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  • Etude: «Quelle place de la Russie dans les options stratégiques du Maroc ?

    CYCLE PETIT-DEJEUNER DEBAT « DIVERSIFICATION DES ALLIANCES STRATEGIQUES »

    «Quelle place de la Russie dans les options stratégiques du Maroc ?»

    6 octobre 2010

    SYNTHESE ET CONCLUSIONS

    1. Dans le cadre des manifestations scientifiques relevant du programme d’études « Compétitivité globale et positionnement du Maroc dans le système mondialisé », l’Institut Royal des Etudes Stratégiques (IRES) a initié un « cycle-débat » consacré aux perspectives des relations du Maroc avec les puissances émergentes dans les différents continents (Brésil, Russie, Inde, Chine…).

    2. Ce cycle-débat, organisé à huit clos pour favoriser un échange fructueux, a pour objectif d’affiner les axes d’une étude en cours de lancement et qui explore les possibilités pour le Maroc de s’arrimer dès à présent aux nouvelles locomotives de l’économie mondiale dans le but de le préparer aux évolutions économiques et géopolitiques à venir.

    3. Dans ce cadre, l’IRES a organisé le 6 octobre 2010 un petit déjeuner-débat, animé par M. Nourredine SEFIANI, ancien Ambassadeur du Maroc en Russie, sur le thème « Quelle place de la Russie dans les options stratégiques du Royaume ?». L’objet est d’apporter un éclairage sur le potentiel de relèvement de la coopération maroco-russe, en tenant compte des mutations structurelles du monde dont le rythme s’est accéléré avec la crise mondiale de 2008-2009.

    4. En ouverture des travaux de cette manifestation, M. Mohammed Tawfik MOULINE, Directeur Général de l’IRES, a précisé que l’importance de la Russie pour le Maroc tire sa justification d’une double considération :

    D’abord géopolitique, vu la capacité d’influence de la Russie sur l’agenda international, compte tenu de son statut de membre permanent du Conseil de Sécurité des Nations-Unies.

    Ensuite économique étant donné que ce pays affiche un rythme de rattrapage rapide qui pourrait lui permettre de devenir la 10ème puissance mondiale à l’horizon 2050, même si la Russie serait confrontée à plusieurs contraintes (vieillissement de la population, taux de mortalité élevé, défis sécuritaires…).

    5. Le Directeur Général de l’IRES a rappelé que les relations Maroc-Russie remontent loin dans l’histoire et que l’évolution de la coopération entre les deux pays s’est inscrite récemment sur un sentier ascendant, notamment à l’issue des visites effectuées par leurs Chefs d’Etat respectifs (Visite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI en octobre 2002, Visite du Président Vladimir POUTTINE en septembre 2006).

    6. Tenant compte des projections à moyen et long termes et du bilan récent de leur coopération bilatérale, le Maroc et la Fédération de Russie gagneraient à accorder à leurs relations bilatérales une signification plus stratégique avec la concrétisation du potentiel de la coopération dans les domaines économique, scientifique et culturel et des actions concrètes sous forme d’élargissement du spectre des intérêts au niveau régional et sous-régional.

    7. Dans son intervention sur les enjeux stratégiques des relations Maroc-Russie, M. Nourredine SEFIANI a souligné que ces relations doivent être appréhendées en tenant compte à la fois d’une multiplicité de facteurs d’ordre militaire, politique et économique et de l’influence de plusieurs acteurs dans l’orientation de ses relations (Europe, Etats-Unis, Algérie…).

    8. L’intervenant a mis en exergue deux niveaux d’enjeux pour mieux comprendre la réalité actuelle des relations Maroc-Russie et cerner son devenir. Il s’agit de l’enjeu des produits, qui englobe l’armement (armes classiques, ambitions nucléaires de l’Algérie, cartellisation du marché du gaz), les échanges commerciaux, ainsi que l’enjeu politique lié à la position de la Russie au sujet de la question du Sahara marocain.

    9. En ce qui concerne la question de l’armement, il y a lieu de constater les éléments suivants : la Russie dispose d’intérêts vitaux en Algérie. Les commandes algériennes d’armes russes ont totalisé un montant de 6,5 milliards dollars en 2006, à quoi s’ajoutent les commandes de sous-marins, de systèmes de défense anti-aériens. L’Algérie, qui figure parmi le top 10 des importateurs d’armes à l’échelle mondiale, devient ainsi le 3 ème client de la Russie en termes d’exportations d’armes.

    Les ambitions nucléaires de l’Algérie constituent un autre point qu’il faudra suivre avec vigilance. A cet effet, le Stockholm International Peace Research Institute (SIPRI) classe l’Algérie dans la catégorie des pays susceptibles de « devenir une préoccupation nucléaire et stratégique » et doit de ce fait être soumis à observation permanente.

    la question de la cartellisation du marché du gaz et l’éventuelle transformation du Forum des pays exportateurs de gaz en une OPEP du gaz au sein de laquelle l’Algérie et la Russie pourraient devenir les acteurs clés.

    Toutefois, les risques à ce niveau demeurent faibles, d’abord, du fait de différences fondamentales entre le marché du pétrole et le marché du gaz, ensuite, en raison d’une concurrence de plus en plus vive entre la Russie et l’Algérie sur le marché européen. Toutefois, la question des gazoducs de contournement mérite d’être suivie de près. Ceux construits par l’Algérie (Medgaz et Galsi) semblent être dictés par des considérations qui n’obéissent à aucune rationalité économique.

