Étiquette : Maroc

  • L’ONU et la résolution du conflit du Sahara occidental de 1975 à nos jours

    L’ONU et la résolution du conflit du Sahara occidental, de 1975 à nos jours (Marie-Chantal Gatta)

    Vieux de plus de quarante ans, le conflit du Sahara occidental (l’ancien Rio del Oro espagnol) fait partie de ces conflits plus ou moins larvés dont on parle rarement en dépit de la présence d’une mission (MINURSO), à laquelle participe la France (l’auteure, visiblement plutôt favorable à la thèse du Polisario, parle « d’inertie coupable » de la mission).
    Ce livre, issu d’une thèse de doctorat, permet de faire un point très complet de l’évolution de la situation entre le Maroc et le Front Polisario/Algérie depuis la « marche verte » marocaine en 1975 jusqu’aux années 2010. 
    Devant le nombre peu important d’études de fond en français sur le sujet, il s’agit donc d’un ouvrage extrêmement utile pour quiconque s’intéresse à l’Afrique, à la décolonisation, à l’ONU et ses missions internationales. 
    Tous les aspects intérieurs et régionaux du dossier sont abordés (organisation des camps d’accueil des réfugiés, action des ONG, etc.), dans un cadre chronologique qui prend en compte les grands évènements du monde arabo-musulman et le rôle des grandes puissances, Etats-Unis et URSS/Russie mais aussi France, Espagne et Union européenne, sans oublier les difficultés de l’Organisation de l’unité africaine et les conférences successives (à Khartoum, Monrovia, Freetown, Nairobi). 
    Constatant les positions « irréconciliables » du Maroc et du Front Polisario aussi bien que l’impuissance de la communauté internationale, l’auteure observe que « toutes les résolutions votées par le Conseil de sécurité se sont avérées fragiles en l’absence de fermeté dans leur application ».
    Une étude très documentée à partir de laquelle il est possible de se faire sa propre opinion sur le dossier.
    L’Harmattan, Paris, 2018, 228 pages, 25,- euros.
    ISBN : 978-2-343-16050-4.
  • Pourquoi Horst Köhler comprend si bien l’Afrique

    L’ancien président fédéral Horst Köhler dirige une conférence des Nations Unies sur le conflit du Sahara occidental. Il lutte toujours avec passion contre la pauvreté et les épreuves du continent.
    L’histoire de la tasse de Horst Köhler date déjà de quelques années, mais elle n’a rien perdu de son caractère explosif. Lors de l’un de ses voyages en Afrique, le dernier président fédéral a reçu au Mali une tasse en plastique, aussi large qu’une soucoupe et d’une profondeur d’environ 20 centimètres. Elle était rempli de la ration hebdomadaire de mil, qui a ensuite été distribuée dans un centre pour femmes enceintes: trop peu pour vivre, trop pour mourir. De retour à la maison, Köhler posa la tasse sur son bureau pour lui rappeler de ne pas laisser l’Afrique abandonnée à elle-même.
    Même aujourd’hui, ses conseils dans la plupart des pays du continent sont encore plus sollicités que ceux de nombreux hommes politiques actifs. Par exemple, ce jeudi, à Genève, à 75 ans. Le conflit qui couve depuis des décennies autour du Sahara occidental, annexé par le Maroc, dans lequel un mouvement indépendantiste cherche à acquérir une plus grande autonomie. Il est certain que cela prendra des années avant que ce conflit ne soit résolu, avant que 200.000 personnes aient déjà fui en Algérie. Mais Köhler est convaincu: « Les jeunes veulent former et construire leur pays. » Il était faux de croire que tous les Africains voulaient aller en Europe. « L’Europe et l’Afrique », dit-il, « sont dans une communauté de destin, et vous pouvez lesles rendre au mieux ».
    Horst Köhler a une compréhension de l’Afrique
    Avec son épouse Eva et quelques amis, il a fondé un magasin du tiers-monde à Ludwigsburg dans les années 1970: « Nous voulions faire quelque chose pour lutter contre la pauvreté ». Plus tard, en tant que directeur du Fonds monétaire international, il a également vécu Qu’est-ce qui n’allait pas en Afrique: corruption, copinage, bellicisme? Lorsqu’il est devenu président fédéral en 2004, il a déplacé le centre d’intérêt d’autant plus déterminé en Afrique. Dans son discours inaugural, Köhler avait déjà déclaré: « Pour moi, l’humanité de notre monde décide du sort de l’Afrique. »
    Lors de visites d’État, il a emmené à plusieurs reprises avec lui des experts africains éminents comme Anthony Baffoe, un footballeur professionnel du Ghana, ou l’écrivain Henning Mankell, qui avait vécu au Mozambique à l’occasion. Aussi lourd et inconfortable qu’il puisse être en tant que président quand il n’a pas signé une loi ou lu la loi anti-émeute au gouvernement, l’ancien secrétaire d’État aux Finances Köhler semblait touché et engagé dès qu’il a marché sur le sol africain. Les journalistes qui y étaient se souviennent d’une grande fête à Accra, la capitale du Ghana, où Köhler et son épouse ont dansé au rythme d’un groupe africain devant le palais présidentiel comme s’il n’y avait pas de lendemain.
    Köhler est représentant spécial pour le Sahara occidental
    À Genève, le rationnel Köhler, représentant spécial des Nations Unies pour le Sahara occidental, sera en demande dès aujourd’hui. En cas de doute, un idéaliste comme lui est réaliste: « Il faut travailler sérieusement pour changer les conditions en Afrique afin que les gens restent là-bas ».
    (Traduction automatique)
  • HENRY MAKORI: L’Union africaine doit être revue

