Étiquette : Maroc

  • Italie : Ils démontaient les voitures volées pour les envoyer au Maroc en pièces détachées.

    La police de Turin, Italie, a procédé jeudi à l’arrestation de marocains, roumains et italiens qui composaient un groupe de 12 personnes dédiées au vol de voitures de haut gamme (Fiat, Audi, Mercedes, BMW et Jeep).

    Les voitures volées étaient démontées en morceaux par certains démolisseurs de voitures gravitant dans l’arrière-pays turinois qui, ensuite, les revendaient à des carrossiers maghrébins qui, via des camions spéciaux et des CONTENEURS, les envoyaient illégalement au Maroc.

    Les enquêtes ont commencé fin janvier 2019, lorsque la police italienne a trouvé un JEEP Grand Cherokee 3.0 V6 complètement démonté d’une valeur commerciale d’environ 70000 euros, neuf, encore à enregistrer, et qui avait été volé quelques jours plus tôt. Le moteur et les différentes parties de la carrosserie avaient déjà été chargés, ainsi que d’autres pièces d’une voiture AUDI A4, également volées quelques jours plus tôt à Turin, à l’intérieur d’un camion Iveco Daily appartenant au carrossier marocain HM, âgé de 36 ans. qui, cependant, s’était déclaré étranger aux faits affirmant avoir loué ce véhicule à un citoyen congolais résidant en Espagne, présentant de nombreux contrats et documents de conduite.

    La surveillance du véhicule et de son propriétaire, le maghrébin HM, a permis d’identifier ses collaborateurs, ainsi que les différents récepteurs auxquels les pièces détachées ont été vendues, rassemblant des preuves concrètes pour confirmer l’existence d’une véritable association de malfaiteurs destiné à trafiquer des véhicules.

    En particulier, au cours de l’enquête au port de Savone et au port de Gênes, un camion et un conteneur remplis de moteurs et de pièces de carrosserie concernant 32 véhicules de vol consommés dans la province de Turin ont été saisis.

    Un entrepôt situé à Cumiana (TO) et quelques caisses situées à Turin, toujours « gérées » par le chef de l’organisation H. H., ont été identifiés comme lieux de stockage des biens volés.

    L’ordonnance de mise en détention provisoire a été rendue par le juge d’instruction du tribunal de Turin, concernant 16 chefs d’accusation relatifs à la réception de 32 voitures, d’une valeur commerciale d’environ 400 000 euros.

    Avec Torino News 24

    Tags : Italie, Maroc, vol de voitures, pièces détachées, trafic de voitures,

  • Maroc : Lalla Soukaina utilise son charme pour soutirer des cadeaux de luxe

    Décidément, l’excellence des relations entre le Maroc et le Sénégal n’apporte à ce dernier que des scandales et de la mauvaise réputation.
    En 2014, un mystérieux hacker a dévoilé le passage, chaque année, du ministre sénégalais des affaires étrangères à l’époque, Mankeur Ndiaye, à l’ambassade du Maroc à Dakar pour recevoir la coquette somme de 8 millions de Francs CFA « pour couvrir les frais de pèlerinage à La Mecque pour trois personnes ».
    Selon un autre courrier confidentiel de l’ambassade marocaine au Sénégal, son prédécesseur, Cheikh Tidiane Gadio, ayant été invité à se rendre au Maroc, il suggère dans un courrier confidentiel, « si le Département opte pour une rencontre confidentielle, de se rendre au Maroc uniquement avec son assistant de sécurité ». Gadio joue les espions à la solde des autorités marocaines.
    Mais ce n’est pas tout. Moustapha Niasse, le président actuel de l’Assemblée Nationale échangeait en 2012 avec Abdelmalek Alaoui, un haut responsable de la DGED, (la Direction Générale des Études et de la Documentation est un service de renseignements et de contre-espionnage au Maroc) sur le déroulement de l’élection présidentielle de 2012 au Sénégal.
    Aujourd’hui, Papa Massata Diack se trouve dans le collimateur de la justice pour corruption au sein de l’IAAF et doit rendre compte sur ses énormes dépenses dont une montre Cartier qui a atterri dans les bras de Lalla Soukaina, nièce du souverain marocain. Protégé par le président Macky Sall qui refuse de livrer le fils de l’ancien président de l’IAAF Lamine Diack, Papa Diack coule des beaux jours au Sénégal sans être inquiété grâce, selon la presse locale, aux fortes sommes d’argent qu’il a dépensés au moment-même où se jouait la campagne pour l’élection présidentielle de 2012 au Sénégal.
    Mohammed VI et Macky Sall, deux grands amis liés par les services rendus à la France, se trouvent, ainsi, arrosés par un scandale de corruption dont le procès s’ouvre ce lundi à Paris.
    Lalla Soukaina semble aimer les cadeaux des étrangers. A Bruxelles, elle a reçu une bague de mariage de la part de Philippe Latteur, un politicien belge. Celui-ci affirme avoir écrit au roi du Maroc pour demander sa main. Latteur, 39 ans, était convaincu qu’il allait se marier avec la princesse Lalla Soukaina. Il l’avait même demandé dans une lettre au roi Mohammed VI. Il lui a offert une bague de fiançailles et une chaîne en or via l’ambassade du Maroc à Bruxelles. Les faits ont eu 2015.
    Si la nouvelle arrivait au défunt roi Hassan II, il se retournerait dans sa tombe pour maudire celle qui était la préférée de ses petites-filles. Il avait construit une mosquée pour lui donner son nom.
    Tags : Maroc, Sénégal, Papa Diack, IAAF, montre Cartier, Lalla Soukaina, 
  • Le désespoir de l’axe atlanto-sioniste en Algérie

    L’Algérie comme cible prioritaire de l’internationale sioniste est un secret de polichinelle. A ce jour, le trio Français, Marocain et sioniste à Tel Aviv a utilisé tous les moyens pour créer les conditions d’une déstabilisation majeure du pays avec la complicité d’éléments algériens internes et externes au pays. George Soros, le milliardaire américano-sioniste, est le financier principal des dits « printemps arabes » mais également celui de l’opération mise en place qui tente de surfer sur la vague de contestation algérienne pour faire basculer le pays dans la tourmente. Les instruments algériens utilisés viennent de différents horizons et sont pour certains manipulés à leur insu.

    Une partie de ces instruments est utilisée pour piller les ressources du pays et font partie de l’administration, des milieux financiers et économiques ou de puissants réseaux à l’intérieur des institutions de pouvoir. D’autres gravitent dans l’espace politique, culturel ou même dans les médias. Il faut y ajouter un certain nombre de personnes inconnues qui ont gagné en popularité grâce à la prolifération des réseaux sociaux.

    Tout ce groupe hétérogène travaille aujourd’hui avec des réseaux très puissants créés sous la direction de l’empire atlanto-sioniste avec le soutien et les conseils des États-Unis, de la France, du Maroc et de la colonie sioniste en Palestine. À cet égard, ce n’est un secret pour personne que l’intense activité, pendant plusieurs mois avant le début des manifestations en Algérie, de l’ambassadeur des États-Unis, John B. Desrocher, à Alger est similaire à l’activité de l’ambassadeur américain Robert Ford en Syrie avant sa dévastation à partir de 2011.

    N’oublions pas également la trop grande proximité des ambassadeurs français en Algérie avec les renseignements extérieurs français, la DGSE. Deux des trois derniers ambassadeurs en sont devenus les patrons, Bernard Bajolet et Bernard Émié qui n’était pas le dernier à faire de l’ingérence en Algérie. Pour faire court, deux espions qui se succèdent presque à la tête de la plus importante Ambassade de France dans le monde. Et les deux sont remplacés par Xavier Driencourt, également pas très éloigné de la DGSE. Il est celui qui était avant eux entre 2008 et 2012 puis revient en 2017. Du très rare dans la tradition diplomatique !

