Étiquette : Maroc

  • L’Algérie protège ses voisins contre la menace terroriste

    La chaine radio franco-marocaine Médi1 est connue pour ses manipulations et ses pernicieuses allégations à l’égard de l’Algérie. Au plus fort des années du terrorisme, elle s’est quotidiennement attelée à entretenir le fameux « qui-tue-qui » en privilégiant bien sûr toutes les pistes qui accablaient l’armée algérienne et en disculpant les terroristes islamistes présentés comme défendant une chapelle dépossédée de sa victoire électorale.

    Dans les années 2000, on a greffé à la radio une chaine de télé portant le même nom Médi1 TV et cultivant le même brouillage des cartes. Il y a quelques jours, cette chaine annonçait dans son JT que « 7 militaires algériens ont été tués dans le massif de Bouira ». Sans autre explication, l’information en est restée là. Pas un mot sur les 14 terroristes éliminés par l’ANP et dont l’opération encerclement a fait l’objet de cette expédition.

    Ainsi à suivre cette chaine, nous avons l’impression que le Maroc se tire une balle dans le pied. D’abord parce le terrorisme des années 90 en Algérie n’est plus de mise et qu’il a atteint de nombreux pays en Europe et ailleurs dans d’autres régions du monde. Si le phénomène a été neutralisé en Algérie, c’est grâce à la longue expérience de ses services de sécurité et aussi à la résistance de sa population.

    Hormis quelques poches aisément repérables, le pays a été nettoyé de toute nuisance terroriste. Or cette sécurité effective arrange les pays limitrophes qui voient en l’Algérie un véritable rempart qui protège leurs frontières. C’est dire que la Tunisie, le Mali et aussi le Maroc sont protégées par…l’armée algérienne qui, en cas de relâchement, seront perméables à toutes les nébuleuses terroristes en provenance du Moyen-Orient et qui veulent élargir leur champ d’action macabre au Maghreb.

    Au lieu de faire dans la désinformation et la manipulation, le Makhzen et ses médias feraient bien de soutenir la lutte antiterroriste qui se déroule au pays voisin. C’est dans leur intérêt.

    Tags : Algérie, Maroc, Tunisie, Libye, Mauritanie,

  • Des plans du Makhzen pour transformer l’Algérie en centre de transit de la drogue

    L’Algérie est dans la ligne de mire de toutes les institutions officielles marocaines qui rêvent de l’ « empoisonner avec les stupéfiants et de la transformer en un centre de transit du haschisch et de la cocaïne.

    Deuxième partie

    Anouar Malek : comment était la situation des soldats marocains dans les casernes durant la guerre ?

    Abdelilahou Issou: le Polisario nous bombardait quotidiennement avec des fusils mitrailleurs de 14,5 et 23 mm, ainsi un grand nombre soldats sont tués, sans parler des blessés. Les bases fortifiées de l’armée sont attaquées avec des RPG7, ainsi notre vie est devenue un véritable enfer. En plus de cela, des commandos sahraouis s’infiltraient dans nos casernes et égorgeaient nos soldats. Moi personnellement je ne dormais pas de peur. Mais après le cessez-le-feu de 1991 la situation s’est améliorée. En toute franchise, l’armée marocaine tremble de peur rien qu’en pensant aux commandos du Polisario. Au cas où une guerre éclaterait de nouveau, le Makhzen serait le plus grand perdant, pire les soldats déserteraient leurs casernes.

    99 % des sahraouis sont avec le Front Polisario, l’autodétermination est l’unique solution

    Anouar Malek : comment évaluez vous la situation des droits de l’homme au Maroc et au Sahara Occidental ?

