Étiquette : Maroc

  • La « marche verte » du Maroc était une idée d’Henry Kissinger

    La presse espagnole vient de publier des documents déclassifiés de la CIA attestant qu’en 1975 les États-Unis craignaient un possible effondrement du régime franquisme au profit des socialistes. Il en aurait résulté une indépendance du Sahara espagnol au profit de l’URSS.

    Aussi le secrétaire d’État US, Henry Kissinger, organisa la « Marche verte » avec le roi Hassan II du Maroc, le 6 novembre. Le 14 novembre, le gouvernement espagnol décolonisa le Sahara au profit du Maroc et de la Mauritanie. Le 20 novembre ont annonça la mort du caudillo Franciso Franco qui était en état végétatif depuis plusieurs semaines.

    Selon ces documents, le prince Juan Carlos, qui lui succéda le 22 novembre en tant que roi d’Espagne, avait donné son approbation à la CIA —ce qui constitue une haute trahison—, craignant lui aussi un glissement du régime à la mort du caudillo.

    Peu avant, la CIA avait approché le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) et s’était engagée à le soutenir s’il conservait les bases de l’Otan sur son territoire et le Sahara espagnol. Les dirigeants historiques ayant refusé cette aide intéressée, les services secrets US parvinrent à faire élire Felipe González comme secrétaire général du parti.

    La France et l’Arabie saoudite participèrent également à ce complot.

    Le roi Hassan II interrogea la Cour internationale de Justice (l’organe d’arbitrage de l’Onu) pour dire à qui devait revenir le Sahara espagnol. Celle-ci, tout en reconnaissant les liens historiques de ce territoire avec le Maroc, souligna que c’était à la population de choisir en vertu du principe d’auto-détermination. Hassan II mobilisa alors son peuple en tronquant l’avis de la CIJ. Il assura que celle-ci avait reconnu que ce territoire était marocain occupé par l’Espagne. 350 000 civils marchèrent alors jusqu’à la frontière, tandis que 20 000 soldats sécurisaient la frontière avec l’Algérie pour l’empêcher d’intervenir. L’Espagne décolonisa le Sahara qui fut immédiatement ré-occupé cette fois par le Maroc et la Mauritanie.

    Voltairenet.org, 24 fév 2020

    Tags : Maroc, Sahara Occidental, Front Polisario, marche verte, Henry Kissinger, Hassan II, Juan Carlos I, Franco,

  • Jack Lang accusé de Pédophilie

    Après l’affaire DSK le parti socialiste va devoir certainement affronter une nouvelle tempête .

    Jack Lang accusé de pédophilie par Luc Ferry .

    L’ancien ministre et philosophe Luc Ferry a lancé, sans le nommer, des accusations gravissimes à l’encontre de Jack Lang, qui aurait selon lui été arrêté au Maroc il y a plusieurs années à la suite d’une partouze pédophile. Arrêt sur images a donné le nom de la personne visée.

    Si Luc Ferry n’a pas nommé Jack Lang, se contentant d’évoquer au cours du Grand Journal de Canal+ « un ancien ministre » dont il ne pouvait pas donner l’identité au nom du respect de la vie privée, la référence au député socialiste est plus qu’évidente et a même été soulignée sur le plateau par Alain Duhamel qui lui a répondu qu’il était « mauvaise Lang ».

    Luc Ferry affirme que « les plus hautes autorités de l’Etat », notamment le Premier ministre (que l’on imagine être Jean-Pierre Raffarin) lui ont confirmé cette arrestation et la libération en toute discrétion (orchestrée par l’Elysée) de cet ancien ministre » qui se serait fait « poisser dans une partouze avec des petits garçons à Marrakech ».

    Le philosophe poursuit en précisant que le tout-Paris est au courant de cette arrestation, mais qu’aucun journaliste n’a jamais écrit une ligne dessus au nom de la protection de la vie privée. Il a dénoncé du même coup (et à l’image de l’affaire DSK) l’hypocrisie de la presse française.

    Des accusations pas tout à fait correctes, puisque le recoupement entre les propos de l’ancien ministre et des « rumeurs » publiées dans les médias depuis plusieurs années est facile à opérer et saute même aux yeux après quelques secondes de recherche.

