Étiquette : Maroc

  • Maroc : Craintes géopolitiques

    Suite à votre courrier Nº614, j’ai l’honneur de porter à votre connaissance les appréciations et les suggestions suivantes :

    A la lumière des événements internationaux, il semblerait que la diplomatie marocaine soit confrontée, dans un avenir, plus ou moins proche, à des contraintes objectives qui seront autant de menaces directes pour le rayonnement du Royaume dans ses zones traditionnelles d’influence.

    Plusieurs éléments seront indispensables à analyser de manière à permettre une réponse adaptée et un réajustement de nos objectifs.

    Il conviendra de se pencher sur les aspects suivants :

    1) Plus que la réintégration de l’Iran et la fin de son isolement sur la scène internationale, il faudra prendre note du nouveau rôle qui lui semble être dévolu par les Etats-Unis de devenir le nouveau gendarme des pays Arabes et musulmans de la région ;

    2 ) La gestion en conséquence (notamment pour notre question nationale) du déclin de l’Arabie Saoudite dont la marge de manœuvre est appelée à se réduire de plus en plus ;

    3) L gestion du conflit israélo-palestinien pour ce qui concerne la réduction des risques, des actions et du discours extrémistes notamment à l’égard des juifs marocains ;

    4) La montée en puissance de l’Egypte qui se positionne, d’ores et déjà, comme l’interlocuteur solide des américains, d’Israël et des occidentaux pour ce qui concerne le Proche et Moyen Orient ;

    5) Le rapprochement sans précédent qui semble se dessiner entre l’Algérie et l’Egypte. Ledit rapprochement envisage une stratégie conjointe pour amplifier leur influence aussi bien vis-à-vis des américains qu’à l’égard du continent africain ;

    6) Ce rapprochement présenterait également un réel danger pour ce qui concerne l’éventuelle réactivation de l’UMA avec la possibilité d’une Egypte qui, cette fois-ci, deviendrait officiellement membre à part entière de l’Union ;

    7) Pour l’Algérie et l’Egypte, le Maroc représente d’autant plus un danger qu’il est désormais l’unique pays arabe à avoir un Chef de gouvernement islamiste. De même que le Maroc est à combattre en raison du système de sa gouvernance et de ses institutions démocratiques ;

    8) Pour ces deux raisons majeures, il faudra s’attendre à une coordination et à une synchronisation de ces deux Etats pour affaiblir le Royaume en s’attaquant particulièrement à la question nationale (sur le plan intérieur et international) ;

    9) De même, l’éclatement possible (parfois de fait) de certains pays arabes risque de poser la problématique de l’accès à l’indépendance de certaines entités (Kurdistan ou autres) ;

    10) On se rappelle que lorsque le président Obama avait accédé au pouvoir, il ne parlait que de droits de l’homme, démocratie etc… Idem pour le président Hollande, par exemple. Aujourd’hui, confrontés aux menaces intérieures, ce discours est dépassé voire même dérangeant. Désormais, les priorités ne sont plus d’ordre démocratique mais sécuritaire.

    Compte tenu de ces quelques éléments soulevés, je me permets de suggérer ce qui suit :

    1- Il est plus nécessaire que jamais, pour les raisons évoquées, ci-dessus, que le Royaume revoir la structure de son appareil diplomatique pour renforcer et dynamiser sa stratégie en vue de faire face aux multiples défis qui l’attendent ;

    2- Sur le plan culturel, une stratégie globale doit être établie à l’égard de la jeunesse marocaine qui réside à l’étranger et qui est appelée tôt ou tard à retourner au Maroc. Cette jeunesse « handicapée sur le plan culturel et éducatif » est confrontée à la perte (extrêmement dangereuse) de son identité marocaine ;

    3- Au vu du contexte international difficile et de l’évolution négative de certains dossiers (Palestine/Israël notamment) et aux fins d’éviter tout dérapage, la sensibilisation et la mobilisation de notre colonie à l’étranger s’impose. Ceci est d’autant plus nécessaire que le Royaume est à la veille d’élections municipales.

    4- Notre stratégie devrait également reposer sur une coordination étroite entre les Ambassades et les Consulats ;

    5- Pour ce qui concerne la question nationale, plusieurs actions peuvent être engagées, à savoir :

    -Renforcement de la présence du Maroc au sein des organisation internationales (ONU, CDH, CICR, UNESCO etc). Il s’agira, entre autres,d’identifier les postes disponibles à pourvoir et d’établir un fichier actualisé de personnalités et compétences à placer.

    -Au niveau du Conseil de Sécurité : il s’agira, d’une part, de renforcer notre coopération aussi bien avec la Chine que la Russie pour équilibrer le rapport de force au sein des P5 et d’autre part, et dès à présent, cibler et pousser les pays amis à présenter leur candidature au Conseil de Sécurité.

