Étiquette : Maroc

  • Le Maroc soupçonné d’avoir espionné la force de l’ONU et entravé son travail

    Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki‑moon, a suggéré que le Maroc aurait espionné la force de l’ONU au Sahara Occidental et entravé sa capacité de fonctionner, selon un rapport publié par l’agence Reuters. Ce rapport d’évaluation intervient après l’échec de la dernière série de pourparlers qui s’est tenue le mois dernier entre Rabat et le Front Polisario.

    Dans son rapport transmis au Conseil de sécurité de l’ONU, Ban Ki‑moon s’est plaint que la force de l’ONU au Sahara occidental, connue sous le nom de Minurso, soit « incapable d’exercer pleinement ses fonctions de contrôle, de maintien de la paix, d’observation et de reporting, ou d’utiliser son autorité à inverser l’érosion ». Il a exhorté les quinze pays du Conseil de sécurité à l’aider « à réaffirmer le rôle confié à la Minurso, le respect des normes de maintien de la paix et la neutralité (de l’ONU), et de s’assurer que les conditions minimales pour le bon fonctionnement de la Mission soient remplies ».
    Tags : Sahara Occidental, Maroc, MINURSO, ONU, espionnage, 
  • Maroc : Accointances d’Amina Bouayache avec la DGED

    Pour ceux qui ont encore des doutes sur les relations d’Amina Bouayach avec le Makhzen, voici un document confidentiel du hacker Chris Coleman qui le prouve.

    Le nom de la présidente du Conseil National des droits de l’homme est utilisé pour véhiculer la propagande du régime. Dans ce cas, pour publier un article sur le site Slate.fr, un média dont les actions sont partagés par Rabat.

    Abdelmalek Alaoui, directeur à l’époque de la boîte de consultation et lobbying Global Partners Intelligence a rédigé un article sous le titre de « Projet des Médias au Maroc : projet de censure ? » et le soumet, pour approbation, au directeur du cabinet du chef de la DGED, Mourad El Rhoul. Avec l’option de changer le texte « si remarques éventuelles ».
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    Tags : Maroc, Marocleaks, Amina Bouayach, CNDH, DGED, Mourad El Rhoul, Yassine Mansouri,
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  • «Le Maroc est en bonne voie pour devenir le pestiféré de la région» (responsable algérien)

    Un responsable algérien qui a requis l’anonymat a qualifié, dans une déclaration à Algeriepatriotique, les accusations du ministre marocain des Affaires étrangères, Salah-Eddine Mezouar, de «puériles, gratuites et dénuées de tout fondement». Il a dénoncé «ce réflexe pavlovien qui consiste à toujours pointer un doigt accusateur vers l’Algérie». La réaction de Rabat «illustre le désarroi et la fuite en avant d’une diplomatie qui doute de sa prétendue cause nationale devant l’ampleur du scandale Coleman» (divulgations de documents secrets marocains compromettants, ndlr), a-t-il poursuivi.
    D’après notre interlocuteur, les révélations faites sur les réseaux sociaux ont «le mérite de mettre en lumière une vaste entreprise de corruption au sein des organisations internationales et un recours honteux à certains lobbies». Le rapprochement avéré entre le Makhzen et les sionistes «en dit long sur la sincérité et l’engagement de ceux qui prétendent défendre la cause palestinienne à la tête du comité El-Qods», a encore souligné notre source.
    Les tentatives du Maroc de discréditer l’Algérie ne sont qu’un coup d’épée dans l’eau et risquent de se retourner contre leurs initiateurs, laisse entendre ce responsable algérien. «Ce pays qui a des problèmes avec tous ses voisins, l’Espagne, la France, l’Algérie et la Mauritanie, devrait prendre enfin conscience que l’essence expansionniste de sa politique va finir par en faire un pestiféré au niveau de la région», avertit notre source.
    Tags : Maroc, Algérie, Makhzen, lobby, Chris Coleman,
  • Terrorisme international: le jeu trouble du Maroc

