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  • Namibie: le Conseil des ministres approuve la mise en œuvre de la déclaration de la SADC sur le Sahara occidental

    WINDHOEK, 16 mai (NAMPA) – Le Conseil des ministres namibien a approuvé aujourd’hui que la Namibie veille à ce que la question du Sahara occidental soit abordée dans tous les engagements bilatéraux aux niveaux régional, continental et international», a déclaré aujourd’hui l’agence de presse namibienne NAMPA.

    Le Conseil a approuvé la mise en œuvre par la Namibie des recommandations issues de la déclaration de la Conférence de solidarité de la Communauté de développement de l’Afrique australe avec le Sahara occidental qui s’est tenue en mars dernier.

    La conférence, qui s’est tenue le 25 mars 2019 à Pretoria, a appelé à l’unité pour garantir le droit à la liberté et à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental.

    Tags : Sahara occidental, Front Polisario, Maroc, SADC, Namibie, Afrique du Sud,

  • La pesca ilegal en el Sáhara Occidental convierte a Marruecos en el primer exportador de pescado de Africa

    La pesca ilegal en el Sáhara Occidental convierte a Marruecos en el primer exportador de pescado de Africa.

    Con capturas estimadas en 1 millón 230.000 toneladas en las aguas del Sáhara Occidental, este territorio no autónomo es el líder en pesca africana y ocupa el 17º lugar de la pesca marina en el mundo (entre México y España). )!

    En las aguas del Sáhara Occidental, los pescadores europeos capturan un promedio de 80.000 toneladas de pescado cada año, o sea más del 90% de la producción negociada en el marco del acuerdo de pesca entre la UE y Marruecos … Los pescadores marroquíes extraen más de un millón de toneladas de pescado, ¡3/4 de su captura total! Y, Rusia 140.000 toneladas anuales en virtud del acuerdo de pesca con Marruecos!

    Otra información útil del Tribunal de Justicia de la Unión Europea (TJUE):
    N ° 1/2018: 10 de enero de 2018 – Conclusiones del Abogado General en el Caso C-266/16

    Según el Abogado General Wathelet, el acuerdo de pesca entre la UE y Marruecos no es válido porque se aplica al Sáhara Occidental y a las aguas adyacentes.

    El TJUE dictaminó el 27 de febrero de 2018 que el acuerdo de pesca entre la UE y Marruecos « no es aplicable » al Sáhara Occidental y las aguas adyacentes a él … Sentencia de 27 de febrero de 2018: El acuerdo de pesca firmado entre La UE y Marruecos son válidos si no son aplicables al Sáhara Occidental y las aguas adyacentes.

    Cifras sacadas de estos dos documentos:

    Comisión Europea

    Evaluación retrospectiva y prospectiva del Protocolo del Acuerdo de Asociación de Pesca Sostenible entre la Unión Europea y el Reino de Marruecos – Comisión Europea – Septiembre de 2017.

    Halieutis

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, pesca, africa, exportación, Unión Europea, UE, saqueo, pillaje,

  • Alexandre Benalla, Mossad, pédophilie et services secrets marocains

    L’affaire Benalla : Le régime (néo-féodal) marocain derrière!

    Lahcen BENHALIA de son vrai nom, sujet Marocain qui ferait partie du corps des » moukhabarates » (services secrets marocains) nous interpelle (si ces faits sont établis) dans le sens suivant : COMMENT ? Un petit espion minable a t-il pu monter si haut dans l’organigramme de la République ? Quel est le message que le régime dictatorial marocain veut faire passer à Champs éllisé ?

    Si on réfléchit bien : nous savons que le Maroc est devenu le lieu de « tous les excès et toutes les folies » du Gotha de la politique, du spectacle et des affaires…Rappelons l’interview du ministre Luc FERRY qui déclarait devant les caméras qu’un ex-ministre s’était fait « poisser » à Marrakech en compagnie d’adolescents mineurs (il s’agissait de Jack LANG).

    Le gouvernement français se prévaut et se vante de son appartenance à la franc-maçonnerie ! Hors, plus grand monde n’ignore de nos jours le lien entre haute franc-maçonnerie et pédophilie !

    Et si le roi prédateur MOHAMMED VI du Maroc s’était « amusé » à constituer des « dossiers secrets » avec preuves à l’appui, sur les frasques plus ou moins avouables des irréprochables « hommes d’état de France??? ».Quel moyen de pression imparable ce serait !

    Ce ne serait pas ça le message ? : « Vous êtes tellement pervers, pourris et corrompus, et nous en avons les preuves, que nous pouvons faire tout ce que nous voulons chez vous et PERSONNE n’osera bouger le petit doigt. « Vous êtes tellement tous mouillés » dans ces sales affaires que cela engendrerait un cataclysme politique dont vous ne vous remettriez pas…».

    Et si un SCANDALE PÉDOPHILE de grande envergure était derrière tout ça ?

    Depuis le début, je pressentais que le MOSSAD était derrière tout ça, et puis, j’ai découvert qu’il y avait aussi le Maroc (vendu à Israël) directement impliqué !

    Le niveau élevé « d’amateurisme » révélé par cette affaire m’a déstabilisé, c’est pour cela que je suppute en toile de fond une sordide histoire de «mœurs».

    La morale de cette affaire est de mettre au grand jour l’état de déliquescence et d’effondrement de la présidence française, dont, encore une fois, l’inexpérience et l’amateurisme clairement affichés sont une véritable gifle infligée chaque jour au peuple de ce pays…

    J’ai HONTE A LA France.

    Orilio Leaks

    Tags : France, Macron, Benalla, Maroc, pédophilie, services secrets, Mossad,

  • Les étudiants sahraouis au Maroc commémorent le 46 anniversaire du Front Polisario

    Les étudiants sahraouis au Maroc ont célébré jeudi 10 mai le 46ème anniversaire de la création du Front Polisario, le seul et unique représentant légitime du peuple sahraoui.

