Étiquette : Makhzen

  • Photo : Citoyen mange de la poubelle au Maroc le premier jour du Ramadhan

    Alors que le roi du Maroc occupe une haute position dans le ranking des rois les plus riches du monde, avec une fortune estimée à 6 milliards de dollars, selon le magazine américain Forbes, dépassant largement l’Emir du pétrole de Qatar, des milliers de citoyens marocains sont condamnés à se nourrir des poubelles, de la nouttiture jettée par ceux qui ont éte favorisés par le système corrompu.

    Ce système qui se trouve à l’origine du soulèvement populaire dans la région du Rif et qui a conduit près de 400 activistes rifains à la prison dont certains ont été condamnés à des peines de 20 ans de réclusion. Pour la simple raison d’avoir dit non à la misère, l’injustice et la corruption.

    Hier, Mouhcine Fikri a été écrasé par la benne du camion de la poubelle, aujourd’hui un citoyen a été photographié alors qu’il mangeait de cette poubelle. Des scénarios qu’on ne trouve au Maroc, où le peuple est abusé avec le soutien de la France, qui de la patrie des droits de l’homme est passée à patrie des pillages des peuple africains. Ses sociétés, en partenariat avec celles de Mohammed VI monopolisent l’économie au Maroc et obligent la population à une situation de précarité honteuse.

    Voici un marocain qui se nourrit de la poubelle le premier jour du Ramadhan sacré au moment où les médias du pouvoir diffusent les images du roi en train de distribuer le panier de la honte et tourne le regard vis-à-vis du Maroc profond où le martyre est le pain quotidien du citoyen lambda.

    Tags : Maroc, Makhzen, Mohammed VI, Ramadhan, misère, pauvreté, poubelle,

  • L’Algérie embarrasse le Makhzen marocain

    Le gouvernement de transition fait tout pour convaincre la rue de sa bonne foi. Dans ce but, il a procédé à des mesures draconiennes pour combattre le fléau qui ravage le monde arabe : la corruption.

    Ainsi, les autorités algériennes se sont attaquées aux têtes du régime précédent : Saïd Bouteflika, Ahmed Toufik et Bachir Tartag. Deux gros moutons qui seront sacrifiés au nom de la nouvelle république et au nom desd revendications populaires.

    Le courage des algériens embarrasse le Makhzen du Maroc. Malgré que le royaume voisin détient le record à tous les niveaux : corruption, pauvreté, analphabétisme, répression, les dirigeants marocains, au lieu de prendre des mesures visant à prévenir un soulèvement majeur, ils ont fait tout l’opposé : augmenter les prix des carburants et les impôts sur les revenus, ce qui risque d’accélérer le printemps marocain.

    Au même temps, les médias au service de la DGED mène une campagne de désinformation dans le but d’enflammer davantage la situation en Algérie. Les marocains rêvent de voir la situation dégénérer dans le pays voisin en vue de récolter des dividendes dans la question du Sahara Occidental. Ils sont convaincus qu’un nouveau régime à Alger pourrait lâcher les sahraouis. Comme d’habitude, le Makhzen toujours rêveur et arrogant. Mais l’arroseur pourrait très bien être arrosé, ce n’est qu’une question de temps.

    Tags : Maroc, Algérie, Makhzen, DGED, désinformation, Sahara Occidental,

  • Maroc : La DGED assène un coup mortel au mouvement républicain

    Après avoir échoué à faire extrader Chaou des Pays Bas, les autorités marocaines semblent changer de méthode en vue de porter un coup aux républicains marocains. Leur premier victime est Ahmed Tachfine Belkezize, un des cadres du mouvement établi en Italie.

    Soudain, et sans aucun motif, son épouse l’a lâché. Du jour au lendemain, elle a quitté le foyer conjugal en laissant son mari et ses trois enfants sans revenus. Depuis lors, ils vivent de la charité des amis et sympathisants de la cause républicaine. A plusieurs reprises il a invité sa femme, en vain, à procéder à une séparation o à un divorce dans les régles.

    Cependant, il semble que celle-ci suit un plan visant à sa destruction physique et morale. Non seulement, elle a remonté ses filles contre lui dans le but de le jetter en prison. Selon ses déclarations dans une vidéo posté sur Youtube, après avoir essayé de l’accuser de viol, elle a ordonné ses filles de porter plainte contre lui pour viol. Apparemment, dans ce but, elle a fait recours à ses relations dans les cartabinieri dont la corruption est légendaire.

