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Le Maroc : point commun entre les attentats djihadistes de ces 2 dernières années en Europe
On pourrait même dire de ces 15 dernières années !
Les attentats de Madrid de mars 2004, les plus meurtriers en Europe avec près de 200 morts et 2000 blessés, sont essentiellement le fait de djihadistes marocains.
Même chose pour Mohammed Bouyari, le meurtrier, en 2004, du cinéaste néerlandais Théo Van Gogh, lui aussi marocain d’origine. 7 des 9 terroristes des attentats de Paris, en novembre 2015, sont aussi d’origine marocaine dont les frères Abdelslam.
Tout comme Abdelhamid Abaaoud, considéré comme le cerveau de ces opérations. C’est aussi le cas de ceux qui intégrait la cellule des attentats de Bruxelles, 32 victimes, dont le Marocain Najim Laachraoui était le leader.
Enfin, la totalité de la cellule de Ripoll, des frères Oukabir au terroriste des Ramblas, Younes Abouyaaqoub, en passant par l’imam : tous sont, soit nés au Maroc, soit d’origine marocaine. Je dirais même Rifains plus que Marocains.
Le Rif, c’est-à-dire cette région berbère du Nord du Maroc…
Exactement, entre les villes de Tanger, Nador, Tétouan. Il y a une logique évidente à cette singularité rifaine : l’immigration. La région est une des plus pauvres du Maroc et sa jeunesse s’est très tôt exilée en Europe :
On les retrouve, ces Rifains, des Pays-Bas à la Belgique en passant par la France et donc l’Espagne. Une sorte d’axe rifain où l’Espagne joue un rôle singulier puisqu’elle est l’ancienne puissance coloniale et y possède encore les villes garnison de Ceuta et Melilla.
Mais au-delà des chiffres, il y aussi une culture rifaine de résistance à l’autorité très ancrée : c’est du Rif, avec le célèbre d’Abdelkrim, que sont parties les révoltes les plus dures contre la présence coloniale dans les années 20.
Et encore aujourd’hui, ces derniers mois, le Rif marocain est l’endroit de manifestations très dures et donc très réprimées, contre le pouvoir marocain. Le Rif, c’est aussi le lieu de tous les trafics, de haschisch notamment. Bref une région rebelle et irrédentiste.
Mais de la rébellion aux djihadisme… il y a tout de même un monde…
Vous avez raison. Pour y arriver, il faut revenir un peu en arrière : le Maghzen, le pouvoir marocain autour du monarque, s’est toujours méfié des Rifains, les abandonnant à leur sort. Le vide a été vite comblé, entre autres, par les islamistes.
Le Maroc les a longtemps toléré. Jusqu’en 2003 et une vague d’attentat à Casablanca. Depuis, la répression est féroce. C’est-à-dire qu’en plus d’être très implantés, les islamistes rifains ont acquis une aura de martyrs.
Et ceux qui ont pu échapper aux services de renseignements marocains ont essaimé en Europe. Un seul chiffre résume cette importance des réseaux djihadistes marocains et rifains : 1 600 combattants.
On estime à 1 600 le nombre de djihadistes marocains en Syrie ou en Irak. Un petit millier serait sur le retour. Ils sont évidemment dangereux, surtout lorsqu’ils entrent en contact avec une jeunesse d’origine rifaine née en Europe.
La cellule de Ripoll est pile sur ce modèle-là…
Exactement : l’imam de Ripoll, Abdelbaki Es-Satty, a connu un des terroristes rifain des attentats de Madrid en prison, alors qu’il était lui-même condamné pour trafic de drogues. Il a voyagé en Belgique, à Vivoorde, à la recherche d’une mosquée à diriger au sein de la communauté marocaine.
Et il a surtout endoctriné en une année, selon un modèle clanique ou familial très efficace, ces ados de Ripoll, souvent nés en Catalogne ou ayant toujours vécu là. Des 2èmes générations déracinés. Ce qui d’ailleurs rejoint les thèses d’Olivier Roy.
Bref : une même origine géographique, le Rif marocain, une même culture de la résistance vis-à-vis des autorités et aussi une même dérive djihadiste et mortifère.