    Dans ce contexte, les étudiants sahraouis à l’université d’Agadir ont célébré cet anniversaire comme expression de défi envers l’ennemi et renouveller la fidélité et attachement auxc principes et objectifs du mouvement de libération sahraoui.

    En plein coeur des terres ennemies, les étudiants se sont rassemblés pour lire la « Fatiha », se reccueillier à l’âme des martyrs tombés pour la cause sacrée, entonner l’hymne national et répéter les slogans nationalistes.

    A l’occasion, les étudiantes sahraouis ont condamné les graves violations des droits de l’homme commis par le Maroc dans les territoires occupés du Sahara Occidental et dans les différentes universités marocaines avec la complaisance et le silence complice de la communauté internationale, une communauté qui tourne le regard Lorsqu’il s’agit des exactions marocaines en matière des droits de l’homme et du pillage des ressources naturelles du territoire non autonome du Sahara Occidental.

    Les étudiants sahraouis ont aussi appelé le Conseil de Sécurité à accélérer le rythme du processus de règlement du conflit en vue de permettre au peuple sahraoui de s’exprimer librement sur son destin conformément aux résolution et conventions internationales.

    Source : Equipe Média

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, 46ème anniversaire, étudiants, Agadir,

  • Sahara-Occidental : Les Sahraouis célèbrent le 46e anniversaire de la création du front Polisario

    Le peuple sahraoui a célébré vendredi le 46e anniversaire de la création du front Polisario (10 mai 1973), dans un contexte marqué par les acquis réalisés en faveur de la cause sahraouie au double plan continental et international et l’attachement des Sahraouis à leur droit à l’autodétermination.

    Les acquis réalisés pour la cause sahraouie se veulent «une réaffirmation de la reconnaissance du Front Polisario en tant que seul représentant légitime du peuple sahraoui dans son sa lutte pour la liberté et l’indépendance», et de l’attachement des Sahraouis à leur droit inaliénable à l’organisation d’un référendum d’autodétermination, a indiqué l’Agence de presse sahraouie (SPS).

    Les Sahraouis célèbrent cet anniversaire à la lumière de développements «sans précédent» survenus aux niveaux international et continental et d’un intérêt croissant à la cause sahraouie, à travers l’appel du Conseil de sécurité dans son dernier rapport à la reprise des négociations entre les parties au conflit, à savoir: le Front Polisario et le Royaume du Maroc.

    Les Nations-Unies avaient supervisé la table ronde, organisée les 5 et 6 décembre 2018, dans le cadre des négociations directes entre les parties au conflit, en vue de relancer le processus onusien visant le règlement du conflit au Sahara Occidental et le respect du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination. L’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara Occidental, Horst K?hler, avait présidé les travaux de la deuxième table ronde sur le Sahara occidental occupé, en présence des parties au conflit (Maroc et front Polisario) et des pays voisins, l’Algérie et la Mauritanie.

    La dernière décision du conseil de sécurité onusien 2468 portant prorogation du mandat de la Minurso de six mois au lieu d’une année «reflète l’intérêt accordé par ce conseil à la cause sahraouie et à trouver rapidement une solution garantissant au peuple sahraoui son droit à l’autodétermination, conformément à la charte onusienne et aux résolutions pertinentes du conseil de sécurité».

    La célébration du 46èmenniversaire de la création du Front Polisario dans un contexte marqué par les «acquis» politiques et diplomatiques, dont la consécration du statut du Sahara occidental en tant que membre fondateur de l’OUA (UA actuellement), et ce «en dépit des complots du Maroc et de ses alliés», a ajouté SPS.

    Dans ce contexte, l’UA a joué un rôle dans la relance de la question sahraouie, en contraignant le Maroc à s’asseoir aux côtés des Sahraouis lors de toutes les rencontres organisées par l’organisation panafricaine dont Afrique-Japon et Afrique-Union européenne (UE).

    Quant à la bataille juridique menée par le front Polisario notamment au niveau de l’UE, la décision de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) de février 2018 qui considère que l’inclusion du territoire du Sahara occidental dans le champ d’application de l’accord de pêche est «une violation» de plusieurs règles du droit international commun régissant les relations UE-Maroc, notamment le principe d’autodétermination, a constitué «un tournant décisif» pour la question sahraouie. Cette décision a été appuyée par une autre décision de la CJUE, rendue en décembre 2016, stipulant que Maroc et le Sahara Occidental sont deux territoires distincts, et par conséquent tout accord conclu entre l’UE et le Maroc «ne peut inclure les territoires sahraouis», et toute exploitation des ressources naturelles sahraouies «exige le consentement du peuple sahraoui, à travers son seul et unique représentant légitime, le front Polisario». La décision de la CJUE a été accueillie favorablement par le peuple sahraoui et la communauté internationale, qualifiée même de «victoire» pour le peuple sahraoui, ayant permis d’impulser le processus de règlement de la question sahraouie.

    Le front Polisario jouit d’une place privilégiée, étant le représentant unique et légitime du peuple sahraoui et un partenaire dans la réalisation de la paix dans la région, avec la reconnaissance de l’ONU et de toutes les organisations internationales.

    En revanche, aucun Etat ou organisation ne reconnaît les visées expansionnistes du Maroc au Sahara occidental qui demeure une question de décolonisation, selon les résolutions et recommandations de l’Assemblée générale de l’ONU et de son Conseil de sécurité, a précisé SPS.

