Étiquette : hacking

  • Fériel Bouakkaz, une hackeuse algérienne distinguée

    De la wilaya d’Annaba où elle avait vu le jour, en passant par l’université de Béjaïa jusqu’à avoir une bourse d’étude à l’université de Bretagne Occidentale, en France, Fériel Bouakkaz, cette hackeuse éthique attitrée entre dans le gotha de la cybersécurité. Ainsi, dans un portrait dressé par le site business.lesechos.fr, Fériel Bouakkaz est présentée comme pionnière dans la cybersécurité.

    La sortante de l’université algérienne est énseignante-chercheuse à Efrei Paris (École d’Ingénieurs généraliste du Numérique). Elle s’est distinguée par le fait qu’elle est la 1ère femme de France habilitée CEH (Certified Ethical Hacker). Un titre prestigieux dans le domaine du piratage éthique en information lui permettant de former des hackeurs éthique certifiés. « Se nourrir de l’énergie ambiante.

    Née à Annaba, dans le Nord-Est algérien, Fériel Bouakkaz n’est pas issue du sérail de la tech (son père est boulanger, tandis que sa mère gère le foyer), mais elle est adepte, depuis son plus jeune âge, de jeux vidéo », écrit la même source. Interrogée par l’interviewer, Fériel Bouakkaz, jeune de 30 ans, s’est confiée à cœur ouvert : « Curieuse de découvrir les arcanes du ‘gaming’ et consciente que l’informatique offre de nombreuses opportunités professionnelles, j’ai choisi cette voie sans trop me poser de questions. »

    À noter que notre ressortissante vit en France depuis sa soutenance de thèse et est enseignante-chercheuse en cybersécurité depuis trois ans.

    Le Courrier d’Algérie, 17 oct 2020

    Tags : Algérie, cybernétique, informatique, hacking, hacker, piratage,

  • Acculé, le Maroc active le cyber-terrorisme contre l’Algérie

    Le pouvoir au Maroc traverse une mauvaise passe. Au niveau interne, le manque de moyens de lutte contre la pandémie a poussé les autorités marocaines à abandonner leurs sujets coincés à l’étranger et la répression qui s’abat contre la presse et les réseaux sociaux.
    Au niveau extérieur, le dossier du Sahara Occidental se trouve embourbé dans les dunes du désert à un moment où les relations avec la France semblent traverser une période critique et le renforcement du soutien de l’Algérie au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et indépendance. Position exprimée par le chef de la diplomatie algérienne à l’occasion de la Journée d’Afrique.
    Acculé, le Makhzen riposte avec les moyens habituels : le terrorisme. Cette fois-ci, un terrorisme limite au monde cybernétique.
    En effet, ses hackers se sont mobilisés contre le voisin de l’Est en piratant pour la deuxième fois le site Le Midi Libre et pour la première fois le site web du ministère de la santé de la population et de la réforme hospitalière. Ce dernier n’est plus n’est plus accessible depuis ce matin, il a été piraté par un hacker non identifié surnommé « ox souhail ». Jusqu’à maintenant, aucun communiqué n’a été avancé par les autorités concernées concernant cet acte qui cible l’un des sites les plus sensibles pendant cette période difficile que traverse le pays v face à la propagation de la pandémie du Coronavirus Covid-19.
    Tags : Maroc, Algérie, Sahara Occidental, hacking, piraterie, hackers, 
  • Quand Ban Ki-moon conseillait aux négociateurs sahraouis de « faire attention à leurs porte-monnaies »

    Au Maroc, il n’y a pas que la DGED qui piratait les comptes des responsables des Nations Unies. En 2007, le journal Al Ousboua annonça avoir piraté le courrier du Secrétaire Général de l’ONU, Ban Ki-moon, au moment où celui-ci avait publié un rapport très favorable à la proposition d’autonomie du Maroc avant d’être contraint, quelques heures après, de le retirer. Les porte-paroles onusiens, très embarrassés par l’incident, ont été obligés par la suite de donner diverses explications et d’annoncer la publication d’une nouvelle version dont on a supprimé le paragraphe qui dit : « Pour que les négociations aboutissent à un résultat positif, les deux parties doivent reconnaître que la question de la souveraineté est, et a toujours été, la principale pierre d’achoppement de ce différend, et que c’est dans ce domaine très sensible qu’il faudra trouver une solution ». Il a été remplacé par un autre qui demandait à BKM d’organiser des pourparlers «sans conditions préalables» en vue de parvenir à une «solution politique durable et mutuellement acceptable».

    Dans son édition du 6 juillet 2007, Al Ousboue, sous le titre de « graves développement dans la question du Sahara », écrit :

    « Al Ousboua a pénétré l’ordinateur personnel du Secrétaire Général de l’ONU Ki-moon et a réussi à lire un courrier personnel qu’il a envoyé à un ami et qu’il a écrit de sa main ».

    « Ce courrier est considéré comme le courrier le plus dangereux écrit par un SG onusien dans l’histoire des Nations Unies », ajoute le journal pour lequel « le discours prôné par BKM peut être un motif pour que le Maroc désavoue officiellement sa mission et demande son remplacement ou, du moins, boycotte la prochaine séance de négociations du 10 août ».

    Selon le journal marocain accuse les négociateurs marocains d’avoir volé son porte-monnaies avec sa carte visa. « Eh bien, je ne laisse jamais ma veste (contenant mon portefeuille) hors du bureau, comme vous le savez bien. Je me suis souvenu de toutes les fois où j’avais laissé ma veste sans surveillance, et la seule fois qui me vient à l’esprit était en mars. C’est à ce moment-là que j’ai dû rencontrer – dans la salle de conférence- la délégation des envoyés du roi du Maroc. J’ai pensé au gars qui était collé à mes poches (voir photo) mais il ne semblait pas être le coupable. C’est un ami proche du roi et il n’est pas fauché », dit-il dans le courrier cité par Al Ousboue.

    Concernant le processus des négociations, BKM a écrit : « Voyez-vous, je suis un homme intègre et les Marocains avaient dit que le mouvement était « gagnant-gagnant » pour tout le monde, bâtards. Ils savaient ce que je faisais et ils ont tous gardé le silence, résistant à la tentation de l’annoncer pendant toute la semaine, sauf Al Bayane. Je veux dire même la MAP est restée silencieuse et c’est déjà quelque chose. Mais le Polisario, cette fois-ci, s’est écarté de son espoir réthorique habituel et s’est énervé. Mais toujours, ils ont tenu dans leur colère et ont travaillé dans les coulisses. Peu importe ce que vous leur infligez, ils ne s’énervent presque jamais, et l’ONU leur a trop pressé à plusieurs reprises ».

    Le directeur du journal Al Ousboue Mustafa Alaoui a été condamné à une amende de 20.000 dh (1800 euro) pour « diffusion de fausses nouvelles ».

    Le 5 mars 2016, BKM visita les camps des réfugiés sahraouis à Tindouf et qualifiera la présence marocaine au Sahara Occidental « d’occupation ». Dans un communiqué publié dans la soirée du 8 mars, le gouvernement marocain est revenu avec « une grande stupéfaction [sur] les dérapages verbaux, les faits accomplis et les gestes de complaisance injustifiés de M. Ban Ki-Moon (…) durant sa récente visite dans la région ». Le Maroc organisa une gigantesque manifestation contre le responsable onusie.

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, ONU, Ban Ki-moon, négociations, autonomie, Al Ousboue, piratage, hacking,