    -Pour ce qui concerne le poste de Secrétaire Général des Nations Unies, il s’agira, dès à présent, « d’encadrer » tous les candidats (déclarés ou non) à ce poste.

    -Au niveau du Département : assurer des briefings réguliers aux Ambassadeurs accrédités de façon qu’ils communiquent à leurs capitales des informations obtenues à la source. De la même manière, informer notre appareil diplomatique de la teneur des comptes et des questions posées.

    6 – Pour ce qui concerne la région Arabe et l’Afrique, les circonstances actuelles nous interpellent quant à l’envoi programmé et régulier de délégations de hauts responsables de notre Département pour assurer un contact permanent et sur place en vue du renforcement de notre présence sur le terrain et pour permettre aussi bien l’évaluation de l’état de notre coopération que celui de l’évolution politique du pays ciblé ;

    7 – Enfin, et pour ce qui concerne la formation des futurs diplômés de notre Académie diplomatique, il serait intéressant que, dans leur cursus, soient intégrés – et avant l’obtention de leurs diplômes- des stages auprès nos postes diplomatiques et consulaires à l’étranger .

    Zohour Alaoui
    Ambassadeur déléguée permanente

    Tags : Maroc, diplomatie, Egypte, Frères musulmans, Arabie Saoudite, Iran,

  • Sahara Occidental : Le coronavirus chasse les colons marocains

    Selon la presse marocaine, des centaines de colons marocains occupent les gares routières de Dakhla et El Aaiun, les deux principales villes du Sahara Occidental occupées par le Maroc.

    Samedi dernier, des centaines de marocains qui travaillent dans les villages de pêche qui se trouvent le long des côtes sahraouies riches en poissons, se sont retrouvés coincés dans les gares dans l’attente de bus pour rejoindre leurs familles au Maroc après l’arrêt des activités de pêche à cause de la pandémie.

    Selon les dernières mesures de prévention contre le coronavirus, 27 est le nombre maximal de passagers autorisés à voyager dans un bus et le nombre de bus n’est pas suffisant pour la multitude qui veut passer la période de confinement avec les leurs.

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Dakhla El Aaiun, colons marocains, coronavirus,

  • Maroc : Coronavirus ! Les Familles des détenus du dossier Belliraj lancent un appel urgent au Roi Mohammed VI (français/arabe)

    Appel urgent à l’intention de sa Majesté le Roi Mohammed VI

    Dans le contexte de l’épidémie mondiale du Coronavirus, Nous, familles des détenus politiques dans le dossier Belliraj, incarcérés dans les prisons marocaines depuis plus de 12 ans, nous prions et implorons son altesse royale de libérer nos maris, frères et pères.

    Leur incarcération dans les conditions actuelles et futures de la propagation de la maladie est équivalente à une exécution martiale que l’histoire n’oubliera ni ne pardonnera pas.

    Nous supplions son altesse royale d’intervenir pour éviter une tragédie certaine.

    Familles des détenus du dossier Belliraj.

    Tags : Maroc, Mohammed VI, Abdelkader Belliraj, coronavirus,

  • Maroc : Note sur la mise en place d’un Conseil Stratégique pour les intérêts économiques du Maroc en Afrique

    Note

    Objet : Mise en place d’un Conseil Stratégique pour les intérêts économiques du Maroc en Afrique

    Dans le cadre du renouveau diplomatique du Maroc en Afrique, la dimension économique devra occuper une place importante, de par les possibilités qu’elle offre en matière de renforcement du positionnement et des interdépendances auprès des pays africains partenaires.

    Ce renouveau diplomatique est certes dicté par les grands défis qui pèsent sur l’Afrique (sécurité, changements climatiques, migration, développement…), par le jeu de puissance et d’influence auquel se prêtent les « puissances locales » africaines, ainsi que par les convoitises que suscite l’Afrique auprès de puissances étrangères (anciennes et émergentes). Il n’en demeure pas moins qu’il permet de repositionner le Maroc à l’avant-garde d’un agenda africain moderne et de promouvoir sa vision d’un partenariat Sud-Sud, agissant et solidaire.

    Le renforcement de la dimension économique de la diplomatie du Maroc en Afrique passe fondamentalement par la mise en place d’une sorte de Conseil Stratégique informel pour accompagner la projection d’intérêts économiques et commerciaux en Afrique.

    Ce Conseil Stratégique qui pourra être placé sous l’autorité du Ministre des affaires Etrangères, pourra associer les départements ministériels concernés (Finances, Commerce et Industrie, Agriculture, Santé, Enseignement Supérieur, Transport, Energie et Mines), les établissements publics (Maroc Export, Office des Foires, ONEE, OCP, RAM, OFPPT), les représentants du secteur privé (CGEM, Groupement bancaire, grandes entreprises nationales), les universitaires (Centre d’études africaines).

