Étiquette : Migration

  • Pedro Sánchez en Algérie à la tête d’une délégation d’hommes d’affaires

    Le président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, est arrivé mercredi en Algérie, pays clé de l’Espagne pour l’approvisionnement en gaz, le contrôle de l’immigration clandestine et la coopération antiterroriste, selon l’agence Europa Press.

    Tel que rapporté par le palais de la Moncloa, Sánchez voyagera accompagné d’un groupe d’hommes d’affaires espagnols et y participera à une réunion avec des représentants d’entreprises des deux pays.

    Europa Press indique qu’il s’agit d’une visite officielle de deux jours au cours de laquelle Sánchez sera reçu par le président algérien, Abdelmadjid Tebounne et le Premier ministre, Abdelaziz Djerad. La visite de Sánchez en Algérie était initialement prévue pour le mois d’avril, avec l’intention de tenir la réunion de haut niveau (sommet bilatéral) entre les deux pays au second semestre 2020 en Espagne, mais la pandémie a perturbé les plans. La visite, qui en elle-même témoigne de l’importance que l’Espagne attache à l’Algérie, débutera le mercredi par un dîner officiel offert par le président algérien. Jeudi, Sánchez tiendra une réunion tôt le matin avec le Premier ministre, suivie de la réunion d’affaires.

    Il fera ensuite une offrande florale devant le Sanctuaire des Martyrs et sera reçu en audience par le Président de la République d’Algérie. Après une conférence de presse de Sánchez, le Premier ministre offrira plus tard un déjeuner en son honneur.

    La journée se terminera par une activité culturelle au cours de laquelle le président du gouvernement inaugurera l’itinéraire culturel et touristique de Cervantes, qui traverse la vieille ville d’Alger.

    Le ministre de l’Intérieur, Fernando Grande-Marlaska, qui s’est rendu dans le pays en août – pour la troisième fois depuis sa prise de fonction – s’est également rendu en Algérie, dans un contexte d’arrivées croissantes d’immigrants irréguliers en Espagne en provenance d’Algérie.

    L’Espagne est le troisième client de l’Algérie, dont les exportations sont presque entièrement des hydrocarbures. L’Algérie est le premier fournisseur de gaz de l’Espagne via deux gazoducs, mais ces dernières années, sa part de marché a chuté – à environ 25% – car la baisse du prix de cette matière première a rendu le gaz plus attractif. naturel liquéfié qui arrive dans les navires.

    Tags : Espagne, Algérie, migration, terrorisme, coopération, gaz naturel, Pedro Sanchez,

  • Maroc : roi plus riche, peuple plus pauvre (média espagnol)

    Sous le titre de « Le Maroc, en crise, refuse de rapatrier ses citoyens à Ceuta et Melilla, mais son roi dépense 80 millions dans un petit palais à Paris », le portail Ceuta Ahora, indique que « Mohammed VI a multiplié sa fortune et elle est supérieure aux 5 milliards d’euros ».

    « Le Maroc, dit-il, à l’instar des pays du monde, souffre de la pandémie de Covid 19. Clairement touchée, l’économie est en train de provoquer une descente globale des PIB nationaux en Europe, dans le reste du monde et, concrètement, chez le voisin du Sud, elle affecte décisivement las économies moyennes-hautes qui souffre clairement l’immense majorité de la population appauvrie et sans moyens ».

    « Avec des nombreux fronts ouverts en tant que pays, au Sud avec le Front de Libération du Sahara (Polisario) avec celle qui fut la 53ème province espagnole ; plus bas, avec la Mauritanie et ses tensions permanentes avec l’entrée depuis le Sahel de l’immigration et du djihadisme : à l’Est avec l’Algérie et ses constantes disputes frontalières : et au Nord avec sa manipulation permanente de son voisin du Nord (l’Espagne) au sujet de Ceuta, Melilla, en jouant avec le contrôle de l’immigration, la pêche et la prétendue collaboration en matière de terrorisme, le Maroc doit, actuellement, supporter une crise montante avec des sorties limitées pour sa population jeune qui, à chaque jours, perd du respect envers un gouvernement et un système qui ne veille que pour les élites », ajoute Ceuta Ahora.

    Selon ce média, « le Maroc permet que sa population émigre irrégulièrement vers le Sud de l’Espagne, des centaines de jeunes marocains se lancent à la mer, chaque semaine, vers le sud de la péninsule ou se faufilent vers Ceuta et Melilla. C’est une manière de maigrir la population et éviter une contestation sociale plus grande. Mais, il tente aussi d’y profiter en les utilisant comme Cheva de Troye en quête de faire du besoin une vertu dans cette mentalité rêveuse du Grand Maghreb et sa marocanité ».

