Étiquette : Maroc

  • Maroc : le roi Mohammed VI positif au covid19

    Ce qui était considéré comme une rumeur largement relayée par les réseaux sociaux s’est avéré une vérité qui vient d’être confirmée par le chaîne américaine Fox News (voir vidéo).

    Un site proche du palais, prétend que Fox News a confondu Monaco et Morocco, cependant il y a un fait indéniable : le roi du Maroc n’a pas été vu depuis plusieurs jours et n’a pas intervenu pour apaiser les esprits des marocains bouleversés par la pandémie.

    En effet, les citoyens s’attendaient à ce que leur roi prononce un discours pour donner ses orientation et directives en vue d’aider la population à surmonter cette période difficile, notamment pour les plus démunis qui vivent au jour le jour et pour lesquels un confinement est synonyme de famine.

    Tags : Maroc, pandémie, coronavirus, covid19, Mohammed VI, roi du Maroc,

  • Coronavirus : Le Maroc donne-t-il les vrais chiffres ?

    Conscients que le Maroc est loin d’être un modèle de transparence, les citoyens marocains se posent des questions sur les véritables chiffres des victimes du coronavirus.

    Le pouvoir marocain a toujours été sensible à la publication des statistiques dans des sujets vitaux tels que l’économie, les dettes et le nombre de chômeurs au Maroc, ce qui amène à remettre en question la crédibilité des statistiques publiés par le Makhzen. La réalité fait craindre le pire.

    C’est la raison pour laquelle, les statistiques sur l’expansion du covid19 ont donné lieu à des critiques de la part des connaisseurs de la monarchie marocaine et de nombreux internautes remettent en cause les chiffres et les estiment «mensongers».

    Tags : Maroc, coronavirus, covid19, pandémie, Makhzen, statistiques, chiffres,

  • Bilan du coronavirus en Afrique

    Maroc : Le bilan passe à 574 cas de contamination dont 33 décès

    Le bilan des contaminations par le coronavirus au Maroc est passé, mardi, à 574 cas dont 33 décès.

    C’est ce qui ressort des données publiées par le ministère de la Santé, mardi matin.

    Selon les mêmes données, 15 personnes contaminées par le coronavirus sont guéries.

    Le 3 mars courant, le Maroc avait annoncé le premier cas de contamination chez un ressortissant en provenance de l’Italie, dans la ville de Casablanca.
    L’état d’urgence a été décrété jeudi dans tout le pays, jusqu’au 20 avril prochain, dans le cadre des meures préventives contre la propagation du coronavirus.

    Mali : Cinq nouveaux cas locaux et 12 décès en France

    Cinq nouveaux cas confirmés de Covid-19 ont été enregistrés, lundi 30 mars, au Mali. Ce qui porte à 25 le nombre de personnes porteuses de ce virus, ont rapporté des médias locaux.

    L’information a été confirmée lundi par le ministère de la Santé et des Affaires sociales au cours d’une conférence de presse, précise la radio «  »Studio Tamani.

    S’exprimant lundi matin face à la presse, le Secrétaire général du ministère de la Santé, Dr Mama Coumaré, a annoncé que cinq nouveaux cas de Coronavirus et un décès ont été enregistrés au Mali.

    Parmi ces malades, quatre cas sont recensés dans les communes I et VI du district de Bamako et un cas dans la commune de Kalaban-coro, cercle de Kati région de Koulikoro (sud).

    Selon Dr Coumaré, le Mali enregistre à ce jour 2 décès dus au Coronavirus.

    RDC : le Nord–Kivu, quatrième province touchée

    Les autorités sanitaires congolaises ont annoncé, lundi soir, l’apparition du premier cas de coronavirus au Nord–Kivu (est), qui devient ainsi la quatrième province touchée par la pandémie après la capitale Kinshasa, l’Ituri et le Sud–Kivu.

    Le cas a été détecté dans la ville de Goma, qui compte environ 2 millions d’habitants, chef-lieu de la province, frontalière avec le Rwanda et l’Ouganda. Il s’agit d’un nigérian (44 ans) qui travaille dans une organisation humanitaire.