    L’Union africaine a tenu son 11ème Sommet extraordinaire à Addis-Abeba les 17 et 18 novembre, qui a adopté des réformes pour rendre le bloc continental financièrement indépendant et plus efficace.
    Les réformes ont été conçues par le président sortant Paul Kagame. Le président rwandais avait pour mandat de mener une étude sur l’état de l’union.
    L’étude, publiée l’année dernière, décrit les problèmes de l’UA comme un échec de la gestion. Il identifie une mauvaise mise en œuvre des décisions, une perception de pertinence limitée pour les Africains, une fragmentation de l’organisation avec de nombreux domaines d’intervention, une dépendance excessive à l’égard du financement des donateurs et une capacité de gestion limitée.
    Les réformes proposées consistent notamment à se concentrer sur les priorités clés ayant une portée continentale, à réaligner les institutions de l’UA pour qu’elles répondent à ces priorités, à une gestion efficace des opérations et à une autonomie financière.
    Mais la mise en œuvre de ces propositions ne réglera pas le problème fondamental de l’UA, à savoir la perte de ses fondements idéologiques. Dans l’état actuel des choses, l’UA n’est guère plus qu’un club de chefs d’État africains et leurs alliés impérialistes en lice pour des ressources africaines et d’autres intérêts géostratégiques.
    L’UA a longtemps perdu ses repères en tant qu’organisation panafricaniste dont la raison d’être est l’anti-impérialisme.
    L’Organisation de l’unité africaine, précurseur de l’Union africaine, a été inspirée par des générations de panafricanistes du monde noir qui souhaitaient l’unité politique, un gouvernement d’union africaine, une solidarité panafricaine mondiale, une démocratie participative et une économie non-capitaliste centrée sur le peuple.
    Ikaweba Bunting, secrétaire général du Mouvement panafricain, écrit que le panafricanisme vise à «donner aux peuples africains le pouvoir de contrôler notre destin politique, de vaincre l’impérialisme, l’appauvrissement, l’oppression raciale et la violence structurelle de la suprématie blanche».
    L’UA ne poursuit plus ces idéaux élevés. Les chefs d’État qui la dominent veulent simplement une société efficace sans ambitions idéologiques qui pourraient contrarier leurs partisans capitalistes. L’UA est entièrement gérée par de l’argent étranger. Les donateurs utilisent leurs dollars pour se frayer un chemin en Afrique.
    La Chine a entièrement financé le nouveau siège de l’UA, à Addis, doté de 200 millions de dollars. Aujourd’hui, l’empreinte chinoise se développe rapidement sur le continent. En 2014, le budget de l’UA s’élevait à 308 millions de dollars, dont plus de la moitié était financée par des impérialistes ou des «partenaires du développement». En 2015, le budget a augmenté de 30% pour atteindre 393 millions de dollars, dont 63% ont été financés par les impérialistes. En 2016, les impérialistes ont contribué à hauteur de 60% du budget de 417 millions de dollars.
    Quel est le programme panafricaniste de l’UA lorsque 101 sociétés cotées à la Bourse de Londres – la plupart britanniques – ont des activités minières dans 37 pays africains où elles contrôlent collectivement plus de 1 billion de dollars des ressources les plus précieuses du continent?
    Comment cette organisation travaille-t-elle pour la libération totale de l’Afrique alors que les monnaies de 14 pays africains sont toujours contrôlées par la banque centrale française?
    L’occupation illégale et violente par le Maroc du Sahara occidental, la dernière colonie africaine, inquiète les panafricanistes. Le Maroc est revenu à l’UA l’année dernière après 33 ans passés à l’extérieur. Le royaume a quitté l’OUA en 1984, lorsque l’organisation a reconnu l’indépendance du Sahara occidental.
    Depuis plus de 40 ans, le Maroc a refusé d’honorer de nombreuses résolutions de l’UA et de l’ONU lui ordonnant de reconnaître le droit du Sahara occidental à l’autodétermination et à s’expatrier. Avec la réadmission du Maroc à l’UA, la question du Sahara occidental a été reléguée au second plan.
    Le seul problème de l’Afrique est l’impérialisme. Les ressources du continent sont pillées par les soi-disant partenaires de développement. Le leadership africain est décidé par ces éléments.
    L’UA n’est pas une organisation panafricaniste, c’est pourquoi elle n’a ni légitimité ni pertinence aux yeux des peuples africains. C’est un club très lourd composé de despotes africains, de leurs alliés et de leurs maîtres impérialistes. Aucune réforme ne sauvera l’UA. Il faut une refonte radicale.
    Source : The Star
    (Traduction automatique)
  • La visite de MBS à Alger et à Tunis provoque la polémique

    À Alger, une pétition circule pour dénoncer la visite du prince héritier. À Tunis, la société civile appelle à manifester contre sa venue. À Rabat, où il ne passera pas, on analyse les raisons d’un « boycott »

    ALGER – Mohammed ben Salmane a entamé jeudi aux Émirats arabes unis une tournée à l’étranger sur « instruction » de son père, le roi Salmane, « soucieux de renforcer les relations du royaume aux niveaux régional et international » et de poursuivre « la coopération et les contacts avec les pays frères dans l’ensemble des domaines », selon un communiqué du cabinet.

    Mais à Alger, la visite du prince héritier saoudien, annoncée par son cabinet pour le 6 décembre, fait réagir médias et réseaux sociaux.

    « Le prince héritier cherche une légitimité ‘‘arabe et islamique’’ dans la crainte que ses rivaux prennent le pouvoir par la force et le privent de la fonction de gardien des deux lieux saints de l’islam en remplacement de son père vieillissant », écrit le site d’information Algérie Patriotique.

    Le même journal électronique considère qu’à travers cette visite, dans le cadre d’une tournée dans plusieurs pays arabes, « Mohammed ben Salmane cherche à se refaire une virginité auprès des ‘‘frères arabes’’, en donnant sa version des tenants et des aboutissants de cette affaire [l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi] qui a confirmé la nature brutale et sauvage du régime saoudien ».

    Selon des médias américains, la CIA n’a plus de doutes sur la responsabilité de Mohammed ben Salmane dans le meurtre. Mais le président Donald Trump a assuré mardi que l’agence américaine de renseignement extérieur n’avait « rien trouvé d’absolument certain », et réaffirmé son soutien aux dirigeants du royaume.

    Après la position de Donald Trump, « il est difficile de ne pas voir cette tournée régionale comme un tour d’honneur », a déclaré à l’AFP Kristin Diwan de l’Arab Gulf States Institute à Washington. « Se rendre dans des pays amis oblige ces États à manifester leur soutien au prince héritier, et sert à rallier un soutien régional avant le G20 », selon elle.

    Une pétition, signée par un peu plus d’un millier de personnes, a été lancée par des internautes algériens exigeant l’annulation de cette visite. « À cause des nombreuses victimes qui, comme nos frères du Yémen, doivent ressentir notre solidarité d’Algériens dignes de songer à leur vulnérabilité, les autorités algériennes sont interpellées pour ne pas convenir à des crimes non encore élucidés ».

