Étiquette : Maroc

  • ONU : Le faux message d’Antonio Guterres

    A l’occasion du 75ème anniversaire des Nations Unies, son secrétaire général a envoyé un message il rappelle les grandes lignes d’action de l’organisation mondiale. Un message qui affiche, sans aucune ambigüité, la politique des deux poids deux messures qui caractérise son action au Sahara Occidental, où il n’hésite pas à afficher son allégeance auz diktats de la France sur ce conflit.

    Il a parlé de dignité humaine, des droits de l’homme, de droit international… des sacrés qui, en vue de contenter ses maîtres de Paris, il a allégrement ignorés lorsqu’il s’agit du Sahara Occidental, où un peuple est martyrisé au nom de la géopolitique et les intérêts économiques d’une puissance colonialiste qui n’hésite pas à faire recours au terrorisme pour défendre ses intérêts.

    Il a appelé à « mettre fin aux souffrances humaines de la pauvreté, des inégalités, de la faim et de la haine – et lutter contre la discrimination fondée sur la race, la religion, le sexe ou toute autre distinction », alors qu’il se tait sur les violations des droits de l’homme quotidiennes commises par le Maroc dans le territoire sahraoui.

    Au Sahara Occidental, la France veut prolonger le statu quo. Guterres y veille au point de conduire la situation au pourrissement. A El Guergarat, il paye le prix de son attitude. Les sahraouis l’ont mis devant le fait accompli.

    Quelle que soit l’image de Guterres au monde, pour les sahraouis, il incarne la trahison aux principes qu’il prétend défendre et s’est accomodé du costume de fidèle serviteur de la France.

    Tags : Sahara Occidental, ONU, MINURSO, Nations Unies, Front Polisario, Maroc, Antonio Guterres,

  • Vidéo : Les vérités d’un ancien officier des FAR sur le Sahara Occidental

    IL DÉFEND LE DROIT DES SAHRAOUIS À L’INDÉPENDANCE ET DÉCLARE LA SUPRÉMATIE DE L’ANP SUR SON HOMOLOGUE DE L’OUEST : Les vérités acerbes d’un ancien officier de l’Armée royale

    La question du Sahara occidental et son droit absolu à l’indépendance et à l’autodétermination, les errements du régime marocain qui continue à fuir ses responsabilités face à la dernière colonie d’Afrique, une Armée royale ce colosse aux pieds d’argile…, un ancien officier des forces aériennes marocaines a touché du doigt ce qui fera indubitablement très mal au royaume chérifien.

    Ainsi, dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, Mustapha Adib, cet ancien capitaine qui a visiblement gros sur le cœur, a craché crûment ses vérités en face du roi Mohammed VI et son régime qu’il accable et l’accuse de fourberie et d’imposture. Pas que, puisque l’ancien militaire n’a pas tari d’éloge l’Algérie, ses positions sur les cause justes comme le Sahara occidental, ainsi que son Armée nationale populaire dont il déclare-qui mieux qu’un officier pour le dire ?- sa supériorité sur l’Armée royale. C’est le cas de le dire, en effet, que la défense des peuples opprimés et leur droit à l’indépendance n’est pas un vain mot en Algérie.

    C’est ce que justement explique cet ancien militaire, également militant des droits de l’Homme, à travers « la Constitution algérienne qui a consacré le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. » Ce qui n’est pas le cas « chez nous (Maroc) dont on ne trouve pas ce principe dans notre Constitution qui est impopulaire. Si l’État (marocain) se respecte, il aurait déclaré être aux côtés des peuples qui aspirent au droit d’indépendance ». Et ce n’est pas seulement le Sahara occidental, car l’Algérie a de tout temps défendu les causes justes, comme l’abolition de l’apartheid en Afrique du Sud, dont l’Algérie et son peuple ont soutenu la décolonisation dans ce pays, rappelle-t-il à « Sa Majesté » dans des propos qui font honneur au voisin de l’est autant qu’il accable davantage le régime chérifien. « Choukran (merci) à l’Algérie et son peuple de soutenir, et même de dépenser de l’argent, au profit de l’autodétermination du Sahara occidental.

