Étiquette : Mauritanie

  • Le Maroc, la grenouille qui se veut faire aussi grosse que le boeuf

    Au Maroc, le pouvoir, en vue d’imposer son autorité aux républicains et progressistes de la gauche, a tenté d’imiter la grenouille qui se veut aussi grande qu’un bœuf. Ainsi, le roi du Maroc se prend pour le dirigeant d’un grand empire semblable aux empires français et britannique. Alors, il rêve d’étendre, d’enfler, d’agrandir ses frontières en vue de donner cette impression de grandeur et pouvoir.

    Hassan II s’est regardé dans le miroir et s’est dit : « Je peux ». Il s’opposa à l’indépendance de la Mauritanie avant d’être rappelé à l’ordre par son maître français. Alors, il s’est tourné vers une Algérie indépendante depuis quelques mois, mais la petite grenouille marocaine a failli exploser en se heurtant à la détermination des algériens à défendre leur territoire.

    Jugeant que le soutien de la France et des Etats-Unis lui permettra d’annexer au moins l’ancienne colonie espagnole du Sahara Occidental et au même temps éloigner le fantôme des coups d’État militaires, le souverain et ses alliés ont vite découvert que leurs calculs étaient des faux basés sur la sous-estimation de la capacité de réplique de la population autochtone.

    Quarante-trois ans après, le Maroc se prend toujours pour la grenouille qui se croyait aussi grosse que le bœuf. En se prenant pour un pays aussi grand que les pays occidentaux qui le soutiennent, il tente de suivre leur ancienne stratégie de tension et d’action sous fausse bannière.

    La stratégie de la tension est la tactique mise en pratique par les gouvernements occidentaux, pendant la guerre froide et en particulier pendant les soi-disant «années de plomb» en Italie, afin de diviser, manipulent et contrôler l’opinion publique en utilisant des tactiques visant à instiller la peur, à diffuser de la propagande, à créer de la désinformation, à faire la guerre psychologique et à utiliser des agents provocateurs, lors d’opérations sous un faux drapeau terroriste pour atteindre leurs objectifs tactiques et stratégiques.

    Dans ses ambitieux plans de déstabilisation, le Maroc tente de porter atteinte aux relations de la Mauritanie avec ses voisins, l’Algérie et la République Arabe Sahraouie Démocratique. Pour Rabat, la position de Nouakchott par rapport au conflit du Sahara Occidental est décisive. Les marocains tentent par tous les moyens d’amener les mauritaniens à se positionner contre les sahraouis. La grenouille n’a pas perdu l’espoir au risque de se voir exploser.

    Maroc Leaks

    Tags : Maroc, Hassan II, Mohammed VI, expansionnisme, grand maroc, Algérie, Mauritanie,

  • Centrafrique : les soldats mauritaniens de la Minusca ne sont pas les bienvenus

    Centrafrique : nouvelle manifestation à Bambari contre les soldats mauritaniens de la Minusca.

    Dans la matinée du dimanche 2 juin 2019, les jeunes du quartier PK12 proche de l’aérodrome sont descendus massivement dans la rue pour bloquer une nouvelle fois l’installation des soldats mauritaniens de la Minusca dans le secteur.

    Alors que les soldats du contingent gabonais de la Minusca devraient rejoindre leur nouveau poste à Bocaranga dans l’Ouham-Péndé, une localité proche des lieux du massacre du 21 mai imputé aux rebelles de 3R dont plus de 54 personnes avaient été égorgées, les soldats du contingent mauritanien, qui devraient relever leurs collègues gabonais à Bambari, ne sont pas les bienvenus dans la ville.

    La semaine dernière, une première manifestation des jeunes des quartiers proches de l’évêché et du pont Nguéndet avait poussé la Minusca à annuler l’installation des soldats mauritaniens sur les différents checkpoints du secteur.

    Comme si cela ne suffisait pas, ce dimanche 2 juin 2019 dans la matinée, c’est le tour des habitants du PK12, un quartier situé à 12 kilomètres de Bambari, secteur aérodrome de barricader la route à l’arrivée des soldats mauritaniens de la Minusca qu’ils accusent d’être des complices des rebelles de l’UPC.

    Une équation difficile à résoudre pour la Minusca qui a besoin des plus d’hommes pour renforcer ses patrouilles dans l’Ouham-Péndé, lieu considéré prioritaire suite aux attaques des rebelles de 3R.

    Le directeur de l’école a Koundjili a partagé qu’il a vu par ces propres yeux un convoi de la MINUSCA qui passait prêt du village. Cela s’est produit au moment même quand le massacre se déroulait. Les « Casques blues » ont, malheureusement ignoré les assassinats en masse des habitants de la RCA. Le convoi est passé sans même s’arrêter.

    En décembre 2018 l’ONG « Aimons notre Afrique » a déjà demandé le départ du contingent mauritanien de la RCA à cause de leur manque d’expérience et à cause de soupçon de leur complicité avec les bandits. L’une des nombreuses accusations est lié à la tragédie d’Alindao qui a eu lieu fin novembre 2018, où 60 personnes sont tombés victimes de l’attaque sur le camp des déplacés. C’était le contingent mauritanien qui était en chargé de la sécurité des déplacés et ils n’ont rien fait.