    Le président du Mouvement pour la société de la paix (MSP, islamistes), Abderrezak Makri, a déclaré aux médias qu’« accueillir le prince héritier durant cette période n’est favorable ni à l’image de l’Algérie, ni à sa réputation ».

    Pour Makri, MBS est responsable de « la mort d’enfants et de civils au Yémen, de l’emprisonnement de beaucoup de prédicateurs, de juristes et d’hommes de culture au Royaume et, dernièrement, de l’assassinat ‘‘daechien’’ de Djamel Khashoggi ».

    Le leader du parti islamiste a également expliqué que le prince héritier venait à Alger pour « peut-être rassurer l’Algérie sur la chute des prix du pétrole et qu’il ambitionne de la transformer en république bananière ».

    L’Algérie dépend principalement de ses ressources en hydrocarbures et chaque chute du prix du baril menace fortement ses équilibres économiques.

    Les autorités algériennes n’ont pour le moment pas confirmé cette visite.

    Colère en Tunisie

    En Tunisie, où MBS doit arriver mardi 27 décembre, une cinquantaine d’avocats ont été chargés par des journalistes, des blogueurs et des activistes de porter plainte devant les tribunaux tunisiens dans le but de s’opposer à cette visite.

    Dans une lettre ouverte au président tunisien, Béji Caïd Essebsi, le Syndicat national des journalistes tunisiens dénonce cette visite, la qualifiant de « provocation » et de « violation criante des principes de la révolution de 2011 ».

    « Le sang de Khashoggi n’a pas encore séché. L’assassin Mohammed ben Salmane n’est pas le bienvenu en Tunisie », a dénoncé Neji Bghouri, président du syndicat des journalistes.

    Dans cette lettre, le SNJT parle du prince héritier saoudien comme d’un « véritable danger pour la paix et la sécurité dans le monde » et un « ennemi de la liberté d’expression ».

    Alors que le conseiller à la présidence Noureddine ben Ticha a affirmé à l’antenne de Mosaïque FM que « MBS était le bienvenu en Tunisie, à l’image des autres dirigeants arabes », des militants ont appelé à une manifestation devant le palais présidentiel à Carthage mardi, jour de l’arrivée du prince héritier.

    Le Maroc, « boudé » et « boycotté »

    Au Maroc, où aucun déplacement n’est prévu, Tel Quel s’interroge sur les raisons d’un « boycott » : « Officiellement, il n’existe aucune tension entre Rabat et Ryad, qui a nommé, le 18 novembre, un nouvel ambassadeur au Maroc en la personne d’Abdellah ben Saad Al Ghariri », note le magazine qui rappelle qu’un mois plus tôt, le roi Mohammed VI recevait le ministre de l’Intérieur saoudien.

    En juin, le soutien de Riyad au trio nord-américain États-Unis-Mexique-Canada au détriment du Maroc pour l’organisation de la Coupe du monde de 2026 avait toutefois été mal reçu à Rabat. D’autant que, comme le rappelle Tel Quel, « le conseiller du roi Salmane et le président du comité olympique saoudien et de l’Union des associations arabes de football (UAFA) avaient indirectement critiqué le Maroc à travers des sorties médiatiques ».

    « Cela permet de jauger la qualité des relations entre le Maroc avec ses partenaires du Golfe. Autrefois alliés indéfectibles, leurs relations avec le Maroc se sont grandement détériorées suite au renforcement de la position de Mohamed ben Salmane, et surtout en raison de la neutralité du Maroc dans la crise du Qatar », avait à l’époque déclaré un analyste sportif marocain à Middle East Eye. 

    Le site d’informations le Desk estime que cette situation montre combien « les différends entre Rabat et Riyad n’ont pas été aplanis ». Le site rappelle aussi que début juillet « des sources saoudiennes avaient annoncé que le roi Salmane avait annulé son traditionnel séjour estival à Tanger en raison du coup de froid dans les relations entre les deux royaumes ».

    Source

  • Le magazine Maghrib Al Yaoum accuse le conseiller économique du roi Mohamed VI et d’autres, de ruiner le Maroc

    Un véritable tremblement de terre au Maroc

    Mohamed Al Majidi, le très puissant et intouchable conseiller et gestionnaire des avoirs du roi Mohamed VI vient d’être attaqué de front par le magazine Maghrib Al Youm

    Mohamed Mounir Al Majidi

    Il n’est d’ailleurs pas le seul à avoir été dénoncé par le journal comme l’un des piliers de l’économie de rente (lire en fin de cet article, la définition de l’économie de rente et ses répercussions sur l’économie marocaine), qui asphyxie le peuple marocain de même que l’économie de la nation.

    L’article publié par le journal Maghrib Al Yaoum et qui constitue un véritable coup de tonnerre dans le paysage économique marocain, fait suite à l’instruction, donnée récemment par le roi Mohamed VI à son premier ministre d’entamer la chasse aux gros rentiers et aux « capitalistes sauvages » ayant constitué leur fortune colossale sur le dos du peuple marocain 

    Al Majidi est épinglé comme un homme ayant profité de sa position pour cumuler une fortune monumentale.

    Passant par la domination du marché de la publicité, l’organisation de festivals onéreux, la mise sous tutelle du sport marocain, la mainmise sur terres des Habous, et la liste est trop longue que pour la reprendre ici, le conseiller du roi boit la tasse…etc

    Cette sortie journalistique augure d’une nouvelle politique décidée par le Palais à l’encontre des Rentiers, venus souvent de rien, ayant bâti leurs immenses fortunes en profitant de leur proximité avec le Makhzen.

    Ces rentiers n’ont pas voulu accorder l’attention qu’il fallait au discours du roi Mohamed VI de novembre passé, dans lequel le souverain s’était demandé, « naïvement », où se trouve la fortune au Maroc. 


    Article en arabe paru dans le site Goud.ma

    الماجيدي يمثل الخطر الذي يهدد المغرب. من ابطال الريع والفساد قفز على الرياضة ومهرجانه يستنزف الملايير من أموال دافعي الضرائب وهذه قائمة فضائحه وسبب خوف الصحف انتقاده

    التاريخ فبراير 04, 2015

    خصصت مجلة “مغرب اليوم” لهذا الاسبوع غلافها لاقتصاد الريع وكتبت انه “الخطر الذي يهدد المغرب” من نماذج الفساد والريع الذي قدمته المجلة في غلافها من سمتهم بأبطال الريع والفساد، وكتبت مجلة رجل الاعمال عبد الهادي العلمي “هي لوبيات قوية لها مناعة كبيرة ولم يطلها الاصلاح” بل قاومته وتقاومه ضد اعلى الادارة السياسية للدولة وحتى المطالب المشروعة للمواطنين” واضاف ان هذه اللوبيات “تريد الرجوع بالمغرب الى عهد السيبة”.