    L’Algérie est aujourd’hui au carrefour de son histoire. Le peuple algérien est confronté à un tournant historique mais peut compter sur tous les éléments patriotes au sein des forces armées et du renseignement ainsi que sur les éléments intègres qui pullulent dans tous les secteurs d’activité. Il est à la veille de retrouver son indépendance car il constitue le rempart du futur président qui prendra des décisions souveraines faisant prévaloir l’intérêt supérieur du peuple algérien et fera sortir l’Algérie de la tutelle américano-française à tous les plans, qu’ils soient politiques, économiques ou stratégiques.

    Dans ces conditions, quel sera l’avenir des intérêts américains et français lorsque le peuple algérien prendra conscience du plan infernal concocté sous l’égide et avec la bénédiction de ces deux états? Et quel sera l’avenir de la France si les milliers d’universitaires algériens quittaient en masse la France pour reconstruire l’Algérie ? Quid de la santé en France par exemple ? Il suffit juste de savoir le nombre impressionnant de médecins algériens en France pour comprendre l’extrême gravité du basculement algérien quant à l’avenir incertain de la France !

    C’est aujourd’hui probablement le plus grand cauchemar français qui nécessite au plus haut niveau de l’État d’installer deux cellules de crise, selon un expert algérien des questions stratégiques, la première au Ministère des Affaires Étrangères et la seconde au Ministère de la Défense. Cellules de crise au plus haut niveau d’un état sous tutelle sioniste pour un pays étranger dit souverain ? Pour qui sait ce que signifie une cellule de crise au plus haut niveau d’un état…

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    Le plan de déstabilisation de l’Algérie dévoilé

    L’Algérie sur la fracture sismique entre la volonté du peuple et les centres opérationnels occidentaux.

    Alger manifestationsIl est vrai que le mouvement populaire algérien est pacifique, discipliné, civilisé et est par ailleurs totalement engagé dans la préservation du prestige de l’État algérien fondé sur le sacrifice d’un million et demi de martyrs, ainsi que sur son rôle contre l’impérialisme et ses outils dans le Monde Arabe. A la tête de ces outils le mouvement sioniste et sa création Israël. Sauf que les forces coloniales et sionistes, les États-Unis et Israël en particulier, veulent totalement inverser cette tendance par la destruction de l’état algérien pour le punir de son refus de céder les richesses du pays et du peuple au colonisateur américain ou français, ou aux deux. Tout comme il refuse toute idée de se rapprocher ou de dialoguer avec l’État colonial israélien qui a volé la Palestine et chassé ses habitants de leur terre 70 ans plus tôt.

    Par Muhammad Sadegh Al-Husseini

    Et, selon une source du renseignement spécialisée dans l’analyse des mouvements populaires à travers le monde, et après analyse des agissements américano-sionistes hostiles à l’Algérie, il apparaît ce qui suit :

    Premièrement : un Centre opérationnel principal a été mis en place à Rabat au Maroc pour gérer la « révolution » en Algérie. Il est composé de quatre officiers du renseignement américain et de six officiers du renseignement marocain, ainsi que de douze « experts de la subversion » serbes, membres de l’organisation « OTPOR« , créée dans les années 1990 et financée par les États-Unis. Une organisation qui a vu le jour dans les années quatre vingt dix à l’Université de Belgrade. Son but était de renverser le régime du président Slobodan Milosevic, survenu en 2001.

    Huit algériens d’obédience islamiste, formés par « Otpor » au Maroc pendant six mois au deuxième semestre de 2018, sous la supervision d’officiers de renseignement américains, font également parti de l’opération à Rabat.

    La mission de ce Centre est de coordonner toutes les opérations actuelles et futures en termes de planification, de financement, d’approvisionnement et de fourniture pour certaines parties impliquées dans le mouvement algérien actuel et en contact avec ce Centre. Ceci dans le but de créer le chaos et de pousser à des affrontements avec les forces de sécurité algériennes afin de parvenir à des conditions favorables à la transformation du mouvement pacifique en affrontements armés. C’est-à-dire de transformer le cours des événements en les réorientant ainsi que ses objectifs afin d’atteindre le but premier.

    Deuxièmement : Deux centres opérationnels avancés ont été mis en place pour exécuter les plans du Centre opérationnel principal. Le premier dans la ville de Oujda, dans le nord-est du Maroc, près de la frontière algérienne, dirigé par onze officiers américains, marocains et serbes ainsi que trois éléments algériens.

    Le deuxième centre opérationnel a été installé dans la ville d’Errachidia, à environ 80 kilomètres de la frontière algérienne. Il est dirigé par huit officiers des nationalités citées précédemment, ainsi que par deux officiers du renseignement militaire français.

    Troisièmement : l’entraînement militaire se déroule dans trois camps de base spécialement créés à cet effet, dont deux se trouvent au Maroc.

    Le premier camp est situé à 28 kms à l’est de la ville de Laâyoune (Ndt au Sahara Occidental) et compte actuellement 362 éléments, essentiellement des Algériens ainsi que 28 formateurs et administratifs.

    Le deuxième camp d’entraînement est situé au nord-est de la ville de Smara (Ndt Sahara Occidental), dans le sud-est du Maroc, à proximité d’un triangle frontalier algérien, marocain et mauritanien, à cinquante-quatre kilomètres de distance. Le camp compte actuellement 284 éléments et 18 formateurs et administratifs.

    Le troisième camp est situé sur le territoire mauritanien, à 34 kilomètres au sud-ouest de la ville de Bir Moghreïn, près de la frontière nord-ouest de la Mauritanie avec le Maroc. Ce camp est composé de 340 éléments ainsi que de 46 formateurs et administratifs.

    Quatrièmement : la source a également souligné l’existence d’une coopération étroite, en particulier dans les domaines de l’approvisionnement et de la logistique, avec le mouvement tunisien Ennahdha. Ainsi, les groupes algériens, associés à certaines organisations islamiques en Algérie, ont établi deux points d’appui en Tunisie.

    Le premier est situé près de la ville de Kef, au nord-ouest de la Tunisie, près de la frontière algérienne.

    Le deuxième est au sud de la ville frontalière tunisienne de Jendouba qui est située au nord-ouest de Tunis, à environ 50 kilomètres de la frontière algérienne.

    A noter que toute cette organisation n’a pas débuté avec le commencement du mouvement en Algérie, mais tout a été mis en place depuis une année.

    C’est-à-dire que l’alliance américano-sioniste planifiait et se préparait à exploiter tout mouvement de contestation populaire en Algérie, quel que soit sa nature et la nature des forces qui les soutiennent et les dirigent pour le détourner et transformer son cours en confrontations conduisant à la propagation du chaos et de la destruction en Algérie. Cela est confirmé par la participation de Steve Bannon, conseiller de Trump lors de sa campagne électorale et son conseiller stratégique lorsqu’il a été élu président. Bannon a ouvert depuis quelques mois un bureau à Bruxelles pour organiser des révolutions colorées en Europe. Nos informations confirmées indiquent que le célèbre milliardaire américain George Soros est impliqué dans le financement de toutes les opérations mentionnées, y compris dans l’achat d’armement pour les fournir aux éléments déjà cités.

    En ce qui concerne les perspectives d’évolution de la situation en Algérie, la source d’information précisera les points suivants :

    1) La direction de l’armée a le plein contrôle sur tous les aspects de la vie en Algérie, en ce sens qu’aucune menace ne pèse sur le pays au point de faire basculer les manifestations populaires vers une violence destructrice. L’armée en effet comprend les revendications populaires et les fait siennes en ouvrant la voie à la liberté d’expression dans l’intérêt national du pays.