    Poursuite de l’Intifadha des Sahraouis dans les territoires occupés

    Dans les territoires occupés les Sahraouis continuent de lutter contre l’occupation marocaine, et poursuivent de leur intifada pacifique, en dépit d’une terrible répression marocaine, au moment où plusieurs organisations et instances internationales condamnent les pratiques du régime marocain et l’ONU souligne la nécessité de respecter le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, tout en appelant le Maroc à améliorer la situation des droits de l’homme, à travers un mécanisme onusien chargé du contrôle et de l’élaboration de rapports et des mesures conformes aux exigences du droit international, dans la perspective d’un règlement juste et équitable et le respect du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance.

    Sur le plan militaire, la création du Front Polisario est célébrée au moment où l’Armée de libération populaire sahraouie se renforce en éléments et en logistique, en comparaison à la bande de résistants qui avait déclenché la lutte armée, il y’a 40 ans déjà, tandis que l’Etat sahraoui a commencé à exercer sa souveraineté sur les territoires recouvrés lors de la guerre de libération, à travers l’établissement d’institutions socioculturelles et administratives organisés et régies par des mécanismes juridiques et législatives sahraouis, ajoute la SPS.

    Cette célébration permet aux «citoyens sahraouis de tirer des enseignements dans l’espoir de fonder un Etat fort, parachever la souveraineté nationale sur tout le territoire et la préserver de toute menace.

    «C’est également une opportunité pour rassembler toutes ses forces et tracer la voie vers la victoire, la liberté et l’indépendance».

    Le Front Polisario célèbre son anniversaire au moment où les unités de l’Armée sahraouie se déploient sur tous les territoires libérés et au long du mur de la honte, en consécration de son attachement durable à l’intégrité de ses territoires libérés.

    Le Secrétariat de l’organisation politique du Front Polisario a tracé un programme riche au niveau de toutes les wilayas et les établissements, un événement à travers lequel d’anciens témoins parmi ceux qui ont assisté à la création du Front ont raconté leurs souvenirs sur cet événement.

    En célébration de cette date, les festivités inscrites au programme de l’organisation politique du Front auront lieu dans les wilayas de Boudjedour, le 9 mai, de Dakhla et Smara, le 11, et d’Ousserde et El-Ayoun, le 12 mai courant.

    Source : DKNews

    Tags : Sahara Occidental, Front Polisario, Maroc, 10 mai, 46ème anniversaire,

  • Le Maroc est devenu indépendant grâce à l’Algérie

    LA RÉVOLUTION ALGÉRIENNE EST LA CAUSE DE L’OCTROI DE L’INDÉPENDANCE AU MAROC AVEC LA TUNISIE EN 1956 AINSI QUE PLUS DE VINGT AUTRES COLONIE AFRICAINE, DONT 13 PAYS EN UNE SEULE JOURNÉE EN 1960 …

    Les raisons de la haine de nos voisins…ouest et..sud…

    Les raisons de la haine du Maroc ….et les autres envers l’Algérie: Leur histoire est fausses… leur histoire est fausse pauvre et vide. C’est pour cela qu’ils n’agissent que pour voler et usurper l’histoire de l’Algérie et de toute la région de l’Afrique du Nord.

    Le complexe d’infériorité de ces pays devant l’Algérie est ancien et éternel et ce n’est nullement le résultat de la guerre des sables et Amgala. Ils ont honte de leur histoire honteuse depuis l’époque des royaumes Numides et Maures, ainsi que la trahison de leur roi Bokhus le mauritanien de son beau frère, le roi Jugurtha.

    Ils sont jaloux de l’histoire d’Algérie qui s’étend à 3000 ans, alors que leur histoire n’a commencé que depuis 1200 ans, date de la venue des Idrisides de l’orient qui les ont commandés par les mythes.

    Ils sont jaloux du fait que les Algériens ont été en Andalousie, à leur tête Tariq ibn Ziyad, Algérien de Tlemcen, et qui lui aussi n’a pas été épargné de leur énième tentative d‘usurpation et de vol.

    Ils sont aussi jaloux de la dynastie almohade dont les rois et les soldats sont tous des Algériens et descendants de la tribu Koumia de Nedroma à Tlemcen, une branche de la tribu berebere algérienne Zenata.

    Ils ont usurpé l’histoire des Mauritaniens, les descendants des Almoravides et Yussuf Ibn Tachfine Chenguiti, le Mauritanien qui a occupé le Maroc et y a fondé la ville de Marrakech et a vaincu les croisés Espagnols dans la bataille de « Zellaka ».

    Ils ont aussi été vaincus par Abu Yaaqoub El Mansour l’almohade dans la bataille « Alarak », un petit-fils du sultan Abd al-Mu’min le Koumi Nédroméen de Tlemcen.

    Ils falsifient l’histoire et prétendent que le Maroc était indépendant, mais si nous faisons nos recherches nous ne pouvons trouver aucun état fondé par des marocains depuis la Mauritanie. Il y a seulement le petit état enseveli des Berghouata qui a été battue par les Almoravides.

    Les Mérinides et les Wattassides sont des descendants d’algériens, de tribus algériennes, ils étaient donc aussi commandés par les Almohades algériens pendant 150 ans. Les Idrisides Alaouites (venus d’orient) les ont aussi commandés pendant 190 ans, qui ont été vaincus par le commandant Amazigh algérien Abu Elfottouh Belkin Ibn Ziri Es Senhadji, fatimide, et les a soumis à son ordre.

    Les Assadites et les Alaouites qui les gouvernent sont des descendants de la race des Idrissides creep qui sont venus de l’orient, contrairement aux états qui ont gouverné en Algérie comme les Hamadites et les Zirides ainsi que les Almohades et les Zianides qui sont tous des Amazighs Algériens.

    Ils doivent une fière chandelle aux Algériens et aux Othomans car c’est grâce à eux que les marocains ont pu rester indépendants après être intervenu dans la bataille de l’Oued Elmakhazine contre les Portugais en 1578 et ont sauvé les marocains de l’occupation. Une bataille dont se vantent les marocains et ont oublié qui étaient la cause de la victoire sur les « Trois Rois ».