    « Le 23 mars, il s’est présenté à l’hôpital pour toux et douleurs thoraciques », a précisé le gouverneur du Nord–Kivu, Carly Nzanzu Kasivita, joint par Anadolu.

    « Le cas est en isolement et nous recherchons les personnes qui ont été en contact avec lui », explique-t-il.

    Le pays a enregistré son premier cas le 10 mars dans la capitale Kinshasa, mégapole d’environ 15 millions d’habitants.

    Lundi soir, la RDC totalisait 98 cas confirmés dont 8 décès. 93 cas sont localisés dans la capitale Kinshasa.

    Le pays est sous le coup d’un état d’urgence, depuis le 24 mars, décrété par le président Felix Tshisekedi pour endiguer la propagation de la pandémie.

    En plus de la suspension des vols nationaux et internationaux, toutes les activités de loisirs, bars, night-club, cafés et restaurants ont été suspendues pour toute la période de l’état d’urgence, qui durera 1 mois.

    Cameroun : 51 nouveaux cas portant le bilan à 193 contaminations

    Le ministère camerounais de la Santé publique a annoncé, mardi matin, 51 nouveaux cas positifs au Covid-19 portant le bilan à 193 contaminations, dont trois personnes guéries.

    « Nous avons analysé cette nuit, les échantillons de 94 voyageurs en quarantaine dans les hôtels à Yaoundé. 51 ont été confirmés positifs, 19 tests douteux sont à reprendre. Le Cameroun comptabilise à ce jour un total de 193 cas », a annoncé le ministre de la Santé, Manaouda Malachie.

    Lundi, lors de son point de presse quotidien, le ministre de la Santé publique s’est dit « très inquiet » de la situation sanitaire dans la ville de Douala où des personnes arrivées au Cameroun et mises en quarantaine dans des hôtels, ont pris le large avec le risque de propager le coronavirus.

    «Le cas de la région du Littoral nous fait peur, parce que beaucoup de passagers sont arrivés à Douala, dont la plupart ont rompu la quarantaine», a-t-il expliqué à la presse.

    «Nous parlons aujourd’hui de six décès, mais en réalité sur ceux qui sont arrivés pour pouvoir suivre le protocole de nos formations sanitaires, il n’y a qu’un seul qui est mort. Les 5 autres n’ont pas fait un recours tout de suite à nos services. Et c’est pour cela que la situation de Douala nous fait un peu peur», a t-il poursuivi .

    Face à la montée en puissance de cette pandémie qui fait des ravages à travers le monde, le gouvernement camerounais a récemment pris des mesures pour ralentir la propagation du virus, notamment en fermant les écoles et les frontières, en interdisant les rassemblements et en encourageant la population à observer de strictes règles d’hygiène.

    Tunisie : le nombre de contaminations augmente à 362 cas

    Le nombre des personnes contaminées par le nouveau coronavirus (Covid-19) a augmenté en Tunisie à 362, après l’enregistrement de 50 nouveaux cas, a annoncé le ministère de la Santé, mardi.

    L’information a été révélée dans un communiqué du ministère de la Santé, précisant que le nombre de décès s’élève désormais à 10 personnes.

    Le ministère de la Santé a indiqué, à cette occasion, que : « Dans le cadre du suivi minutieux des arrivées en provenance de l’étranger, 18.491 personnes ont été soumis à l’auto-confinement, dont 13.029 ont terminé la période de surveillance médicale, alors que 5.462 continuent d’être surveillées ».

    Le ministère a affirmé que le nombre de décès a augmenté à 10 personnes, dont 3 à Sfax (sud) et 1 seul décès dans chacun des gouvernorats suivants : Sousse (centre-est), Ariana (nord de la capitale), Le Kef (nord-ouest), Mahdia (est), Tataouine (sud), Bizerte (nord) et Béja (nord-ouest).

    Le ministère de la Santé a souligné, par ailleurs, que « l’évolution de la situation épidémiologique indique une propagation rapide de la maladie, dans plusieurs régions du pays, ce qui implique le respect de l’auto-confinement et du confinement général, comme principale mesure pour endiguer le coronavirus ».