    10. S’agissant du commerce bilatéral Maroc-Russie, ce dernier a connu une évolution positive sur la période récente, quoique limitée et fluctuante d’une année à l’autre. Le volume global du commerce bilatéral est passé de près de 14 milliards de dirhams en 2005 à 18,5 milliards de dirhams en 2008, avant de chuter à 8,8 milliards de dirhams en 2009, sous l’effet de la crise mondiale. Les importations marocaines en provenance de Russie sont essentiellement constituées de pétrole, de fer, du souffre, de produits chimiques, de bois, de papier et carton, de machines et d’appareils divers. Quant aux exportations marocaines vers la Russie, elles sont composées principalement d’agrumes, de légumes, de farine de poisson, de poissons frais et plus récemment en 2009 de pièces détachées pour voiture ainsi que de fils et câbles pour l’électricité.

    11. Le Maroc reste déficitaire dans sa balance commerciale avec la Russie et le taux de couverture demeure à un niveau très faible (18,6% en 2009). Toutefois, pour les services, une dynamique particulière semble s’instaurer, avec une progression soutenue des recettes touristiques, suite à la suppression par le Maroc des formalités de visas pour les ressortissants russes en 2005.

    12. En ce qui concerne la question du Sahara marocain, qui constitue l’arrière plan politique du surarmement algérien, la Russie prône une solution politique, négociée, définitive, acceptée par les deux parties et avalisée par le Conseil de Sécurité.

    13. Sachant que le Maroc et la Russie ont maintenu une concertation permanente même durant la guerre froide et en tenant compte du soutien du Maroc en faveur du renforcement des liens entre la Russie et le monde islamique (Russie membre observatoire au sein de l’OCI), le renforcement des relations politiques entre les deux pays rendrait nécessaire d’élargir le spectre des intérêts stratégiques, à travers l’ouverture d’espaces de coopération à investir en commun notamment en Afrique et en Europe. ***** 14. Le débat engagé lors de cette manifestation a été axé sur les points suivants :

    Nécessité pour le Maroc de suivre de près les objectifs de la politique extérieure russe et de faire sienne l’obligation de vigilance et de veille afin d’anticiper tout éventuel changement de l’agenda politique extérieur de la Russie dans la région.

    Importance d’une position claire de la Russie, notamment pour ce qui est de la politique d’armement de l’Algérie et ce, en vue de préserver l’équilibre des rapports de force au niveau régional.

    Identification des leviers d’action pour concrétiser le potentiel du marché russe en termes de débouchés additionnels pour l’offre exportable nationale et comme source d’approvisionnement pour les entreprises marocaines (énergie, technologie…).

     Le potentiel du marché russe est considérable, notamment au niveau de certains secteurs où l’offre marocaine dispose d’atouts compétitifs certains (agro-alimentaire, pêche, textile…) et devrait aussi bénéficier de l’essor de l’industrie nationale dans le cadre des nouveaux métiers mondiaux du Maroc.

     Au niveau du secteur touristique, le rebond des recettes voyages en provenance de la Russie suite à la suppression des procédures de visas par le Maroc, laisse suggérer l’existence de marges de progression pour peu que notre politique de promotion suive de près le potentiel du marché russe, dont le développement est en ligne avec le rattrapage des revenus des ménages russes.

     La dynamique de l’investissement que connait le Maroc devrait constituer une incitation pour les entreprises russes à participer activement aux différents appels d’offre lancés par les autorités marocaines. La conclusion d’un accord de promotion et de protection des investisseurs relevant des deux pays serait un facteur d’appui incontournable.

    Non moins important, le Maroc gagnerait à mobiliser le potentiel de la coopération technique et bénéficier du transfert de savoir-faire dans des domaines clés, notamment énergétiques (schistes bitumineux, gaz naturel liquéfié, production électrique, prospection pétrolière).

     La mobilisation de la coopération serait incomplète si elle n’intégrait pas les aspects culturels et scientifiques. Le rapprochement entre les deux cultures rendrait perméable les deux sociétés et permettrait ainsi de créer les conditions permissives pour une plus grande proximité économique.

    ANNEXES

    P A R T I C I P A N T S :

    M. Mohammed Tawfik MOULINE Directeur Général de l’Institut Royal des Etudes Stratégiques

    M. Nourredine SEFIANI Ancien Ambassadeur du Maroc en Russie

    M. Nacer BENJELLOUN TOUIMI Professeur universitaire Université Mohammed V-Agdal

    M. Miloud LOUKILI Professeur Universitaire Université Mohammed V-Agdal

    M. Said MOUFTI Chercheur principal, chef de projet « Compétitivité économique », IRES

    M. Tarek CHBOURK Chef de projet d’études, IRES

    M. Othman BENJELLOUN Chercheur principal, IRES

    Source: Maroc Leaks

  • Maroc : Au 19ème siècle, les tribus berbères ne reconnaissaient pas le pouvoir temporel du Makhzen (Brahim Filali)

    Maroc : Au 19ème siècle, les tribus berbères ne reconnaissaient pas le pouvoir temporel du Makhzen (Brahim Filali)

    Selon Brahim Filali, »il est plus facile d’expliquer à un Amazigh ce qu’est le fédéralisme anarchiste que la démocratie libérale, car le premier n’est pas étranger à la société marocaine. Politiquement, les tribus organisées au 19e siècle en fédérations ne reconnaissaient pas le pouvoir temporel du Makhzen. Elles reconnaissent le Sultan comme une autorité religieuse seulement. L’idéologie arabo-islamique a servi à éliminer les cultures différentes. Le concept même de « Siba » est manipulé à cette fin et la religion a servi d’outil de destruction d’une culture par une autre, et de moyen de domination politico-culturelle. »

    Brahim Filali éditait le « Journal Anarchiste Marocain » (interdit selon lui par le Makhzen), fondateur du « Centre Libertaire d’Etudes et Recherches » à Ouarzazate et il écrit dans son blog FIBRA. A cause de sa théorie sur le pouvoir du Makhzen au Maroc, il se trouvait sous la loupe de la DGED.

