Étiquette : haschich

  • Mohamed VI se gana la simpatía de los fumadores de marihuana

    El 31 de Diciembre de 2016, como regalo de fin de año para el rey del turismo sexual africano, Mohamed VI, el blog Diàspora Saharaui dedicó un artículo documentado con imágenes sobre las tendencias indumentarias del soberano marroquí.

    Bajo el título de « Mohamed VI ya no oculta su homosexualidad », el artículo comprendía un diaporama con varias imágenes del rey de Marruecos. En portada, una foto tomada en las preciosas islas de Zanzibar en la que lleva una camiseta estampada con una hoja de marijuana y la bandera de Estados Unidos.

    Esa foto es la única que atrajo el interés de alos sitios españoles dedicados a la defensa del consumo de marihuana

    Bajo el título de « El rey de marruecos sorprende con una camiseta cannábica » (Revista Cáñamo) afirma que « el rey de Marruecos Mohamed VI ha sorprendido esta semana con un cambio en su imagen personal. Mohamed ha cambiado la tradicional chilaba con la que solía aparecer en público por otras prendas más desenfadadas y modernas, y ha publicado varias fotos en las redes sociales ».

    « Entre las fotos subidas en su cuenta de Facebook resalta una con especial interés para el mundo cannábico: Mohamed VI se ha vestido con una camiseta de tirantes en la que aparece estampada una hoja de marihuana con la bandera de Estados Unidos. Esta es, con toda probabilidad, la primera vez que un monarca se enfunda una prenda cannábica y lo enseña », añade.

    Y concluye su crónica con : « Marruecos es uno de los principales productores de cannabis a nivel internacional, aunque el cultivo continúa siendo una actividad ilegal en el país. En un informe de 2014 la JIFE cuantificó en 38.000 las toneladas de cannabis producidas anualmente. « Marruecos es siempre el primer productor de cannabis del continente africano y del mundo, incluso aunque la producción esté bajando » afirmaba el informe ».

    « Muchas imágenes se pueden ver en su facebook, pero hay una que ha dejado muy sorprendidos a los amantes de la planta del cannabis. Es una foto donde aparece con una camiseta veraniega y en la que en su imagen central, aparece una gran hoja de marihuana con los colores de Estados Unidos », añadió.

    « Marruecos también históricamente ha sido y es uno de los mayores productores del mundo de cannabis y fuerzas políticas del reino también han abogado por entrar de lleno en la industria del cannabis », concluyó la misma fuente.

    Fuente : cannabismagazine

    Tags : cannabis, marihuana, hachís, haschich, drogas,

  • Connue l’identité des traficants arrêtés au Sahara Occidental

    Selon le site Cridem qui cite Zouerate Online, trois des traficants arrêtés par l’armée sahraouie sont de nationalité mauritanienne et un malien.

    Dans un communiqué, le ministère sahraoui de la défense a rapporté que les unités militaires sahraouies ont arrêté samedi 13 juillet, dans la région de Timellouza une bande de 4 traficans à bord d’un véhicule Toyota qui portait 1525 kh de cannabis, une mitrailleuse et une importante quantité de munitions.

    Selon des informations de la presse mauritanienne, la gang était composé d’un d’un ingénieur d’armes, d’un soldat retraité, d’un mauritanien et d’un malien.

    Selon la même source : la drogue et l’arsenal mentionné a été saisi dans la localité d’Ichergane, à 80 km à l’ouest de Bir Moghrein.

    Tags : Maroc, Sahara Occidental, Mauritanie, trafic, drogue, cannabis, chanvre indien, haschich,

  • 1.535 kg de cannabis y armas incautadas en una operación antidroga

    Las unidades del Ejército de Liberación Popular Saharaui (ELPS) culimnaron con éxito varias operaciones antidroga a lo largo del muro de defensa militar marroquí.

    En una de estas operaciones fueron incautados 1535 kg de resina de cannabis además de la captura de dos grupos de narcotraficantes en los territorios liberados del Sáhara Occidental.

    El ejército saharaui incautó 1,535 kg de cannabis, una ametralladora con 1,100 cartuchos y dos (2) Kalashnikovs con 200 balas y arrestaron a cuatro (4) narcotraficantes en un Toyota SUV en la región de Rous Timlouza, informó este domingo la agencia de noticias saharaui (SPS) que cita una declaración del Ministerio de Defensa saharaui.

    El 10 de julio de 2019, las unidades del ELPS arrestaron a otro grupo de cinco (5) personas en posesión de 100 kg de cannabis en la región de Gleibat El Aggaya.

    El comunicado precisó que los traficantes formaban parte de un grupo que estaba involucrado en el tráfico de drogas a través del muro de la vergüenza marroquí.

    El Frente Polisario ha reforzado el control sobre las drogas marroquíes que atraviesan el muro marroquí que divide el Sahara Occidental en dirección a los países del Sahel y el Sahara a través de pasajes que llegan a Mali, Níger y Mauritania, indica la misma fuente.