France Inter
https://www.franceinter.fr/emissions/geopolitique/geopolitique-22-aout-2017 -
Importantes raisons qui… . …poussent beaucoup de jeunes musulmans à se radicaliser et à se replier sur eux mêmes
Une de ces raisons réside dans les rejets quasi systématiques des demandes de visa Shengen, introduites par les membres des familles résidant au Maroc et souhaitant rendre visite aux leurs établis en Belgique. Quand bien même l’invitant est belge et bien intégré en Belgique .
Sous l’impulsion de la NV.a et du Vlaamse Belang, le gouvernement belge a considérablementent durci les conditions et les formulalités devant être accomplies tant par l’invitant que le parent invité.
Ainsi, le consulat belge de Casablanca (celui de Tanger ayant été fermé par Reynders), s’est dégagé de sa mission de chargé de l’examen des demandes de visa, au profit d’un bureau marocain privé à qui toutes les demandes doivent être adressées par voie postale ou via internet.
C’est ce bureau privé qui, après avoir reçu la demande et un montant de 600 € provenant de la poche du demandeur, décide si cette demande est recevable ou non.
Lorsque ce bureau signifie au postulant, le rejet de sa demande, les 600 € versés par le demandeurs ne sont jamais restitués à ce demandeur.
Celles qui obtiennent l’agrément de cette agence, sont alors renvoyées vers le consulat belge pour un examen approfondi.
Le consulat belge requiert alors l’avis de l’office des étrangers pour ce qui concerne la situation de la personne invitant. Personne ne connaît les raisons qui poussent l’Office des étrangers à émettre un avis négatif contre le postulant belge.
C’est la discrétion la plus absolue que même les avocats des victimes de ces refus ne parviennent pas à s’expliquer.
Ainsi, un jeune homme qui se marie en Belgique, se voit privé de la présence de ses parents, à qui il adresse une invitation pour assister aux festivités nuptiales.
Plus grave encore, lorsqu’un Belge est hospitalisé suite à un accident grave ou à une maladie, ni sa mère, ni son père ne sont autorisés à lui rendre visite à l’hôpital.
Des malades ont décédé en Belgique sans que leurs parents n’aient pu obtenir de visa pour adresser un dernier adieu à leurs enfants.
Pire: en cas d’un mariage d’un jeune belge avec une fille résidant au Maroc, il arrive très souvent que l’épouse soit empêchée de rejoindre son mari établi en Belgique.
Les raisons invoquées pour ce refus se rapportent souvent aux revenus du mari, que la loi a fixé à 1400€.
Ainsi, si le mari émerge aux allocations du chômage ou à l’aide du CPAS, celui-ci se voit automatiquement refuser le regroupement familial avec son épouse.
Or, les situations de précarité et d’exclusion subies par ce mari, devraient être prises en compte par les pouvoirs publics pour favoriser les regroupements familiaux.
Ainsi, privé de la présence de son épouse auprès de lui, le jeune belge passe son temps à effectuer d’incessants déplacements vers le Maroc pour vivre ses relations d’epoux avec sa femme.
Nombreux sont les époux belges qui ont généré une progéniture à Tanger, Puis à, Nador ou autres contrées du Maroc.
Des enfants contraints de demeurer au 0maroc en l’absence de l’autorisation que nos autorités refusent de lui délivrer.
Cette situation de séparation imposée aux époux à leur corps défendant, révolte de très nombreux jeunes belges issus de l’immigration.
Beaucoup d’entre eux vivent mal ces situations et ne croient plus aux discours integrationnistes et citoyens, ressassés par les hommes politiques.
Les opinions exprimées n’engagent que leurs auteurs
Tags : Maroc, visa, djihah, terrorisme, radicalisation, Islamisme,
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La France est pour « l’intégration des Frères Musulmans dans le jeu politique en Egypte »
Le fidèle et dévoué serviteur de Sa Majesté Le Roi a l’insigne honneur de porter à la Très Haute Attention Royale que le Chargé d’Affaires a.i. près l’Ambassade de France à Rabat a été reçu, à sa demande, au Ministère des Affaires étrangères et de la Coopération, aux fins d’une démarche officielle sur instruction du Quai d’Orsay.
Le propos de cette démarche était, d’une part, de communiquer la position de la France concernant les développements que connait l’Egypte et, d’autre part, de partager ses idées concernant de possible voies de sortie de crise.
Sur le premier point, la France se dit hautement préoccupée par la situation en Egypte, et craint une « spirale de violence » qui conduirait à un « scénario à la syrienne ».Autant que les préoccupations d’ordre interne à l’Egypte, Paris s’inquiète des conséquences régionales que pourrait avoir un « débordement de la situation », notamment envers Israël.