    L’article qui a attiré l’attention du Makhzen se trouve sur le site Anarkismo.

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  • Maroc: Note sur le traitement par la presse Algérienne du discours du Trône du 30/07/2008

    Note sur le traitement par la presse Algérienne du discours du Trône du 30/07/2008

    I. Le traitement par la presse Algérienne

    1. Articles étudiés

    1. Salima Tlemçani : « Le Roi du Maroc fustige la fermeture des frontières avec l’Algérie : la colère de Mohammed VI », El Watan, 31/07/2008.

    2. Djalal Bouati, « Mohammed VI accuse l’Algérie de perpétrer une sanction collective contre son pays », El khabar, 31/07/08

    3. Saïd Oussad, « Forcing », Liberté, Editorial, 31/07/2008.

    4. Nadia Benakli « Mohammed VI adjure Alger de rouvrir les frontières », L’Expression 31/07/2008.

    5. Kamal Aït Bessaï ; « le Roi du Maroc veut tendre la main à l’Algérie », Jeune-Indépendant, 31/07/2008.

    6. Mohammed Zaaf, « Tendue ou rigide c’est kif-kif », Jeune-Indépendant, 31/07/2008.

    7. Ali Babès, « Algérie, Maroc : le Roi revient sur les frontières », Le Quotidien d’Oran.

    8. Mourad M’Hamed ; « Mohammed VI renouvelle son appel pour la réouverture des frontières avec l’Algérie », Echourouk, 31/07/2008.

    2. Analyse des articles de la presse Algérienne

    Les différents titres de la presse algérienne ont traité le discours Royal en partant des mêmes postulats et de la même méfiance à l’égard le Maroc. Ils ont tout d’abord procédé à une interprétation basée sur le prisme de lecture habituel à la presse Algérienne et une réponse indignée au geste d’ouverture du Maroc ; ensuite, les journalistes ont essayé de « répondre » aux propos de Sa Majesté (tels que interprétés par eux-mêmes)

    a. La lecture biaisée du discours

    Les passages concernant les relations avec l’Algérie et la question du Sahara ont été présentés comme l’élément le plus important du discours du Trône. A titre d’illustration selon Le Quotidien d’Oran, la ville de Fès avait même été choisie symboliquement pour lancer ce qu’il a considéré comme un « appel vers l’Algérie ».

    Ces passages du discours ont ainsi été considérés comme un appel solennel de la part de Sa Majesté lancé à l’Etat Algérien pour la réouverture des frontières dans la continuité des appels lancés par le Royaume dans les mois précédents. Au moment ou Sa Majesté n’a fait que constater « l’incompatibilité » de la situation actuelle avec ce que devraient être les relations entre les deux pays.

    L’appréciation du ton du discours par les publications Algériennes n’a pas échappé à la tendance à la sur-interprétation tendancieuse du discours. Tandis que seule l’Expression y a décelé des propos conciliants, les autres publications ont relevé une hausse de ton de la part de Sa Majesté envers l’Algérie. El Watan a souligné « la colère du Roi » dans son article à la une illustré par une photo de Sa Majesté avec des traits tendus. Les autres journaux ont multiplié les termes renvoyant à un durcissement des propos de Sa Majesté qui aurait « fustigé » ou « accusé » l’Algérie de procéder à une « sanction collective contre son peuple » cf. El Khabar.

    b. Eléments de réaction aux propos de Sa Majesté.

    Les publications Algériennes ont puisé dans le même registre habituel pour répondre à certaines affirmations ; évoquant ainsi la responsabilité du Maroc dans la situation actuelle à travers le rappel de l’épisode de 1994 : le Maroc, suite aux attentats de Marrakech avait rétabli les visas pour l’entrée des ressortissants Algériens.

    Toutes les publications Algériennes ont, sans exception, défendu systématiquement la position de leur Gouvernement en soulignant la nécessité d’un traitement global des dossiers en suspens entre les deux pays ; et affirmant dans le but d’influencer l’opinion publique algérienne, que la réouverture des frontières est une nécessité plus Marocaine qu’Algérienne, présentant des intérêts unilatéraux. Sa Majesté serait ainsi plus préoccupé par les problèmes économiques et sociaux que connaît la région de l’Oriental que par un réel rétablissement des relations entre les deux pays.

    Les bonnes dispositions du Maroc manifestées par le discours Royal sont traitées avec une grande méfiance. Les journalistes Algériens y voient des manœuvres dilatoires – faisant référence à une « malice politique…. » – visant à présenter l’Algérie comme responsable de la situation actuelle et à « manipuler l’opinion publique internationale »( sic) en postulant une relation directe entre la question du Sahara et l’état des relations entre les deux pays.

    II. Synthèse

    Le commentaire du discours Royal ne déroge pas à la structure du discours de la presse Algérienne vis-à-vis du Maroc et des ses institutions :

    1. Le poids de l’histoire : la presse algérienne puise régulièrement dans l’histoire pour chercher des épisodes par lesquels elle pourrait étayer ses jugements sur le Maroc. La guerre des sables, l’interception de l’avion du FLN par l’armée française durant la guerre de libération, les incidents de 1994 sont autant des épisodes de l’histoire Algéro-Marocaine interprétés et contés fallacieusement de manière à rejeter toute responsabilité sur le Maroc.