    Abdelilahou Issou: les droits de l’homme ne sont pas respectés, ni au Maroc ni au Sahara Occidental. Les sahraouis sont considérés comme des citoyens de 2e degré. Ils sont maltraités, pourchassés et opprimés, ainsi de nombreux d’entre eux ont rejoint le Front Polisario. 99 % des sahraouis sont avec le Front Polisario corps et âmes. C’est, d’ailleurs, pour cette raison que le Makhzen refuse le referendum de l’autodétermination. Les sahraouis voient quotidiennement leurs richesses spoliées. Un jour j’ai vu un bateau chargé de sable sahraoui destiné à la vente aux iles canari. Les exemples sur l’exploitation illégale des richesses sahraouies ne manquent pas.

    Anouar Malek : le peuple sahraoui est opprimé, ses richesses spoliées, pouvez vous nous parler de l’injustice que subi ce peuple ?

    Abdelilahou Issou: Un ami officier m’a raconté un jour qu’un groupe de soldats est entré dans un hamam (Bain Public) de femmes dans la ville de Samara et a violé toutes les femmes qui s’y trouvait. Les soldats entraient par force dans les maisons, volaient tout ce qui a une valeur et violaient les femmes qui s’y trouvent. Même les enfants et les vieux n’échappent pas à la barbarie de militaires marocains. Le peuple sahraoui souffre de l’oppression, l’injustice et subi des violences physique et morale. Ainsi, un grand nombre de sahraoui se sont refugiés à Tindouf au sud ouest de l’Algérie pour sauver leurs vies.

    La corruption gangrène l’armée marocaine

    Anouar Malek: parlez nous de la corruption au sein de l’armée marocaine
    Abdelilahou Issou: La corruption gangrène l’armée marocaine. Au Sahara Occidental, je voyais quotidiennement des soldats privés de nourriture. Une grande partie des vivres qui leur étaient théoriquement destinées sont détournées et vendues par les grands chefs militaires qui se font ainsi d’énorme sommes d’argents. Il y a au niveau de chaque section une boutique mobile qui vend aux soldats des vivres tels que des légumes, fruits, boissons et cigarettes. Pire encore, les chefs des compagnies vendent du haschisch et de l’héroïne pour droguer leurs soldats. Ainsi, ils gagnent énormément d’argent de ce commerce illégal. Bref, tout se vend et s’achète au sein de l’armée marocaine qu’il s’agisse de permissions, promotions et même le silence.

    Des plans du Makhzen pour transformer l’Algérie en centre de transit de la drogue

    L’Algérie est dans la ligne de mire de toutes les institutions officielles marocaines qui rêvent de l’ « empoisonner avec les stupéfiants et de la transformer en un centre de transit du haschisch et de la cocaïne. L’objectif par de tels ignobles desseins est de lui créer des problèmes sur la scène internationale. Il est très clair que cela est dû à la position honorable de l’Algérie qui soutien la cause juste du peuple sahraoui et son droit à l’autodétermination. Je vous dis en toute franchise que le Makhzen est prêt à s’allier avec le diable pour se venger de l’Algérie par ce qu’elle est le seul pays opposé à la politique diabolique du Makhzen.

    Entretien réalisé par Anouar Malek à partir de Madrid/ Version française M.D

    Echourouk Online, 23/11/2010

    Tags : Maroc, Algérie, Sahara Occidental, Abdelilah Issou, cannabis, haschich, Kif, drogue,

  • Maroc : Note a/s Lettres Royales du 30 mars a.s AL QODS

    Note a.s Lettres Royales du 30 mars a.s AL QODS
    Sa Majesté Le Roi a adressé des Lettres Royales aux chefs d’Etats des cinq pays membres permanents du Conseil de Sécurité et à plusieurs autres Hautes personnalités au sujet d’Al Qods.
    Cette démarche diplomatique riche par ses dimensions et ses significations requiert un accompagnement médiatique et communicationnel permettant de la mettre en valeur et renforcer sa portée.
    1 Les Lettres Royales s’inscrivent dans un cadre global et pérenne
    Les présentes Lettres Royales participent de l’intérêt et des initiatives conduits par Sa Majesté Le Roi en sa qualité que Président du Comité al Qods qui consistent dans le soutien infaillible et permanent à la cause palestinienne.
    Le soutien historique porté par le Maroc à la ville sainte d’Al Qods (depuis le Règne de Feu Hassan II) a été renforcé et renouvelé par S.M Le Roi Mohammed VI qui a additionné à cette attention une empreinte de proximité et d’humanité à travers un soutien direct aux populations de la ville.
    2 Une démarche inspirée par une philosophie humaniste
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    Tags : Maroc, Mohammed VI, monarchie marocaine, lettres royales, Palestine, Al Qods,

