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  • Sáhara Occidental : Segunda mesa redonda en Suiza los días 21 y 22 de marzo

    Según « La Voz de América » que cita fuentes de la ONU, las partes beligerantes, el Frente Polisario y Marruecos, así como las dos partes interesadas, Argelia y Mauuritanie, recibieron una invitación por parte del enviado de las Naciones Unidas para el Sáhara Occidental, Horst Kohler para una segunda mesa redonda los días 21 y 22 de marzo en Suiza.

    A diferencia de la primera mesa redonda celebrada a principios de diciembre en la sede de las Naciones Unidas en Ginebra, tras seis años de ausencia de diálogo, está previsto que estos nuevos debates se celebren cerca de Ginebra en un lugar que aún no se ha hecho público.

    Según diplomáticos citados por VOA, la reunión se organizará siguiendo el mismo modelo que en diciembre, a puerta cerrada y a nivel de Ministros de Asuntos Exteriores para Argelia, Marruecos y Mauritania.

    « El objetivo es « profundizar » los primeros intercambios, tanto sobre la dimensión política como económica de la cuestión, dice uno de ellos de forma anónima, indicando que no espera « avances » en esta fase », añade.

    « Ya sería un « resultado positivo » si las discusiones tuvieran lugar en « el mismo contexto, la misma atmósfera, el mismo espíritu » que las de diciembre », recalcó.

    El ex presidente alemán Horst Kohler se reunió de nuevo en febrero y a principios de marzo por separado con las partes en conflicto para intentar avanzar hacia una solución política.

    Estas partes, las Naciones Unidas y el Consejo de Seguridad consideraron alentadora la mesa redonda de diciembre. Algunos de sus miembros evocaron una reanudación de diálogo « muy positiva ».

    El mandato de la Misión de las Naciones Unidas para el Referéndum del Sáhara Occidental (Minurso), que garantizado el alto el fuego en la región desde 1991, expira en abril.

    Los Estados Unidos tal vez deseen prorrogarlo nuevamente por seis meses, en contra de la opinión de otros miembros del Consejo, sobre todo de Francia, que preferiría una renovación de un año.

    Por otra parte, Florence Parly, la ministra francesa de defensa declaró, en su discurso en la Conferencia de Seguridad de Munich, que el conflicto del Sáhara Occidental será ressuelto definitivamente antes del 2020.

    Florence Parly reiteró el compromiso de Francia con el organismo de la ONU para encontrar una solución justa y equitativa al conflicto del Sáhara con el fin de garantizar la paz y la tranquilidad en la región del Sahel y el Sáhara y promover, de esta manera, su desarrollo económico.

    Las declaraciones de la Ministra francesa no fueron del agrado de los marroquíes, que la consideran como el fin del apoyo de Francia a la voluntad de Rabat de establecer indefinidamente el statu quo. De ahí, el estado de nerviosismo que caracteriza a sus agitaciones en los últimos meses.

    Etiquetas : Sahara Occidental, Marruecos, Frente Polisario, ONU, Horst Kohler, MINURSO,

  • Le Sahara-Occidental, d’hier à aujourd’hui

    Avec 1200 km de côtes, le Sahara-occidental (SO) détient des ressources halieutiques, minières et pétrolières qui attirent les convoitises, au premier rang desquels figure le Maroc. Après avoir été colonisé en 1884 par l’Espagne, le Royaume s’est approprié le SO en 1975. Il l’a fait en même temps qu’il annexait ce territoire considéré comme « non autonome » depuis le vote de la résolution 2072 à l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies (ONU) en 1965. Divisée, la « communauté internationale » a laissé le Maroc prendre possession de ce territoire de deux cent soixante-dix mille kilomètres carrés « frontalier » de la Mauritanie, de l’Algérie et du Maroc. Depuis, le Front Polisario dénonce les « pillage » incessants des ressources et le mépris du « peuple du Sahara occidental ». À travers un reportage en 4 volets, le JI tente de revenir sur l’histoire du conflit. Qui sont les Sahraouis ? Quelles sont leurs origines ? Quelles sont leurs différences avec les Marocains ?

    Les Sahraouis sont un peuple d’origine amazighe, vivant dans le désert du Sahara sur un territoire qui s’étendait des côtes atlantiques jusqu’en Mauritanie et en Algérie. A l’arrivée des Espagnols à la fin du XIXe siècle, ces nomades étaient principalement des éleveurs de dromadaires. Les Reguibats, une des tribus les plus puissantes, possédaient jusqu’en 1947 plus de 40 000 bêtes. Ils établissaient leur campement en fonction des saisons, et cela leur a valu le surnom de « hijos de las nubes », fils des nuages.

    Mais les guerres se sont succédées, les expulsions, la répression de l’administration coloniale espagnole, les regroupements forcés ont entraîné la destruction d’une majorité des troupeaux. Cela a entraîné une exode rurale de la population qui s’est faite manière plus ou moins volontaire. Aujourd’hui, la majorité de la population est urbaine, que ce soit à Laayoune, Dakhla ou Boujdour, les principales villes côtières.

    Les Sahraouis, une unité récente

    Le peuple sahraoui regroupe différentes tribus, c’est-à-dire des familles ayant un ancêtre commun. Les Reguibats, les Teknas, les Ouled Delim, les Ouled Tidaarin ou les Laarousyins sont les principales. Cette structure tribale joue encore aujourd’hui un rôle important dans les relations entre les individus.

    Quant au nom de « Sahraoui », il est seulement apparu après la colonisation. Les Espagnols les ont successivement appelés « los nativos », les natifs, et « las gentes del Sahara », les gens du Sahara. Peu à peu, pour désigner l’ensemble de la population du territoire, le terme « Sahraoui » s’est finalement imposé.

    Cependant, la notion de « peuple sahraoui » est discutée, voire contestée. Cette identité s’est forgée et renforcée lors des luttes pour l’indépendance. C’est devenu un enjeu central, puisque la notion même de droit à l’autodétermination, avancé par l’ONU, s’appuie sur le concept de « peuple ». Alors que pour les indépendantistes l’expression est évidente, elle est beaucoup moins pour le gouvernement marocain qui considère « le peuple sahraoui » comme une création politique.

    Les origines d’un conflit…

    Les origines du conflit sont difficiles à établir. Mais la colonisation a commencé à révéler les prémices du conflit. En 1884, les Espagnols ont établi une colonie, à la différence du protectorat français au nord. Les revendications d’indépendance ont véritablement débuté à partir de 1956, alors que le processus de décolonisation avait lieu en Afrique, à l’image du Maroc. Mais le Sahara espagnol n’avait pas vocation à acquérir son indépendance. En 1965, l’ONU a néanmoins reconnu le droit à l’autodétermination pour le peuple sahraoui.

    La création du Front Polisario, ou Frente Popular de Liberacion de Saguia el Hamra y Rio de Oro, en 1973, soutenu par l’Algérie, marque le début du conflit. Il demande alors la fin de la colonisation espagnol et revendiquent l’indépendance du Sahara. La demande du FP est entendue en juillet 1974 : l’Espagne se retire officiellement du territoire et exprime sa volonté d’organiser un référendum. Hassan II, roi du Maroc, s’y oppose et met en évidence la « marocanité » du Sahara.

    Le problème est alors porté devant la Cour Internationale, qui rend son rapport le 16 octobre 1975 : elle estime que les liens d’allégeance des tribus envers le royaume du Maroc existent, mais que le droit à l’autodétermination prime. Elle déclare aussi qu’une majorité de la population est favorable à l’indépendance. En réaction à cela, Hassan II organise une marche vers le sud, appelée la marche verte, le 6 novembre 1975. Elle réunit près de 35 000 Marocains, et marque le début d’une « occupation pacifique », dans le Nord du Sahara. Le Sud quant à lui est rattaché à la Mauritanie, jusqu’en 1979.

    … À son enlisement

    Parallèlement à ces événements, la République arabe sahraouie démocratique (RASD) est créé en 1976, avec le soutient de l’Algérie. Débute alors une guerre civile entre les deux États frontaliers. De nombreux sahraouis quittent le pays pour les camps de réfugiés situés à Tindouf en Algérie. Un mur est construit entre 1980 et 1987 pour séparer en deux parties le territoire revendiqué.

    Un plan de paix est établi en 1988 par l’ONU. Par la suite, une mission de maintien de la paix est mise en place à partir de 1991, appelée MINURSO. Elle tente encore aujourd’hui, et cela depuis plus de vingt ans, d’organiser un référendum. Elle se heurte à un certain nombre de difficultés. Notamment le recensement de la population ayant le droit de voter. Cependant, elle est de plus en plus critiquée par la communauté internationale : c’est la seule mission de maintien de la paix qui ne recense pas les violations des droits de l’homme à la fois dans le territoire revendiqué et dans les camps de réfugiés.