    2) La direction de l’armée reportera les élections présidentielles à la fin de cette année, dans un cadre juridique appropriée, après le retour du président Bouteflika au pays. Par la suite un dialogue national exhaustif sera installé qui conduira à la convocation de nouvelles élections conduisant à l’élection d’un nouveau président civil qui sera soutenu par l’armée.

    3) Le nouveau président algérien, selon les informations dont nous disposons, mettra en œuvre un programme de réforme de transformation radicale, organisé et totalement maîtrisé, et non un programme de choc tel qu’appliqué par l’ancien président Boris Eltsine en Russie au début des années quatre vingt dix.

    4) L’objectif du programme est de procéder à des réformes économiques qui préservent la richesse du pays du pillage des multinationales américaines et européennes, ce qui permettra de mettre fin à l’influence de la coalition constituée de certains grands chefs d’entreprises algériens et de certains anciens hauts dirigeants et responsables des services de sécurité et de l’armée.

    5) Agrandir l’espace des libertés politiques dans le pays avec en parallèle un développement économique, afin d’élargir au maximum la participation populaire à la vie politique dans le pays. Le but est de parvenir à une stabilité politique fondée sur la prospérité économique des citoyens.

    6) La direction de l’armée trouvera une sortie honorable pour le président Bouteflika et lui rendra un hommage à la hauteur de son passé militant avant les prochaines élections.

    محمد صادق الحسينيMuhammad Sadegh Al-Husseini

    Traduit de l’arabe par M.C.Belamine

    Source

    Tags : Algérie, France, Maroc, Etats-Unis, Israël. sionisme,

  • La position irrésolue du Conseil de sécurité de l’ONU sur l’autodétermination au Sahara occidental

    Deich Mohamed Saleh

    Environ vingt-neuf ans se sont écoulés depuis que les forces de maintien de la paix de l’ONU sont arrivées sur le terrain du Sahara occidental pour une mission précise, qui était la supervision d’un référendum d’autodétermination pour le peuple du territoire. Ce référendum n’a pas encore vu le jour en raison de l’inaction du Conseil de sécurité de l’ONU, malgré de nombreuses résolutions de l’ONU et de l’OUA-UA et l’engagement de personnalités éminentes. Malheureusement, celui qui a bénéficié de la situation de tergiversation est le Royaume du Maroc, qui occupe illégalement le territoire, alors que la victime est le propriétaire légitime, le peuple du Sahara occidental, qui en a assez d’attendre si longtemps. L’échec de l’ONU, depuis plus de cinquante ans, dans l’application du droit légitime du peuple du Sahara occidental à l’autodétermination et à l’indépendance ne laisse aucun doute sur la manière dont l’action de la communauté internationale est contrôlée par des intérêts et non par des principes.

    Le processus de décolonisation

    Le processus de décolonisation du Sahara occidental remonte à l’époque coloniale espagnole (1884-1976). Depuis l’inscription du territoire en 1963 sur la liste des territoires non autonomes, le traitement de la question par les Nations unies est basé sur la résolution 1514 (XV) de l’Assemblée générale des Nations unies contenant la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux. Cependant, l’Assemblée générale des Nations unies, dans ses premières résolutions sur la question du Sahara espagnol (2072(XX) de 1965 et 2229(XXII) de 1966), a demandé à l’Espagne de décoloniser le territoire par un référendum d’autodétermination pour le peuple du Sahara occidental. L’augmentation de la pression interne et internationale a fait que l’Espagne a déclaré en août 1974 son intention d’organiser le référendum d’autodétermination du territoire au début de 1975. Le roi Hassan II du Maroc a annoncé que son pays ne pouvait pas accepter un référendum incluant l’option de l’indépendance et a été rejoint par la Mauritanie dans sa revendication du Sahara occidental, demandant l’arbitrage de la Cour internationale de justice (CIJ) pour rendre un jugement sur le statut juridique précolonial du territoire. Dans sa résolution 3292 (XXXII) de 1974, l’Assemblée générale des Nations unies a demandé à la CIJ de rendre un avis consultatif sur le statut du Sahara occidental avant la colonisation espagnole, et a demandé à l’Espagne de reporter le référendum jusqu’à ce que l’Assemblée générale puisse décider d’un processus de décolonisation incluant un avis consultatif de la CIJ. Cependant, l’avis consultatif de la CIJ, qui a été publié le 16 octobre 1975, niait tout lien de souveraineté du Maroc et de la Mauritanie sur le Sahara occidental. La CIJ a approuvé la décolonisation du territoire sur la base du principe d’autodétermination. En réponse à l’arrêt de la CIJ, le roi Hassan II, avec la complicité de certaines puissances occidentales, a ordonné l’invasion et l’occupation militaires du Sahara occidental le 31 octobre 1975.

    Pour sa part, l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA) / maintenant Union africaine (UA), s’est inspirée des principes et objectifs de sa Charte pour traiter la question du Sahara occidental depuis sa création en 1963, en particulier ceux relatifs à la décolonisation totale des territoires africains sous occupation étrangère. La position du bloc africain a été renforcée par le statut du territoire en tant que territoire non autonome des Nations unies dont le peuple est habilité à exercer son droit inaliénable à l’autodétermination conformément à la résolution 1514 (XV) de l’Assemblée générale. L’organisation africaine a constamment saisi la question du Sahara occidental en demandant la décolonisation immédiate du territoire et en montrant sa solidarité avec le peuple du territoire contre la domination espagnole. Le Maroc lui-même a voté la résolution CM/Res. 272 (XIX) de 1972 adoptée à l’unanimité à Rabat, au Maroc, par le Conseil des ministres de l’OUA approuvant le droit du peuple du Sahara espagnol de l’époque à l’autodétermination et à l’indépendance.

    La décolonisation du Sahara occidental n’a pas encore eu lieu et l’Espagne reste la puissance administrante jusqu’à l’achèvement du processus de décolonisation. Elle doit donc se conformer aux obligations énoncées aux articles 73 et 74 (d) de la Charte des Nations unies. Cela a été réaffirmé par l’avis juridique du secrétaire général adjoint des Nations unies aux affaires juridiques, Hans Correll, en 2002.

    L’État sahraoui

    Dans le rapport sur sa visite au Sahara occidental en mai et juin 1975, la Mission de visite de l’ONU a indiqué qu’elle « a noté que la population, ou du moins presque toutes les personnes rencontrées par la Mission, était catégoriquement pour l’indépendance et contre les revendications territoriales du Maroc et de la Mauritanie… et le Front Polisario (Polisario Front) est apparu comme une force politique dominante dans le territoire. La Mission a assisté à des manifestations de masse en faveur du mouvement dans toutes les parties du territoire ». Le Front Polisario (Frente Popular para la Liberación de Saguia el Hamra y Río de Oro) a été fondé en 1973 après avoir reçu un large soutien de la population du Sahara occidental, ce qui l’a fait adhérer aux aspirations du peuple à l’autodétermination et à l’indépendance. Peu après la signature de l’accord de Madrid, la grande majorité des représentants de l’Assemblée générale (Jama’a), l’organe colonial de représentation, se réunit le 28 novembre 1975 à Galtat-Zamur pour appuyer le Front Polisario et se dissoudre afin d’être remplacée par le Conseil national provisoire. Le 27 février 1976 à Bir-Lehlu, le Front Polisario proclame la République arabe sahraouie démocratique (RASD) pour éviter le fait accompli juridique créé par le départ de l’Espagne.