Ces préoccupations régionales semblent partagées par les grandes puissances.
Individuellement et au sein du Conseil de Sécurité de l’O NU , ces grandes puissances – et en particulier les Etats-Unis et la Russie – convergent sur des positions qualifiée (par mon interlocuteur) de « très durs » à l’égard de l’action du Gouvernement intérimaire en Egypte. Le diplomate français m’a confié que son pays a été approché par l’Egypte, pour qui les démarches russes et américaines au Conseil de Sécurité constituent des « gestes inamicaux ».
Mais, tout en concédant volontiers que « l’heure est à la fermeté » à l’égard des Autorités du Caire, la France considère, tout à la fois, « l’escalade des pressions à l’extérieur et la montée des violences à l’intérieur », comme autant de sources de danger.
En particulier, le Quai d’Orsay se dit opposé à des sanctions qui, selon lui, seraient contreproductives dans le cas présent.
A titre alternatif, il défend la voie d’une médiation – dont les contours ne semblent pas encore définis avec précision, mais dont l’objectif serait d’attirer les partis à négocier un compromis articulé autour de la libération du Président destitué Mohamed M ORSI d’une part, et de l’organisation d’élections libres d’autre part. A cet égard, le souhait de M. Laurent FABIUS est de favoriser une désescalade des violences, et de pousser les autorités égyptiennes à concéder des « gestes concrets » d’apaisement qui aillent au-delà des déclarations.
Dans cet esprit, Paris est d’avis que l’attitude de fermeté affichée face aux
gouvernants de l’Egypte gagnerait à être calibrée pour servir un objectif de « pression productive ». Défendant qu’il est « dans l’intérêt du gouvernement égyptien d’avoir une communauté internationale qui appelle à l’arrêt de l’escalade de violence », la France souhaite que le Conseil de Sécurité parvienne à une position forte et commune sur la situation en Egypte.Dans l’approche française, une telle « expression internationale » serait, en soi, un début de sortie de crise, en ce sens qu’elle permettrait de « colmater les brèches » apparues dans la volonté de la Communauté internationale, permettant, ainsi, le ré-enclenchement d’une médiation internationale qui prendrait le relais des tentatives de l’Union européenne et des Etats-Unis.Sans décliner de « Plan » précis, le diplomate français a soulevé, avec insistance, l’idée de la mise en place d’une médiation à l’initiative de 2 ou 3 pays importants, suggérant – sans toutefois préciser si c’est là une proposition de ses Autorités – que le Maroc pourrait avoir un rôle à jouer en tant que « voie médiane », étant l’un des premiers pays arabes à avoir réagi à la situation en Egypte.
Par ailleurs, les éléments d’information recueillis par le Quai d’Orsay auprès du Ministre Egyptien des Affaires étrangères, M. Nabil F AHMY , concernant la position des Autorités du Caire, convergent avec ceux que j’ai recueillis auprès de l’Ambassadeur d’Egypte à Rabat, à savoir que « la situation étaient complexe, que la responsabilité incombait aux frères musulmans, qui souhaitent une escalade de la violence, que le rétablissement de la paix dépendait de la situation sécuritaire et que la balle était dans le camp des frères musulmans ».
Néanmoins, l’analyse du Quai d’Orsay tend à considérer que « la réussite de la transition démocratique n’est pas possible sans les frères musulmans […] qu’il faut intégrer dans le jeu politique pour pouvoir les neutraliser ». En cela, la conviction de Paris semble être que « les événements qu’a connu le monde arabe en 2011 ont un caractère irréversible, qui rend impossible tout retour en arrière ». En l’occurrence, toute remise en place du système
égyptien tel qu’il existait avant 2011, serait inenvisageable.Enfin, le diplomate français n’a pas manqué de revenir sur le Sommet France-Afrique, prévu les 6 et 7 décembre 2013, et devrait s’articuler autour de trois thématiques principales, à savoir : la sécurité et la paix en Afrique ; l’économie et le développement ; et la question climatique. Le message relayé par mon interlocuteur est que la France accorde une grande importance à la présence personnelle de Sa Majesté Le Roi à ce Sommet.