    Tags : RCA, Reṕublique centrafricaine, mauritanie, casques bleus, MINUSCA,

  • Attentats terroristes au Niger, au Mali, et au Burkina Faso

    Ambassade des États-Unis en Mauritanie

    COMMUNIQUE DE PRESSE

    Attentats terroristes au Niger, au Mali, et au Burkina Faso
    Nous présentons nos plus sincères condoléances aux familles et aux proches des personnes décédées et souhaitons un prompt rétablissement à tous les blessés

    NOUAKCHOTT, Mauritanie, 29 mai 2019/ — Les États-Unis condamnent avec la plus grande fermeté les attentats terroristes perpétrés la semaine dernière au Niger, ainsi que les récents attentats au Mali et au Burkina Faso, qui ont fait des victimes parmi les membres des forces de sécurité qui défendent leur pays. Nous présentons nos plus sincères condoléances aux familles et aux proches des personnes décédées et souhaitons un prompt rétablissement à tous les blessés.

    Ces attaques nous rappellent cruellement les raisons pour lesquelles les États-Unis restent fermement résolus à lutter contre le terrorisme. Nous sommes solidaires des gouvernements et des peuples nigériens, burkinabés et maliens, ainsi que de tous les pays de la région, face à cette menace terroriste. Nous poursuivrons notre travail pour renforcer leur capacité à combattre Daech et les autres réseaux terroristes.

    Distribué par APO Group pour Ambassade des États-Unis en Mauritanie.
    SOURCE

    Ambassade des États-Unis en Mauritanie

    Tags : Mauritanie, Burkina Faso, Noger, Mali, terrorisme,

  • El Sahara mauritano reabre sus puertas al turismo

     Ana López García*

    A principios del siglo XXI, Mauritania era conocida por ser un país de kilométricas playas desérticas, bañadas por las dunas del Sahara bajo un sol dorado ardiente que hacia resplandecer aún más el agua convulsa del Atlántico y su cielo azul claro. Lo único que se divisaba en estos parajes eran aves que migraban al norte del continente europeo e incluso a las estepas rusas buscando climas más apropiados o pescadores senegaleses que con sus pequeñas piraguas de madera pintadas con vivos colores y en cuya madera rezaban frases religiosas para protegerse de los infortunios del mar. Estos hombres desafían al bravo océano en busca de los anhelados peces, aguas temidas por los mauritanos que preferían su cálido desierto y cría de su ganado para ganarse el pan.

    Los espectadores del rally París –Dakar descubrían un país insólito, dónde las montañas de arena del desierto hacían que los potentes bólidos quedasen atrapados en la arena bajo un sol abrasador. Inversamente, la oscura noche traía el frío al Sahara el cual quedaba iluminado por las constelaciones de estrellas que brillaban sin cesar hasta que se acercaba la luz del día.

    Ataques terroristas

    Estos paisajes que los aventureros, visitantes y espectadores a nivel mundial descubrían cada año dejaron de ser visitados con los ataques terroristas que mataron a varios turistas franceses en 2007. Uno de las principales fuentes de recursos del país, el turismo, hundieron a la población en una miseria y un descontento generalizado que llevo al golpe de Estado de Ould Abdel Azziz, y le convirtió en presidente en 2008.

    Tras una década de su gobierno, quién con su brazo de hierro ha conseguido parar durante 8 años el terrorismo en su país. Así desde 2011 no ha habido atentados en la capital o principales ciudades ni secuestros de occidentales.

    Este cambio se debe entre otras razones al refuerzo del ejército, el control de las fronteras especialmente con Mali, la implicación de las tribus Touareg nómadas y de los Ulemas y líderes religiosos han sido las claves para parar al yihadismo. . Las grandes inversiones del gobierno apoyado por instituciones como la Unión Europea o el G5 han permitido al presidente desplegar una batería de medidas que generan admiración por parte de sus vecinos del Sahel como: Malí, Níger o Burkina que no paran de sufrir en sus tierras los constantes ataques de los islamistas radicales.

    Cambio de tendencia

    En 2019, el mapa de la embajada de Francia de seguridad, reconocido a nivel internacional como guía para conocer los lugares dónde puede ser peligroso ir, ha cambiado después de casi una década. Las zonas rojas (aquellas que son las más arriesgadas y absolutamente desaconsejadas) por zonas naranjas y amarillas.

    Pero lo esencial es que la población relegada a la cría de ganado que les imposibilitaba salir de la pobreza pueda ver de nuevo aumentar sus ingresos gracias a la llegada de los occidentales

    Este cambio que podría parecer banal, ha permitido que los turistas vuelvan a ver los paisajes melancólicos del desierto mauritano: pueden seguir las caravanas de camellos, comer los dátiles del Adrar o descansar bajo las palmeras de un oasis. Pero lo esencial es que la población relegada a la cría de ganado que les imposibilitaba salir de la pobreza pueda ver de nuevo aumentar sus ingresos gracias a la llegada de los occidentales. Prueba de esta apertura es la visita que a principios de año realizó el ex presidente François Hollande al desierto de Tarjit, entre Atar y Chingueti, zona naranja y roja respectivamente hasta hace unos meses y dónde muy pocos extranjeros osaban adentrarse desde hacía años.