    L’occupation marocaine

    L’invasion et l’occupation militaires du Sahara occidental par le Maroc le 31 octobre 1975, mobilisant 350 000 civils dans une marche vers le territoire, n’a pas seulement violé les résolutions de l’ONU et de l’OUA/UA ainsi que le principe des frontières coloniales intangibles et l’avis consultatif de la CIJ sur le Sahara occidental. Mais elle était également contraire à la volonté du peuple du territoire et constituait une attaque contre le caractère sacré et la souveraineté de la République arabe sahraouie démocratique. L’ONU et l’OUA/UA s’inscrivent dans la ligne de la résolution 2625 (XXV) de l’Assemblée générale des Nations unies, qui reconnaît l’illégalité de l’acquisition territoriale par la force et que le Maroc est une puissance occupante, comme l’a déclaré l’Assemblée générale des Nations unies dans ses résolutions 34/37 (1979) et 35/19 (1980).

    L’occupation du Sahara occidental par le Maroc a généré une situation tragique, qui a fait fuir des milliers de personnes de la population du territoire sous les bombardements des troupes et des forces aériennes, cherchant un endroit sûr en Algérie. Pendant plus de 47 ans, ces personnes ont vécu en exil dans des conditions difficiles, en attendant le jour de leur retour chez elles. Le Maroc a appliqué depuis le début de son occupation un siège militaire et un blocage médiatique dans les territoires sous son contrôle afin de dissimuler le génocide et les crimes contre l’humanité qui ont été commis par ses troupes et ses forces de police, entraînant des centaines de morts, de disparus, d’invalides en raison de la torture et des agressions et intimidations quotidiennes. La plupart des organisations de défense des droits humains ont fait de nombreux rapports sur ce thème comme le Haut Commissariat des Nations Unies (HCDH), le Conseil des droits de l’homme, la Commission africaine des droits de l’homme, Amnesty International, Human Rights Watch, outre les compte-rendus détaillés des médias.

    Il était explicite que certains des cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU, à savoir la France et les USA, avaient prévu l’accord illégal de Madrid en novembre 1975 entre le Maroc, l’Espagne et la Mauritanie et l’occupation du Sahara occidental. Récemment, la CIA a publié des centaines de documents déclassifiés sur la question du Sahara occidental (voir https://www.cia.gov). Leurs objectifs étaient non seulement de contourner le droit du peuple du territoire à l’autodétermination et à l’indépendance, mais aussi de déstabiliser toute la région et d’entrer dans une spirale sans fin. Les USA et la France ont offert un soutien généreux au Maroc sur les plans militaire, politique et financier. En 1979, la Mauritanie a abandonné la partie sud du Sahara occidental, ce qui a conduit à la signature d’un accord de paix avec le Front Polisario et à la reconnaissance de la RASD par la suite en 1984.

    Le roi Hassan II s’est trompé dans son estimation de l’occupation du Sahara occidental lorsqu’il a déclaré que celle-ci ne durerait qu’une semaine. Il a réalisé qu’il était impossible de remporter une victoire militaire après avoir payé un lourd tribut en vies humaines, en matériel et en milliers de prisonniers, comme le révèlent les documents déclassifiés de la CIA.

    Bonne volonté contre tromperie

    Les seize années de lutte armée acharnée ont presque résolu le conflit en faveur de la RASD, car son armée avait progressé dans la prise de contrôle sur le terrain et les réalisations diplomatiques se sont multipliées, ce qui a été couronné par l’adhésion de la RASD à l’OUA en 1984. Les progrès de la lutte sahraouie ainsi que les appels internationaux en faveur d’une solution rapide du conflit, en particulier en Afrique, ont abouti à son adhésion aux efforts de l’ONU et de l’OUA. Les dirigeants africains ont joué un rôle décisif dans l’obtention d’un accord sur un plan de règlement pour l’organisation d’un référendum d’autodétermination pour le peuple du Sahara occidental, soulignant la coopération de la RASD dans cette tendance. La résolution AHG/Res. 104 (XIX) de l’OUA de 1983 a effectivement contribué à jeter les bases des efforts ultérieurs de l’ONU et de l’OUA, qui ont été reflétés dans la résolution 40/50 (XXXX) de l’Assemblée générale des Nations unies de 1985. Cette résolution a exhorté les deux parties au conflit, le Front Polisario et le Royaume du Maroc, à engager des négociations directes sous les auspices de l’ONU et de l’OUA, qui ont abouti à un cessez-le-feu le 6 septembre 991 et au déploiement de la force de maintien de la paix ONU/OUA/UA.

    Le Conseil de sécurité de l’ONU a pris en charge la question du Sahara occidental suite à l’approbation, en 1990, du Plan de règlement et à la création de la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO). Les deux parties, sous les auspices du secrétaire des Nations unies et du président de l’OUA, ont convenu du cessez-le-feu et de l’organisation d’un référendum d’autodétermination en février 1992, conformément au calendrier approuvé par le Conseil de sécurité des Nations unies. Le référendum a été reporté en raison de la tentative du Maroc d’étendre les critères pour inclure 120 000 Marocains dans la liste des électeurs. Il était alors clair que l’objectif du Maroc, du fait de son engagement dans le processus référendaire, était : a) de réussir à changer l’organe électoral en sa faveur ou b) de manœuvrer et de jouer sur le temps. Le fait que le Maroc a réalisé qu’il était impossible de remporter le référendum, surtout lorsque l’ONU a publié la liste temporelle des personnes habilitées à voter en 1999.

    L’absurde est que le Conseil de sécurité de l’ONU n’a pas osé imposer des sanctions contre le Royaume du Maroc pour son obstruction au référendum. L’inaction du Conseil de sécurité de l’ONU à l’encontre du Maroc témoigne d’une collusion explicite avec ce dernier au sein du Conseil et du Secrétariat. La France a été à l’origine de la paralysie du rôle de l’OUA/UA dans le processus de paix parce qu’elle l’a gêné dans la réalisation de ses objectifs. Aucun des cinq membres permanents ne plaide pour l’exercice immédiat du droit inaliénable du peuple du territoire à l’autodétermination et à l’indépendance, tout comme la France défend l’occupation marocaine du Sahara occidental. En outre, ils ont gardé le silence sur les crimes commis par les autorités marocaines dans les territoires occupés du Sahara occidental. Il est vrai qu’il y a un changement fondamental dans les vues des USA, de la Russie, du Royaume-Uni et de la Chine sur le conflit du Sahara occidental, mais il n’est pas encore arrivé au point de contrarier la France. Des efforts importants ont été déployés par d’éminentes personnalités en tant qu’envoyés spéciaux du Secrétaire général des Nations unies, comme M. James Baker III, ancien secrétaire d’État usaméricain, l’ambassadeur Cristopher Ross et l’ancien président allemand, M. Horst Kohler, qui ont échoué en raison du manque de volonté des Cinq. Même le Conseil n’a pas pu inclure le volet observation des droits humains dans le mandat de la MINURSO à cause de la France, malgré les appels en faveur d’un mécanisme indépendant et les rapports sur la situation. Au-delà de cela, le Conseil n’a rien fait contre le Maroc pour l’expulsion de la composante civile de la MINURSO en mars 2016, ce qui a considérablement affecté la capacité de la mission à remplir ses fonctions. Cinq mois plus tard, en août 2016, le Maroc a profité de l’inaction du Conseil de sécurité de l’ONU pour violer le cessez-le-feu en construisant une route à travers la Mauritanie dans le but d’annexer la région de Guerguerat, dont la ville de La-Aguera. La France use maintenant de toute son influence pour impliquer les intérêts de nombreuses parties internationales dans le conflit afin de compliquer sa solution. Elle s’est efforcée d’impliquer l’Union européenne dans le pillage des ressources naturelles en violation des décisions de la Cour européenne de justice de 2016 et 2018.