    D’après de nombreuses sources, la DGED aurait utilisé son arme préferé, le chantage, en faisant pression sur la famille de sa femme. Cette dernière semble avoir se réconcilier avec le Makhzen dans le but de pouvoir visiter sa famille au Maroc.

    Cette anecdote prouve que Monsieur Tachfine dérange en raison de son activité politique intense moyennant des vidéos presque journaliers pendus sur Youtube dans lesquels il décortique la politique du Makhzen. Cependant, son excellent travail a été handicapé par sa tendance à s’en prendre à la religion, ce qui n’est pas du goût d’une grande majorité des marocains.

    Tags : Maroc, Makhzen, Mouvement Républicains Marocains, MRM, Ahmed Tachfine Belkezize,

  • Maroc : Le groupe de travail de l’ONU gravement critiqué devant une cour de justice

    DETENTION ARBITRAIRE DU JOURNALISTE TAOUFIK BOUACHRINE: LE GROUPE DE TRAVAIL DE L’ONU GRAVEMENT CRITIQUÉ DEVANT UNE COUR DE JUSTICE MAROCAINE

    • Le Groupe de Travail sur la Détention Arbitraire du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies (GTDA) avait appelé les autorités marocaines à libérer immédiatement Taoufik Bouachrine et à lui accorder réparation

    • La défense des parties civiles a qualifié le rapport de « simples paperasses sans aucune importance » et a accusé Taoufik Bouachrine d’avoir corrompu le Groupe de Travail

    • Taoufik Bouachrine, journaliste marocain critique du gouvernement, est détenu en isolement depuis plus de 14 mois après avoir été faussement accusé de viol et trafic d’être humain ; le procès en 1ere instance avait été entaché de nombreuses et graves irrégularités

    CASABLANCA, 30 avril 2019 – Lors de la deuxième audience du procès en appel du journaliste Taoufik Bouachrine le 26 avril, alors que la Cour d’Appel de Casablanca doit répondre à la demande de libération immédiate formulée par la défense le 9 avril 2019, le juge a autorisé l’intervention de la partie civile sur la question de la détention arbitraire du journaliste Taoufik Bouachrine, violant ainsi les dispositions de l’article 752 du Code de procédure pénale marocain.

    C’est à cette occasion que des avocats des parties civiles ont qualifié le rapport du GTDA de « paperasses sans valeur et sans aucune importance » et ont accusé le journaliste d’avoir « payé le GTDA » en affirmant que le rapport du GTDA était un travail sur commande.

    Le journaliste Taoufik Bouachrine est détenu en isolement depuis son arrestation en février 2018 pour violences sexuelles présumées. Sur les quatorze supposées victimes, quatre n’ont jamais répondu aux convocations du tribunal tandis que cinq autres, conduites de force au tribunal, ont refusé d’accuser le journaliste, menant l’une d’entre elles à être condamnée à 6 mois de prison ferme pour outrage à un officier de police judiciaire. Taoufik Bouachrine, directeur du quotidien marocain Akhbar al-Yaoum, s’est souvent montré critique à l’égard des autorités marocaines ce qui laisse penser à de nombreux observateurs que ce procès est purement politique. En novembre 2018, il a été condamné à 12 ans de prison, sentence pour laquelle toutes les parties ont fait appel.

    En janvier 2019, le GTDA, saisi par la famille du journaliste Taoufik Bouachrine, émettait l’opinion selon laquelle le journaliste Taoufik Bouachrine est détenu de manière arbitraire. Cette détention relève selon le GTDA des catégories I, II et III, selon les méthodes de travail du GTDA :

    Catégorie I : Impossibilité d’invoquer un quelconque fondement légal pour justifier la privation de liberté – dans le cas de Taoufik Bouachrine : méconnaissance de la règle qui implique que toute détention ne saurait se poursuivre au-delà de la garde à vue sans ordonnance judiciaire

    Catégorie II : La privation de liberté résulte de l’exercice de droits ou de libertés garantis par la Déclaration universelle des Droits de l’homme et par le Pacte international relatif aux droits civils et politiques – dans le cas de Taoufik Bouachrine : à cause de son travail d’investigation et d’information, en violation de la protection dont il bénéficie en vertu de l’article 19 du dit Pacte

    Catégorie III : L’inobservation, totale ou partielle, des normes internationales relatives au droit à un procès équitable est d’une gravité telle qu’elle rend la privation de liberté arbitraire – dans le cas de Taoufik Bouachrine : à cause des violations entravant substantiellement le droit du journaliste à un procès équitable.