    Las medidas de seguridad tomadas por el Frente Polisario a través de puntos militares de fuerzas especializadas en la lucha contra las drogas y el crimen organizado permitieron reducir el fenómeno que ha crecido en los últimos años y en los que varias operaciones de narcotráfico han sido abortadas y fueron arrestados grupos de narcotraficantes que se activan con bandas marroquíes « .

    El informe europeo de 2016 sobre los mercados de drogas en Europa indicó que Marruecos es el principal productor y exportador de cannabis del mundo y considera que su tráfico a través del muro de la vergüenza marroquí es uno de las principales fuentes de financiamiento de los grupos terroristas y bandas del crimen organizado que operan en la región del Sahel y que amenazan la seguridad y la estabilidad en los países vecinos y en toda la región.

    Tags : Sahara Occidental, Marruecos, tráfico, drogas, cannabis, haschich, Sahel, terrorismo,

  • Sahara Occidental : Saisie de 1500 kg de haschich au pied du mur marocain

    Avant le cessez-le-feu de 1991, le mur de sable érigé par le Maroc au Sahara Occidental avait le but de défendre les FAR des incursions des combattants sahraouis. Après la fin des hostilités sous les auspices de l’ONU, le mur a changé de fonction. D’abord, il empêche la liberté de circulation et la communication entre les habitants autochtones qui se trouvent des deux côtés du mur de la honte. Ensuite, il est devenu la porte principale des tous les trafics avec lesquels l’armée marocaine s’assure le paiement de ses besoins.

    Le Maroc n’ayant pas les moyens de financer une armée de près de 200.000 soldats déployés le long du mur de 2750 km, les autorités marocains ont donné feu vert à tous les trafics au seinA de l’armée pour s’assurer une autonomie budgetaire.

    Dans les unités marocaines campées au Sahara Occidental se trouvent aussi des officiers de la DGED chargés de l’expédition de chargements de haschich destinés aux camps des réfugiés sahraouis, à la Mauritanie et à toute la région du Sahel où la drogue est devenue le principal moyen de financement des mouvements terroristes.

    Dans ce contexte, l’armée sahraouie vient de capturer un vehicule 4×4 Toyota avec un chargement de 1500 kg de résine de cannabis, un arsenal composé d’une mitrailleuse PKT, 200 balles et 4 contrabandiers.
    Selon le ministère de la défense sahraoui, l’opération a eu lieu dans la région de Timelusa et a été précédée par une autre saisie à Gleybat Elaggaya, le 10 juillet 2019 où 100 kh de haschich ont été saisis et 5 contrebandiers mis sous les verrous.

    La France s’efforce de présenter le Maroc comme un partenaire incontournable dans la lutte contre le trafic de drogues au moment où tous les dangers viennent de ce pays qui n’hesite pas à instrumentaliser les questions du terrorisme et de la drogue pour arriver à ses fins expansionnistes.

    Tags : Maroc, Sahara Occidental, drogues, trafic, haschich, cannabis, marijuana, terrorisme,

  • Hash Laden, le Maroc conserve son statut de premier producteur mondial de cannabis

    L’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) a publié son 22ème rapport mondial annuel sur la production, le trafic, l’éradication et la répression, le Rapport mondial sur les drogues, 2019. En plus de fournir des chiffres sur la cocaïne et les opiacés, le rapport cherche à quantifier le cannabis cultivé dans chaque pays producteur.

    Au cours des 10 dernières années, le rapport a toujours placé le Maroc au premier rang pour la production illicite de cannabis. Il conserve toujours ce titre.

    Le rapport de 2019 s’appuie sur des données collectées entre 2013 et 2017. Environ 135 pays dans le monde cultivent du cannabis. En 2017, environ 35 000 tonnes ont été produites au Maroc, dont la plupart ont été converties en hasch. Les producteurs illégaux du pays l’envoient ensuite en Europe et dans d’autres parties du monde. Les États-Unis voient très peu de ce produit de résine prisé.

    Malgré 50 000 hectares de terres cultivées au Maroc, seules 520ha ont été éradiquées en 2017. On ne dispose d’aucun chiffre concernant le nombre total de plantes éradiquées.

    Le Paraguay est en tête du monde avec plus de 36 millions de plantes éradiquées en 2017, suivi des Philippines (24 millions en 2016). Aux États-Unis, plus de 5 millions de plantes ont été coupées en 2016.

    La lutte antidrogue au Maroc se poursuit

    L’année dernière, le gouvernement marocain a annoncé le lancement d’une «stratégie nationale multidimensionnelle de lutte contre les drogues illicites». Même si la «société civile» a un rôle à jouer dans cette stratégie, l’application de la loi reste essentielle. Par exemple, le 23 juin, les autorités près de Zagora, ont confisqué plus de 600 kilos de «résine de cannabis» (haschisch ou probablement kif, les trichomes résineux lâches et non raffinés secoués des bourgeons récoltés) et près de 13 tonnes ont été saisies par la police à Nador, Rif, le cœur du cannabis au Maroc.