    يرسم صورة لشخصية تعرفونها دون ان يسميها في البداية فكتب “كانوا بسطاء ليتربعوا بعد سنوات من النهب على عرش الثراء، منهم من بات عرابا لسوق الإشهار” ويتحدث عن محمد منير الماجيدي دون ان يسميه 
    “رجل قاده طموحه غير المشروع الى احتلال الصدارة في عالم الإشهار” طبعا عزز ذلك بلوحة اشهارية لمجموعته “اف سي كوم” في غلاف المجلة.
    العلمي في فقرة موالية غادي يدخل صحيح فالماجيدي، فاتهمه بالتطاول على “أراضي الأحباس الاسلامية مستغلا موقعه لتقوية امبراطوريته المالية “اف سي كوم” المتخصصة في الإعلانات و”اف سي دي” الإشهار على المنابر الإعلامية التي كمم لها الأفواه حتى لا تصوب حبر أقلامها الى فضائحه وخروقاته التي لا تعد ولا تحصى”.
    وزاد تيرا فيه العلمي عبر “مغرب اليوم” من خلال حديثه عن “خروقات اخرى” منها “تجربة الرياضة عبر بوابة الفتح الرباطي” و”الموسيقى بتنظيم مهرجان يستنزف من أموال دافعي الضرائب الملايير”
    ثم عرج على جنيرالات الجيش وكشف فسادهم وكتب “قادة علقوا على صدروهم نياشين النهب واستغلال ثروات البلاد”

    تفاصيل اكثر اثارة لي عدد هذا الاسبوع من “مغرب اليوم”


    —————————————–

    L’économie de rente, (Iqtissad -rri3) 

    par Lahcen Achy

    Qu’est ce que l’économie de rente?

    L’économie de la rente repose sur la création, la protection et l’exploitation de privilèges, de faveurs ou d’opportunités d’affaires à l’abri de la concurrence et de l’efficience économique. 

    Le danger de la rente par rapport à la corruption ou au détournement des deniers publics est qu’elle revêt un caractère «légal». 

    Les dispositions qui la régissent sont traduites dans des lois, des décrets, des circulaires….

    La rente prend plusieurs formes. Certaines formes sont très visibles. 

    C’est le cas des agréments de transport public ou ceux de l’exploitation des carrières de sable qui ont récemment fait l’objet de beaucoup de débat. 

    Toutefois, les formes les plus visibles de la rente ne sont pas nécessairement les plus problématiques ou les plus coûteuses pour la collectivité. 

    Plusieurs politiques publiques sont utilisées dans le but de canaliser des rentes vers des groupes particuliers.

    C’est le cas dans le passé de la politique de marocanisation, de l’octroi des licences d’importation ou de protection commerciale pour certains produits et pas d’autres, ou encore de crédits à taux bonifiés pour certains secteurs. 

    C’est le cas aujourd’hui des exonérations fiscales partielles ou totales de certaines activités ou de certaines régions. 

    C’est aussi le cas de certaines aides de l’Etat en cash ou nature (soutien foncier à des projets privés dans l’industrie, l’agriculture ou le tourisme) dans le cadre des politiques dites de promotion de l’investissement. 

    L’Etat, par exemple, a renoncé pour la seule année 2011 à 32 milliards de DH (soit 4% du PIB) au titre d’exonérations fiscales au profit d’un certain nombre de secteurs d’activité dont la promotion immobilière et la grande agriculture. 

    L’Etat continue également d’accorder des aides budgétaires directes qui se montent en dizaines de milliards à des projets privés. 

    Or, aucune évaluation sérieuse de l’efficacité de ces mécanismes d’aide n’a été réalisée et aucune liste des bénéficiaires de ces privilèges n’a jamais été publiée.

    La rente ne provient pas toujours des interventions de l’Etat. Elle peut aussi être générée par l’absence de son intervention. 
    C’est le cas par exemple où la formation d’un cartel ou l’abus d’une entreprise en position dominante sont tolérées par l’Etat. 
    Le coût pour la collectivité de la passivité de l’Etat et de l’absence d’une véritable autorité de la concurrence se compte en plusieurs milliards de dirhams.

    Qu’est ce qui explique la prolifération de l’économie de rente?

    La rente dans les pays en développement, comme le Maroc, fait partie du système politico-économique et constitue une source fondamentale de sa légitimation. 

    Ce système est historiquement basé sur un contrat implicite ou explicite par lequel la rente est accordée par le pouvoir politique à un groupe d’intérêt en échange de son obédience et son soutien politique. 
    La terminologie et l’emballage des mécanismes de la rente ont évolué et se sont sophistiqués dans le temps. 

    Toutefois, leur finalité et leurs effets restent les mêmes.

    Au fur et à mesure qu’un pays se démocratise et que le pouvoir politique est tenu de justifier ses politiques et rendre compte de leurs effets sur la collectivité, les privilèges et les rentes injustifiés tendent à s’effriter.
     Seuls les transferts perçus par la collectivité comme légitimes par rapport à un système de préférences sociales sont acceptés. 
    Ils sont toutefois alloués dans la transparence et soumis à une évaluation rigoureuse. Même des transferts qui, à priori, sont justifiées peuvent générer des comportements pervers. 
    C’est le cas, par exemple, des indemnités de chômage qui poussent certains chômeurs à ne pas chercher activement un emploi. 
    En quoi la rente nuit-elle à l’économie et à la cohésion sociale?
    Dans une économie dominée par la rente, les acteurs deviennent pervertis. 
    ls dépensent leur temps et argent à la recherche et l’appropriation de la rente. 
    Les investisseurs se détournent des activités soumises à la concurrence qui exigent des efforts d’innovation et de productivité au profit d’activités qui permettent d’accéder à une opportunité de rente. 
    Ils sont souvent prêts à transgresser les règles formelles ou à recourir à la corruption pour créer, maintenir ou bénéficier d’une rente. 