  • Maroc : Le Roi prédateur est un séisme pour le palais royal

    Interview de Catherine Graciet par Bernard Strainchamps ( 1 avril 2012)
    Mohammed VI, roi du Maroc, est désormais le premier banquier, le premier assureur, le premier entrepreneur de bâtiments de son pays. Entretien avec Catherine Graciet co-auteure du document Le roi prédateur.
    Quelle est la genèse de ce livre ? Pourquoi avoir travaillé à deux journalistes sur ce sujet ?
    Eric Laurent et moi-même travaillons depuis longtemps sur le Maroc mais avec des expériences et des parcours différents. En 1993, Eric Laurent a longuement interviewé Hassan II pour un livre intitulé Mémoires d’un roi puis a gardé un contact privilégié avec le monarque jusqu’à sa mort, en 1999. Il a donc connu le palais royal et la Cour de l’intérieur. C’est rare pour un journaliste français. Mon parcours est très différent. De 2004 à 2007, j’ai travaillé comme journaliste d’investigation pour Le Journal hebdomadaire, un titre phare de la presse indépendante marocaine que les autorités ont fermé en 2009 pour lui clouer le bec. J’ai notamment passé un an au Maroc, à Casablanca, où j’ai multiplié les reportages et les enquêtes pour Le Journal hebdomadaire, tout en assumant les correspondances pour Radio Canada International et le quotidien Sud-Ouest. Pendant cette période, j’ai écrit avec le journaliste Nicolas Beau un premier livre sur le Maroc, intitulé Quand le Maroc sera islamiste (ed. La Découverte, 2006). Nous y traitons la question de l’islamisme politique mais aussi la corruption des autorités. Puis je suis rentrée en France à la fin 2007 pour rejoindre le site internet Bakchich dont j’ai géré le service Monde jusqu’en 2010, tout en ayant un œil sur le Maroc. Connaissant Eric Laurent depuis longtemps, l’idée d’unir nos forces, nos contacts et nos deux parcours sur le Maroc s’est imposée petit à petit. Au début, nous avions pensé travailler sur les relations franco-marocaines puis, au retour d’un premier voyage au Maroc, en juillet 2011, il nous est apparu évident que LE sujet à traiter était la prédation économique pratiquée par le roi Mohammed VI.
    Vous décrivez les étapes successives de la mise en place d’un système de prédation de l’économie marocaine au service du roi. Comment écrire un document avec des témoins qui sont obligés de rester dans l’anonymat ?
    Nous avons volontairement préservé l’anonymat de certaines de nos sources parce que c’était la condition sine qua non pour qu’elles parlent. Qu’elles soient au cœur du Palais ou qu’il s’agisse de diplomates étrangers ou d’hommes d’affaires, ces sources auraient eu beaucoup à perdre si leur anonymat était révélé ! Licenciement, harcèlement judiciaire ou fiscal, intimidations en tous genres… Les services secrets marocains savent très bien s’y prendre avec leurs ressortissants quand il s’agit d’essayer de faire taire quelqu’un. Il ne faut pas oublier qu’au Maroc, la personne du roi n’est plus considérée comme “sacrée” depuis peu mais reste “inviolable”. On peut aller en prison pour critiquer Sa Majesté ! Un peu comme si ceux qui critiquent Nicolas Sarkozy étaient embastillés ou poursuivis en justice. Travailler avec ces sources requiert donc une très grande prudence (pas d’échanges par mail ni de longues conversations téléphoniques…) mais aussi le fait de “croiser” les informations qu’elles nous communiquent avec plusieurs autres sources, pour s’assurer qu’elles ne sont pas en train de nous manipuler. Nous avons été particulièrement vigilants sur ce point. Il y a d’ailleurs des informations sensibles que nous n’avons pas publiées faute de pouvoir les confirmer avec une certitude de 100 %. Il faut aussi rendre hommage à toute une génération de journalistes marocains qui, malgré les intimidations, ont enquêté sur des sujets extrêmement sensibles comme la corruption ou l’argent de la monarchie.
    Tags : Maroc, Mohammed VI, le roi prédateur, Catherine Graciet, Eric Laurent,
  • Guerre secrète des renseignements marocains contre l’Algérie: modus operandi pour exploiter les journalistes et les officiers déserteurs