    Cette arrestation présumée de Jack Lang a été évoquée dès 2005 par L’Express et le site Arrêt sur Imagesfait également mention de la rumeur sur la pédophilie de Jack Lang. Le silence du reste des médias serait lié au fait qu’aucun élément tangible n’aurait été trouvé pour valider cette rumeur.

    Source 

    Tags : Maroc, Jack Lang, Luc Ferry, Marrakech, pédophilie,

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=FlSs0jmKwsc&w=560&h=315]
  • Maroc : les autorités du pays éclipsées par Abu Zaitar

    Selon le journal La Razón, lors des fêtes commémorant le 44ème anniversaire de la dénommée « marche verte », les autorités du pays ont été éclipsées par la présence des frères Zaitar.

    « Le 6 novembre, les frères Abubakr et Ottman Azaitar, âgés de 33 et 29 ans, se sont rendus à El Aaiún, la capitale du Sahara occidental, pour célébrer le 44e anniversaire de la Marche verte. Loin de se cacher des médias, les frères sont devenus les véritables protagonistes des célébrations, éclipsant les principales autorités du pays », écrit le média espagnol.

    « Ils ont été les premiers à descendre de l’avion du roi et à saluer les hauts fonctionnaires qui les ont accueillis, comme le gouverneur de la province, Abdeslam Bekrate, ou le ministre marocain de la Culture, de la Jeunesse et des Sports, Hassan Abyaba. Avec eux, ils ont monté la voiture dirigée par la délégation officielle, ce qui les a conduits aux différents actes avec lesquels a été célébrée l’annexion de l’ancienne colonie espagnole du Sahara au royaume du Maroc », a-t-il ajouté.

    « Les images d’Abu et Ottman, au stade Sheikh Mohamed Laghdaf, où un gala a été célébré pour commémorer l’anniversaire et dans les dunes du désert avec le drapeau à la main, ont été diffusées à la télévision nationale. Et cette proéminence des frères Azaitar, amplifiée par la télévision, qui a éclipsé les autres autorités, a provoqué une gêne chez les hauts fonctionnaires et des critiques dans la presse », précise-t-il.

    « Ainsi, le journal numérique « Goud », a critiqué le rôle stellaire de l’ami intime du Roi dans un acte pour lequel sa présence n’a pas de sens et dans lequel il a même fait des déclarations aux télévisions réunies là-bas: «Abu Azaitar doit rester à l’écart du Sahara parce qu’il n’est pas utile pour une cause que l’État marocain considère comme la première de la nation», écrit-il.

    « Bien que la presse marocaine évite de spéculer sur la nature de la relation qui unit le monarque à ce champion des Arts Martiaux Mixtes (MMA), le traitement spécial qu’il dispense commence à être fortement remis en cause. Une chose est que vous maintenez votre amitié dans la sphère privée et une autre qui affecte la sphère publique. Pour cette raison, selon certains médias locaux, le monarque serait en train d’étalonner la possibilité de l’inclure parmi le personnel de son équipe de sécurité. De cette façon, sa présence auprès du roi serait justifiée », conclue-t-il.

    Tags : Maroc, Mohammed VI, Abu Zaitar, Makhzen,

  • L’OTAN, l’Europe, le Maroc, la Turquie… et la frustration

    Pour des raisons de guerre froide qui ont disparu depuis la chute du mur de Berlin, l’OTAN et l’Europe ont serré leurs relations avec deux Etats de la rive sud du Méditerranée : la Turquie et le Maroc. Adulés et choyés par l’Occident, ces deux pays ont bénéficié de relations privilégiés sous le signe de « statut avancé » leur permettant d’écouler leurs produits dans le marché européen.

    La France et la Belgique viennent de décider d’arrêter le flux d’imams provenant du Maroc, de l’Algérie et de la Turquie. Il est très probable que ces deux pays cachent les véritables raisons qui les ont poussés à adopter cette mesure, à savoir la nationalité des terroristes qui ont commis les attentats les plus sanglants connus par le vieux continent.

    Tel un enfant gâté, Tayip Erdogan, s’est mis dans tous ses états parce que l’OTAN refuse de soutenir ses ambitions expansionnistes et sa manipulation de certains mouvement terroristes qui agissent sous l’emblème « d’opposition démocrate », les mêmes qu’il a expédiés à Tripoli pour défendre le GNA. Ses alliés ne s’attendaient pas à ce qu’il ouvre ses frontières aux candidata à l’émigration. La même mesure adopté par le roi du Maroc lorsqu’il est contrarié par l’Espagne ou lorsque l’Union Européenne refuse d’accepter ses conditions pour la signature de l’accord de pêche.