    Au Sahara Occidental : des violations courantes des droits de l’homme [2/4]
    Avec 1200 km de côtes, le Sahara-Occidental (SO) détient des ressources halieutiques, minières et pétrolières qui attirent les convoitises, au premier rang desquels figure le Maroc. Après avoir été colonisé en 1884 par l’Espagne, le Royaume s’est approprié le SO en 1975. Il l’a fait en même temps qu’il annexait ce territoire considéré comme « non autonome » depuis le vote de la résolution 2072 à l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies (ONU) en 1965. Divisée, la « communauté internationale » a laissé le Maroc prendre possession de ce territoire de deux cent soixante-dix mille kilomètres carrés « frontalier » de la Mauritanie, de l’Algérie et du Maroc. Depuis, le Front Polisario dénonce les « pillage » incessants des ressources et le mépris du « peuple du Sahara occidental ». À travers un reportage en 4 volets, le JI tente de revenir sur l’histoire du conflit. Dans ce deuxième article, il est question de la violation des droits de l’Homme dans les territoires revendiqués par la RASD.

    Après le mouvement des « printemps arabes » en 2010 et 2011, le Maroc a adopté une nouvelle constitution, représentant une réelle avancée en matière de droits humains et de libertés dans le pays. Mais pour une grande partie de la population sahraouie, ils sont bafoués et ne représentent qu’un idéal lointain. Ainsi, la liberté d’expression, d’association et de réunion est à la fois reconnue comme principe et paradoxalement restreinte constitutionnellement. La constitution empêche la création de partis politiques qui peuvent porter atteinte à l’intégrité du territoire et à l’unité nationale par l’article 7. Les partis sahraouis en faveur de l’autodétermination n’ont donc pas d’existence légale. Les rassemblements ne sont pas autorisés, les manifestants arrêtés et souvent torturés. L’accès aux territoires revendiqués est souvent restreinte pour les journalistes étrangers, les défenseurs des droits de l’homme et les militants. De plus, les expulsions sont y sont fréquentes.

    Une avancée a néanmoins été soulignée : en 2015, l’Association sahraouie des victimes des violations graves des droits de l’Homme a été officiellement autorisée. C’est la première fois qu’une association plus ou moins favorable au droit à l’autodétermination a été reconnue au Maroc par les autorités centrales.

    Des violences fréquemment commises contre les Sahraouis

    Les observateurs internationaux et d’organisations internationales œuvrant en faveur des droits humains, telles qu’Amnesty International ou Human Right Watch, dénoncent régulièrement des « traitements inhumains », ou des actes de tortures, commis par les forces de sécurités contre la population sahraouie.

    De nombreux manifestants ont été arrêtés au cours de rassemblements en faveur de l’autodétermination, et ont ensuite été passés à tabac. Ce sont parfois des mineurs, qui sont alors relâchés au milieu du désert à plusieurs dizaines de kilomètres des villes les plus proches. Les mauvais traitements dérivent vers des actes de torture, et de nombreux anciens prisonniers racontent les coups de bâton, les menottes, les ongles arrachés, les décharges électriques ou encore les viols à la bouteille.

    « Les policiers m’ont bandé les yeux. Ils m’ont menottés les poignets et les chevilles à une barre d’où ils m’ont suspendu, les bras dans le dos et le corps tourné vers le sol. L’un d’entre eux s’asseyait sur mon dos et riait. Ils m’ont roué de coups. J’avais des plaies ouvertes jusqu’aux os à cause des menottes » raconte Lamine, arrêté à Boujdour en 2013.

    Impunité des autorités et défaillances de la justice

    La justice marocaine ferme le plus souvent les yeux contre les pratiques employées contre les personnes arrêtées. Les autorités et les forces de sécurité bénéficient d’une impunité, et sont soutenus par une grande partie de l’administration. Ainsi, les personnels des hôpitaux refusent de faire des examens médicaux, examens sans lesquels il est impossible d’engager une enquête contre les individus qui recourent à la torture. Youssef, arrêté le 6 mai 2013 à Sidi Ifni, a déclaré avoir subi des actes de torture. Lorsqu’il a été appelé à comparaître devant le juge à l’issu de sa garde-à-vue, le procureur a déclaré qu’il s’était lui-même cogné contre le mur.

    Ces accusations reviennent régulièrement, tant de la part des populations sahraouies que des organisations internationales et des ONG. Sans pour autant que les autorités marocaines changent de manière significative leurs pratiques.

    Au Sahara Occidental : des tensions ravivées sans cesse 

    Avec 1200 km de côtes, le Sahara-Occidental (SO) détient des ressources halieutiques, minières et pétrolières qui attirent les convoitises, au premier rang desquels figure le Maroc. Après avoir été colonisé en 1884 par l’Espagne, le Royaume s’est approprié le SO en 1975. Il l’a fait en même temps qu’il annexait ce territoire considéré comme « non autonome » depuis le vote de la résolution 2072 à l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies (ONU) en 1965. Divisée, la « communauté internationale » a laissé le Maroc prendre possession de ce territoire de deux cent soixante-dix mille kilomètres carrés « frontalier » de la Mauritanie, de l’Algérie et du Maroc. Depuis, le Front Polisario dénonce les « pillage » incessants des ressources et le mépris du « peuple du Sahara occidental ». À travers un reportage en 4 volets. Dans ce troisième article, le JI revient sur les dernières tensions entre les acteurs d’un conflit qui s’enlise.

    Le procès des manifestants de Gdim Izik dure depuis plus de cinq ans. Depuis, des tensions se manifestent de part et d’autre des frontières. Les événements se sont déroulés il y a maintenant plus de sept ans. En 2010, une vague de manifestations avaient été organisées pour dénoncer les problèmes économiques et sociaux dans les régions du Sud du Maroc. A Gdim Izik, non loin de Laayoune, la principale ville du Sahara, entre 8 000 et 15 000 personnes avaient établi un campement.

    Le 8 novembre, après des négociations avec la police, une partie des manifestants avaient accepté de quitter le camp et de rejoindre pacifiquement Laayoune. Mais d’autres ont refusé. Des affrontements entre les forces de polices et des Sahraouis ont alors éclatés à Gdim Izik, sur la route menant à Laayoune et dans la ville elle-même. Selon les Forces publiques, dix policiers ont été tués, ainsi que deux civils. Suite à ces événements, près de deux cent personnes ont été arrêtées, voire torturées pour une partie d’entre eux selon les témoignages.

    Parmi eux, vingt-quatre personnes, qualifiées dans un rapport de « bande criminelle visant à exercer la violence contre les hommes de la force publique pendant leur service, allant jusqu’au meurtre, et ayant participé à de telles violences et ayant profané un cadavre », ont été transférées à Rabat pour être interrogées et jugées.

    L’ONU dénonce les conditions du procès

    Le rapporteur de l’ONU déplore une véritable enquête, les procès-verbaux ayant été signés sous la torture selon les accusés. Et les zones d’ombres se multiplient : certains affirment ne pas avoir participé aux manifestations en 2010, ils dénoncent des interrogatoires sur leurs actions politiques et non sur Gdim Izik, les accusations reposent sur des vidéos sur lesquelles les accusés ne sont pas identifiables, et ni les noms des victimes, ni les causes de la mort et ni les empreintes ont été divulguées.

    Au niveau international, c’est la tenue-même du procès qui est questionnée. Les accusés sont jugés par un tribunal militaire. Or, la déclaration universelle des droits de l’Homme est on ne peut plus clair concernant un jugement. Il doit se faire « en pleine égalité, à ce que sa cause soit entendue équitablement et publiquement par un tribunal indépendant et impartial, qui décidera, soit de ses droits et obligations, soit du bien-fondé de toute accusation en matière pénale dirigée contre elle »

    Condamnés une première fois en 2013, un nouveau procès s’est tenu en 2016, puis en 2017. Les uns dénoncent un procès inéquitable, l’absence de témoins et de preuves à charge, les autres critiquent le tournant politique que prend le procès et le manque de respect pour les familles de victimes. Rien n’est moins sûr que Gdim Izik est devenu une question emblématique du conflit.

    Le retour du Maroc au sein de l’Union Africaine

    L’autre source de tension, relève de la position tenue par l’Union Africaine. Suite à la reconnaissance de la RASD en 1982, le Maroc s’était retiré deux ans après pour exprimer son désaccord. Son retour en 2017 marque un tournant dans l’histoire du conflit. Mais il a également ravivé les tensions. Si de nombreux États étaient en faveur du retour du royaume chérifien dans l’organisation panafricaine, l’Algérie et l’Afrique du Sud s’y sont opposées au nom de la défense du droit à l’autodétermination pour le peuple sahraoui.