    Un porte-parole du gouvernement s’est vanté que plus de 107 000 personnes ont été poursuivies pour crimes liés à la drogue en 2017, nombre qui devrait passer sous la nouvelle stratégie nationale dans les années à venir.

    Le Maroc a également récemment intensifié ses opérations maritimes conjointes avec l’Espagne pour intercepter le hachisch de contrebande traversant le détroit de Gibraltar vers les marchés européens.

    Les efforts de légalisation dans les stalles marocaines

    Le cannabis étant déjà un pilier de son économie, vous penseriez que le Maroc serait un candidat naturel à la légalisation. En effet, il y a 2 ans, le parlement du pays a examiné les propositions visant à légaliser la culture du cannabis à des fins médicales et industrielles. Les partisans ont présenté cela comme le meilleur moyen de dépénaliser l’économie illicite et de l’éloigner des réseaux criminels.

    Mais, en août 2017, Ilyas El-Omari, principal avocat de la légalisation au Parlement et chef du bloc d’opposition progressiste, a été brutalement contraint de se retirer. Cette démission a eu lieu après que le roi Mohammed VI eut prononcé un discours laissant entendre qu’El-Omari était derrière la vague de manifestations de jeunes en colère qui ont secoué la région du Rif. Depuis lors, l’effort de légalisation du cannabis n’a pas progressé.

    Ironie amère, le soulèvement dans le Rif était alimenté par le manque d’opportunités économiques autres que l’économie du cannabis de contrebande. C’était encore un autre exemple de pouvoir discréditant ceux qui préconisaient des solutions courageuses comme des voyous.

    Note de bas de page

    La petite république soviétique de Moldavie, qui a enregistré 10 000 tonnes en 2014, arrive en deuxième position au Maroc dans la production de cannabis. Plus prévisible, la troisième place revient au Mexique avec 6 574 tonnes cultivées en 2016.

    Source : Freedom Leaf, 10 jui 2019

    Tags : Maroc, drogues, haschich, kif, cannabis, marijuana,

  • Mohammed VI, le Pablo Escobar du Maroc

    Cannabis : l’enquête qui dérange

    Le gouvernement refuse de collaborer avec l’ONUDC pour réaliser une nouvelle enquête sur la culture et la production de cannabis dans le Rif.
    Si, depuis quelques années, les reportages journalistiques se multiplient dans le Rif, les données fiables et exhaustives sur la production de cannabis au Maroc restent rares. La dernière enquête menée par les autorités marocaines en collaboration avec l’ONUDC (Office des Nations-Unies contre la drogue et le crime) a été réalisée il y a six ans (cartographie complète des cultures, calcul des rendements, enquête sociologique, etc.). Mais depuis 2005, plus rien…

    Une nouvelle enquête conjointe devait être réalisée en 2010 afin d’actualiser ces données. Mais elle n’a pas vu le jour, comme le regrette l’Organe international de contrôle des stupéfiants (OICS), dans son rapport annuel rendu public le 2 mars dernier. L’OICS « encourage le Gouvernement et l’UNODC à prendre toutes les mesures nécessaires pour que cette enquête soit réalisée dès que possible ».

    Que s’est-il passé ? Contacté par Lakome.com, le siège de l’ONUDC (basé à Vienne) s’explique :

    “En 2010, les préparatifs pour la nouvelle enquête étaient bien avancés. Cependant, et malgré un accord initial, le gouvernement marocain n’est pas allé au bout de son engagement. Aucune explication supplémentaire n’a été fournie par le gouvernement ».

    Egalement contacté par Lakome.com, le ministère de l’Intérieur n’a pas répondu à nos sollicitations.

    Culture en hausse pendant la transition monarchique

    Les chiffres du rapport 2010 de l’OICS (56 000 hectares de culture au Maroc en 2009) sont annoncés au conditionnel et correspondent aux chiffres distillés périodiquement par le ministère de l’Intérieur. Ils montrent que les campagnes d’éradication menées par les autorités semblent porter leurs fruits.

    Estimée à 70 000 hectares en 1993, 90 000 hectares en 1999 ¹ et 173 000 en 2003, la culture de cannabis au Maroc serait retombée à fin 2010 à 46 000 hectares². Des données encourageantes mis qui, justement, interrogent sur le refus des autorités marocaines de mener cette nouvelle enquête conjointe.

    Concernant la culture du cannabis, les rapports entre le Maroc et les différents organismes internationaux ont toujours été tendus, les autorités considérant les données récoltées comme étant « hautement confidentielles » rapporte l’OFDT ¹. La première enquête complète réalisée dans le royaume remonte à 1994. Deux ans plus tôt, Hassan II lançait sa « guerre contre la drogue » et l’Europe, qui examinait la demande marocaine d’adhésion à l’UE, commandait un rapport à l’Observatoire géopolitique des drogues (OGD).