    « Le moral du soldat marocain au-dessus de zéro »

    Sur un autre registre, cet ancien officier qui sait de quoi il parle lui qui semble très introduit dans la Défense royale, parle de la position de l’armée marocaine par rapport à sa « rivale » algérienne. Là encore, l’avis du militaire démontre une réalité à l’opposé de ce que veut faire croire le Makhzen au service de la propagande militaire dans la région. Pour Mustapha Adib, contrairement à ce qui est supposé être une « puissance régionale », les troupes de l’Armée royale se placent en bas du tableau et largement « à la portée » de son homologue de l’est, l’ANP à savoir. En sus, « le moral des troupes de l’Armée royale est au plus bas», a-t-il précisé.

    Se voulant de preuve à l’appui à ce constat, autrement pour démontrer la suprématie de l’ANP, cet ancien officier parle d’une supériorité en matière d’armement, le facteur humain, le moral du groupe et son engagement sur le terrain. « Le moral du soldat marocain ? Il est au-dessus de zéro, contrairement à celui de son homologue algérien qui est au plus haut de son niveau. Qu’on ne se voile pas la face », témoigne-t-il à tel enseigne que l’on croirait à un militaire algérien qui parlait. « Qu’on soit réaliste, Dieu seul sait qui sera le perdant si, ce que je ne souhaite pas, un conflit armé nous oppose à l’Algérie. L’Armée royale sera anéantie », a-t-il livré ses vérités qui ne vont certainement pas plaire à ses anciens supérieurs et encore moins au régime marocain.

    Plus que ça, Mustapha Adib affirme l’écart considérable entre la condition et les dispositions militaires du soldat marocain et son vis-à-vis algérien. « Le soldat algérien est bien nourri et largement mieux formé, alors que le marocain, lui ? Ses souliers sont usés et sa nourriture est pourrie », dira-t-il encore. Au-delà des peuples marocain et algérien, dont il a affirmé les liens de fraternité qui ne sont pas à démontrer, ce militaire sort l’artillerie lourde et tire à bout portant sur Mohammed VI qu’il accuse de mensonges à l’égard de l’Algérie à travers sa machine de propagande médiatique.

    Au sujet d’ailleurs des manifestations organisées au pied du mur de la honte et à Guerguerat, Adib met au défi le Roi en personne. Autrement si Mohammed VI « oserait » sortir son armée contre les Sahraouis. Se sachant qu’il s’agit que du « bla bla », cet ancien capitaine de l’Armée royale démontre ce qu’il laisse entendre comme une lâcheté face à un peuple dont il a spolié les richesses et opprimé son peuple.

    Farid Guellil

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=r_oDywo1Kg8&w=560&h=315]

    Le Courrier d’Algérie, 24 oct 2020

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, Mustapha Adib, armée marocaine, autodétermination,

  • La concurrence Algérie-Maroc expose le caractère fermé de l’influence au sein de l’UA


    Selon des rapports de presse spécialisés, l’Algérie n’a nommé aucun candidat à des postes clés au sein de l’Union africaine. Sept postes sont ouverts au changement, dont le plus important est celui de Commissaire du Département Paix et Sécurité (PSD), que l’Algérie occupe depuis 2008. Il a d’abord été occupé par Ramtane Lamamra puis Smail Chergui, l’ancien ambassadeur d’Algérie à Moscou .

    Le site d’information français Africa Intelligence suit de près cette question et a déclaré que l’Algérie avait apparemment tardé à désigner un candidat pour succéder à Chergui pour deux raisons: le mécontentement de nombreux États membres de l’Union africaine face à la domination algérienne sur le poste; et les divergences entre le Premier ministre Abdelaziz Djerad et le ministre des Affaires étrangères Sabri Boukadoum qui ont empêché tout accord sur un candidat spécifique. La situation a été exacerbée par l’incapacité du président algérien Abdelmajid Tebboune à intervenir.

    Bien que la première raison puisse être quelque peu acceptable, il est difficile de croire qu’une question d’une telle sensibilité et d’une telle importance ait été laissée entre les mains d’un premier ministre aux pouvoirs constitutionnels limités et d’un ministre des Affaires étrangères, indépendamment de sa compétence. De telles choses sont généralement gérées par le président de la République, et dans de nombreux cas, elles sont gérées par ce que feu Abdelhamid Mehri a appelé «l’autorité réelle».

    L’Algérie a non seulement renoncé au poste de commissaire du PSD, mais n’a pas non plus proposé de candidats à l’un des six autres postes. Dans ce vide algérien est entré le Maroc qui a présenté des candidats à tous les postes. Cependant, aucun des candidats marocains n’a aucune chance d’être nommé, à l’exception d’un seul; Mohamed Sadiki est candidat au poste de commissaire à l’agriculture et au développement rural.