    Il aura pour missions principales :

    (i) La définition d’une stratégie économique du Maroc en Afrique
    (ii) L’examen des possibilités de coopération avec les entreprises françaises, espagnoles et européennes pour intervenir de façon conjointe et coordonnée en Afrique ;
    (iii) La capitalisation sur les multiples possibilités de financements offertes par les bailleurs de fonds internationaux ( BAD, Banque Mondiale, UE, BEI …)
    (iv) Le suivi des actions engagées pour renforcer la présence économique en Afrique
    (v) L’accompagnement des entreprises marocaines
    (vi) La promotion des instruments de coopération et des facilités

    Source : Maroc Leaks

    Tags : Maroc, Afrique, Union Africaine, lobbying,

  • Maroc : Quand un WikiLeaks marocain déshabillait le Makhzen

    Le WikiLeaks marocain « déshabille » le Makhzen

    COMPLAISANCE AVEC ISRAËL, TRAFIC D’INFLUENCE, VERITABLES AGISSEMENTS AU SAHARA OCCIDENTAL…

    Walid AIT SAID

    Des transferts de fonds illégaux du clan Alaoui font également partie des révélations.

    Le «snowden» marocain a mis à nu les agissements du royaume qui est prêt à tout pour nuire à l’Algérie et continuer son processus de colonisation du Sahara occidental!

    Depuis le 3 octobre dernier, le Maroc a son WikiLeaks! En effet, «Chris_Coleman24» est un compte Twitter révélant des documents confidentiels, qui fait sensation sur le Web. Il vise, notamment, des responsables de la diplomatie marocaine et la Dged (les services de contre-espionnage marocain, Ndlr). Ce Julien Assange marocain révèle, documents à l’appui, les pratiques machiavéliques du Makhzen. Du trafic d’influence jusqu’à la complaisance avec Israël, rien n’arrête le royaume pour nuire à l’Algérie et continuer son processus de colonisation du Sahara occidental.

    «Chris_Coleman24» nous révèle par exemple, dans un document publié lundi dernier, la collaboration marocaine avec l’entité sioniste. Il publie des échanges d’e-mails entre des responsables marocains et israéliens sur une demande de survol de l’espace aérien marocain. Chose qui a naturellement été acceptée et cela afin de permettre à l’Etat sioniste d’espionner l’ennemi commun qui est… l’Algérie. Chose que confirme le Makhzen dans un tweet avec un faux compte. «Le Maroc doit collaborer avec Satan si nécessaire pour garantir ses intérêts supérieurs et neutraliser ses ennemis de l’Est», est-il posté par ce compte du Makhzen.

    Le WikiLeaks marocain révèle également la coopération existant entre la Dged (Direction générale des études et de la documentation) et les services secrets israéliens. Une délégation du Mossad serait venue au Maroc sur invitation de la Dged. En guise de preuve, Coleman a publié deux copies de passeports israéliens. Pour appuyer ces propos sur les liens intimes liant le Maroc et Israël, Chris Coleman, révèle l’information qui fait état d’un dépôt de plainte du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu contre tous les pays arabes…sauf le Maroc!

    Le trafic d’influence mené par le Maroc pour acheter des soutiens dans sa colonisation du Sahara occidental est également mis à nu. Tout en faisant part des états de crispation entre Rabat et l’ONU (et l’envoyé personnel de Ban Ki-moon, le médiateur de ce conflit, Christopher Ross), voire même de certaines tensions avec l’administration Obama, Coleman sort des correspondances bancaires et des fac-similés de pièces d’identités qui démontrent ce trafic d’influence. Certaines correspondances montrent que des responsables marocains ont soudoyé des diplomates et des journalistes étrangers, dont des Français, pour qu’ils défendent avec vigueur la position de Rabat concernant la question du Sahara occidental.

    La Dged a même monté de faux sites Internet d’information algériens. Il est aussi mis en lumière le financement du lobby pro-marocain aux Etats-Unis et en France tel que le think tank Global Intelligence Partners, qui est qualifié «d’arrière-boutique de la Dged». Ce compte tweeter démontre aussi comment le Maroc pille les ressources naturelles du peuple sahraoui et précise qu’il [le Maroc, ndlr] livre gracieusement des phosphates à plusieurs pays de la Caraïbe et du Pacifique en échange d’un soutien sur le dossier du Sahara occidental.

    Les malversations du ministre des Affaires étrangères marocains sont montrées noir sur blanc. Le secrétaire général du Rassemblement national des indépendants a «engagé la société McKinsey pour réaliser une étude destinée à relancer l’économie marocaine». Le cabinet de conseil américain emploie, selon Coleman, la fille du responsable de la diplomatie marocaine, ce qui permettrait «des versements de commission» pour une étude qui «coûtera certainement aux contribuables marocains des millions de dollars».