    D’un côté, le Maroc a félicité cette avancée diplomatique, et espère trouver une place de leader sur le continent africain. De l’autre, les représentants des sahraouis ont critiqué ce retour du Maroc « sans conditions », alors que celui-ci exigeait l’exclusion de la RASD depuis 1984.

    Le Maroc affirme néanmoins à long terme vouloir parvenir à isoler l’Algérie et exclure la RASD de l’Union Africaine. Mais les voies pour y parvenir sont limitées. Selon l’Acte Constitutif de l’UA, seul un État dont le gouvernement « accède au pouvoir par des moyens anticonstitutionnels » ou qui décide de quitter volontairement l’organisation peut être exclus. La troisième voie, plus détournée, consiste à modifier la constitution de l’organisation et en la faisant ratifier par les deux tiers de l’assemblée.
    Entre tensions et accords, la question du Sahara divise encore et toujours, et aucun des partis n’est prêt à faire de compromis.

    Le Sahara: la course à la reconnaissance

    Avec 1200 km de côtes, le Sahara-Occidental (SO) détient des ressources halieutiques, minières et pétrolières qui attirent les convoitises, au premier rang desquels figure le Maroc. Après avoir été colonisé en 1884 par l’Espagne, le Royaume s’est approprié le SO en 1975. Il l’a fait en même temps qu’il annexait ce territoire considéré comme « non autonome » depuis le vote de la résolution 2072 à l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies (ONU) en 1965. Divisée, la « communauté internationale » a laissé le Maroc prendre possession de ce territoire de deux cent soixante-dix mille kilomètres carrés « frontalier » de la Mauritanie, de l’Algérie et du Maroc. Depuis, le Front Polisario dénonce les « pillage » incessants des ressources et le mépris du « peuple du Sahara occidental ». À travers un reportage en 4 volets. Dans ce quatrième et dernier article, le JI revient sur le statut juridique, du Sahara Occidental aujourd’hui, de part et d’autre des clivages.

    Pour le royaume chérifien, le Sahara Occidental fait partie intégrante de l’État marocain. Pour le gouvernement, les Sahraouis constituent une partie de l’identité du pays. La Constitution de 2011, qui représente par ailleurs une réelle avancée pour les droits et les libertés au Maroc, affirme dès son préambule « son unité forgé par la convergence de ses composantes arabo-islamiques, amazighe et saharo-assanie » qu’elle s’engage à défendre. L’unité nationale s’est donc constituée autour de grandes composantes : l’identité arabo-islamique, l’identité amazighe, c’est-à-dire berbère, et l’identité saharo-hassani. Ainsi, « l’Etat œuvre pour la préservation du hassani, en tant que partie intégrante de l’identité culturelle marocaine unie » -le hassani est le dialecte parlé par les Sahraouis, jusqu’en Mauritanie, au Mali, au Niger et en Algérie, fortement influencé par l’arabe classique-.

    Ainsi, le roi est autorisé à réagir à toutes actions qui remettent en cause le territoire marocain tel qu’il est revendiqué aujourd’hui, que ce soit durant des manifestations menées par des associations ou lors de réunions de partis politiques en faveur de l’auto-détermination. Cela explique l’inexistence de partis ou d’associations sahraouis dans les territoires revendiqués. Tout mouvement qui remet en cause l’unité nationale est donc illégal du point de vue de la législation marocaine.

    Pour les autres acteurs du conflit, le Sahara est un territoire occupé
    Les autres acteurs du conflit, à savoir le Front Polisario, l’Algérie et la Mauritanie, affirment que le Sahara est « la dernière colonie », expression employée lors d’un documentaire tournée dans les camps de réfugiés à Tindouf en Algérie.

    Le Front Polisario, ou Frente Popular de Liberacion de Saguia el Hamra y Rio de Oro, se réclame comme le mouvement de libération nationale du Sahara. Depuis sa création dans les années 1970, il a mené des actions armées et des guérillas contre les forces militaires marocaines dans les zones revendiquées. En 1976, soutenu par l’Algérie, il proclame la RASD, la République Arabe Sahraouie Démocratique, dont le gouvernement a trouvé refuge dans les camps de Tindouf. Celle-ci est reconnue successivement par l’Algérie en 1976 et par la Mauritanie en 1984. Selon le Front Polisario, le Maroc « occupe » le Sahara afin d’exploiter les ressources naturelles du territoire, en particulier le phosphate, les réserves pétrolières et halieutiques.

    Au niveau international, la reconnaissance du SO entre division et compromis

    Au niveau international, la question du Sahara divise plus qu’elle ne rassemble. Mais cette division est aussi complexe : certains soutiennent le Maroc, d’autres la RASD. Certains reconnaissent le droit d’autodétermination tout en ne reconnaissant pas la RASD, et d’autres ne souhaitent pas se positionner dans le conflit. A cela s’ajoutent les opinions qui se modifient en fonction des gouvernements à la tête des Etats. Ainsi, officiellement, 83 Etats soutiennent le droit d’autodétermination des Sahraouis, dont 42 ne reconnaissent pas la RASD et 35 la reconnaissant. Par exemple, l’Union Européenne soutient les processus engagés en faveur d’un référendum, mais elle ne reconnaît pas le Front Polisario en tant qu’entité politique. Sa position est d’autant plus ambiguë qu’en décembre 2016, la Cour Européenne de Justice a déclaré dans un rapport que le Maroc n’était pas souverain sur le territoire du Sahara Occidental, et que par conséquent, la commercialisation en Europe de produits venant de ces territoires n’était pas autorisée.

    L’ONU a quant-à elle reconnue le Sahara Occidental comme un territoire non-autonome sous son contrôle depuis 1963. Le territoire est aujourd’hui scindé en deux, entre le Maroc à l’Ouest qui en possède 80%, et la RASD à l’Est dans la partie désertique.

    Quant-à la France, sa position est également difficile à cerner. D’un côté elle se positionne officiellement comme un acteur neutre dans le conflit, mais de l’autre elle a été impliquée dans la guerre qui a opposé le Front Polisario au Maroc à la Mauritanie, aux côtés de ces derniers. Par ailleurs, elle a menacé en 2009 et 2010 d’utiliser au sein du Conseil de Sécurité de l’ONU son veto afin d’empêcher la création d’un organe de la MINURSO chargée de contrôler les droits de l’homme.

    Les acteurs étatiques et politiques se positionne aujourd’hui pour l’un ou l’autre des parties, mais plus de quarante ans après le début du conflit, l’identité du Sahara est toujours discutée.

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    Tags : Sahara Occidental, Marruecos, Frente Polisario, MINURSO, ONU,

  • Marruecos: Bancos cierran por boicot ciudadano

    A raíz de la decisión de la diáspora rifeña de boicotear a los bancos públicos marroquíes que operan en Europa como respuesta a la represión de las manifestaciones pacíficas en la región del Rif, algunas sucursales ya empezaron a cerrar.

    Según el sitio web Hoceimacity.com, el Banco Popular cerró definitivamente tres de sus sucursales en las ciudades holandesas de Roterdam, La Haya y Utrecht [1].

    La misma fuente explica que los ciudadanos marroquíes originarios del Rif retiraron sus fondos de este banco. Otras sucursales marroquíes tienen planeado cerrar puerta en varios países europeos debido al mencionado boicot que también afectó a los bancos marroquíes en la región del Rif, donde según fuentes locales, el Banco Popular y Wafabank han cerrado varias sucursales de la provincia de Alucemas.

    El sitio explica que estos cierres se produjeron debido a la « crisis económica que afecta a Europa » y que afecta a las transferencias de divisas de los rifeños en el extranjero.

    Tags : Marruecos, Rif, Hirak, represión, Banco Popular, Bank Chaabi, Wafabank,

  • Magreb : unidades militares blindadas

    Amine Balou

    El Magreb, en el espacio más amplio más allá del « núcleo » representado por Marruecos, Argelia y Túnez, es una zona en la que las opciones y necesidades militares varían enormemente. Así, en primer lugar, el yihadismo, con todos los métodos de combate (clásico, guerrilla, terroguerrilla (1), terrorismo) a los que recurren aquellos que se proclaman combatientes, se ha convertido en un peligro común para todos los países de esta región. Las respuestas que deben darse forman parte de un enfoque global que incluye aspectos militares. En segundo lugar, existen amenazas distintas del yihadismo y una percepción de su intensidad que hacen que las cuestiones militares no sean homogéneas en el espacio en cuestión. Esta multiformidad es particularmente evidente en el campo de las fuerzas blindadas.