    Il n’est pas certain que l’Algérie ait travaillé dans les coulisses pour bloquer les candidats marocains, mais Rabat estime que c’est le cas et en est bouleversé. Ce qui est certain, selon Africa Intelligence, c’est que l’Algérie a les yeux rivés sur le Secrétariat général du PDF, qui est un rôle puissant pour lequel Alger est susceptible de nommer Abdelkader Araoua.

    Il semble que l’une des raisons de l ’« échec »marocain soit le manque relatif d’expérience de Rabat dans les batailles diplomatiques en coulisses par rapport à l’Algérie. Cependant, Africa Intelligence estime que cela est dû au fait que «la campagne marocaine n’a pas été menée par le ministre des Affaires étrangères Nasser Bourita mais par Yassine Mansouri, chef du service de renseignement extérieur de la DGED». Ironiquement, les dossiers des candidats marocains ont été transférés au Bureau du conseiller juridique de l’Union africaine, dirigé par Lamine Baali, représentant de la République arabe sahraouie démocratique.

    Indépendamment des détails, remporter des postes clés offre aux pays et aux gouvernements le type d’influence et de pouvoir que la diplomatie traditionnelle ne peut pas. Avec les guerres et les crises qui dominent le continent africain, le commissaire PSD restera le rôle le plus fort et le plus important. La tourmente met les commissaires de l’UA, en particulier le chef du PSD, en contact avec les dirigeants mondiaux, et les impose comme négociateurs directs avec les pays et organisations intéressés par l’Afrique aux niveaux régional et international.

    L’Afrique n’est plus cet espace négligé sur les cartes des préoccupations internationales. Son énorme richesse naturelle; sa capacité de grand marché de consommation; sa prédisposition constante aux guerres et aux crises; et la croissance du terrorisme international sont autant de facteurs qui en font le centre de l’attention internationale des anciennes puissances coloniales, de l’Union européenne et des États-Unis. Dernièrement, il est également d’un grand intérêt pour les puissances montantes de la Chine, de la Russie, de la Turquie et de l’Inde.

    L’Union africaine fait entendre sa voix sur les questions qui la concernent. Par exemple, l’UA tente maintenant de présenter un candidat africain pour succéder à l’américaine Stephanie Williams au poste de chef adjoint de la Mission d’appui des Nations Unies en Libye lorsque ses fonctions prendront fin le mois prochain. Le seul candidat à ce jour est le bulgare Nikolay Mladenov, l’envoyé de l’ONU dans le conflit israélo-palestinien, mais l’UA le rejette malgré le soutien américain et l’absence d’objections européennes.

    À travers le continent, il y a au moins dix pays qui seront témoins d’élections présidentielles ou parlementaires, ou les deux, au cours des six prochains mois. Il s’agit de la Guinée, de la Tanzanie, de la Côte d’Ivoire, du Burkina Faso, du Niger, du Libéria, du Bénin, de l’Ouganda, des Seychelles et de la République centrafricaine. Beaucoup de ces élections se dérouleront dans une atmosphère de tension et de rejet populaire des candidats ou de la manière dont les scrutins sont organisés. Les résultats de certains sont déjà rejetés par la population et peuvent conduire à des troubles civils.

    L’Afrique, qui au cours des deux dernières décennies a fait des progrès démocratiques, entre dans une période de rechute, que les dictateurs arabes endurcis envient. Les mêmes dirigeants qui ont conduit les pays africains vers la démocratie se sont transformés en dictateurs qui refusent de quitter leurs positions. À l’exception du Niger, tous les chefs des pays qui doivent tenir des élections sont candidats au maintien en fonction, malgré le rejet populaire et ne remplissant pas les conditions légales et constitutionnelles. En Guinée et en Côte d’Ivoire, par exemple, les présidents démocratiquement élus Alpha Condé et Alassane Ouattara ont falsifié les constitutions pour rester au pouvoir. En Ouganda, le président Yoweri Museveni, 77 ans, s’emploie à remporter un nouveau mandat au poste qu’il occupe depuis 1986.