    Par ailleurs, le GTDA rappelle qu’il est d’une importance particulière de lutter contre les violences faites aux femmes et note que « obligation est faite aux agents de l’État, dans l’intérêt des victimes, de ne pas enfreindre les droits des personnes mises en cause, en garantissant une procédure équitable ». Tout en notant que le procès en première instance avait été entaché d’irrégularités affaiblissant grandement la crédibilité du jugement, le GTDA n’a jamais émis d’opinion sur le fonds de l’affaire mais seulement sur la légalité de la détention de Taoufik Bouachrine, en conformité avec la vocation de ce groupe de travail.

    Aucune réponse officielle des autorités marocaines n’est parvenue au GTDA à ce jour.

    Par ce présent communiqué, les membres de l’équipe de défense du journaliste Taoufik Bouachrine dénoncent l’abjection des propos exprimés par certains avocats de la partie civile et les critiques proférées à l’égard de l’Organisation des Nations-Unies et du Conseil des Droits de l’homme. Ils rappellent que le Maroc est membre de l’Organisation des Nations-Unies et du Conseil des Droits de l’Homme et s’interrogent quant à la signification de 1) l’absence de réaction officielle de la part du gouvernement marocain au rapport du GTDA et 2) la tenue de tels propos dans une cour de justice du Royaume du Maroc sans que la Cour ne s’y oppose, sur l’authenticité de l’engagement de l’Etat du Maroc vis à vis des valeurs défendues par l’Organisation des Nations Unies.

    Les membres de l’équipe de défense de Taoufik Bouachrine déplorent également l’illégalité de la décision du juge de la Cour d’Appel d’autoriser l’intervention des parties civiles dans le débat sur la légalité de la détention préventive du journaliste Taoufik Bouachrine. Cette décision est de nature à entacher la confiance en la volonté de la Cour d’appel de garantir une procédure équitable au journaliste Taoufik Bouachrine.

    Ils rappellent également que le droit marocain dispose que seuls les jugements exécutoires prononcés par des juges permettent l’incarcération des individus. De plus, seul le juge d’instruction peut ordonner la détention provisoire, tout en garantissant au prévenu le droit de la contester. La détention de Taoufik Bouachrine est ordonnée par simple décision administrative du Parquet et n’a donc aucun fondement légal. C’est ce que rappelle, entre autres, l’avis du GTDA du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies.

    Albane de Rochebrune (A2R Global Comms)

    Source

    Tags : Maroc, Taoufik Bouachrine, presse, Makhzen, ONU, Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies, Le Groupe de Travail sur la Détention Arbitraire du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies,

  • Maroc : Un système où le peuple enrichit le roi

    Par Orilio Leaks

    Au Maroc: Le chef d’Etat Mohammed VI (roi des pauvres), achète à son fils ado un avion totalement personnalisé équipé des dernières techniques d’Israël à un prix de 67 milliards seulement ! Comme je l’ai mentionné sur le journal Moby New français. Un cadeau pour son prince âgé de 15 ans, fils aîné qui a droit à un jet privé équipé, la générosité du contribuable marocain, mise ainsi à contribution, sert à financer celle du roi. En revanche, j’ai mentionné ironiquement que 67 milliards (l’équivalent de 22 hôpitaux) équipé des derniers appareils pour voir le monde.

    Pour comprendre à quel point l’État marocain est devenu la vache à lait de la monarchie dont les citoyens sans toits dorment dans les rues, d’autres vivent dans les toilettes publics, dans les bidonvilles et dans les grottes comme à la préhistoire et lorsque l’on en arrive à mourir pour tenter de récupérer une aide alimentaire financée par l’Occident ou nourrir des poubelles, dans un pays pointe la 123e le dernier place des pays arabes dans le classement du rapport mondial 2018 sur le développement humain du programme des Nations unies pour le développement (PNUD), après l’Egypte 111, la Lybie 102, Tunisie 97 et la l’Algérie 83 place. Et que le taux de pauvreté au Maroc est passé à 85 %.

