Étiquette : Maroc

  • Soudan : Interpellation d’un avion appartenant à la société marocaine Managem avec 48 kg d’or à bord

    D’après l’agence de presse russe Sputnik, l’avion interceptée avec de l’or à bord parce qu’elle n’avait d’autorisation appartient à la société marocaine Managem.

    Une source du ministère soudanais des mines a déclaré à Sputnik que « l’avion qui trasportait de l’or appartient à la société marocaine Managem et se dirigeait vers Khartoum en provenance de la région saharienne de Qabqa à l’ouest de la province du Fleuve du Nil. Son interception est à cause de son manque d’autorisation et non pas à cause de contrebande ».

    La même source a précisé que « avant la chute du gouvernement précédent, il était de la responsabilité de la Securité Economique de contrôler et donner l’autorisation aux entreprises générales pour transporter sa production des zones minières vers Khartoum ou d’autres endroits ». « Cette mission est assurée actuellement par les forces d’appui rapide », a-t-elle ajouté.

    Selon la même source, « la société marocaine Managem se dirigeait vers Khartoum pour transporter 84 kg d’or de la région de Qabqa vers Khartoum lorsque les forces d’appui rapide l’a interceptée en raison du manque de coordonation préalable exigée par les mesures de sécurité actuelles ».

    Source: Lakome

    Tags : Maroc, Soudan, Or, Managem, contrebande, Khartoum,

  • ONU : La France parasite le poste de SG adjoint des Opérations de Paix

    Le 7 mai 2019, le représentant du Front Polisario auprès des Nations Unies, Sidi Omar, s’est entretenu avec Jean-Pierre Lacroix, le Secrétaire Général Adjoint pour les Opérations de Paix en vue de lui transmettre l’opinion du Front Polisario sur plusieurs questions liées à la MINURSO et le processus de paix.

    Jean-Pierre Lacroix est un diplomate français. Avant d’assumer cette fontcion, il était, depuis juillet 2014, directeur des Nations unies, des organisations internationales, des droits de l’homme et de la francophonie (NUOI) à l’administration centrale du Quai d’Orsay.

    Il succède un autre français, Hervé Ladsous, à la tête des missions de paix de l’ONU.

    Il y a lieu de se demander si à l’ONU, les puissants de ce monde se s sont mis d’accord pour laisser ce poste à la France, le pays qui sème la guerre partout dans le monde, qui esclavise les pays africains depuis plus de 60 ans, et qui est pointée du doigt dans le génocide des hutus au Rwanda. Mais la France est surtout le pays qui soutient l’entêtement du Maroc dans le conflit du Sahara Occidental, empềche la MINURSO de monitorer les droits de l’homme et entretient le statu quo dans un conflit qui dure depuis plus de 43 ans.

    Malgré qu’elle est involucrée dans le contentieux du Sahara Occidental, des militaires de la France font aussi partie du contingent de la MINURSO, la mission des NU pour le Référendum au Sahara Occidental, un reférendum dont Paris ne veut pas entendre parler et dont le manque de neutralité est flagrant.

    La paradoxe est  évidente: la France responsable des missions de paix de l’ONU, alors qu’elle se trouve derrière de nombreux conflits de la planète.

    Tags : France, Département du maintient de la paix, Secrétaire Général Adjoint pour les missions de paix, ONU, Jean-Pierre Lacroix, Hervé Ladsous, MINURSO, Sahara Occidental, Maroc,

  • Lettre de la SADC au Conseil de Sécurité de l’ONU

    Lettre datée du 29 avril 2019, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Représentant permanent de la Namibie auprès de l’Organisation des Nations Unies

    Au nom des membres de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), j’ai l’honneur de faire savoir que nous appuyons unanimement le processus engagé par l’Organisation des Nations Unies sur le Sahara occidental et convenons qu’il faut parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental.

    Aux côtés du Conseil de sécurité, l’Afrique peut apporter une contribution importante en appuyant le processus engagé par l’ONU sur le Sahara occidental et en permettant au peuple sahraoui de véritablement avancer sur la voie de la décolonisation et de l’autodétermination. C’est pourquoi, les 25 et 26 mars 2019, l’Afrique du Sud et la Namibie ont coorganisé la conférence de solidarité de la SADC avec le Sahara occidental, qui fera date. Les chefs d’État et les ministres des affaires étrangères de 24 pays, d’Afrique et d’autres continents, ainsi que les chefs de mouvements de libération et de partis politiques et les responsables de groupes de la société civile ont participé à la conférence. Celle-ci visait à réaffirmer notre appui indéfectible à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental et à déterminer quels sont les meilleurs moyens d’appuyer le processus engagé par l’ONU et les efforts faits par l’Envoyé personnel du Secrétaire général pour le Sahara occidenta l. Ensemble, nous nous sommes engagés à concourir à une solution positive, pacifique et permanente répondant aux aspirations et à la volonté légitimes du peuple du Sahara occidental.