    La fuerza blindada argelina

    Hoy en día, es poco probable que estalle una guerra entre Argelia y Marruecos. Esto es tanto más cierto cuanto que, a pesar de los interminables obstáculos en relación con el Sáhara Occidental (2) y de la mala fe de ciertas partes implicadas, la preferencia política sigue dominando. Sin embargo, ambos países siguen considerando la idea de un conflicto de alta intensidad en el que sus respectivas fuerzas aéreas, armadas y ejércitos se verían enfrentados entre sí en una lucha, en principio, tan breve como violenta. Sobre el terreno, se hará especial hincapié en los vehículos blindados. Además, e incluso si el escenario es también poco probable, Argel tiene en cuenta el riesgo de una intervención occidental si el país cayera en el caos de la seguridad. Se analizan las operaciones contra Libia o Siria. A pesar de la retórica diplomática de la paz, la OTAN no es percibida naturalmente como un « amigo » de la Argelia militar. Como resultado, Rabat, y más aún Argel, mantienen un orden de batalla y de medios blindados en línea con estas amenazas.

    Argelia tiene dos divisiones blindadas y dos divisiones de infantería mecanizada (3), organizadas en gran medida sobre la base de antiguas divisiones soviéticas del mismo tipo. También cuenta con una brigada blindada y tres brigadas de infantería mecanizada independiente. El conjunto representa un importante volumen de tanques, con más de 370 T-90SA (al menos 540 en total en el futuro) y 325 T-72. Se ha completado la sustitución de los 300 T-62 y 270 T-55. A largo plazo, Argelia dispondrá de unos 865 tanques modernos o relativamente modernos. Los T-90 y, posiblemente, los T-72 podrían ser mantenidos localmente en una fábrica construida por Rusia, lo que también permitiría ensamblar los T-90 (4). La flota de vehículos blindados más ligeros también es importante. Por mencionar sólo los más modernos entre los vehículos de combate de infantería (IVCs), incluye 100 BMP-3, 304 BMP-2M, al menos 760 BMP-1 modernizados y hasta 640 otros no modernizados. Además, entre 2018 y 2019, el país recibirá Terminator II de la BMP-T para trabajar con los T-90. Además, está alcanzando a la artillería autopropulsada. Esto, combinado con la pareja T-0SA/BMP-T, le permitirá llevar a cabo un combate mecanizado conjunto sin precedentes con personal cada vez mejor entrenado. Además de los antiguos vehículos autopropulsados 2S1 y 2S3, 54 PLZ-45 chinos -o incluso PLZ-52 (5)- han estado en servicio desde 2017. Argel también ha adquirido hasta 52 lanzacohetes termobáricos múltiples TOS 1A sobre chasis T-72, cuya capacidad de fuego es devastadora (6).

    En cuanto a los vehículos de transporte de tropas, Argelia contará con al menos 1.200 Fuchs 2, la mayoría de los cuales se fabrican localmente (7). Se está considerando la adquisición de torretas para mejorar su potencia de fuego, lo que transformaría de facto algunos de estos tanques en VCI. Además de su gran movilidad estratégica, las unidades equipadas con Fuchs podrían participar en operaciones de aplicación de la ley o de restauración. En efecto, los vehículos blindados de ruedas se consideran menos « agresivos » con la población, pero sobre todo con la opinión pública y los responsables de la toma de decisiones extranjeros. Argelia también tiene 150 BTR-80 que desea reemplazar, y 24 Type-92. Sorprendentemente, los antiguos Panhard M3 (al menos algunos de un total de 55) parecen haber sido renovados, mientras que 100 BCL M5, 250 BTR-60, 100 Fahds y 150 OT-64 son más o menos operativos. Unos pocos Hummers blindados están equipando las fuerzas especiales. Muchos Nimr 2s también entran en servicio (8). Mientras se enfrenta a la terroguerrilla, Argelia se está quedando rezagada en el campo de los vehículos blindados MRAP (Mine Resistant Ambush Protected). El país parecía interesado en el Dingo 2 alemán, pero para 2018 esta atención no parecía haberse materializado. La adquisición de los sistemas de armas antitanque SPM-2 Tigr/Kornet-EM, que sustituyen al antiguo BRDM-2/AT-14 (9), es emblemática de la orientación al « conflicto de alta intensidad ». De hecho, estos dispositivos están especialmente diseñados para la destrucción de los modernos carros de combate principales (TPM), como los que Marruecos está alineando cada vez en mayor número.

    La fuerza blindada marroquí

    Al otro lado de la frontera, Marruecos no puede ser superado. Sus fuerzas acorazadas consisten en al menos una brigada acorazada (10), trece grupos de escuadrones acorazados (11), equivalentes a batallones de tanques, y, posiblemente, un batallón de tanques independiente. El reino jerifiano también tenía tres brigadas de infantería y ocho regimientos de infantería mecanizadas. Envejecida e incluso obsoleta a principios del siglo XXI, la flota marroquí de tanques se está modernizando con la entrega progresiva de 222 M-1A1SA (Special Armor/renovated), más otros 162 que parecen haber sido encargados (12), lo que elevaría a 384 el número total de Abrams. Aumentan significativamente el potencial de los otros MBT, a saber, entre 54 y 150 VT-1A/Al-Khalid (13), 148 T-72B y T-72BV, 260 M-60A3TTS, además de 174 M-60A3/M60A1 y 184 M-48A5 más o menos operativos. Los M-48A5, así como un máximo de 116 SK105 y 54 AMX-13 (cazadores de tanques/tanques ligeros) están desplegados en el Sáhara Occidental a lo largo del « muro de arena (14) » frente al territorio del Frente Polisario (15). Muchos de ellos están fuera de servicio, o incluso ya no funcionan, y sirven como búnkeres. Incluyendo el pedido adicional de M-1A1SA, Marruecos alineará finalmente 682 tanques (considerando un total de 150 VT-1A), 856 incluyendo el M-60A3TTS. Estos últimos mantienen un cierto valor frente a los T-72 argelinos. También podrían estar dispersos en el Sáhara Occidental, reemplazando a los restantes M-48A5, SK105 y AMX-13 que están sin aliento. La situación de los vehículos blindados ligeros es menos brillante: los vehículos blindados son viejos y tienen problemas de normalización. Marruecos tiene 30 Ratel 90, 16 Eland y 190 AML-90, 80 AMX-10RC para vehículos blindados de reconocimiento/combate; 110 AIFV-B, unos 30 Ratel 20, 10 AMX-10P y 75 VAB VCI para VCI. Aparte de los vehículos blindados de ruedas y cañones chinos (PTL-02), no existe ningún sucesor real de los AML y AMX-10RC como un sistema de armas simple, rústico y económico. En Argelia o Marruecos, como en los demás países del Magreb (y en África en general), la sustitución de los vehículos blindados de combate ligeros pasará principalmente por Pekín. Se han pedido unos treinta BMP-3 para los VCI. La adquisición de VCIs modernos es esencial para el reino: aquellos a los que alinea difícilmente seguirán a los M-1A1SAs. Sin embargo, más allá de un concepto atractivo sobre el papel, el BMP-3 no es realmente bueno en ninguna de las misiones que es probable que cumpla. En cuanto a los vehículos blindados de transporte de tropas, el país cuenta con 325 VAB y 726 M-113 en diferentes variantes (16)…. En 2018, se están entregando 419 nuevos M-113A3, con lo que el número total de estos vehículos blindados supera los 1.100. Marruecos también parece tener vehículos blindados MRAP Cougar HE (17). Además, las fuerzas de seguridad jerifianas utilizan 88 BearCat. Como en el caso de Argelia, el reino tiene buenas capacidades antitanque, incluyendo 105 M901. También existen numerosos lanzadores que pueden ser montados en M-113 o en otros vehículos: TOW, HJ-8 Red Arrow… La artillería autopropulsada marroquí es superior a la argelina, sobre todo con los 60 M-109A5 y otros 183 M-109 en diferentes variantes. Sin embargo, como hemos indicado, Argelia se está recuperando gradualmente.

    Túnez y los MRAPs

    Junto a los dos « gigantes », Marruecos y Argelia, en una lógica de desconfianza mutua, Túnez y Mauritania no tienen las mismas necesidades. Se centran en las respuestas a los métodos clásicos, guerrilleros y terroguerrilleros de los yihadistas. Los accesorios emblemáticos de la terroguerilla, Dispositivos Explosivos Improvisados (DEI) justifican una importante inversión por parte de Túnez en la adquisición de numerosos vehículos blindados MRAP. Después de la compra de 100 BMC Kirpi, 70 Nurol Edjer Yalçin comenzó a operar en 2017. Turquía también ha vendido vehículos blindados ligeros Otokar Cobra y Cobra 2, en particular para reconocimiento. El Grupo de Fuerzas Especiales (SFG) tiene a los Sherpa Light Scouts en línea. La Guardia Nacional y la policía también han recibido Streit Typhoon, también del tipo MRAP. En 2016, se discutió la idea del Marder 1A3, junto con el Marder for Jordan. Sin embargo, en 2018, no se proporcionó ninguna prueba oficial que confirmara esta información. Por lo tanto, el país conserva sus 140 antiguos M-113A1 y M-113A2, más 110 Fiat 6614. Túnez también tiene 54 M-60A3 y 30 M-60A1, así como 59 SK105 y 45 AML-90.