    La dette extérieure publique a enregistré une grande augmentation imaginaire. Cette situation critique rend la Namibie devance le Maroc en termes de développement humain.

    Ce n’est pas une blague, mais c’est ce qui ressort du Rapport mondial sur le développement humain, élaboré par le PNUD et notre chef d’Etat Mohamed VI achète à son fils de 15 ans un avion de plus de 67 milliards des poches de contribuable marocain.

    En revanche l’enfant du peuple n’est pas logé à la même enseigne selon qu’il soit, comme dirait la chanson fils de roi d’apôtre, de fakir (pauvre), de bon fils ou de rien, qu’il soit né montagnard ou sous voûtes d’or en ville ou toits de chaume en campagne.

    Non! Nos enfants sous le règne de Mohamed VI n’ont pas les mêmes sourires de fils de « Amir al Mouminine ! », soupirs et larmes et n’en déplaise pas moi, ce n’est pas demain la veille que dans leur royaume, en songe ou en réalité, ils pourront s’épanouir.

    En effet, notre pays est loin de remplir les conditions pour atténuer les disparités économiques et sociales. La cause fautive d’avoir ignoré cette tranche d’âge en privilégiant d’autres de leur régime. La petite enfance marocaine est plus fragilisée en milieu urbain que rural où les inégalités criantes quant aux services de la santé, l’éducation, la nutrition, la scolarisation et autres.

    En outre, cette tranche de petite enfance défavorisée a plus de chances d’avoir eu à subir ‘’des situations de discipline’’ violentes. Il y a aussi de fortes chances pour qu’elle passe par le travail domestique et de mineur dans son chemin de l’apprentissage de la vie aux issues souvent incertaines.

    Au Maroc, environ 3 millions d’enfants des rues. Un chiffre effrayant lorsque l’on sait les dommages qu’une telle situation a sur le développement et l’avenir des enfants.

    Sortis du système scolaire, en situation de pauvreté, en proie aux violences urbaines et cible de tous les trafics, qu’ils soient de drogues ou sexuels, ces enfants ont un avenir aussi sombre que les rues dans lesquelles ils vivent.

    A Casablanca, la plus grande ville du Maroc, on compte environ 40.000 enfants dans cette situation. Les «chamkers» sont ces enfants abandonnés vivant dans la rue comme dans toutes les villes et campagnes du Maroc.

    Ces jeunes sont faciles et cibles à la radicalisation sont automatiquement disposés à faire le djihad (terrorisme). Il y a un changement de profil, de tactique et de stratégie du côté des promoteurs marocains commerçants de terrorisme.

    Deux cents raisons de conclure, enfin, que le régime politique marocain s’est structuré pour se mettre au service d’un seul homme, empruntant aux plus sinistres mafias leurs coups de main, leurs brutalités, leur collecte de fonds, leur loi du silence, au point qu’il n’a désormais plus rien à leur envier. Le chef d’Etat qui devient riche à force de mentir est une personne qui court à sa fin. Il obtient des choses sans valeur qui ne durent pas et quand il ferme ses oreilles au cri d’un malheureux de peuple ne recevront pas de réponse quand il appellera au secours.

    Le respect des lois est une joie pour ceux qui agissent bien. Mais il effraie ceux qui font le mal…QUELS AVENIRS A NOS ENFANTS DANS UN ROYAUME OU LE PEUPLE ENRICHIT LE ROI ? Un système devenu fou.

    Tags : Maroc, Makhzen, Mohammed VI, roi des pauvres,

  • Maroc : Aucun militant ne fait le poids de Hicham Alaoui

    Mustapha Adib, l’ancien officier de l’armée marocaine qui vient de s’installer aux Etats-Unis après avoir été harcelé par le Makhzen en France, vient de publier une photo de lui avec Hicham Alaoui, le cousin germain du roi du Maroc, Mohammed VI.

    « Si tu as envie d’entendre les insultes les plus vilaines de la part de la presse jaune, tu n’as qu’à publier cette photo avec moi », lui a dit M. Alaoui.

    En effet, moins de 24 heures après, les deux personnages ont été violemment attaqués par l’un des principaux sites de la DGED marocaine, Le360.