    La publication par le journal français Le Monde en novembre 1995, d’un article à propos de la version originale de ce rapport eu l’effet d’une véritable bombe. Extraits :

    « La volonté politique de s’attaquer à la drogue semble se limiter à des effets d’annonce, destinés à maintenir l’image du pays », affirme le document. Contrairement à la version de Rabat, « le développement du commerce international du haschisch marocain n’est pas le seul fait de trafiquants européens, arrivés dans le royaume chérifien sur les pas des hippies des années 70 », note l’OGD […]

    « La corruption assure aux réseaux de trafiquants l’appui des « protecteurs, que l’on peut trouver associés au trafic à tous les niveaux, du plus humble fonctionnaire des douanes aux proches du Palais, en passant par tous les échelons de l’administration centrale, des administrations locales, des organisations politiques ou des institutions élues », précise encore le rapport. « Aucun des réseaux qui sont parvenus à conquérir un réel poids économique et politique n’a pu le faire sans la bienveillance des autorités », note l’étude.

    A l’en croire, « de hauts représentants ou des proches du pouvoir », apparaissant « tantôt comme protecteurs ou comme commanditaires », sont impliqués dans les filières d’exportation du cannabis. Un ancien gouverneur de Tanger, Karim Laalj, aurait ainsi « joué un rôle déterminant dans la structuration des réseaux de trafiquants », avant d’être écarté, dès les débuts de la « guerre à la drogue », pour être nommé à la tête de la Caisse nationale de sécurité sociale.

    Parmi « les principaux protecteurs » supposés de réseaux de trafiquants, le rapport, dans une première version remise en février 1994, citait une liste de personnalités, établie « par ordre d’importance politique ».

    Y figuraient notamment les noms de deux membres de la famille royale un beau-frère, une cousine, de deux anciens ministres, d’un député devenu ministre. Les patronymes d’une série de présidents de chambres locales de commerce et d’industrie, de dirigeants de sociétés, de maires et de députés, complétaient cette liste. Mais, à sa lecture, l’UE a commandé une version édulcorée du rapport d’où les noms de ces personnalités jamais condamnées par la justice ont disparu. « Le quadrillage efficace du territoire par l’administration interdit à tout autre pouvoir de s’exercer », constate néanmoins l’étude qui souligne la place essentielle du trafic de drogue dans l’économie nationale. »

    Cet article valu à son auteur, Erich Inciyan, ainsi qu’au directeur de la publication, Jean-Marie Colombani, un procès au pénal intenté en France par le Palais royal pour « offense à un Chef d’Etat étranger ». L’avocat d’Hassan II sur cette affaire n’était autre que l’actuel ministre de la Justice, Mohammed Naciri.

    Condamnés par les tribunaux français en appel en 1997 et en cassation en 1998, à l’issue d’un procès kafkaïen, les journalistes du Monde ont finalement eu gain de cause en 2002 grâce à un arrêt de la Cour européenne des droits de l’homme, qui estimait que cette condamnation était contraire à la liberté d’expression et au droit d’informer. Cette décision européenne obligea la France en 2004 à supprimer de son code pénal le délit « d’offense à un Chef d’Etat étranger ».

    L’Observatoire géopolitique des drogues (OGD), lui, fut fermé et son fondateur, Alain Labrousse, intégra l’Observatoire français des drogues et toxicomanies (OFDT), pour qui il réalisa un nouveau rapport en 2001 sur le cannabis au Maroc, en collaboration avec Lluis Romero du Centre d’Etude Rurale et d’Agriculture Internationale (CERAI).

    Enquêtes avec l’ONUDC

    En février 2003, le gouvernement et l’ONUDC ont signé un accord de coopération pour réaliser la première enquête conjointe. Il y en eu trois au total (2003, 2004, 2005). Mais en 2005, le bureau de l’ONUDC à Rabat ferma sans explications et les enquêtes, pourtant réalisées annuellement dans les autres régions productrices de drogue, s’arrêtèrent elles-aussi.

    Ce qui ne veut pas dire que le travail est complètement stoppé depuis. Les autorités disposent toujours du matériel mis à disposition à l’époque pour ces enquêtes, notamment les images satellite SPOT, et les directions provinciales de l’Agriculture continuent leur travail sur le terrain, dans le cadre d’une politique plus globale de « développement intégré » de la région, menée par l’Agence de Promotion et de Développement du Nord (APDN).

    L’OICS, toujours dans son dernier rapport, félicite le Maroc pour ses efforts mais « l’engage » aussi à partager ces données avec la communauté internationale.

    La susceptibilité des autorités marocaines sur la problématique du cannabis – et sur celle, plus large, de la « question rifaine » – ne touche pas que les organismes internationaux. Certains habitants de la région en font toujours les frais, lorsqu’il s’agit de dénoncer la corruption liée au trafic ou d’aider les journalistes à enquêter sur le terrain. Il y a eu notamment le cas d’Hamid Naïmi, fondateur d’un journal local à Nador en 1998 et exilé à l’étranger depuis 2005 après avoir été condamné à trois ans de prison pour « diffamation ». Mohammed Bouhcini, humble commerçant à Ouazzane qui, en 2004, goûta aux joies de l’arrestation et de l‘emprisonnement arbitraires pour avoir servi de « guide » à une journaliste de Tel Quel.