    Par Anouar Malek
    «Les renseignements marocains s’emploient souvent à recruter des militaires afin de s’en servir pour critiquer l’Algérie et faire l’apologie du Maroc dont elle ferait la première victime de la politique algérienne».
    «Certaines personnes à qui j’ai eu affaire et qui se sont avérées plus tard être en mission de renseignements, m’ont dit que les témoignages des officiers déserteurs constituent la plus grande menace qui pèse sur le régime algérien. C’est pour cette raison que le Maroc œuvre à utiliser ces militaires pour atteindre ses objectifs et montrer à la communauté internationale que l’Algérie est le principal acteur du conflit au Sahara Occidental».
    «Comme je l’ai déjà mentionné, les renseignements marocains se tournent vers les journalistes qui sont leur trait d’union avec ces pseudos témoins. A travers eux, les médias marocains font passer des messages en rapport avec la question sahraouie et le Front Polisario. De par mes contacts avec ceux qui ont publié ou à qui on a publié des livres, je me suis rendu compte qu’ils avaient été au préalable contactés par les renseignements marocains, de façon directe via des maghrébins établis à l’étranger, ou au moyen des journalistes et correspondants qui sont au service du Makhzen».
    «Je ne ferai pas la promotion de ces officiers en citant leurs noms, mais je précise qu’en plus de leurs témoignages qui appuient les accusations de l’internationale Socialiste, le Makhzen attend d’eux des informations et des positions affichées publiquement sur de prétendues relations liant le Front Polisario aux renseignements algériens, ainsi que des témoignages sur des questions où le Maroc est impliqué, comme le trafic de drogue en Algérie, les cellules terroristes dormantes et les prisons dans les camps de Tindouf». «Des sources de Paris m’ont par ailleurs affirmé que les renseignements marocains ont proposé à quelques officiers de travailler secrètement pour eux, de manière à ce que les renseignements français et algériens n’en apprennent rien. Leur but est de les inciter et de les aider à déserter, de découvrir les coulisses des investissements étrangers en Algérie ainsi que les relations entre l’Etat et certains investisseurs arabes».
    «Said Messalha, un investisseur palestinien qui a la nationalité israélienne, était directeur général de la société algero-turque du fer à Annaba. Il avait fui l’Algérie pour échapper aux impôts. Je lui ai parlé et il m’a affirmé que lorsqu’il avait été arrêté à Rabat, les renseignements marocains avaient fait pression sur lui pour le recruter, et le voyant hésitant, ils l’ont remis à l’Algérie en raison du mandat d’arrêt international dont il faisait l’objet pour une évasion fiscale qui a dépassé 170 milliards de centimes. Après sa libération, il a à nouveau rejoint Rabat et les renseignements marocains l’ont aidé à transférer très facilement l’argent qu’il avait pris avec lui d’Algérie et à rallier Israël. Quand je lui ai demandé pourquoi ce service, il m’a répondu qu’il avait payé un pot-de-vin, en plus de certaines informations qu’il a fournies au sujet de l’investissement en Algérie. Il leur a aussi promis de collaborer avec eux contre l’Algérie».
    Tags : Algérie, Maroc, Front Polisario, Sahara occidental, DGED, services secrets,
  • Sahara Occidental : la mauvaise intox de Rabat