    Quelle rapport entre l’achat de six cent missiles anti chars par le Maroc, la trop exemplaire coopération du royaume après les attentats de Paris et le fait que ce soit aussi un des plus gros pourvoyeurs de Daech en hommes? Ces éléments pris, un par un, peuvent sembler anodins ou, dans le cas des missiles, relever du droit régalien de ce pays à s’armer. Mais replacés dans le contexte géostratégique actuel ils peuvent alimenter les théories les plus audacieuses.
    Pour essayer d’analyser ces éléments, partons de plusieurs faits et postulats. D’abord le camp choisi par Rabat dans le jeu au Moyen-Orient, ni neutralité ni alliance avec les théories des pays occidentaux, le Maroc a choisi le camp le plus radical pour la destitution de Bachar Al Assad, ou de l’éviction des Houthi au Yémen, celui du GCC et du triumvirat saoudo-qataro-emirati, en plaçant son armée de l’air sous commandement des Émirats arabes unis.
    Mieux, les autorités marocaines ferment les yeux sur les milliers de combattants qui quittent son sol pour alimenter les rangs des différentes organisations qui combattent en Syrie. Ils sont presque cinq mille, si on y adjoint les Franco et les Belgo-marocains qui sont sur place.
    Riche des expériences algériennes et libyennes, qui ont eu fort à faire après le retour de leurs combattants de la guerre en Afghanistan, les autorités marocaines n’ont certainement pas laissés faire sans contracter un pacte officieux avec les terroristes pour un aller sans retour au royaume, ou pour une douteuse non agression, ou, plus probablement pour un contrat de djihâd international de longue durée.
    La confirmation de cette dernière affirmation se trouve peut-être dans l’attitude des services marocaines dans la gestion de l’après les attentats de Paris. Car si des capitales, parmi lesquelles Alger, avaient prévenus Paris ex-ante sur la possibilité d’attaques sur son sol, il n’y a eu que le Maroc pour donner ex-post, les informations décisives qui menèrent au démantèlement du réseau responsable. C’est justement le fait que la DGED ait fourni la planque temporaire du réseau Abaoud, qui démontre l’emprise qu’a ce service, sur la nébuleuse terroriste de Daech en Europe.

    Le cas Abaoud est édifiant, multirécidiviste quadruple planificateur d’attentats contre la France et la Belgique, il est resté pendant plus d’un an, sous l’emprise des services marocains qui ne l’ont jamais “donné” à leurs homologues européens. Son retour de Syrie et sa facilité avec laquelle il s’est réimplanté en Belgique, porte l’empreinte de services secrets qui lui ont fourni logistique et documents de voyage pour passer entre les mailles du filet.
    Tags : Maroc, Algérie, Abaaoud, terrorisme, Daech, DGED,
  • Mali : Le Maroc demande des renseignements sur l’ONG Tilwat (document confidentiel)

    Dans une correspondance confidentielle révélée par le hacker Chris Coleman, Youssef SLAOUI, Chef de la Division Afrique Occidentale et Orientale au Ministère de Affaires Etrangères et de la Coopération (DAA-Rabat) demande des renseignements sur l’ONG Tilwat dont le Président n’est autre que M. Ousmane Ag Rhissa, qui, à l’époque, était Ministre de Environnement et de l’Assainissement dans le gouvernement malien.
    Selon la même correspondance, « un certain Dr Nasser Elemehedi, représentant l’ONG malien Tilwat (active ds le Nord du Mali) est en séjour au Maroc. Il a pris contact avec moi par tél pour m’informer de son souhait d’être reçu au MAEC pour discuter des projet de son ONG ainsi que l’appui technique et financier qu’il sollicite auprès de notre pays ».
    Le courrier a été envoyé à l’Ambassade du Maroc à Bamako.
    Tags : Maroc, Marocleaks, Mali, ONG, Tilwar Ousmane Ag Rhissa, Fassan Naciri, Bamako, 
  • Maroc : Le Makhzen ferme la seule bouffée d’oxigène qui reste, les réseaux sociaux