    Esperanzas

    Chingueti, también llamada la Sorbona del desierto, es una población con una larga historia y sabiduría, la mezquita y biblioteca de la ciudad alberga miles de manuscritos datando algunos incluso del siglo IX y XI pero nadie la visitaba desde 2007 debido a que se encontraba en zona formalmente desaconsejaba por su cercanía de supuestos grupos islamistas radicales. Si bien es cierto que gran parte del país, especialmente las zonas fronterizas, siguen considerándose zonas de alto riesgo, la apertura de dos de las zonas más inhóspitas y deslumbrantes del desierto de Mauritania, está renovando las esperanzas de los Tuaregs y la población local en una vida mejor gracias al turismo.

    *Ana López García: licenciada en Ciencias Políticas y de la Administración. Máster en Desarrollo Sostenible y Economía Social y Solidaria, cuenta con experiencia internacional en temas de ecología y desarrollo en tres continentes diferentes.

    Fuente : El Diario Solidario

    Tags : Mauritanie, tourisme, terrorisme, oasis, palmeraie,

  • Quai d’Orsay – Point de presse de la porte-parole : G5 Sahel

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    Ministère des Affaires Etrangères de la République Française

    COMMUNIQUE DE PRESSE

    Quai d’Orsay – Point de presse de la porte-parole : G5 Sahel

    Un soutien international efficace est indispensable

    PARIS, France, 17 mai 2019/ — Au point de presse de ce jour, la porte-parole a fait les déclarations et répondu aux questions suivantes :

    Q – Le ministre des affaires étrangères burkinabè a déclaré hier que le G5 Sahel ne serait pas suffisant pour éradiquer la menace terroriste dans la région et a appelé à la création d’une coalition internationale comme pour le Levant. Pensez-vous qu’une telle coalition pourrait faire partie d’une nouvelle stratégie pour la région, vu que la politique actuelle ne porte pas ses fruits ?

    R – Face à la situation sécuritaire et humanitaire au Sahel, la pleine mobilisation des États du G5 Sahel est indispensable. C’est pourquoi la France se mobilise en faveur du soutien international à la force G5 Sahel, ainsi qu’à l’Alliance Sahel. Elle appelle ses partenaires internationaux à poursuivre leur engagement dans la région et à soutenir le déploiement par les États du G5 Sahel de leurs forces de sécurité et des services publics sur l’ensemble de leur territoire.

    Un soutien international efficace est indispensable. La France veillera à ce que lors du renouvellement à venir du mandat de la MINUSMA, les modalités techniques du soutien international soient davantage adaptées aux besoins de la force conjointe G5 Sahel.

    Distribué par APO Group pour Ministère des Affaires Etrangères de la République Française.

    SOURCE : Ministère des Affaires Etrangères de la République Française

    Tags : France, G5 Sahel, terrorisme, Mauritanie, Burkina Faso, Mali, Niger, Tchad,

  • Le Conseil de l’UE cherche à renforcer la relation de l’UE avec la région

    BRUXELLES, Belgique, 13 mai 2019/ — Le 13 mai, le Conseil a examiné et adopté des conclusions sur le Sahel. Il y a rappelé que le Sahel constituait une priorité stratégique pour l’UE et ses États membres. Les différentes sessions et réunions prévues durant la semaine du 13 mai témoignent de ce sens des priorités et de l’approche intégrée adoptée par l’UE à l’égard de la région. Les ministres des affaires étrangères ont tenu un débat – qui devrait être axé sur les aspects liés à la sécurité – visant à définir le cadre politique, dans la perspective des échanges de vues auxquels procéderont les ministres des affaires étrangères et de la défense de l’UE le 14 mai avec leurs homologues des pays du G5 Sahel (Burkina Faso, Tchad, Mali, Mauritanie et Niger). Le jeudi 16 mai, les ministres de l’UE chargés du développement débattront de la manière de renforcer la relation à long terme de l’UE avec la région, ainsi que le soutien que l’UE apporte au Sahel.

    Les conclusions rappellent que l’UE se tient aux côtés des autorités et des populations du Sahel, qui demeurent confrontées à des défis de diverse nature:

    • au niveau politique, avec en particulier de graves lacunes en matière de gouvernance, d’état de droit et de protection des droits de l’homme;
    • ii) sur le plan sécuritaire, en raison de l’expansion de la menace terroriste, de la violence extrémiste et de la criminalité organisée, y compris la traite des êtres humains, le changement climatique ayant un effet négatif sur les ressources naturelles et alimentant les conflits locaux;
    • en matière de développement, avec une pauvreté endémique, une forte croissance démographique et une faible cohésion socioéconomique;
    • ces éléments contribuent à l’aggravation de l’insécurité alimentaire, à l’augmentation de la pression migratoire et à la dégradation de la situation humanitaire.

    C’est dans ce contexte que des conflits intercommunautaires ont connu une résurgence significative en quelques mois dans plusieurs pays de la région. Relever ces défis et répondre à ces lacunes relève avant tout de la responsabilité des États du Sahel. La communauté internationale les soutient dans les efforts qu’ils déploient.