    Tout cela révèle qu’il est très tentant de concourir pour des postes de direction de l’UA. L’Union compte 55 États membres, mais l’influence et les rôles clés sont limités à une poignée, et il y a une tendance croissante à attirer de nouveaux membres dans le club d’influence et à persuader les autres de démissionner. Cependant, il semble que l’équilibre des pouvoirs entre les membres de ce club soit préservé car chacun a besoin des autres d’une manière ou d’une autre, ou sait que ce sera le cas à l’avenir. La concurrence entre l’Algérie et le Maroc a ainsi mis en évidence le caractère fermé de l’influence au sein de l’Union africaine.

    Traduit de Al Quds Al Arabi, octobre 2020

    Tags : Maroc, Algérie, Union Africaine, Conseil de Paix et Sécurité, Lobbying,

  • Ephémérides : Le jour où le Maroc a livré á la France les leaders du FLN

    Quand les français signaient le premier acte de piratage aérien

    En 1965, le Maroc a livré au Mossad les enregistrements des débats de la Ligue Arabe sur la possibilité d’une attaque contre Israël. Ce n’était pas la première trahison du roi Hassan II aux arabes. Neuf ans auparavant, il livrait à la France l’avion qui transportait les principaux leaders du FLN.

    Cela est arrivé le 22 octobre 1956, à un moment où les pays maghrébins qui étaient indépendants se faisaient du souci en raison de la prolongation de la violence française contre le peuple algérien.

    Ce jour-là, un avion marocain a été mis à disposition de la délegation de responsables algériens pour regagner la Tunisie en vue de participer à une réunion maghrébine à Tunis. Il y avait à bord aussi deux journalistes françaises pour couvrir l’événement. Autour de l’avion rôdaient des éléments des services secrets français venus de l’ambassade de France à Rabat.

    L’équipage est français et le commandant Gaston Grellier reçoit ses instructions en vol. À bord, l’hôtesse Claudine Lambert tente de ne pas éveiller les soupçons des passagers qui sont armés, il s’agit de cinq chefs historiques du FLN, Ahmed Ben Bella, Mohamed Khider, Mostefa Lacheraf, Hocine Aït Ahmed et Mohamed Boudiaf. Une fois l’avion posé, les troupes françaises donnent l’assaut et interpellent Ben Bella et ses compagnons.
    Aprés un retard inexplicable, l’avion fait une escale inattendue aux Iles Baléares. La décision a été prise par le pilote français engagé par l’Etat marocain en vue de réfléchir sur les ordres qu’il vient de recevoir de Paris et qui lui pressaient de changer de cap vers Alger. Il a fini par obéïr en faisant attérrir l’avion à l’aéroport d’Alger. Une fois sur terre, l’équipage complice quitta l’appareil après avoir étteint les lumières intérieures. Aussitôt, un contingent équivalent à l’effectif d’un bataillon prend l’avion royal marocain en assault.

    Dans un ton triomphaliste, les militaires français criaient : « La guerre est finie ! », « Nous avons gagné ! ». L’évidente ambiance de lynchage visant à intimider les passagers algériens a été soudainement interrompue par Aït Ahmed : « Fusillez-nous et finissons-en ! », a-t-il dit.

    Plus tard dans la nuit, les ôtages sont conduits au siège de la DST à Alger où ont débuté les interrogatoires. La réaction des moudjahidines algériens était unanime : « Ce n’est pas l’arrestation de quelques dirigeants ou responsables qui mettra fin à un mouvement d’envergure issu des profondeurs du peuple ». Leurs interlocuteurs cachaient à peine leur arrogance et conviction que l’Algérie restera française jusqu’à la fin des temps.

    Dans les montagnes, villes et villages, le combat faisait rage. Rien nse semble arrêter la guerre de libération malgré les tonnes de tracts déversés par l’aviation militaire proclamant une victoire présumée suite au kidnapping des dirigeants du FLN dont l’arrestation a conduit à des violentes représailles contre les ressortissants français.

    En vue de les garder en vie, le gouvernement français décide de les faire transférer en France dans un avion menottés et interdits d’aller au toilettes si ce n’est accompagné d’un gendarme. Sur le sol parisien, des marchands les accueillaient dans la rue avec des slogans harneux. Ils étaient excités par les circonstances de l’opération de piratage.

    L’euphorie provoquée par cet acte a vite été déchantée par les protestations des militants anti-colonialistes des partis de gauche. Protestations qui étaient accompagnées par les nombreu succès de la résistance. La réponse coloniale était la répression, la torture, la liquidation physique des militants algériens.