Source : Document confidentiel de la diplomatie marocaine
Tags : France, Frères Musulmans, Egypte, Al Sissi, islamisme,
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Maroc: Une Armée marginalisée et inefficace (Wikileaks)
Le Département d’État pense que le roi considère toujours les militaires constituent toujours la principale menace pour son trône
Les Forces Armées Marocaines « sont toujours éclaboussées par la corruption, l’inefficience bureaucratique, leur bas niveau d’éducation, certains de leur soldats courent le risque de tomber dans le radicalisme, elles sont politiquement marginalisées et le gros de leurs effectifs sont déployés au Sahara Occidental ». « Elles se modernisent mais elles continuent à être lestées par de vieux problèmes ». L’ambassadeur des États Unis au Maroc, Thomas Riley, a élaboré, en août 2008, un rapport exhaustif et confidentiel de neuf feuillets sur l’armée marocaine avec l’aide des attachés de défense et de sécurité. C’est une véritable radiographie des Forces Armées Royales aujourd’hui encore très mal connues.
Les effectifs des trois armées s’élèvent à 218.000 hommes -10.000 de moins que ceux qui sont sous les drapeaux en Espagne- dont la moitié, voire même 70%, se trouvent au Sahara. Seules 40% de ces unités déployées dans cette ancienne colonie espagnole, un pourcentage assez bas, sont réellement opérationnelles. Les jeunes qui s’enrôlent comme soldats touchent 2.000 dirhams par mois (180 euros) et les officiers en début de carrière 6.000 dirhams (540 euros). A cela il faut ajouter un logement de fonction ce qui les place « dans une situation relativement confortable dans le contexte marocain ».
Auteurs de deux coups d’État malheureux au début des années soixante dix, les militaires marocains sont encore étroitement surveillés. « Nous pensons que la monarchie estime toujours qu’ils représentent la plus grande menace pour la couronne ». « Les officiers continuent à être écartés de la prise de décisions politiques et même leur participation à des débats sur la force militaire du Maroc est restreinte ». Leurs relations avec les officiers des armées étrangères, y compris les attachés militaires américains, son aussi réduites. Du coup la qualité de l’information sur les Forces Armées Royales laisse à désirer.
L’approbation du roi
Ce manque de confiance royal à pour conséquence « qu’il n’y a pas de mouvements de troupes, de man½uvres ni de voyages officiels, à l’intérieur ni à l’extérieur du pays, sans l’approbation du roi ». Au Maroc il n’y a pas de Ministère de la Défense mais une petite administration civile, qui dépend du premier ministre, dont le rôle est de contrôler la gestion. Le Ministère des Affaires Étrangères s’occupe, quant à lui, de la participation marocaine dans des opérations de maintien de la paix. « Toutes les autres questions en rapport avec la défense se décident au palais royal », précise Riley.
L’ambassadeur est cependant de l’avis que « certains symptômes montrent que la confiance du roi dans les Forces Armées s’accroît ». Pour preuve « la hausse significative des dépenses militaires » avec, par exemple, l’achat de 24 chasseurs bombardiers américains F-16. « Récemment le roi a autorisé les vols militaires au nord de Ben Guérir [la plus grande base militaire marocaine à 200 kilomètres au sud de Rabat], ce qui n’était pas permis jusqu’à présent car le souverain souhaitait que les militaires restent éloignés du palais de Rabat ».
Le principal défi auquel doivent faire face les Forces Armées c’est la corruption, d’après Riley. Elle touche surtout les niveaux supérieurs de la hiérarchie militaire. Elle a une origine historique car, après les deux coups d’État frustrés, Hassan II déclara aux militaires : « Soyez loyaux et vous pourrez en tirer profit ». « Des rapports dignes de foi signalent que le lieutenant général Benanni tire justement profit de son poste de commandant en chef du secteur sud ». Il en tire « des revenus des contrats militaires et exerce son influence sur les décisions du monde des affaires ». « Une rumeur très répandue veut qu’il soit le propriétaire d’une bonne partie des pêcheries au Sahara Occidental ». « Comme d’autres officiers vétérans Benanni possède une fastueuse résidence familiale qui fut probablement construite avec l’argent recouvré des pots de vin ».