    Plus près de nous, il y a bien sûr l’affaire Chakib El Khyari, infatiguable militant rifain arrêté en février 2009, peu de temps après le « coup de filet de Nador » (arrestation de plusieurs responsables sécuritaires locaux). Dans la ligne de mire du régime pour avoir dénoncé sans relâche la corruption et l’implication de hauts responsables dans les trafics de la région, il a été victime lui aussi d’accusations fantaisistes de la part des autorités. Au terme d’un procès inique, digne d’une époque pourtant officiellement révolue, Chakib El Khayri a été condamné à trois ans de prison et continue aujourd’hui de purger sa peine à la prison de Meknès.

    ¹ Rapport sur la situation du cannabis dans le Rif marocain (2001) – OFDT

    ² Taieb Charkaoui, ministre de l’Intérieur, devant la Chambre des Conseillers le 6 décembre 2010

    Source : Lakome

    Tags : Maroc, Mohammed VI, cannabis, Kif, haschich, drogue, trafic, ONUDC,

  • La nueva ruta marroquí de la droga para evitar Argelia

    Por Karim B.

    La incautación por parte de la Aduana y la Armada francesas en alta mar de cerca de 8 toneladas de kif procesado ​​de Marruecos proporciona información sobre el grado de eficacia de las medidas tomadas por los servicios de seguridad argelinos en nuestras fronteras occidentales.

    Los narcotraficantes marroquíes sellaron una nueva alianza con los turcos para hacer pasar las drogas por vía marítima hacia Europa. La prensa francesa informó, de hecho, del abordaje por parte de la Marina francesa de un barco en alta mar « que navegaba desde Argelia, en aguas internacionales ». El barco llevaba 7,4 toneladas de resina de cannabis.

    El barco, que fue conducido a la base naval de Toulon, en el sur de Francia, contenía 232 fardos de drogas, cada una con un peso de 32 kilogramos, según fuentes francesas. La novedad es que los tres ocupantes del barco tienen pasaportes turcos.

    Los planes del Majzén, que controla este lucrativo tráfico internacional y que hace de Marruecos el primer exportador de drogas del mundo, se han visto frustrados por la estricta seguridad de la frontera impuesta por las autoridades de seguridad argelinas, desde la excavación de trincheras para rrenar a los traficantes que virtieron miles toneladas de cannabis en Argelia.

    Es con la mafia turca que el Majzén se ha volcado para vender sus productos, lo que aporta al régimen monárquico de Rabat varios miles de millones de dólares al año. Una ganancia financiera que, sumada a los negocios jugosos pero « legales », garantiza a la familia depredadora gobernante proteger el trono con la complicidad de algunas potencias occidentales.

    La intransigencia de Argelia en relación con este tráfico es una de las razones que provocan en los responsables marroquíes una ira histérica contra el ejército argelino. Una rabiosa campaña se ha librado durante varios años para tratar de desacreditar a los « generales de Argel », un término compartido por el Majzén y una cierta clase política francesa, también molesta por las posiciones de Argelia en varios asuntos internacionales, la primera de ellas la que concierne el Sáhara Occidental.

    Los recientes ataques virulentos contra el Jefe de Estado Mayor y el Comandante de las Fuerzas Terrestres del ejército argelino a través de las herramientas de propaganda del Majzén inscriben en la misma lógica.

    Algérie Patriotique, 28 mayo 2019

    Tags : Marruecos, Argelia, Sahara Occidental, drogas, tráfico, contrabando, hachís, haschich, kifi, cannabis,

  • Maroc : A qui profite l’argent du cannabis ?

    La liberté de la presse progresse au Maroc. Un site, Le gri-gri, ose publier un article très complet sur une grosse branche du marzen, le business industriel du haschich entre le royaume et l’Europe. Avec un blanchiment moyen de 120 000 euros tous les deux jours, c’est un potentiel d’environ 22 millions d’euros annuel (près de 32 millions CHF) pour une seule filière approvisionnant quatre pays. L’enquête a révélé que 5 millions d’euros avaient transité par les banques suisses, le reste est passé par des comptes israéliens ou a été converti en or pour le retour au bled.

    Une entreprise qui ne connaît pas la crise

    Ce montant astronomique doit encore être augmenté des frais généraux et des salaires des employés européens pour arriver à une estimation valable du chiffre d’affaire, probablement plus de 25 millions d’euros. Voilà ce qu’un réseau peut collecter et sortir de l’économie légale européenne, voilà ce que nous coûte la prohibition du cannabis. On imagine qu’avec de telles liquidités, il est aisé « d’acheter la route » comme disent les trafiquants pour parler de corruption.

    Artisanat ou industrie ?