    Entre le congrès de la Soummam en 1956 et la perspective très proche de la constitution du GPRA (gouvernement provisoire de la République algérienne) à Tunis, la lutte en Algérie avait beaucoup progressé malgré les massacres, les tortures, les emprisonnements en masse qui avaient marqué la criminelle répression de la Bataille d’Alger.

    Dans les derniers mois de l’année 1958, De Gaulle transféra ses prisonniers dans une sorte de lieu de résidence pénitentiaire hautement surveillée pour empêcher leur lynchage. C’est à Fort Liédot, à l’autre bout de la petite Ile-d’Aix (département de Charente-Maritime) en plein océan Atlantique, qu’ils ont été conduis.

    Pour Ben Bella, le fait que la présence de l’armée française dans au Maroc permettait de surveiller les faits et gestes des révolutionnaires algériens à la loupe constituait un acte de trahison de la part du roi Mohammed V. Selon Hassanine Haykel, journaliste et conseiller du président égyptien Nasser, Hassan II était derrière cette trahison

    Cet acte de la piraterie aérien relève surtout de la faiblesse de la IVème République (1946-1958). En effet, dès le début de l’année 1956, les militaires français deviennent les véritables décideurs. Ce sont ces mêmes militaires qui décideront, deux ans plus tard, d’achever cette République pour en faire une autre plus dure. Il faudra alors tout le génie du général de Gaulle pour que le pouvoir revienne aux civils.

    Tags : Algérie, Maroc, détournement avion FLN, piratage aérien, France, guerre de libération, colonisation, De Gaulle, OAS,

  • Sahara Occidental : Les sahraouis autorisent le passage des mauritaniens par El Guergarate

    Plusieurs médias mauritaniens onr relayé la nouvelle du passage des ressortissants mauritaniens par la brèche d’El Guergarate fermée par des activistes sahraouis depuis mercredi 21 octobre.

    Cités par le site Echourouk Media, les activistes sahraouis ont déclaré avoir permis le passage des mauritaniens en raison de la présence de femmes et d’enfants parmi les transiteurs. Les porteurs de passeports marocains ne bénéficieront pas de cette exception.

    Pour sa part, l’agence Ali3lami indique, derrière l’initiative sahraouie se trouve l’intervention de personnalités de poids de la ville de Nouadhibou. A l’avenir, les sahraouis ne s’opposeront pas au passage des mauritaniens, ajoute la même source.

    Selon des sources sahraouis, en laissant passer les mauritaniens par El Guergarat, les marocains souhaitaient créer un conflit entre Nouakchott et le Front Polisario. Au contraire, l’initiative a permis d’apaiser la tension créée par le conflit entre orpailleurs mauritaniens et sahraouis.

    Tags : Sahara Occidental, Front Polisario, Maroc, El Guergarate, Mauritanie,

  • Sahara Occidental : L’ONU pour le pillage des ressorces naturelles du peuple sahraoui

    A travers son porte-parole, Stephane Dujarric, le Secrétaire Général des Nations Unies, s’est prononcé lundi sur la situation à la brèche illégale d’El Guergarat. Guterres ne cache plus son parti pris pour le Maroc et pour le statu quo qui permet à Rabat de continuer à piller les ressources naturelles du Sahara Occidental.

    Voici le texte intégral de la déclaration de son porte-parole à ce sujet:

    La Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) rapporte que, ce matin, elle a observé une cinquantaine de personnes, des hommes, des femmes et des enfants, présentes dans la bande tampon de Guerguerat. Elles bloquaient le trafic qui traverse la zone.

    La Mission a déployé du personnel supplémentaire ce matin dans la région pour aider à désamorcer toute tension et à débloquer la circulation.

    Nous exhortons toutes les parties concernées à faire preuve de retenue et à prendre toutes les mesures nécessaires pour désamorcer toute tension.

    Nous rappelons que le trafic civil et commercial régulier ne doit pas être entravé et qu’aucune mesure ne doit être prise qui pourrait constituer un changement du statu quo de la bande tampon.

    La Mission continuera de suivre de près la situation.

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, El Guergarat, ONU, MINURSO,

  • « Plus d’argent pour le Maroc »

    Comment se fait-il que ces jeunes résidents, qui, eux aussi, causent beaucoup de nuisances, ne se retrouvent qu’aux Pays-Bas, demande Mme Brugman?