    Cela prouve que Hicham Alaoui dérange au plus haut point. Une vérité que les prétendus démocrates et militants marocains ne veulent pas voir.

    Selon un vieux dicton, « les arabes se sont mis d’accord de ne pas se mettre d’accord ». Un dicton parfaitement applicable aux militants marocains dont les divisions sont devenus légendaires et constituent un véritable atout pour le régime médiéval de la monarchie alaouite.

    Nageant dans les contradictions et la médiocrité, ces militants, après s’être vilipendiés entre eux, ils se sont tournés vers une grande figure du combat démocratique au Maroc : Hicham Alaoui, qui a été chassé du palais à cause de ses honorables positions et principes.

    Ces prétendus milieux démocratiques et opposants sont largement infiltrés par les services secrets marocains. Ce sont ces derniers qui véhiculent certaines idées du genre que « Hicham Alaoui doit rendre l’argent qu’il a volé au peuple ». La DGED a réussi à les aveugler jusqu’au point de devenir incapables d’apercevoir le grand travail qu’il fait depuis sa position de prince, de cousin germain du roi et de grand intellectuel dont les conférences sillonnent le monde entier, notamment aux Etats-Unis, un des plus grands alliés de la monarchie marocaine.

    Aucune personnalité ni parti ni organisation au Maroc ne fait le poids de Hicham Alaoui lorsqu’il parle de son pays d’origine. Aucune action militante ne fait le poids d’une conférence ou d’un discours prononcé par cet honorable monsieur.

    Hicham vient de parler de la prétendue « exception marocaine ». Pour lui, il s’agit d’une invention française pour faire échec aux aspirations démocratiques du peuple marocain. La seule exception marocaine, c’est lui. Il est haï et par le Makhzen et par les opposants du Makhzen. Un cas inédit et insolite.

    Tags : Maroc, Makhzen, Hicham Alaoui, Moulay Hicham, Mustapha Adib,

  • Maroc : Lalla Salma dévoile le vrai visage du roi Mohammed VI

    Tous les médias sont unanimes : La princesse Lalla Salma a donné une nouvelle image à la monarchie marocaine. Sa beauté, formation, élégance, style et activités sociales ont contribué a effacer l’image d’une monarchie archaïque dont les femmes du roi étaient invisibles et prisonnières dans le palais royal. Lalla Salma était ambassadrice d’honneur de l’Orgnisation Mondiale de la Santé et présidente de la Fondation Lalla Salma pour le cancer.

    Cependant son effacement de la scène publique et médiatique a laissé un goût amer auprés de tous ceux qui l’ont connue et qui avaient parié pour « une nouvelle ère de la monarchie au Maroc ».

    Après les rumeurs sur sa disparition, elle a été de nouveau aperçue le 10 avril dans le centre oncologique de Beni Mellal. Elle n’a pas eu le droit de l’inaugurer malgré qu’elle était derrière sa construction. Elle a juste posé avec le personnel du centre pour démentir les rumeurs sur son assassinat et annoncer qu’elle est bien vivante. Cette visite a été considérée comme une inauguration parce que c’est la première visite que le centre reçoit depuis la fin de ses travaux.

    Pourquoi autant de mystère autour de l’ex-première dame du Maroc ? Pourquoi le palais royal refuse de communiquer sur le sujet ? Pourquoi Salma Bennani n’a pas le droit à une vie libre et sans contraintes ? Autant der questions qui précisent d’une réponse de la part du souverain marocain.

    Au mois de juillet, la version people du journal El Español avait annoncé, citant des sources proches du palais royal, qu’elle était enfermée dans une zone résidentielle de la capitale marocaine après la nouvelle de son divorce.

    L’histoire de Lalla Salma a mis à nu le vrai visage du roi Mohammed VI et a dévoilé la vérité sur la monarchie marocaine : elle n’a pas fait de progrès dans le traitement des femmes et le palais est toujours sous le poids de la tradition médiévale. La modernité et le changement doivent encore attendre de meilleurs jours.

    Tags : Maroc, Mohammed VI, Lalla Salma, Makhzen, palais royal, divorce, monarchie marocaine,

  • Maroc : poussé par la panique, Mohammed VI augmente les salaires des fonctionnaires

    Première répercussion de la situation algérienne sur le Maroc. Les sbirs de Mohammedf VI paniquent et décident d’augmenter les salaires des fonctionnaires. Du moins, une augmentation symbolique et étayée sur deux ans à cause de la situation financière catastrophique.