Pénétration islamiste dans les armées
« Une position de leader dans une région est, pour la hiérarchie militaire, une source importante de revenus non légaux », affirme l’ambassadeur. « Il y a même des rapports sur les élèves de l’académie militaire marocaine qui soudoient pour améliorer leur classement scolaire et obtenir ainsi [à leur sortie d’école] des postes militaires lucratifs ». « Des postes de commandement dans le secteur sud, c’est-à-dire au Sahara Occidental, sont considérés parmi les plus lucratif étant donnée la concentration, là bas, de l’activité militaire (…) ». « Le Gouvernement du Maroc semble chercher des formules pour freiner la corruption dans les rangs des militaires en formation, en commençant par les colonels et jusqu’au bas de la hiérarchie ».
Un problème mineur, comparé à la corruption, est la pénétration islamiste dans les armées. Certaines informations « suggèrent qu’un petit nombre de soldats sont susceptibles de tomber dans l’islamisme radical ». Après les attentats de 2003 à Casablanca, qui firent 45 morts, les enquêteurs « ont identifié des militaires » faisant partie de la conspiration. Plus tard la police arrêta « plusieurs militaires et gendarmes faisant partie d’autres cellules terroristes dont l’une vola des armes dans une base (…) ».
Parmi les mesures préventives prises pour empêcher la propagation de l’islamisme radical dans l’armée figurent « l’élimination des mosquées dans toutes les casernes (…) et le déploiement de la contre intelligence militaire, appelée le Cinquième Bureau, avec ses agents secrets pour surveiller les activités radicales dans les mosquées » proches des bases militaires.
Source : El País, 2 déc 2010
Tags: Maroc, armée, Mohammed VI, corruption, islamisme, radicalisme,
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Maroc : promet d’exhiber son pénis si sa prophétie se réalise
Les étranges promesses d’un ancien islamiste Said Benjebli
Said Benjebli, un ancien islamiste qui a déclaré être devenu athée depuis qu’il s’est installé au pays de l’Oncle Sam, a annoncé une prophétie : les Etats-Unis connaîtront un nouvel attentat terroriste dans un proche avenir.
Si sa prophétie ne se concrétise pas, il promet de montrer son derrière pendant une heure sur Facebook Live.
Si jamais sa prophétie se réalise, il annonce qu’il va exhiber son pénis, toujours sur Facebook Live et pendant une heure.
Avec Saïd Benjebli, les islamistes convertis sont tentés par un type de spectacle très étrange digne de la folie des grandeurs. En tout, il semble amuser la galère.
Tags : Maroc, Said Benjebli, islamisme, prophétie,
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Maroc : « Une radicalisation à la portée de tous »
par Orilio Leaks
Au Maroc : Allez donc voir les douze visages des islamistes et le patrimoine historique de pensée islamique sur Google. Et on se reparle très représentatif de la réalité.
Je ne suis jamais simplificateur, dans les années 90, par exemple, j’ai annoncé déjà le rôle que le régime marocain et les mouvements islamistes, joueraient dans le terrorisme et la radicalisation, eux-mêmes créés, entretenus, financés et entraînés par la mafia de régime autoritariste corrompu marocain: les nouvelles générations, politisées contre le socialisme dictatorial et néo-patriarcal, pourraient changer la société.
Mais le recours à une morale passéiste rendait difficile la possibilité d’échapper au patriarcat. Les années 1990 jusqu’à 2019 confirmèrent quelque part mon diagnostic : la pensée radicale des islamistes et le chantage de la mafia de régime avec le terrorisme, la drogue et l’émigration clandestine et partout, ce fut des partis de régime, n’ayant à la bouche que les mots de démocratie, d’égalité et la lutte de terrorisme qui sévirent, sans état d’âme , bestialement!!!
Au Maroc le barbarisme islamiste dépasse l’imaginaire: Le jour où les groupes terroristes occupaient la scène politique, le gouvernement, le parlement, les administrations publiques, les partis politiques, les écoles, les universités, la justice, les mosquées. Le Maroc devient le nouveau territoire de l’identité de la fabrication du radicalisme et le terrorisme à raison de chantage et collecte des aides, dons par des milliards de dollars des pays occidentales que la mafia de pouvoir fait plein les poches et les comptes bancaires. Ce qui est meurtrier, c’est de définir son identité contre l’autre.
Le phénomène de la radicalisation parmi les jeunes, où une majorité est à présent, tentée par le choix d’un idéal identitaire extrême aux conséquences violentes et destructrices, s’inscrit dans un cadre global d’interrogation sur la montée du fanatisme religieux marocain traduit des interrogations politiques, sociales, culturelles posées par la montée de ce phénomène notamment « Une radicalisation à la portée de tous » ou encore « Cette pépinière de mafia de régime pour la radicalisation au Maroc ce qui nous donne ces barbares actes sur l’humanité, les animaux, l’environnement.