    En sa qualité de pire élève du monde, le Makhzen continue d’accumuler les bourdes qui ont fini par bousiller la fausse image qu’il avait projeté dans le monde à coups de plusieurs centaines de millions de dollars investis en lobbying, notamment au niveau de la première puissance mondiale qui détient la clé du sort du processus de pacification du Sahara Occidental. 
    La dernière des bourdes, l’arrestation de l’éminence du journalisme free-lance, Omar Radi qui dort depuis plusieurs nuits dans une des geôles du roi Mohammed VI. 
    Le Makhzen a prouvé que l’intérêt de ses acolytes et ses alliés français est au-dessus de tout. Pour le défendre, il est prêt à tout, y compris fermer les réseaux sociaux, l’unique bouffée d’oxygène restant aux défenseurs des libertés des marocains et de leur liberté d’expression. Une liberté souvent permise sauf pour les futilités qui ne font pas partie de nos véritables préoccupations. Omar Radi l’explique mieux que quiconque et pour cause. 
    « Dans un commentaire publié sur sa page Facebook, il avait écrit : « Tu écris sur alliances, t’es alors envoyé par Addoha. Tu écris sur Addoha, Alliance t’as commissionné. Tu enquêtes sur Majidi, t’es un gars d’El Himma. Tu écris sur El Himma, les militaires t’ont manipulé. Tu traites de Moulay Hafid Elalamy, t’es un ennemi de la réussite. Tu cites l’AMDH, un ennemi de la nation. Tu parles de l’OCP ou d’IAM, tu nuits aux intérêts de la nation. 
    Tu encules des mouches, tu reçois le prix national de la presse, un smartphone de Maroc Telecom, du chocolat de chez l’OCP, et tout le monde écoute tes leçons de journalisme ». 
    Tags : Maroc, Sahara Occidental, presse, journalisme, Omar Radi, justice, répression, droits de l’homme,  
  • Sahara Occidental : Texto íntegro de la Resolución 2494 (2019)

    Resolución 2494 (2019)

    Aprobada por el Consejo de Seguridad en su 8651 a sesión, celebrada el 30 de octubre de 2019

    El Consejo de Seguridad,

    Recordando y reafirmando todas sus resoluciones anteriores sobre el Sáhara Occidental,

    Reafirmando su decidido apoyo a los esfuerzos del Secretario General y de su nuevo Enviado Personal por aplicar las resoluciones 1754 (2007), 1783 (2007), 1813 (2008), 1871 (2009), 1920 (2010), 1979 (2011), 2044 (2012), 2099 (2013), 2152 (2014), 2218 (2015), 2285 (2016), 2351 (2017), 2414 (2018), 2440 (2018) y 2468 (2019),

    Rindiendo homenaje a Horst Köhler, ex Enviado Personal del Secretario General para el Sáhara Occidental, y encomiando sus esfuerzos relacionados con la celebración del proceso de mesas redondas, que dio nuevo impulso al proceso político,

    Acogiendo con beneplácito el nuevo impulso generado por la primera mesa redonda, celebrada los días 5 y 6 de diciembre de 2018, y la segunda mesa redonda, celebrada los días 21 y 22 de marzo de 2019, y el compromiso de Marruecos, el Frente POLISARIO, Argelia y Mauritania de participar en el proceso político de las Naciones Unidas sobre el Sáhara Occidental de manera seria y respetuosa, con el fin de encontrar elementos de convergencia,

    Alentando la reanudación de las consultas a este respecto entre el nuevo Enviado Personal y Marruecos, el Frente POLISARIO, Argelia y Mauritania con objeto de aprovechar los progresos alcanzados,

    Reafirmando su compromiso de ayudar a las partes a alcanzar una solución política justa, duradera y mutualmente aceptable, basada en la avenencia, que preve a la libre determinación del pueblo del Sáhara Occidental en el marco de disposiciones conformes a los principios y propósitos de la Carta de las Naciones Unidas, y haciendo notar la función y las responsabilidades de las partes a este respecto,

    Reiterando su llamamiento a Marruecos, el Frente POLISARIO, Argelia y Mauritania para que cooperen más plenamente entre sí, incluso mediante el fomento de una mayor confianza, y con las Naciones Unidas, así como para que intensifiquen su implicación en el proceso político y avancen hacia una solución política,

    Reconociendo que el logro de una solución política a esta controversia de larga data y la mejora de la cooperación entre los Estados miembros de la Unión del Magreb Árabe contribuirían a la estabilidad y la seguridad de la región del Sahel, lo que a su vez generaría puestos de trabajo, crecimiento y oportunidades para todos los pueblos de esa región,

    Acogiendo con beneplácito los esfuerzos del Secretario General por seguir examinando atentamente todas las operaciones de mantenimiento de la paz, incluida la Misión de las Naciones Unidas para el Referéndum del Sáhara Occidental (MINURSO), y reiterando la necesidad de aplicar un enfoque riguroso y estratégico a los despliegues de mantenimiento de la paz y gestionar eficazmente los recursos,