    Au contraire, l’enfer s’est déchaîné lorsque la RASD et le Front Polisario se sont montrés résolus à faire échouer les manœuvres marocaines. Si la RASD ne réagissait pas au mouvement dangereux et provocateur de Guerguerat et n’exerçait pas sa souveraineté légitime sur cette zone libérée, le Maroc aurait réussi à frapper à jamais de nullité toutes les résolutions du Conseil de sécurité et la crédibilité des Nations unies en général. Le Conseil n’a jamais investi la bonne volonté de la partie sahraouie ni reconnu ses concessions considérables dans la recherche d’une solution pacifique durable. L’influence de la France sur les décisions du Conseil de sécurité de l’ONU, si elle se poursuit, pourrait conduire au pire dans l’histoire du traitement de la question du Sahara occidental par le Conseil.

    Paix ou guerre

    Il est clair que le Secrétariat des Nations Unies et le Conseil de sécurité n’ont jamais cherché à établir la légitimité internationale dans le nord-ouest de l’Afrique par l’exercice du droit à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental. Au contraire, ils ont travaillé ensemble pendant environ vingt-neuf ans pour déposséder le peuple du territoire et son État de leur droit légitime et l’accorder à l’occupant, le Royaume du Maroc, dont les revendications ont été rejetées par l’avis consultatif de la CIJ en 1975. La RASD, représentée par le Front Polisario, a accepté et accepte toujours de s’engager dans tout processus menant à un référendum d’autodétermination, faute de quoi il prendra les mesures nécessaires, y compris la lutte armée pour libérer le reste de ses territoires encore occupés par le Maroc.

    De toute évidence, les récentes tentatives de la France, qui se sont traduites notamment par la résolution 2495 (2019) du Conseil de sécurité, visaient à modifier le sens de l’autodétermination pour l’adapter à la volonté du Maroc. La tendance de la France à coloniser les territoires des peuples et à dominer leurs ressources naturelles n’a jamais cessé. Son soutien continu à l’occupation illégale du Sahara occidental par le Maroc fait partie de plans plus vastes visant à porter atteinte à la stabilité de nombreux pays d’Afrique du Nord. Vu l’adoption de cette résolution par le Conseil de sécurité de l’ONU, la RASD et le Front Polisario ont décidé de revoir leur engagement dans l’ensemble du processus supervisé par l’ONU. Cependant, la présence de l’ONU dans le territoire ainsi que le cessez-le-feu n’ont aucune signification tant qu’il n’y a pas de référendum d’autodétermination. Des décennies d’efforts inlassables et de grands sacrifices sont condamnés.

    Le spectre de la guerre plane à nouveau entre les deux pays africains, et rien ne l’arrêtera à moins que la communauté internationale ne manifeste une volonté sérieuse de mettre rapidement fin à ce conflit de longue date sur la base du droit international, conformément aux chartes et aux résolutions des Nations unies et de l’Union africaine. Tant que le Maroc rejette le référendum d’autodétermination, il n’y a pas d’autre solution réaliste que l’établissement de relations avec la RASD, puisqu’il est membre à part entière de l’UA et l’un des fondateurs de celle-ci. La République sahraouie a fait de grands progrès dans la construction d’institutions étatiques modernes qui sont en mesure de fournir des services dans les domaines de l’éducation, de la santé, de la stabilité, de la justice, de la modernité et qui ont une expérience démocratique unique, ainsi qu’un large éventail de relations internationales. Son bras politique, le Front Polisario, bénéficie d’un fort soutien au sein de la population.

    Le rétablissement du rôle central de l’UA est crucial à ce stade, étant donné que cela se passe sur des terres africaines et entre deux pays africains et que tous deux sont membres du même bloc. L’UA doit agir contre le Royaume du Maroc pour obtenir le retrait immédiat des territoires qu’il occupe de la RASD, même si cela nécessite une intervention militaire. Avec son admission à l’Union africaine, le Royaume du Maroc est tenu de respecter les principes fondamentaux contenus dans l’Acte constitutif de l’UA, notamment (b) le respect des frontières existant au moment de l’accession à l’indépendance et (f) l’interdiction de l’usage de la force ou de la menace de l’usage de la force contre d’autres États membres de l’UA (article 4).

    Conclusion

    Les tergiversations et les retards de l’ONU dans la mise en œuvre du droit légitime du peuple du Sahara occidental à l’autodétermination et à l’indépendance pendant plus de cinquante ans révèlent les arrière-pensées de certains des cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU. Ils prévoyaient le retrait espagnol du Sahara occidental ainsi que l’invasion et l’occupation militaire du territoire par le Maroc. L’objectif était de priver le peuple du Sahara occidental de son droit à l’autodétermination et à l’indépendance. Ils sont conscients que cela était en violation des résolutions de l’ONU et de l’OUA/UA ainsi que du principe des frontières coloniales intangibles et de l’avis consultatif de la CIJ sur le Sahara occidental.

    Néanmoins, le peuple du Sahara occidental a pu exister et établir son État au prix de lourds sacrifices et dans des conditions difficiles. La paix et la stabilité de la région et de l’Afrique du Nord en général ne peuvent être obtenues au détriment des droits légitimes des peuples, comme c’est le cas pour le peuple du Sahara occidental. La présence des cinq grands sur le terrain depuis plus de vingt-neuf ans suffit pour découvrir la réalité de la RASD et son engagement en faveur de la paix et de la coexistence pacifique. Oui, le Sahara occidental est riche en ressources naturelles, mais celles-ci ne peuvent être exploitées sans le consentement de son généreux peuple.

    Source : Tlaxcala, 4 juin 2020

    Tags : Sahara Occidental, Front Polisario, Maroc, ONU, MINURSO, Conseil de Sécurité,

  • Attaque des médias contre l’Algérie : Une fourberie à la française

    Larbi C.

    Encore une fois, le Ministère français des affaires étrangères a su se cacher derrière la sacro-sainte autonomie rédactionnelle des médias garantie par la loi en France pour justifier une campagne médiatique virulente contre l’Algérie.

    Au début du mois d’avril passé la même réponse a été donnée par la France officielle après une protestation de l’Algérie suite à la diffusion par France 24, une chaine publique dépendant du quai d’Orsay, le ministère français des affaires étrangères, d’une information mensongère sur l’armée nationale populaire. Le 30 mars 2020 France 24 reprend une information accusant l’armée algérienne d’avoir détourné une aide médicale chinoise et la mission qui l’accompagnait.

    La chaine publique française fera alors appel à pseudo politologue, Francis Ghilès pour commenter un fake news qui circulait sur la toile. Ce dernier va ouvertement accuser l’ANP de détourner l’aide médicale chinoise destinée aux civiles et l’accusera au passage d’incarcérer les militants du hirak. Suite à cette dérive médiatique le ministère algérien des affaires étrangères convoquera l’ambassadeur de France à Alger sera alors pour lui remettre une protestation officielle. Cette sortie de France 24 fera réagir l’ambassade de Chine à Alger qui précisera que l’’équipe médicale chinoise a été envoyée pour prendre en charge les milliers de travailleurs chinois présents en Algérie. Malgré le démenti officiel chinois la direction de France 24 ne fera pas son mea culpa et le ministre français des affaires étrangères avancera encore une fois le prétexte de la liberté d’expression.