    Nos pays ayant subi de plein fouet les dommages considérables causés par la colonisation, nous connaissons bien les souffrances du peuple sahraoui et l’injustice dont celui-ci est victime. Le Sahara occidental est la dernière colonie en Afrique et notre continent ne sera vraiment libre qu’une fois garantie la liberté du peuple du Sahara occidental, qui ne peut être obtenue que dans le cadre d’un véritable processus d’autodétermination permettant à ce peuple de décider de son avenir librement, de sa propre initiative et de manière démocratique.

    Nous, les membres de la SADC, affirmons notre plein soutien au peuple du Sahara occidental et prions instamment le Conseil de sécurité de s’appliquer sans délai à :

    a) Faire respecter le droit international, y compris en veillant à ce que soient immédiatement mises en œuvre les résolutions de l’Assemblée générale et du Conseil de sécurité et les décisions de l’Union africaine relatives au Sahara occidental en vue de l’organisation d’un référendum libre et régulier pour le peuple sahraoui ;

    b) Condamner clairement les violations continues du cessez-le-feu au Sahara occidental, y compris l’opération que le Maroc a récemment menée afin d’élever un nouveau mur de sable militarisé parallèlement au mur existant, ainsi que les violations incessantes des droits du peuple du Sahara occidental occupé ;

    c) Élargir le mandat de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental de sorte qu’elle puisse surveiller la situation des droits de la personne au Sahara occidental ;

    d) Mettre fin à l’exploitation illégale des ressources naturelles du peuple du Sahara occidental, compte tenu de l’avis juridique donné par l’Union africaine en 2015 et de l’avis rendu en février 2002 par le Conseiller juridique de l’ONU, dans lesquels il est indiqué que, sauf accord exprès du peuple sahraoui, de telles activités sont contraires au droit international ;

    e) Faciliter la fourniture d’une aide humanitaire aux réfugiés sahraouis dans les camps en Algérie et dans les territoires du Sahara occidental ;

    f) Exiger des négociations directes entre le Maroc et le Front POLISARIO. La situation au Sahara occidental est intenable. Le peuple du Sahara occidental est en droit d’être libre. Le Conseil de sécurité a une occasion exceptionnelle de mettre fin à cette injustice qui dure depuis des décennies et de faire appliquer les principes qui ont éclairé la quête de liberté et d’indépendance dans toute l’Afrique et ailleurs. Au nom de la SADC, nous espérons travailler en collaboration avec le Conseil de sécurité et d’autres parties intéressées afin de saisir cette occasion historique de parvenir à la paix et de créer les conditions qui permettront au peuple du Sahara occidental de se soustraire enfin à la tyrannie du colonialisme et de décider de son avenir.

    Je vous serais reconnaissant de bien vouloir porter le texte de la présente lettre à l’attention des membres du Conseil de sécurité.

    L’Ambassadeur,

    Représentant permanent

    (Signé) Neville Gertze

    Source : ONU

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, ONU, Conseil de Sécurité, SADC,

  • Maroc : L’art de transformer les défaites en victoires

    Dans le monde politique, il est extrêmement difficile de reconnaître sa défaite politique, d’arriver à l’accepter, de réflechir et assumer que certains objectifs sont inatteignables, surtour lorsqu’il s’agit de devoir renoncer au contrôle d’un territoire riche en phosphates comme le Sahara Occidental.

    Dans ce contexte, commenter la dernière résolution du Conseil de Sécurité sur le conflit sahraoui n’est pas un exercice facile, même s’il est obligé. Il va de soi qu’aucune des parties n’aura le courage d’annoncer qu’elle a échoué. Cependant, les autorités marocaines détiennent les ficelles pour transformer leur défaite en victoire dane le but de ne pas rendre compte devant le peuple qu’elles ont embrigadé dans cette folle aventure. Rabat tente de jouer sur l’ambigüité qui caractérise une résolution qui ne fait que alimenter le statu quo en vigueur depuis plus 26 ans.

    En effet, selon le diplomate sahraoui Oubi Bachir, « le Conseil de Sécurité de l’ONU exprime dans sa résolution 2468(2019) le rejet du statu quo tout en préservant, en même temps, ses causes. La période de 6 mois perd ainsi progressivement sa valeur politique en tant que carte de pression à cause des privilèges accordés au Maroc et l’ambigüité de la résolution, ce qui tend à prolonger l’impasse ».

    Certes, le Maroc cherche à prolonger le statu quo qui ne sert les intérêts d’aucune partie. Le Front Polisario souhaite mettre fin à l’exode des sahraouis qui n’a que trop duré et le Maroc préfère entretenir le fait accompli de son occupation et son pillage des richesses sahraouies tout en oubliant que le facteur du temps est loin de jouer en sa faveur. Les événements vécus par l’Algérie devraient lui servir de leçon.