    Overloon est furieuse suite à une agression contre un homme de 76 ans qui a été sévèrement harcelé. C’est un résident marocain de 16 ans qui a été hébergé à l’AZC d’Overloon. Les centres refusent de parler au Secrétaire d’État et, surtout, le Maroc reste obstinément rigide sur le retour.

    Comment ces jeunes résidents qui travaillent en toute sécurité, qui causent aussi beaucoup de nuisances, se retrouvent-ils seulement aux Pays-Bas? Du Maroc, il faut d’abord atteindre l’Europe avant de passer par les frontières ouvertes des Pays-Bas.

    De plus, La Haye doit se pencher sur la question de ne pas verser toutes sortes d’aides extras au Maroc, par exemple, si ces petits criminels ne peuvent pas être renvoyés.

    Mme. Brugman, Lelystad

    Source : De Telegraaf, 21 oct 2020

    Tags : MENAS, mineurs non accompagnés, délinquence, Pays Bas, Maroc,

  • Commerce de tomates calme en raison de la concurrence de la Turquie, du Maroc et de la Macédoine »

    Tholen – «Une saison avec des hauts et des bas, c’est la meilleure façon de décrire la période estivale passée», déclare M. Akarca de Elite Foods de Sint-Katelijne-Waver. «Dans l’ensemble, nous pouvons conclure que nous avons eu une meilleure année que l’année précédente. En raison des bas prix des tomates, la demande était à un niveau élevé et nous avons pu vendre de bons volumes. »

    Pour le moment, c’est un peu plus calme selon Akarca. «Les prix des tomates ont quelque peu augmenté et il y a des tomates sur le marché de Turquie, du Maroc et de Macédoine qui sont proposées à bas prix. Cependant, par rapport aux tomates belges et néerlandaises, ces tomates sont de bien moindre qualité. Au niveau de la qualité, ces tomates ne peuvent pas concurrencer nos tomates, mais malheureusement c’est pas le cas au niveau de prix. Nous croyons qu’il est important de fournir à nos clients les meilleurs produits. »

    «En plus des tomates, nous proposons également une gamme variée de légumes de serre. Les concombres, les poivrons et la laitue sont également appréciés de nos clients. En été, nous avons également pu vendre de bons volumes de fraises lorsque les prix n’étaient pas trop élevés. Néanmoins, nous continuons à nous spécialiser dans les légumes de serre belges et nous continuons à travailler très dur pour offrir de beaux produits de haute qualité », conclut le commerçant.

    Source : AGF.NL, 21 oct 2020

    Tags : Fruits, légumes, tomates, Pays Bas, Belgique, Maroc, Turquie, Macédonie, prix, concurrence,

  • Carte des Berbères au Maroc, Algérie, Tunisie, Libye et Mali

    Les Berbères revendiquent une présence au Maghreb vieille de plus de cinq mille ans. Leur communauté s’étend sur près de cinq millions de kilomètres carrés, de la frontière égypto-libyenne à l’Atlantique et des côtes méditerranéennes au Niger, au Mali et au Burkina.

    Leur culture, leur identité et leurs droits ont longtemps été méprisés, leurs revendications étant assimilées d’abord au « parti colonial », puis plus tard interprétées comme sécessionnistes.

    Mais l’on assiste à une renaissance du mouvement berbère, notamment au Maroc, où un tiers de la population parle le Tamazight, langue berbère.

    Sources : L’Etat du Maghreb, La Découverte, Paris, 1991 ; Abdallah Laraoui,

    L’Histoire du Maghreb, Ed. François Maspéro, Paris, 1970 ;

    Encyclopédie berbère, Edisud, Aix-en-Provence, 1992 ;

    Géographie du Maroc, Hatier, Paris, 1967 ;

    Les Kabyles : éléments pour la compréhension de l’identité berbère en Algérie,

    Groupement pour les droits des minorités, Paris, 1992 ;

    Salem Chaker, Berbères d’aujourd’hui, L’Harmattan, Paris, 1989.

    Source : Le Monde diplomatique

    Tags : Maroc, Algérie, Tunisie, Libye, Mali, touaregs, berbères, amazighs, chleuhs,


  • Sahara Occideental : Le Maroc face à ses échecs diplomatiques à l’ONU comme à l’UA

    À L’ONU COMME À L’UA : Le Maroc face à ses échecs diplomatiques

    Le Maroc est sous le double choc de ses récents échecs diplomatiques et de la forte résistance civile sahraouie dans les territoires occupés, notamment à hauteur de la brèche de Guerguerat.