    On pourrait penser que ce réseau est particulièrement gros et livre des marchés très dynamiques. Pas du tout. Un rapport du Health Research Board (HRB) pour 2003 estime à 374 millions d’euros annuel le marché de la résine de cannabis en Irlande, un pays de seulement 4 millions d’habitants. Il faudrait donc quinze filières comme celle décrite dans Le gri-gri rien que pour couvrir le marché de la lointaine Irlande. Ou bien cette filière n’est qu’artisanale, ce qui explique qu’elle est démantelée, et il existe bien plus gros. Ou bien de nombreux entrepreneurs au Maroc et en Europe se livrent au même trafic de fourmi. Certainement un mélange des deux.

    Peu de pressions internationales

    Tant tous les cas, ces sommes doivent profiter à beaucoup de patrons, banquiers, policiers, douaniers, hommes politiques au Maroc, c’est sans doute la principale ressource du pays après les devises des travailleurs immigrés. Dans un pays pauvre et corrompu, le marzen n’a pas de peine à se développer. Mais pour des volumes et des sommes pareilles, il faut aussi des complicités en Europe. Comment ce petit pays pourrait-il tenir tête à ses puissants voisins ? Pourtant, Mohamed VI est courtisé par tous les dirigeants européens alors que son pays nous pompe chaque année des milliards d’euros hors taxes.

    L’économie gangrenée

    L’argent du hasch est perdu pour l’impôt en Europe mais il permet au Maroc de payer les nombreuses entreprises européennes, surtout françaises, qui travaillent dans ce pays. Les entrepreneurs européens impliqués dans l’import ou le blanchiment réinvestissent leurs profits, souvent dans leurs entreprises qui deviennent florissantes au prix d’une concurrence déloyale pour les entrepreneurs honnêtes du même secteur. Les banquiers, pas seulement suisses, peuvent-ils encore se passer de ces capitaux flottants souvent disponibles pour des opérations à haut risque ? L’argent du hasch pervertit notre économie à haut niveau, nous sommes loin de l’imagerie d’Epinal des gangs de cités qui survivent grâce au shitstème. Bien au-dessus d’eux, on construit des routes, des usines ou des armes avec l’argent qu’ils collectent en bout de chaîne.

    Des solutions ?

    Pour justifier la prohibition, on peut disserter des heures sur le syndrome amotivationnel des ados qui abusent du joint, on peut ergoter sur les taux de THC, on peut s’empoigner sur la liberté de disposer de son corps et de son esprit… mais chaque année qui passe sans solution pragmatique gangrène un peu plus notre économie. Une dépénalisation de la consommation privée des adultes et de l’autoproduction pourrait diviser en deux le marché noir sans paraître trop incitatif pour la jeunesse puisqu’il n’y a pas de commerce, donc risque de prosélytisme. Une réglementation de la production et de la distribution à but non lucratif peut être envisagée, ces clubs seraient un recours au marché noir pour les adultes. Un marché réglementé comme pour le tabac et l’alcool aurait le plus d’impact économique mais ne garantirait pas forcément une bonne répartition socio-géographique des emplois. Il n’a jamais été question d’un marché libre, sans restriction d’age, de publicité, de santé publique.

    Les solutions existent, plus de 100.000 Suisses ont signé l’initiative populaire pour un marché réglementé, cela correspondrait à environ un million de Français si ce système de démocratie directe existait dans ce pays. Ce processus est assez long et incertain, il ne concerne qu’un pays, il doit servir d’exemple mais à long terme. Devrons-nous attendre dix ans pour réformer cette aberration destructrice ? Oui, si nous ne faisons pas davantage entendre nos arguments partout où c’est possible.

    Laurent Appel

    Maroc : à qui profite le kif ?

    Le procès qui s’est ouvert au tribunal de Bobigny le 5 septembre 2005 met à jour les coulisses d’un trafic de hasch, de devises et de lingots d’or. Le Gri-Gri révèle l’implication de magnats marocains et de commerçants du Sentier.

    Longtemps, les autorités marocaines ont rabâché une version : le trafic de cannabis est organisé par des mafias étrangères exploitant des paysans du Rif sous-payés. Seulement, en France, pas moins de cinq procédures judiciaires contredisent cette rengaine. À en croire les enquêtes policières qui ont disséqué le fonctionnement de ce juteux commerce, les gros bonnets sont des magnats marocains de l’import-export associés à des commerçants du Sentier, temple parisien de la fringue, originaires du Royaume.

    Le 5 septembre, une de ces procédures a abouti à l’ouverture d’un procès fleuve à Bobigny, en banlieue parisienne. Les 26 prévenus, pour la plupart des Marocains, sont accusés d’avoir participé au blanchiment de l’argent du haschich et à son rapatriement sous forme de devises et de lingots d’or vers leur pays d’origine. Entre 100 000 et 140 000 euros tous les deux jours

    Une filière entièrement pilotée à distance par des négociants basés au Maroc.

