Étiquette : Maroc

  • La députée bruxelloise MR Latifa Ait Baala… . .. avance sans filet dans le dossier des Belgo-marocains bloqués au Maroc

    Depuis que les Affaires étrangères belges ont publié un communiqué laissant entendre que l’ambassade belge à Rabat appelait certaines catégories de Belgo-marocains bloqués au Maroc à prendre contact avec elle en vue d’un rapatriement, il ne se passe pas de jour sans que la députée bruxelloise MR Latifa Ait Baala, poste des vidéos dans lesquelles l’élue affirme que le problème de ces milliers de citoyens belges serait en voie rapide de résolution. 
    Comme si la députée était l’artisan de ce dénouement. 
    Latifa Ait Baala affirme à chacune de ses nombreuses apparitions, qu’un accord est intervenu entre la Belgique et le Maroc en vue de rapatrier les binationaux malades ou ceux séparés de leurs enfants demeurés en Belgique.
    Or, pour avoir écouté récemment le premier ministre islamiste marocain et la secrétaire d’État chargée des Marocains à l’étranger, elle même islamiste enfoulardée, aucun des deux édiles, répondant aux questions des parlementaires marocains en assemblée ouverte et télévisée, n’ont parlé d’un tel accord convenu entre le Maroc et la Belgique.
    Tant le 1er marocain que la secrétaire d’Etat se sont contentés, versets du Coran et Hadith du prophète Muhammad à l’appui, de demander aux binationaux coincés au Maroc, de faire preuve de patience, car « Allah aime les croyants qui patientent ».
    De plus, aucun média marocain, même ceux proches du palais royal n’ont confirme l’enthousiasme affiché par Latifa Ait Baala. 
    Bien que sachant que l’état marocain qui vient de prolonger d’un mois les mesures de confinement et reste opposé à la demande des Affaires étrangères belges quant à un hypothétique rapatriement des Belgo-marocains, la députée bruxelloise prend sur elle d’affirmer qu’un accord que personne n’a confirmé au Maroc entre Rabat et Bruxelles existe bel et bien.
    Elle invite les Belgo marocains bloqués au Maroc et concernés par ce mystérieux accord, à introduire leur demande via le mail de l’ambassade belge à Rabat.
    De plus, pour préserver ses bons rapports avec l’Etat marocain qui ne sont un secret pour personne, Latifa Ait Baala évite dans ses nombreuses sorties filmées de porter la moindre critique au gouvernement marocain qui bafoue les droits élémentaires des Belgo-marocains en privant ses derniers de la possibilité de rejoindre leurs familles en Belgique. 
    La députée qui encense ce fameux « accord » qu’elle qualifie d’humanitaire, ne pipe mot de son caractère sélectif, puisque de son propre aveu, il ne concerne que certaines catégories des Belgo-marocains coincés au Maroc et exclut les salariés; les indépendants et les allocataires du chômage et des aides des CPAS.
    Rien ne dit ni ne garantit que ce rapatriement aura lieu prochainement, d’autant que Latifa Ait Baala annonce dans ses vidéo que la liste des demandeurs qu’établirait l’ambassade de Belgique doit obtenir au préalable l’accord des autorités marocaines. 
    Or, comme chacun sait, de nombreux opposants à la politique répressive du pouvoir marocain perpétrée contre les Rifains risqueraient de voir leur demande de rapatriement refusée. 
    Ces éclaircissements étant apportés, il est à prévoir que la députée Ait Baala devra répondre aux Belgo-marocains et leurs familles au sujet les affirmations qu’elle martèle aujourd’hui.
    Tags : Maroc, Belgique, belgo-marocains, Aït Baala, 
  • Bilan des relations maroco-asiatiques

    Au regard des relations historiques avec les pays de l’Asie et conscient de leurs potentiels multidimensionnels tant sur le plan mondial qu’international, le Maroc s’est engagé dans un processus de consolidation, d’approfondissement et de diversification des relations de coopération avec les pays de ladite région afin d’exploiter, de manière optimale et réciproque, le gisement de potentialités qu’offre une telle relation.
    Cette volonté résulte des hautes directives royales concernant l’ouverture à l’international et notamment en direction de l’Asie.
    Basée sur une convergence en terme de valeurs et une aspiration conjointe d’ériger ce partenariat en un modèle de coopération Sud-Sud, les relations d’amitié et de coopération maroco-asiatiques se renforcent tout d’abord, grâce à l’institutionnalisation des consultations politiques de haut niveau avec la plupart de ces pays. A titre d’exemple, l’année 2013 a été marquée par la célébration du 55ème anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre le Maroc et la Chine, et dans ce cadre, par la visite au Maroc du ministre chinois des Affaires étrangères.
    Le Maroc accorde en effet, un intérêt particulier à cette Coopération interrégionale, comme l’en témoigne l’adhésion du Maroc en tant que membre, d’une part, aux différents Fora entre la région Arabe et Africaine et certains pays asiatiques (le Japon, la Chine, l’Inde et la Corée du Sud) et aux Fora asiatiques, d’autre part.