    Erdogan et Mohammed VI ont prouvé leur véritable nature : des caïds d’un gang de mafieux sans foi ni loi qui ne mérite qu’une belle correction.

    L’Europe a bien mérité ce qui lui arrive. Elle récolte le fruit de ses relations incestueuses avec des régimes despotiques et violents qui peinent à distinguer entre diplomatie et vitesse de lumière.

    Tags : Maroc, Turquie, OTAN, Europe, Union Européenne, UE,

  • Le Maroc recrute des mercenaires français et américains pour s’en prendre à l’Algérie

    Grâce aux révélations du mystérieux hacker Chris Coleman, nous avons appris que le lobbying marocain anti-algérien a de beaux jours devant lui.

    Des documents confidentiels balancés sur le toile dans le cadre d’une opération appelée Marocleaks sur des journalistes recrutés pour mener une campagne de dénigrement de l’Algérie aux Etats-Unis et en France, les deux principaux alliés du Maroc dans le conflit du Sahara Occidental.

    Les activités et le financement du lobby pro-marocain dans ces deux pays et les rapports secrets entre les services de renseignement marocains et le Mossad ont été dévoilés par le hacker qui a déclaré vouloir « déstabiliser la diplomatie marocaine » et il faut reconnaître qu’il a gagné son pari.

    Ainsi nous avons appris que parmi les journalistes américains se trouvent Richard Miniter et Joseph Braud qui, essayaient de transmettre à l’opinion publique américaine l’idée que le Front Polisario avait des connexions avec le «terrorisme djihadiste soutenu par l’Algérie». Miniter est présenté comme « journaliste d’investigation du New York Times et auteur de deux livres à succès : Losing bin Laden et Shadow War. Il a publié dans de nombreux journaux aux États-Unis, notamment dans le New York Times, le Washington Post, le Wall Street Journal et Christian Science Monitor, ainsi que dans The Atlantic Monthly, The New Republic, National Review et Reader’s Digest. Ses articles ont également paru dans des journaux en Europe, en Asie et en Australie ». Il a touché 20.000 dollars payés par la DGED pour un article initulé « La guerre la plus inutile du monde » paru dans les colonnes du magazine US Foreign Policy. Cela sans compter les nombreuses invitations à faire des voyages de luxe au Maroc.

    Idem pour Joseph Braude, écrivain. Ses deux derniers  livres sont « The new Iraq » et « The Honored Dead ». Il a participé activement dans la campagne contre l’Algérie et le Polisario. Dans l’audio ci-joint, on l’entend parler en arabe de prétendus « mercenaires du Polisario, de l’Algérie et d’autres pays africains » ayant participé à la défense de Kadhafi.

    Leur recruteur, Ahmed Charaï, un valet du Makhzen, avait été condamné en 2011 par la justice américaine pour fausse déclaration douanière, selon le site algeriepatriotique. le 14 septembre 2011 à son arrivée à l’aéroport international de Dulles (Washington DC), il avait déclaré 10 000 dollars en argent liquide. Après contrôle, il s’est avéré qu’il avait sur lui cinq fois plus, curieusement dans des «enveloppes» fermées et libellées, selon le rapport de la douane américaine.

    Selon sa déclaration devant le juge, Ahmed Charaï était en possession de 15 000 dollars non déclarés. L’argent était destiné au paiement des lobbyistes pro-marocains, a attesté «Chris Coleman». Bien qu’il ait avoué sa culpabilité devant le juge, Ahmed Charaï a pu être libéré grâce à John J. Hamre, président du Centre d’études stratégiques et internationales (CSIS), une entité de lobbyistes pro-marocains dans laquelle est membre Henry Kissinger, architecte en chef de la livraison du Sahara Occidental au Maroc.

    Les réseaux d’Ahmed Charaï est beaucoup plus puissant en France. C’est lui qui se trouve derrière le recrutement des journalistes français dont les liens avec la DGED marocaine avait été confirmée par la documentation balancée par Chris Coleman. José Garçon (de Libération, que les Algériens connaissent très bien, tout particulièrement pour ses positions anti-régime durant la décennie noire), Mireille Duteil (ancienne du «Point»… et collaboratrice de «l’Observateur du Maroc», que les Algériens des années 80 connaissaient très bien et, elle aussi, toujours bien accueillie… d’autant qu’elle est ou était l’épouse d’un haut fonctionnaire français ), Dominique Lagarde (L’Express) et Vincent Hervouet (LCI)… Ils ont été «achetés» pour produire des articles favorables au Maroc, soutenant la colonisation du Sahara Occidental.