    La prolifération de l’économie de rente porte gravement atteinte à la cohésion sociale. Les individus peuvent très bien acceptés que certains s’enrichissent sur la base de l’effort et du mérite. 
    En revanche, ils sont beaucoup moins tolérants vis-à-vis de ceux qui réussissent en manipulant les règles et en exploitant des privilèges qui leurs sont accordés de façon exclusive.

    .Combattre les mécanismes de la rente et mettre fin au détournement « légalisé » des ressources publiques requièrent une vision d’ensemble et un travail de longue haleine. 
    C’est une tache qui ne sera pas de tout repos. Elle doit faire face à un front de résistance de la part de tous ceux qui voudraient protéger leurs « acquis » et maintenir le statuquo.

    Source

  • Visite au Maroc de M. Hannes Swoboda

    Visite au Maroc de

    M. Hannes Swoboda

    Président du Groupe des Socialistes et Démocrates au Parlement européen

    Rabat

    19-21 Février 2012

    Dossier 

    • Biographie M. Hannes Swoboda

    • Membres de la Délégation

    • Déclarations de M. Swoboda sur le Maroc

    • Programme de visite

    • sitemap_index.xml/Eléments de langage

    • Fiche : la Commission Parlementaire Mixte Maroc-UE

    Propositions de résolutions concernant le Maroc :

    • Proposition de Résolution Commune (16 décembre 2009), déposée en remplacement des propositions de résolution déposées par les groupes: S&D, ALDE, Verts/ALE, GUE/NGL, PPE et ECR, sur « le Sahara occidental: le cas d’Aminatou Haidar ».

    Votes de M. Swoboda au Parlement européen sur les questions en relation avec le Maroc:

    • 16.02.2012 : Vote positif sur : l’Accord UE-Maroc sur les mesures de libéralisation réciproques en matière de produits agricoles et de produits de la pêche.

    • 14.12.2011 : Vote négatif sur : l’ensemble des résolutions proposées accompagnant le vote de l’Accord UE-Maroc sur les mesures de libéralisation réciproques en matière de produits agricoles et de produits de la pêche.

    • 14.12.2011 : Vote négatif sur : l’Accord de partenariat UE-Maroc dans le secteur de la pêche – Projet de résolution législative : vote: résolution législative (ensemble du texte)

    • 14.12.2011 : Vote positif sur : la proposition de résolution – Futur protocole fixant les possibilités de pêche et la contrepartie financière prévues par l’accord de partenariat dans le secteur de la pêche entre l’Union européenne et le Royaume du Maroc – PPE, S&D, ALDE.

    • 14.12.2011 : Vote négatif sur : la proposition de résolution – Futur protocole fixant les possibilités de pêche et la contrepartie financière prévues par l’accord de partenariat dans le secteur de la pêche entre l’Union européenne et le Royaume du Maroc – Verts-ALE, GUE .

    • 25.11.2010 : Hannes Swoboda n’a pas voté sur la résolution sur la situation au Sahara occidental.

    Membres de la Délégation

    • Hannes SWOBODA

    • Mme Agnieszka Gregorczyk, Conseillère de Monsieur Swoboda

    • M. Inigo Echeverria Torres Monasterio, Conseiller de Monsieur Swoboda

    Déclarations de M. Hannes SWOBODA concernant le Maroc

    Suite au vote positif au sein de la Commission d’Affaires Étrangères, concernant la participation du Maroc aux programmes de l’UE, le président du S&D, Hannes Swoboda, a déclaré: « Le Maroc est pour nous un partenaire politique et économique essentiel et nous suivons attentivement et encourageons les reformes qu’il a initiées. Il faut accompagner le Maroc dans son parcours vers une pleine démocratie« .

    Suite à l’adoption par les eurodéputés, jeudi 16 février 2012 à Strasbourg, de l’accord de libéralisation des échanges agricoles entre le Maroc et l’UE, M. Hannes SWOBODA a déclaré que « Cet accord constitue un engagement clair en faveur de notre coopération avec le Maroc dans l’avenir », en ajoutant que « Seul le dialogue pourra résoudre les questions en suspens, y compris celle du Sahara ».

    Visite au Maroc de M. Hannes Swoboda, Président du Groupe des Socialistes et Démocrates au Parlement européen (19-21 Février 2012)

    Programme provisoire

    Dimanche 19 Février 2012

    Arrivée AIR FRANCE, AF 1358, Paris CDG – Rabat Sale, 20h50

    Lundi 20 Février 2012

    09h00

    Rencontre avec M. Eneko LANDABURU, Chef de la Délégation de l’Union européenne au Maroc

    (confirmé)

    10h15

    Rencontre avec M. Monsieur Youssef AMRANI, Ministre délégué auprès du Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération

    (confirmé)

    11h00

    Rencontre avec M. Taib FASSI FIHRI, Conseiller de Sa Majesté le Roi

    (confirmé)

    12h00

    Rencontre avec M. Nabil BENABDALLAH, Premier Secrétaire du Parti du Progrès et du Socialisme

    (confirmé)

    13h00

    Rencontre avec M. Abdelilah BENKIRANE, Chef du gouvernement et Secrétaire Général du Parti Justice et Développement

    (confirmé)

    15h00

    Rencontre avec Dr. Mohamed Cheikh BIADILLAH, Président de la Chambre des Conseillers

    (confirmé)

    15h30

    Rencontre avec M. Karim GHELLAB, Président de la Chambre des Représentants

    (confirmé)

    16h00

    Rencontre avec M. Abdelwahed RADI, Premier Secrétaire de l’Union Socialiste des Forces Populaires

    (à confirmer)

    16h30

    Rencontre avec M. Ahmed ZAIDI, Président du Groupe Parlementaire de l’USFP (à confirmer)

    17h00

    Rencontre avec Monsieur Aziz Akhannouch, Ministre de l’Agriculture et de la Pêche Maritime

    (confirmé)

    ​_

    19h00

    Rencontre avec Monsieur Mustapha RAMID, Ministre de la Justice et des libertés

    (confirmé)

    20h00

    Diner officiel à la Résidence du Président de la Chambre des Représentants

    (confirmé)

    Mardi 21 Février 2012

    10h00

    Rencontre avec M. Bruno Joubert, Ambassadeur de France au Maroc

    13h30

    Transfert à l’aéroport

    La Commission Mixte Parlementaire Maroc-UE

    Composition

    La CPM est composée d’un nombre déterminé de membres nommés à parité par le Parlement européen et par le Parlement marocain. Elle est présidée alternativement par le Président de la délégation du Parlement européen et par le Président de la délégation du Parlement marocain. La durée du mandat des membres de la Commission est arrêtée conformément aux normes et pratiques du Parlement européen et du Parlement marocain

    • Membres du Parlement européen:

    1. M. Pier Antonio PANZERI, Italie/S&D

    2. M. Salvatore IACOLINO, Italie/PPE

    3. M. Cristian Dan PREDA, Roumanie /PPE

    4. Mme Dominique VLASTO, France/PPE

    5. M. Vincent PEILLON, France/S&D

    6. Mme Carmen ROMERO LOPEZ, Espagne/ S&D

    7. M. Robert ROCHEFORT, France/ALDE

    8. Mme Malika BENARAB-ATTOU, France /Verts/ALE

    Il est à noter que M. Ernst STRASSER, Autriche/PPE a quitté le PE au courant du mois d’Avril 2011, suite à une décision du Parlement de décharger l’eurodéputé de sa mission.