    Cependant, selon certains observateurs, quoi qu’il fasse, le régime du Makhzen a perdu toute crédibilité après avoir épousé la répression tout azimuth et érigé la violence comme réponse à toute revendication sociale.
    Les années de plomb ressucitées par le roi du Maroc ont poussé les rifains à se retrancher dans l’idéal républicain comme seule sortie pour réaliser leur rêve d’améliorer la situation sociale précaire qui ravage la région.

    C’est ainsi que des militants rifains ont annoncé jeudi la création d’une nouvelle entité pour défendre leurs intérêts : Le Congrès des Républicains Rifains.

    La naissance de cette nouvelle organisation vient comme réponse à la vague de répression aveugle qui a été clôturé avec des sentences de 20 ans de prison pour le simple fait d’avoir revendiqué un hôpital et une université.

    L’Emir Abdelkader El Khattabi l’avait clairement dit : « Je le déclare solennellement, mon plus grand désir, mes aspirations les plus élevées tendent vers la paix, et pour arriver à ce résultat, il n’y a qu’un seul moyen logique : l’indépendance du Rif ». Ses descendants en sont maintenant convaincus. Pendant des décennies, les rifains ont tourné le dos à l’idéal indépendantiste de leur leader spirituel. Maintenant, ils payent le prix de cette trahison. Les esprits superstitieux auront tendance à dire qu’il s’agit d’une malédiction du Polisario. D’autres diront qu’ils n’ont que ce qu’ils méritent après avoir traité les sahraouis de « mercenaires » alors que ces derniers ont donné un exemple de courage et détermination dans la défense de leurs droits légitimes contre un régime dont le seul souci est de défendre les intérêts de la France.

    De leur part, les sahraouis diront : « Rira mieux qui rira en dernier ». Alors que les militants rifains croupissent en prison, le Makhzen est obligé à s’asseoir sur la même table que les responsables sahraouis en vue de négocier une solution basée sur le droit à l’autodétermination, un droit interdit aux rifains à cause de leur historique dépantalonnade.

    Tags : Maroc, Makhzen, Rif, Hirak, Sahara Occidental, Congrès des Républicains Rifains,

  • Mémoire : Un « Snowden » marocain jette un pavé dans la mare du Makhzen du Maroc

    Derrière un pseudo pas du tout Nord-africain et un compte Twitter, Chris Coleman24 alias « Le Makhzen », distille depuis le 3 octobre, des informations plus que sensibles sur le réseau social à l’oiseau bleu. D’entrée, il marque son appartenance au mouvement de libération du Sahara Occidental en s’abonnant à quelques profils Sahraoui puis se met immédiatement à la tâche.

    Son but, donner le maximum d’informations sur le Makhzen marocain, le plus rapidement possible, car, selon son aveu même, Twitter (https://twitter.com/chris_coleman24) risque de se plier aux pressions de Rabat et fermer son compte, comme ce fut le cas sur Facebook et Gmail.

    Une semaine après, c’est un flot continu de documents secrets, de correspondances bancaires et de fac-similés de pièces d’identités qui défilent. Avec une thématique centrale : quelles méthodes adoptent les services marocains (DGED) pour acheter des journalistes internationaux et même monter de faux sites internet d’information algériens.

    Avis de transfert de 60 000 dollars au profit du journaliste Richard Miniter
    Ce n’est donc pas de la « diplomatie de la Mamounia » qu’il s’agit, mais de véritables opérations de guerre psychologiques et de déstabilisation à l’encontre du voisin de l’Est. Des exemples ? Coleman en fournit plusieurs : les virements de plusieurs dizaines de milliers de dollars à un certain Ahmed Charai, patron de presse, et au Think Tank Républicain Center for the National Interest. Puis 10 000 dollars pour une supposée insertion publicitaire au profit d’une ONG spécialisée dans la résolution pacifique des conflits, 25 000 pour le think tank FPRI et des sommes aussi importantes au profit de titres de presse américains et britanniques. Mieux, un journaliste du New York Post est accusé, avis de virement à l’appui, d’avoir touché 60 000 dollars pour des articles anti-algériens et faisant le lien entre le Polisario et Al Qaida. (Lien de l’article publié par le journaliste Richard Miniter en 2010 dans le New-York Post et présentant les camps de réfugiés sahraouis de Tindouf comme un bastion d’Al Qaida.