    2. L’unanimité des discours. Dans tout ce qui relève des relations avec le Maroc, la presse Algérienne est unanime sur l’essentiel ne s’écartant pas de la position officielle ; l’élément nationaliste devient prédominant et catalyseur du discours. Autant, la presse algérienne retrouve une certaine marge de liberté quand elle traite d’autres sujets, elle suit une ligne officielle dans tout ce qui concerne le Maroc.

    Source: Maroc Leaks

  • Maroc: La DGED place un pion dans un important think tank américain

    Ahmed Charai, membre du Conseil d’Administration du think-tank International Crisis Group

    Le think-tank International Crisis Group a annoncé lundi la nomination de quatre nouveaux membres à son conseil d’administration. Il s’agit de :

    – Gérard Araud, ancien Ambassadeur de France aux Etats-Unis. Celui qui a décrit le Maroc comme «maîtresse avec laquelle on dort toutes les nuits, dont on n’est pas particulièrement amoureux mais qu’on doit défendre»,

    – Ahmed Charai, président de Maroc Telematique et éditeur de l’hebdomadaire marocain L’Observateur du Maroc,

    – Susana Malcorra, ancienne ministre des Affaires étrangères d’Argentine et chef de cabinet du SG des Nations Unies jusqu’à 2015, et

    – Meghan O’Sullivan, ancienne vice-conseiller américaine pour la sécurité nationale en Irak et Afghanistan.

    Selon le communiqué de cet organisme, « le Conseil d’administration est maintenant composé de 47 membres provenant de 31 pays ».

    « Les nouveaux membres se joignent à un conseil d’administration déjà diversifié à un moment critique « , a déclaré Lord Malloch-Brown, président du conseil d’administration. « Dans un contexte d’aggravation des conflits et de tensions géopolitiques croissantes, le Conseil d’administration renforcé contribuera à maintenir Crisis Group en bonne position dans sa quête pour mettre fin aux guerres et plaider pour la paix », a-t-il ajouté.

    Ahmed Charai est déjà membre des organismes suivants :

    Conseil d’Adminitration d’Atlantic Council

    Conseil Editorial Consultatif de « The National Interest’s Magazine » à Washington.

    – Mr Charai est aussi membre du conseil Consultatif de Gatestone Institute à New York. Mr Charai, mais il figure dns leur liste en tant que « auteur ».

    Membre du Conseil d’Administration du « The Foreign Policy Research Institute » à Philadelphia.

    Depuis les révélations du hacker Chris Coleman sur les relations d’Ahmed Charai avec la DGED (services secrets du Maroc), ce dernier ne fait plus partie des conseillers de Search for Common Ground, une organisation qui a été engagé par l’ancien représentant de l’ONU pour le Sahara Occidental, Christopher Ross. Grâce à ses relations avec l’une de ses employés de cette organisations, Sonia Reines Djivanides, Ahmed Charai recevait un compte-rendu détaillé des réunions de l’émissaire onusien avec SFCG.

    Ahmed Charai ne fait plus partie aussi du Conseil d’Administration du « Center for Strategic and International Studies » à Washington. Son directeur John Hamre, a visité le Maroc et parle dans ses mails d’un incident entre son épouse et l’ambassadeur du Maroc à Washington à l’époque, Aziz Mekouar ainsi que d’un conflit entre ce dernier et Charai.

    Les publications de Charai ont été supprimées du site de l’organisation. Voici le mail sur cet incident :

    Pour Sdi Yassine

    —– Mail transféré —–

    De : John Hamre <jhamre@csis.org></jhamre@csis.org>

    À : Ahmed charai <ahcharai2005@yahoo.fr></ahcharai2005@yahoo.fr>

    Envoyé le : Mardi 29 Novembre 2011 12h00

    Objet : RE: Tr : draft Charaii note for your consideration

    Dear Ahmed:

    I had no idea how rudely he treated your wife. I felt so sorry for her anyway, and never knew about this. It is so shocking to me. I wish I had known. I would have had her live with Julie and me. At least I could assure her of a comfortable, safe and reassuring setting. I am angry to read this.

    I can assure you Mekouar will never be invited to another event at CSIS!

    I will call you this weekend, if you will permit me. It would help my troubled soul to hear your voice.

    John

    From: Ahmed charai [mailto:ahcharai2005@yahoo.fr]

    Sent: Tuesday, November 29, 2011 4:51 AM

    To: John Hamre

    Subject: Tr : draft Charaii note for your consideration

    Dear John,

    I am deeply grateful for your kind words and I am very proud to have you as a friend and partner. Haim has certainly explained to you why I’m very embarrased about the affiliation of Mekouar, to CSIS. Because the comportment of Mekouar, especially with my wife, was incomprehensible and especially loose. when he said to my wife: « In United States, you have to pay for the fault you commit ». A very harsh words that may have serious consequences on the health of my wife, she was hospitalized for 24 hours in emergencies. And there are many examples I can share with you to show how he worked in order to complicated my case in DC…

    Really I do’nt understand this hatred, if not a blind jealousy … BUT my position here in Morocco and in USA was reinforced and I’m now working on a very big project of creation of many media project.

    I’m really sorry to embarrass you by this kind of things, but you are a friend and I find normal to share honestly with you all my feelings.