    Les outils du Maroc : des atouts ; potentialités indiscutables pour les pays d’Asie
    Ensuite, le Maroc dispose d’un certain nombre d’atouts : il constitue une véritable plate-forme d’échanges en relation directe avec les plus grandes aires de consommation.
    Le pays fait partie d’un marché de quelque 200 millions de consommateurs – la zone Mena- et a en outre signé des accords de libre-échange avec une cinquantaine de pays des cinq continents.
    Le Maroc a attribué une enveloppe budgétaire de 188 millions de dirhams à l’investissement public,
    Il a défini le cadre juridique de la nouvelle donne avec l’Asie et encourager les opérateurs des deux parties à multiplier leurs contacts avec ladite région.
    Le Royaume s’est, de surcroit, préparé à un rôle encore plus affirmé sur la scène régionale et internationale, en ayant procédé à un ensemble de réformes, pour une meilleure gouvernance, couronnés par la Constitution de 2011
    Dans un contexte régional marqué par l’incertitude et l’insécurité, le Maroc, se donc positionne, en tant que pays le plus stable grâce à un régime monarchique ancestral, et lesdites avancées démocratiques notoires
    L’ensemble de ces éléments le rendent apte à servir de plate-forme aux échanges en provenance d’Asie et l’érige en une aire d’accueil des investissements étrangers.
    Un partenariat efficient constituant une réelle opportunité de croissance pour les deux parties
    Point sur les relations économiques avec l’Asie: Les échanges commerciaux ont enregistré une croissance soutenue, classant cette zone comme deuxième partenaire économique du Royaume. Selon les statistiques de l’Office des changes, les échanges ont totalisé environ 120 milliards de DH au titre de 2012 contre 82 milliards en 2009, soit une augmentation de 48% en trois ans.
    Le flux des investissements asiatiques vers le Maroc est en constante augmentation, dans différents secteurs, notamment dans l’Automobile, l’électronique, NTIC, phosphate. ..
    Pour ce qui est des IDE asiatiques au Maroc, ils représentent un potentiel important de développement en positionnant notre pays comme un hub financier et commercial vers l’Afrique, l’Europe, les pays arabes et l’Amérique, à la faveur des ALE et des accords signés avec ces ensembles régionaux.
    Les objectifs d’ordre économique : Dynamiser le volume des échanges commerciaux et Continuer à promouvoir une coopération mutuellement avantageuse dans les secteurs traditionnels comme les phosphates, les pêches maritimes, et les ressources minières
    Exemple : la relation maroco-chinoise : SM le Roi avait été invité par le président chinois pour une visite officielle visant à « approfondir la concertation politique, renforcer les rapports économiques, l’investissement et consolider la coopération dans les domaines culturel, technique et scientifique »
    La Chine représente plus de 20% des échanges avec l’Asie, alors que le reste est réalisé avec l’Inde, le Japon, l’Indonésie, la Malaisie, Singapour, le Vietnam, la Corée du Sud et le Pakistan.
    Des discussions sont en cours autour des modalités d’un accord de libre-échange dans le but de «promouvoir un développement sain et ordonné du commerce bilatéral», Pékin s’est dit prêt à prendre une part active aux ambitieux programmes d’infrastructure au Maroc
    En termes d’échanges culturel et touristique :
    Le Maroc bénéficie d’un cachet touristique à l’international : le nombre des touristes chinois s’est multiplié de près de 70 fois depuis le début des années 2000, cette année l’ouverture d’une ligne aérienne directe Casablanca-Pékin est prévue
    A ce sujet, le Maroc a exprimé sa volonté d’accueillir plus de touristes chinois, et à ce titre, le Royaume œuvre à faciliter l’obtention des visas pour les Chinois qui souhaitent se rendre au Maroc et celle de leurs conditions de séjour. Un accord sur l’exemption de visas en faveur des détenteurs des passeports ordinaires, est sérieusement envisagé
    Sur le plan de la coopération scientifique et technique : le Maroc octroi à certains pays asiatiques, des bourses d’études et de formation aussi bien académique que professionnelle.
    Sur le volet culturel : Enfin, le Maroc participe activement aux activités artistiques et culturelles en Asie, l’objectif étant de « faire connaître le patrimoine civilisationnel du Maroc »
    Il s’agit de valoriser les similitudes culturelles avec l’Asie et Dépasser les barrières psychologiques de la langue et de l’espace géographique pour une meilleure compréhension entre les peuples
    Source : Maroc Leaks
    Tags : Maroc, Asie, coopération,
  • Le mouvement « Sahraouis pour la paix » : nouveau faux-nez du colon marocain

    Par Tarek B.*
    Contribution. Reprenant, une nouvelle fois, ses vieilles recettes éculées visant à nuire et, éventuellement, à remettre en cause la qualité reconnue par les Nations Unies au Front Polisario, comme représentant unique et légitime du peuple sahraoui dans le processus politique visant à exercer son droit à l’autodétermination (résolution 34/37 du 21 novembre 1979), le Royaume du Maroc, par le biais de certains médias dits « indépendants », a annoncé la formation depuis Madrid d’un « nouveau projet politique », dénommé « Sahraouis pour la Paix ».