    Des transferts de fond illégaux du clan Alaoui font également partie des révélations. Tout comme les relais marocains à l’étranger, notamment en France. Un bâtonnier français exerçant à Paris est présenté comme l’avocat «particulier» du Makhzen. Il s’occuperait de toute la sale besogne du royaume… Les Marocains n’ont pas réagi officiellement à ces graves révélations, mis à part leur chef de la diplomatie qui est tombé dans son délire habituel, accusant Alger d’être à l’origine de ces fuites.

    Néanmoins, le Makhzen tente d’attaquer Coleman sur son propre terrain c’est-à-dire la Toile en créant de faux comptes qui l’accusent de distiller de faux documents. Il tente de toucher à sa crédibilité. Toutefois, «Chris_Coleman24» a intelligemment prouvé la véracité de ces documents en publiant la base de données du personnel du ministère des Affaires étrangères. La liste de tous les fonctionnaires de ce ministère, diplomates, agents techniques et employés, etc., avec leurs noms, prénoms, date de naissance, état civil, nombre d’enfants, matricules, numéros de la carte d’identité nationale et date de recrutement, ont été rendus publics. Même des fonctionnaires, dont des ambassadeurs, partis en retraite, sont signalés. Une manière donc de répondre au Palais. Et de lui promettre que les révélations ne font que commencer… Affaire à suivre!

    L’Expression, 10 – 12 – 2014

    Tags : Maroc, Chris Coleman, Sahara Occidental, lobbying,

  • Maroc : Marie-Claire célèbre le 18ème anniversaire du mariage de Lalla Salma

    Salma Bennani, 18 ans après son mariage avec Mohamed VI

    La vie de Lalla Salma est pleine de clair-obscurs typiques d’une monarchie opaque comme celle du Maroc

    Marie Claire, 21/03/2020

    Ce samedi 21 mars marque le 18e anniversaire du mariage entre Mohamed VI, roi du Maroc, avec une jeune roturière nommée Salma Bennani, orpheline de mère, élevée sous la baguette de sa grand-mère, Fatima, dans la ville de Fès. Leur mariage a été une révolution, non seulement dans son pays, mais dans le monde arabe, en raison de nombreux ingrédients qui vont bien au-delà de la condition de la jeune femme.

    Le fait que l’élu était un roturier était un sujet de débat dans le royaume alaouite. La cour et les monarchistes les plus conservateurs n’ont pas compris que le jeune roi n’optait pas pour une femme de la famille traditionnelle, de la classe dirigeante et influente du pays. Une femme préparée pour le monde du travail occidental, mais pas pour occuper le trône avec un roi. Et la nouveauté y résidait également. Mohamed VI a accordé à son épouse un agenda et un statut qu’aucun autre consort marocain n’avait. Salma a cessé d’être l’une des femmes du roi – jusqu’à Hassan II, les rois du pays jouissaient d’un harem – pour être la princesse Lalla Salma du Maroc, avec le titre et le traitement d’altesse royale.

    Salma a vécu 10 ans de splendeur. En 2003, elle a donné naissance à son premier fils et héritier du trône, Moulay Hassan, et en 2007, la deuxième fille du couple, Lalla Khadija, est née, dont elle est très proche. Jusqu’en 2012, elle a été le visage vivant de la modernisation du pays, des réformes imposées sous le commandement de son mari. Avec son propre programme, Lalla Salma a ouvert des hôpitaux, des écoles, des ONG et est même allée jusqu’à représenter son mari à l’étranger lors de mariages, d’événements institutionnels et même dans des cérémonies d’investiture de présidents. Son style, respectant toujours les traditions de son pays, a été salué par les grands titres de la mode dans le monde. Tout semblait aller pour le mieux, jusqu’à ce que la presse se fasse l’écho des problèmes que le mariage avait traversés et de la cage dorée dans laquelle vivait la princesse.

    Ennemi numéro 1 de la cour

    La cour alaouite n’a jamais compris le choix de leur roi. Bien qu’au Maroc, les monarques soient vus et traités comme des dieux, représentants vivants d’Allah sur terre, nombreux sont ceux qui ont été contrariés par l’entrée de la roturière au palais de Rabat. Les sœurs du roi ne l’ont pas non plus accueillie. Dès le début de son mariage, Salma a dû naviguer dans des eaux hostiles. Elle était l’ennemi numéro un d’une cour de moins en moins influente, très opposée aux mesures occidentales prises dans le pays.