    Vincent Hervouet a été chargé d’accuser le Polisario de collusion avec le terrorisme et de faire la promotion du MAK et du GPK. Il a interviewé Ferhat Mehenni et dénoncé une prétendu répression de kabyles (voir photos ci-jointes)

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Algérie, marocleaks, France Etats-Unis, lobbying, USA, presse,

  • Maroc : déploiement policier pour récupérer le chien d’Abou Zaitar, l’ami intime de Mohamed VI

    Selon le site El Confidencial, une unité de la police scientifique de l’unité canine a été déployée dans la ville de Sale pour la recherche d’un chien disparu appartenant à Abou Zaitar, un champion des arts martiaux mixtes (MMA). Il l’avait perdu en courant dans la marina.

    Selon la même source, la disparition de la mascotte a donné lieu à des enquêtes policières intenses. Après quelques heures, ils ont localisé le chien, dont la race est inconnue, dans une cabane dans un vieux quartier de Salé. Les policiers ont arrêté le voleur présumé, un jeune chômeur, qui a été transféré au poste de police, selon le journal ‘As Sabah’ à Casablanca, qui a révélé les raisons de l’opération policière.

    Les parents et les voisins du détenu ont déclaré à la presse que le garçon n’avait pas volé le chien, mais que l’animal l’avait suivi quand, après avoir fait le tour du port de plaisance, il est retourné à pied dans sa masure.

    Le sauvetage canine qui a provoqué une grande mobilisation policière a été largement commenté par la presse arabophone. « Le vol du chien d’Abou Azaitar prive les forces de sécurité de Rabat de son week-end », titrait « Al Hayat », un journal arabe publié à Londres.

    Les journaux n’expliquent cependant pas que le déploiement de la police pour sauver le chien ne soit probablement pas imputable aux triomphes sportifs accumulés par Abu Azaitar, mais à sa proximité avec le roi Mohamed VI, qui le rejoint avec une grande amitié depuis avril 2018. C’est alors que, avec ses deux frères, Omar et Othman, il a rencontré connaissance du monarque à Rabat. Depuis, les quatre sont devenus inséparables au point de passer leurs vacances ensemble aux Seychelles, à Rincon (nord du Maroc) ou à bord du yacht Al Lusial, que l’émir du Qatar a prêté en 2018 au souverain marocain.

    Tags : Maroc, Mohammed VI, Abou Zaitar, chien, mascotte,

  • La principale tache des lobbistes marocains est salir l’image de l’Algérie et du Front Polisario

    Des journalistes et personnalités étrangères achetées par le Maroc dans le but de déstabiliser l’Algérie

    Déterminé à poursuivre son occupation du territoire du Sahara occidental, le Maroc ne lésine pas sur les moyens et fait une entorse aux principes pour organiser des complots contre l’Algérie qu’il considère comme seul obstacle devant la réalisation de ses rêves expansionnistes.

    Cette machination marocaine passe par l’organisation également de propagandes médiatiques ayant pour but de dénigrer une Algérie dont le seul crime est défendre la légalité internationale notamment le principe sacré du droit des peuples à l’autodétermination. Une machination qui passe par «l’achat» de consciences de certains, prêts à sacrifier tout un peuple pour gagner des dizaines de milliers d’euros offerts gracieusement par le Makhzen.

    Un «Snowden» marocain dévoile une partie des complots ourdis par le régime voisin. Agissant sous le pseudo de Chris Coleman, le mystérieux hacker a révélé en 2014 et 2017 des documents confidentiels mettant à nu les activités anti-Algérie menées par la Direction générale des études et de la documentation (DGED) qui est le service de renseignements extérieur marocain et dont le directeur, Yassine Mansouri, s’est avéré le véritable chef de la diplomatie marocaine.

    Des journalistes américains et français sont cités ; les documents révélés par «Chris Coleman» mettent en cause les journalistes Richard Miniter et Joseph Braud qui, essayaient de transmettre à l’opinion publique américaine l’idée que le Front Polisario avait des connexions avec le «terrorisme djihadiste soutenu par l’Algérie», ajoute la même source.