    Please to call me, if you want, in any time to my cell phone: 011212661061413

    Warm regards

    Ahmed

    De : John Hamre <jhamre@csis.org></jhamre@csis.org>

    À : Ahmed charai <ahcharai2005@yahoo.fr></ahcharai2005@yahoo.fr>

    Envoyé le : Lundi 28 Novembre 2011 19h59

    Objet : FW: draft Charaii note for your consideration

    Dear Ahmed:

    I hope you and your family are well. Haim is just back from Morocco, and he told me how generously you hosted him and how much he got out of the visit. Seeing Morocco’s historic elections were a real thrill for him, and I am personally grateful to you that you made it possible for Haim to witness them personally. I still tell people how much I learned on my own trip in March, and how impressed I was with the broad range of people you introduced us to.

    I also discussed with Haim the difficulties you had on your last visit to Washington, and I learned from him many details I hadn’t known before. Quite honestly, I was shocked. I thought it was odd that the embassy hadn’t been more helpful, but many of the things Haim relayed were deeply disturbing to me.

    The important thing is this: I think of you as an honest, and a decent man who was badly wronged. I only knew about the wrongs our judicial system imposed on you, which was humiliating to you and to me. Now I learn that there were additional injustices you endured, and that angers me. I want you to know how much we value your friendship and your affiliation with CSIS. I will make sure that nothing comes between us, and I look forward to many years of fruitful cooperation. We will make this right.

    With best wishes,

    John

    Source: Maroc Leaks

  • Note relative à la stratégie de médiatisation poursuivie pour le 23 mars

    L’évènement du 23 mars à Paris constitue une fenêtre médiatique à exploiter pour continuer la pédagogie des réformes post 9mars.

    A la sémantique économique dominante, il est préconisé également de faire passer le message politique, notamment via le ministre du commerce M. Chami.
    Il est demandé que M. L’Ambassadeur Sahel soit sensibilisé sur le fait que M. Moulay Abdelmalek Alaoui va amener les journalistes « amis » lors de cet évènement, afin qu’il valide les différents interviews demandés.

    Un listing est soumis en pièce jointe, reprenant les journalistes que nous avons contactés et qui souhaitent interviewer les membres de la délégation, il est préconisé que ce listing soit transmis à M. L’ambassadeur.

    Outre les membres du gouvernement qui seront présents, nous pensons emmener un ou deux juristes au cas où nous arrivons à placer des articles sur la réforme de la constitution, ainsi que sur le processus global.

  • Maroc : Les confidences du Prince Hicham Alaoui

    Selon le prince Hicham Al Alaou, la culture de la monarchie au Maroc avait contribué à la marginalisation de son père, le prince Moulay Abdellah, en plus de la forte personnalité de son frère le roi Hassan II.

    Dans une déclaration accordée à l’emission Al-Mashhad, de la BBC, le prince Hicham Alaoui, a affirmé que son père était présent lors des différents événements vécus par le Maroc, mais il était toujouors marginalisé en raison de la culture qui prévaut dans la monarchie marocaine et qui met en avant le roi et marginalise le reste des membres de la famille. A cela s’ajoute, dit-il, la forte personnalité de Hassan II qui « écrasait tout » autour de lui.

    Malgré tout, ajoute-t-il, son père a pu, à l’aide de son épouse, créer sa propre entité, ce qui lui a permis de jouir d’une certaine indépendance qui a contribué ainsi à faire de lui un lien entre le roi Hassan II et des personnalités et dirigeants arabes et étrangers tels que le président Ben Bella, le roi Faisal et Cheikh Zayed, la famille qui règne au Qatar, ainsi que le président égyptien Anwar Sadat et qu’il était également le chaînon de communication préférée entre le roi et George Bush Senior.

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  • Maroc: Les 20 mesures de Belahrach pour la création d’emploi

    Commission Emploi et relations sociales de la CGEM

    Liste des membres du sous-groupe Emploi

    Mohamed BACHIRI
    Aicha BEYMIK
    Bertrand GAULANDEAU
    Maria BELGNAOUI
    Chargée d’études CGEM : Najwa Mounir

    Introduction

    Tout le monde s’accorde à dire que le chômage est devenu une priorité nationale, que la situation ne peut plus durer. La question alors est pourquoi avons-nous du mal à sortir de ce fléau ? Les mesures prises des différents gouvernements ont-elles été efficaces ? le monde économique est-il suffisamment mobilisé ?

    Que de questions auxquelles nous devons trouver un début de réponse pour ne pas sacrifier une génération de jeunes , et partant pénaliser notre croissance future.

    Il est temps aujourd’hui de mettre cette préoccupation au centre du débat national auprès de l’ensemble des acteurs de notre pays – en particulier les opérateurs économiques et politiques et les partenaires sociaux – et de les mettre en face de leurs responsabilités.

    Nous ne pouvons plus mettre notre destin entre les mains des seuls investisseurs étrangers pour la création d’emploi.

    Ils sont importants pour l’avenir de notre pays, mais ils doivent être également relayés par une dynamique nationale que nous pourrions appeler «le civisme économique» : investir, payer ses impôts, créer des emplois durables, respecter la législation en vigueur et installer un climat de confiance avec les partenaires sociaux, les salariés et l’administration.

    Si le civisme économique est un devoir pour les opérateurs, ceux-ci ont un droit qui doit être garanti par le législateur et appliqué par l’administration. Le droit de pouvoir commercer dans un environnement juridique sain, flexible, avec des règles concurrentielles transparentes et des recours simples et efficaces.