    Parmi eux, les C., une famille de Nador, propriétaire d’échoppes de tissus et de cybercafés dans plusieurs villes du Royaume. Une couverture, soupçonne la justice française. Dans leurs arrière-boutiques, ces commanditaires délivrent leurs instructions au jour le jour à leurs intermédiaires basés sur l’autre rive de la Méditerranée. Leur station-service située à Nador sert de plaque tournante. À l’aller, les tonnes de résine de cannabis y sont embarquées à bord de camionnettes, de 4×4, voire de bus. Direction la France, la Belgique, l’Allemagne, et les Pays-Bas.

    Au retour, c’est aussi là que les billets et lingots d’or sont déchargés. La fraîche est alors investie dans l’immobilier et dans la culture du chanvre. Et l’or, refourgué aux bijoutiers. Plus intrigant, A. T., l’un des accusés-clés de ce procès (qui comparaît libre !), n’est autre que le bras droit d’un personnage fort connu : …. Soupçonné de blanchiment d’argent par la justice française, ce Franco-Marocain a été arrêté en avril 2004 à l’aéroport de New York et discrètement extradé vers Paris. Très proche, sous le règne d’Hassan II, de Mohamed Médiouri, puissant patron de la sécurité du Palais royal, il est le fils de …, un richissime homme d’affaires du Royaume qui a fait fortune dans le négoce de la ferraille et des engins de travaux publics. Un patriarche si influent qu’il a obtenu que son fils et son acolyte soient défendus par P. H., une star du barreau parisien, également avocat de M. R. (né au Maroc et ami de la couronne), de L. G. et de feu A. S.

    D’après les écoutes téléphoniques, A. T., employé de … dans son magasin du Sentier, joue également les coursiers pour le compte de son patron, faisant la navette entre Paris et Lyon pour rapporter des sacs de sport bourrés de billets. Des sommes qu’il confie illico aux bons soins de M. C., collecteur en chef présumé du réseau, basé à Paris. Ce plombier de formation est soupçonné d’avoir organisé le ramassage, le blanchiment et l’expatriation hors de France de la totalité de l’argent issu de la vente du hachisch. Look gentillet, tempérament réservé, ce Marocain de 29 ans a toutes les qualités pour remplir sa discrète mission. De jour comme de nuit, il sillonne l’Hexagone et même l’Europe à bord de sa Mercedes pour récupérer le magot. En province, il ne se déplace jamais pour moins d’un « mètre », soit 100 000 euros dans le jargon des trafiquants. Début 2003, il aurait ainsi collecté 3,2 millions d’euros en deux mois.

    Une fois l’argent récolté, l’efficace M. C. s’en débarrasse dans les 48 heures. Le grisbi est d’abord stocké à Clichy-la-Garenne chez A. B. dit le « Boupastélé » (le boulanger en arabe). Un modeste commerçant, en apparence, qui possède tout de même un million d’euros, trois boulangeries et une demi-douzaine d’appartements.

    Puis une partie des espèces est écoulée via des comptes bancaires suisses et israéliens. Au total, 5 millions d’euros auraient transité vers le « pays propre », nom de code désignant la Confédération helvétique. Là, détail troublant, dans le dossier apparaît un nom donnant un tout autre relief à l’affaire : J. M.. Du fait de ses liens avec S. H., autre sommité marocaine, ce banquier suisse fait l’objet d’un mandat d’arrêt délivré par le juge d’instruction Philippe Courroye pour blanchiment de capitaux provenant de crimes et délits dans le cadre de l’enquête sur les ventes d’armes à l’Angola.

    Quant au reste du pactole, M. C. en convertit une grande partie en or. Chaque semaine, il commande entre 30 et 50 « fèves » auprès de deux agents de change de la Bourse et du Panthéon, à Paris, également poursuivis dans ce procès.

    Dernière étape, l’expédition des devises restantes et des lingots vers le Maroc. Le trésor est planqué dans les portières et sièges des voitures confiées à des passeurs marocains, visiblement sélectionnés pour leur allure de bon père de famille. Le principal d’entre eux, A. M.. Bien qu’il soit surnommé « Khadafi », ce retraité de 62 ans, père de 6 enfants, n’a rien d’un bandit de grand chemin : petite moustache, lunettes rondes, visage poupin et aspect bonhomme. Et pourtant, il aurait transporté plus de 600 lingots. C’est lui qui, fin avril 2003, sera arrêté avec 400 000 euros camouflés dans sa vielle fourgonnette Mercedes.

    Une interpellation qui permettra aux policiers de démanteler la branche française de ce réseau. Mais ils ne parviendront pas à remonter jusqu’aux commanditaires marocains. Seuls quatre mandats d’arrêts seront délivrés à l’encontre de membres du clan C.. Des mandats restés lettre morte. Plus curieux encore, malgré l’ampleur du trafic, aucun flic, ni douanier, ni gendarme du Royaume n’est inquiété. La complicité des douanes de Tanger ou d’ailleurs reste encore et toujours la partie la plus immergée de l’iceberg.