    Los tanques M-60, los tanques blindados M-113, etc., son un legado de la Guerra Fría, cuando Túnez temía una acción militar libia. Hoy en día, a medida que envejecen, siguen siendo relativamente relevantes contra posibles infiltraciones yihadistas de Libia, como la que tuvo lugar en Ben Guerdane el 7 de marzo de 2016. Sin embargo, los tunecinos prefieren mantener elementos con varios MRAPs, que se adaptan mejor a los métodos de guerrilla/terroguerrilla. Este creciente interés por los MRAPs en África desde la década de los 2000 (18) es parte de una tendencia observada en el informe anual de Defence IQ sobre vehículos blindados. En la edición de 2018, el 94% de los vehículos blindados de transporte de tropas africanos consideran que los IED representan la mayor amenaza para los vehículos blindados (para una media mundial del 80% y sólo el 71% en Europa). Las otras principales amenazas consideradas son las siguientes: 90% relacionadas con ataques con armas pequeñas (hasta 7,62 mm), 75% con cohetes antitanque/RPG, 52% con el suelo y las condiciones meteorológicas, 50% con ataques con ametralladoras pesadas (municiones por encima de 7,62 mm) (19).

    Mauritania y Libia

    La flota blindada mauritana también es antigua, con 40 Eland Mk7 y 35 T-55. En ausencia de una alta movilidad estratégica, estos últimos tienen muy poco valor frente a los yihadistas y traficantes que favorecen la movilidad estratégica y táctica gracias a los pick-ups que utilizan. Por lo tanto, Nouakchott prefiere utilizar elementos motorizados, empezando por grupos de intervención especiales que operan casi de la misma manera que las katibas yihadistas, con un alto grado de autonomía. Los pick-up son más adecuados para estas misiones. Por un lado, pueden recibir una amplia gama de armas, como ametralladoras ligeras MAG/PKM o ametralladoras pesadas (H2MB, Tipo 85, ZPU-1, ZPU-2), y por otro lado, son fáciles de mantener en condiciones operativas incluso en condiciones difíciles. Por último, proporcionan alimentos, agua, municiones y combustible. Las tropas argelinas en el sur del país y en la frontera libia, y en particular los grupos de guardias fronterizos, también están a favor de estos medios altamente móviles y sin blindaje (20), a pesar de que los Nimr 2 están ahora realizando patrullas de larga distancia. Volviendo a Mauritania, Nouakchott tiene una docena de Cobras de Otokar trabajando en la UNAMSICA. El valor de los vehículos rústicos blindados ligeros para las misiones de enlace, reconocimiento e incluso de transporte de tropas es innegable.

    El arsenal blindado libio consiste en unos pocos vehículos que sobrevivieron a la era Gaddafi (T-72, T-55, Cascavel, BRDM-2, BMP-1, M53/59 Praga, M-113, BTR-60) y otros adquiridos inmediatamente después de la caída del régimen: los antiguos BRDM-2 y BVP-1 checos, 20 antiguos Puma italianos, así como 10 Khrizantema-S o 131 Stretchit Typhoon y Spartan. No obstante, los vehículos ligeros no blindados pero armados constituyen la parte principal de la flota de « vehículos de combate » de los distintos protagonistas. La entrega de lotes de vehículos blindados nuevos, similar a lo que se está haciendo para la aviación, no puede descartarse en los próximos años. Así, entre dos guerras internas con ramificaciones complejas, laLibia del campo de Haftar se benefició de la entrega de muchos vehículos blindados de los Emiratos Árabes Unidos, incluyendo 93 Panthera T6 y Tygra, y otros 549 vehículos, algunos de los cuales eran blindados (Nimr 2). De todas maneras, la creación de un arma blindada adecuada dentro de un verdadero ejército nacional no se prevé en un futuro próximo.

    Notas

    (1) Véase el artículo sobre Boko Haram en Defensa y Seguridad Internacional, nº 135, mayo-junio de 2018.

    (2) « Marruecos advierte contra la provocación del Polisario en el Sáhara Occidental », Al-Jazeera, 2 de abril de 2018 (https://www.aljazeera.com/news/2018/04/morocco-warns-polisario-provocation-western-sahara-180402081056065.html).

    (3) Véase  » L’évolution des forces armées algériennes », Defence & International Security, No. 131, septiembre-octubre de 2017.

    (4) Richard Connolly y Cecilie Sendstad, « Russia’s Role as an Arms Exporter: The Strategic and Economic Importance of Arms Exports for Russia », Chatham House, Londres, 2017 (https://www.chathamhouse.org/sites/files/chathamhouse/publications/research/2017-03-20-russia-arms-exporter-connolly-sendstad.pdf).

    (5) Jeremy Binnie, « Algeria confirms PLZ45 acquisition », Jane’s, mayo de 2017 (http://www.janes.com/article/70806/algeria-confirms-plz45-acquisition).

    (6) Más sistemas de armas similares al concepto CAESAR, con alta movilidad estratégica: montaje local de D-30 de 122 mm en camiones Mercedes Zetros, o más específicamente una pieza antitanque MT-12 en el mismo chasis y compra de Nora B52; véase Jeremy Binnie, « Algeria displays locally developed self-propelled artillery », Jane’s, julio de 2017 (http://www.janes.com/article/72018/algeria-displays-locally-developed-self-propelled-artillery). El país también tiene muchos lanzacohetes múltiples sobre chasis sin blindaje o ligeramente protegidos.

    (7) Argelia se ha comprometido a no revenderlos a otros países.

    (8) La policía está equipada con el Nimr Ajban ISV (Vehículo de Seguridad Interna).

    (9) Más que muchos otros lanzadores/misiles adquiridos recientemente, como el Skif ucraniano u otros en servicio durante un período de tiempo más largo. Argelia también cuenta con una notable flota de helicópteros de combate (Mi-28, Ka-52, además del Mi-24).

    (10) Según las fuentes, podría crearse una segunda brigada blindada.

    (11) Entre 13 y 16, según las fuentes.

    (12) « Morocco about to receive a batch of Abrams M1A1 SA tanks », Mena Défense, abril de 2018 (https://www.menadefense.net/afnord/le-maroc-sur-le-point-de-recevoir-un-lot-de-chars-abrams-m1a1-sa/).

    (13) Elaborado sobre la base del IIM chino de tipo 90; según fuentes, se obtuvieron al menos 54 entre 2010 y 2012 y están en servicio en 2018, y otros cien están en negociación, o todos han sido entregados.

    (14) En realidad, un conjunto de atrincheramientos y fortificaciones.

    (15) Que también tiene vehículos blindados, como algunos T-55 y T-62, Eland y AML o BMP-1 y BTR-60, por nombrar sólo los principales.

    (16) El reino también tiene cerca de mil Hummers y cerca de 1.200 VAMTACs, pero la mayoría de ellos no están blindados.

    (17) Julio Maíz Sanz, « Marruecos se ha endtado de vehículos protegidos Cougar », Defensa.com, 2 de marzo de 2017 (http://www.defensa.com/africa-asia-pacifico/marruecos-ha-dotado-vehiculos-protegidos-cougar).

    (18) Después de las « épocas » rodesianas y las guerras sudafricanas.

    (19) Informe sobre el mercado de vehículos blindados 2018, Defence IQ, 2017.

    (20) De hecho, Argelia está desarrollando el montaje de diversas armas en vehículos no blindados en servicio en el seno de la ANP.

    Tags : Magreb, Marruecos, Argelia, Mauritania, Túnez, Libia, Defensa,

  • El Sahara Occidental: La importancia estratégica de un territorio ocupado

    Por: Juan Sebastián Gómez Martínez y Nicolás Ávila Vargas

    Asistentes de Investigación – Estudios Africanos

    juan.gomez04@est.uexternado.edu.co

    nicolas.avila@est.uexternado.edu.co

    En la región comprendida entre el paralelo 27° 40’ y el cabo Blanco sobre la costa noroccidental de África se encuentra el Sahara Occidental, último vestigio de la colonización europea en el continente africano. Incluido en la lista de “Territorios no Autónomos” bajo supervisión del Comité de Descolonización de Naciones Unidas, gran parte del Sahara Occidental ha estado ocupado por Marruecos desde 1976 y hoy está dividido internamente por un muro construido por el gobierno marroquí a partir de 1980.