    Les pays de l’IGAD renforcent leur coopération pour affronter le Covid-19

    Les chefs d’État de l’Autorité intergouvernementale pour le développement de l’Afrique de l’Est (IGAD) ont organisé un « sommet virtuel » via Internet, pour discuter des moyens de renforcer la coopération et la coordination face à la pandémie du nouveau coronavirus (Covid-19).

    Le conseil des ministres soudanais a déclaré, dans un communiqué diffusé lundi, que l’actuel président de l’IGAD (basée à Djibouti), le Premier ministre, Abdullah Hamdouk, a tenu une réunion d’urgence, via Internet, avec les dirigeants des pays de l’IGAD, pour discuter des moyens de renforcer la coordination des efforts entre les pays de l’organisation régionale dans la lutte contre la pandémie.

    Le sommet a souligné que « faire face à cette épidémie et la vaincre n’est possible que dans le cadre d’un effort régional organisé et d’une coordination de haut niveau entre les gouvernements de la région, les organismes régionaux et les États ».

    Les chefs d’État des pays de l’IGAD sont convenus de « créer un fonds régional pour faire face à cette pandémie et de mobiliser le soutien continental de l’Union africaine et le soutien international des Nations unies, de la Banque mondiale et d’autres institutions mondiales ».

    Ils sont également convenus de « mettre en place des mécanismes de coordination entre les ministères de la santé et des finances des pays de la région », selon le communiqué soudanais.

    Et de souligner « le maintien de la fermeture des frontières des pays et de l’interdiction de voyager, avec une coordination pour ouvrir les points de passage aux biens et équipements liés à la santé, afin de parer à la pandémie de Coronavirus et assurer les contrôles aux frontières ».

    Le « sommet virtuel » a réuni les Présidents de Djibouti, de la Somalie, de l’Ouganda et du Kenya, ainsi que les Premiers ministres du Soudan et de l’Éthiopie et le premier vice-Président du Soudan du Sud.

    Source : Anadolou

    Tags : Afrique, Maroc, Tunisie, Cameroun, RDC, Congo, coronavirus, IGAD, Mali, covid19, pandémie,

  • Maroc : le style Ramtane Lamamra fait des soucis

    Embassy of the Kingdom of Morocco

                              Accra

                                                                                                   Accra, le 10 juillet 2014

    Objet : 45ème Sommet de la CEDEAO / Démarches pour une participation marocaine

    Suite à ma conversation téléphonique avec M. le Secrétaire Général, le 8 juillet au soir, au sujet de la participation de notre pays au Sommet de la CEDEAO les 10 et 11 juillet, et aux instructions données, ja’ l’honneur de porter à votre connaissance que j’ai entrepris des démarches pour susciter une invitation du Maroc à ce Sommet.

    Lors de mon entretien avec M. Kadre Ouedraogo, ce dernier m’a assuré de notre participation à la Conférence Ministérielle, en précisant que l’Algérie, la France, l’UE, l’UA, l’UEMOA et l’ONU allaient assister à cette réunion. Concernant le Sommet, il a affirmé qu’il revient à la présidence, en l’occurrence le Ghana, d’envoyer les invitations. Il a en outre souligné que la CEDEAO compte sur la contribution du Maroc pour la mise en œuvre de la Stratégie Sahel.

    Lors de mon entrevue avec la Ministre des Affaire Etrangères, Mme Hamma Tetteh, cette dernière a accusé réception de la note verbale de cette Mission à ce sujet et m’a affirmé que les pays observateurs invités par la Présidence sont directement impliqués dans la gestion des questions inscrites à l’ordre du jour.

    L’Algérie, en raison de la médiation qu’elle mène, le Cameroun et le Tchad pour la gestion de la crise du Nigerai et les menaces frontalières de Boko Haram, et la Mauritanie car cette dernière négocie les Accords de Partenariat économique avec l’Union Européenne. Rappelant à mon interlocutrice que les précédentes présidences faisaient preuve d’une ouverture plus grande aux pays observateurs et au plus haut de la crise malienne, Mme Tetteh a poursuivi son explication en précisant que les Sommets de la CEDEAO sous présidence ghanéenne allaient être ouverts aux pays observateurs non pas automatiquement mais en fonction de la contribution de ces derniers aux points inscrits à l’ordre du jour. Elle a ajouté que la requête marocaine d’assister au Sommet a été déposée fort tardivement pour qu’une invitation adressée à un Chef d’État soit transmise dans un délai raisonnable.