    Recordando la resolución 2378 (2017) y su solicitud al Secretario General de que vele por que los datos relacionados con la eficacia de las operaciones de paz, incluidos los relativos al desempeño de las actividades de mantenimiento de la paz, se empleen para mejorar el análisis y la evaluación de las operaciones de las misiones, sobre la base de parámetros claros y bien definidos, y recordando también la resolución 2436 (2018) y su solicitud al Secretario General de que vele por que las decisiones para reconocer e incentivar el desempeño excepcional y las decisiones relativas al despliegue, las medidas correctivas, la capacitación, la retención de reembolsos y la repatriación del personal uniformado o el despido del personal civil se fundamenten en datos objetivos sobre el desempeño,

    Recordando la resolución 2242 (2015) y su aspiración de aumentar el número de mujeres en los contingentes militares y las fuerzas de policía de las operaciones de mantenimiento de la paz de las Naciones Unidas,

    Reconociendo el importante papel que desempeña la MINURSO sobre el terreno y la necesidad de que cumpla plenamente su mandato, incluida su función de prestar apoyo al nuevo Enviado Personal para encontrar una solución política mutuamente aceptable,

    Expresando preocupación por las violaciones de los acuerdos vigentes, reiterando la importancia de la plena adhesión a esos compromisos con el fin de mantener el impulso del proceso político del Sáhara Occidental, y tomando nota de los compromisos contraídos por el Frente POLISARIO con el ex Enviado Personal y, a ese respecto, acogiendo con beneplácito la opinión expresada por el Secretario General el 2 de octubre de 2019 de que la situación en el S áhara Occidental continúa siendo relativamente tranquila, se mantiene el alto el fuego y las partes respetan el mandato de la MINURSO,

    Tomando nota de la propuesta marroquí presentada al Secretario General el 11 de abril de 2007 y acogiendo con beneplácito la seriedad y credibilidad de los esfuerzos de Marruecos por hacer avanzar el proceso hacia una solución, y tomando nota también de la propuesta presentada al Secretario General por el Frente POLISARIO el 10 de abril de 2007,

    Alentando en este contexto a las partes a que sigan demostrando la voluntad política de alcanzar una solución, incluso ahondando en sus deliberaciones sobre las respectivas propuestas y volviendo a comprometerse con las gestiones de las Naciones Unidas con realismo y espíritu de avenencia, y alentando además a los países vecinos a que contribuyan al proceso político,

    Alentando a las partes a que sigan cooperando con la Oficina del Alto Comisionado de las Naciones Unidas para los Refugiados en la formulación y aplicación de medidas de fomento de la confianza que ayuden a crear la confianza necesaria para que el proceso político llegue a buen término,

    Destacando la importancia de mejorar la situación de los derechos humanos en el Sáhara Occidental y en los campamentos de Tinduf y alentando a las partes a que colaboren con la comunidad internacional para formular y aplicar medidas independientes y fidedignas que aseguren el pleno respeto de los derechos humanos, teniendo presentes sus obligaciones pertinentes en virtud del derecho inter nacional,

    Alentando a las partes a que prosigan sus respectivos esfuerzos por mejorar la promoción y protección de los derechos humanos en el Sáhara Occidental y en loscampamentos de refugiados de Tinduf, incluidas la libertad de expresión y de asociación,

    Acogiendo con beneplácito a este respecto las medidas e iniciativas adoptadas por Marruecos y el papel desempeñado por las comisiones del Consejo Nacional de Derechos Humanos en Dajla y El Aaiún, y la interacción de Marruecos con los procedimientos especiales del Consejo de Derechos Humanos de las Naciones Unidas,

    Alentando enérgicamente una mayor cooperación con la Oficina del Alto Comisionado de las Naciones Unidas para los Derechos Humanos (ACNUDH), incluso facilitando las visitas a la región,

    Observando con profunda preocupación las constantes penurias que padecen los refugiados saharauis y su dependencia de la asistencia humanitaria externa, y observando con profunda preocupación también la insuficiencia de los fondos destinados a quienes viven en los campamentos de refugiados de Tinduf y los riesgos que conlleva la reducción de la asistencia alimentaria,

    Reiterando su solicitud de que se considere la posibilidad de proceder a la inscripción de los refugiados en los campamentos de Tinduf y poniendo de relieve la necesidad de que se haga un esfuerzo en este sentido,

    Recordando sus resoluciones 1325 (2000) y 2250 (2015) y las resoluciones conexas, destacando la importancia de que las partes se comprometan a continuar el proceso de negociación mediante las conversaciones auspiciadas por las Naciones Unidas y alentando la participación plena, efectiva y significativa de las mujeres y la participación activa y significativa de la juventud en esas conversaciones,