    Ces deux journalistes qui sont recrutés en tant qu’«analystes» par Ahmed Charaï, directeur du site l’observateur.ma, pour travailler avec les services secrets du Makhzen, font tout pour calomnier l’Algérie. Selon «Chris Coleman», les services de Richard Miniter ont été payés 60 000 dollars. Cela sans compter les nombreuses invitations à faire des voyages de luxe au Maroc. Idem pour Joseph Braud qui a également publié des articles diffamatoires à l’encontre du peuple sahraoui et de l’Algérie.

    Chris Coleman a dévoilé plusieurs informations sensibles sur le royaume chérifien, mails, ordres de virement, diverses correspondances concernant en particulier les activités de la DGED.

    Ce service est rattaché directement au Palais royal, est-il mentionné. Les documents dévoilées par ce «Snowden» marocain portent sur des virements de grosses sommes d’argent en dollars au profit d’un patron de presse, au Think Tank Républicain Center for the National Interest. 10 000 dollars pour une insertion publicitaire au profit d’une ONG spécialisée dans la résolution pacifique des conflits, 25 000 pour le think tank FPRI et des sommes aussi importantes au profit de titres de presse américains et britanniques.

    Le pirate marocaine a en outre posté un avis de virement de 60 000 dollars au profit du journaliste Richard Miniter du New York Post, un blogueur qu’Ahmed Charaï a fait passer pour un « grand journaliste d’investigation ». Sa tache était celle de salir la réputation de l’Algérie et accuser le Front Polisario d’accointance avec Al Qaïda. accusé d’écrire des articles anti-algériens et de faire un supposé lien entre le Front Polisario et Al Qaïda. (http://nypost.com/2010/11/02/letting-another-qaeda-bastion-grow/). Il a mis à nu toutes les pratiques de la DGED visant à corrompre des journalistes internationaux en vue de les engager pour la mission de dénigrer l’Algérie, de l’accuser de tous les torts en contrepartie de fortes sommes d’argent en devises.

    La campagne médiatique contre l’Algérie et le Front Polisario était l’axe principal du travail de lobbying des services de Mansouri, ami intime du roi du Maroc et l’un des hommes les plus influents du Maroc. Dans ce but, Rabat n’a pas hésité à espionner le secrétariat général ainsi que plusieurs personnalités de l’ONU.

    Dans un document attribué à la mission permanente du Maroc à Genève, daté du 18 octobre 2012 et portant la référence HB 2626, et adressé au ministre marocain des Affaires étrangères et de la Coopération, il a révélé, également, un plan ourdi visant à pousser l’envoyé personne du Secrétaire général de l’ONU au Sahara occidental, Christopher Ross, à la démission, en raison de son attachement à une solution juste pour le contentieux sahraoui.

    Dans ce document, l’ambassadeur marocain à Genève révèle les ambitions derrière la relation qui le lie au chef de de cabinet du Haut-Commissariat pour les réfugiés, M. Athar Sultan Khan.Il prétend que ce dernier mène une campagne discrète pour promouvoir sa candidature potentielle pour succéder à M. Ross». Le palais royal marocain a tout fait pour se débarrasser de Christopher Ross à cause de son refus à adopter l’autonomie comme seule solution au conflit sahraoui.

    Dans le même document, l’ambassadeur marocain à Genève ajoute que «la candidature de M. Khan, au cas où elle se formaliserait, serait importante pour notre pays».

    Christopher Ross a fini par jeter l’éponge face à la partialité de certaines puissances occidentales qui encouragent le Maroc à durcir sa position. Il a été succédé par l’ancien président allemand qui, pour les mêmes raisons, a fini par démissionner. Guterres vient de proposer au ministre slovaque des affaires étrangères, Miroslav Lajcak, le poste d’envoyé pour le Sahara Occidental mais il a opté pour travailler pour l’Union Européenne dans le dossier des balkans.

    Tags : Sahara Occidental, Front Polisario, Maroc, Algérie, USA, France, Lobbying, marocleaks,

  • Maroc : Qui se souvient encore du hacker Chris Coleman?

    Le « Wikileaks marocain » qui secoue le Makhzen

    En octobre 2014, un « Julian Assange » marocain a réussi à mettre sens dessus dessous les autorités du pays, en mettant en ligne sur Twitter les secrets du Makhzen.