    Annoncé le 22 avril 2020, ce « mouvement » dont la plateforme ne fait, bien entendu, aucune référence au droit à l’autodétermination du peuple sahraoui, n’a bizarrement pas fait l’objet de couverture de la part de certains titres de la presse électronique, proches du Palais, d’habitude si promptes à réagir au moindre événement qui touche le territoire non autonome du Sahara occidental et son peuple, spolié et pourchassé.
    Le silence de cette presse inféodée en question est plus que suspect. En fait, ce silence de circonstance vise à faire accroire que ce mouvement, né dans les laboratoires de la DGED, est un mouvement « authentiquement » sahraoui alors qu’il suffit, tout simplement, d’en lire la déclaration constitutive pour relever les grosses ficelles de l’entourloupe.
    En effet, on croirait feuilleter un discours officiel marocain bourré de délires habituels sur le « modèle totalitaire et radical du Front Polisario », « l’ouverture des frontières du Maghreb » et autres obsessions débitées inlassablement par les officiels marocains.
    S’il ne fallait qu’un seul indice pour confondre les vrais commanditaires, il suffit de relever que ce « mouvement », prétendument spontané et issu des rangs sahraouis, ne se réfère à aucun moment dans son laïus échevelé, ne serait-ce qu’une seule fois, au « peuple sahraoui » (expression bannie par la puissance occupante marocaine) préférant, emprunter au lexique de ses commanditaires marocains, les expressions vaseuses et politiquement neutres de « société sahraouie »,« communauté sahraouie » et « société sahraouie ».
    En fait, poursuivant, sans relâche, son entreprise visant à porter atteinte à la représentativité du Front Polisario et, surtout prenant conscience du désaveu total et de l’incapacité des « élus des provinces du sud » à exprimer la volonté libre et authentique du peuple du Sahara occidental, notamment devant les instances judiciaires européennes, les autorités marocaines ont décidé de créer cette nouvelle « enseigne politique » artificielle qui exhale des relents d’arnaque politico-diplomatique.
    La direction politique du Front Polisario a d’ailleurs très vite réagi à cette mystification, en pointant du doigt le Maroc en tant qu’initiateur et concepteur de ce pseudo mouvement dont les desseins visent à saper les intérêts du peuple sahraoui et son droit inaliénable et imprescriptible à l’autodétermination.
    *Contribution. Tarek B. est ancien diplomate
    Source : TSA-Algérie, 27 avr 2020
    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Sahraouis pour la Paix, Saharauis para la paz, 
  • Belgique et Pays Bas payent le prix de leur insoumission à la volonté du royaume enchanté du Maroc

    Sous ordre du gouvernement, la justice française s’est rétractée, à plusieurs reprises, dans l’affaire de l’assassinat de Ben Barka pour ne pas irriter le pouvoir marocain. Allant plus loin encore, l’Assemblée nationale a approuvé en 2015 un nouveau protocole d’entraide judiciaire signé avec Rabat prévoyant que les plaintes déposées en France seront désormais « prioritairement » renvoyées vers Rabat ou clôturées.
    Le gouvernement espagnol ne rechigne pas devant les demandes d’extradition marocaines. Nous avons eu l’occasion de le voir dans l’affaire du belgo-marocain Ali Aarrass qui vient d’être libéré après 12 ans de prison au Maroc pour des faits de terrorisme qu’il a toujours niés et dont les aveux ont été obtenus sous la torture.
    Ce sont des faits qui ne risquent pas d’arriver en Belgique ou aux Pays Bas où la justice refuse est consciente qu’au Maroc les conditions d’une justice équitable ne sont pas réunies. Rabat n’a pas pardonné le refus des Pays Bas de lui livrer Saïd Chaou, un militant pour la République du Rif. A cela s’ajoute les dernières déclarations de ministre néerlandais Blok au sujet de la répression des rifains au Maroc.
    En arrêtant Abdelkader Belliraj, les autorités marocaines ont tenté de convaincre leurs homologues belges de la nécessité de faire confiance au Maroc dans la gestion des binationaux belgo-marocains dans le cadre de la lutte antiterroriste. Ils n’ont pas réussi, même après les attentats terroristes de 2016 que certains observateurs n’ont pas hésité à attribuer la responsabilité aux services secrets marocains.
    Les responsables marocains sont connus pour leur rancune. Aujourd’hui, ils veulent faire payer aux pouvoirs belge et hollandais leur insoumission à la volonté du régime marocain. Ils ont réussi à créer des problèmes entre leurs binationaux marocains et leur gouvernement. Les voilà en train de les accuser de les traiter comme des citoyens de deuxième degré suite à leur blocage au Maroc après la fermeture des frontières imposée par la pandémie.