    Et même l’histoire récente n’a pas été épargnée par la fraude et l’usurpation marocaine. L’Émir Abdel Kader a subi une grande trahison de la part du sultan de Fès Abdul Rahman ibn Hisham, qui l’a pourchassé suivant le traité Lala Maghnia en 1845 avec la France, mais la perspicacité et l’intelligence dont possédaient l’Émir ont fait que ce dernier a donné une leçon inoubliable à ce sultan dans la bataille de « Silwan » en Novembre 1847. Puis, assiégé de tous côtés, a été forcé de se rendre pour éviter un grand massacre de tout l’ouest Algérien par la France.

    Cela n’a pas été la dernière trahison, mais les trahisons ont été renouvelés sous le règne de Hassan II quand il était prince héritier, qui a informé la France au sujet de l’avion transportant les cinq dirigeants de la Révolution algérienne qui s’est soldé par un vrai piratage en air.

    Aussi, même la résistance au Maroc a été en grande partie dûe à un Algérien, le moudjahid et docteur Abdelkrim El khatib de Mascara. C’est lui, en fait, le fondateur de « l’Armée de libération marocaine ». Abdelkrim Elkhatib et son cousin Yousef al-Khatib. Il a aussi fondé le mouvement populaire dans les années soixante qui est devenu après un parti islamiste appelé « le Parti de la Justice et du Développement ».

    Et les marocains oublient que la résistance en Algérie contre le colonialisme français, qui a duré environ 75 ans, a été la cause du retard de l’occupation du Maroc, qui n’a commencé qu’en 1907 et a été achevée en 1912. L’occupation française du maroc n’a duré que 5 ans finalement.

    Certains fabulateurs sont allé jusqu’à dire que l’origine du Cheikh Bouamama est marocaine !? Ce qui est une usurpation parce Cheikh Bouamama (Muhyiddin bin Arabi), descendant d’Abu Bakr dit-on qui est de Ouled Sid Echikh d’El Bayadh, sa grand-mère est «marocaine » de « zone Figuig » qui était une terre algérienne avant le traité « Lala Maghnia » en 1845.

    Et ces marocains oublient toujours que la révolution algérienne est la cause de l’octroi de l’indépendance au Maroc avec la Tunisie en 1956 ainsi que plus de vingt autres colonie africaines, dont 13 pays en une seule journée en 1960.

    Et ces marocains font semblant d’oublier avec leurs dirigeants que ce sont les Algériens qui ont fait l’histoire de la région alors que ces marocains étaient serviteurs du colonialisme.

    Lakhdar Bahlouli

    Source : Pour une 2ème République

    Tags: Maroc, Algérie, Mauritanie, Tunisie, France, colonialisme, indépendance,

  • Quand Kadhafi justifiait au roi du Maroc sa reconnaissance de la RASD

    Le 27 février 1976, le Front Polisario proclama la naissance de la RASD à Bir Lehlou, dans les territoires libérés du Sahara Occidental. Le lendemain, le Guide libyen envoya une lettre au roi du Maroc Hassan II exposant les raisons qui l’ont poussé à la reconnaissance de l’État proclamé par les sahraouis.

    Texte de la lettre:

    Mon respectable frère,

    « Si deux parties parmi vous se querellent, faites la paix entre eux : mais si l’une d’entre elles transgresse au-delà des limites contre l’autre alors combattez le transgresseur jusqu’à ce qu’il respecte les commandes d’Allah; mais s’il se soumet alors faites la paix entre elles avec justice et soyez juste, car Allah aime ceux qui sont justes. » 

    « Par leur affection et pitié mutuelles, les fidèles ressemblent à un seul corps et si un membre de ce corps souffre tous les membres succomberont à la douleur et à la fièvre. » 

    En tant que croyant au Coran et en la Sunna et animé par le Nationalisme Panarabiste, je me permets de vous adresser ce télégramme, au moment où je crois qu’il mérite d’être envoyé.

    Pour être tout à fait clair, je dis, dès le début, que le sujet de ce télégramme est le Sahara Occidental, qui comprend la Saguia el-Hamra et le Rio de Oro.

    Respectable Roi,

    Le 11 juin 1972, j’ai déclaré, moi-même, dans un discours public que la République Arabe Libyenne assumera sa responsabilité panarabe et soutiendra une guerre populaire de libération au Sahara Occidental si l’Espagne ne se retire pas de cette contrée (1). Personne, à l’époque, ne m’a dit que je m’immisçais dans une question d’un territoire marocain. Je n’ai pas parlé de Sebta et Melilla(2), jusqu’à maintenant encore occupés par l’Espagne, parce que cela concerne la souveraineté nationale marocaine.

    Au début de l’année 1973, il y avait une véritable guerre de libération sur le territoire du Sahara Occidental mené par le Front Populaire pour la Libération de Saguia el-Hamra et Rio de Oro (Front POLISARIO). La République Arabe Libyenne a accompli son devoir panarabe en soutenant le POLISARIO avec des armes et en lui ouvrant un bureau à Tripoli.

    Il convient de rappeler que les pays aujourd’hui concernés par cette question n’ont pas coopéré avec la République Arabe Libyenne dans l’approvisionnement du POLISARIO et ils n’ont pas coopéré dans d’autres aspects. Ces pays ont plutôt confisqué (3) les armes qui étaient envoyées de la République Arabe Libyenne au POLISARIO.

    Jusqu’à 1975, quand vous êtes devenu une partie déclarée dans cette question, je vous ai confirmé, par la voie des représentants que vous avez envoyés à cette époque, que la capacité militaire de la République Arabe Libyenne était à votre disposition si vous décidiez de libérer le Sahara Occidental du colonialisme.