    Les révélations de celui qui se fait appeler Chris Coleman, ou le Wikileaks marocain, mettent le Makhzen dans l’embarras, selon des médias européens.

    La publication de câbles de la diplomatie marocaine et de mails des renseignements marocains, la Direction générale des études et de la documentation (DGED), diffusés via Twitter et Facebook, ont révélé que des journalistes français, des think-tanks français, italiens et américains ont été instrumentalisés par le Maroc, moyennant des payements sonnants et trébuchants.

    Ces derniers produisent des articles et des analyses favorables aux thèses du Maroc et préjudiciables à l’Algérie et au Front Polisario, le mouvement de libération reconnu par l’ONU comme seul et unique représentant du peuple sahraoui, une réalité que les marocains, poussés par leur excès d’ambition, rêvent de lui arracher ce titre.

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    Un journaliste du New York Times confirme l’authenticité des documents

    Le journaliste Nick Kristof, un journaliste du New York Times, a confirmé l’authenticité des documents «confidentiels» publiés par le hacker marocain qui se fait appeler «Chris Coleman», dévoilant le vaste complot marocain contre l’ Algérie et les tentatives de corrompre des diplomates occidentaux dans le dossier du Sahara occidental.

    Dans un e-mail envoyé le 7 juin 2011, Aziz Mekouar, ancien ambassadeur du Maroc aux Etats-Unis, annonce à Taïeb Fassi Fihri, MAE à l’époque, que le journaliste du New York Times, Nick Kristof, se rendra au Maroc le 16 juin et qu’il «souhaite interviewer une importante personnalité marocaine».

    «Je vous serais reconnaissant de bien vouloir me faire savoir si M. le ministre Fassi Fihri pourrait accorder une interview à M. Kristof. Il souhaiterait également rencontrer des mourchidate», a-t-il ajouté dans le même message pour ensuite rappeler qu’il «s’agit d’un journaliste important qui avait fait référence il y a quelques mois à l’affaire du Sahara en parlant de double standards», en soulignant que l’on critiquait Israël alors que le Maroc occupait le Sahara depuis 35 ans et puisait dans ses ressources. J’avais alors répondu et ma réponse avait été publiée dans le New York Times.

    Les groupes pro-Polisario avaient envoyé une lettre à la suite de la mienne qui n’a pas été publiée. Depuis, nous avons pris contact avec Kristof notamment par l’intermédiaire de notre entreprise de relations publiques (Keith Zakheim). Il a écrit par la suite que Bahrein devait s’inspirer du Maroc pour résoudre ses problèmes».

    Nick Kristof a confirmé les faits dans un commentaire publié sur Twitter. «Oui, je me rappelle cette visite. J’espérais interviewer le roi. Je n’ai eu aucune interview», dit-il. Cette confirmation vient mettre davantage mal à l’aise la diplomatie marocaine qui, faut-il le noter, n’a pas démenti l’authenticité des documents publiés par le «Julian Assange marocain» et qui, rappelle-t-on, font état de tentatives marocaines de corrompre des diplomates occidentaux pour mener une cabale contre l’Algérie.

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, ONU, MINURSO, Chris Coleman, Nick Kristof,

  • Les martyrs de la liberté d’expression algériens ont été tués d’abord par le GIA et ensuite par ses soutiens parisiens

    L’hommage rendu cette année aux 123 journalistes et intellectuels algériens massacrés par l’hydre terroriste dans la décennie noire revêt une signification particulière.

    Car cette série d’assassinats annoncés, revendiqués et perpétrés par des groupes de psychopathes qui tournaient dans le giron du GIA, n’avait pas suscité à l’époque la moindre compassion et indignation de la part de ceux qui s’érigent aujourd’hui comme les gardiens autoproclamés de la liberté d’expression après l’ignoble carnage du 7 janvier dernier au cœur de Paris contre la rédaction de l’hebdomadaire satirique Charlie Hebdo.

    Pourtant l’idéologie qui a armé les bras des assassins de Paris était la même que celle qui avait armé les bras des assassins des 123 journalistes, intellectuels et employés de presse algériens entre 1993 et 1997.

    Comble de l’ignominie : il s’est trouvé à l’époque dans les rédactions parisiennes des plumitifs et des mercenaires acquis aux thèses des assassins pour semer la suspicion et véhiculer l’abjecte thèse de «qui tue qui».