    Tags : Maroc, Belgique, Pays Bas, binationaux, pandémie, coronavirus, covid-19, terrorisme, torture, justice, Abdelkader Belliraj, Aali Aarrass,
  • Maroc : $ 1 million pour acheter le silence de Michelle Bachelet

    Le Haut Commissariat des Nations Unies sa vante d’avoir reçu du Maroc une contribution de 1 million de dollars. Un fait qui n’est pas nouveau.
    En effet, depuis plusieurs années, Rabat offre, chaque année, ce montant dans le but de museler cette instance internationale au sujet de ses constantes violations des droits de l’homme au territoire non autonome du Sahara Occidental.
    Aujourd’hui, nous sommes devant un acte répétitif des scénarios précédents dans lesquels l’ONU, encore une fois, va a tourner le regard sur les abus du Maroc dans l’ancienne colonie espagnole.
    A l’instar de son prédécesseur, Mme Michelle Bachelet devra prouver sa reconnaissance en épargnant Rabat des critiques du HCDH et en vantant des progrès imaginaires dans le domaine des droits de l’homme, notamment dans une conjoncture où l’ambassadeur marocain Omar Hilale vient d’être nommé facilitateur du processus de renforcement des organes des Traités des droits de l’Homme. Omar Hilale, l’homme qui a été dénoncé par des rapports onusiens filtrés en raison de ses pratiques de corruption, en particulier au sein de l’instance dirigée actuellement par l’ancienne présidente chilienne.
    Lire aussi :  
    Tags : Maroc, Michelle Bachelet, Haut Commissariat des Droits de l’homme, ONU, Omar Hilale, corruption, 
  • Maroc – La fortune d’un roi riche, l’infortune d’une population pauvre

    Depuis la mort de Hassan II en Juillet 1999, son fils Mohammed VI est devenu en 2020 un des monarques les plus riches du monde, mais cette fortune insolente fait face à une population marocaine qui souffre à cause des profondes inégalités sociales qui prévalent au Maroc, et dont les individus restent soumis à une violente répression politique et policière.
    Mohammed VI, Roi du Maroc
    En effet, avec 8,2 milliards de dollars, le monarque chérifien de 56 ans occupe le 9ème rang du classement établi par le média anglais Love Money en Mars 2020.
    Une richesse qui assure à la famille royale un train de vie indécent aux yeux de la population, comme le démontrent les dépenses de fonctionnement du Palais Royal en 2020, évaluées à plus de 230 Millions d’Euros ce qui représente deux fois plus que celles de l’Elysée qui se sont établies pour la même année à 105,316 Millions de dollars !
    Et quitte à comparer notons que le Produit Intérieur Brut marocain a été évalué en 2019 à 122 Milliard d’€, 22 fois moindre que celui de la France qui dépasse les 2700 Milliards d’€ !
    C’est dire l’incongruité de tels frais, que personne ne peut expliquer et qui pourraient pourtant servir à combler la fracture sociale et la misère dans laquelle survit plus de 10 millions de marocains.
    Beaucoup en effet se demandent à quoi servent la vingtaine de palais, ces milliers d’hectares de terres agricoles pour la plupart confisquées par Hassan II, le Yacht à 90 millions de dollars, la montre d’1,2 millions de dollars ou encore les 5 millions d’euros pour une semaine de vacances que le monarque marocain a passé avec sa famille dans les îles helléniques…
    Un étalement de richesse qui n’est plus défendu aujourd’hui que par les quelques courtisans d’un Roi dont l’avidité pour le luxe n’est plus un secret et n’apporte rien pour la population du Royaume chérifien. Et c’est ainsi que le Maroc enregistre un piètre indice de développement humain, qui classe le pays dans le dernier rapport du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), à la peu reluisante 121ème place sur 189 pays…
    La richesse du Roi du Maroc, qui perçoit tout de même un salaire dépassant les 40.000 Euros mensuels, provient en grande partie des investissements qu’il a entrepris à travers le Holding Al Mada, anciennement Société Nationale d’Investissement (SNI), qui s’est accaparé de plusieurs secteurs porteurs (Banque, Assurance, télécommunications, métallurgie, immobilier, mines, énergies renouvelables, distribution…) aussi bien au Maroc mais également à l’étranger.
    Le Holding Al Mada est chapeauté par deux autres holdings appartenant également à la famille royale: la Siger et la Ergis comme vous pouvez le voir ci-après.
    De même, chacun des frères et sœurs de Mohammed VI dispose de son propre holding d’investissement : Providence holding pour le prince Moulay Rachid, et Unihold, Yano Participation et Star Finance pour, respectivement, les princesses Lalla Meryem, Lalla Asma et Lalla Hasna et qui leur assure plusieurs millions d’Euros de revenus chaque année…
    Cette fulgurante réussite de la famille Royale dans les affaires, le Makhzen la doit à Mou­nir El Majidi.
