chef d’état-major algérien lui salue ses compatriotes…

    Les contestations sociales auxquelles sont confrontées la France et l’Algérie ont donné lieu à une comparaison entre le comportement des forces de l’ordre françaises et algériennes lors des manifestations pacifiques du peuple.

    Dans un contexte marqué par une vague de contestations sociales dont font face la France et l’Algérie, il ne manque pas d’intérêt de jeter un coup d’œil sur le déroulement des manifestations pacifiques dans les deux pays.

    Alors que les manifestations pacifiques des Gilets jaunes sont marquées chaque samedi depuis presque quatre mois par la violence des forces de l’ordre françaises qui a fait plusieurs victimes, le général de corps d’armée Ahmed Gaïd Salah, chef d’état-major et vice-ministre algérien de la Défense, a fait l’éloge, hier dimanche 10 mars, de la relation liant le peuple algérien à son armée.

    « L’Armée nationale populaire, digne héritière de l’Armée de libération nationale s’enorgueillit de son appartenance à ce peuple brave et authentique, et partage avec lui les mêmes valeurs et principes, ainsi que les mêmes fondements nobles et prestigieux de l’identité nationale, et a l’intime conviction et avec grande fierté qu’un peuple avec ces valeurs et ces qualités ne peut que donner naissance à une armée ayant les mêmes principes et les mêmes spécificités », a affirmé Gaïd Salah, cité par Alterinfo, dans une allocution prononcée en marge de sa visite de l’École nationale préparatoire aux études d’ingéniorat (ENPEI) à Rouiba.

    Cela n’a évidemment pas été le cas en France. Loin de faire preuve de lucidité, les forces de l’ordre françaises ont encore une fois recouru à des actes de violence extrêmes pour réprimer l’acte XVII des Gilets jaunes, le samedi 9 mars.

    En France, trois fonctionnaires de police se sont suicidés en l’espace de 48 heures. Afin de le dénoncer, plusieurs syndicats de police appellent à manifester à Paris le 12 mars prochain.

    L’agression de la police à l’encontre de ces manifestants qui contestent le libéralisme et la capitalisation du système en France, a amené un nombre d’ophtalmologues à rédiger une lettre publiée par l’hebdomadaire le Journal du dimanche, le 10 mars, pour demander au président Emmanuel Macron un moratoire sur l’usage du LBD dans le cadre du maintien de l’ordre ayant éborgné 22 personnes.

    Or, pour mieux illustrer la brutalité dont font preuve les forces de l’ordre, il convient de détailler le cas d’un Gilet jaune handicapé qui avait pris part à l’acte XVII.

    L’acte 17 des Gilets jaunes a lieu ce samedi 9 mars 2019 et, nouveauté, il pourrait à présent commencer dès le vendredi pour durer jusqu’au dimanche.

    Tournée à Quimper, selon Sputnik, une vidéo montre une scène de jet de lacrymogènes et le tir d’une lance à incendie sur un groupe de manifestants parmi lesquels se trouve un handicapé en fauteuil roulant. Vêtu d’un gilet jaune, il reçoit du gaz lacrymogène et un tir de lance à incendie.

    L’auteur de la vidéo qui a déjà recueilli près de 33.000 vues sur Facebook, n’exclut pas qu’un manifestant ait lancé quelque chose en direction des forces de l’ordre, mais il explique que la police a alors arrosé et lancé sur l’homme en fauteuil des lacrymogènes.

    Taghrib

    Tags : Algérie, France, Macron, Bouteflika, Gilets Jaunes, Présidentielles 2019,

  • Près d’un Français sur deux souhaite la démission du Président de la République

    Ce Mardi 4 décembre, Edouard Philippe a annoncé un moratoire de six mois sur la hausse de la taxe sur les carburants. Cette annonce était alors estimée comme « insuffisante » par plus de 3 Français sur 4 (77%). Suite à cet échec, Emmanuel Macron a annoncé ce mercredi l’annulation de cette hausse sur la taxe sur les carburants.