    Il est urgent de rétablir cette confiance entre le monde économique, l’administration et les partenaires sociaux pour lutter efficacement et durablement pour la création d’emploi. Il faut que chacun joue pleinement son rôle. Il faut que chacun accepte l’autre comme un partenaire et non comme un ennemi.

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  • Maroc – La monarchie bénéficie de deux soupapes de sécurité : le Sahara et l’immigration

    Youssef Courbage : « Les sociétés arabes sont sorties de leur repli »

     

    ENTRETIEN – Youssef Courbage, démographe, coauteur avec Emmanuel Todd d’un essai sur l’évolution des sociétés arabes (Le rendez-vous des civilisations. Seuil), analyse les ressorts profonds des révoltes actuelles.

    Avez-vous été surpris par ces mouvements de révolte dans le monde arabe?

    Youssef Courbage : J’ai été surpris par le fait que cela se passe maintenant et que ce soit la Tunisie qui mette le feu aux poudres. Néanmoins, cela devait arriver. D’après les analyses que j’ai développées avec Emmanuel Todd, le processus qui s’est déroulé en Europe à partir du XVIIe siècle puis qui s’est généralisé au monde entier – la Chine de 1949, la Russie de 1905 et de 1917 – ne pouvait épargner un monde arabe qui connaît, depuis 30- 40 ans, exactement les mêmes transfor­mations démographiques, culturelles et anthropologiques que l’Europe à partir du régime de Cromwell, en Angleterre, puis la révolution française de 1789. Il n’y a pas de raison que le mon­de arabe soit une exception. Penser le contraire, c’est être essentialiste, c’est-à-dire estimer qu’il y a une nature arabe ou musulmane rétive aux progrès de l’humanité. Ce n’est pas mon cas.

    Quelles sont ces transformations ?

    Une progression de l’éducation, pour les garçons puis pour les filles. Vous avez aujourd’hui une majorité de jeunes alphabétisés, sachant lire et écrire. Découle, notamment, de cette éducation, un contrôle de la na­talité par l’utilisation des moyens de contraception, et donc une baisse du taux de fécondité, tombé à une moyenne de deux enfants par femme, dans les pays arabes les plus avancés, au Maghreb. On a pu constater aussi une baisse de l’endogamie avec, en Tunisie par exemple, une chute des mariages entre cousins germains.

    À partir de quand peut-on dater le début de ces transformations ?

    À l’exception des Libanais chrétiens qui ont bénéficié de la présence des missions chrétiennes et de leurs universités dès le XIXe siècle, le monde arabe a globalement commencé à basculer, c’est-à-dire à avoir une élévation du taux d’instruction et une baisse de la féc­ondité, à partir des années 1960 pour les pays les plus avancés.

    Quel a été l’élément déclencheur de ces transformations ?

    C’est une volonté politique. Pour certains pays comme la Tunisie sous le régime de Bourguiba, il y avait une volonté de modernisation, d’accès à l’enseignement aussi bien pour les garçons que pour les filles. Au Maroc c’était le cas des premiers gouvernements de l’indépendance qui avaient fait de l’éducation leur priorité, avant qu’on y mette un bémol parce qu’elle pouvait remettre en question les hiérarchies politiques. Jusqu’à l’avènement de Mohammed VI, les hautes instances du pouvoir ont parfois bloqué l’avancée de l’éducation. Ce qui explique aujourd’hui le retard important du Maroc en matière de scolarisation, surtout des filles et dans les milieux ruraux. Ensuite, cela dépend aussi des moyens dont dispose chaque pays. Les Etats du golfe persique, dont l’Arabie saoudite, grâce à leurs gros revenus pétroliers, peuvent se permettre un enseignement non seulement généralisé mais de qualité.

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  • Les 20 mesures de Belahrach pour la création d’emploi

    Commission Emploi et relations sociales de la CGEM

    Liste des membres du sous-groupe Emploi

    • Mohamed BACHIRI
    • Aicha BEYMIK
    • Bertrand GAULANDEAU
    • Maria BELGNAOUI

    Chargée d’études CGEM : Najwa Mounir

    Introduction

    Tout le monde s’accorde à dire que le chômage est devenu une priorité nationale, que la situation ne peut plus durer. La question alors est pourquoi avons-nous du mal à sortir de ce fléau ? Les mesures prises des différents gouvernements ont-elles été efficaces ? le monde économique est-il suffisamment mobilisé ?

    Que de questions auxquelles nous devons trouver un début de réponse pour ne pas sacrifier une génération de jeunes , et partant pénaliser notre croissance future.

    Il est temps aujourd’hui de mettre cette préoccupation au centre du débat national auprès de l’ensemble des acteurs de notre pays – en particulier les opérateurs économiques et politiques et les partenaires sociaux – et de les mettre en face de leurs responsabilités.

    Nous ne pouvons plus mettre notre destin entre les mains des seuls investisseurs étrangers pour la création d’emploi.

    Ils sont importants pour l’avenir de notre pays, mais ils doivent être également relayés par une dynamique nationale que nous pourrions appeler «le civisme économique» : investir, payer ses impôts, créer des emplois durables, respecter la législation en vigueur et installer un climat de confiance avec les partenaires sociaux, les salariés et l’administration.

    Si le civisme économique est un devoir pour les opérateurs, ceux-ci ont un droit qui doit être garanti par le législateur et appliqué par l’administration. Le droit de pouvoir commercer dans un environnement juridique sain, flexible, avec des règles concurrentielles transparentes et des recours simples et efficaces.

    Il est urgent de rétablir cette confiance entre le monde économique, l’administration et les partenaires sociaux pour lutter efficacement et durablement pour la création d’emploi. Il faut que chacun joue pleinement son rôle. Il faut que chacun accepte l’autre comme un partenaire et non comme un ennemi.