    Tout en chantant une victoire imaginaire en vue d’entretenir le délire sahraouis au sein de sa population, le Makhzen tourne le regard pour ne pas voir une expression qui est à ses yeux mortelle : « solution (…) qui prévoit l’autodétermination du peuple du Sahara Occidental ». Une expression qui préserve le droit légitime des sahraouis et renforce leur détermination. Par contre, les autorités marocaines en doivent être ulcérées.

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, ONU, MINURSO, Horst Kohler, statu quo,

  • Sahara occidental: Les prémisses d’un vrai changement en faveur de la cause Sahraouie ?

    Par Ahsene Saaid – 6 mai 2019

    S’agit-il d’une reconfiguration du processus ou les prémisses d’un vrai changement après presque un trimestre passé depuis la nouvelle année?.
    Il semble que le Sahara occidental passe à un niveau plus imposant à la communauté international en obligeant une remise en jeu pour une vraie partie d’échec stratégiquement liée à la tactique. En effet les Etats Unis d’Amérique viennent de décider la mise à niveau du « globale » déjà en jeu dans la doctrine de Barak Obama depuis 2008!

    Nous venons d’assister à travers ce qui vient d’être esquissé au dernier Conseil de Sécurité à l’ONU à une remise en ordre prônée par les USA du tout Onusien à propos de la problématique Sahara occidental… Au fait il s’agit d’une reprise du jeu sur l’échiquier nord africain.

    En tout cas le système ONUsien se met au diapason international dans cette affaire Sahraouie devenue internationale, d’où la nécessité de la remise en cause de la présence de la MINURSO, notamment dans le domaine sécuritaire. A ce propos le rapport dans sa revendication du retour des personnels de la MINURSO expulsés par le Maroc n’est pas une simple expression dans le déontologique….

    En résumé il faut noter qu’il y a là un adoubement très significatif et en clair comme noir sur blanc, mais il garde toujours l’intelligence du dogme stratégie Obama dans sa modalité du discret. Et n’oublions pas que Mr B.Obama aime les longues passes vers le panier basket-ball.

    Raison pour laquelle la Russie a opté la neutralité dans le même esprit de discrétion. Ainsi le cavalier russe entre en jeu sans s’occuper des ognons des autres tout en faisant le présent dans l’absence ou l’abstention de vote car ; il s’agit d’un nord africain où la mémoire Poutine garde de beaux souvenirs en Lybie assez colorés de malin anglo-saxon. Toutefois il ne cache pas qu’il reste ouvert au démocrate et intellectuel Barak Obama. Mr V. Poutine pratique l’affut. C’est aussi du Judoka !

    Un vrai jeu au rythme de « l’approche intelligente, légère …»mais qui ne demeurera pas indirecte !

    La question est donc de savoir quelle est la suite et comment la formuler ?
    Deux variables se dessinent déjà en termes de jeu d’échec : – L’une suppose le petit roque – L’autre le grand roque

    Dans l’immédiat il semble aller de soit que les deux puissances se mettront facilement au diapason de la symphonie probable assez percussionniste et donc sur la nature du jeu, surtout que le royaume du Maroc s’est reconfirmé dans sa position en stipulant que le rapport 2285 est un revers pour toutes les manœuvres du secrétariat des nations unies !
    En vérité le rapport exprime clairement que les cadres de la MINURSO devront revenir pour continuer leur mission dont la matrice est l’organisation du référendum de l’autodétermination que le Maroc continu à méjuger !! Ceci a été même suivie de « sinon…etc ». Une menace bien embellie.

    Assez percussionniste ! Oui, et encore à l’ image positive (prônée par B. Obama depuis son arrivée au pouvoir en 2008 avec les enjeux d’une meilleure interaction et coopération avec les autres acteurs présents au Sahel, notamment la France qui a choisi le clan des états unis en votant « oui » au rapport 2285 le vendredi 2016-04-30, sauf que « l’indirecte » n’aura plus raison d’être après l’entêtement de la diplomatie marocaine déjà en névrose et mal être.

    Mais en général, les événements ne sont plus au discours de la politique étrangère de Barack Obama à l’Académie militaire de Westpoint en mai 2014.

    Peut être l’exclusivité et la transversalité ne peuvent pas se conjuguer là où certains partenaires nord africains ingrats font la tête car trop gâtés. C’est la même remarque faite à propos des pays du Golf où l’incapacité de changement dans la démocratie…a été soulignée.

    En fin à tous cela s’ajoute aussi à l’incapacité de la France de faire face à la complexité des défis du Sahel, et en méditerranéenne … C’est ainsi que les États-Unis entre une seconde fois en scène à travers l’ONU mais s cela se fera selon les logiques aux avant-postes.

    Le Conseil de sécurité souligne qu’il convient de « parvenir à une solution politique réaliste, pragmatique et durable à la question du Sahara occidental, qui repose sur le compromis ». Il souligne également qu’il importe que les parties s’engagent à nouveau à faire avancer le processus politique dans la perspective de nouvelles négociations.