    Lettre de Laurent Fabius adressée au ministre Marocain des Affaires étrangères, Salahddine Mezouar. (Document non-authentifié)
    Certaines correspondances mises en ligne sur ce compte indiquent un lien entre les services secrets marocains et le site d’opposition ************, dont la totalité de l’effectif proviendrait des rangs du Makhzen.

    Sur un plan plus interne, Chris Coleman montre la collusion entre Salaheddine Mezouar, le ministre des Affaires Etrangères et secrétaire général du Rassemblement National des Indépendants et le bureau de consulting McKinsey. Ce dernier a été chargé par Mezouar de réaliser une étude sur la relance de l’économie marocaine. Coleman utilisera le terme de « trafic d’influence » car la fille du chef de la diplomatie marocaine est employée de ladite entreprise.

    Pour le moment, les personnes incriminées par ce corbeau numérique bottent en touche, crient au faux ou pointent du doigt pour ainsi dire « la main de l’étranger ». Ahmed Charai, à travers les colonnes de son journal L’Observateur, en appelle même aux Hackers marocains pour détruire le compte Twitter en question et effacer toutes traces du forfait.

    Kamel Abdelhamid

    impact24info, 19 oct 2014

    Tags : Maroc, Makhzen, Chris Coleman, hacker, piratem informatique,

  • Maroc : Bihman, l’amour interdit de Mohammed VI

    « Mémoire d’un soldat marocain » est un livre paru en 2014. Son auteur, Abdelilah Issou est un ancien officier de l’armée marocaine né à Tétouan, au nord du Maroc en 1965. Lauréat de l’académie royale militaire de Meknès, il a participé à la guerre du Sahara de 1988 jusqu’au cessez-le-feu de 1991. Il abandonné l’armée et le territoire marocain pour se réfugier en Espagne où il réside depuis 2002 comme exilé politique.

    Il fait partie des officiers des FAR marocaines qui ont décidé de dénoncer l’implication du haut commandement de l’armée et du palais dans le narcotrafic, des contacts qu’il a maintenus avec la représentation diplomatique espagnole au Maroc, de l’affaires des « Officiers Libres Marocains ». de sa fuite en Espagne, de la traque et du harcèlement des services spéciaux marocains et de la tentative d’enlèvement dont il a été victime à Madrid en 10ût 2010.

    Il évoque aussi le sujet tabout numéro un au Maroc, à savoir l’homosexualité pr´esumée du roi Mohammed VI, et l’assassinat de l’un de ses présumés amants par les services de Hassan II …

    En effet, Issou pointe du doigt non seulement les sales affaires du tout-puissant général Bennani mais aussi les préférences sexuelles du roi Mohammed VI. Il a rédigé à l’attention des services de sécurité de l’armée un rapport sur les tendances sexuelles du monarque marocain et ses flirts avec Abderrahmane Alaoui, Bihmane pour ses intimes, qui était un de ses copains de classe de l’auteur à l’Académie Militaire Royal.

    Bihmane, meilleur ami de Mohamed VI, était le « petit-fils d’un esclave noir qui avait servi dans le palais ». Les descendants de ces esclaves vivent encore dans uns situation de demi-esclavage dans la ville de Touarga, une mairie au statu spécial qui fait partie de la Préfecture de Rabat.

    Bihmane était ami et compagnon de jeu du jeune prince, il devint plus tard l’un de ses confidents et compagnon des sorties nocturnes … mais rien de tout cela ne se trouve dans les annales officielles, « étant donné la relation embarrassante pour le palais », selon Issou .

    Selon Issou, les badinages de Mohamed VI avec Bihmane étaient bien connus des classes supérieures du Maroc: « Pendant longtemps, cela a été un secret de Polichinelle au Maroc ». Dans la haute société marocaine, on en parlait ouvertement lors du règne de Hassan II. « Ils étaient conscients qu’ils allaient avoir affaire à un Commandeur Des Croyants atypique, un fait inédit au Maroc, éctit Issou. D’ailleurs, le monarque et son ami ont effectué de nombreux voyages dans des pays tels que le Brésil ou Saint-Domingue.