    « Alors que les produits basiques se font rares au Maroc, ajoute-t-il, et le besoin de la population est de plus en plus grand, avec une pauvreté montante, Mohammed VI a acquis un immeuble au centre de Paris (France) pour une valeur de 80 millions d’euros, tel que rapporté par Africa Intelligence (confidentiel parisien), confirmé par Le Desk et qui a publié ce vendredi El País. La villa du centre « s’étend sur pas moins de 1000 mètres carrés habitables » et dispose d’un jardin contigu à l’explanade Champ de Mars qui se trouve au pied de la Tour Eiffel », selon lesdites sources.

    « Mohammed VI a été intronisé en 1999. Le magazine Telquel a rapporté, à l’époque que durant les premiers 9 ans de son règne, le monarque a multiplié sa fortune par 5. Il est passé, ainsi, de 443 millions d’euros à 2,3 milliards d’euros. En 2007, la revue américaine Forbes situait Mohammed VI comme le 7ème monarque le plus riche du monde, avec une fortune de 1 milliard 775 millions d’euros. Huit ans après, en 2015, la même publication chiffrait sa fortune en 5 milliards d’euros, plus du double, d’après l’article d’El Pais ». conclue le portail espagnol.

    Tags : Maroc, Espagne, Sahara Occidental, Algérie, Ceuta, Melilla, migration, terrorisme, Mohammed VI, fortune,

  • Espagne: Un passeur algérien condamné à 4 ans de prison

    par K. Assia

    Un passeur algérien, âgé de 38 ans, propriétaire d’un bateau a été condamné à 4 ans de prison par le Tribunal provincial d’Alméria, en Espagne, pour avoir mis en danger la vie de 12 personnes alors que la mer était déchaînée. Selon les médias espagnols, il transportait 12 migrants au péril de leur vie. Lors du verdict, le prévenu a affirmé être le seul responsable dans cette affaire qui a failli tourner au drame. Les faits se sont déroulés, le 11 février dernier, lorsque les services de sauvetage, relevant de la Guadia civil espagnole, avaient repéré le bateau.

    Les candidats à l’émigration clandestine étaient tous de nationalité algérienne. Le tribunal a également relevé que le mis en cause avait également mis en garde les harraga pour ne rien dire au cas où ils seront interceptés. L’embarcation avait pris le large, le 10 février dernier, aux environs de 22 h, à partir d’une plage d’Oran. Les clandestins ne portaient même pas de gilets de sauvetage. Le tribunal a retenu 4 de prison à l’encontre du passeur.

    La semaine dernière, un Algérien accusé d’être un passeur de migrants clandestins, à partir de l’Algérie vers les îles Baléares a été arrêté par la Guardia Civil espagnole. L’arrivée de migrants a pris de l’ampleur puisque la semaine dernière, les services concernés espagnols ont enregistré en 5 jours seulement une vague de clandestins sans précédent. Plus de 250 harraga, venus d’Algérie ont été interceptés dans les eaux de l’archipel, plus que ce qui est enregistré en une année (en 2018 par exemple, 150 clandestins ont été interceptés».

    Le Quotidien d’Oran, 4 oct 2020

    Tags : Algérie, Espagne, passeurs, harga. harragas, migration, émigration, pateras, clandestins, sans papiers,

  • France : Reconduites des sans-papiers

    Par Faouzia Mahmoudi

    Voilà des dizaines d’années que certaines personnalités politique françaises, notamment de droite, se plaignent du manque de réactivité de la justice et des autorités de leur pays quant aux sans-papiers, qui malgré des refus de cartes de séjour et malgré certains avis d’expulsions, demeurent sur le sol français. Après l’attaque à l’arme blanche de vendredi dernier qui a fait deux blessés et qui a été perpétrée à Paris par un immigrant clandestin, une forte pression s’exerce sur le gouvernement pour avancer des solutions à ce problème.

    Ainsi, Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, a adressé mardi un courrier aux préfets pour leur demander de «reconduire systématiquement les étrangers» ayant commis des «infractions graves» ou «représentant une menace grave pour l’ordre public», a-t-il indiqué sur Twitter. «Je vous demande de mettre systématiquement en œuvre les procédures à même d’interrompre, dans les meilleurs délais, la présence de ces personnes sur notre territoire», écrit le premier policier de France dans ce courrier posté sur son compte Twitter dans lequel il demande aux préfets de lui rendre compte «personnellement» du nombre de reconduites chaque trimestre.

    Dans ce courrier, écrit quatre jours après l’attaque au hachoir perpétrée par un ressortissant pakistanais devant les anciens locaux de «Charlie Hebdo», le ministre fait référence aux «événements survenus récemment» qui «doivent vous inviter à la plus grande vigilance».