    Cependant, ce qui est arrivé c’était que vos forces sont entrées dans une opération d’octroi et de réception du Sahara de la part de l’Espagne, « et que Dieu puisse épargner les fidèles de la guerre ». Jusqu’à présent, je déclare pour l’histoire, que je ne suis pas contre le Maroc. Je croyais que les habitants du Sahara, dirigés par le POLISARIO, n’étaient pas contre l’intégration au Maroc et j’ai remercié Dieu pour le fait que le rôle de la République Arabe Libyenne ait fini couronné par la sortie du colonialisme d’un pays arabe.

    Dieu sait combien j’ai essayé de convaincre la direction du POLISARIO de vous joindre après l’indépendance. Vous vous rappelez, sûrement, des garanties que j’ai eues de votre part pour les membres du POLISARIO. Je ne nie pas que vous m’avez confirmé ces garanties via vos envoyés et via l’ambassadeur marocain à Tripoli.

    Respectable frère, Roi,

    Ce qui est arrivé au Sahara Occidental aujourd’hui est très dangereux, indépendamment de la nature des nombreux dérapages qui ont mené à cela. Les habitants du Sahara, dirigés par le POLISARIO, ont maintenant déclaré au monde qu’ils ne sont ni Marocains, ni Algériens, ni Mauritaniens et que ce sont les fils du Sahara qui ont pris les armes et ont libéré leur pays, et personne d’autre(4).

    L’opération d’annexion du Sahara au Maroc est ainsi devenue, sans équivoque, une opération d’annexion obligatoire. Je parle ici de la réalité et les résultats, pas des raisons et des causes. Je ne me suis pas opposé, jusqu’à maintenant, à l’annexion du Sahara Occidental au Royaume du Maroc ou à la Mauritanie et je ne peux être contre le peuple marocain frère ou contre l’armée marocaine dont le sang coule toujours sur le Golan.

    Au contraire, je suis parmi ceux qui croient en la nécessité de l’unité arabe de l’Océan au Golfe et parmi ceux qui œuvrent avec acharnement pour cela et qui prêchent pour son inévitabilité. Mais il est peu raisonnable d’ignorer la volonté d’un des peuples arabes, qui s’est battue contre cette annexion jusqu’au point de se jeter dans les frontières algériennes. Tindouf est maintenant concentrée de tentes de Sahraouis qui ont fui cette annexion, comme des tentes de pèlerins à La Mecque. Qui peut nier, cher Frère, cette tragédie ; et qui peut nier la volonté des habitants du Sahara ; et qui peut nier le droit de ceux qui, seuls, ont pris les armes pour libérer leur pays ?

    Je ne parle que de vérités tangibles, je ne suis pas partie concernée dans cette dispute territoriale. Je ne parle pas de l’annexion ou du contraire, car l’annexion est maintenant devenue forcée et son succès ou son échec dépend de l’extermination du peuple sahraoui ou de l’armée marocaine – et les deux choses seraient catastrophiques pour nous tous. « Celui-ci est mon père quand je l’appelle et celui-là est mon oncle ». Si nous commençons à utiliser cette méthode, la méthode de l’unité par la force contre les peuples, la carte de la nation arabe changerait et cela inclurait la carte de mon pays et celle du vôtre.

    Majesté, si vous étiez en guerre contre des séparatistes à l’intérieur du Royaume du Maroc, nous nous battrions à côté de vous ; et si vous vous battiez contre des colonisateurs étrangers au Sahara, nous nous battrions à côté de vous ; mais maintenant que vous vous battez contre un peuple qui dit non, alors nous ne serons pas de votre côté.

    La voix que le monde doit entendre est celle du peuple sahraoui, soit-elle pour l’unité avec vous ou pour l’indépendance à côte de vous.

    [Finalement, je ne peux rien dire de plus, sauf ce que Dureid Ibn el-Simma a dit à son peuple : 

    نصحت لعارض واصحاب عارض ……… ورهط بني السوداء والقوم شهدي

    فلما عصوني كنت فيهم وقـــــد ارى ……… غوايتهم واني غير مهـتــــــــــدي

    امرتهم امري بمنعرج الـــــــــــلوى ……… فلم يستبينوا النصح الا ضحى الغد

    وهل انا الا من غزية ان غـــــــوت ……… غويت وان ترشد غزية ارشــد

    Votre frère, le Colonel Mouammar el-Kadhafi, le 28 février 1976.

    Hassan II, à l’époque, était loin d’imaginer que Kadhafi allait un jour arrêter son soutien à la lutte du peuple sahraoui. Selon Jeune Afrique, Kadhafi était agacé par Omar El Mehechi qu’il accusait de conspiration contre son régime. El Mehechi, qui a fini par s’installer au Maroc, a été livre, en 1983, par Hassan II au leader de la Jamahiriya, en échange de sa cessation de son soutien logistique au Front Polisario. Un soutien qui était décisif dans la guerre du Sahara Occidental.

    En effet, si les sahraouis sont arrivés à utiliser des armes sophistiqués dans la guerre contre le Maroc c’est grâce à la générosité de Kadhafi. Les algériens avaient une autre conception. Pour eux, les sahraouis devaient se limiter aux armes qui conviennent à la mobilité et aux principes de la guerre de guerrilla.

    Kadhafi a fourni au Polisario des chars sophistiqués tels que T-54, T-55, T-64 et même des missiles sol-air Quadrant connu en Occidentl sous le nom de « SAM-6 » utilisés par l’armée sahraouie pour la première fois lors de l’attaque à la garnison marocaine de Guelta Zemmour et qui ont changé la donne sur le terrain. La défaite marocaine à Guelta Zemmour a poussé Hassan II à convoquer en personne le chargé d’affaire de l’ambassade soviétique à Rabat pour lui demander de transmettre aux dirigeants soviétiques “les vives protestations de sa Majesté contre la présence de missiles soviétiques de type SAM 6 dans la région”. Face à cette situation, les Etats-Unis ont multiplié leur aide militaire aux marocains.