    Mounir Majidi, né le 19 Janvier 1965 à Rabat, a présidé dans l’ombre pendant dix ans l’association qui gère le fameux festival Mawazine de Rabat, avant d’en transmettre la gestion à Abdeslam Ahizoune, un autre adulateur du palais, l’ex ministre des Postes et des Télécommunications, des Télécommunications, et actuel président de Maroc Telecom…
    Mounir Majidi, cité dans le scandale des Panama Papers, est l’homme de confiance de Mohamed VI. Il est son Secrétaire Particulier depuis 2000 et depuis 2020 Président de la Siger, le principal actionnaire de la holding royale de contrôle et la Société Nationale d’Investissement (SNI), qui avait absorbé l’Omnium Nord Africaine (ONA), devenue en 2018 le holding royal Al Mada .
    C’est Majidi qui a fait d’Al Mada la plus grande holding privée du Maroc et le fer de lance des réformes économiques du Pays.
    Hassan Ouriaghli, un ami de Mounir Majidi a été désigné en 2014 Directeur de Al Mada, celui-ci avait été Président du Directoire de l’Entreprise Optorg, filiale d’El Mada à Paris, et dont l’objet social est la distribution spécialisée incluant l’équipement industriel et la distribution automobile en Afrique. Le roi est également concessionnaire automobile…
    Enfin, notons que c’est Majidi qui est le principal artisan de la politique d’investissement dans les pays du Sahel et à l’échelle du continent africain. C’est lui qui a poussé d’Attijariwafa Bank, pour devenir le premier réseau bancaire en Afrique, avec 4 930 agences et plus d’un milliard de dollars investis sur le continent depuis 2010. Et elle est majoritairement détenue par le fonds Royal Al Mada…
    C’est par elle que le Roi du Maroc a promis ”d’aider” les africains à se développer et a exigé en novembre 2019, de Mohamed El Kettani, PDG de la banque Attijariwafabank de signer un mémorandum d’entente avec le fonds africain African Guarantee Fund dans le but d’encourager le financement des PME africaines… Des investissements qui tardent à se concrétiser avec la crise financière nous dit-on !
    Mais la réussite dans les affaires de la famille royale et d’une caste réduite de nantis proches du Makhzen, n’a pu étouffer les scandales et autres facettes peu reluisantes du trône, que Rabat a toujours essayé d’étouffer. En vain…
    En effet, le site d’investigation marocain Ledesk avait enquêté et publié plusieurs articles sur des sociétés off-shore impliquant le roi Mohammed VI, telle la SMCD Ltd, enregistrée aux îles Vierges et gérée par Mounir Majidi et dont l’ayant droit économique est le roi Mohammed VI. Cette société a été citée comme actionnaire d’une autre société, Alliances Développement Immobilier (ADI), cotée à la Bourse de Casablanca…
    Cela démontre que l’argent du royaume est transféré à l’étranger pour échapper au fisc, déposé dans des paradis fiscaux, puis à nouveau blanchi au Maroc par celui qu’on avait désigné un temps le Roi des pauvres… Mais ce qualificatif n’a pas tenu longtemps.
    En 2015, de nouvelles révélations faisant part de comptes bancaires ouverts le 11 octobre 2006 à la HSBC Private Bank en suisse, codétenus avec son secrétaire particulier, Mounir El-Majidi avaient choqué l’opinion publique au Maroc. Il faut dire qu’il y a de quoi, entre le dernier trimestre 2006 et le 31 mars 2007, le solde maximal de ce compte s’établissait à 7,9 millions d’euros, alors qu’en même temps les Marocains résidant au Maroc, étaient interdits de détenir un compte bancaire à l’étranger…
    Et ces révélations font très mal à la famille Royale tant elles informent l’opinion publique marocaine du décalage entre le faste de la dynastie Alaouite et de ses protégés, contrastant avec les conditions sociales et économiques d’un peuple dont le quotidien ne cesse de dégrader comme l’a précisé le dernier rapport de la Banque Mondiale
    Pour faire face au déferlement d’informations sur l’affairisme inquiétant de la famille royale par une presse libre et indépendante, le Makhzen a, comme à son d’habitude, recours aux seules méthodes qu’il connait et qu’il affectionne particulièrement pour faire taire toute contestation démocratique : le harcèlement judiciaire, la désinformation, la manipulation et le chantage. Un véritable programme !
    En 2012, le journal le Monde avait publié une affaire de corruption concernant équipementier aéronautique américain Baysis impliquant Majidi. Ahmed Benchemsi, chercheur à l’université Stanford (Etats-Unis) et ex-directeur du magazine marocain “TelQuel” était l’auteur de cet excellent article. Il y affirmait que ”M. Majidi, également le premier annonceur publicitaire du pays, a démontré sa capacité à boycotter des journaux jusqu’à les acculer à la faillite.’’
    En effet, est à la tête d’une belle affaire d’affichage public et qui jouit de toutes les facilités dans plusieurs municipalités marocaines…
    Les propos de Benchemsi sont confirmés par le chercheur et professeure en relations internationales Jesùs Garcia Luengos et Laurence Thieux, dans leur rapport sur les Médias en ligne au Maroc :
    ”La presse en ligne a gardé une partie des défauts de la presse écrite dans la mesure où une partie d’entre elle s’aligne sur les partis politiques et alimente la polarisation de la scène politique entre le PJD et le PAM. Ces deux partis ont beaucoup investi dans les nouvelles technologies de l’information (NTI) pour élargir leurs bases d’influence. Ces deux partis politiques ont leur propre réseau médiatique qu’ils contrôlent directement ou indirectement. Selon certains experts, le Parti Authenticité et Modernité (PAM) créé par Fouad Ali Himma, conseiller du Roi et ami d’enfance, a influencé plusieurs médias de façon décisive avec des apports économiques conséquents et dont ils sont devenus dépendants pour assurer leur viabilité financière.’’