    Enfin, et à l’issue du Sommet, j’ai eu un entretien avec M. Ouedraogo, qui m’a confié que la question de l’invitation du Maroc a été évoquée lors du dîner des Chefs d’État le 9 juillet et que le président Mahama a fait part de sa disponibilité à inviter notre pays lors des prochaines sessions.

    Parallèlement à ces contacts, j’ai eu un entretien avec le Ministre maline des Affaire Etrangères, M. Abdoulaye Diop qui m’a confié que son pays compte sur l’invitation des pays observateurs au Sommet il m’a confié que la Ministre ghanéenne lui en a fait part lors du Sommet de l’UA à Malabo en juin dernier. Par ailleurs, il m’a fait part de la possibilité du reports de sa visite au Maroc, en raison des pourparlers inter-maliens qui débuteront à Alger les 15 et 16 juillet prochains.

    Eu égard à ces différents éléments, il serait hautement souhaitable qu’une lettre de M. le Ministre soit adressée à la Ministre des Affaires Etrangères ghanéenne et au président de la Commission de la CEDEAO, pour formaliser le souhait du Maroc à prendre part aux travaux des Sommets, bien avant la tenue de ces derniers.

    Il serait également indiqué de capitaliser sur les initiatives menées et les actions entreprises par notre pays pour la paix et la stabilité en Afrique de l’Ouest et particulièrement au Mali pour une visibilité accrue au niveau de la CEDEAO et de certains de ses pays membres (surtout anglophones) qui en ont une totale méconnaissance.

    L’entrisme récent de l’Algérie en Afrique de l’Ouest, combiné au nouveau style de sa diplomatie sur les questions africaines, imprimé par Ramtane Laamamra qui s’implique personnellement et effectue une tournée au Mali, Burkina Faso et Ghana laisse présager une pression et un intérêt dans la gestion des crises ouest-africaines dans un style nouveau, en cohérence avec l’Union Africaine et le Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest, dirigé par Said Djinnit. La rencontre d’Alger des 15 et 16 juillet 2014 en est une première illustration.

    Source : Maroc Leaks

    Tags : Maroc, Algérie, CEDEAO, Ramtane Lamamra, Union Africaine,

  • Sahara Occidental : Le confinement n’est pas respecté à El Aaiun

    Une vidéo viral sur les réseaux sociaux dénonce les violations des mesures de confinement visant à contenir l’expansion de la pandémie du coronavirus.

    Dans la vidéo, on peut constater la présence de marchés ambulants ainsi qu’un mouvement fluide des taxis et autres voitures.

    D’autre part, une ligne de transport clandestin a été inauguré entre la ville de Tan-Tan et El Aaiun moyennant le paiement de 500 DH.

    La population commence à se poser des questions sur les raisons qui ont poussé les autorités d’occupation marocaines à tolérer ce type d’agissements qui risquent de provoquer un drame sanitaire parmi la population du Sahara Occidental qui accuse un manque flagrant d’équipements sanitaires.

    Tags : Maroc, Sahara Occidental, pandémie, coronavirus, El Aaiun,
  • Le Maroc, le Mali et la région sahélo-saharienne

    Le Maroc s’efforce depuis des années à mettre en garde la communauté internationale contre les risques qui pèsent de plus en plus sur la région du Sahel et du Sahara.

    Ces risques se sont davantage aggravés suite à la chute du régime libyen et la dispersion des groupes armés, favorisant, ainsi la multiplication des foyers de terrorisme international qui diffusent dans un espace de plus en plus vaste et incontrôlable, forts de leur alliance les mouvements séparatistes et les réseaux de criminalité transnationale organisée (trafic de drogues, trafic illégal des armes, blanchiment d’argent, traite des personnes et trafic de migrants…).

    Les enlèvements perpétrés par le groupement armé Boko-harame au Nigeria viennent rappeler que la menace terroriste est aussi en expansion au sud du Sahel.

    C’est dans le cadre de l’engagement constant du Maroc en faveur du rétablissement de la paix au Mali et de la consolidation des processus démocratiques dans les pays de région que Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu l’assiste, a pris part en septembre 2013, à la cérémonie d’investiture du nouveau président malien, M. Ibrahim Boubacar Keita.