    Le Conseil se félicite en effet du nouvel élan impulsé par la première table ronde tenue les 5 et 6 décembre 2018 et la deuxième table ronde tenue les 21 et 22 mars 2019 sous l’égide de M. Köhler.

    Il salue aussi « la volonté du Maroc, du Front Polisario, de l’Algérie et de la Mauritanie de participer, d’une manière sérieuse et respectueuse, au processus politique engagé par l’Organisation des Nations Unies sur le Sahara occidental afin de trouver des terrains d’entente ».

    Tout en se félicitant des consultations qui se poursuivent, le Conseil de sécurité demande à nouveau aux parties prenantes de « coopérer plus intensément » les unes avec les autres.

    Il engage les parties à faire preuve d’une plus grande volonté politique de parvenir à une solution, « notamment en examinant de façon plus approfondie leurs propositions respectives ».

    Le 22 mars, à l’issue de la deuxième table ronde, M. Köhler avait estimé qu’il restait beaucoup de travail pour les délégations et que « de nombreuses positions divergent toujours fondamentalement

    L’envoyé de l’ONU avait jugé nécessaire des efforts réels pour créer la confiance et avait encouragé les délégations à explorer des gestes de bonne foi et des actions concrètes.

    Territoire situé sur la côte nord-ouest de l’Afrique, le Sahara occidental a été administré par l’Espagne jusqu’en 1976. Le Maroc et la Mauritanie avaient alors tous deux affirmé leur revendication sur le territoire, revendication à laquelle s’oppose le Front Polisario.

    Suite à la fin de l’administration coloniale espagnole du Sahara occidental, des combats ont éclaté entre le Maroc et le Front Polisario. Depuis, les Nations Unies œuvrent à un règlement de la situation. La Mauritanie a renoncé à toute revendication sur le Sahara occidental en 1979. Un cessez-le-feu a été signé en septembre 1991 et la MINURSO a été déployée.

    Source : L’Echo d’Algérie, 6 mai 2019

    Tags : Sahara Occidental, Front Polisario, Maroc, ONU, MINURSO, Horst Kohler,

  • L’UE offre 900.000 euros pour renforcer la répression au Maroc

    Source : Délégation UE au Maroc, 2/05/2019

    Appui à la réforme de la justice au Maroc. Jumelage Institutionnel Maroc Union européenne

    Lancement du Jumelage : « Appui au Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire au Maroc »

    Dans le cadre de la mise en œuvre du Programme « Réussir le Statut Avancé », le conseil supérieur du pouvoir judiciaire du Royaume du Maroc, a abrité ce 2 mai, la cérémonie de lancement du projet de jumelage institutionnel Maroc Union européenne : «Appui au Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire au Maroc», en présence de Monsieur Mohammed Benchaaboune, Ministre de l’Economie et des Finances, de son excellence Mme Claudia WIEDEY, Ambassadeur de l’Union européenne au Maroc, de Monsieur Mostafa Faress, Président Délégué du Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire, de Monsieur Mohammed ABDENNABAOUI, Président du Ministère Public , de son excellence Monsieur Marc TRENTESEAU, Ambassadeur de Belgique au Maroc, et d’autres personnalités nationales et internationales.

    Ce jumelage, qui s’inscrit également dans le cadre de l’appui de l’Union européenne à la réforme de la justice, prend la forme d’une coopération entre le Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire du Maroc et le conseil supérieur de la justice belge.

    Il permettra de mobiliser des experts des deux pays et de bénéficier de l’expérience pour appuyer les capacités institutionnelles, managériales et organisationnelles du Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire (CSPJ), et ce en accord avec les préconisations de la Charte de réforme du système judiciaire marocain, ainsi qu’avec les standards européens en matière de modes de gestion des systèmes judiciaires de justice.

    A cette occasion, Mme Claudia Wiedey, ambassadeur de l’Union européenne au Maroc a dit : « L’Union européenne accompagne, à travers ce jumelage, le renforcement des capacités de ce nouvel acteur Constitutionnel incontournable qu’est le Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire.

    Renforcer l’Etat de droit, avoir un pouvoir judiciaire indépendant accessible et conforme aux standards internationaux est une des étapes du processus de transition démocratique dans lequel le Maroc est fermement engagé. «

    Des missions et voyages d’études seront organisés dans le but de prendre connaissance des meilleures pratiques européennes et internationales en matière de gouvernance, d’indépendance de la magistrature et de communication.

    Ce jumelage institutionnel est prévu pour une durée de 24 mois est financé par l’Union européenne à hauteur de 9.700.000 dirhams (900.000 euros) et est géré avec l’appui de la Direction du Trésor et des Finances Extérieures -Cellule d’Accompagnement du Programme Réussir le Statut Avancé-relevant du Ministère de l’Economie et des Finances.

    Les jumelages institutionnels, sont des instruments conçus comme un moyen d’échange d’expertise publique entre des Etats membres de l’Union européenne et des administrations publiques du pays bénéficiaire.