    Pour info, Fouad Ali El Himma est le camarade de classe du Roi Mohammed VI, et également camarade d’enfance de Mounir Majidi qui le cotôyait lorsque Majidi avait été ”adopté” par la princesse Lalla Nezha, sœur de Hassan II, pour tenir compagnie à son fils Naoufel Osmani.
    Le gouvernement marocain totalement soumis au Makhzen, à en perdre toute crédibilité populaire, use de tout son pouvoir et de utilise tous les subterfuges pour tenter de protéger le Trône et faire oublier le train de vie fastueux du Roi et de sa cour dans l’esprit d’une tradition ancestrale et archaïque, alors que des millions de citoyens marocains vivent, eux, sous le seuil de pauvreté.
    C’est cette situation qu’avait dénoncé le Hirak marocain, symbolisé en la personne de Nasser Zefzafi, ce natif d’El Hoceima dans le Rif, torturé et jeté en prison pour 20 ans, alors qu’il ne réclamait que l’amélioration de la situation socio-économique de ses concitoyens.
    Pour contrer les incessantes revendications d’un peuple meurtri dont ne se fait écho qu’une presse étrangère, le pouvoir marocain a recours à une presse locale aux ordres, flatteuse et obséquieuse telle un baise-main royal, souvent fabriquée par la police politique zélée du Royaume chérifien.
    En exemple les chaines de TV Medi 1 ou 2M, ainsi que le portail en langues arabe et française le360.ma. Ce média appartient à la société Edit Holding, une société détenue par Mme Aïcha Bouayad-Amor, ex-directrice de la communication de la banque Société Générale au Maroc, et au Galeriste et critique d’art, Aziz Daki, notoirement très proche de Mounir Majidi qui l’a recruté comme directeur artistique et porte-parole du Festival Mawazine, alors qu’il avait entamé sa carrière professionnelle comme simple journaliste au quotidien Aujourd’hui le Maroc, au sein duquel il a travaillé pendant quatre ans. Un journaliste qui n’a jamais fait autre chose que maquiller la vérité à ses concitoyens…
    C’et ainsi que fonctionne le Maroc, un pays de castes et d’intouchables que dédommage une famille royale en fonction des mensonges qu’ils véhiculent, sur la sahara occidental, sur le puissant voisin algérien ou même sur les démocrates qui aspirent à de meilleurs jours…
    Ce système de prédation fait de pressions, d’intrigues courtisanes et de corruption n’est au final avantageux que pour la seule couronne. Il ne tient debout que par sa capacité à réprimer les populations et éviter une révolte contre un royaume entièrement tourné vers le seul développement de la fortune royale au détriment de tout un peuple…
    Quel Dommage !
    Bachir Outaghani
    Algérie Part, 25 avr 2020
    Tags : Maroc, Mohammed VI, fortune, luxe, Fouad Ali El Himma, Mounir El Majidi, Al Mada, SNI,
  • Conflit entre le Maroc et l’Arabie saoudite

    Une escalade médiatique révèle l’existence d’un conflit larvé entre le Maroc et l’un de ses principaux alliés dans le conflit au Sahara occidental, l’Arabie saoudite.
    Malgré les efforts visant à dissimuler la tension qui caractérise les relations entre les deux pays, l’escalade médiatique actuelle déclenchée par la presse marocaine indique que les Saoudiens n’ont pas pardonné à leur allié marocain le fait de les avoir abandonnés dans le labyrinthe yéménite.
    En effet, la presse marocaine s’en est violemment pris à un journaliste saoudien très connu, Fahid Chamari, pour avoir posté sur YouTube une vidéo dans laquelle il dénigrait la stratégie basée sur le tourisme et l’émigration préconisée par certains pays, dont le Maroc.
    Selon la web Maghreb Intelligence, Chamari a qualifié les marocains de « fainéants vivant du tourisme qui n’est qu’une sous-activité économique » et que l’économie marocaine se basait sur les transferts des Marocains résidant à l’étranger dont une bonne partie provenaient de la « prostitution de ses femmes expatriées». « Pourquoi le Maroc ne bâtit pas son économie sur l’agriculture ou l’industrie au lieu de choses humiliantes pour ses citoyens comme le tourisme ou l’immigration ? ».