    La República Árabe Saharaui Democrática – RASD fue proclamada por el Frente Polisario en el Sahara Occidental el 27 de Febrero de 1976 y hoy es reconocida por 82 Estados del mundo y es miembro fundador de la Organización para la Unidad Africana, hoy Unión Africana. A pesar de lo anterior, el país aún se encuentra en un limbo jurídico respecto a la definición de su estatus político. La evolución de las confrontaciones ha pasado tanto por inconsistencias en la aplicación del derecho internacional como por un rol activo de los intereses económicos de las grandes potencias y países intermedios sobre los recursos naturales de la región.

    El Sahara Occidental, con aproximadamente 260 mil habitantes y 250 mil kilómetros cuadrados – del mismo tamaño de Ecuador o equivalente la Orinoquía colombiana[1] – además de tener las reservas más grandes de fosfato en el mundo, también cuenta con importantes recursos naturales como hierro, circonio y arena utilizada para la construcción. Asimismo, sus costas que cuentan con reservas petroleras considerables y el banco pesquero más importante del mundo, son hoy escenario de una controversia internacional por cuanto la explotación de estos recursos en los territorios ocupados por Marruecos ha sido cuestionada por la Unión Europea y Estados Unidos que han excluido el territorio del Sahara Occidental de sus acuerdos de pesca y de libre comercio con Marruecos respectivamente.

    Desde un punto de vista histórico, el primer inconveniente para la descolonización del Sahara Occidental radica en el poco control administrativo que tuvo España sobre el territorio. A pesar de la existencia de los Tratados de Meknes de 1799 y el hispano-marroquí de 1861 los cuales restringían la soberanía de Marruecos hasta Noun en la costa noroccidental africana, “lo Español se limitó a la zona de ocupación en la costa y al estatus jurídico de potencia administradora”[2]. Asimismo, la política de ese país sobre su colonia nunca tuvo otra intención más que el establecimiento de puntos de apoyo a las pesqueras canarias, lo que mantuvo el territorio bajo el control de sus pobladores originales hasta el descubrimiento de la mayor reserva de fosfatos del mundo.

    El segundo problema se presentó luego de la entrada de España a las Naciones Unidas, momento en el que fue necesario que el país aceptara el derecho a la Libre Autodeterminación de los Pueblos y en especial el del pueblo saharaui. Sin embargo, se le permitió alargar el proceso descolonizador abogando la independencia progresiva para poder crear un Estado saharaui amigable a los intereses de España. Debido a esto, entre 1885 y 1976, manejó un discurso ambiguo entre llamar al Sahara como colonia o provincia y utilizó esas denominaciones a su favor.

    Así pues, en la conferencia de Berlín se habló de colonia, mientras que después de la Resolución 1514 de la Asamblea General de Naciones Unidas de 1960 sobre la concesión de la independencia a los países y pueblos coloniales, el gobierno de Franco buscó seguir el ejemplo de Salazar en Portugal para referenciarlo como provincia no peninsular y evitar así la descolonización.

    Tras varias resoluciones del Consejo de Seguridad y la Asamblea General de la ONU[3] y después de un largo proceso diplomático en la Comisión IV sobre descolonización de la Asamblea General, se llega a la conclusión de organizar un referéndum con el objetivo de crear las condiciones que favorezcan la autodeterminación del pueblo saharaui[4]. Proceso que se ve respaldado por el dictamen consultivo de la Corte Internacional de Justicia en octubre de 1975 que afirma que no hay argumentos que demuestren soberanía de Marruecos ni Mauritania en el Sahara Occidental, además de apoyar el derecho a la autodeterminación mediante expresión libre y soberana de sus habitantes actuales[5].

    A partir de ese momento surge el tercer problema, a saber, el cambio demográfico impulsado por Marruecos. La “Marcha Verde” se presenta como un símbolo de la identidad del pueblo marroquí dentro de su política de integridad territorial e involucra el ingreso de 350.000 voluntarios al territorio del Sahara[6]. Lo anterior tuvo como consecuencia la modificación de los censos de votantes para el referéndum e hizo más difícil el ejercicio de la autodeterminación del pueblo saharaui.

    En 1976, tres años después de la constitución del Frente Polisario, España abandona el Sahara tras haber firmado los Acuerdos de Madrid que planteaban una administración tripartita del territorio entre la potencia colonizadora, Marruecos y Mauritania hasta la realización del referéndum. En este momento inicia una confrontación entre los Estados con reclamaciones en el territorio y el Frente Polisario que generaría hacia 1980 la salida de Mauritania. En 1991 se promueve un cese al fuego apoyado por la Misión de las Naciones Unidas para el Referendo en Sahara Occidental – MINURSO –, para poner en marcha la identificación y registro de los votantes, junto con la reducción de minas antipersona, la liberación de presos políticos y detenidos saharauis y finalmente la organización y proclamación de los resultados del referéndum que aún no se ha llevado a cabo.

    Más recientemente, se han planteado dos planes desde Naciones Unidas para evitar el punto muerto en las conversaciones. Los Planes Baker I y II que fueron rechazados en 2000 por el Consejo de Seguridad pero luego fueron aprobados por la resolución 1495, se concentraron en las opciones que deberían aparecer en el referéndum así como condiciones para implementarlo.

    En un primer momento la propuesta – que el Polisario rechazó -, se basó en hacer del Sahara Occidental una provincia autónoma de Marruecos, quien tomaría la responsabilidad de manejar la defensa del territorio y la política exterior. En segundo lugar, se propuso permitir un período de gobierno de la República Árabe Saharaui Democrática por cuatro años y luego hacer el referéndum para definir el estatus – propuesta que Marruecos rechazó por incluir la independencia como una opción. De esta manera y aunque algunas propuestas siguen surgiendo, actualmente la solución sigue siendo esquiva dado que existen intereses que las partes todavía consideran irreconciliables dentro de las negociaciones.

    De esta forma, es necesario entender el valor estratégico de este territorio en la región pues se le considera, de acuerdo al Ministro del Sahara Occidental para América Latina, tanto la entrada de América Latina a África por su pasado similar e idioma, como la puerta de entrada de África a la región latinoamericana. Igualmente, su importancia está atada a la abundancia de recursos naturales, que generan la confrontación de intereses económicos y afectan transversalmente el desarrollo y resolución del conflicto que se ha vivido en la zona.

    A pesar de que la ocupación marroquí carezca de legalidad internacional y de legitimidad sobre los derechos de la población saharaui, se puede resaltar cómo las consideraciones geopolíticas han sobrepasado esa ilegalidad y se han traducido principalmente en las fuertes tensiones entre Marruecos y Argelia por el apoyo que recibió el Frente Polisario por parte del gobierno de Argel y por haberse posicionado como primer aliado del Sahara Occidental. Asimismo, la generación de fricciones constantes entre estos dos países y países europeos como España y Francia[7].

    Además, se presenta un congelamiento en el proceso de integración del Magreb por el recurrente enfrentamiento entre Argelia y Marruecos, potencializado por la compra de armas a costa de un desarrollo socioeconómico en la región[8]. Por otro lado, potencias como Estados Unidos, Francia y Gran Bretaña, siendo miembros permanentes del Consejo de Seguridad de las Naciones Unidas, han servido de apoyo ante una resolución desfavorable para Marruecos, pues este reino fue un apoyo estratégico en la guerra contra el comunismo durante la Guerra Fría y ahora lo es en la lucha contra el terrorismo[9]. No obstante, es importante resaltar que ni siquiera estos países reconocen las reclamaciones marroquíes sobre el territorio saharaui.

    El apoyo internacional que han recibido las partes se presta para varias interpretaciones. En este orden de ideas, además de las mencionadas anteriormente, observando que la independencia de Sahara Occidental se vería como el acceso más eficiente de Argelia al Océano Atlántico y una forma de hacer contraposición a la hegemonía de Marruecos en la región, los intereses recaen sobre un factor puramente económico. Por lo tanto, si el apoyo internacional que se recibe está atado a la generación de utilidades tras la explotación, haciendo la salvedad de los nexos sociales y políticos-históricos de Argelia y el Sahara Occidental, se puede entender la dinámica desplegada tanto en el territorio como a nivel internacional.