    De 2012 à 2017, le mariage n’a fait que survivre difficilement. Cela n’a pas empêché la princesse d’être isolée. Nombreuses sont les fois où elle alterna avec les reines d’Espagne, Sofia et Letizia, celles de Jordanie, Noor et Rania, ainsi que le reste des têtes royales d’Europe. C’était son dernier chant de cygne. En 2018, les Marocains se sont réveillés avec une photo de toute la famille royale à Paris, dans une chambre d’hôpital, faisant un Mohamed VI optimiste mais malade. Ils étaient tous là: enfants, sœurs … tout le monde sauf Salma.

    Cela a été interprété comme un divorce consommé ou en instance. Dès lors, celle qui était une jeune roturière ayant du pouvoir au palais a disparu de la vie publique et s’est retrouvée sans agenda. En 2019, après près de deux ans d’ostracisme, Salma est réapparue en visitant un marché aux puces avec sa fille, Lalla Khadija. L’année se terminerait par une déclaration du roi et de la princesse niant qu’il y ait eu un problème entre eux concernant la garde de leurs enfants, chose très étrange étant donné que le divorce n’a jamais été confirmé. Cependant, toutes les questions restent sans réponse: où vit la princesse, quel genre de vie elle mène et quel avenir l’attend en tant qu’ancienne épouse du roi qui continue de faire de l’opacité son mode de vie.

    Tags : Maroc, Mohammed VI, Lalla Salma, princesse fantôme,

  • Algéria Times est un site contrôlé par les services secrets du Maroc

    Un « Snowden » marocain dévoile : Algéria Times est un site contrôlé par les services secrets du Royaume

    Il est Marocain et il se fait appeler Chris Coleman. Il donne des sueurs froides aux autorités marocaines qui essaient de le faire taire sur les réseaux sociaux en particulier sur Twitter qui a fermé dans un premier temps son compte avant de le réouvrir en donnant un avis favorable à son recours.

    Chris Coleman a donc dévoilé plusieurs informations sensibles sur le Makhzen marocain, mails, ordres de virement, diverses correspondances concernant en particulier les activités de la DGED (Direction Générale des Études et de la Documentation) qui est un service de renseignements et de contre-espionnage au Maroc. Ce service est rattaché directement au Palais royal.

    Depuis 2005, la DGED est dirigée par Mohamed Yassine Mansouri, mis en cause à plusieurs reprises par Chris Coleman. Les documents dévoilées par Chris Coleman portent sur des virements de grosses sommes d’argent en dollars au profit d’un patron de presse, au Think Tank Républicain Center for the National Interest. 10 000 dollars pour une insertion publicitaire au profit d’une ONG spécialisée dans la résolution pacifique des conflits, 25 000 pour le think tank FPRI et des sommes aussi importantes au profit de titres de presse américains et britanniques.

    Chris Coleman a en outre posté un avis de virement de 60.000 dollars au profit du journaliste Richard Miniter du New York Post accusé de commettre des articles anti-algériens et de faire un supposé lien entre le Front Polisario et Al Qaida.

    On apprendra ainsi un peu plus sur les méthodes de la DGED pour corrompre les journalistes internationaux et surtout leur implication dans la création d’un site internet d’informations générales appelé ALGERIA TIMES. Le document s’il est authentifié démontre l’implication des services secrets de sa majesté dans la politique de déstabilisation à l’encontre de l’Algérie.

    L’Est Républicain, 23 Oct 2014

    Tags : Maroc, Algérie, DGED, Algeria Times,

  • 1 réunion de la Commission Mixte Public/Privé de suivi de la mise en œuvre des accords signés et des projets lancés lors de la dernière Tournée Royale en Afrique

    Royaume du Maroc

    Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération

    Réunion du Mercredi 19 mars 2014

    COMPTE RENDU

    1ère réunion de la Commission Mixte Public/Privé de suivi de la mise en œuvre des accords signés et des projets lancés lors de la dernière Tournée Royale en Afrique

    -La liste des participants à cette réunion est jointe à ce compte-rendu.

    Suite aux Hautes Instructions données par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, à Monsieur Salaheddine Mezouar, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, lors de la dernière réunion du Conseil des Ministres tenue le vendredi 14 mars 2014 à Rabat, Monsieur le Ministre accompagné de Madame la Ministre Déléguée et des hauts responsables du Ministère, a présidé le 19 mars 2014, la première réunion de travail de la Commission Mixte Public/Privé de suivi de la mise en œuvre des accords signés et des projets lancés lors de la dernière tournée royale en Afrique :

    Après avoir remercié Madame et Messieurs les Ministres, ainsi que les Présidents et les Directeurs Généraux des institutions publiques et privées pour leur participation, Monsieur le Ministre a expliqué que cette réunion s’inscrit dans le cadre de la mise en application des Hautes Instructions Royales visant à :

    -assurer la mise en œuvre des accords signés et des projets lancés lors de la dernière Tournée Royale en Afrique ;

    -et identifier et élaborer de nouveaux projets de développement économique en Afrique.