    Conclusions du Conseil sur le Sahel

    1. L’Union européenne (UE) se tient aux côtés des autorités et des populations du Sahel, qui demeurent confrontées à des défis de diverse nature: i) politiques, en particulier de graves lacunes en matière de gouvernance, d’état de droit et de protection des droits de l’homme; ii) sécuritaires, avec l’expansion de la menace terroriste, de la violence extrémiste et de la criminalité organisée, y compris de la traite des êtres humains, le changement climatique ayant un effet négatif sur les ressources naturelles et alimentant les conflits locaux; iii) en matière de développement, avec une pauvreté endémique, une forte dynamique démographique et une faible cohésion socio-économique; iv) ces éléments contribuent à l’aggravation de l’insécurité alimentaire, à l’augmentation de la pression migratoire et à la dégradation de la situation humanitaire.
    C’est dans ce contexte que des conflits intercommunautaires ont connu une résurgence significative en quelques mois dans plusieurs pays de la région. Relever ces défis et répondre à ces lacunes relève avant tout de la responsabilité des États du Sahel. La communauté internationale les soutient dans leurs efforts

    2. Le Sahel est une priorité stratégique pour l’UE et ses États membres.
    La réunion entre les ministres des affaires étrangères et de la défense des vingt-huit États membres de l’UE et des cinq États membres du G5 Sahel lors de la session du Conseil des affaires étrangères du 14 mai 2019 en témoigne. Dans le cadre d’un dialogue politique permanent et d’une approche intégrée axée sur le nexus développement et sécurité, et sur la base de la stratégie de l’UE pour la sécurité et le développement au Sahel et de son plan d’action régional, ainsi que des cinq piliers du plan d’action adopté lors du sommet de La Valette en 2015, l’ensemble des instruments européens d’action extérieure ont été déployés. L’UE soutient ainsi individuellement chacun des cinq pays rassemblés au sein du G5 Sahel et accompagne leurs efforts de coopération. L’UE et ses États membres sont les principaux partenaires de la région, mobilisant plus de 8 milliards d’euros entre 2014 et 2020 au titre de l’aide au développement pour des programmes nationaux et régionaux, notamment à travers le fonds fiduciaire d’urgence. L’UE et ses États membres soutiennent également la sécurité au Sahel en déployant de très importants moyens humains et matériels dans le cadre notamment des missions menées au titre de la politique de sécurité et de défense commune (PSDC) – EUTM Mali, EUCAP Sahel Mali et EUCAP Sahel Niger -, par leur participation à la mission MINUSMA des Nations unies, au travers de l’opération française Barkhane, soutenue par d’autres États membres, et dans le cadre de nombreux engagements bilatéraux.

    3. L’UE réaffirme son engagement, conformément à la résolution 2391 du Conseil de sécurité des Nations unies, en faveur du G5 Sahel et rappelle le soutien significatif qu’elle apporte à la mise en place de ses structures de gouvernance, à l’opérationnalisation de la Force conjointe (FCG5S) et à la mise en œuvre du Programme d’investissements prioritaires du G5 Sahel (PIP) et de son Programme d’urgence, avec l’appui de l’Alliance Sahel et d’autres donateurs. Elle salue la reprise des opérations de la FCG5S et appelle à une intensification de ses efforts. Un an après la conférence de haut niveau sur le Sahel qui s’est tenue à Bruxelles le 23 février 2018, l’UE et ses États membres s’engagent à poursuivre la mise en œuvre des 147 millions d’euros déjà alloués à la Force.

    4. L’UE reste toutefois gravement préoccupée par la montée des violences terroristes, mais aussi communautaires, au Mali et au Burkina Faso. Elle appelle les autorités à lancer ou à diligenter des enquêtes appropriées, y compris sur les violences sexuelles et basées sur le genre, pour déterminer les responsabilités, directes ou indirectes, de l’ensemble des protagonistes, à ne laisser aucune place à l’impunité et à tenir les citoyens informés des progrès réalisés à cet égard. Elle appelle également les gouvernements à dissoudre et à désarmer toutes les milices actives sur leurs territoires et à lancer pour les régions concernées un processus politique ambitieux et inclusif de dialogue et de réconciliation pour résoudre les problèmes de cohésion sociale et de confiance, notamment entre la population et les forces armées. Elle appelle à cet égard à un comportement exemplaire des forces de sécurité et de défense dans le respect des droits de l’homme et du droit international humanitaire ainsi qu’à un suivi judiciaire des incidents, qui peuvent constituer des violations de ces droits. La prévention du recrutement et de l’utilisation d’enfants soldats et la lutte contre ce phénomène ainsi que la réinsertion des enfants soldats doivent être assurées. L’UE encourage le G5 Sahel et chacun de ses États membres à accorder la priorité aux zones d’instabilité les plus critiques, sans négliger les zones stables, et à traiter de manière intégrée les causes profondes de l’insécurité pour prévenir la violence et satisfaire aux besoins et aux aspirations des populations, y compris des femmes et des jeunes.