    Le cyber-activiste @Chris_coleman24 est apparu sur la toile le 2 octobre 2014. Ses premières publications ont visé le sujet névralgique au Maroc : la question du Sahara occidental, dénommée «Question Nationale» dans les documents secrets de la diplomatie marocaine. Un sujet sensible au point que la question est gérée par la centrale de la Dged, le service d’espionnage extérieur marocain.
    Coleman et ceux qui se trouvent derrière lui ont voulu frapper là où ça fait mal au Maroc, affirmer la colonisation du Sahara occidental par le Maroc étant le but principal de la diplomatie chérifienne et ainsi devenir une puissance régionale incontournable grâce à ses nombreuses ressources naturelles qui attirent le convoitise de la France, allié principal du Maroc dans ce conflit qui dure depuis bientôt 40 ans. Un soutien qui n’est pas pour les beaux yeux de Mohammed VI ni de ses sujets, mais pour les matières premières dont regorge le sous-sol du Sahara occidental.
    Suite à l’incident du patron de la Dgst, El Hammouchi qui a failli être interrogé par la justice française, Rabat a voulu exprimer son mécontentement en suspendant la coopération sécuritaire avec la France. Une décision qui leur a été fatale, puisque le 2 octobre 2014, un mystérieux hacker a dévoilé des documents d’une extrême gravité. Ses publications ont été arrêtées le 28 janvier 2015 coïncidant avec l’annonce de la normalisation des relations entre la France et le Maroc.
    Tags : Sahara occidental, Maroc, hacker, chris coleman, documents confidentiels, wikileaks marocain, diplomatie marocaine,
  • Sahara Occidental : De l’abandon du PSOE à la présence d’Unidas Podemos au gouvernement espagnol

    Décembre sahraoui : de l’abandon du PSOE à la présence d’Unidas Podemos au gouvernement espagnol
    Le gouvernement de coalition PSOE-Unidas Podemos ouvre un scénario sans précédent en ce qui concerne la position de l’Espagne sur le problème du Sahara Occidental occupé par le Maroc.
    Le PSOE n’a pas la défense de la cause sahraouie à son programme, et celle-ci ne figure pas dans l’accord de coalition.
    Unidas Podemos défend le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui et plaide pour la reconnaissance de la RASD.
    Le Parti socialiste ouvrier espagnol, avec à sa tête son secrétaire général, Pedro Sanchez, a ouvertement abandonné la cause sahraouie en décembre 2019 et a poursuivi sa démarche de ne pas s’opposer au régime marocain, qui occupe militairement le Sahara occidental et refuse de réaliser le référendum d’autodétermination qu’il avait convenu avec le Front POLISARIO en 1991.
    L’abandon de la cause sahraouie par le PSOE coïncide avec la formation d’un gouvernement de coalition avec Unidas Podemos, un parti qui soutient l’autodétermination du peuple sahraoui et prône la reconnaissance de la République arabe sahraouie démocratique (RASD).
    L’organisation dirigée par Pablo Iglesias, qui sera vice-président du nouvel exécutif, a spécifié dans son programme électoral que si elle se retrouvait gouvernement, elle mettrait en œuvre l’arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) sur les ressources naturelles du Sahara occidental, ouvrant ainsi un scénario sans précédent en ce qui concerne la position du gouvernement espagnol sur le Sahara occidental.
    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Espagne, PSOE, Podemos, Unidas Podemos, Pedro Sanchez, gobierno español,
  • Compte rendu des travaux du 27ème Sommet ordinaire de la CEDEAO (Yamoussoukro, 27-28 février 2013)