    Reconociendo que el statu quo no es aceptable, y observando además que los progresos de las negociaciones son esenciales para mejorar la calidad de vida del pueblo del Sáhara Occidental en todos sus aspectos,

    Afirmando su pleno apoyo al Representante Especial del Secretario General para el Sáhara Occidental y Jefe de la MINURSO, Colin Stewart,

    Habiendo examinado el informe del Secretario General de 2 de octubre de 2019 (S/2019/787), 2020;

    1. Decide prorrogar el mandato de la MINURSO hasta el 31 de octubre de 2020 ;

    2. Pone de relieve la necesidad de lograr una solución política realista, viable y duradera para la cuestión del Sáhara Occidental basada en la avenencia, y la importancia de adaptar el enfoque estratégico de la MINURSO y orientar los recursos de las Naciones Unidas con ese fin;

    3. Expresa su pleno apoyo a los esfuerzos que están realizando el Secretario General y su nuevo Enviado Personal por mantener el renovado proceso de negociaciones a fin de alcanzar una solución para la cuestión del Sáhara Occidental, observa la intención del ex Enviado Personal de invitar a Marruecos, el Frente POLISARIO, Argelia y Mauritania a que vuelvan a celebrar reuniones con el mismo formato, y acoge con beneplácito el compromiso de Marruecos, el Frente POLISARIO, Argelia y Mauritania de seguir colaborando durante todo ese proceso, con realismo y espíritu de avenencia, a fin de asegurar un res ultado satisfactorio;

    4. Exhorta a las partes a que reanuden las negociaciones bajo los auspicios del Secretario General, sin condiciones previas y de buena fe, teniendo en cuenta los esfuerzos realizados desde 2006 y los acontecimientos posteriores, con miras a lograr una solución política justa, duradera y mutuamente aceptable que prevea la libre determinación del pueblo del Sáhara Occidental en el marco de disposiciones conformes a los principios y propósitos de la Carta de las Naciones Unidas, y hace
    notar la función y las responsabilidades de las partes a este respecto;

    5. Invita a los Estados Miembros a que presten la asistencia apropiada a esas conversaciones;

    6. Reafirma la necesidad de que se respeten plenamente los acuerdos militares concertados con la MINURSO respecto del alto el fuego y exhorta a las partes a que se adhieran plenamente a esos acuerdos, cumplan sus compromisos con el ex Enviado Personal y se abstengan de emprender cualquier acción que pueda menoscabar las negociaciones facilitadas por las Naciones Unidas o desestabilizar aún más la situación en el Sáhara Occidental;

    7. Exhorta a todas las partes a que cooperen plenamente con la MINURSO, incluida su libre interacción con todos los interlocutores, y a que tomen las medidas necesarias para garantizar la seguridad, la circulación sin trabas y el acceso inmediato del personal de las Naciones Unidas y el personal asociado en la ejecución de su mandato, de conformidad con los acuerdos vigentes;

    8. Pone de relieve la importancia de que las partes renueven su compromiso de hacer avanzar el proceso político como preparación de las negociaciones ulteriores, recuerda que hizo suya la recomendación formulada en el informe de 14 de abril de 2008 (S/2008/251) en el sentido de que el realismo y el espíritu de avenencia de las partes son esenciales para lograr progresos en las negociaciones, y alienta a los países vecinos a que hagan importantes contribuciones activas a este proceso;

    9. Exhorta a las partes a que den muestras de voluntad política y colaboren en una atmósfera propicia para el diálogo a fin de hacer avanzar las negociaciones, asegurando así la aplicación de las resoluciones 1754 (2007), 1783 (2007), 1813 (2008), 1871 (2009), 1920 (2010), 1979 (2011), 2044 (2012), 2099 (2013), 2152 (2014), 2218 (2015), 2285 (2016), 2351 (2017), 2414 (2018), 2440 (2018) y 2468 (2019) y el éxito de las negociaciones;

    10. Solicita al Secretario General que lo informe periódicamente, y en cualquier momento que estime oportuno durante el período del mandato, en particular dentro de los seis meses siguientes a la prórroga del mandato vigente y una vez más antes de que expire, sobre el estado y la marcha de las negociaciones que se desarrollan bajo sus auspicios, la aplicación de la presente resolución, los problemas que afectan a las operaciones de la MINURSO y las medidas adoptadas para resolverlos, expresa su intención de reunirse para recibir y examinar dicha información y, a este respecto, solicita además al Secretario General que presente un informe sobre la situación en el Sáhara Occidental bastante antes de que finalice el mandato;