    Pour ce site connu pour être proche des cercles du pouvoir au Maroc, «cette sortie sans précédent dans les annales des relations maroco-saoudiennes démontre, si besoin est, que les relations entre les deux monarchies, longtemps amies, semblent avoir atteint un point de non-retour. Le royaume wahhabite, dont l’économie dépend exclusivement de la rente pétrolière et du tourisme religieux (grand et petit pèlerinages), est aujourd’hui empêtré dans une crise violente crise économique, notamment à cause de la baisse vertigineuse des prix du pétrole et des choix déraisonnables de Mohamed Bin Salmane, l’homme fort du pays».
    En réalité, la déclaration de Chamari était beaucoup plus grave. Selon lui, les marocains se vantent d’avoir attiré 12 millions de touristes qui leur pissent dessus pour 8 milliards de dollars. Cela veut dire que chaque touriste dépense 1.000 $. Un bilan qui n’en vaut pas la peine. 8 milliards de dollars par an n’est rien pour un pays qui peut investir dans l’industrie, la technologie et l’agriculture. Aujourd’hui, tous les hôtels et auberges affichent un vide total où il n’y a que des corbeaux. Plus personne ne vient. Ils pensent d’une manière très étrange. Ce sont des peuples qui sont basés sur la paresse. Ils sont assis là en attendant que les touristes viennent investir dans leur terre. Ils envoient leurs femmes se prostituer à l’étranger et profitent de leurs transferts, qui atteignent désormais 60 milliards de dollars par an. L’économie du pays est basée sur les transferts de la prostitution. Un scandale! Je conseille ces peuples, dit-il, de mettre fin à cette situation car les projets basés sur le tourisme sont des projets voués à l’échec et portent atteinte à la dignité du peuple.
    Des propos qui ont mis le Makhzen dans tous ses états.
    Tags: Maroc, Arabie Saoudite, Yémen, Fahid Chamari,
  • Frédérique Ries, la nouvelle conquête du Maroc

    C’est une question posée par Frédérique Ries, députée européenne libérale francophone du MR qui a attiré la foudre des sahraouis. Une question écrite qui semble lui avoir été sifflée à l’oreille par les diplomates marocains très actifs dans l’espace européen à Bruxelles.
    La question n’aurait pas été étonnante si elle n’était pas posée par un ancienne journaliste censée bien connaître le sujet. Elle tourne autour de la situation sanitaire dans les camps des réfugiés sahraouis qui se trouvent dans la ville algérienne de Tindouf, situation qu’elle qualifie de déplorable.
    Cette initiative porte les empreintes de sa collègue du MR, Latifa Ait Baala dont les accointances avec les services secrets marocains ont été plus que prouvées par le hacker Chris Coleman. Celle-là même qui a essayé de manipuler Louis Michel en vue de le pousser à parrainer la projection dans les enceintes du Parlement Européen, d’un film co-réalisé par Ait Baala et son époux Hassan El Bouharouti et financé par la DGED, le service marocain d’intelligence extérieur et dans le but était de présenter comme un mouvement terroriste activant dans la région du Sahel.
    Ayant certainement pris la mesure de la gravité de cette nouvelle manipulation, après la mobilisation de ses collègues parlementaires, qui ont saisi le président du Parlement européen pour attirer son attention sur «l’irresponsabilité» que constitue une telle action de «propagande» qui «n’a pas sa place» au sein de l’hémicycle européen, Louis Michel a préféré sécher cette rencontre laissant le sale boulot à Aymeric Chauprade, un élu du Front National, présenté comme un spécialiste en géopolitique, et le directeur du Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ).
    Tags : Maroc, Belgique, MR, Latifa Aït Baala, Louis Michel, Frédérique Ries, Hassan El Bouharouti,
  • Le Maroc actionne ses mercenaires contre l’Algérie

    IL SE VOILE LA FACE SUR LA MAL-VIE ÉPROUVANTE AU MAROC : Le Makhzen actionne ses mercenaires contre l’Algérie
    Dans un long pamphlet se basant sur une supposée analyse des indicateurs de la situation économico-financière actuelle de notre pays, le Makhzen, par le billais de son relais médiatique le360.ma, mise sur une crise économique qui précipiterait l’Algérie dans le gouffre.
    Ainsi, sa plume mercenaire s’est intéressée, aussi surprenant qu’elle peut l’être, au dernier Conseil des ministres algérien, lors duquel le président de la République a décidé d’une batterie de mesures allant dans le double défi de surpasser les aléas du marché pétrolier que de contrer l’épidémie du Covid-19 en Algérie.
    Dans cette tribune, l’auteur a tablé sur une déroute économique dans notre pays, oublieux que le Maroc fait face à une situation sociale éprouvante pour son peuple. Et comme à chaque fois le Makhzen se détourne de cette réalité amère et place son viseur sur l’Algérie.
    Au lieu de s’intéresser à l’Algérie qui se suffit largement de ses autorités pour sortir des difficultés financières qu’elle partage par ailleurs avec tous les pays, notamment ceux du cartel de l’Opep, le Makhzen fera mieux de se focaliser sur la mal-vie dans son pays dont les fléaux sociaux pullulent chaque ville et village. C’est dans cette dynamique justement que l’Algérie vise à s’affranchir de la rente pétrolière, où rien que le secteur agricole national a rapporté 30 milliards USD en 2019.