    La mise en place de cette Commission où la participation est « Intuitu Personae » avec un dispositif de travail et de suivi adapté, a ajouté le Ministre, viendra renforcer l’approche prônée de Sa Majesté le Roi, en matière de coopération Sud-Sud, basée sur la solidarité agissante et la confiance mutuelle.

    Par la suite, Monsieur le Ministre a fait une présentation axée sur les points suivants :

    -Présentation des Hautes Instructions Royales ;

    -Synthèse des accords signés lors de la dernière Tournée Royale en Afrique ;

    -Présentation du dispositif de travail et de suivi mis en place ;

    -Prochaines étapes

    Dans ce cadre, Monsieur le Ministre a mis en avant le nombre important des 91 accords signés lors de la dernière Tournée Royale en Afrique.

    Il a aussi présenté de manière détaillé le dispositif de travail et de suivi mis en place pour cette Commission, qui se réunira sur une base mensuelle. Ce dispositif repose sur l’établissement d’un « Secrétariat de la Commission » au niveau du Ministère des Affaires Etrangères et des points focaux, à identifier dans les plus brefs délais, au niveau de chaque organisme membre de la Commission dont les Ministères, la CGEM et les Opérateurs Economiques membres de la Délégation de Haut Niveau présents lors de la dernière Tournée Royale en Afrique.

    Le « Secrétariat de la Commission » est composé des départements suivants au niveau du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération : -le Cabinet du Ministre des Affaires en la personne de M. Methqal ; -la Direction Afrique ; -la Direction des Affaires Juridiques et des Traités.

    Monsieur le Ministre Salaheddine Mezouar a également fait part, lors de sa présentation, des prochaines étapes à réaliser et qui sont les suivantes : -identification des points focaux auprès de chaque organisme membre de cette Commission ; -mise en œuvre des accords et des conventions signés lors de la dernière Tournée Royale ; -mise en place des Conseils d’Affaires et la présentation de leurs plans de travail ; -organisation du Forum Economique Mali-Maroc ; -proposition de nouvelles initiatives et de nouveaux projets sur l’Afrique.

    Intervenant au cours de cette réunion, Monsieur Aziz Rabbah, Ministre de l’Equipement, du Transport et de la Logistique, a fait savoir que son Département a mis en place une « Task Force » dédiée à l’Afrique depuis quelques mois pour suivre l’ensemble des actions liées à l’Afrique dans les secteurs relevant de son Département.

    S’agissant de la proposition de tenir des réunions mensuelles de cette Commission de suivi, le Ministre de l’Equipement, du Transport et de la Logistique, a estimé qu’une telle fréquence des réunions serait contraignante et a suggéré de tenir des réunions trimestrielles.

    Suite à cela, Monsieur le Ministre des Affaires et de la Coopération a précisé que le choix de cette périodicité mensuelle était dicté par l’obligation de produire un rapport trimestriel à la Haute Attention de Sa Majesté le Roi.

    Monsieur Moulay Hafid El Alamy, Ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Economie Numérique a mis en exergue l’intérêt suscité par la dernière visite royale en Afrique. Si du côté africain, on suit les actions entreprises par le Maroc avec grand intérêt, du côté européen, en revanche, les résultats de la dernière visite royale sont plutôt perçus avec beaucoup d’interrogations en attendant de voir des résultats concrets.

    Tout en se félicitant de la mise en place de cette Commission Mixte Public-Privé, qui aura pour mission, non seulement le suivi de la mise en œuvre des accords signés, mais également la préparation de nouveaux projets, Monsieur Moulay Hafid El Alamy a estimé que l’identification des dysfonctionnements et des obstacles éventuels représente l’une des missions primordiales qui devraient être remplies par cette commission nouvellement créée.

    De son côté, Monsieur Abdelkader Amara, Ministre de l’Energie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement, s’est également félicité de la mise en place de cette Commission Public-Privé et a émis le souhait qu’elle puisse produire un bilan détaillé sur les actions sectorielles et économiques réalisées par le Maroc dans plusieurs pays africains, afin de tirer des enseignements utiles pour des actions futures. Monsieur Amara a par ailleurs mis l’accent sur la nécessité du partage des expériences entre les entreprises déjà implantées et celles qui souhaitent le faire à l’avenir.

    Pour sa part Madame Meriem Bensalah, Présidente de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) a confirmé que le Forum Economique Maroc-Mali, initialement prévu au cours du mois d’avril prochain, aura lieu les 14 et 15 mai 2014 et a annoncé la participation de la CGEM à un Forum Economique organisé le 05 mai 2014 au Nigeria.