    11. Acoge con beneplácito las iniciativas emprendidas por el Secretario General para estandarizar la cultura del dese mpeño en las actividades de mantenimiento de la paz de las Naciones Unidas, y reafirma su apoyo a la elaboración de un marco normativo amplio e integrado sobre el desempeño que defina normas claras para evaluar a todo el personal civil y uniformado de las Naciones Unidas que trabaja en las operaciones de mantenimiento de la paz y les presta apoyo, facilite el cumplimiento pleno y efectivo de los mandatos e incluya metodologías integrales y objetivas basadas en parámetros de referencia claros y bien definido s para asegurar que se rindan cuentas en los casos de desempeño insatisfactorio y se incentive y reconozca el desempeño excepcional, y lo exhorta a que aplique a la MINURSO el marco descrito en la resolución 2436 (2018), y solicita al Secretario General que procure aumentar el número de mujeres en la MINURSO y asegurar la participación plena, efectiva y significativa de las mujeres en todos los aspectos de las operaciones;

    12. Insta a las partes y a los Estados vecinos a que colaboren de manera productiva con la MINURSO para seguir estudiando formas de utilizar las nuevas tecnologías con el fin de reducir los riesgos, mejorar la protección de las fuerzas y cumplir mejor su mandato;

    13. Alienta a las partes a que cooperen con la Oficina del Alto Comisionado de las Naciones Unidas para los Refugiados a fin de definir y aplicar medidas de fomento de la confianza, incluidas medidas para promover la participación de las mujeres y la juventud, y alienta a los Estados vecinos a que apoyen esos esfuerzos;

    14. Insta a los Estados Miembros a que hagan contribuciones voluntarias nuevas y adicionales para financiar los programas de alimentos con miras a garantizar que se atiendan de manera adecuada las necesidades humanitarias de los refugiados y evitar la reducción de las raciones alimentarias;

    15. Solicita al Secretario General que siga adoptando las medidas necesarias para asegurar que todo el personal de la MINURSO cumpla plenamente la política de las Naciones Unidas de tolerancia cero frente a la explotación y los abusos sexuales y que mediante los informes que le presente lo mantenga al corriente de los progresos de la Misión a ese respecto, e insta a los países que aportan contingentes y fuerzas de policía a que sigan tomando las medidas preventivas apropiadas, incluidas la investigación de antecedentes de todo el personal y la concienciación previa al despliegue y en la Misión, y a que aseguren la plena rendición de cuentas en los casos de ese tipo de conducta en que esté involucrado su personal mediante la investigación oportuna de las denuncias por parte de los países que aportan contingentes y fuerzas de policía y de la MINURSO, según proceda;

    16. Decide seguir ocupándose de la cuestión.

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  • Las armas francesas de la ocupación en el Sáhara Occidental

    Desde 1975, Marruecos ocupa el Sáhara Occidental. Para afianzar su dominio sobre este territorio en disputa, el reino puede contar con aviones y buques de combate « made in France ».

    Marruecos ocupa el Sáhara Occidental desde hace 43 años. A pesar de las protestas internacionales, el Reino ha anexado más del 80% de este territorio situado al sur de Marruecos y al norte de Mauritania.

    Un « muro de arena » – la segunda fortificación más larga del mundo después de la muralla china – divide esta antigua colonia española en dos partes. Por una parte, las zonas ocupadas arbitrariamente por Marruecos y los territorios liberados por el Frente Polisario. Los habitantes del territorio, bajo la dirección del Frente POLISARIO, un movimiento político armado, impugnan desde 1975 la ocupación marroquí y reclaman la celebración de un referéndum sobre su derecho a la libre determinación. Este referéndum, previsto en los acuerdos de cesación del fuego firmados en 1991 entre el Frente POLISARIO y Marruecos, nunca tuvo lugar. En cambio, Marruecos consolidó su control sobre la región, obligando a varias decenas de miles de saharauis a huir de su territorio de origen. Muchos todavía viven en campamentos de refugiados en Argelia. Para ocupar su lugar, el Reino ha favorecido la instalación de ciudadanos marroquíes.