    5. L’UE souligne l’importance des réformes majeures que doivent entreprendre les gouvernements du G5 Sahel afin d’assurer une paix, une sécurité et une prospérité durables. D’une part, la gouvernance inclusive des territoires au niveau national et local, une véritable décentralisation, en particulier le retour des services publics, y compris l’accès à l’éducation, en particulier pour les filles et les femmes, la réouverture des écoles, l’accès à la justice pour tous, la lutte contre la corruption et la bonne gouvernance sont clés. D’autre part, la réforme du secteur de la sécurité, afin de rendre plus efficace la lutte contre l’insécurité et à mettre un terme aux exactions commises contre les populations civiles, s’impose. Des perspectives économiques plus équitables, le respect des droits et l’autonomisation des femmes et des filles, la protection et l’intégration des personnes en situation de vulnérabilité et l’égalité en matière d’accès aux services publics, y compris l’accès aux services de soins de santé sexuelle et reproductive doivent être assurés. Enfin, pour un développement économique inclusif et durable, un accès équitable aux ressources naturelles, des réponses appropriées aux changements climatiques et écologiques et un environnement plus favorable à l’entrepreneuriat et à l’investissement sont également nécessaires. L’UE souligne aussi l’importance d’une participation pleine et entière des jeunes, des femmes et de la société civile aux processus de paix, y compris à la prévention des conflits, en général également au niveau local. Cela est indispensable pour la paix et le développement durable dans la région du Sahel. L’UE encourage le G5 Sahel à intégrer une perspective de genre dans l’ensemble de ses actions.

    6. L’UE appelle les États du G5 Sahel à redoubler, accélérer et approfondir leurs efforts en matière de coopération régionale, notamment en donnant au secrétariat permanent les moyens de remplir sa mission, et à renforcer leur mobilisation pour une opérationnalisation complète de la Force conjointe et une mise en œuvre immédiate du PIP dans les zones les plus vulnérables. Elle souligne une nouvelle fois l’impératif d’une mise en œuvre effective, par la FCG5S et ses États membres, du cadre de conformité pour les droits de l’homme et le droit international humanitaire, et la nécessité de mettre en place une véritable composante « police » en appui à la Force conjointe, en vue de garantir une interface efficace entre la Force conjointe et les systèmes nationaux de justice pénale. L’UE se réjouit à cet égard de la tenue, le 21 janvier dernier à Niamey, de la deuxième conférence sur le renforcement des liens entre sécurité, justice et développement dans l’espace du G5 Sahel.

    7. Face à la dégradation de la situation sécuritaire dans la région, aggravée par l’instabilité dans les pays limitrophes, l’UE rappelle que tous les acteurs – les gouvernements nationaux des pays du G5 Sahel, le G5 Sahel, la CEDEAO et les pays voisins, l’Union africaine et les Nations unies – ont la responsabilité de mobiliser leurs moyens dans le cadre d’une approche cohérente et globale de stabilisation permettant le retour de la sécurité et du développement. L’UE salue à cet égard le travail des gouvernements des pays du Sahel et des acteurs nationaux et internationaux et le rôle de coordination des Nations unies. Elle souligne le rôle crucial de la MINUSMA pour la stabilité, la paix et la réconciliation au Mali, y compris son rôle au nord et au centre du pays, en particulier ses missions d’appui au redéploiement de l’État, de protection de tous les civils, sans discrimination, d’appui au retour des services de base et de bons offices pour le processus politique malien qui doit impérativement être mené à terme, ainsi que sa capacité d’interaction avec les autres forces de sécurité, y compris par l’appui qu’elle apporte à la FCG5S. En conséquence, l’UE accueillerait favorablement l’adoption, par le Conseil de sécurité des Nations unies, en juin prochain, d’un mandat de la MINUSMA à la hauteur de ces enjeux.

    8. L’UE salue les avancées constatées au Mali dans la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation signé en juin 2015, y compris à travers le comité de suivi, mais appelle les parties prenantes, en particulier le nouveau gouvernement malien, à poursuivre leurs efforts et à les faire aboutir rapidement, notamment en ce qui concerne la réintégration effective des combattants via le processus de désarmement, de démobilisation et de réintégration, la réforme du secteur de la sécurité, l’avancée du processus de décentralisation et la création d’une zone de développement pour les régions du Nord. Elle appelle les plus hautes autorités maliennes à mener le processus de révision de la Constitution dans un esprit inclusif, pour que celle-ci soit acceptée par l’ensemble de la société malienne et qu’elle soit à même de contribuer au retour de la paix dans un Mali refondé. L’UE souligne l’importance d’une inclusion pleine et entière des femmes, des jeunes et de la société civile dans la mise en œuvre de l’accord.

    9. L’insécurité croissante contribue à la détérioration de la situation humanitaire. Les déplacements causés par la violence ne font qu’exacerber les difficultés liées aux crises alimentaires et nutritionnelles récurrentes, et augmentent les besoins en matière de protection des personnes en situation de vulnérabilité, en premier lieu les enfants, les femmes et les personnes handicapées. Bailleur humanitaire majeur avec plus de 250 millions d’euros alloués au cours des deux dernières années en faveur des populations des pays du G5 Sahel, et dans un contexte où la réponse d’urgence reste sous-financée, l’UE invite les pays du G5 Sahel à intensifier leurs efforts afin de prévenir de nouveaux déplacements et de garantir l’accès des populations touchées par les conflits et la violence aux services de base. L’UE continuera à se tenir aux côtés de la population.

