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  • Le Maroc, un pays dangereux pour les touristes

    La pauvreté et l’analphabétisme engendrent une société dont la violence est une des principales caractéristiques. Une fois enraciné dans la société, elle devient une réalité très difficile à changer ou à surmonter. Une société entrée dans l’engrenage de la violence, elle en sort difficilement. Il n’est pas possible de créer une communauté équilibrée si vous vivez dans un environnement caractérisé par l’agressivité. La violence représente tout acte qui implique une agression physique ou verbale de la part d’autrui, causant des dommages volontaires ou accidentels. La principale caractéristique de l’attitude violente est l’utilisation de la force, qu’elle soit psychologique ou physique, pour obtenir certaines réactions chez les personnes agressées, telles que la soumission ou l’attitude passive.

    Au Maroc, la violence est doublement enracinée : dans la vie individuelle et dans la collectivité. Elle commence au sein de la première cellule de la société, la famille. Les parents et les membres de la famille utilisent l’agression physique contre les conjoints, les enfants, les personnes âgées. La famille n’hésite pas à brûler le visage de la fille qui ose s’aventurer dans une histoire d’amour.

    Au niveau sociétal, les membres de la collectivité n’ont pas les valeurs suffisantes pour assurer une conduite adéquate, même l’État est devenu impuissant face au phénomène de la violence de la rue communément appelé « tcharmil » dont les principales données sont les actes de vandalisme, les harcèlements, les abus, agressions et intolérance entre les individus. Les gangs de la rue agissent sous le double effet de la mentalité et la consommation d’une puissante drogue : le karkoubi, un mélange de dépresseurs, de cannabis et de colle qui font agir dans la violence et la démence. Pour eux, égorger un individu comme un mouton devient la tache la plus simple du monde.

    Parmi les types de violence qui peuvent altérer l’harmonie d’une société se trouve aussi la violence de l’État. Au Maroc, la répression est l’unique réponse du pouvoir aux nombreuses manifestations pacifiques des citoyens sortis pour revendiquer des droits fondamentaux.

    Le tourisme compte parmi les principales sources de vie pour une grande partie de la population. Le Makhzen compte sur le tourisme pour régler ses factures, un secteur vital mais constamment menacé par la violence devenue un élément inséparable de la vie des marocains au point de rendre la sécurité citoyenne un espoir imaginaire.

    Les conditions de vie imposées par la politique du régime poussent les marocains à la débrouille qui est souvent synonyme de violence, vol, crime. Ainsi, le touriste, les femmes âgées en particulier, sont une source d’argent pour des millions de jeunes qui n’ont jamais fréquenté une école et qui ignorent tout des régles de connivence les plus élémentaires. Après le goût, ces femmes sont condamnées au dégoût. Apràs la jouissance, la répentance si l’on sort indemne d’une relation basée sur des instincts animaux et des sentiments de profit et misogynie.

    L’Etat, acculé par les dettes et la crise financière, tente, contre vents et marées, de déguiser le crime en acte terroriste afin de sauver cette importante manne pour le Maroc et dissimuler la réalité de la société marocaine, une réalité forgée par les besoin, la précarité et la distance qui sépare les institutions étatiques du citoyen lamabda.

    Tags : Maroc, Makhzen, violence, analphabétisme, karkoubi, misogynie, tourisme sexuel,

  • Le makhzen est-il derrière la propagation du “karkobi” au Maroc ?

    Les rapports se multiplient sur la drogue, en particulier sur le premier producteur africain qui est… le Maroc ! Mais au Maroc même, le sujet est tabou. Les Nations unies elles-mêmes viennent de sortir leur rapport annuel, le 26 février dernier.

    Dans ce rapport annuel de l’OICS (Organe International de Contrôle des Stupéfiants), le cannabis continue d’être “cultivé illicitement à grande échelle au Maroc”. Les données des Nations Unies confirment les analyses réalisées par l’Observatoire international de la criminalité de l’Université belge de Louvain. Ce dernier dit que le Maroc est devenu le premier producteur.

    Mais personne ne parle de la consommation de la drogue au Maroc un outil qui s’est avéré efficace pour calmer les esprits “perturbés” dans les années 70. Une idée ingénieuse des stratégies du système markhzenien pour canaliser la jeunesse rebelle à l’époque et qui a rapporté ses fruits.

    Cette politique a été inspirée de la politique américaine des les débuts des années 70 pour casser les mouvements des droits civils black. Mais il se trouve que les “pauvria” du Maroc ont commencé à développer une certaine résistance face à cet insecticide comme les insectes auxquelles ils se sont associés souvent par la crème chantilly qui gère et profite du bled.

    C’est ainsi que les stratégies ont su qu’on est en phase de déclin pour ce produit et ils ont mis au point une nouvelle stratégie : un produit qui existait déjà. Mais il fallait faire un effort pour baisser le prix, pour le vulgariser, c’est le karkoubi. Un psychotrope très dangereux qui rend son consommateur dépendant au bout de la 3ème consommation. Une drogue qui était réservée à la racaille. Fidèle à ses habitudes, le makhzen donne d’une main et frappe de l’autre, la police parle d’un trafic qui vient de l’Algérie oui d’accord, et mis en place par une cellule de prévention composée de 10 personnes pour lutter contre ces trafiquants … !?!

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    Tags : Maroc, Karkoubi, drogues, trafic, haschich, cannabis, stupéfiants,