    Et ce ne sont surtout pas les exemples de cette déchéance sociale au Maroc qui fera oublier le malaise dans lequel s’est retrouvée Rabat face à des responsabilités qu’elle a toujours tenté, en vain, de maquiller.
    Aux dernières nouvelles, ce ne sont pas la police et l’armée algériennes qui pourchassent leurs propres citoyens et commerçants pour n’avoir pas respecté les mesures de confinement imposées par la pandémie du Coronavirus. C’est en effet le monde entier qui a vu défiler des vidéos de la descente punitive opérées par les corps de sécurité marocains contre les commerçants et autre citoyens lambda qui n’auraient pas répondu à l’appel du confinement.
    Qu’en est-il des phénomènes de banditisme et de voyoutisme où les malfrats marocains sévissent de jour, au vu et au su de tout le monde, pour délester les gens de tous ce qu’ils ont comme objets de valeur. Et lorsqu’ils y résistent, les malheureux citoyens sont massacrés au couteau de boucher.
    Les exemples n’en finissent pas. Le plus vieux métier du monde ; la prostitution, aussi bien masculine que féminine, devenue même un fondement de la société, se pratique en famille, de jour comme de nuit, devant le silence des autorités marocaines face à un phénomène auquel elles assistent impuissantes. Des pratiques révolues aussi, comme la sorcellerie, qui est devenue un référent social des plus anodins, dans le pays, dirigé par un souverain se prétendant descendant du prophète (Amir El Moueminine).
    Il y a surtout, et par-delà tout, la drogue dont les seuls champs de production de cannabis cultivés par le Roi, peuvent alimenter tout le « marché » mondial, avec, en prime, un « quota » important à livrer à son voisin algérien.
    Farid Guellil
    Tags : Maroc, Algérie, Makhzen, presse, attaques médiatiques, propagande, 
  • L’image du Maroc dans la presse et les sites web canariens

    En général, la presse canarienne est une presse libre dont le comportement envers notre pays n’est pas différent à celui qu’elle a envers le gouvernement central ou le gouvernement canarien Cependant, le problème du Sahara continue à être la pierre angulaire des relations entre notre pays et les Iles Canaries pour des raisons que personne n’ignore et il y a lieu de signaler qu’il a toujours existé un courant de sympathie des moyens de communication canariens et la société canarienne envers les Sahraouis et-ce, depuis le début du conflit en 1975.
    Les Canariens ayant pêché le long de nos côtes depuis le XVII ème siècle et pendant la colonisation, avaient été les seuls à profiter des richesses de nos provinces du Sud. La perte de ce bénéfice a laissé tout un secteur de la population canarienne avec un profond traumatisme et des préjudices qui persistent jusqu’à nos jours et dont certains moyens de communication se font écho. Cependant, grâce au travail diplomatique constant et tenace de ce Poste Consulaire, la situation a changé ; ainsi les journalistes les plus importants et les intellectuels qui publient de temps à autre des articles de fonds concernant nos provinces du Sud, écrivent la plupart du temps des articles objectifs, voire même brillants à ce sujet, tels que par exemple Angel Tristàn Pimienta, l’un des plus importants journalistes canariens qui a même écrit dans l’un de ses articles que « les moyens de communication canariens qui écrivent contre le Maroc, le font poussés par le tic colonialiste ». il y a lieu de signaler que certains chroniqueurs, journalistes et intellectuels canariens approuvent la volonté du Maroc de récupérer les provinces du sud et sa politique de développement et de croissance économique miss en place dans ces provinces.
    Le problème est qu’aux Iles Canaries beaucoup de journalistes sont très proches des idéaux des partis de gauche (IU, les Verts, les Syndicats, etc..) ou bien, certains sont même très proches des courants séparatistes tels que les journalistes de la Radio San Borondon, qui sont les porte-étendards du séparatisme canarien.
    Les moments les plus compliqués vécus par la diplomatie marocaine aux Iles Canaries avec la presse canarienne ont été :
    a) L’affaire Aminatou Haidar
    b) L’interdiction d’entrée au Maroc pour le Député du Parlement Européen Willy Meyer et les trois journalistes canariens qui l’accompagnaient à Laâyoune afin de visiter le camp de Gdeim Izik
    c) Les jours postérieurs au démantèlement du camp de Gdeim Izik, pendant lesquels le Consulat Général du Royaume à Las Palmas a dû supporter les agressions verbales envers nos institutions, des actes de vandalisme contre le siège du Consulat (attaques avec des pierres et des bâtons, des inscriptions sur les murs et les vitres de ce Poste Consulaire, allant même jusqu’à endommager la voiture officielle avec des inscriptions, des coups et des bosses et des graffitis représentant le drapeau du polisario fait avec un objet pointu. Les exaltés ont même essayé d’agresser le Chef du Poste en personne et-ce, malgré la présence de la police espagnole.
    Tags : Maroc, Espagne, Îles Canaries, Sahara Occidental, Aminatou Haidar, presse canarienne, Gdeim Izik,