Les attentats euro-méditerranéens et le dernier crime terroriste d’Imlil sur deux jeunes innocentes touristes Louisa Vesterager Jespersen et Maren Ueland, les deux touristes lâchement assassinées violées, massacrées. « La gorge tranchée et la tète coupé », leurs seul péché qu’elles ont aimé visiter le Maroc et vivre l’expérience d’escalader les montagnes du mont Toubkal, que la paix soit avec leurs âmes.
Cela montre le niveau suprême de sauvagerie et nazisme contre les différents découvrant la réalité des terroristes islamistes marocains contrairement à la propagande de la mafia de régime concernant la lutte de terrorisme !!! Le fait que les prétendus barbares marocains auteurs de ce crime aient laissé des traces en publiant une vidéo d’allégeance à Daech une semaine avant leur méfait et en laissant une carte d’identité sur le lieu du crime. « Comme s’ils voulaient se délatter ».
Selon de nombreuses opinions exprimées sur les réseaux sociaux, les autorités marocaines ont fait recours à cette méthode en 2011 en commandant l’explosion du Café Argana à la Place Jamaa El Fna à Marrakech dans le but de justifier la répression du mouvement 20 Février né dans le contexte du Printemps Arabe.
Au Maroc l’islamisme et la mafia de régime dictatorial les deux faces d’un même malheur historique, cette pièce théâtrale s’est mis en place : d’un côté le régime dictature, de l’autre, le fascisme religieux, avec une alliance tacite entre le dictateur et les extrémistes. Le dictateur utilise les extrémistes pour se débarrasser du mouvement démocratique et social. Mais lorsque les extrémistes veulent le pouvoir, une confrontation se produit quand ils prétendent lutter contre le terrorisme surtout dans ses versions islamistes fondamentalistes. Ils disposent par ailleurs de machines bien rodées pour pratiquer le chantage dirigé aussi bien contre le monde occidental que contre leurs pays « frères ». Il le fait en fait contre des groupes qu’il à lui-même créee, entretenus. Il les « vendent » au moment opportun, avec de juteux dividendes, au plus offrant…
Tags : Maroc, Makhzen, radicalisation, islamisme, terrorisme,
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11M, revanche contre l’Espagne
Les théories conspirationnistes ne menaient nulle part et les hauts responsables du PP, du PSOE et de la sécurité de l’État le savaient. « Raisons d’État » a imposé le silence sur la vérité.
Sanchez Fornet*
En octobre 2001, le Maroc a retiré son ambassadeur en Espagne pour consultation pour une durée indéterminée. Selon la porte-parole du gouvernement marocain, Mina Tounsi, c’était dû à » un certain nombre d’attitudes et de positions de l’Espagne à l’égard du Maroc « . Le 11 juillet 2002, six hommes de la Gendarmerie Royale marocaine débarquent sur l’île de Persil. Le patrouilleur de la Guardia Civil qui approche est menacé avec les fusils AK-47 qu’ils portaient. Le 16 juillet, le Maroc remplace les gendarmes par des fantassins de la marine. Face au risque d’établir une base militaire permanente, le 17, des soldats espagnols prennent l’île d’assaut, capturent les troupes marocaines et les remettent à la Guardia Civil, qui les renvoie au Maroc. Une humiliation internationale pour l’État voisin et sa monarchie.
Le 20 mars 2003, suite aux attentats du 11 septembre 2001, les États-Unis entament l’invasion de l’Irak en accusant Saddam Husseim d’avoir des armes de destruction massive (ce qui s’est révélé être faux) et de soutenir le terrorisme. Ils ont été soutenu par, entre autres, le Royaume-Uni, l’Espagne, le Portugal, l’Australie et la Pologne. La Russie et la Chine s’y sont opposées, ainsi que des pays européens comme l’Allemagne, la France et la Belgique. L’Espagne est devenue le principal allié européen des États-Unis avec le Royaume-Uni, assumant un rôle de premier plan dans la défaite diplomatique de la France et de l’Allemagne.