    Ainsi les martyrs de la liberté de l’expression algériens ont été tués doublement : d’abord par les assassins du GIA et ensuite par leurs soutiens parisiens dont on apprend aujourd’hui avec stupéfaction, à la lumière des révélations de Chris Coleman, que ces plumitifs français étaient payés pour véhiculer de tels mensonges.

    Pourtant les assassins avançaient hier à visage découvert, exactement comme les assassins des journalistes parisiens aujourd’hui.

    Comme l’a souligné le journal l’Humanité, l’un des rares médias français à ne pas se laisser entraîner dans cette désinformation obscène, Reporters sans frontières, alors dirigé par le triste Robert Ménard, mais aussi certains journaux (ils se reconnaîtront) mettaient insidieusement les assassinats des journalistes au compte des services algériens qui manipulaient les groupes islamistes !

    Pire, pour se donner bonne conscience, ils parlaient de «sale guerre» et insinuaient que derrière chaque journaliste algérien se tenait un «flic», justifiant par anticipation les assassinats à venir.

    Pourtant, ces meurtres avaient été revendiqués par les islamistes à travers leurs organes (Minbar al-Djoumou’â, Feth el Moubine, al-Ansar, Etbcira) mais aussi par leurs dirigeants comme Anouar Haddam, Omar Chikhi (aujourd’hui amnistié par le régime) et par le Fida (Front islamique du djihad armé), une organisation agissant sous le contrôle du GIA, spécialisée dans les assassinats de journalistes, de militants progressistes et d’intellectuels. «Il n’est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir.

    Si nombreux sont aujourd’hui ceux qui commencent à ouvrir les yeux, force est de constater que l’aveuglement volontaire, car idéologique, de certaines de nos élites politiques et intellectuelles, a encore de beaux jours devant lui.
    Certes, Bernard Emié, l’ambassadeur de France en Algérie, a eu le courage, la lucidité et l’honnêteté, dans son hommage aux victimes de l’attentat à Paris contre Charlie Hebdo, de ne pas oublier les victimes algériennes : «Mais je veux dire aussi que nous n’oublions pas non plus le très lourd tribut qu’ont payé les journalistes algériens dont près de 120 ont été tués pendant la décennie noire. Nous saluons aussi leur mémoire aujourd’hui.»

    Force cependant de constater que jusqu’ici cette position n’était pas celle, dominante à Paris, où, au nom de la défense de la démocratie en Libye et maintenant en Syrie, on continue de soutenir une pseudo opposition «modérée» qui n’existe que dans leur imagination, une opposition qui non seulement tue entre autres des intellectuels, mais aussi détruit des monuments érigés à la mémoire des grands symboles de l’Islam des lumières.

    Je veux parler de la décapitation en février 2013 par les terroristes de Jabhat al-Nosra (branche officielle d’al-Qaïda en Syrie) de la statue du poète-philosophe Abou al-Ala’ al-Maari, dans son mausolée érigé à sa mémoire par l’Etat syrien dans sa ville natale Maarrat al-Nou’man.

    Or, trois mois avant cette «décapitation», Laurent Fabius louait, avec son homologue saoudien Saoud al-Fayçal, depuis Marrakech où se tenait la conférences des mal nommés «amis du peuple syrien», en ces termes l’action de cette organisation terroriste : «al-Nosra fait du bon boulot.»
    Il y a quelques jours encore, on apprend par l’agence de presse tunisienne TAP (gouvernementale) que des intégristes «ont décapité la statue érigée à la mémoire du leader et réformateur fervent défenseur des droits de la femme, Tahar Haddad, auteur du livre-manifeste «Notre femme dans la loi et dans la société» dans sa ville d’El Hamma à Gabès.