    Tags : Maroc, UE, Justice, Etat de droit, jumelage, Jumelage Institutionnel Maroc Union européenne, Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire,

  • Le désespoir de l’axe atlanto-sioniste en Algérie

    L’Algérie comme cible prioritaire de l’internationale sioniste est un secret de polichinelle. A ce jour, le trio Français, Marocain et sioniste à Tel Aviv a utilisé tous les moyens pour créer les conditions d’une déstabilisation majeure du pays avec la complicité d’éléments algériens internes et externes au pays. George Soros, le milliardaire américano-sioniste, est le financier principal des dits « printemps arabes » mais également celui de l’opération mise en place qui tente de surfer sur la vague de contestation algérienne pour faire basculer le pays dans la tourmente. Les instruments algériens utilisés viennent de différents horizons et sont pour certains manipulés à leur insu.

    Une partie de ces instruments est utilisée pour piller les ressources du pays et font partie de l’administration, des milieux financiers et économiques ou de puissants réseaux à l’intérieur des institutions de pouvoir. D’autres gravitent dans l’espace politique, culturel ou même dans les médias. Il faut y ajouter un certain nombre de personnes inconnues qui ont gagné en popularité grâce à la prolifération des réseaux sociaux.

    Tout ce groupe hétérogène travaille aujourd’hui avec des réseaux très puissants créés sous la direction de l’empire atlanto-sioniste avec le soutien et les conseils des États-Unis, de la France, du Maroc et de la colonie sioniste en Palestine. À cet égard, ce n’est un secret pour personne que l’intense activité, pendant plusieurs mois avant le début des manifestations en Algérie, de l’ambassadeur des États-Unis, John B. Desrocher, à Alger est similaire à l’activité de l’ambassadeur américain Robert Ford en Syrie avant sa dévastation à partir de 2011.

    N’oublions pas également la trop grande proximité des ambassadeurs français en Algérie avec les renseignements extérieurs français, la DGSE. Deux des trois derniers ambassadeurs en sont devenus les patrons, Bernard Bajolet et Bernard Émié qui n’était pas le dernier à faire de l’ingérence en Algérie. Pour faire court, deux espions qui se succèdent presque à la tête de la plus importante Ambassade de France dans le monde. Et les deux sont remplacés par Xavier Driencourt, également pas très éloigné de la DGSE. Il est celui qui était avant eux entre 2008 et 2012 puis revient en 2017. Du très rare dans la tradition diplomatique !

    L’Algérie est aujourd’hui au carrefour de son histoire. Le peuple algérien est confronté à un tournant historique mais peut compter sur tous les éléments patriotes au sein des forces armées et du renseignement ainsi que sur les éléments intègres qui pullulent dans tous les secteurs d’activité. Il est à la veille de retrouver son indépendance car il constitue le rempart du futur président qui prendra des décisions souveraines faisant prévaloir l’intérêt supérieur du peuple algérien et fera sortir l’Algérie de la tutelle américano-française à tous les plans, qu’ils soient politiques, économiques ou stratégiques.

    Dans ces conditions, quel sera l’avenir des intérêts américains et français lorsque le peuple algérien prendra conscience du plan infernal concocté sous l’égide et avec la bénédiction de ces deux états? Et quel sera l’avenir de la France si les milliers d’universitaires algériens quittaient en masse la France pour reconstruire l’Algérie ? Quid de la santé en France par exemple ? Il suffit juste de savoir le nombre impressionnant de médecins algériens en France pour comprendre l’extrême gravité du basculement algérien quant à l’avenir incertain de la France !

    C’est aujourd’hui probablement le plus grand cauchemar français qui nécessite au plus haut niveau de l’État d’installer deux cellules de crise, selon un expert algérien des questions stratégiques, la première au Ministère des Affaires Étrangères et la seconde au Ministère de la Défense. Cellules de crise au plus haut niveau d’un état sous tutelle sioniste pour un pays étranger dit souverain ? Pour qui sait ce que signifie une cellule de crise au plus haut niveau d’un état…

    Le plan de déstabilisation de l’Algérie dévoilé

    L’Algérie sur la fracture sismique entre la volonté du peuple et les centres opérationnels occidentaux.

    Il est vrai que le mouvement populaire algérien est pacifique, discipliné, civilisé et est par ailleurs totalement engagé dans la préservation du prestige de l’État algérien fondé sur le sacrifice d’un million et demi de martyrs, ainsi que sur son rôle contre l’impérialisme et ses outils dans le Monde Arabe. A la tête de ces outils le mouvement sioniste et sa création Israël. Sauf que les forces coloniales et sionistes, les États-Unis et Israël en particulier, veulent totalement inverser cette tendance par la destruction de l’état algérien pour le punir de son refus de céder les richesses du pays et du peuple au colonisateur américain ou français, ou aux deux. Tout comme il refuse toute idée de se rapprocher ou de dialoguer avec l’État colonial israélien qui a volé la Palestine et chassé ses habitants de leur terre 70 ans plus tôt.