    Lors de sa visite, et conformément à la volonté de SM le Roi Mohammed VI, Amir Al-Mouminine, et de M. Ibrahim Boubacar Keita, le Maroc formera 500 imams maliens sur plusieurs années, selon un accord qui porte sur la coopération en matière religieuse souscrit par le ministre des Habous et des Affaires islamiques M. Ahmed Toufik et le ministre malien de l’Administration territoriale et de la décentralisation, M. Moussa Sinko Coulibaly. La signature de cet accord entre dans le cadre de la contribution du Maroc pour faire face aux menaces de l’extrémisme.

     
    Tags : Maroc, Mali, Sahel, Sahara, terrorisme, Barkhane,
  • Convention de Partenariat République de Guinée – Groupe Attijariwafa bank

    ENTRE les soussignés

    Attijariwafa bank, Société anonyme de droit marocain, au capital de 2 035 272 000 dirhams, ayant son siège social sis au 2 Boulevard Moulay Youssef, Casablanca Maroc, ci-après le « Groupe Attijariwafa bank », représentée par Monsieur Mohamed EL KETTANI en sa qualité de Président Directeur Général,

    D’une part,

    ET :

    La Banque Centrale de la République de Guinée, ci-après désigné la « BCRG », représentée par Monsieur LOUNCENY NABE, agissant en sa qualité de Gouverneur.

    D’autre part,

    Conjointement appelés les « parties »

    Il a été convenu et arrêté ce qui suit :

    A. Objet de la convention :

    Depuis plus plusieurs années, la République de Guinée a entrepris des réformes structurelles ambitieuses et d’envergure, inscrites dans le cadre d’une vision stratégique prospective à moyen long terme. Cette démarche, dont la mise en œuvre est déjà bien engagée, prend en compte l’ensemble des forces et opportunités dont dispose le pays, que ce soient le grand potentiel en ressources hydriques et agricoles, la dotation d’exception en ressources minières ou la situation géostratégique de premier plan. Elle est conforme à l’axe d’intégration stratégique de l’Afrique de l’Ouest, se proposant comme pilier la facilitation de l’investissement et du commerce afin de relier les marchés de la région. Elle adresse enfin les défis qui restent à surmonter afin d’atteindre les objectifs de croissance, de stabilité économique et de rayonnement régional.

     
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    Tags : Maroc, Guinée Conakry, attijariwafa bank,
  • Maroc-Espagne: une relation gelée par la pandémie

    Selon Haizam Amirah Fernández, chercheur à l’Institut Elcano Royal, « les relations entre l’Espagne et le Maroc sont très étroites à plusieurs niveaux », mais ont été mise en veille par les mesures de prévention contre la pandémie du coronavirus.

    Dans une déclaration relayée par le media El Independiente, Fernandez affirme que la collaboration entre les deux pays est permanente et s’étend aux domaines social, économique, politique et diplomatique, et ces derniers temps la relation «s’est stabilisée et une communication plus directe et fluide a été établie, comparée à un passé tumultueux caractérisée par la tension, les malentendus et les désaccords ».

    La décision de fermer les frontières avec Ceuta et Melilla a laissé environ 200 citoyens marocains en dehors de leurs limites géographiques. Ils sont arrivés de l’Italie et se sont retrouvés bloqués dans les deux enclaves africains de l’Espagne. le 15 mars, sont restés dans les rues de la ville andalouse sans aide et sans pouvoir rentrer au Maroc. D’après les responsables du consulat marocain à Algésiras, ils ont pu rentrer dans leur pays, bien qu’ils ne précise comment.

     
    Tags : Espagne, Maroc, coopération, pandémie, coronavirus, covid19,
  • Maroc : Cri d’un médecin marocain

    Ayour Anoual 27/3/2020

    Je suis médecin, ce matin je me prépare à assurer une garde, avec mon avant dernier masque… Je vous fait part de la situation des médecins au Maroc et surtout de leurs craintes :

    A ce jour 11 médecins atteints au Maroc, sans compter ceux qui ne sont pas testés ! Contrairement aux policiers, nous n’avons pas de masques mis à notre disposition. Nous sommes peut être infectés et l’examen clinique nous oblige à être tout prêt du malade. On en prend le risque, c’est notre métier, d’accord, mais qu’en est il de tous les patients que nous risquons de contaminer ? Pourquoi n’avons nous pas droit à des tests lorsque nous avons des symptômes ???