    Ce 26 mai, les chaines publiques France5 et la chaine parlementaire Lcp vont diffuser, simultanément, des programmes consacrés à l’Algérie. Sur France 5 le documentaire intitulé « Algérie mon amour » du franco algérien Mustapha Assous va susciter une vague d’indignation auprès de l’opinion publique algérienne.

    Dans son documentaire, le réalisateur va manipuler la naïveté d’un groupe de jeunes qui s’exprimaient sur leurs mal-vie et leurs rêves pour s’attaquer aux fondements même de l’existence de l’Etat algérien. Le documentaire commence par la liesse populaire du 5 juillet 1962 et passe ensuite par la décennie noire et le règne de Bouteflika. En résumant ce documentaire il ressort que l’Algérie a été de tout le temps diriger par une junte militaire qui n’a rien à envier à la Corée du nord et que toutes les richesses ont été détournées et que rien n’a été réaliser sur le plan économique, sociale et culturel depuis le départ des colons en 1962. Selon toujours le réalisateur de ce documentaire mêmes le départ de Bouteflika a été décidé par le défunt chef d’Etat-major Ahmed Gaid Salah et que Abdelmadjid Tebboune a été élu grâce à la fraude.

    Le film du franco algérien ira plus loin quand une des interviewe va dénoncer sa garde à vue dans un commissariat, qui n’a duré que quatre heures, en disant que la torture subie est pire que ce qu’ont fait les parachutistes de Bigeard durant la guerre de libération nationale. Ce réalisateur franco algérien et les responsables de ces chaines de télévisions connaissent très bien la différence entre une garde à vue de quelques heures dans un commissariat de police et la torture institutionnalisée par les plus hautes autorités politiques françaises durant la guerre de libération nationale. La jeune hirakiste du documentaire, peut se rapprocher des moudjahidate Louisette Ighilahrize et Djamila Bouhired, elles-mêmes hirakiste, pour qu’elles lui racontent les atrocités commises par les parachutistes de

    Bigeard et du tortionnaire le général Aussaresse.

    S’agissant de la liberté de la presse tant chantée par le quai d’Orsay, lors des deux guerres du golf, 1990 et 2003, presque la totalité des médias occidentaux, en premier lieu français, ont fait bloc pour soutenir l’invasion de l’Irak par une coalition de pays occidentaux. Toute voix opposée à cette ligne était étouffée. En 2011, au début de la guerre civile en Syrie ces mêmes médias ont encore une fois étaient unanimes à tirer à boulets rouge contre le régime de Bachar El Assad tout en justifiant l’intervention des puissances étrangères. Plus proche de nous et la même année, les médias français vont encore menés campagne pour faire tomber Maamar Keddafi. Nicolas Sarkozy, alors président de la république française, va soutenir militairement les opposants qui exécuteront Keddafi sans aucune forme procès. On se souvient alors du rôle néfaste joué en Libye par France 24, la chaine réputée pour s proximité avec l’Elysée.

    Une décennie plus tard aux ordres des politiques qui les financent ont apporté morts, destruction et désolations en Irak, en Syrie et en Lybie, à défaut de démocratie et de liberté qu’ils brandissaient régulièrement.

    En menant campagne contre l’Algérie, son armée et ses institutions, ceux qui sont derrières ces médias, français et marocains, veulent attiser la tension dans les relations algéro-francaises et semer la zizanie entre algériens comme ils l’ont fait en Irak, en Syrie et en Libye. L’Algérie qui fait face, tout au long de ses frontières à l’instabilité en Libye et dans les pays du Sahel est consciente des dangers auxquels elle est conviée par la France et son allié le Maroc. Le rappel de l’ambassadeur d’Algérie est un signal fort aux autorités françaises que cette strategie n’a pas de chance d’aboutir tant les algériens sont soudés quand il s’agit de menaces externes.

    Le Jeune Indépendant, 29 mai 2020

    Tags : Algérie, France, Maroc, lobby, presse française,

  • Sahara occidental: une paix fragile

    Selon l’analyste et écrivaine Hannah Armstrong, la guerre du Sahara occidental pourrait être le conflit à long terme le moins connu du monde.

    « Lorsque je mentionne cette république cachée aux experts régionaux et aux journalistes qui, comme moi, couvrent l’Afrique du Nord et le Sahel, peu semblent en savoir grand-chose », affirme-t-elle dans un reportage intitulé « Sahara Occidental, une paix fragile ». « D’une part, en tant qu’État non officiel, le Sahara occidental n’existe pas vraiment. Pour un autre, étant petit et bien élevé, il est facile de l’ignorer. Sa population d’environ 300 000 habitants est répartie entre six camps de réfugiés en Algérie, une zone tampon entre l’Algérie et le Maroc connue sous le nom de «zone franche» et le territoire riche en ressources et contrôlé par le Maroc ».

    Pour Armstrong, « peu de Sahraouis choisissent de migrer ou de recourir au terrorisme (au cours de la dernière décennie, la migration et le terrorisme ont eu tendance à monopoliser l’engagement occidental avec l’Afrique du Nord et le Sahel). Ceci est en grande partie lié à leur foi dans l’avenir de l’État qu’ils ont construit dans les camps isolés, où les réfugiés, face à une énorme adversité, ont aboli le système des castes, ont combattu les distinctions tribales et ethniques, et créé un gouvernement de base qui est non seulement démocratique et égalitaire, mais aussi dirigé principalement par des femmes ».

    « Ce fut un choc de découvrir que ces camps, que le Maroc aimait à décrire comme des foyers terroristes, faisaient partie d’une démocratie constitutionnelle florissante, avec des comités composés principalement de femmes fanatiques dans leur dévouement à l’éducation et aux soins de santé. Elles pensaient que ces deux choses pouvaient surmonter la plupart des obstacles ». signale-t-elle dans son reportage entièrement consacré aux camps des réfugiés sahraouis qu’elle a visités à plusieurs reprises.

    Malgré la dureté des conditions de vie dans ces camps, les sahraouis gardent l’espoir et la conviction qu’après des décennies d’attente, la cause sahraouie l’emportera. « Les réfugiés se considèrent déjà comme indépendants – le monde a juste besoin de se rattraper et de leur rendre leurs terres ».

    Avec la nomination de l’ancien président allemand Horst Köhler en tant que nouvel envoyé du secrétaire général pour le Sahara occidental, une lueur d’espoir a été ravivée après la démission du diplomate américain Christopher Ross après avoir été déclaré persona non grata par le Maroc. « Le péché cardinal de Ross avait été sa prétendue tentative d’introduire la surveillance des droits de l’homme dans le mandat de la mission de maintien de la paix de l’ONU au milieu des preuves de plus en plus nombreuses que les forces de sécurité marocaines abusaient des manifestants pacifiques sahraouis – en particulier des femmes ». Mais, malgré que Kohler est parvenu à organiser deux rounds de pourparlers entre décembre 2018 et mars 2019, il a brusquement démissionné en mai 2019, invoquant des problèmes de santé. « Selon le Polisario, l’allié du Maroc, la France, avait usé de son influence au Conseil de sécurité de l’ONU pour saboter les efforts de Köhler, l’incitant à démissionner ». Madame Armstrong « soupçonne qu’il avait sous-estimé à quel point le dossier était insoluble, et une fois qu’il a vu par lui-même, il a jeté l’éponge ».

    « De 2013 à 2018, souligne Armstrong, j’ai effectué six voyages dans l’État exilé du Sahara occidental. À chaque fois, je suis parti inspiré par l’audace et l’endurance de l’idéalisme sahraoui. Ils étaient tellement dévoués à leur vision d’un avenir libre qu’ils étaient prêts à l’endurer dans des camps pendant des décennies, contre toute attente, pour continuer leur lutte collective . Tous les membres de cette jeune génération avec qui j’ai parlé étaient d’accord : « L’ONU n’a pas été en mesure de nous assurer l’indépendance, mais elle ne peut pas nous empêcher de mourir dignement pendant la guerre », a déclaré l’un d’eux ».