    Après avoir constaté la capacité et l’efficacité des sahraouis dans l’utilisation de ces armes sophitiqués, les algériens n’ont pas réchigné à suivre les pas de Kadhafi dans leur soutien logistique aux combattants sahraouis.

    (1) En 1972, la Libye avait permis l’émission du premier programme radio pour l’indépendance de Saguia El Hamra et Rio de Oro.

    (2) Jusqu’à présent, le Maroc refuse de revendiquer ces deux villes occupées par l’Espagne

    (3) Il fait allusion à l’Algérie. La décision de confisquer ces armes est dû au fait qu’Alger se méfiait du mouvement sahraoui parce que, lors de la Guerre des Sables, certains habitants d’origine sahraouie de la ville de Tindouf ont soutenu l’occupation marocaine de cette ville lors en 1963. Certains ont même regagné le Maroc à cette époque. Parmi eux, Habbouha qui deviendra Colonel de l’armée marocaine et dirigera la première bataille d’Amgala contre les unités algériennes postées dans cette localité en janvier 1976.

    (4) Le Maroc a toujours refusé de s’engager militairement dans la guerre de libération de la Mauritanie, l’Algérie et le Sahara Occidental. Au contraire, le roi du Maroc n’a pas hésité à conspirer avec les forces coloniales espagnoles et françaises contre les maquisards sahraouis lors de l’opération Ecouvillon. Rabat attend que les habitants libérent leur pays pour ensuite le revendiquer entièrement ou partiellement.

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Libye, Kadhafi, Ceuta, Melilla, armes, Hassan II,

  • Aziza Brahim : le poing et la voix pour défendre la cause du Sahara Occidental

    Aziza Brahim : la chanteuse voix du Sahara Occidental.

    Aziza Brahim est une chanteuse Sarahoui. Elle est née il y a quarante ans dans un camp de réfugiés du Sahara occidental de la région de Tindouff en Algérie, où sa mère a fui l’occupation marocaine du Sahara Occidental. En raison de la guerre d’occupation du Sahara Occidental, elle n’a jamais connue son père.

    L’artiste qui est une des Voix de la résistance sarahouie est également un symbole de l’aide apportée par Cuba Socialiste aux peuples africains en lutte, ayant bénéficié d’une bourse d’étude de la part de la Havane.

    www.initiative-communiste.fr vous propose une sélection d’extrait de l’article que lui ont consacré nos confrères du journal suisse Le Courrier qui ont pu la rencontrer à Genève

    AZIZA BRAHIM. LE POING ET LA VOIX

    Laura Hunter

    (…)
    Pour Aziza Brahim, la musique a d’abord été un refuge, une manière de survivre dans les camps de réfugiés, un moyen de transmuter les maux subis.

    «Les femmes chantaient tout le temps dans ma famille, surtout le vendredi pour les chants spirituels. Je tapais des mains et j’ai appris comme ça à jouer du tabal. Dès que j’ai eu six ou sept ans, ma grand-mère m’a emmenée à ses récitals de poésie. Nous n’avions pas de jouets, alors la musique devenait un jeu», raconte-t-elle.

    Née en 1976 et élevée avec ses neuf frères et sœurs dans un camp algérien où sa mère, fuyant l’occupation marocaine du Sahara occidental un an auparavant, s’était installée, ­Aziza Brahim a connu l’exil à plusieurs reprises. Qui de mieux que cette femme pour chanter les souffrances et les ­aspirations du peuple sahraoui, voire de tous les déplacés?Des dunes aux Caraïbes

    Cuba point d’appui de l’Afrique qui lutte

    Alors âgée de 11 ans, Aziza Brahim ­reçoit une bourse pour étudier à Cuba, comme de nombreux étudiants sahraouis et africains de l’époque. Elle s’en souvient avec émotion:

    «Cuba a aidé beaucoup de peuples africains en lutte. Le pays a été une pièce clé du ­combat sahraoui, en permettant à de nombreux jeunes de notre peuple de s’y former scolairement et professionnellement. Beaucoup de médecins cubains venaient aussi nous soigner dans les camps.»

    Pour la chanteuse, Cuba est une deuxième patrie.

    «J’y ai passé plus de temps que dans mon propre pays… dont je n’ai jamais foulé le sol! Ce n’était pas toujours facile à Cuba, car j’y ai vécu en pleine ‘période spéciale’ (crise économique du début des années 1990, consécutive à l’effondrement de l’Union ­soviétique, ndlr), mais le peuple cubain nous a chaleureusement accueillis. Et nous aussi avons soutenu leur révolution», souligne la militante.

    (…)

    La musique expression pour la lutte

    Insoumise, elle retourne dans les camps de réfugiés en 1995, où elle se met à composer ses propres thèmes et se fait connaître peu à peu, avant de s’installer en Espagne en 2000.

    «Pour moi, la musique est la plus puissante des influences. Elle me fait vibrer, c’est une condition de lutte. C’est le vecteur le plus direct et efficace pour partager les douleurs, les luttes et les ­espoirs. Cela me permet également de soigner mes cicatrices, en les transcendant et en transmettant mon expérience dans les camps de réfugiés, qui est vécue par énormément de personnes dans le monde à l’heure actuelle… Ma musique parle de tout ça», confie-t-elle.