    La presencia marroquí en el territorio saharaui está limitada a las áreas donde están concentrados los recursos naturales. Una prueba de esto es el muro construido para separar los territorios de reclamación marroquí de lo que los saharauis llaman el territorio liberado. “El gobierno marroquí construyó un muro fortificado de arena, de 180.000 kilómetros de largo, desde la frontera de Marruecos con Sahara Occidental hasta su frontera con Mauritania. Este muro, es más largo que la Muralla China y es protegido tanto por las fuerzas militares marroquíes como por el 10% de las minas antipersona sembradas en el mundo.”[10]

    La situación por la que atraviesa el Sahara Occidental además las diversas dinámicas implementadas en el territorio para garantizar los ingresos económicos han generado un fenómeno de separación de la población. El pueblo saharaui se divide en tres grupos. Primero, los que se encuentran en los campos de refugiados cerca de Tindouf, Argelia, que suman unas 158.000 personas; los habitantes de las llamadas “zonas liberadas” – 14.000 – y aproximadamente 600.000 saharauis que continúan en el territorio ocupado, en condiciones tales que no gozan de ningún tipo de derecho ni reconocimiento civil[11].

    Más allá de las reclamaciones territoriales, es innegable el deterioro y la violación constante de los derechos humanos en el Sahara Occidental. Según el informe 2011 de amnistía internacional en los territorios liberados sigue existiendo represión a los activistas saharauis, lo que incluye torturas, malos tratos como palizas, descargas eléctricas y amenazas de violación, infligidos sobre todo por la Dirección de Vigilancia del Territorio, y juicios no justos por delitos que Marruecos nombra como políticos dado que van en contra de la integridad territorial del Estado[12].

    Esta situación se evidencia más claramente en los hechos del 8 de noviembre de 2011, pues el desmantelamiento del campamento Gdim Izik que los saharauis habían construido en octubre para protestar por la marginación y la falta de trabajo y vivienda, llevó al arresto de unas 200 personas, algunas de las cuales afirmaron haber sufrido torturas y otros malos tratos durante su detención[13]. Es más, Human Rights Watch, en su informe de 2008 afirma que existe una necesidad de respetar los derechos humanos en la práctica, sobre todo teniendo en cuenta el acoso a los activistas, la impunidad, las restricciones de movilidad y el excesivo uso de la fuerza para contener las propuestas[14], dado que la MINURSO es la única operación de peacekeeping que no tiene un componente de monitoreo de derechos humanos.

    Ya en 2005, Aminatou Haidar, Premio Juan María Bandrés a la Defensa del Derecho de Asilo y la Solidaridad con los Refugiados y ex presa política, había señalado violaciones a los derechos humanos, confiscación de propiedades, campañas de intimidación, interrogatorios y tratos abusivos a la población saharaui[15]. Estas declaraciones fueron respaldadas por el último reporte del Alto Comisionado para los Derechos Humanos de Naciones Unidas y se espera que se sigan esas recomendaciones para poner en marcha los mecanismos de protección de derechos humanos en el Sahara Occidental.

    Finalmente, tras un vistazo de la historia del conflicto y un análisis de la confrontación de intereses derivados de él, se resalta cómo sí existen situaciones donde los intereses económicos o particulares pueden sobrepasar la implementación de las normas jurídicas internacionales. Asimismo, se genera expectativa respecto a las decisiones que se puedan llegar a implementar con el fin de encontrar una solución a este choque de intereses y a la situación de derechos humanos. Este es el caso en el cual se podrá contemplar la efectividad del carácter vinculante y obligatorio de la normatividad internacional así como el compromiso de la comunidad internacional con la descolonización de los territorios no autónomos.

    [1] Western Sahara Profile. 2011. Disponible en: www.bbc.co.uk/news/world-africa-14115273. Consultado el 28 de febrero de 2012.

    [2] HERNÁNDEZ Moreno, Ángela. Guerra de Banderas en el Sahara. Entinema. Madrid, 2006. Pág.30.

    [3] Resoluciones 2072, 2229, 2591, 2711, 3458a y 3458b.

    [4] NÁPOLES Japia, Fernando. Sahara Occidental: La guerra saharaui. Editorial de ciencias sociales. La Habana, 1988. Pág. 58.

    [5] Ibíd. Pág. 83.

    [6] Ibíd. Pág. 99.

    [7] Zoubir, Yahia. Stalemate in Western Sahara: Ending International Legality. Middle east policy . Vol XIV No. 4. 2007. pág. 158

    [8] Ibíd. Pág.161

    [9] Ibíd. Pág. 161

    [10] Trades Union Congress –TUC. Wester Sahara. A report of a TUC delegation of to the Saharawi refugee camps, May 2006. Disponible en: www.tuc.org.uk/international/tuc-11910-f0.cfm. Pág. 4

    [11] Ibíd. Pág. 4

    [12] Véase: Informe anual 2011. El Estado de los derechos humanos en el mundo. En línea en: http://files.amnesty.org/air11/air_2011_full_es.pdf. Pág 307.

    [13] Ibid. Pág 306.

    [14] HRW. Human Rights in Western Sahara and in the Tindouf Refugee Camps. Report 2008. En línea en: http://www.hrw.org/sites/default/files/reports/wsahara1208web.pdf, Págs 5-6.

    [15] Disponible en: http://aminatouhaidar.org/ . Consultado el 14 de marzo de 2012.

    Fuente : Boletín de Estudios Africanos

    Tags : Sahara Occidental, Marruecos, Frente Polisario, MINURSO, ONU, territorios no autónomos, descolonización, España, provincia española, Sahara Español,

  • Nueva reunión entre Marruecos y el Frente Polisario prevista para el 21 y 22 de Marzo

    Un nuevo encuentro se prevé entre Marruecos y el Frente en presencia de los dos países vecinos, Argelia y Mauritania en calidad de observadores.

    El encuentro tendrá lugar el 21 y 22 de Marzo en las cercanías de Ginebra bajo el auspicio del Enviado de la ONU para el Sáhara Occidental, el ex-presidente alemán Horst Köhler.

    Durante los preparativos, Horst se reunió en París a finales de Febrero pasado con una delegación marroquí presidida por el Ministro Nasser Bourita. El día 5 y 6 de Marzo lo hizo con los negociadores saharauis.

    A finales de Abril, tendrá lugar la reunión periódica bianual del Consejo de Seguridad de la ONU sobre el Sáhara Occidental.

    Estados Unidos amenaza con interrumpir la financiación de la MINURSO (la misión onusina que opera en la antigua colonia española) si no se registran progresos en las negociaciones.

    Tags : Sahara Occidental, Marruecos, MINURSO, ONU, Horst köhler, Consejo de Seguridad,

  • Ampliación del acuerdo comercial UE-Marruecos al Sáhara Occidental ocupado: una victoria pírrica

    En diciembre de 2016, el Tribunal de Justicia de la Unión Europea (TJUE) dictaminó que el acuerdo comercial UE-Marruecos no podía aplicarse al territorio no autónomo del Sáhara Occidental. Dos años después, el Parlamento Europeo votó a favor de ampliar este acuerdo al Sáhara Occidental. Crónica de una abominable injusticia.

    El miércoles 16 de enero, el Parlamento Europeo votó por amplia mayoría a favor de la ampliación del Acuerdo de Libre Comercio UE-Marruecos al Sáhara Occidental ocupado. Una votación que pisotea los principios fundamentales del derecho europeo e internacional[1]. De hecho, este acuerdo comercial se ve empañado por muchas irregularidades. Estos fueron ampliamente difundidos en la prensa especializada[2], así como por el movimiento de solidaridad con el pueblo saharaui. Los eurodiputados no podrán alegar que no lo sabían.

    En primer lugar, para justificar la extensión del acuerdo comercial UE-Marruecos al Sáhara Occidental, la Comisión Europea llevó a cabo un proceso de consulta que fue ampliamente criticado. Y lo que no es menos importante, desde que la Comisión Europea afirma haber consultado a 113 grupos, 94 nunca se han reunido con los servicios de la Comisión[3].

    Además, el informe de la Comisión de Comercio Internacional del Parlamento Europeo sobre el acuerdo comercial también plantea muchas cuestiones. De hecho, fue escrito por la eurodiputada francesa Patricia Lalonde. Sin embargo, renunció a su cargo de ponente el pasado mes de diciembre tras las revelaciones sobre su participación en el consejo de administración de un grupo de reflexión cercano al Gobierno marroquí. Fue entonces cuando la diputada holandesa Marieke Schaake se hizo cargo del expediente. A pesar de los conflictos de intereses del informe de la Sra. Lalonde, la Sra. Schaake se negó a modificarlo.

    Esta sorprendente situación es el resultado de una larga campaña de cabildeo del gobierno marroquí. Sin embargo, este último pudo contar con aliados de peso. El que los estados que más beneficios obtienen de este acuerdo: Francia y España.

    Por su parte, la Comisión Europea, por ceguera ideológica pero también por razones geopolíticas[4], ejerció una fuerte presión sobre los eurodiputados para que adoptaran lo antes posible la ampliación del acuerdo comercial al Sáhara Occidental.

    Esta votación, a pesar de varias sentencias del órgano judicial supremo de la UE, es un nuevo golpe para el ya tambaleante edificio europeo bajo el peso de los partidos europeófobos.