    D’ailleurs, elle a saisit cette occasion pour appeler les opérateurs économiques de cette Commission à y prendre part.

    La Présidente de la CGEM a également informé les membres de cette Commission de la création de « CGEM international » qui aura pour vocation de regrouper les Conseils d’Affaires créés par la CGEM en partenariat avec les organisations patronales étrangères. « CGEM international » sera dotée d’un plan d’action qui sera mis en place en synergie avec les priorités diplomatiques et économiques définies par le Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération. Dans le cadre de ses nouvelles orientations, a-t-elle ajouté, la CGEM a décidé de renforcer son appui aux petites et moyennes entreprises qui bénéficieront d’un accompagnement dans leurs activités à l’étranger.

    De son côté, Monsieur Driss Benhima, Président Directeur Général de Royal Air Maroc a estimé que les expériences des entreprises marocaines en Afrique n’ont pas toujours été couronnées de succès et que par conséquent, les entreprises marocaines attirées par le marché africain, devraient agir avec prudence pour ne pas reproduire les échecs précédents. Il a appelé à ce qu’un partage d’expériences dans le cadre de cette Commission soit présent.

    Pour sa part, Monsieur Abderrafie Zouiten, Directeur Général de l’Office National Marocain du Tourisme, a proposé de confier à la Commission Mixte Public-Privé, une mission de veille et de suivi des actions entreprises par d’autres pays en Afrique, tel que la France, la Turquie, le Japon, la Chine etc. Il a également mis en relief la nécessité d’avoir des indications sur la valeur des échanges économiques entre le Maroc et les pays de l’Afrique subsaharienne et surtout de fixer un objectif chiffré à atteindre dans les prochaines années.

    Au terme de cette réunion, Monsieur le Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération a marqué son accord au sujet des propositions émises en matière de veille économique, ainsi que celles ayant trait au soutien apporté aux opérateurs économiques marocains souhaitant s’implanter en Afrique. Il a également exhorté les participants à avoir une approche positive face aux difficultés. Il a aussi insisté sur la nécessité d’avancer en équipe, le travail de groupe est à privilégier avec une forte solidarité entre les opérateurs, avant de mettre l’accent sur la régularité mensuelle des réunions de la Commission Mixte Public-Privé, qui devra présenter un rapport trimestriel à Sa Majesté le Roi, sur l’état d’avancement de ses travaux. Monsieur le Ministre a par ailleurs estimé que la création de cette nouvelle structure permettra au Maroc d’atteindre les objectifs suivants :

    -Développement d’une approche beaucoup plus appropriée des différents projets sectoriels du Maroc en Afrique ;

    -Identification du potentiel des entreprises marocaines opérant en Afrique ; – Développement de l’expertise de notre pays dans ses futures actions économiques à l’étranger.

    Avant de clôturer cette réunion, Monsieur le Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération a annoncé la date de la prochaine réunion de cette Commission qui aura lieu le :

    Mardi 22 Avril 2014 à 10h00 au Siège du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération, à Rabat.

    Source : Maroc Leaks, 21 mars 2020

    Tags : Maroc, Union Africaine, UA, Afrique,

  • Manoeuvres du Maroc pour empêcher la participation de la RASD au Sommet UE-UA

    Note sur le Sommet Afrique-Union Européenne

    (…)

    La délégation marocaine a réussi à imposer que le partenariat Afrique-UE entérine, de manière formelle et explicite, le « format du Caire », qui stipule que ce partenariat doit impliquer l’UE et l’Afrique et en fixe exclusivement la participation aux pays membres de l’ONU. Dans ce sens, la « Feuille de Route 2014-2017 » stipule que « les Sommets, les réunions ministérielles, les réunions conjointes… se poursuivront dans le cadre du format agréé pour le partenarita Afrique-UE lors du Sommet du Caire ».

    Sur ce sujet, il est important de rappeler que ce « format du Caire » n’a jamais existé de manière formelle. Il s’agissait d’un arrangement ad-hoc qui a été trouvé en 2000 pour permettre la tenue du 1er Sommet du Caire et n’avait été formalisé depuis. Aussi, est-il important de relever qu’il s’agissait de la 1ère fois que le format du Caire est explicitement cité. Et cela doit constituer désormais la référence pour « sceller » de manière définitive la pleine participation du Maroc à ce Partenariat.

    Cette assertion, inscrite dans la Feuille de Route et entérinée en tant que telle par les Chefs d’Eat et de Gouvernement, a été stipulée après que la délégation marocain ait déjoué les manœuvres des adversaires ont fait dans la surenchère et sont allés jusqu’à menacer l’UE de faire capoter le Sommet, dans le cas où les chefs d’État et de gouvernement de l’Union Africaine, dont celui de l’entité fantoche, n’était pas invitée.