    Par Muhammad Sadegh Al-Husseini

    Et, selon une source du renseignement spécialisée dans l’analyse des mouvements populaires à travers le monde, et après analyse des agissements américano-sionistes hostiles à l’Algérie, il apparaît ce qui suit :

    Premièrement : un Centre opérationnel principal a été mis en place à Rabat au Maroc pour gérer la « révolution » en Algérie. Il est composé de quatre officiers du renseignement américain et de six officiers du renseignement marocain, ainsi que de douze « experts de la subversion » serbes, membres de l’organisation « OTPOR« , créée dans les années 1990 et financée par les États-Unis. Une organisation qui a vu le jour dans les années quatre vingt dix à l’Université de Belgrade. Son but était de renverser le régime du président Slobodan Milosevic, survenu en 2001.

    Huit algériens d’obédience islamiste, formés par « Otpor » au Maroc pendant six mois au deuxième semestre de 2018, sous la supervision d’officiers de renseignement américains, font également parti de l’opération à Rabat.

    La mission de ce Centre est de coordonner toutes les opérations actuelles et futures en termes de planification, de financement, d’approvisionnement et de fourniture pour certaines parties impliquées dans le mouvement algérien actuel et en contact avec ce Centre. Ceci dans le but de créer le chaos et de pousser à des affrontements avec les forces de sécurité algériennes afin de parvenir à des conditions favorables à la transformation du mouvement pacifique en affrontements armés. C’est-à-dire de transformer le cours des événements en les réorientant ainsi que ses objectifs afin d’atteindre le but premier.

    Deuxièmement : Deux centres opérationnels avancés ont été mis en place pour exécuter les plans du Centre opérationnel principal. Le premier dans la ville de Oujda, dans le nord-est du Maroc, près de la frontière algérienne, dirigé par onze officiers américains, marocains et serbes ainsi que trois éléments algériens.

    Le deuxième centre opérationnel a été installé dans la ville d’Errachidia, à environ 80 kilomètres de la frontière algérienne. Il est dirigé par huit officiers des nationalités citées précédemment, ainsi que par deux officiers du renseignement militaire français.

    Troisièmement : l’entraînement militaire se déroule dans trois camps de base spécialement créés à cet effet, dont deux se trouvent au Maroc.

    Le premier camp est situé à 28 kms à l’est de la ville de Laâyoune (Ndt au Sahara Occidental) et compte actuellement 362 éléments, essentiellement des Algériens ainsi que 28 formateurs et administratifs.

    Le deuxième camp d’entraînement est situé au nord-est de la ville de Smara (Ndt Sahara Occidental), dans le sud-est du Maroc, à proximité d’un triangle frontalier algérien, marocain et mauritanien, à cinquante-quatre kilomètres de distance. Le camp compte actuellement 284 éléments et 18 formateurs et administratifs.

    Le troisième camp est situé sur le territoire mauritanien, à 34 kilomètres au sud-ouest de la ville de Bir Moghreïn, près de la frontière nord-ouest de la Mauritanie avec le Maroc. Ce camp est composé de 340 éléments ainsi que de 46 formateurs et administratifs.

    Quatrièmement : la source a également souligné l’existence d’une coopération étroite, en particulier dans les domaines de l’approvisionnement et de la logistique, avec le mouvement tunisien Ennahdha. Ainsi, les groupes algériens, associés à certaines organisations islamiques en Algérie, ont établi deux points d’appui en Tunisie.

    Le premier est situé près de la ville de Kef, au nord-ouest de la Tunisie, près de la frontière algérienne.

    Le deuxième est au sud de la ville frontalière tunisienne de Jendouba qui est située au nord-ouest de Tunis, à environ 50 kilomètres de la frontière algérienne.

    A noter que toute cette organisation n’a pas débuté avec le commencement du mouvement en Algérie, mais tout a été mis en place depuis une année.

    C’est-à-dire que l’alliance américano-sioniste planifiait et se préparait à exploiter tout mouvement de contestation populaire en Algérie, quel que soit sa nature et la nature des forces qui les soutiennent et les dirigent pour le détourner et transformer son cours en confrontations conduisant à la propagation du chaos et de la destruction en Algérie. Cela est confirmé par la participation de Steve Bannon, conseiller de Trump lors de sa campagne électorale et son conseiller stratégique lorsqu’il a été élu président. Bannon a ouvert depuis quelques mois un bureau à Bruxelles pour organiser des révolutions colorées en Europe. Nos informations confirmées indiquent que le célèbre milliardaire américain George Soros est impliqué dans le financement de toutes les opérations mentionnées, y compris dans l’achat d’armement pour les fournir aux éléments déjà cités.

    En ce qui concerne les perspectives d’évolution de la situation en Algérie, la source d’information précisera les points suivants :

    1) La direction de l’armée a le plein contrôle sur tous les aspects de la vie en Algérie, en ce sens qu’aucune menace ne pèse sur le pays au point de faire basculer les manifestations populaires vers une violence destructrice. L’armée en effet comprend les revendications populaires et les fait siennes en ouvrant la voie à la liberté d’expression dans l’intérêt national du pays.