« Et si c’était le cas comme tu dis, que pourrions-nous faire, déclarer la guerre au Maroc et à la France ? »
Le 11 mars 2004, attentat de Madrid. Il y eu différentes théories conspirationnistes à ce sujet qui n’étaient pas vraies et qui étaient tolérées comme un écran de fumée. La connaissance des raisons de politique internationale qui ont provoqué l’attentat pourrait ouvrir une crise aux conséquences imprévisibles pour l’Espagne avec ses voisins du Sud et du Nord. Blâmer l’ETA, le CNI, le PSOE et les policiers n’avait aucune chance d’être prouvé parce que c’était faux. Les policiers impliqués seraient des socialistes, bien sûr ; j’ai été cité à plusieurs reprises, avec mon nom et mon prénom en tant que membre du complot socialiste/terroriste parce que j’étais à l’époque secrétaire général du syndicat de police majoritaire et combattre la fausse théorie. Le 11M était un attentat islamiste commis par des islamistes sur lequel l’enquête n’a pas été approfondie, par décision politique, à l’égard de ceux qui ont tiré les ficelles et l’ont planifié ou permis. De la fausse revendication par un groupe terroriste qui n’a jamais existé, jusqu’à la raison pour laquelle Jamal Ahmidan, « El Chino », n’a pas été accepté par le Maroc lorsqu’il a été expulsé du CIE d’Aluche plus d’un an avant les attentats. « El Chino » est resté illégalement en Espagne faisant croire qu’il est marocain jusqu’à sa mort dans l’appartement de Leganés. Les théories complottistes ne menaient nulle part et les dirigeants du PP, du PSOE et de la sécurité de l’État le savaient. « Raisons d’État » imposaient le silence sur la vérité. Un détail attirait l’attention, Zapatero, président du gouvernement visé par cette théorie, entretenait des relations et des confidences très étroites avec Pedro J. Ramírez, alors directeur d’El Mundo, qui véhiculait cette théorie.
Un haut responsable de l’intérieur pendant le 11M, du PP, à qui j’ai exposé des années plus tard, lors d’un repas seuls, l’implication possible par action et omission des services secrets du Maroc et de la France dans les attentats, certains par l’humiliation de Persil et d’autres par le déplacement international qu’ils ont subi lorsque le gouvernement espagnol a soutenu l’invasion de l’Irak, après une longue pause il me répondit par une autre question « Et si c’était comme tu dis, qu’est-ce qu’on pouvait, faire la guerre au Maroc et à la France ? La question qui se pose aujourd’hui est : la société espagnole mérite-t-elle de connaître la vérité ?
*Sanchez Fornet ex-secrétaire général du Unified Police Union
Confidencial Andaluz, 18 mars 2019
Tags : 11M, Espagne, attentat de Madrid, Atocha, trains, Maroc, France, terrorisme, islamisme, services secrets,
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Maroc : « Mohamed VI a confiné sa mère pour avoir eu un amant » (Hicham Bouchti)
UN ESPION MAROCAIN PARLE DE LA «GUERRE SALLE» CONTRE LES ISLAMISTES
RABAT.- « Quand ils n’ont pas un nom de guerre, les agents secrets marocains se font appeler entre eux-mêmes Haj ou Cherif. () Les cireurs de chaussures qui portent une malle bleue travaillent pour nous et le Maroc construit la plus grande académie militaire d’Afrique à Guercif [sud du pays] « .
Celui qui verse ces informations prétend avoir travaillé dans un service d’espionnage du royaume alaouite. « Je n’étais pas un James Bond, mais j’ai fait et vu des choses moralement inacceptables. » Pour qu’il n’y ait aucun doute sur son identité ou son travail précédent, il accepte de révéler son nom et son nom de famille et de se les laisser photographier.
Son nom est Hicham Bouchti, il était secrétaire à l’éEat-Major des Forces Auxiliaires, une force paramilitaire avec des commandements militaires qui dépendent du Ministère de l’Intérieur. Homme confiant de ses supérieurs, Bouchti avait accès à de nombreuses informations réservées: mouvements de troupes, points de dépôts d’armes et déplacements du roi Mohamed VI.
Bien que, de toute évidence, cela ne soit pas prévu dans son règlement, l’une des tâches principales de ces forces est la surveillance discrète des militaires. Une des tâches de Bouchti était précisément la collecte et le traitement des rapports des bureaux provinciales.