    (…)

    Source : Maroc Leaks, 21 mars 2020

    Tags : Maroc, Union Africaine, Union Européenne, Sahara Occidental,

  • Maroc-France : Relations Bilatérales

    La France est le premier partenaire du Royaume du Maroc à tous points de vue, et dans le sens bilatéral et au sein de l’Union Européenne. La visite officielle du président de la République française, M. François Hollande, les 3-4 avril 2013, à la tête d’une délégation fournie d’une soixantaine de personnes dont 40 chefs d’entreprises conforte le sceau d’exception de la relation maroco-française. Une trentaine de textes d’accords et de conventions ont été signés à cette occasion, notamment dans les domaines de l’enseignement et de la formation professionnelle pour les cadres et les nouveaux métiers à valeur ajoutée pour le Maroc.
    Partenariat Institutionnel

    En mars 2000, Sa Majesté le Roi Mohammed VI avait plaidé en faveur d’un « partenariat novateur et visionnaire » entre le Maroc et la France, sur le plan pratique et stratégique prenant en considération l’essor développementiste du Maroc. La refonte de la coopération bilatérale maroco-française a été opérée, le 25 juillet 2003, avec la signature de la Convention de Partenariat pour la Coopération Culturelle et le Développement. Cet Instrument de partenariat associe à sa mise en œuvre, opérateurs économiques et sociaux, collectivités territoriales, représentants de la société civile, ainsi que les communautés marocaine en France et française au Maroc. En rénovant la base juridique de leur partenariat, le Maroc et la France ont également mis en place un cadre institutionnel plus efficient reposant sur :
    • la Réunion de Haut Niveau (tous les deux ans)
    • le Club des Chefs d’Entreprises Maroc-France
    • le Conseil d’Orientation et de Pilotage du Partenariat
    • les Comités sectoriels et thématiques
    • le Forum du Partenariat

    La 11ème Réunion de Haut Niveau, tenue le 13 décembre 2012 à Rabat, sous le thème « Maroc-France : Un partenariat d’exception au service de la jeunesse », a donné priorité à l’enseignement supérieur et à la formation professionnelle ; deux chantiers structurants de la société marocaine.

    Coopération économique : la France demeure le 1er partenaire du Maroc ; les échanges commerciaux ayant atteint près de 89 milliards de DH. La France est le 1er investisseur étranger au Maroc, avec 6,52 milliards de DH. Environ 750 filiales d’entreprises françaises sont installées au Maroc. La plupart des grands groupes industriels stratégiques français sont présents au Maroc (34 entreprises du CAC 40). Ces géants français détiennent des positions stratégiques dans des secteurs-clés de l’économie marocaine : les télécoms, la banque, l’assurance, le tourisme, la distribution, et récemment les transports et les mines. Le partenariat maroco-français est orienté vers la mise en place de projets structurants dans les domaines de l’infrastructure, l’éducation et la formation. Les projets phares du Partenariat Public-Privé entre les deux pays sont : l’usine Renault de Tanger et la LGV Tanger-Casablanca. Les PME françaises sont, elles, de plus en plus actives sur le territoire marocain.

    Coopération financière : la France est le 1er créancier du Maroc, avec 28 milliards de DH de dette publique; soit 14,29 % de l’encours de la dette extérieure publique du Maroc. Le Maroc est le premier pays bénéficiaire de l’appui financier de l’Agence Française de Développement (AFD), avec 30 milliards de DH entre 1992 et 2012 ; soit l’équivalent de l’appui financier de la Banque Africaine de Développement. L’AFD est le 1er bailleur international de l’Agence Nationale des Ports, et le 1er bailleur bilatéral du Plan Solaire Marocain.

    Coopération décentralisée : le Maroc est l’un des premiers partenaires de « l’Association des Régions de France », avec onze accords de coopération décentralisée, signés entre des Régions françaises et des Régions marocaines. La coopération décentralisée maroco-française s’est dotée, depuis juin 2011, d’un nouvel instrument de soutien financier piloté conjointement par les deux pays. Ce dispositif, adopté pour la période (2011-2013) est doté de 2,5 millions d’euros (1,2 millions d’euros du côté français et 10 millions de DH du côté marocain).

    Coopération culturelle : la France compte 28 établissements d’éducation au Maroc, qui accueillent environ 22.000 élèves (1er réseau scolaire français à l’étranger).

    Dimension humaine :

    • 800.000 Marocains résident en France (hors les binationaux).

    • 32.000 étudiants marocains son établis en France (1er contingent d’étudiants étrangers).

    • 100.000 français résident au Maroc, dont 45.000 de façon permanente.

    Source : Maroc Leaks, 21 mars 2020

    Tags : Maroc, France, relations bilatérales,