    2) La direction de l’armée reportera les élections présidentielles à la fin de cette année, dans un cadre juridique appropriée, après le retour du président Bouteflika au pays. Par la suite un dialogue national exhaustif sera installé qui conduira à la convocation de nouvelles élections conduisant à l’élection d’un nouveau président civil qui sera soutenu par l’armée.

    3) Le nouveau président algérien, selon les informations dont nous disposons, mettra en œuvre un programme de réforme de transformation radicale, organisé et totalement maîtrisé, et non un programme de choc tel qu’appliqué par l’ancien président Boris Eltsine en Russie au début des années quatre vingt dix.

    4) L’objectif du programme est de procéder à des réformes économiques qui préservent la richesse du pays du pillage des multinationales américaines et européennes, ce qui permettra de mettre fin à l’influence de la coalition constituée de certains grands chefs d’entreprises algériens et de certains anciens hauts dirigeants et responsables des services de sécurité et de l’armée.

    5) Agrandir l’espace des libertés politiques dans le pays avec en parallèle un développement économique, afin d’élargir au maximum la participation populaire à la vie politique dans le pays. Le but est de parvenir à une stabilité politique fondée sur la prospérité économique des citoyens.

    6) La direction de l’armée trouvera une sortie honorable pour le président Bouteflika et lui rendra un hommage à la hauteur de son passé militant avant les prochaines élections.

    Traduit de l’arabe par M.C.Belamine

    Source : frontièresblog, 17 avril 2019

    Tags : Algérie, article 102, hirak, sionisme, maroc, france,

  • Sahara occidental : le Conseil de sécurité proroge le mandat de la MINURSO et réclame une solution politique

    Source : ONU INFO, 30/04/2019

    Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté mardi une résolution dans laquelle il proroge le mandat de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) jusqu’au 31 octobre 2019 et appelle les parties au conflit à trouver une solution politique.

    Dans cette résolution adoptée par 13 voix pour et deux abstentions (Russie et Afrique du Sud), les membres du Conseil constatent que la MINURSO joue un rôle important sur le terrain, s’agissant notamment d’aider l’Envoyé personnel du Secrétaire général pour le Sahara occidental, l’ancien Président allemand, Horst Köhler, à trouver une solution politique mutuellement acceptable.

    Le Conseil de sécurité souligne qu’il convient de « parvenir à une solution politique réaliste, pragmatique et durable à la question du Sahara occidental, qui repose sur le compromis ». Il souligne également qu’il importe que les parties s’engagent à nouveau à faire avancer le processus politique dans la perspective de nouvelles négociations.

    Le Conseil se félicite en effet du nouvel élan impulsé par la première table ronde tenue les 5 et 6 décembre 2018 et la deuxième table ronde tenue les 21 et 22 mars 2019 sous l’égide de M. Köhler.

    Il salue aussi « la volonté du Maroc, du Front Polisario, de l’Algérie et de la Mauritanie de participer, d’une manière sérieuse et respectueuse, au processus politique engagé par l’Organisation des Nations Unies sur le Sahara occidental afin de trouver des terrains d’entente ».

    Tout en se félicitant des consultations qui se poursuivent, le Conseil de sécurité demande à nouveau aux parties prenantes de « coopérer plus intensément » les unes avec les autres.

    Il engage les parties à faire preuve d’une plus grande volonté politique de parvenir à une solution, « notamment en examinant de façon plus approfondie leurs propositions respectives ».

    Le 22 mars, à l’issue de la deuxième table ronde, M. Köhler avait estimé qu’il restait beaucoup de travail pour les délégations et que « de nombreuses positions divergent toujours fondamentalement ».

    L’envoyé de l’ONU avait jugé nécessaire des efforts réels pour créer la confiance et avait encouragé les délégations à explorer des gestes de bonne foi et des actions concrètes.

    Territoire situé sur la côte nord-ouest de l’Afrique, le Sahara occidental a été administré par l’Espagne jusqu’en 1976. Le Maroc et la Mauritanie avaient alors tous deux affirmé leur revendication sur le territoire, revendication à laquelle s’oppose le Front Polisario.

    Suite à la fin de l’administration coloniale espagnole du Sahara occidental, des combats ont éclaté entre le Maroc et le Front Polisario. Depuis, les Nations Unies œuvrent à un règlement de la situation. La Mauritanie a renoncé à toute revendication sur le Sahara occidental en 1979. Un cessez-le-feu a été signé en septembre 1991 et la MINURSO a été déployée.

    Tags : Sahara Occidental, front polisario, Maroc, ONU, MINURSO, Horst Kohler, résolution 2468 (2019),

  • L’Afrique du Sud s’en prend à l’ONU à cause du Sahara Occidental

    Nations Unies (États-Unis) (AFP)

    L’Afrique du Sud a réprimandé mardi le Conseil de sécurité de l’ONU après avoir adopté une résolution sur le Sahara occidental qui, selon elle, était déséquilibrée et ignorait les préoccupations africaines.