    El despliegue de aviones y barcos « made in France »

    Los que se oponen a esta política de colonización sufren los estragos del régimen. En un informe publicado en abril de 2019, la ONG Amnistía Internacional explica haber censado « violaciones de los derechos humanos, incluidas restricciones arbitrarias de los derechos a la libertad de expresión, de reunión pacífica y de asociación, en particular contra personas que apoyan la libre determinación del Sáhara Occidental ».
    En un informe publicado ese mismo mes, el Secretario General de las Naciones Unidas, Antonio Guterres, informó de que la Oficina del Alto Comisionado para los Derechos Humanos había recibido información sobre la detención, la confiscación de material y la vigilancia de periodistas, blogueros y humanitarios que trabajan sobre las violaciones de los derechos humanos en el Sáhara Occidental.

    Ante esta situación, Francia mira hacia otro lado, prefiriendo proporcionar a la monarquía marroquí una amplia gama de equipos militares. Con el riesgo de que se utilice para mantener el bloqueo ilegal del Sáhara Occidental y controlar la explotación de sus recursos naturales, en particular los marítimos.

    Disclose y sus socios del proyecto Frencharms analizaron vídeos, imágenes satelitales, artículos de prensa e informes oficiales. Este trabajo ha permitido demostrar que el ejército marroquí ha desplegado recientemente en el Sáhara Occidental aviones de combate y buques de guerra fabricados, vendidos y mantenidos por Francia

    Entre los equipos militares identificados están los Mirage F-1. 25 de esos aviones de combate fabricados por Dassault fueron vendidos y exportados a Marruecos entre 1977 y 1982. A pesar de su antigüedad, los Mirage F-1 siguen volando. En efecto, el Gobierno marroquí firmó en 2005 un contrato de mantenimiento con Astrac, un proyecto conjunto entre las sociedades francesas Thalès y Safran. En agosto de 2017, diciembre de 2017 y enero de 2018, detectamos tres de esos cazas en la base aérea de El Aaiún.

    También hemos identificado varios buques de guerra franceses presentes en el Sáhara Occidental. Este es el caso de la lancha patrullera OPV-70 diseñada por Raidco Marine y enviada a Marruecos en 2011. Las imágenes de satélite muestran el buque en el puerto de Dakhla, en diciembre de 2018.

    Lo mismo ocurre con un buque de transporte concebido por Piriou, una empresa con sede en Concarneau, Bretaña. Este buque de 50 metros de eslora fue encargado por Marruecos en 2015. Imágenes satelitales permitieron verlo en El Marsa, en el Sáhara Occidental, en abril de 2019, unos días después de abandonar el puerto de Agadir, en Marruecos.

    En 2016, la empresa Piriou también se encargó de renovar una lancha patrullera de la Real Armada de Marruecos construida en 1995: el Rais Bargach. Esta remodelación completa del buque se completó en julio de 2017. Lo localizamos en Dakhla, en junio de 2019.

    Con sus exportaciones y los contratos de mantenimiento firmados con la monarquía marroquí, Francia viola la posición común de Europa sobre las transferencias de armas. Este texto obliga a los Estados miembros a no exportar « tecnología o equipos militares que puedan provocar o prolongar conflictos armados o agravar tensiones o conflictos existentes en el país de destino final ». También señala que « los Estados miembros tendrán en cuenta, entre otras cosas, los antecedentes del país comprador en los siguientes ámbitos: el respeto de sus compromisos internacionales, en particular en lo que respecta al desuso de la fuerza, y el Derecho humanitario internacional ».

    Las respuestas oficiales

    Contactados por escrito, los servicios del Primer Ministro respondieron a los autores de la investigación que « el conjunto de las transferencias [de armamento] está regido por imperativos vinculados a la seguridad nacional, pero también al respeto de los compromisos internacionales de Francia, algunos de los cuales le imponen obligaciones específicas ».
    En su correo electrónico, Matignon precisa que « la cuestión de las condiciones de utilización de las armas se examina en el momento de la evaluación de la solicitud de autorización (antes de la expedición de la licencia) ». Y que ésta se « concederá en función de la información disponible en el momento del examen ».