      • Membres du Parlement marocain:

    1. Mme Mbarka BOUAIDA, Groupe du Rassemblement Constitutionnel Unifié

    2. Mme Fatiha LAYADI, Groupe d’Authenticité et de Modernité

    3. Mme Latifa BENNANI SMIRES, Groupe Istiqlalien de l’Unité et de l’Egalitarisme

    4. Mme Bassima HAKKAOUI, Groupe Justice et Développement

    5. Mme Latifa JBABDI, Groupe Socialiste

    6. Mme Zahra CHAGAF, Groupe du Mouvement Populaire

    7. M. Abderrahim ATMOUNE, Groupe d’Authenticité et de Modernité

    8. M. Hamid KOUSKOUS, Groupe du Mouvement Populaire

    9. M. Fouad KADIRI, Groupe Istiqlalien de l’Unité et de l’Egalitarisme

    10. M. Lhabib LAALEJ, Groupe du Rassemblement Constitutionnel Unifié

    Depuis le lancement officiel de la CPM qui a eu lieu, du 5 au 6 mai 2010, à Bruxelles, et au cours duquel a été concrétisée la dimension parlementaire Maroc-UE, plusieurs réunions ont eu lieu, alternativement à Rabat et à Bruxelles.

    M. Pier Panzeri (Italie, S&D), Président de la Délégation Maghreb au Parlement Européen et Coprésident de la CPM a effectué une visite au Maroc, du 26 au 29 Juillet 2010, à Rabat au cours de laquelle il a eu un entretien avec M. le Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération. A cette occasion plusieurs sujets ont été abordés notamment le rôle de la CPM, la question du Sahara, les relations Maroc- PE, la migration et l’Islamophobie.

    Une Réunion du Bureau de la CPM a eu lieu, les 21-22 Octobre 2010, à Rabat, en vue de la préparation de la 2ème session de la CPM. Lors de cette réunion, Mme. BOUAIDA Présidente et M. ATMOUN Vice Président ont eu un échange de vues avec MM. PANZERI et STRASSER sur plusieurs questions ayant trait aux Relations Maroc UE.

    Une deuxième réunion du Bureau de la CPM a eu lieu, les 9 et 11 février 20011 à Rabat. La délégation composée de M. PANZERI en tant que Co-Président de la CPM, et de M. Ernest STRASSER (S&D-Autriche), Vice-Président, ont rencontré leurs homologues marocains afin de mettre en place le prochain Agenda.

    En marge des travaux de la 7ème session de l’Assemblée Parlementaire de l’Union pour la Méditerranéen (AP-UpM), une Réunion de la CPM a eu lieu le 3-4 Mars 2011 à Rome au cours de laquelle, les membres de la CPM ont eu un échange de vues sur la composition des binômes ainsi que l’examen de l’ensemble des thématiques retenues, tels que la régionalisation, la politique migratoire, les réformes politiques, démocratie et droits de l’homme ainsi que la sécurité au Sahel .

    Une mission d’une délégation parlementaire marocaine, membre de la CPM a effectué une visite de travail du 18-21 Avril 2011, à Bruxelles. Cette réunion a permis de converger sur les thématiques qui ont été retenues au cours de la session de mars, en vue d’élaborer des rapports qui seront présentés au cours de la 2ème réunion de la CPM à Rabat. Cette réunion a permis également d’avoir un échange de vues sur le Printemps Arabe, les réformes politiques économiques et sociales engagées par le Maroc et l’intérêt mutuel de reconduire, les Accords de Pêche et d’Agriculture dans le cadre du Statut Avancé.

    La 2ème réunion de la CPM qui a eu lieu, du 15 au 20 mai 2011 à Rabat, a été marquée par les rapports des travaux des binômes qui ont été formés entre les deux parties, sur les thématiques suivantes : les réformes politiques, la régionalisation, la politique migratoire, la coopération économique, la réforme agricole et le développement rural, en présence de hauts Responsables marocains.

    La 3ème réunion de la CPM qui a eu lieu le 13 juillet 2011 à Bruxelles, à l’issue de cette réunion la CPM s’est réjouie des garanties constitutionnelles du respect et de la promotion de l’ensemble des libertés fondamentales et des droits de l’Homme, ainsi que la souscription au principe de la primauté des conventions internationales sur le droit interne, la consécration de l’égalité des sexes et la parité dans les sphères de décision et la constitutionnalisation de la langue amazighe comme langue officielle.

    Une Mission de la Délégation Parlementaire marocaine chargée du suivi de la CPM Maroc-UE, a été effectuée à Bruxelles du 02 au 04 février 2012, en vue de la promotion de l’Accord Agricole Maroc-UE.

    Eléments de Langage

    1. Le Maroc alloue une importance particulière au volet parlementaire de sa coopération avec l’Union européenne. Le Parlement européen est une Institution clé de l’Union européenne qui peut contribuer efficacement à la consolidation des relations entre le Maroc et l’UE. L’ensemble des Accords signés par l’Union européenne sont soumis à l’approbation du Parlement européen, conformément aux nouvelles prérogatives accordées par le Traité de Lisbonne.

    2. Le Maroc souligne, à travers cette visite, l’intérêt du Parlement Européen à l’aube de l’élection du nouveau Parlement pour s’enquérir des évolutions politiques et économiques du Maroc.

    3. Le Maroc a été également sensible aux témoignages très positifs qui ont émané de toutes les instances communautaires, notamment les différentes composantes politiques du Parlement, suite à l’adoption de la nouvelle Constitution et au déroulement des élections législatives du 25 novembre.