    Son ­dernier album, Abbar el Hamada («A travers la Hamada», terme qui désigne un plateau du désert), est un vibrant appel à «détruire les murs qui séparent les peuples», plus particulièrement les fortifications de sable érigées par les autorités marocaines aux confins du Sahara occidental pour empêcher les Sahraouis exilés de revenir sur leur terre.

    Ambassadrice

    Interrogée sur ses influences, Aziza Brahim parle de musique africaine et arabe avant tout. Elle évoque Ali Farka Touré, «le plus grand artiste africain selon moi», Salif Keita, Rokia Traoré, Miriam Makeba, mais aussi Los Van Van (Cuba), le rock de Jimi Hendrix, Queen, Pink Floyd et le blues étasunien, avec en tête Big Mama Thornton. Son œuvre se révèle à la hauteur de cet éclectisme, des échos du désert de la chanson «Calles de Dajla» (les rues de Dakhla), aux accents afro-cubains de «La Cordillera negra» (la cordillère noire), deux titres de son dernier album.

    Comparée par certains à Billie Holiday, l’artiste ne cache pas ses opinions ­politiques. «Une grande partie de ma musique vise à donner de la visibilité aux revendications de mon peuple, qui me considère de fait un peu comme une ambassadrice. Je le sens comme un ­devoir, mais aussi comme une chance et un bonheur.» Ambassadrice de son peuple, Aziza Brahim l’est aussi particulièrement des femmes sahraouies, qui occupent une place importante dans son œuvre.

    «Notre société est matriarcale, ce sont les femmes qui portent la culotte. Quand j’étais enfant, dans les camps, il n’y avait pas d’hommes. Ils étaient tous au front pour combattre les troupes marocaines. Les femmes faisaient tout, elles organisaient le campement, l’approvisionnement, l’hygiène, les soins, les traditions, la nourriture, la construction d’écoles, d’hôpitaux… Les femmes sahraouies sont un symbole de lutte constante, de détermination, de capacités et de courage. Elles sont pour moi un exemple à suivre.»

    Un héritage qu’Aziza Brahim honore à merveille. Et tandis que 2016 touche à sa fin, elle trône au sommet des World ­Music Charts Europe, classement établi sur la base des playlists des stations de ­radio de 24 pays européens.

    Aziza Brahim, Abbar el Hamada, Glitterbeat ­Records, 2016, distr. Irascible.

    Source : Iniciative Communiste

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Aziza Brahim, musique, Front Polisario, Blues du Désert,

  • Quand Boukhari Ahmed demandait un « cessez-le-feu » pour les violations des droits de l’homme

    Nous sommes le 8 juin 2007. Nommé à ce poste en juin 2005 par Koffi Annan, le néerlandais Peter Walsum assume depuis deux ans son poste d’Envoyé Personnel du Sg de l’ONU pour le Sahara Occidental.

    Le représentant du Front Polisario auprés des Nations Unies à l’époque, Boukhari Ahmed est convoqué par l’ambassadeur américain à New York en vue d’inviter les sahraouis à participer aux négociations avec le Maroc.

    Boukhari a déclaré que le Polisario sait qu’il ne sera pas une tâche facile d’arriver à un résultat qui satisfera les deux parties, mais qu’essayer de s’engager est une meilleure option que de ne rien faire.
    Boukhari a ajouté qu’il espérait que les pourparlers pourraient au moins entraîner un « cessez-le-feu » dans les violations des droits de l’homme au Sahara Occidental. Dans ce sens, il a exprimé le souhait du Polisario de pouvoir obtenir un large soutien de la communauté internationale.

    Questionné sur les positions du dénommé « Groupe d’Amis du Sahara Occidental », Boukhari a dit carrément que le Polisario ne fait pas confiance aux Espagnols, qui, selon eux, jouent un double jeu, affirmant qu’ils sont pro-Polisario tout en étant pro-français dans les coulisses.

    Quinze ans après, le Maroc continue sa politique de répression avec le soutien de la France et des Etats-Unis dans le but d’imposer la solution d’autonomie qu’ils ont proposé en vue de défendre les intérêts de leur allié. Une position qui renforce l’impasse imposée par le Conseil de Sécurité et qui a poussé Van Walsum à la démission.

    Source : Wikileaks

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Etats-Unis, France, Groupe d’Amis du Sahara Occidental, droits de l’homme,

  • L’impunité homosexuelle du roi du Maroc (journal espagnol)

    – Entretemps, il persécute et emprisonne ses sujets pour avoir partagé sa propre orientation sexuelle

    – L’homosexualité au Maroc est punissable sous réserve de l’identité de la personne qui la pratique

    Source: canariassemanal.org, 14/02/2019

    Au Maroc, comme dans d’autres pays ayant l’Islam comme religion officielle, l’homosexualité est sévèrement punie. L’article 489 du Code pénal interdit la pratique de l’homosexualité avec des peines allant de trois mois à trois ans d’emprisonnement.

    La vérité est que cette considération à propos de l’homosexualité n’a pas été exclusive aux pays de religion islamique. En Espagne, par exemple, l’homosexualité a également été sévèrement punie, à la fois récemment et dans un passé lointain.

    Dans les périodes où l’Inquisition Catholique espagnole avait le pouvoir d’exercer son pouvoir en tant que tribunal autonome disposant de la pleine capacité de décider de la vie ou de la mort des citoyens, être surpris en train d’entretenir des relations homosexuelles risquait d’entraîner directement au feu du bûcher.

    Mais il n’est pas nécessaire de remonter de quelques siècles dans le temps pour voir à quel point la vie des homosexuels n’a jamais été simple. Pendant la dictature de Franco, ceux qui ont osé pratiquer ce que l’Église a appelé « le péché néfaste », les homosexuels ont été traités pénalement avec la « loi des paresseux et des escrocs », ce qui pourrait les entraîner en captivité dans des camps de concentration créés à cet effet.