    10. L’UE continuera à attacher une importance prioritaire à la région du Sahel et à prendre les initiatives appropriées, tout en restant attentive à l’engagement de ses partenaires et à l’efficacité des actions menées. L’UE rappelle sa détermination à accompagner le retour de l’État et des services de base, la stabilisation des zones périphériques, la lutte contre les trafics, par exemple au moyen du projet GAR-SI Sahel, et toute initiative de dialogue et de réconciliation. Elle est également prête à continuer à soutenir la nécessaire réforme des forces de sécurité et de défense des pays du G5 Sahel, la poursuite du développement de leurs capacités, sur la base des stratégies locales, et leur redéploiement, en s’appuyant en particulier sur les missions de PSDC existantes au Mali et au Niger, conformément au mandat de ces dernières. Par ailleurs, elle souligne que le soutien de l’UE ne peut être efficace que s’il accompagne d’efforts conséquents des pays du G5 Sahel pour améliorer la gouvernance, le développement et la sécurité dans l’ensemble de la région. L’UE continuera à suivre de près la situation et identifiera, le cas échéant, des ajustements nécessaires dans la mise en œuvre des actions qui sont en cours, sur la base d’avancées concrètes, notamment en vue de la réunion ministérielle annuelle entre le G5 Sahel et la haute représentante prévue à Ouagadougou en juillet 2019.

    Source : UE

    Tags : Union Européenne, UE, Sahel, terrorisme, sécurité, G5, Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger, Tchad, Barkhane,

  • Le Maroc est devenu indépendant grâce à l’Algérie

    LA RÉVOLUTION ALGÉRIENNE EST LA CAUSE DE L’OCTROI DE L’INDÉPENDANCE AU MAROC AVEC LA TUNISIE EN 1956 AINSI QUE PLUS DE VINGT AUTRES COLONIE AFRICAINE, DONT 13 PAYS EN UNE SEULE JOURNÉE EN 1960 …

    Les raisons de la haine de nos voisins…ouest et..sud…

    Les raisons de la haine du Maroc ….et les autres envers l’Algérie: Leur histoire est fausses… leur histoire est fausse pauvre et vide. C’est pour cela qu’ils n’agissent que pour voler et usurper l’histoire de l’Algérie et de toute la région de l’Afrique du Nord.

    Le complexe d’infériorité de ces pays devant l’Algérie est ancien et éternel et ce n’est nullement le résultat de la guerre des sables et Amgala. Ils ont honte de leur histoire honteuse depuis l’époque des royaumes Numides et Maures, ainsi que la trahison de leur roi Bokhus le mauritanien de son beau frère, le roi Jugurtha.

    Ils sont jaloux de l’histoire d’Algérie qui s’étend à 3000 ans, alors que leur histoire n’a commencé que depuis 1200 ans, date de la venue des Idrisides de l’orient qui les ont commandés par les mythes.

    Ils sont jaloux du fait que les Algériens ont été en Andalousie, à leur tête Tariq ibn Ziyad, Algérien de Tlemcen, et qui lui aussi n’a pas été épargné de leur énième tentative d‘usurpation et de vol.

    Ils sont aussi jaloux de la dynastie almohade dont les rois et les soldats sont tous des Algériens et descendants de la tribu Koumia de Nedroma à Tlemcen, une branche de la tribu berebere algérienne Zenata.

    Ils ont usurpé l’histoire des Mauritaniens, les descendants des Almoravides et Yussuf Ibn Tachfine Chenguiti, le Mauritanien qui a occupé le Maroc et y a fondé la ville de Marrakech et a vaincu les croisés Espagnols dans la bataille de « Zellaka ».

    Ils ont aussi été vaincus par Abu Yaaqoub El Mansour l’almohade dans la bataille « Alarak », un petit-fils du sultan Abd al-Mu’min le Koumi Nédroméen de Tlemcen.

    Ils falsifient l’histoire et prétendent que le Maroc était indépendant, mais si nous faisons nos recherches nous ne pouvons trouver aucun état fondé par des marocains depuis la Mauritanie. Il y a seulement le petit état enseveli des Berghouata qui a été battue par les Almoravides.

    Les Mérinides et les Wattassides sont des descendants d’algériens, de tribus algériennes, ils étaient donc aussi commandés par les Almohades algériens pendant 150 ans. Les Idrisides Alaouites (venus d’orient) les ont aussi commandés pendant 190 ans, qui ont été vaincus par le commandant Amazigh algérien Abu Elfottouh Belkin Ibn Ziri Es Senhadji, fatimide, et les a soumis à son ordre.

    Les Assadites et les Alaouites qui les gouvernent sont des descendants de la race des Idrissides creep qui sont venus de l’orient, contrairement aux états qui ont gouverné en Algérie comme les Hamadites et les Zirides ainsi que les Almohades et les Zianides qui sont tous des Amazighs Algériens.

    Ils doivent une fière chandelle aux Algériens et aux Othomans car c’est grâce à eux que les marocains ont pu rester indépendants après être intervenu dans la bataille de l’Oued Elmakhazine contre les Portugais en 1578 et ont sauvé les marocains de l’occupation. Une bataille dont se vantent les marocains et ont oublié qui étaient la cause de la victoire sur les « Trois Rois ».