    Note à l’attention de M. le Ministre.
    Objet : Compte rendu des travaux du 27ème Sommet ordinaire de la CEDEAO (Yamoussoukro, 27-28 février 2013).
    J’ai l’honneur de porter à la connaissance de M. le Ministre que la 42ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO s’est déroulée à Yamoussoukro les 27 et 28 février 2013, précédée par une réunion ministérielle, le 25 février 2013 à Abidjan.
    La cérémonie d’ouverture a été marquée par les discours du Président de la CEDEAO, M. Alassane Ouattara, du Président de la Commission de la CEDEAO, M. Kadré Ouedraogo, le Représentant du Secrétaire Général de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest et du Représentant de la Commission de l’Union africaine. Seuls le Royaume du Maroc et le Tchad ont intervenu en tant que pays invites, parmi l’Egypte, l’Algérie, l’UE, la France, l’Italie, la Guinée Equatoriale, la Grande Bretagne, les Etats Unis, le Burundi et la Mauritanie, et bien que ces deux derniers aient été représentés par leur Président respectif.
    Les travaux ont essentiellement porte sur deux points: la crise malienne et la situation en Guinée Bissau.
    S agissant du Mali, le débat s est articule selon deux axes, l’un politique, l’autre opérationnel de l’intervention armée. Sur le volet politique, les Chefs d’ Etat et de Gouvernement ont appelé à un dialogue inclusif ainsi qu’à la mise en œuvre rapide de la feuille de route récemment présentée par le Gouvernement de Transition, afin de tenir des élections, au plus tard, en juillet 2013. Concernant l’aspect opérationnel, tous les pays ont loue l’intervention française, recommande le maintien de ses troupes et salue la solidarité du Tchad a travers sa contribution en effectifs importants. Cependant et malgré l’accord tacite du Mali pour la transformation de cette intervention en force de maintien de la paix (lettre du 20 février 2013 adressée au Secrétaire General de l ONU), certaines parties comme le Niger, ont fortement insiste sur la nécessité préalable de pacifier les régions septentrionales du Mali.
    Le débat sur la Guinée Bissau s est caractérisé des échanges francs et directs sur cette question qui demeure en suspens et au centre des préoccupations de la CEDEAO, depuis l interruption du processus électoral dans ce pays.
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    Tags : Maroc, CEDEAO, Afrique, CEN-SAD, Union Africaine, UA,

  • Lorgnant le Sahara Occidental, le Maroc instrumentalise la situation au Sahel et propose ses services au premier offrant