    Les amis du gri-gri

    Source: Chanvre Info

    Tags : Maroc, trafic de drogues, cannabis, haschich, kif, Ketama, Rif, chanvre,

  • Le roi du Maroc gagne la sympathie des fumeurs de marijuana

    Le 31 décembre 2016, en guise de cadeau de fin d’année au roi du tourisme sexuel africain Mohamed VI, le blog Diàspora Saharaui a consacré un article documenté avec des images sur les tendances vestimentaires du souverain marocain.

    Sous le titre de « Mohamed VI ne cache plus son homosexualité », l’article comprenait un diaporama avec plusieurs images du roi du Maroc. En couverture, une photo prise sur les précieuses îles de Zanzibar avec un t-shirt imprimé avec une feuille de marijuana et le drapeau des États-Unis.

    Cette photo est la seule qui a attiré l’intérêt des sites espagnols dédiés à la défense de la consommation de marijuana

    Sous le titre de « Le roi du maroc surprend avec un t-shirt cannabique » (Magazine Cañamo) affirme que « le roi du Maroc Mohamed VI a surpris cette semaine avec un changement dans son image personnelle. Mohamed a remplacé la djellaba traditionnelle avec laquelle il avait l’habitude d’apparaître en public par d’autres vêtements plus décontractés et modernes, et a publié plusieurs photos sur les réseaux sociaux ».

    « Parmi les photos postées sur son compte Facebook, il y en a une qui a un intérêt particulier pour le monde cannabique : Mohamed VI s’est habillé avec un t-shirt à bretelles sur lequel apparaît une feuille de cannabis avec le drapeau américain. C’est probablement la première fois qu’un monarque enfile un vêtement cannabique et l’exhibe », ajoute-t-il.

    Et il conclut sa chronique par « le Maroc est l’un des principaux producteurs de cannabis au niveau international, même si cette culture reste une activité illégale dans le pays. Dans un rapport de 2014, l’OICS (Organe international de contrôle des stupéfiants) a quantifié en 38000 tonnes de cannabis sa production annuelle.  » Le Maroc est toujours le premier producteur de cannabis sur le continent africain et dans le monde, même si la production est en baisse » affirmait le rapport ».

    « Beaucoup d’images sont visibles sur son Facebook, mais il y en a une qui a surpris les amateurs de la plante de cannabis. C’est une photo où il apparaît dans laquelle il apparaît avec un t-shirt d’été et où dans son image centrale a été imprimée une grande feuille de marijuana aux couleurs des États-Unis », a-t-il ajouté.

    « Historiquement, le Maroc a été et continue d’être l’un des plus grands producteurs de cannabis au monde et des forces politiques du royaume ont également plaidé en faveur d’une entrée complète dans l’industrie du cannabis », a conclu la même source.

    Source: Cannabis Magazine

    Tags : Maroc, Mohammed VI, cannabis, haschich, drogue, stupéfiants, trafic,

  • Karim Wade fume des joints avec le roi du Maroc

    Selon des informations révélées par un câble Wikileaks, le chargé d’affaires à l’ambassade américains à Rabat, Robert P. Jackson, pendant le mois du sacré Ramadhan, les saisies de cannabis par la police rapportée par la presse marocaine se multiplient. « Un Marocain a comparé cela à la fois à un exercice de « purification » et à un feuilleton, faisant remarquer que chaque année pendant le Ramadhan, un scandale quelconque est annoncé par les journaux ».

    Le Ramadhan de l’année 2009 a été particulièrement différent. Les médias marocains du 31 août ont raconté l’histoire de l’arrestation de Mohamed Jouahi, ancien député au Parlement, considéré par certains comme l’un des plus grands et des plus puissants des barons de la drogue. Immédiatement après son arrestation, son parti, le RNI, l’a renié.

    Quelques jours avant, la presse s’est fait écho de la punition dont a été l’objet un commissaire de police qui opérait à l’aéroport de Casablance. Il a été réaffecté à un poste sans responsabilités à Layounne, au Sahara Occidental. La raison ? Selon le diplomate américain qui cite des « rapports de renseignement », le policier marocain a arrêté à l’aéroport le fils du président sénégalais à l’époque, Karim Wade, en possession de cannabis. « Le roi Mohammed VI, un ami intime de Wade, n’aurait pas apprécié les actions des autorités locales qui ne l’ont pas informé que Wade avait été détenu; il a donc réaffecté deux fonctionnaires ».

    « Si les informations faisant état de la répression du trafic de drogue au Maroc donnent à penser que les autorités continuent de se concentrer sur ce problème, leurs efforts ne sont pas à l’abri de la politisation. Etant donné que l’arrestation du jeune Wade pourrait mettre en péril les relations entre le Maroc et le Sénégal, on peut comprendre le coup du roi à la police de l’aéroport de Casablanca. Après la publication d’un rapport sur l’impact potentiel de l’éradication de la drogue sur la participation des électeurs aux élections locales de juin ; ce dernier incident suggère que, malgré les appels continus du roi à la réforme judiciaire, l’arrestation pour infraction pénale est également soumise à l’opportunité politique », ajoute le câble.

    Tags : Maroc, Sénégal, Karim Wade, cannabis, haschich, drogue, Mohammed VI,