    El miércoles 16 de enero, los eurodiputados decidieron dar la espalda al dictamen del Tribunal de Justicia de la Unión Europea. El pueblo saharaui contestará esta votación ante el Tribunal y tiene todas las posibilidades de ganar. El acuerdo comercial que acaba de aprobarse sería, entonces, disuelto, lo cual supondría un duro golpe para la credibilidad del Parlamento Europeo y socavaría gravemente su independencia y su capacidad para analizar las cuestiones geopolíticas relacionadas con los acuerdos comerciales de la UE.

    Mientras tanto, la Comisión Europea ya se está preparando para presionar a los eurodiputados para que voten a favor de ampliar el acuerdo de pesca UE-Marruecos a las aguas saharauis. Sin embargo, también a este respecto, el Tribunal de Justicia de la UE ha hecho una declaración clara: es ilegal aplicar este acuerdo a las aguas saharauis sin el consentimiento de la población de este territorio[5]. Sin duda, la Comisión utilizará la misma vía que para el acuerdo comercial.

    1] Tribunal de Justicia de las Comunidades Europeas, asunto C-104/16 P, 21/12/2019.

    2] Ver por ejemplo: « MEP : Reality of my three days in occupied Western Sahara » (11/10/2018), « Exposed: How Morocco lobbies EU for its Western Sahara claim » (23/11/2018) en EUObserver

    3] Western Sahara Resource Watch, « Commission misleads EU States on Polisario talks, documentation shows », https://www.wsrw.org/a105x4179

    4] Marruecos ha recibido 50 millones de euros de la UE para controlar los flujos migratorios hacia el continente europeo como parte de la asociación estratégica UE-Marruecos.

    5] Tribunal de Justicia de la Unión Europea, asunto C-266/16, 27/02/2018.

    Tags: Sahara Occidental, Marruecos, Unión Europea, acuerdo agrícola, acuerdo de pesca, Tribunal de Justicia de la UE, TJUE,

  • El Rey de Marruecos no figura en la lista de líderes que ofrecieron obsequios al presidente Trump

    En 2002, Mohammed VI ofreció 20.000 dólares en regalos al presidente George W. Bush. En 2016, el soberano marroquí fue generoso con la familia de Barack Obama, que había pasado dos días en Marruecos. Sin embargo, este año, el Rey de Marruecos ni figura en la lista de líderes mundiales que enviaron regalos a Donald Trump.

    Hoy en día, es una tradición en Estados Unidos. El Departamento de Protocolo de la Casa Blanca acaba de desvelar la lista completa de regalos recibidos por el Presidente durante su primer año en la Casa Blanca, así como por su esposa y su familia, algunos líderes mundiales, ministros y personalidades estadounidenses, cuyo valor sobrepasa los 140.000 dólares.

    El Presidente chino Xi Jinping ofreció al inquuilino de la Casa Blanca donaciones donaciones estimadas en unos 31.000 dólares. Le siguen de cerca las monarquías del Consejo de Cooperación del Golfo, con donaciones de más de 24.000 dólares, distribuias de la siguiente manera: 6.400 dólares de Arabia Saudita; 4.800 dólares del Príncipe Heredero de Bahrein; 3.700 dólares del Príncipe Heredero de Abu Dhabi; 1.200 dólares del Emir de Kuwait y una donación de 1.200 dólares del Viceprimer Ministro de Omán.

    En este ranking de donantes generosos se encuentra el Presidente de la Autoridad Palestina, Mahmud Abbas, quien ofreció a la pareja presidencial regalos por valor de 6.770 dólares. Una suma significativa para las finanzas de una entidad que vive a base de la ayuda humanitaria internacional.

    Sin embargo, el rey Mohammed VI no está incluido en la lista oficial publicada por la Casa Blanca, a pesar de que solía regalar lujosos objetos a los predecesores de Donald Trump. Según documentos revelados por Wikileaks, Cuando Hillary Clinton presentó su candidatura para la presidencia, su Fundación recibió 12 millones de dólares para su campaña electoral. Un gesto que provocó la furia de Trump. Desde entonces se niega a recibiri al rey de Marruecos, a pesar de sus numerosasa solicitudes.

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  • Varios paises llaman reanudar el envío de misiones técnicas al Sáhara Occidental

    Un grupo de países miembros del Consejo de Derechos Humanos de las Naciones Unidas pidió el miércoles pasado a la Alta Comisionada para los Derechos Humanos que reanude el envío de misiones técnicas al Sáhara Occidental cada seis meses y que informe de sus conclusiones al Consejo en su informe anual y en sus informes orales durante las sesiones del Consejo.

    Durante el debate sobre el segundo tema del 40º período de sesiones del Consejo, celebrado del 25 de febrero al 22 de marzo, los países miembros subrayaron la necesidad de aplicar el programa de asistencia técnica y fomento de la capacidad del Frente Polisario y de la Comisión Nacional Saharaui de Derechos Humanos, así como velar por que el personal de la Oficina del Alto Comisionado de las Naciones Unidas para los Derechos Humanos respete la condición jurídica del territorio ocupado y dialogue con el Frente Polisario como único representante legítimo del pueblo saharaui en el desempeño de su mandato.

    En el mismo contexto, expresaron su profunda preocupación por la incapacidad de la institución para cumplir sus obligaciones con el pueblo saharaui sobre la base de diversas resoluciones. Subrayaron que los civiles saharauis siguen siendo sometidos a tortura, tratos crueles, inhumanos y degradantes, hostigamiento, detención arbitraria y explotación ilegal de sus recursos naturales por parte del ocupante marroquí.

    Los países miembros también acogieron con satisfacción la reanudación de las negociaciones entre las partes en el conflicto del Sáhara Occidental, el Frente Polisario y Marruecos, bloqueadas durante seis años, y expresaron su deseo de que se celebren « sin condiciones previas y de buena fe » con miras a lograr una solución política justa, duradera y mutuamente aceptable que permita la libre determinación del pueblo del Sáhara Occidental.

    A este respecto, el portavoz del Secretario General de la ONU, Stéphane Dujarric, anunció que el Enviado Personal de la ONU para el Sáhara Occidental, Horst Kohler, tiene previsto convocar a las dos partes en conflicto, Marruecos y el Frente Polisario, en una segunda mesa redonda de negociaciones durante la segunda mitad de marzo en Suiza.

    En una rueda de prensa, el Sr. Dujarric añadió que, en preparación para la segunda mesa redonda, Horst Kohler celebró consultas separadas con una delegación marroquí en París la semana pasada y con una delegación saharaui en Berlín el martes 5 de marzo, como parte de los esfuerzos de las Naciones Unidas por reactivar el proceso de paz entre las dos partes en conflicto.

    En enero pasado, el Sr. Kohler presentó una exposición informativa ante el Consejo de Seguridad, en la que invitó a las partes beligerantes, Marruecos y el Frente Polisario, a celebrar consultas sobre varias cuestiones relacionadas con el proceso político con el fin de preparar la segunda ronda de negociaciones.

    Los días 5 y 6 de diciembre de 2018, el responsable onusiense organizó una primera mesa redonda con marroquíes y saharauis en Ginebra, en presencia de los países vecinos, Argelia y Mauritania.

    Tags: Sahara Occidental, Marruecos, Frente Polisario, Horst Köhler, derechos humanos, Consejo de Derechos Humanos,

  • Marruecos: Televisión suiza se pregunta si Lalla Salma sigue viva

    En un reportaje sobre la desaparición de la princesa de Marruecos, el canal suizo de televisión 7TV se pregunta si Lalla Salma sigue viva.

    Bajo el título « Lalla Salma: ¿Sigue viva la princesa de Marruecos? « , el reportaje plantea preguntas muy embarazosas para el Rey Mohammed VI a penas 8 días antes de la visita de los Reyes de España.

    « Lalla Salma, la esposa del rey de Marruecos, lleva 15 meses desaparecida. Los periodistas dicen que ha sido vista en Grecia e Italia. Sin embargo, no hay evidencia fotográfica. A la princesa todavía no sele ve rastro alguno », dice la presentación del informe.

    El gobierno de Marruecos ha optado por el silencio sobre el destino de Salma Bennani. Procediendo de esta manera, los dirigentes marroquíes hacen retroceder a la monarquía alauí casi 20 años, oulverizando así los logros mediáticos obtenidos por la estatura y la talla de la princesa desaparecida.

    Desde que desapareció de los radares mediáticos, sólo una periodista marroquí que trabaja en la cadena saudí MBC dijo haberla encontrado en Italia con sud dos hijos.

    Un periódico griego la fotografió paseando por la ciudad de Patras, en Grecia, donde tiene una mansión lujosa adquirida por más de 3 millones de dólares.