    «C’est pour que ces psychopathes surgis des profondeurs du Moyen-Âge, que les journalistes et intellectuels algériens ont payé de leur vie. Pour une certaine idée de la liberté, du progrès, de la modernité et surtout pour l’avènement d’un Islam des lumières. Un Islam que ces assassins et leurs mentors voulaient justement empêcher. J’ai toujours présent à l’esprit, au moment où l’Algérie et derrière elles tous les libres penseurs du monde, rend hommage aux martyrs de la liberté de l’expression, cette leçon de courage administrée par Tahar Djaout, journaliste et écrivain algérien assassiné par le Front islamique du salut en 1993 : «Le silence, c’est la mort, et toi, si tu te tais, tu meurs. Et si tu parles, tu meurs. Alors dis et meurs.»
    Madjed Nehmé (Directeur du magazine français Afrique Asie)

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    Tags : France, Algérie, Maroc, Lobby, décennie noire, journalistes, presse, GIA, terrorisme,

  • Les confidences de l’ambassadeur américain à son homologue marocain

    Les deux étaient en poste à Alger, en 2012: Les confidences de l’ambassadeur américain à son homologue marocain

    Alors que le dossier de l’espionnage des trois ministres algériens, dont un est encore en activité, par les services marocains en France est toujours d’actualité, un autre scandale, et pas des moindres, prend forme. Selon le site électronique Maroc Leaks, et dans une double correspondance en date du 31 janvier 2012 et du 1er février 2012, Abdallah Belkeziz, alors ambassadeur du Maroc en Algérie, explique aussi bien, à Taïeb Fassi Fihri, un conseiller du roi Mohamed VI et à son ministre des Affaires étrangères et de la Coopération ,comment l’ambassadeur des Etats-Unis à, Alger en poste à l’époque, lui avait fourni des informations censées être confidentielles, sur l’Etat algérien. Le site dédié aux révélations du cyber-activiste Chris Coleman révèle, en effet, que la correspondance de Belkeziz adressée au chef de la diplomatie marocaine fait part qu’il avait reçu Henry S. Ensher, l’ambassadeur américain, à Alger de 2011 à 2014, «à sa demande» pour se faire débriefer sur la visite du ministre marocain, en Algérie, une semaine plus tôt. Le diplomate américain, de retour, d’une réunion tenue en Allemagne avec ses homologues dans les pays du Maghreb, lui a confié «de la mise à disposition de fonds spéciaux aux pays de la région (essentiellement les services secrets) pour faire face aux opérations de sécurité et de renseignements». Le Maroc bénéficiant, bien sûr, de cette aide comme l’expliquera l’ambassadeur marocain.

    Pourtant, les confidences de Ensher vont déborder sur des questions ne concernant en rien le Maroc puisqu’il s’agit de son travail, en tant que diplomate agréé, à Alger. Il fera à son hôte un compte rendu de sa mission qu’il avait effectuée à Tamanrasset, lui apprenant que les représentants des partis les plus importants, citant le FLN, le RND, le MSP et le PT «se considèrent tous comme les alliés du pouvoir actuel». Evoquant, avec lui, les élections législatives de mai 2012, il affirmera que les partis minoritaires ne pèseront pas lourd à ce rendez-vous électoral.

    Il précisera, lors de ces confidences, sans que cela ne soit un secret d’Etat, que le Sud reste très attaché à ses traditions quand ses habitants ne se réfèrent pas au droit coutumier dans la gestion de leurs affaires. L’ambassadeur américain fera aussi un compte rendu de sa visite à Ouargla où il n’a pu s’entretenir avec les élus locaux suite au véto du wali. Ensher a aussi évoqué le Comité d’état-major opérationnel conjoint (CEMOC) qui regroupes les chefs d’état-major de l’Algérie, de la Mauritanie, du Niger et du Mali lui faisant part de l’intérêt de son pays à voir le Maroc y jouer un rôle important. Belkeziz rapportera, également, les propos de l’Américain concernant une éventuelle adhésion d’autres pays au CEMOC, parlant de la Libye, du Nigéria et du Tchad «et dans une phase ultérieure la Tunisie et peut-être le Maroc». Des informations apparemment, sans fondements puisqu’à ce jour le CEMOC est resté un club réservé.

    Le document revient aussi sur les relations entre Alger et Washington à propos de la coopération militaire puisqu’il est dit à ce propos que «depuis 2007, les Algériens, dans ce cadre, s’opposent à toute relation avec les USA, à cause des mésententes entre l’armée algérienne et la délégation américaine». Les Américains voulant des relations directes avec les militaires algériens et l’Algérie préférant le canal civil. Confidences pour confidences, le diplomate marocain a fait un récit complet de la visite du ministre marocain des Affaires étrangères à Alger et de ses entretiens avec son homologue Belkhadem et le Président Bouteflika.

    Le Quotidien d’Oran, 11 sept 2017

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