Un jour, l’un de ses chefs lui a murmuré dans un couloir que Mohamed VI avait subi une « tentative d’assassinat » à Ifrane, une station de ski très convoitée. « J’avais des doutes, mais quand il m’a remis la copie du mandat de quatre mois d’arrêstation à l’Académie de police de Kenitra pour l’un des gardes du corps du roi, j’ai su que quelque chose s’était passé. »
La note faisait état de la punition du garde du corps, un certain Jaidi, « pour négligence grave ». Un autre jour, Bouchti a découvert un document confidentiel selon lequel Latifa, veuve de Hassan II et mère du monarque actuel, aurait été confinée sous la survrillance de la DGED (Direction générale des études et de la documentation, services secrets extérieurs) dans la résidence royale de Skhirate. Le souverain y punissait ainsi sa mère parce qu’elle poursuivait une relation sentimentale avec l’ancien garde du corps de son père Mohamed Mediouri.
En 2001, ses supérieurs hiérarchiques prêtent Bouchti au Deuxième Bureau (un des services de renseignement de l’armée), qui l’envoie à Oujda, sa ville natale. Sa mission: surveiller et rendre compte des mouvements fondamentalistes de ce bastion de l’islamisme radical. Le jeune espion réalisera rapidement que son travail n’est pas uniquement un travail de renseignement: une semaine après son arrivée à Oujda, une manifestation de solidarité islamiste massive avec le peuple palestinien organisée par la puissante association Al Adl Wal Ihsan (Justice et Bienfaisance) d’Abdesalam Yasín, a été violemment réprimé par les forces de l’ordre. Une équipe de la police secrète a attaqué une mosquée et malmené les fidèles et, humiliation suprême, a arraché les voiles des femmes. La nuit, un autre groupe d’agents a pris en assaut plusieurs maisons et emmené des prisonniers dans un lieu inconnu les dirigeants locaux de l’association islamiste.
« Nous les avons conduit, les yeux bandés, dans un centre de détention secret appelé Mehalla », explique Bouchti montrant sur une carte de la ville d’Oujda l’emplacement exact de cette prison clandestine. Là, il assure avoir vu comment plusieurs collègues se jettaient à coups de pied sur un homme barbu et comment d’autres enfonçaient la tête d’un jeune homme dans un urinoir. Mais ce qui l’a dérangé le plus, c’est quand il voit ses collègues déshabiller une femme devant son mari. « Ils ont commencé à toucher ses parties intimes et ont menacé de la violer collectivement jusqu’à ce que le mari commence à hurler comme un fou. »
Une nuit, Bouchti a directement dirigé un enlèvement. A la tête de deux agents, il a capturé un dirigeant islamiste en pleine rue. « Nous avons attendu jusqu’à ce qu’il quitte la mosquée Hamza, nous l’avons poussé dans une Renault 18, et l’avons remis, les yeux bandés, à un groupe d’agents de la DGST (police politique) qui sont venus le chercher. »
Après sa mission à Oujda, l’espion est retourné à Rabat pour d’autres missions. La première l’a amené à infiltrer le groupe salafiste de Hassan Kettani, un jeune cheikh condamné, plus tard, à 20 ans de prison à la suite des attentats de Casablanca (2003). Hicham a informé ses chefs qu’une milice islamiste s’entraînait dans un camp situé dans la vaste forêt de Mamora, près de Rabat, dans le but de rejoindre un autre groupe salafiste, Abdeluahed Rafiki, alias Abou Hafs, que la justice a condamnée à 30 ans dans le même procès que Kettani.
La vie d’espion de Hicham Bouchti aurait continue dans ces sentiers si ses chefs ne l’avaient pas accusé d’avoir falsifié des documents administratifs et envoyé devant le tribunal militaire qui l’a condamné à deux ans de prison ferme.
L’ancien agent l’explique ainsi: « Ils voulaient me faire taire car ma position à l’Etat-Major m’avait permis de découvrir que mes supérieurs partageaient les avantages économiques résultant d’opérations commerciales fictives, de détournements, de falsification de données et de trafic de drogue. »
Après sa libération, Hicham fut exilé à Oujda et, après avoir écrit des montagnes de lettres de protestation au roi, opta pour l’exil. Une nuit, il est arrivé à Melilla et de là, il s’est rendu dans un centre d’accueil à Alcobendas (Madrid) où il attend la réponse des autorités espagnoles pour sa demande d’asile politique.
Ali Lmrabet
El Mundo, 3 fév 2006
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