    4. En effet, le Royaume du Maroc, s’est engagé, depuis plus d’une décennie, dans un processus de réformes majeures, d’ouvertures politiques considérables, de développement économique soutenu et de progrès social significatif.

    5. Sur le plan institutionnel, la consolidation d’un Etat de droit se poursuit avec détermination. Ainsi, le Conseil Economique et Social a été mis en place. Les prérogatives de l’Instance Central de Prévention de la Corruption et du Conseil de la Concurrence ont été étendues. Un Conseil National des Droits de l’homme, aux pouvoirs particulièrement étendus a été créé. L’institution du Médiateur (ombudsman) a été particulièrement renforcée, de même que la Délégation interministérielle aux droits de l’homme. La réforme du secteur de la Justice est entrée dans une phase active.

    6. Le Maroc a choisi, dans la sérénité, la continuité et l’audace politique et sociale, sa voie vers l’approfondissement de ses réformes démocratiques et de consolidation de l’Etat de droit, de manière volontariste et inclusive. La réforme constitutionnelle qui a abouti à l’adoption de la Constitution, par référendum, le 1er juillet 2011, a d’autant plus accéléré cette dynamique ayant permis la tenue des élections libres et transparentes et la nomination d’un nouveau gouvernement démocratique. Ce processus politique ne trouve pas ses origines dans les soulèvements que connaît la région, ils lui ont donné en revanche un coup d’accélérateur.

    7. Cette nouvelle Constitution comporte également des avancées majeures en matière de bonne gouvernance territoriale et de proximité grâce à un vaste chantier, qu’est la Régionalisation avancée.

    8. Le Maroc réitère son regret quant à la décision du Parlement Européen sur le Protocole de l’accord de Pêche et souhaite que le nouveau mandat de la Commission puisse prendre en considération les objectifs dressés par les deux parties marocaines et les européennes.

    9. Néanmoins, il se félicite de l’adoption du Parlement européen de l’Accord-cadre relatif à la participation du Maroc aux programmes de l’UE et de l’Accord Agricole Maroc-UE.

    Il saisi cette occasion pour remercier le groupe que représente M. Swoboda (Socialistes et Démocrates) en tant que deuxième formation politique au Parlement européen, en terme d’importance, d’avoir plaidé à voter en faveur de ces accords et démontré, une fois encore, leur soutien au Royaume de Maroc, à son développement économique et aux changements importants qui se déroulent dans le pays.

    1. Ces adoptions, devant s’inscrire dans une logique à long terme, appellent à l’adhésion de l’ensemble des institutions européennes aux projets d’avenir pouvant renforcer le Partenariat dans une conjoncture mondiale et régionale difficile.

     

  • Brasil : Una querella contra Emboirik por abuso y difamación

    La familia de la ex-novia del diplomático saharaui Emboirik Ahmed ha depositado una querella ante la justicia brasileña contra él por abuso y difamación contra la persona de su hija Maia Benchimol.
    Mme Benchimol tiene 33 años, trabaja con una instancia de Naciones Unidas como supervisora de politicas publicas y a raíz de una desgraciada relación con el representante saharaui en el Brasil corre el riesgo de perder su carrera profesional. Nació en 1985 en Oujda, ciudad marroquí donde vivió y creció hasta la edad de los 10 años en el seno de una familia judía de origen polaco. 
    Se conocieron el 26 de julio 2017, en la embajada cubana en Brasilia que amenizaba una fiesta con motivo del día de la Rebeldia Nacional Cubana. Beto Almeida, periodista de la cadena Telesur invitó a Maia para asistir a la velada y la presentó a Emboirik.
    Mientras éste intervenía sobre la cuestión del Sáhara, Sonia Palhares, una gran amiga de los diplomáticos cubanos le dijo que Maia es marroquí. Emboirik hizo lo imposible por establecer contacto con ella. Al día siguiente la llamó bajo el pretexto de hablarle de la cuestión del Sáhara y sacó todo su talento de Don Juan para hacerla caer en su trama. No fue tarea difícil, ese mismo día empezó lo que para ella era un bonito romance con un diplomático y que se convertiría en la mayor pesadilla de su vida.
    Meses después, Maia cayó embarazada y Emboirik le pidió que abortara porque no quería que sus familiares y allegados se enteraran del asunto. Supondría el fin de su poca brillante carrera diplomática. El comportamiento y las groserías de Emboirik con ella hicieron que el aborto se produzca naturalmente : por razones psicológicas. 
    En agosto de 2018, Emboirik se encontraba en los campamentos cuando Maia lo llamó para anunciarle que su relación sentimental llegó a su fin. Reveló su historia a los responsables de la Universidad de Sao Paulo y cancelaron su intervención en un seminario que tenían en la agenda. El Grupo de Estudios de Conflictos Internacionales (GECI) también retiró su apoyo a la causa saharaui por esta razón.

    La carrera de Emboirik en Brasil está llegando a su fin. Está quemado por sus abusos sobre la persona de una chica que tiene la edad de sus hijos.
    Al verse amenazado, Emboirik decidió inventar la mentira de « espía marroquí ». 
    En realidad, Maia, por su amor por Emboirik, se entregó en cuerpo y alma a la causa saharaui. A título de ejemplo, en una celebración judía, el Hanuka Day, consiguió que una organización judía ofrezca 15.000 euros al delegado saharaui. No se sabe si Emboirik la transmitió a su jerarquía o se la metió en el bolsillo.
    Gracias a su trabajo, Maia tiene relaciones con la alta clase en Brasil, un detalle que Emboirik explotó al maximo para abrirse camino en los pasillos de la sociedad brasileña y las instituciones internacionales establecidas en Brasilia.

                                         (Foto de Maia en la revista people                                                          brasileña GPS Lifetime)
    (Sigue)


  • L’ONU et l’UE accablent Rabat sur ses violations au Sahara Occidental : Le droit international met le Maroc au pied du mur

    La vice-présidente du Parlement européen (PE), Heidi Anneli Hautala, a appelé jeudi les députés européens à rejeter l’accord de pêche UE-Maroc, dans lequel la Commission européenne inclut le Sahara occidental, en violation flagrante de la Légalité internationale, le Droit européen et le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui.