    Et même l’histoire récente n’a pas été épargnée par la fraude et l’usurpation marocaine. L’Émir Abdel Kader a subi une grande trahison de la part du sultan de Fès Abdul Rahman ibn Hisham, qui l’a pourchassé suivant le traité Lala Maghnia en 1845 avec la France, mais la perspicacité et l’intelligence dont possédaient l’Émir ont fait que ce dernier a donné une leçon inoubliable à ce sultan dans la bataille de « Silwan » en Novembre 1847. Puis, assiégé de tous côtés, a été forcé de se rendre pour éviter un grand massacre de tout l’ouest Algérien par la France.

    Cela n’a pas été la dernière trahison, mais les trahisons ont été renouvelés sous le règne de Hassan II quand il était prince héritier, qui a informé la France au sujet de l’avion transportant les cinq dirigeants de la Révolution algérienne qui s’est soldé par un vrai piratage en air.

    Aussi, même la résistance au Maroc a été en grande partie dûe à un Algérien, le moudjahid et docteur Abdelkrim El khatib de Mascara. C’est lui, en fait, le fondateur de « l’Armée de libération marocaine ». Abdelkrim Elkhatib et son cousin Yousef al-Khatib. Il a aussi fondé le mouvement populaire dans les années soixante qui est devenu après un parti islamiste appelé « le Parti de la Justice et du Développement ».

    Et les marocains oublient que la résistance en Algérie contre le colonialisme français, qui a duré environ 75 ans, a été la cause du retard de l’occupation du Maroc, qui n’a commencé qu’en 1907 et a été achevée en 1912. L’occupation française du maroc n’a duré que 5 ans finalement.

    Certains fabulateurs sont allé jusqu’à dire que l’origine du Cheikh Bouamama est marocaine !? Ce qui est une usurpation parce Cheikh Bouamama (Muhyiddin bin Arabi), descendant d’Abu Bakr dit-on qui est de Ouled Sid Echikh d’El Bayadh, sa grand-mère est «marocaine » de « zone Figuig » qui était une terre algérienne avant le traité « Lala Maghnia » en 1845.

    Et ces marocains oublient toujours que la révolution algérienne est la cause de l’octroi de l’indépendance au Maroc avec la Tunisie en 1956 ainsi que plus de vingt autres colonie africaines, dont 13 pays en une seule journée en 1960.

    Et ces marocains font semblant d’oublier avec leurs dirigeants que ce sont les Algériens qui ont fait l’histoire de la région alors que ces marocains étaient serviteurs du colonialisme.

    Lakhdar Bahlouli

    Source : Pour une 2ème République

    Tags: Maroc, Algérie, Mauritanie, Tunisie, France, colonialisme, indépendance,

  • Le Maroc n’a jamais défendu militairement les territoires qu’il revendique en Mauritanie, en Algérie, au Sahara Occidental ni à Ceuta et Melilla.

    Hassan II n’a jamais voulu brûler ses doigts en faisant la cuisine. Ce qu’il voulait c’est un plat prêt à manger. Sans penser à l’indigestion qui pourrait s’en découler.

    Lors de la naissance du Front Polisario le 10 mai 1973, les quotidiens marocains, dont l’officieux Matin du Sahara, ont publié intégralement le communiqué sahraoui proclamant la lutte armée contre le colonialiste espagnol et le 7 août 1973, le quotidien Al-Alam, organce central du Parti Istiqlal qui revendique le Grand Maroc, a publié une dépêche sur deux accrochages entre les maquisards sahraouis et les troupes espagnols dans la région de Rio de Oro et Dhar3 El Kelba. La dépêche portait le titre de « Les combattants résistent contre le colonialisme espagnol au Sahara Occidental occupé » (voir image ci-dessus).

    A ce moment-là, les autorités marocaines n’ont pas pensé apporter leur soutien en vue d’expulser les colonialistes espagnols. Au contraire, le roi Hassan II a mené une violente campagne de répression contre les militants sahraouis qui se trouvaient sur le territoire marocain.

    A aucun moment de l’histoire, le Maroc n’a défendu militairement le Sahara Occidental, ni les territoires qu’il revendique en Algérie, en Mauritanie, au Mali comme il a renoncé à défendre Ceuta et Mellila, les deux enclaves « espagnoles » situées au coeur même de son territoire, les Iles Zaffarines et les rochers de Badis. Au contraire, la monarchie alaouite n’a jamais cessé de conspirer avec les forces coloniales contre les combattants marocains et algériens qui étaient prêts à poursuivre la guerre jusqu’à la libération de tout le Maghreb.

    Une fois libérés, le Sahara Occidental et l’Algérie, le roi Hassan II, poussé par des graves erreurs psychologiques, stratégiques et militaires, croyant que les sahraouis et les algériens n’allaient pas défendre leurs territoires, a décidé d’occuper les postes évacués par les français et les espagnols. Rabat n’a pas fait de même avec la Mauritanie en raison du refus français et du territoire du Sahara Espagnol qui s’interposait.

    Hassan II n’a jamais voulu brûler ses doigts en faisant la cuisine. Ce qu’il voulait c’est un plat prêt à manger. Sans penser à l’indigestion qui pourrait s’en suivre.