    Les Sahraouis qui se sont regroupés près de cette brèche l’ont fermée pour empêcher le trafic en tous genres encouragé par le Maroc et qui empruntait cette brèche dont l’ouverture est contraire au dispositif de l’accord de cessez- le- feu de 1991. Sur le plan diplomatique le soutien massif dont jouit le Front Polisario au sein du Conseil de sécurité et à la quatrième commission de décolonisation de l’ONU a déstabilisé au plus haut point le Maroc et son inénarrable ambassadeur aux méthodes très peu diplomatiques. Il a lancé, via la représentation marocaine à New York, de violentes attaques contre des membres de l’organe exécutif de l’ONU soutenant l’autodétermination du peuple sahraoui.

    Dans une récente missive adressée au président du Conseil de sécurité, le représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU s’en est pris à l’Afrique du Sud, l’accusant de devenir soi-disant « l’instrument d’une falsification des réalités » concernant le conflit du Sahara occidental occupé. Alors que le diplomate marocain toute honte bue ose affirmer que la question du Sahara occidental n’est pas une question de décolonisation. À l’ONU la diplomatie marocaine est à ce niveau. Pour rappel, l’Afrique du Sud a remis à la présidence du Conseil de sécurité, assurée actuellement par la Russie, une correspondance émanant de la localité sahraouie libérée de Bir Lahlou, et signée par le président de la RASD, Ibrahim Ghali.

    La lettre marocaine montrait également l’agacement du Maroc face au geste de l’ambassadrice de Timor Leste auprès de l’ONU qui a fait circuler une lettre au contenu émanant de la représentation du Front Polisario auprès de l’ONU, et renseigne sur l’étendue de l’embarras que suscite le succès de la représentation du Front Polisario aux Nations unies dans la création d’un contact permanent avec le Conseil de sécurité qui est accusé par le représentant marocain, d’ »une instrumentalisation politique » à travers de pareilles lettres rédigées par des dirigeants sahraouis.

    La nouvelle lettre de l’ambassadeur marocain, vient confirmer l’échec des tentatives désespérées du Maroc de dissuader le Conseil de sécurité de l’ONU, qui reconnaît le Front Polisario en tant que seul et unique représentant légitime du peuple sahraoui, de traiter avec la représentation du Polisario. En effet, l’Afrique du Sud et le Timor Leste ont adressé les 7 et 8 octobre 2020 au Conseil de sécurité via leurs représentations respectives auprès de l’ONU deux correspondances comprenant les lettres adressées par le président sahraoui, et le représentant du Front Polisario à l’ONU, approuvées, par la suite, par le Conseil de sécurité de l’ONU comme documents officiels.

    Cette nouvelle sortie de l’ambassadeur du Maroc, qui n’est pas la première d’ailleurs, révèle l’ampleur du mécontentement au sujet des messages adressés par le Front Polisario à l’organe onusien, qui mettent à nu à chaque fois des aspects importants de la politique coloniale expansionniste que le régime marocain tente de mettre en œuvre au Sahara occidental. En juillet dernier, le Maroc avait mis du temps pour digérer l’adoption par le Conseil de sécurité d’une lettre adressée par le président Brahim Ghali, aux Nations unies (ONU), comme document officiel. Il s’agit d’une lettre dans laquelle le président sahraoui a mis en garde contre la propagation de l’épidémie du nouveau coronavirus (Covid-19) qui s’est propagé de manière significative en peu de temps dans les territoires sahraouis occupés. Le Maroc s’en est, alors, pris, dans une lettre précédente à la République de Namibie qui a transmis la missive du président sahraoui au Conseil de sécurité.

    Tout comme sa propagande mensongère, le Maroc n’a d’autre recours que le mensonge et la falsification face à ses échecs répétés dans les enceintes internationales, notamment à l’Union Africaine où toutes ses candidatures au renouvellement des institutions ont été rejetées et à la commission des droits de l’homme de l’ONU où sa candidature n’a recueilli que sa seule voix.

    Des échecs qu’essaye de masquer la propagande de Rabat alors que le souverain marocain ne semble plus intéressé que par les affaires et la prédation, tout comme son entourage immédiat.

    M. Bendib

    Le Courrier d’Algérie, 22 oct 2020

    Tags : Sahara Occidental, Front Polisario, Maroc, ONU, MINURSO, El Guergarat, Union Africaine, UA,