    La résolution proposée par les États-Unis, prorogeant la mission d’observation au Sahara occidental, a été adoptée par un vote favorable de 13 voix au sein du conseil composé de 15 membres. L’Afrique du Sud s’est abstenue avec la Russie.

    L’Ambassadeur sud-africain, Jerry Matjila, a déclaré au conseil que son gouvernement avait envisagé de s’opposer à la mesure de reconduction de la mission de la MINURSO jusqu’au 31 octobre et a appelé à la reprise des négociations sur la fin du conflit.

    « Le texte actuel n’est pas équilibré », a déclaré Matjila.

    Il a appelé au soutien du peuple du Sahara occidental, établissant un parallèle avec son propre pays pour lequel la solidarité internationale « a mis fin au système répressif de l’Apartheid ».

    L’Union africaine reconnaît la République arabe sahraouie, qui revendique l’autorité sur le Sahara occidental, mais le Maroc est également membre de l’UA.

    L’Afrique du Sud se plaignait du fait que seuls quelques pays européens et les États-Unis avaient participé aux premières étapes de la rédaction du texte et que les préoccupations en matière de droits de l’homme n’avaient pas été prises en compte.

    « C’est à nouveau un exemple de problème africain en train d’être réglé par ceux qui ne sont pas originaires du continent », a déclaré Matjila. La Russie a également déclaré qu’elle considérait la résolution comme déséquilibrée.

    Deux tours de discussions

    La résolution appelle les parties à reprendre les négociations afin d’aboutir à « une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permettra l’autodétermination du peuple du Sahara occidental ».

    Cela intervient après que les Nations Unies ont tenu deux séries de pourparlers exploratoires entre le Maroc, le Front Polisario, l’Algérie et la Mauritanie pour mettre fin au conflit qui date de plusieurs décennies.

    Les réunions tenues en Suisse en décembre et en mars ont conduit pour la première fois depuis six ans les parties à s’asseoir sur la table des négociations, mais peu de progrès concrets ont été réalisés.

    L’envoyé de l’ONU Horst Koehler envisage de convoquer une troisième série de pourparlers, mais aucune date n’a été fixée.

    Les États-Unis espèrent que la prolongation de la mission de la MINURSO, qui compte 500 membres, de six mois au lieu d’un an, incitera les parties à progresser dans la recherche d’une solution politique.

    Les États-Unis ont envoyé le sous-secrétaire aux Affaires politiques David Hale au Maroc, en France et en Belgique plus tôt ce mois-ci pour des entretiens sur la voie à suivre.

    Le Polisario a mené une guerre contre le Maroc de 1975 à 1991, lorsqu’un accord de cessez-le-feu a été conclu et que la MINURSO a été déployée pour surveiller la trêve dans l’ancienne colonie espagnole.

    La mission était de préparer un référendum sur l’indépendance du Sahara occidental vis-à-vis du Maroc, mais il ne s’est jamais matérialisé.

    Le Maroc, qui a annexé le territoire après le retrait de l’Espagne en 1975, considère le Sahara occidental comme une partie intégrante du royaume et a offert son autonomie, mais pas un référendum sur l’indépendance.

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  • Aucun pays africain dans le dénommé « Groupe d’Amis du Sahara Occidental »

    Dans le processus de réglement du conflit quadragénaire du Sahara Occidental, le Conseil de Sécurité a créé une étrange entité appellée « Groupe d’Amis du Sahara Occidental » dont les membres sont les Etats-Unis, le Royaume Uni, la France, la Russie et l’Espagne. Aucune résolution ne passe au Conseil sans le consentement de ces cinq pays dont au moins trois sont loins d’être amis des sahraouis. Tout le contraire.

    De nombreux observateurs se posent des questiona sur l’absence de l’Union Africaine au sein de ce groupe alors que l’ONU cherche incessament à renforcer le partenariat avec l’organisation panafricaine en vue de résoudre les conflits qui secouent le continent noir.

    Alors que, selon le SG de l’ONU, « la coopération entre les Nations unies et l’Union Africaine est un vecteur stratégique fondamental pour la paix et la sécurité et le développement », le chef de l’ONU se heurte à l’opposition de la France à toute participation de l’UA dans le processus visant à instaurer la paix au Sahara Occidental.

    Ainsi, le « groupe d’amis du Sahara Occidental» est devenu plutôt « groupe d’ennemis du peuple sahraoui » où les Etats-Unis, la France et l’Espagne font pression en vue d’imposer une solution favorable au Maroc poussant les sahraouis à reprendre les armes.

    Tags : Sahara Occidental, Front Polisario, Maroc, ONU, MINURSO, Conseil de Sécurité, Groupe d’Amis du Sahara Occidental,