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    UNE TENTATIVE D’APAISEMENT QUI PEINE A CONVAINCRE LES « GILETS JAUNES »

    Malgré les dernières tentatives d’apaisement de l’exécutif et des membres du gouvernement, près de la moitié des Français estime qu’Emmanuel Macron doit démissionner de ses fonctions (48%). Si cette tendance se retrouve auprès de toutes les franges de la population, quelques exceptions demeurent. En effet, le « non » l’emporte auprès des habitants de la Région parisienne (42% vs. 40% de « oui ») et auprès des CSP+ (50% de « non » vs. 35% de «oui »).

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    Dans une situation déjà compliquée pour le chef de l’Etat (cf. notre baromètre YouGov France / Le HuffPost / Cnews de Décembre 2018), une majorité de Français souhaiterait que le chef de l’Etat dissolve l’Assemblée nationale (55%). Dans le détail, ce dernier point rassemble l’ensemble des Français.

    LES FRANÇAIS, SONT-ILS TOUS « GILETS JAUNES » ?

    Si dans notre dernier baromètre YouGov France / LeHuffPost / Cnews de décembre 2018 une majorité de Français déclarait soutenir et même se reconnaitre dans ce mouvement, qu’en est-il réellement ?

    Tout d’abord, près d’1 Français sur 5 déclare avoir déjà participé à une manifestation des « Gilets Jaunes » (17%). De plus, et dans un contexte où la quasi-totalité des Français estime que la répartition des richesses en France est inéquitable (87%), le sentiment d’appartenance à ce mouvement tend à se renforcer (57% des Français se disent « Gilet Jaune »). Ainsi, rien de surprenant donc à ce que 22% des Français déclarent avoir l’intention de participer aux manifestations qui se tiendront ces prochains jours.

    Les résultats de l’étude ici

    Source

    Tags: Macron, France, Gilets Jaunes,

  • Laetitia Casta explique pourquoi elle soutient sans hésiter les Gilets Jaunes

    Mathieu Lecerf

    Alors que la Fashion Week bat son plein à Paris et qu’elle y a brillamment figuré, la comédienne et top model Laetitia Casta s’est livrée dans les pages du magazine Grazia, actuellement en kiosque, et raconte notamment son soutien indéfectible au mouvement Gilets Jaunes.

    La Fashion Week de prêt-à-porter automne-hiver 2019-2020 se tient actuellement à Paris et ce, jusqu’au 5 mars. A cette occasion, on a d’ailleurs vu ce mardi 26 février la ravissante actrice et top model Laetitia Casta, 40 ans, illuminer le front row du défilé Saint Laurent. Dans les pages du magazine Grazia, actuellement en kiosque, la comédienne, vue récemment à l’affiche de L’homme fidèle aux côtés de Louis Garrel et Lily-Rose Depp, est revenue sur son soutien au mouvement Gilets Jaunes, un soutien irréversible qu’elle associe à ses origines modestes.

    Ainsi, la compagne de Louis Garrel confie dans l’hebdomadaire : « Je m’attache aux gens qui ont un parcours d’outsiders. J’ai pris parti dès le début du mouvement pour les Gilets Jaunes. Beaucoup se sont demandés pourquoi, avec le train de vie d’une actrice, d’une mannequin… Je me suis simplement souvenue d’où je venais. Des huissiers à la fenêtre de la maison de mes parents. Je me souviens de quelques Noël où ils ne savaient pas s’ils pourraient nous offrir des cadeaux. »

    Mais Laetitia, maman de trois enfants, ne veut pas faire sa Cosette, loin de là. Elle affirme au contraire que cette enfance modeste a été une chance, tout en apportant un soutien sans faille au mouvement populaire : « Les Gilets Jaunes ont obtenu des avancées qui n’avaient jamais été obtenues. Je vois les femmes qui continuent à tenir les ronds-points quand il faut s’occuper des enfants, gagner un salaire. Mais elles tiennent parce qu’une femme sait à l’euro près ce que ça représente, le coût de la vie. Leur vision est concrète. » Indéfectible.

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