    Il est important pour nous de montrer une image mobilisée pour que celle-ci soit porteuse d’espoir, pour que nous soyons tous engagés vers cette création de richesses qui, de fait, crée de l’emploi. Il nous faut absolument comprendre que seule l’entreprise crée de la richesse dans notre pays et que l’emploi ne peut se faire par décret.

    Partant du principe que l’entreprise est le seul moteur du progrès social, il faut lui créer les conditions de cette réussite pour que la société puisse bénéficier de l’ensemble de ce résultat. Pour cela, il faut permettre à l’entreprise, par des moyens nouveaux, de recruter des jeunes diplômés, développer la formation et donc l’employabilité de ses collaborateurs.

    Il faut réinventer une nouvelle forme d’intermédiation dans le cadre du marché du travail, il faut que la flexibilité soit mieux organisée et rendue accessible aux entreprises.

    Le monde a changé et l’économie est un grand espace sans frontières où il faut sans cesse s’adapter pour survivre. C’est pourquoi, l’emploi à vie n’a plus de sens dans cette économie de marché.

    La mondialisation impose un rythme à l’entreprise qui la pousse à s’adapter en permanence. C’est pourquoi le législateur doit être formé à la question économique pour mieux en saisir les enjeux et permettre ainsi aux entreprises de s’adapter. Qu’on le veuille ou non, la notion de contrat de travail évolue. La flexibilité n’est plus un débat, mais bien une exigence pour le service de l’entreprise. Pour autant, cette flexibilité ne peut et ne doit se faire en précarisant les salariés. D’ou la nécessité absolue d’imaginer notre fléxicurité.

    Nos défis, quels sont-ils ?

    Imaginer le travail de demain, changer le rapport au travail pour les salariés, avoir une vision nouvelle de l’entrepreneuriat et de l’entreprise, accepter le rôle fondamental des partenaires sociaux, ne plus former des compétences ou des filières dont notre pays n’a plus besoin, voilà nos véritables défis pour les années à venir.

    Faire prendre conscience aux opérateurs économiques, la place qu’ils doivent occuper et le rôle qu’ils doivent assumer dans la l’intégration, la formation et l’accompagnement des jeunes diplômés en particulier.

    Accepter l’idée que le système d’éducation ne peut fournir des individus expérimentés d’ou la nécessité de contribuer aux développements de leurs compétences au début de leur carrière professionnelle.

    «Tous pour l’emploi», c’est contribuer là où nous sommes, avec nos moyens, à dire NON au chômage et à la précarité, et OUI pour une dignité qui permette à une frange de la population de rester debout.

    Cette contribution sur les pistes qui pourraient nous aider à créer des emplois durables a pour objet d’ouvrir un débat, d’inventer d’autres voies. Loin de se vouloir technique, elle est d’abord le fruit d’un benchmarking, d’expériences et de travail sur le terrain de la commission Emploi et relations sociales de la CGEM qui ose et qui innove. Merci au sous-groupe qui a travaillé sur ce projet.

    Projetons-nous dans l’avenir, notre seul ennemi est le chômage. Sachons alors nous mobiliser et donner une dimension nouvelle au mot patriotisme.

    Jamal BELAHRACH

    Président de la Commission Emploi et Relations Sociales

    Les indicateurs du chômage au second trimestre 2010

    (source HCP Maroc)

    État des lieux

    • Inadéquation entre la demande des entreprises en compétences et l’offre en matière de formation du système éducatif.
    • Peu d’implication des entreprises dans la dynamique de création d’emploi, en particulier des jeunes diplômés.
    • Inefficience de l’intermédiation.
    • Faiblesse des aides à l’emploi.
    • Fiscalité des salaires élevée entraînant un niveau de l’encadrement très faible.
    • Absence de dynamique de formation au sein des entreprises pour développer l’employabilité des salariés.
    • Flexibilité insuffisante du Code du Travail.

    Les préalables pour une lutte efficace contre le chômage

    • Reconnaissance nationale du rôle et de la mission de l’entreprise comme moteur principal de la croissance et de la création de l’emploi
    • Acceptation formelle et respect par les opérateurs économiques du principe de la non-précarité des salariés dans le développement de l’entreprise.
    • Acceptation de la flexibilité comme outil de management nécessaire pour le développement de l’emploi et de l’entreprise par l’État, l’administration et les partenaires sociaux
    • L’entreprise doit assumer son rôle formateur
    • L’emploi doit être au cœur du dialogue social entre les entreprises et les partenaires sociaux
    • L’employabilité des salariés, élément essentiel de la lutte contre le chômage.
    • Le civisme économique doit être un état d’esprit permanent.
    • L’adaptabilité du Code du Travail en fonction de l’évolution de l’économie.

    Les axes de réflexion

    • Créer de nouveaux contrats pour aider les entreprises privées à recruter.
    • Repenser l’intermédiation pour fluidifier le marché du travail.
    • Flexibiliser le marché de l’emploi en privatisant le placement des chômeurs.
    • Développer l’accès à la formation pour tous.
    • Alléger la fiscalité des salaires pour les jeunes diplômés
    • Adapter l’éducation et la formation aux besoins de l’entreprise.
    • Développer les formations courtes (bac +2) et en alternance pour plus de compétitivité.