    Il est temps de réagir!!!

    Certains médecins et paramédicaux ont demandé des hôtels, pas pour le luxe mais pour que le personnel soignant ne contamine pas leurs familles. Sans compter que la plupart des aides soignants et infirmier n’ont pas de véhicules pour rentrer chez eux.

    Plusieurs médecins présentant des symptômes inquiétants se sont vus refuser le test alors qu’un ministre a été testé et mis sous tous les traitements sans signe de gravité!!! Pas le médecin qui s’est occupé de lui !
    Que les ministres mettent des blouses et aillent soigner les patients lorsque les médecins seront décimés…

    Dans l’intérêt de tous, demandons à avoir de quoi nous protéger et à être dépistés et isolés si nous sommes positifs !

    Trop c’est trop!!!

    Source

    Tags : Maroc, covid19, coronavirus, pandémie,

  • Maroc : Des questions sur l’avenir du pays (journal italien)

    Jamais auparavant le Maroc n’a montré un double profil. Mohammed VI apparaît comme un monarque constitutionnel et depuis environ deux ans a confié le gouvernement à Saadeddine El Othmani du Parti Justice et Développement, vainqueur des dernières élections. Ces dernières années, le pays a poursuivi sa marche vers l’Europe, atteignant également la demande d’adhésion évidemment rejetée pour les règles d’entrée en vigueur mais obtenant des consultations périodiques avec Bruxelles qui en font le pays voisin le plus proche des valeurs sur laquelle est fondée l’Union européenne. De grands progrès en termes de droits civils et d’égalité religieuse si l’on pense que le Maroc est le seul pays arabe (récemment approché par la Tunisie avec sa nouvelle Constitution) dans lequel la religion juive compte les mêmes droits que les autres et est librement pratiquée . Le seul bémol, si cet épisode très grave peut être appelé ainsi, a été la projection, il y a quelques années, par une importante chaîne de télévision nationale, d’un programme dans lequel les femmes marocaines ont été enseignées comment maquiller les coups et les mauvais traitements subis par les hommes. Programme interrompu et retiré dans le deuxième épisode avec les excuses du diffuseur.

    Le Maroc a connu une croissance économique de 2,3% en 2019, un peu moins que l’année précédente qui était de 3%. Descente principalement due à une production agricole insatisfaisante due à des conditions climatiques défavorables, mais avec de bons résultats dans le secteur de la pêche et dans le secteur du tourisme, véritable force motrice de l’économie. En outre, ces dernières années, d’importantes réformes ont été menées, comme celle de la régionalisation qui a contribué à donner une impulsion et une vitalité aux institutions locales. Mais tout ce qui brille n’est pas or.

    Outre la propagation du coronavirus qui en fait l’un des pays les plus exposés du continent africain, c’est d’un point de vue social que l’état actuel des choses présente des aspects inquiétants et désormais non épisodiques. Ce ne sont pas tant les opposants politiques et les journalistes que les jeunes gens ordinaires qui remplissent les médias sociaux de vidéos contenant des critiques des institutions et un monarque qui a perdu une grande partie de la popularité du passé et qui est accusé d’avoir trahi les promesses faites. Et comme au Maroc il existe une loi qui interdit toute critique de la monarchie, les plaintes en ce sens ont afflué depuis longtemps et les premières peines importantes ont été enregistrées. Bien que des tentatives soient faites pour imposer le silence et que de nombreux jeunes ne soient pas annoncés, ils ont été poursuivis et certains sont emprisonnés pour des délits purement idéologiques. Le Maroc est sorti pratiquement exempt des « printemps arabes » mais ce mécontentement exprimé par les jeunes et soutenu par la société civile laisse ouverte un point d’interrogation sur l’avenir du pays qui ne laisse pas indifférent l’Union européenne.

    Alessandro Perelli

    Source : Avanti online, 27 mars 2020

    Tags : Maroc, covid19, coronavirus,