    Pour comprendre la gravité de ces affirmations, il faut tenir compte des répercussions d’une telle nouvelle sur la foi de son peuple. Le roi du Maroc est considéré comme le Commandeur des Croyants, leader religieux dans son pays.

    En dépit de cela, la main d’Issou est loin de trembler lorsqu’il imprime ces mystérieuses révélations sur une feuille. « Après son intronisation, Mohammed VI a poursuivi ses échappées à des lieux comme l’Amérique du Sud (Brésil, Saint Domingue…) et les rumeurs persistantes sur l’addiction du roi… ».

    Ses deux mariages

    Mohamed VI a accédé au trône en 1999, quelques heures seulement après la mort de son père, Hassan II. Une des conditions pour accéder au trône, selon la loi du trône, était de se marier. En raison de cela, une cérémonie urgente et intime a eu lieu afin que le prince de l’époque, âgé de 34 ans déjà, épouse une femme berbère d’origine sahraouie répond au nom d’Amina. L’idée était de projecter une image d’unité du pays, de ses territoires et de ses tribus. Néanmoins, avant l’incapacité d’Amina à lui donner sa progéniture, le souverain s’est remarié en 2002.

    L’élue était la belle Lalla Salma, une femme de 24 ans aux cheveux roux qui est devenue l’une des reines les plus élégantes des événements internationaux. Moderne selon les normes marocaines et ouverte, son arrivée à la cour marque un avant et un après dans les coutumes rigides du palais. En fait, Salma est devenue la première épouse d’un souverain marocain à qui un titre royal a été attribué et qui s’est présentée sans voile.

    Ce détail n’était pas le seul dans lequel Mohamed VI s’est révélé être un souverain différent de ses prédécesseurs. L’une de ses premières décisions en tant que souverain fut de dissoudre le harem royal, symbole historique du pays. Toutes les concubines de son père, le regretté Hassan II, ont dû quitter le palais et ont été relogées ailleurs.

    Dans les mémoires d’un soldat marocain, Issou ne fait aucune référence à la princesse Salma et au mariage de Mohamed VI, qui n’a pas tardé à avoir des enfants (en 2003, un an seulement après leur mariage, le prince héritier Moulay Hassan était né et en 2007 Princesse Lalla Khadija). Cependant, il parle de la fin de l’ami intime du roi, Abderrahmane Alaoui.

    Selon son récit, en 1995, tous les deux se sont retrouvés à Tanger, où Alaoui avait été affecté à la gendarmerie. Un soir, ils ont partagé quelques verres et ont discuté dans un bistro de la ville. Au fur et à mesure que la nuit avançait, l’alcool commençait à faire son effet et sa langue se déliait. « Il m’a laissé comprendre que sa relation avec son grand ami n’était plus aussi bonne et que c’était en raison de certains rapports confidentiels, dont il n’a pas expliqué la nature, que le ministre de l’Intérieur de l’époque, le tout-puissant Driss Basri, avait présenté au roi Hassan II. Quelques heures plus tard, son chauffeur est venu nous chercher et ils m’ont laissé, de passage, dans le phare de Malabata. Je ne l’ai plus revu ».

    Fin mystérieuse

    La version officielle des événements dit qu’Aloui a été tué dans un accident de la route entre les villes de Rabat et de Kénitra. Issou est cependant convaincu qu ‘ »Abderrahmane a été éliminé par les services spéciaux de Hassan II qui, sentant sa fin proche et, vu le risque que cette question constituerait pour le trône une fois que Mohamed VI aurait été couronné, a donné l’ordre de le faire disparaître ».

    Ce n’est pas la première fois qu’un livre parle des rumeurs sur l’orientation sexuelle de Mohamed VI. Dans « Mohamed VI., le prince qui ne voulait pas être roi » (Editorial La Catarata, 2009), le journaliste espagnol Ferrán Sales, ancien correspondant à Rabat, fait également brièvement allusion à ces soupçons qui ont entouré le fils de Hassan II. Cependant, le fait que les informations proviennent d’un responsable formé à l’Académie royale militaire de Mekinez est un plus non négligeable. Selon le journaliste Ignacio Cembrero, Issou, qui a travaillé comme espion espagnol, a dû se réfugier à Ceuta en 2000 avec de faux documents et a échappé en 2010 à une tentative de la part de certains de ses compatriotes de l’enlever à son domicile à Madrid.

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