    Sans aller plus loin, dans les îles Canaries, et plus particulièrement dans l’île inhospitalière de Fuerteventura, les autorités franquistes ont installé un camp de concentration où les prisonniers homosexuels étaient forcés de purger leur peine avec des travaux forcés.

    L’homophobie n’a donc pas été seulement une caractéristique attribuable aux sociétés affectées par l’Islam, mais la culture religieuse judéo-chrétienne était encore plus dure et cruelle envers eux que les pays de religion musulmane.

    MOHAMED VI OU L’HOMOSEXUALITÉ NON PUNISSABLE

    Cependant, il convient de souligner que la persécution légale des homosexuels au Maroc n’affecte que certains d’entre eux. Il y a d’autres homosexuels dont le statut social les libère des peines qui ne s’appliquent qu’aux pauvres. Un fait qui montre que la « condition de classe » de l’homosexuel détermine également la rigueur de la peine qu’il doit recevoir.

    Nous allons apporter des explications. Un livre récemment publié en France est impossible à trouver dans le royaume du Maroc. Son titre est « Mémoires d’un soldat marocain ». Son auteur est Abdelilá Issou, ancien officier de l’armée marocaine, formé à l’Académie militaire royale de Mekinez. Issou est aujourd’hui exilé en Europe.

    Dans son livre, Issou, outre une description détaillée de la corruption existant dans les dômes de l’armée et du gouvernement marocain, indique que les flirts homosexuels du monarque actuel Mohammed VI sont largement connus depuis longtemps par les hautes classes du pays.

    « Que Mohamed VI ait eu des relations homosexuelles fréquentes depuis qu’il était prince, c’était un secret de polichinelle qui circulait au Maroc. Dans les salons aisés de la bonne société de Rabat et de Casablanca, on en avait déjà parlé pendant les dernières années du règne de Hassan II. Les gens savaient qu’il allait bientôt avoir à faire à un « commandeur des croyants » atypique, une véritable première au Maroc « .

    Selon le récit d’Abdelilá Issou dans son livre « Mémoires d’un soldat marocain », l’amoureux du roi était Alaoui, un «petit-fils d’un esclave noir ayant servi dans le palais (les descendants de ces esclaves vivent encore, en état de semi-esclavage, dans la ville royale de Touarga, municipalité à statut spécial appartenant à la préfecture de Rabat, situé dans le Méchoaur). Abderrahmane était l’ami et le camarade de jeu du jeune prince, plus tard l’un de ses confidents et compagnon de sorties nocturnes, mais nous ne trouvons aucune trace dans les annales officielles vue la relation embarrassante avec le palais ».

    Tel que rapporté par Issou dans son livre, Alaoui et l’auteur ont coïncidé 1995 à Tanger, où Alaoui avait été affecté à la gendarmerie. Un soir, les deux ont partagé des boissons et des discussions dans un bistro de la ville. Au fur et à mesure que la nuit avançait, l’alcool commença à faire effet et sa langue se libérait.

    « Il m’a laissé comprendre que sa relation avec son grand ami n’était plus aussi bonne et que c’était en raison de certains rapports confidentiels, dont il n’a pas expliqué la nature, que le ministre de l’Intérieur de l’époque, le tout-puissant Driss Basri, avait présenté au roi Hassan II. Quelques heures plus tard, son chauffeur est venu nous chercher et ils m’ont déposé dans le phare de Malabata. Je ne l’ai plus revu ».

    Et voilà, au Maroc comme dans d’autres parties du monde, la « condition de classe » d’un homosexuel est également un facteur déterminant au moment d’être persécuté ou non. Cela montre que, chez les homosexuels, il en va de même pour les femmes, les Noirs, les Gitans, les Juifs … ou avec le reste des êtres humains. L’appartenance à l’une ou l’autre classe détermine la manière dont vous serez considéré par ceux qui contrôlent le pouvoir politique, judiciaire et économique.

    Ce type de discrimination raffinée n’est pas une caractéristique exclusive des pays arabes. Aujourd’hui, nous pouvons savoir, grâce à des recherches historiques, que certains des inquisiteurs espagnols des XVIe et XVIIe siècles ont envoyé au feu du bûcher des homosexuels présumés et gisaient simultanément avec les enfants d’autels à leur service dans les appartements monastiques austères.

    EDGAR HOOVER, LE CHEF HISTORIQUE DU FBI, PERSECUTAIT AVEC ACHARNEMENT CEUX QUI PARTAGAIENT SES MÊMES PRÉFÉRENCES SEXUELLES

    Ou plus récemment, il y a à peine 60 ans. Au cours des persécutions anticommunistes contre le maccarthysme dans les années 1950, Edgar Hoover, l’héros historique de l’extrême droite et indiscutable chef du FBI, au même temps qu’il se démenait en vue de concocter des pièges sophistiqués contre ses ennemis politiques en les accusant d’être homosexuels, lui, derrière les portes, n’hésitait pas au moment d’exercer son homosexualité avec son second de bord au Federal Bureau of Investigation, Clyde Anderson Tolson.

    En synthèse et pour résumer l’idée centrale de cet article. Autant au Maroc que dans la plupart des pays d’Occident et d’Orient, il existe un phénomène social ahurissant. Il y a des homosexuels distingués auxquels toute la société et ses médias peuvent rendre un hommage respectueux et admirer, en louant même leurs préférences sexuelles. Simultanément, il y a aussi d’autres homosexuels, qui sont communément considérés comme de simples « pédés de merde », sur lesquels retombe lourdement le poids des lois ou de la discrimination sociale.

    Comme vous pouvez le constater, tout est réduit à la question élémentaire de la classe sociale à laquelle on appartient.

    Tags : Maroc, Mohammed VI, homosexualité, homosexuel, classe sociale, discrimination, Islam, homophobie,