    Les objectifs

    • Mobiliser l’ensemble des forces vives pour créer, développer l’emploi durable et l’accès à la vie active.
    • Positionner l’entreprise comme le véritable créateur de richesse et d’emploi.
    • Sensibiliser les partenaires sociaux, les législateurs et l’administration à la question économique et au fonctionnement de l’entreprise en créant de nouveaux dispositifs.

    Les 20 propositions pour développer l’emploi

    Mesure contenu
    Création d’un contrat d’intégration professionnelle (CIP) avec période d’essai de 3 mois renouvelables
    Cible : bac + 3 et plus

    Réduction de l’IS de 50 % du cout annuel total du salarié Droits sociaux intégrales y compris la CIMR Durée 24 mois
    Création d’un contrat Première expérience (CPE) en CDD avec période d’essai de 6 mois
    Cible : Niveau bac , bac et Bac + 2


    Salaire > SMIG Durée max de 24 mois Réduction forfaitaire de l’IS de 15 000 dhs par an par jeune diplômé Droits sociaux intégrales y compris la CIMR Prime formation de l’état 20% du temps de travail doit être dédié à la formation au moins Nomination obligatoire d’un tuteur au sein de l’entreprise
    Repositionnement du contrat ANAPEC dans sa forme actuelle
    Donner un véritable statut aux salariés et ne pas les considérer comme des stagiaires
    Rendre le stage en entreprise obligatoire lors du cursus scolaire et universitaire (étudiants et professeurs) Minimum de 25 % du temps de la scolarité
    Contrat d’insertion de personnes en situation d’ handicap (CSH). Réduction de l’IS de 70 % du cout annuel total du salarié Droit sociaux intégrales y compris la CIMR Subvention pour tout investissement liée à l’adaptation des postes de travail
    Créer un observatoire de l’éducation, de l’emploi, de l’employabilité et de l’entrepreneurship
    Piloter, suivre l’évolution des besoins et faire des propositions pour favoriser la création de l’emploi Etre force de propositions officielle dans les programmes universitaires et ou scolaire
    Création du contrat de développement de l’exportation (CDE) Réduction de la CNSS à un tx de 10 % Droit sociaux intégrales y compris la CIMR
    Réduire le tx de CNSS de 20 % à 15 % Taux de 15 % pour élargir l’assiette et permettre aux entreprises de créer des postes de travails.
    Transférer la charge sociale sur la TVA sociale car assiette de cotisants vers les consommateurs
    Mieux développer l’orientation des élèves et des étudiants en fonction des besoins du marché du travail

    Développer la formation en alternance.
    Dans toutes les filières techniques, gestion et commerciales Impliquer l’entreprise dans les programmes de formation
    Développer les formations courtes (bac + 2) dans les filières techniques, gestion et commerciales.
    Développer la culture de l’entreprise et de l’entreprenariat pendant la scolarité
    Inciter les chefs d’entreprise ou les cadres à enseigner dans les écoles
    Établir une charte d’engagement des entreprises.
    Permettre aux demandeurs d’emploi d’accéder aux formations qualifiantes grâce aux chèques formation.
    Créer des chèques formation pour les entreprises
    Mettre en place les crédits d’impôt formation
    Créer le congé individuel de formation.
    Financer les bilans de compétences pour les réorientations professionnelles.

    Conclusion

    A l’heure ou la crise nous a fait perdre 30 millions d’emplois dans le monde et mis plus de 210 millions de personnes au chômage, nous concentrer sur la création d’emploi devient une priorité pour notre pays. Pour absorber les futures arrivants sur le marché du travail dans le monde, plus de 440 millions d’emplois devront être crées.

    Notre taux de chômage national ne doit pas être un leurre et nous faire oublier la gravité de la situation en matière d’emploi. Plus de 18 % de nos jeunes diplômés sont au chômage et cela n’est pas acceptable.

    Tous pour l’emploi, c’est l’urgence de passer d’une vision idéologique à une vision pragmatique de l’économie de marché…

    La CGEM se veut être un véritable acteur proactif qui ose et qui innove sur toutes les questions centrales qui concourent à la compétitivité de l’entreprise, au développement d’une croissance durable et installer une image de l’entreprise responsable et patriote.

    Ces 20 propositions sont la base d’un débat que nous voulons constructifs dont le seul dessein est d’accompagner le projet sociétal d’un Maroc nouveau où nos entreprises sont compétitives, où notre marché est attractif pour les investisseurs et où nous créons de la richesse pour permettre à chacun doit avoir sa place.

  • L’association des blogueurs marocains sous l’oeil de la DGED

    Les membres de l’Association des Blogueurs marocains résidents à Tanger ont été surveillés lors des événements du 20 février 2011. Ce qui font des soucis au Makhzen oont été marqués dans les photos des principaux blogueurs.

    Pour les identifier, la DGED a fait recours à une dépêche sur la première rencontre desdits blogueurs. Voici la dépêche :

    A l’appel de l’Association des Blogueurs marocains résidents à Tanger, une rencontre a été organisée le 30 août 2009 dans le but de faire connaissance et établir un premier contact.

    Après avoir entendu les buts de l’association, chaque blogueur a fait un exposé de sa ligne éditoriale.

    Parmi les présents, on dénombre :

    – Mohamed Mouadhen & Mouad Ahmed Amine, du blog Leader (penseur indépendant)

    – Sabiha Chebr

    – Fatima Zahra Almaghribiya

    – Moustapga Farhat

    – Saad El Bourqadi

    – Rabia Alqotbi

    – Qassem Alghazali

    – Redouane Alfaqir

    – Moustapha Bougarne

    P:S:: La page Facebook officielle a été créée en septembre 2011 mais ne contient aucune publication.