    Après avoir dénoncé la position de la Commission de l’Union européenne, à l’égard du conflit opposant le Front Polisario et le Maroc, sur le Sahara occidental, en évoquant «la complicité discrète de l’UE avec la force d’occupation illégale (Maroc/ndlr) de la dernière colonie en Afrique» la vice-présidente du PE, Heida Anneli Hautala a averti sur la portée et les conséquences de la persistance de l’UE à faire fi de la Légalité internationale et le Droit européen, dans ses relations avec Rabat. 

    Elle soulignera, en effet, que les actions menées par la Commission européenne et le Maroc, visant le maintien de « l’exploitation illégale » des ressources naturelles du peuple sahraoui, en violation des arrêts prononcés par la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE), l’eurodéputée, membre de la Ligue verte finlandaise, Heidi Anneli Hautala souligne que «la réputation du Parlement européen et le destin du peuple sahraoui sont en jeu». 

    Pour la vice-présidente du PE, le souci premier de la commission de l’UE, est «de donner la priorité absolue à la préservation de ses relations avec son partenaire à Rabat , plutôt que de se conformer» souligne-t-elle «à la décision de la CJUE et de négocier un accord séparé avec le Front Polisario, représentant unique et légitime du peuple du Sahara occidental reconnu par les Nations unies» a écrit, Mme Heidi Anneli Hautala, dans une tribune publiée jeudi sur le site Eurobserver. 

    Sur les conditions ayant accompagné les consultations de la commission de l’UE, avec le Maroc, pour le renouvellement de l’accord de pêche UE-Maroc, la responsable du Parlement de l’UE, souligne que «la grande majorité des parties prenantes consultées était composée de Marocains ou de représentants locaux ayant un intérêt direct à préserver le statu quo» a affirmé la vice-présidente du PE. 

    Dans le rapport du secrétaire général de l’ONU sur le Sahara occidental, remis au Conseil de sécurité, Guterres a abordé, la violation des droits de l’Homme des Sahraouis, par l’occupant marocain, qui d’ailleurs par son système politique colonial au Sahara occidental est en violation des Droits du peuple sahraoui, depuis 1975, et de la Charte et des principes de L’ONU. Guterres note dans son rapport, en ce qui concerne les droits des Sahraouis à disposer de leurs richesses naturelles que «des représentants de la société civile se sont dits préoccupés par les projets de développement financés par le Maroc dans le Territoire (Sahara occidental : NDLR, affirmant, qu’ils ne bénéficiaient pas à la population sahraouie de souche». 

    Poursuivant dans son rapport il dira que ces représentants «ont souligné que les «élus» du territoire ne représentaient pas le peuple sahraoui, dans sa totalité» a-t-il indiqué, ajoutant plus loin qu’«ils ont exprimé leur frustration face à la politique discriminatoire dont ils faisaient les frais en tant que Sahraouis». Indiquant dans son rapport que «les élus» dans les territoires sahraouis sous occupation marocaine «ne représentaient pas le peuple sahraoui» mais plutôt, mentionne Guterres, «les intérêts d’une élite minoritaire», notamment les colons marocains, comme ce fut le cas, lors de l’ère des ex-systèmes politiques coloniaux qu’a connu l’Histoire de la colonisation, à travers le monde, pour ne citer qu’en Afrique et en Asie. Pis encore, pour maintenir son système colonial au Sahara occidental, Outre que Rabat tergiverse avec l’aide de ses soutiens, principalement de celui du membre permanent au Conseil de sécurité, la France, Rabat vient d’être encore une fois, épinglé, sur ces violations du Mandat de la mission des Nations unies pour l’organisation du référendum au Sahara occidental (Minurso).

    Se référant aux conclusions de l’examen indépendant des opérations de la mission onusienne, commandé par l’ONU et qui a été mené par l’experte indépendante Diane corner, Guterres a, dans son rapport précité, pointé du doigt les entraves du Maroc, au travail et à la mission de la Minurso. Pour le SG de l’ONU, Rabat doit cesser à «insister pour que les véhicules de la Minurso portent des plaques d’immatriculation marocaines et non pas de l’ONU et pour que les passeports soient tamponnés à Laâyoune (ville du Sahara occidental sous occupation marocaine : NDLR) ».

    Aussi le rapport accable l’occupant marocain, sur ses agissements et violations, citant,entre autres, les six violations de l’accord militaire n°1 par l’Armée royale marocaine, qui viennent s’ajouter aux dix violations relevées, dont deux avaient un caractère général, trois consistaient en ce que l’accord militaire N°1 définit comme des «renforcements tactiques » ainsi que la violation de la liberté de mouvement, détaille le rapport de l’ONU.

    Karima Bennour

  • Intervention de l’avocat du Front Polisario devant la Commission de pêche de l’UE

    L’intervention de monsieur Gilles Devers l’avocat du FRONT POLISARIO devant la commission de pêche au parlement européen. Cette dernière cherche à faire passer le nouvel accord de pêche avec le Maroc au détriment de la légalité internationale et les intérêts de la population locale du Sahara Occidental, une population qui vit, depuis plus de 42 ans, dans une prison à ciel ouvert sous l’occupation marocaine.

  • Mauritanie : Ould Abdelaziz souligne les liens culturels mauritano-sahraouis

    Le Président de la République islamique de Mauritanie, Mohamed Ould Abdel Aziz, et le Ministre des affaires étrangères, Ismael Ould Cheikh Ahmed, ont également exprimé leur plein appui à l’Envoyé personnel du Secrétaire Général des Nations Unies pour le Sahara Occidental et au processus politique en cours en vue de trouver une solution politique au conflit. 
    Dans son dernier rapport sur le Sahara Occidental, le chef de l’ONU, Antonio Guterres, a affirmé que les deux responsables mauritaniens « ont souligné les liens culturels étroits qui existaient entre la Mauritanie et le peuple sahraoui » et « ont confirmé que la Mauritanie était également prête à se mobiliser davantage en faveur du processus politique dans l’espoir de mettre un terme au conflit ». 
    Le Président, Ould Abdel Aziz, a souligné que la recherche d’une solution pacifique au conflit était d’une importance cruciale pour l’ensemble de la région, qui était aux prises avec le trafic de drogues, l’extrémisme et la pauvreté. 
    La Mauritanie s’est dit particulièrement préoccupée par la frustration et la désillusion manifestées par certains des jeunes qui vivent dans les camps des réfugiés sahraouis en Algérie et confirmé qu’elle était disposée à jouer un rôle plus actif dans le processus de
    négociation.