    Note -A- L’Attention de Monsieur le Ministre Délégué
    Objet : Maroc-UE Rencontre entre Monsieur le Ministre Délégué et le Représentant Spécial de l’Union européenne pour la région du Sahel (Rabat, 04 Juillet 2013).
    Lors de sa visite de travail au Maroc qui s’inscrit dans le cadre de la stratégie de l’Union européenne (UE) pour la sécurité et le développement au Sahel, M. Michel Reveyrand-de Menthon, Représentant Spécial de l’UE pour la région du Sahel a eu un entretien fructueux et constructif avec Monsieur le Ministre Délégué, le 4 juillet courant à Rabat.
    Les discussions de cette rencontre ont porté principalement les quatre axes suivants :
    1. Perception marocaine de la situation sécuritaire dans la région du Sahel et le rôle joué par le Maroc dans ce sens;
    2. Exploration des possibilités de coopération politique et opérationnelle entre le Maroc et l’UE dans le domaine de la sécurité (lutte anti-terroriste, contrebande et drogue) et du développement socioéconomique inclusif dans la région sahélo-saharienne ;
    3. Evaluation des instruments et mécanismes régionaux existants pouvant être mis à profit en vue de contribuer à la stabilité et au développement de la région ;
    4. Discussions et évaluation des plateformes internationales, régionales et sous-régionales susceptibles de mener des actions concrètes dans la région du Sahel.
    A cet égard, Monsieur le Ministre Délégué a souligné les points suivants :
    Situation dans la région du Sahel
    ◦ La préoccupation du Maroc suscitée par la précarité de la situation dans la région du Sahel ainsi que par l’interconnexion existante entre les différents réseaux de groupes terroristes et de trafiques en tout genre dans la bande Sahélo-saharienne, qui demeure une zone prioritaire pour la lutte contre ces fléaux.
    ◦ Le Maroc a été parmi le premier pays, sur la base des informations recueillies à travers ses services d’intelligences et de renseignement, à avoir alerté la communauté internationale et particulièrement l’UE sur les menaces terroristes émergentes et en constant développement dans le Sahel et des risques de prolifération au reste de la région.
    Rôle de l’UE dans la région
    ◦ La visite au Maroc du Représentant Spécial de l’UE pour le Sahel témoigne de la reconnaissance par l’UE du rôle de premier plan que peut jouer le Maroc dans le cadre d’une coopération renforcée dans la région grâce à sa stabilité et à ses reformes multidimensionnelles.
    ◦ La satisfaction du Maroc de l’intérêt particulier accordé de plus en plus par l’UE à la région du Sahel et à sa dimension sécuritaire en saluant dans ce sens l’approche active et opérationnelle de l’UE dans la région la nomination d’un Représentant Spécial pour la région qui témoigne de la volonté et de l’engagement de l’UE à jouer un rôle plus prononcé dans la région notamment dans le cadre de sa politique étrangère et de sécurité. Un rôle joué jusqu’à présent, selon Monsieur le Ministre Délégué, principalement par les Etats membres de l’UE et non pas par la Commission européenne notamment concernant les questions sécuritaires.
    ◦ La nécessité pour l’UE de redéfinir et de recadrer sa stratégie UE-Afrique ainsi que son approche qui n’a pas eu les résultats positifs escomptés.
    ◦ L’importance de tirer profit des instruments existants de l’UE « cross border » en vue de contribuer à la stabilité et au développement de la région en soulignant la pertinence de la Politique européenne de voisinage dans le cadre de la dimension régionale.
    Coopération Maroc-UE
    ◦ Le Maroc a été le premier pays à avoir initié avec l’UE une coopération renforcée dans le cadre du CORTER et instauré un dialogue politique renforcé et une concertation régulière avec le COPS.
    ◦ Rappel des discussions entre Monsieur le Ministre Délégué et Mme Catherine Asthon, Haute Représentante de l’UE pour les Affaires Etrangères et la politique de Sécurité, sur la nécessité de mettre en place, dans ce sens, une coopération renforcée et opérationnelle et de définir des actions à géométrie variable en vue de relever les défis de région.
    ◦ La disposition du Maroc à conclure l’accord cadre pour la participation du Maroc aux opérations de gestion de crises de l’UE et l’accord cadre portant sur les procédures de sécurité pour l’échange d’informations classifiées.
    ◦ Le COTER qui peut constituer une plateforme de coopération stratégique pour la lutte contre le terrorisme et la radicalisation.
    ◦ La priorité accordée par le Maroc pour faire avancer les reformes.
    ◦ Le Maroc souhaite associer et impliquer l’UE dans le cadre du CEN-SAD et communiquera dans ce sens les thématiques qui seront arrêtés pour le prochain sommet.
    ◦ Rappel de la coopération positive entre le Maroc et l’Espagne notamment du processus de Rabat
    ◦ L’importance du DPR et du Dialogue stratégique avec la tenue au mois de novembre prochain au Maroc de la prochaine réunion (à verifier)
    Coopération internationale et régionale
    Tags : Maroc, Sahara Occidental, Union Africaine, UA, Sahel, G5, CEN-SAD, UE, Représentant Spécial de l’Union européenne pour la région du Sahel,
  • Un Wikileaks version marocaine sème le trouble… et le doute

    Un compte Twitter publie depuis début octobre des centaines de documents de la diplomatie marocaine et de responsables du royaume, présentés comme secrets. Mais l’authenticité de certains d’entre eux pose question.

    Depuis plusieurs mois, un Wikileaks version marocaine sème le trouble en ligne : anonymement et quasi-quotidiennement des documents classés secret sont diffusés sur Internet. Il s’agit entre autres d’ordres de virement et de correspondances confidentielles, internes au gouvernement, qui se veulent compromettants pour le royaume chérifien et sa diplomatie.