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, réfugiés sahraouis, ONU,

  • La production de cannabis rapporte 23 milliards de dollars au Maroc (rapport)

    Selon un rapport de l’Initiative Globale contre la Criminalité Transnationale Organisée, la production et exportation de cannabis rapports au Maroc 23 milliards de dollars par an.
    Dans un rapport publié au mois de Mai 2020 sous le titre de « Un fléau montant :
    Tendances de la production, du trafic et de la consommation de drogues en Afrique du Nord », l’IGCCTO, sginale qu’au milieu des années 90, les producteurs marocains avaient fini par dominer le marché de la résine de cannabis, fournissant 70 à 80% de la drogue importée par l’Europe et sa valeur est estimée à 23 milliards de dollars par an, soit une multiplication par deux au cours de la dernière décennie.
    Le rapport précise que la culture du cannabis et l’extraction de résine est actuellement extrêmement condensée dans le nord du Maroc, mais cette concentration géographique dépend en grande partie des différences de degrés de tolérance officielle du cannabis.
    La tolérance des autorités marocaines envers la culture du cannabis est officiellement justifiée par la « stabilité dans des régions économiquement marginalisées et potentiellement rebelles ». Rabat est allé jusqu’au point d’attribuer le déclin de l’éradication et des saisies dans le Rif au Hirak, le mouvement de protestation initié à Al Hoceima à la suite de la mort d’un poissonnier écrasé par une benne à poubelle.
    Certains observateurs se posent des questions sur le parallélisme entre l’augmentation du trafic des drogues et l’absence de progrès dans la résolution du conflit du Sahara Occidental, ce dernier devenant un pole du trafic de la cocaïne malgré la militarisation du territoire et son verrouillage par les forces d’occupation marocaines.
    Tags : Maroc, drogues, cannabis, cocaïne psychotropes, Maghreb, Rif, Hirak, 
  • Sahara Occidental: dés truqués et cartes marquées

    Par Julio Morejon*

    La Havane, (Prensa latina) La question du Sahara Occidental a confirmé son actualité lorsque le Conseil de Sécurité a décidé, fin avril, de prolonger jusqu´en octobre le travail de la Mission de l´ONU pour le référendum dans ce territoire africain, la Minurso.


    Quarante-quatre ans se sont écoulés depuis la décolonisation frustrée de ce territoire, suivie d´une occupation illégale perpétrée par le Royaume du Maroc, soutenu par ses alliés: la France, les États-Unis et l´Espagne, l´ancienne métropole.

    Il est évident que perpétuer l´occupation de territoires de l´actuelle République Arabe Sahraouie Démocratique (RASD) constitue un projet néocolonial qui prétend méconnaitre la réalité historique d´un peuple, dont l´idéal d´autodétermination est soutenu par la grande majorité des États africains.

    Une partie substantielle de cette solidarité a été exprimée par la Communauté de Développement de l´Afrique Australe (SADC) lors de sa réunion de haut niveau qui s´est récemment tenue à Johannesburg, Afrique du Sud, et préalablement par les sommets de l´Union Africaine (UA) et d´autres organisations.

    Cela rend évident le fait que le thème du Sahara Occidental continue d´être dans le radar mondial, d´autant plus lorsqu´on prétend consommer une violation du droit international qui est l´exploitation des richesses d´un pays occupé, sujet que la RASD a transmis aux autorités judiciaires internationales pertinentes.

    DÉS TRUQUÉS

    Jusqu´à l´heure, les propositions de réaliser des actes de justice responsables concernant l´indépendance du Sahara Occidental ont été bombardés, tout comme les plans destinés à définir par la voie du référendum l´intérêt de la population sahraouie quant au destin de son sol illégalement occupé.

    Dans le but d´entraver le processus de libération, Madrid a, en 1975, ruiné la possibilité d´une émancipation du dénommé Sahara Espagnol lorsqu´a été pacté avec le Maroc et la Mauritanie -dans le dos de la guérilla sahraouie- le contrôle du territoire semi-désertique riche en phosphate et dont la côte est une immense source de richesses de la pêche.

    À cette époque on doutait encore de l´existence de pétrole dans ces zones et de l´énorme potentiel que signifie la présence de réserves d´eaux fossiles; ce qui renforçait la pensée géostratégique au temps d´Hassan II était le phosphate, dont le royaume a directement bénéficié de son exploitation.

    L´intérêt annexionniste est devenu plus qu´évident lors de la dénommée Marche Verte de 1976, durant laquelle des vagues de marocains accompagnées par l´Armée se sont lancées pour exécuter un acte de surréalisme politique, « coloniser » un territoire habité, auquel correspondra l´acceptation de l´Occident, tel un acte consommé et irréversible.

    Ceci est rejeté et combattu par le Front populaire de Libération de la Saguia el Hamra et du Rio de Oro, mouvement politico-militaire créé en 1973 qui concentre la résistance à l´usurpation alaouite. L´ONU considère cette organisation comme le représentant légitime du peuple sahraoui et le Maroc comme une puissance occupante.

    Telle est la complexe équation qui pèse depuis longtemps sur la population du Sahara Occidental, raison pour laquelle son indépendance représente un impératif rejeté par le Royaume du Maroc, qui persiste dans ses manœuvres avec l´Occident pour affaiblir la reconnaissance des droits de la RASD.

    Les années ont passé et le jeu continue d´être frauduleux, les dés continuent d´être truqués pour retarder encore plus une solution au drame sahraoui, une communauté africaine victime de la doctrine de Rabat, avec d´autres composants de la politique internationale derrière le Maroc.

    Malgré le fait que le Tribunal de Justice de l´Union Européenne ait une nouvelle fois décrété en 2018 que le Maroc est un territoire séparé du Sahara Occidental, la Commission Européenne et le Parlement Européen ont ratifié avec Rabat deux accords, en janvier et février dernier, qui incluent l´exploitation des ressources sahraouies.

    « Entre janvier et février de cette année, ont été ratifiés deux accords commerciaux entre l´Union Européenne et le Royaume du Maroc -l´un sur les produits agricoles et de pêche et le deuxième uniquement sur la pêche-, lesquels, pour leur caractère extraterritorial concernant la souveraineté du Sahara Occidental violent non seulement le droit communautaire européen mais également les lois internationales », a précisé l´analyste Axel Plasa sur Voltairenet.org.

    CARTES MARQUÉES

    La République Arabe Sahraouie Démocratique fait face à un processus d´incidence mondiale. Elle souffre d´une menace annexionniste bi-frontale: d´une part l´intérêt alaouite, et d´autre part le refus de puissances capitalistes de respecter et mettre en œuvres les décisions décolonisatrices de l´ONU.

    Les propositions comprises dans les plans Baker (1 et 2), les négociations postérieures au cessez-le-feu signé en 1991, qui a laissé place à la Mission des Nations Unies pour le Référendum au Sahara occidental (Minurso), n´ont pas définitivement ouvert la voie à l´indépendance désirée.

    C´est ainsi que les événements de 2010 du camp de réfugiés de Gdeim Izik, puis de Smara et d´autres localités ont mis en évidence l´actualité du conflit, dont les intérêts extracontinentaux souhaitent minimiser l´importance et dont la solution serait l´indépendance de la dernière colonie africaine.