    Tags : Maroc, Sahara Occidental, Algérie, Grand Maroc, Mauritanie, Tindouf, Front Polisario, Maghreb,

  • Maroc : le peuple marocain, un obstacle devant la construction du Maghreb

    L’Union du Maghreb Arabe (UMA) est né le 17 février 1989 à Marrakech. Ses objectifs étaient :

    – La définition d’une politique commune dans différents domaines ;
    – La réalisation de la libre circulation des personnes, des services, des marchandises et des capitaux ; la concorde entre les États membres ;
    – L’établissement d’une étroite coopération diplomatique ;
    – La mise sur pied des projets communs et l’élaboration de programmes globaux et sectoriels au plan économique ;
    – Le développement des échanges universitaires.
    Force est de constater qu’aucun de ces objectifs n’a été réalisé depuis. Pire encore, l’UMA est une des régions les moins intégrées du monde.

    La raison principale est la gourmandise territoriale d’un de ses membres, le Maroc en l’occurrence. Après avoir trahi la promesse de poursuivre la lutte contre les colonialismes espagnol et français en désarmant et en persécutant l’ALN, Rabat a voulu éteindre le feu intérieur en projetant ses ambitions vers l’extérieur. C’est ainsi qu’il s’en est pris à la Mauritanie en 1960, à l’Maroc : le peuple marocain, un obstacle devant la construction du MaghrebAlgérie en 1963 et au Sahara Espagnol en 1975 alors qu’il tourne le dos aux deux enclaves de Ceuta et Melilla de peur de bousculer la paix espagnole dans ces territoires africains.

    Ainsi, le Maroc est devenu le seul pays au monde à être en conflit avec tous ses voisins et, à cause de son obsession pour les ressources du Sahara Occidental, encouragé dans cela par la France, ses relations avec la communauté internationale ont été déteriorées au point d’entrer en conflit avec le secrétaire général des Nations Unies et un de ses envoyés spéciaux, sans oublier l’audace de l’expulsion de membres de la MINURSO.

    Le régime alaouite est soutenu par le peuple marocain dans ses mésaventures territoriales. Ce soutien le rend arrogant et est devenu la cause principale de l’entêtement des autorités marocaines et un obstacle majeur devant la contruction de l’UMA. Même les pseudos-militants de la gauche marocaine aimeraient voir le roi pervers régner de Tanger au Fleuve Sénégal. Heureusement que les rêves ne coûtent rien. Ils pensent que le Front Polisario est manipulé par l’Algérie mais ils ne voient pas la manipulation dont eux sont victimes de la part d’un régime sans foi ni loi. Leur mentalité ne difère guère de celle de leur Makhzen.

    De ce fait, les marocains, avec leur soutien à l’injustice et aux velléités expansionnistes de la monarchie alaouite, sont devenus un véritable obstacle devant l’épanouissement de la région.. Inconscients et aveuglés par la propagande noire du Makhzen, ils sont incapables de voir la réalité en face : l’ennemi des peuples maghrébins n’est pas le Polisario ni l’Algérie, mais celui qui est l’ennemi de tous les peuples africains : la France.

    En dépit de cela, ils osent demander la réouverture des frontières alors que le contentieux du Sahara Occidental n’est pas encore résolu. Mais l’Algérie est un pays souverain et elle n’est pas prête à livrer ses voisins au colonialistes ni à sacrifier le principe sacré de l’autodétermination. Les 43 années passées en sont la preuve vivante et le peuple sahraoui est plus déterminé que jamais à poursuivre la lutte contre les serviteurs du colonialisme français et ses sujets marocains.

    Tags : Maroc, Front Polisario, Algérie, UMA, Mauritanie, expansionnisme, France, françafrique,

  • Le Maghreb en Californie, le nouveau rêve américain

    Entretien avec Marie-Pierre Ulloa et par Keren Mock
    Dans L’Autre 2018/3 (Volume 19), pages 344 à 354

    Enseignante et chercheuse en études francophones à l’université de Stanford de Californie, Marie-Pierre Ulloa privilégie une approche transdiciplinaire ancrée en sciences humaines et sociales. Son aire principale de recherche est l’Afrique du Nord et ses ramifications à l’ère contemporaine.

    Elle a introduit à Stanford un cours sur Camus l’Algérien qui rencontre un bel écho auprès de ses étudiants originaires des quatre coins de la planète (Ile Maurice, Japon, Pondichéry, Algérie, Congo, Sénégal, Haïti, Egypte, Amériques, Europe…) ainsi que sur l’histoire des guerres d’Algérie, de 1830 aux années 1990.

    Elle fut aussi la directrice adjointe du Abbasi Program in Islamic Studies, du Mediterranean Studies Forum et du Taube Center for Jewish Studies de Stanford, centres où elle est affiliée en tant que chercheuse associée.

    Ancienne élève de Michel Winock à Sciences Po, sous la direction duquel elle a fait son DEA d’histoire intellectuelle sur l’itinéraire politique du philosophe Francis Jeanson, sa recherche s’inscrit dans le cadre de l’histoire culturelle de la subjectivité des acteurs sociaux.

    Elle cultive un vif intérêt pour les récits d’histoire subjective et explore la notion d’objectivation autour de thèmes aussi divers qu’universels : la migration, l’exil, la langue, le territoire, l’histoire des minorités et les questions d’acculturation, le rapport au politique.

    Elle travaille également sur l’histoire culturelle du cinéma, cinéma pour lequel elle nourrit une passion depuis son plus jeune âge…

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    Tags : Maghreb, Maroc, Algérie, Tunisie, Mauritanie, Libye, Etats-Unis,