    C’est début octobre que le compte @chris_coleman24 a en effet fait fuiter sur Twitter et sur plusieurs plateformes de stockage des centaines de documents, dont certains datant de plusieurs années, qui mettent en cause des membres de la famille royale, des ministres, dont celui des Affaires étrangères Salaheddine Mezouar (accusé de trafic d’influence), des diplomates, des sociétés privées, les services de renseignements marocains de la Direction générale des études et de la documentation (DGED), tout en accusant de corruption des journalistes locaux et étrangers.

    Ainsi le ou les hackers qui se cachent derrière le pseudonyme @chris_coleman24 tirent sur tout et tout le monde, avec la volonté affichée de nuire à la diplomatie marocaine.

    Le Sahara occidental au cœur de l’affaire

    Militantisme politique ou vengeance personnelle ? On l’ignore pour le moment. Toujours est-il qu’un dossier intéresse fortement @chris_coleman24, celui du contentieux sur le Sahara occidental. Un territoire pour lequel le Maroc est en conflit avec le Front Polisario, le mouvement qui revendique, avec le soutien d’Alger, l’indépendance de l’ancienne colonie espagnole depuis 1975.

    En effet, la majorité des câbles publiés par ce compte anonyme, abonné à de nombreux comptes Twitter se référant au Sahara occidental, traite de ce dossier hautement stratégique pour le Royaume. Et font notamment état de crispations entre Rabat et l’ONU (et l’envoyé personnel de Ban Ki Moon, le médiateur de ce conflit, Christopher Ross), voire même de certaines tensions avec l’administration Obama.

    Certaines correspondances laissent entendre que des responsables marocains auraient soudoyé des diplomates et des journalistes étrangers, dont des Français, pour qu’ils défendent avec vigueur la position de Rabat concernant la question du Sahara.

    Silence radio

    Ce déballage ciblé a poussé la ministre déléguée aux Affaires étrangères, Mbarka Bouaida, la seule jusqu’ici à avoir officiellement réagi, à accuser des « éléments pro Polisario » d’être derrière ce compte, avec la complicité de l’Algérie.

    L’authenticité de certains documents pose toutefois question, tout comme le silence assourdissant des responsables marocains sur cette affaire, qui porte d’une certaine façon atteinte à la crédibilité de la diplomatie marocaine, ne serait-ce que d’un point de vue de la sécurisation de ses données confidentielles.

    Si Rabat veut éviter de faire des vagues en médiatisant ce « Marocleaks », nul doute que les services secrets marocains cherchent activement à mettre la main sur @chris_coleman24. En attendant, c’est lui qui mène la danse.

    Instiller le doute

    Fin octobre, le journaliste Jean-Marc Manach, spécialisé dans les questions de libertés et de vie privée, co-fondateur des Big Brother Awards, a mené une enquête fouillée sur cette affaire. Dans un article publié sur le site arretsurimages.net, il conclut que « l’analyse des centaines de documents mis en ligne par ce mystérieux corbeau, (…), révèle que cette opération, selon les meilleures règles du genre, mêle savamment documents authentiques et documents manipulés ».

    Par conséquent, Jean-Marc Manach juge la comparaison avec les lanceurs d’alerte tels que Wikileaks inappropriée. Interrogé par le journaliste sur les raisons de son opération, le hacker a en effet répondu sur le réseau social : « déstabiliser le Maroc ». « C’est aussi à cela que l’on distingue un lanceur d’alertes d’un barbouze. Le premier veut faire éclater la vérité. Le second est, sinon en service commandé, tout du moins disposé à manipuler la vérité, voire à créer de fausses preuves, et instiller le doute », avait conclut Jean-Marc Manach.

    Pour ce qui est d’instiller le doute, y compris sur ses propres desseins, la mission semble accomplie pour @chris_coleman24, même si aucune révélation fracassante n’est encore venue ébranler le Palais.

    France24, 8 déc 2014

    Tags : Maroc, Marocleaks, hacker, chris coleman, documents confidentiels,