    Le conflit pour la souveraineté du Sahara Occidental est également une partie de poker -en cette époque de globalisation néolibérale et néoconservatrice- où les opposants à son émancipation jouent à table avec les cartes marquées.

    *Journaliste de la Rédaction Afrique et Moyen-Orient de Prensa Latina.

    Prensa Latina

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, décolonisation, Conseil de Sécurité,

  • Le Makhzen recrute des mercenaires français et américains pour attaquer l’Algérie

    Le lobbying marocain anti-algérien n’est pas nouveau et il semble avoir de beaux jours devant lui. Les pratiques suivies par le Makhzen en vue de s’en prendre à l’Algérie ont été largement exposées par les documents confidentiels de la diplomatie marocaine révélés par le mystérieux hacker Chris Coleman dans cette affaire connue sous le nom de « Marocleaks ».

    Grâce à ces révélations, nous avons compris enfin pourquoi la presse de l’Hexagone et des Etats-Unis se livraient constamment à des campagnes acharnées contre l’Algérie : des journalistes français sont recrutés et gracieusement payés pour mener ces campagnes.

    Ainsi, les lecteurs algériens ont découvert les activités et le financement du lobby pro-marocain aux Etats-Unis et en France, et les rapports secrets entre les services de renseignement marocains et le Mossad.

    Parmi les journalistes américains et français cités se trouvent Richard Miniter et Joseph Braude, deux blogueurs que Rabat fait passer pour des « analystes ». Leur tâche principale est de véhiculer des fausses informations sur le Front Polisario et des prétendues connexions avec le «terrorisme djihadiste soutenu par l’Algérie» en vue de duper l’opinion publique et les élites américaines.

    Dans la manipulation de ces journalistes, le rôle principal est confié à Ahmed Charaï, directeur du site L’Observateur du Maroc et d’Afrique. Pour les journalistes américains, c’était une aubaine. Pour un seul article, Richard Miniter a touche la somme de 60.000 dollars. Selon un de ses courriers adressés à Charaï, c’était un « cadeau ». A cela s’ajoute, les séjours de luxe au Maroc où, grâce aux services de la DGED ils pouvaient se livrer à toute sorte de perversion profitant de la misère du peuple marocain.

    Mais les efforts des agents marocains visaient principalement les entités juives et sionistes en quête de personnalités influentes susceptibles d’incliner la balance en faveur des thèses marocaines contre le Front Polisario et l’Algérie. Parmi elle le Comité Juif Américain (American Jewish Commitee) dont les membres ont été, à plusieurs reprises, invités à visiter le Maroc et dont le président a été honoré par le roi Mohammed VI avec une médaille du trône. Il est cité aussi John Hamre, président du Centre d’études stratégiques et internationales (CSIS), une entité de lobbyistes pro-marocains dans laquelle est membre Henry Kissinger, architecte en chef de la livraison du Sahara Occidental au Maroc et concepteur du scénario de la Marche Verte pour sauver le trône de Hassan II.

    Des journalistes français aussi ont roulé pour le Makhzen en échange de fortes sommes d’argent et de vacances de rêve au Maroc. Parmi ceux qui ont été dévoilés par le hacker Chris Coleman se trouvent Vincent Hervouet (LCI), José Garçon (Libération), Mireille Duteil (Le Point) et Dominique Lagarde (L’Express). Dans un des emails interceptés, Ahmed Charaï se félicite d’avoir réussi à constituer un réseau de journalistes « amis ». Dans un autre, il réclame à l’un de ses correspondants plusieurs milliers d’euros pour rétribuer leurs services.

    Leur mission ? S’en prendre à l’Algérie et au Front Polisario et édulcorer l’image de la monarchie marocaine et soutenir la position du Maroc dans la question du Sahara Occidental. Leur contact au Maroc était aussi Ahmed Charaï dont les correspondances révélaient comment la DGED prenait en charge les frais de leurs déplacement au Maroc ainsi que ceux de leurs familles.



    Aveuglé par les faveurs du Makhzen, Vincent Hervouet n’a pas hésité à inviter sur les plateaux de LCI le dénommé Ferhat Mehenni, président du prétendu Gouvernement provisoire kabyle. En vantant son initiative, Hervouet a profité pour demander à Ahmed Charaï de l’argent. « Ahmed, ton « ami » Mehenni est Edifiant. Hier, j’ai passé une heure, après le journal, avec le Big Bos pour parler du sérieux de ce MAK…. Mais bon!! Est-ce tu es vraiment sûr que ça ne t’embête pas de m’avancer sur mon salaire les 38.000 euros? Dis- mois, sinon j’ai une autre solution « le Crédit LOG », il faut absolument que je déménage la fin de la semaine prochaine », a-t-il dit.

    Tags : Algérie, Maroc, France, Chris Coleman, lobbying, presse française,

  • L’aveu éloquent des objectifs expansionnistes du Maroc

    En vertu des accords illicites de Madrid du 14 novembre 1975, le Maroc a accepté de partager le territoire du Sahara Occidental avec la Mauritanie. Lors du partage du cadeau, la Mauritanie sest approprié la région méridionale connue sous le nom de Rio de Oro dont Dakhla est le chef-lieu et le Maroc s’est réservé la partie utile de Saguia El Hamra, riche en phosphates et poissons. N’est-ce pas là un aveu éloquent des objectifs expansionnistes du Maroc ?
    La question de l’intégrité territoriale n’était qu’un bluff destiné à embrigader le peuple marocain dans une aventure meurtrière. Si le Sahara occidental était marocain, pourquoi Rabat ne l’a-t-il pas défendu contre l’occupation espagnole ? Pourquoi les autorités marocaines ne lèvent pas le petit doigt pour défendre la marocanité des deux villes der Ceuta et Melilla qui se trouvent pourtant sur le territoire marocain ?
    Au lieu de chercher à chasser les colonisateurs espagnols, le Maroc fait tout le contraire. Il a accepté de jouer le rôle de gendarme en défendant les deux villes contre les assauts des migrants subsahariens qui rêvent d’arriver en Europe. Cela partie des closes de l’Accord Tripartie de Madrid : Le Maroc a troqué la souveraineté de ses deux villes contre un peuple qu’il a écrasé dans le but de piller ses ressources et en partager avec ses sponsors français.
    Idem pour la région de Tindouf et Béchar. Si elles étaient marocaines, pourquoi le Maroc ne les a-t-il pas arrachés à la France ? La réponse est là : la monarchie marocaine a fait de la lâcheté et la trahison son principe de base et ce depuis la nuit des temps. L’Histoire est riche en enseignements qu’il est nécessaire et utile de méditer. L’Emir Abdelkader n’a-t-il pas été lâché par le roi Abderrahmane lorsque ce dernier a rompu son engagement de fournir des hommes à l’Emir pour renforcer la résistance à l’occupation coloniale.
    L’unité et l’union des peuples d’Afrique du Nord, ont toujours été le rêve des Maghrébins. Aucune occupation n’a réussi à tuer ce rêve. L’Etoile nord africaine en était la première manifestation et expression politique dès les années vingt. Là aussi, les convoitises coloniales et la cupidité des Rois, a sapé cet élan de solidarité et d’unité révolutionnaire contre la France coloniale. Pourtant, pendant la Guerre de libération algérienne, les Maghrébins sans exception, ont soutenu activement la dynamique algérienne. Le Roi Mohamed V en a même fait sa priorité majeure. Mohamed V aurait même conseillé Hassen II, avant sa mort, de ne pas tenter le diable avec l’Algérie. Mais Hassen II a fait le contraire au lendemain de l’indépendance d’une Algérie exsangue, fatiguée et amoindrie.
    Tags : Algérie, Maroc, Sahara Occidental, Front Polisario,