    A modo de conclusión, el ejecutivo asegura que « si las condiciones de utilización previstas en el momento de la concesión de la autorización de exportación cambian, Francia se esfuerza por transmitir mensajes adecuados y actuar de todas las maneras posibles para conducir a una distensión, de conformidad con su papel de miembro permanente del Consejo de Seguridad y con los principios fundamentales de su diplomacia. »

    Los industriales interrogados individualmente nos han hecho llegar esta respuesta del Consejo de las Industrias de Defensa Francesas:

    « La acción de los industriales se inscribe en el estricto marco de la reglamentación francesa en materia de venta de equipos militares a la exportación. No se efectuará ninguna venta de sistemas sin una autorización previa expedida por una comisión interministerial adscrita al Primer Ministro y presidida por el Secretario General de Defensa y Seguridad Nacional. Los industriales tienen la voluntad de aplicar la ley en todo su rigor y amplitud y se inscriben en el respeto de los principios internacionales relativos a los derechos humanos y a las empresas. »

    *El proyecto Frencharms es una investigación iniciada por Lighthouse reports, en cooperación con disclose y con el apoyo de Arte, Mediapart, Radio France y Bellingcat.

    Tags : Maroc, France, armes, crime de guerre, Sahara Occidental, front Polisario,

  • El precio de un niño en Marruecos

    Marruecos, país para turistas pedófilos

    Hé aquí un interesante reportaje sobre el turismo sexual en Marruecos. A los españoles que van cada año a broncearse en en país vecino del Sur les conviene aprender algo sobre la famosa Plaza de Jamaa El Fna, el corazón de Marrakech, considerada patrimonio de la humanidad y que es al mismo tiempo un nido gigante para predadores sexuales de menores.

    Les conviene saber que el regimen de Marruecos utiliza las divisas generadas por el turismo sexual para fomentar la represión, la tortura contra el pueblo marroqui y contra los defensores del derecho de autodeterminación en el Sahara Occidental.

    Tras esta imagen postal se esconde otra realidad : niños que se prostituyen, menores que ejercen de proxenetas, turistas sin escrúpulos en busca de sexo fácil y barato.

    A aquellos que suelen comer pinchos en esta plaza, no se les escapa que miles de menores comercian con su cuerpo por una monedas.

    Tags : Maroc, pedofilia, pederastia, Marrakech, Jamaa El Fna, turismo sexual, 

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=DRHPuLQlg-4&w=560&h=315]

  • Prisma: Mantener la presión

    La ocupación ilegal marroquí del Sáhara Occidental es denunciada regularmente por los saharauis.

    La ocupación ilegal marroquí del Sáhara Occidental es denunciada regularmente por los saharauis. Pero no sólo. Los activistas solidarios de su causa no dejan nunca de unirse a sus acciones para instar a la comunidad internacional a reaccionar. Se reivindica así el respeto del derecho internacional, que en este caso es el mínimo necesario.

    Por otra parte, la legitimidad de la lucha de los saharauis por el ejercicio de su derecho a la independencia, que desean obtener mediante la organización de un referéndum de libre determinación, de conformidad con las resoluciones de la ONU, no adolece de ambigüedad alguna. De hecho, sólo Marruecos y algunos países que lo apoyan siguen creyendo, o quieren hacer creer, en una supuesta soberanía marroquí sobre el Sáhara Occidental.

    Estas partes parecen ignorar el inexorable proceso de descolonización que, tarde o temprano, afectará a esta última colonia en África. Porque aunque el reino jerifiano se obstina en rechazar el respeto de la legalidad internacional, sabe que la historia lo alcanzará y que estará obligado a someterse a la voluntad de un pueblo, que lleva más de 40 años luchando por su independencia. Que el camino que queda por recorrer para alcanzar este objetivo sea más o menos largo, no desalienta sin embargo a los saharauis. Saben que no han llegado al final de sus penas y que su lucha requerirá aún enormes sacrificios, que ellos, por lo demás, están dispuestos a hacer.

    Lo más importante es que la cuestión del Sáhara Occidental debe seguir siendo visible. Más aún, debe seguir siendo, a juicio de asociaciones solidarias, «uno de los objetivos fundamentales de los programas de trabajo de la Asamblea General, principalmente en su Comité Especial de Descolonización y en el Consejo de Seguridad de las Naciones Unidas».

    En efecto, aunque los esfuerzos de las instancias de las Naciones Unidas se vean perturbados por el trabajo entre bastidores en el que Marruecos destaca, sin embargo, cualquier decisión tomada a este nivel constituye un rechazo de la política marroquí y coloca a este país en el banquillo de los acusados.

    Fuente : El Moudjahid, 14 ago 2019

    Tags : Sahara Occidental, Frente Polisario, Maroc, autodeterminación, descolonozación,