    L’auteur présumé de l’attaque n’était pas connu des services spécialisés et avait menti sur son âge pour bénéficier de la prise en charge accordée aux mineurs lors de son arrivée en France en 2018. Le ministre incite les préfets à privilégier trois «leviers». D’abord une «coordination étroite entre forces de sécurité, autorité judiciaire ou administration pénitentiaire pour préparer l’éloignement des étrangers incarcérés avec toute l’anticipation nécessaire». Il leur demande aussi une «mise en œuvre complète et systématique de toutes les procédures administratives pertinentes», en rappelant que le «droit actuel» permet de procéder à des «refus ou retraits de titre» voire de «la nationalité française».

    Enfin, il veut les voir utiliser «tous les outils opérationnels» pour procéder à ces «éloignements», à savoir, «rétention, assignation ou participation à des vols groupés». «Nous menons actuellement une réflexion sur les dispositions législatives que nous pourrions prendre dans les prochains mois afin de faciliter certaines procédures», écrit encore Gérald Darmanin. «Vous me rendrez compte trimestriellement et personnellement des éloignements (…) auxquels vous avez procédé», ajoute le ministre.

    Reste à savoir si cette annonce sera suivie d’effets, alors que de nombreux acteurs sociaux se plaignent du manque d’actions dans les dossiers d’expulsions de sans-papiers, même après que des mesures aient été prises ces dernières années.

    Toutefois, aujourd’hui avec cette dernière attaque et l’insécurité qui connaît des hausses records, avec en ligne de mire les mineurs isolés qui sont, selon les services de police, à l’origine de la hausse fulgurante des délits, un peu partout en France et surtout dans les grandes villes les thématiques sécuritaires sont de plus en plus importantes pour les Français.

    Le Jour d’Algérie, 30 sept 2020

    Tags : France, migration, clandestins, sans-papiers, terrorisme, reconduction, rapatriement, Emmanuel Macron, Gérard Darmanin, 

  • Algérie : l’ablation de l’espoir

    Une hausse sans précédent du nombre de Harraga (migrants clandestins) a été constatée en Espagne durant la fin de cet été, et ce malgré la crise sanitaire actuelle liée au Coronavirus.

    Selon le média Orient 21, du 6 septembre 2020, les garde-côtes espagnols ont appréhendé 5 343 Algériens sur l’ensemble des côtes de la péninsule ibérique, contre seulement 1 178 Marocains.

    Ainsi le taux de migration clandestine depuis l’Algérie a augmenté de 60% par rapport à la même période de l’année 2019, dépassant ainsi le taux des migrants en provenance du Maroc, pays le plus rapproché de l’Espagne en terme géographique.

    Ah El Harga ! Ce rêve coloré des désespérés qui, une fois sur deux, vire au cauchemar.

    Chaque jour que Dieu fait, le périple excitant de la traversée se transforme en nécromant iodé du nouveau cimetière des rêves…La Méditerranée !

    Untel parti depuis une semaine a appelé sa famille. D’un autre parti depuis un mois, la famille est sans nouvelles.

    L’attente, figure atroce de l’arrêt du temps, étreint dans une angoisse sans pareille famille, amis, voisins. C’est l’insoutenable pic de la douleur quand l’appel du sang est aux abonnés absents.

    En solo, en famille entière, en mode mineur(e)…La Harga, nouvelle substitution ( rêvée ) d’une vie meilleure à une vie impossible, emmène chaque jour plus de candidats à la traversée des miroirs…qui reflèteraient autre chose qu’un quotidien devenu insupportable.

    50, 60, 70 millions de centimes est le coût d’une place pour la traversée.

    Le prix ne rebute personne et les listes d’attente s’allongent. Car lorsqu’on a, depuis longtemps, subi l’ablation de l’espoir, le prix devient secondaire. Le débat sur El Harga est depuis longtemps clos dans les familles. Car l’axe obsessionnel ( qui consiste à tout reprocher aux familles), est le prétexte contre ceux qui les ont mis au monde. « Vous nous avez rien raconté sur vos combats. Et à cause de votre silence, nous portons aujourd’hui les tares de vos défaites et vos désillusions. Donc El Harga est notre seule planche de salut » (propos rapportés à nos oreilles par le père d’un migrant). Cela est peut-être vrai, mais c’est sans doute aussi faux, car aucune raison n’est bonne pour aimer autant le désespoir. En tous cas, El Harga se fiche déja de l’Algérie nouvelle.

    La Nation, 30 sept 2020

    Tags : Algérie, migration, émigration, harga, harragas, pateras, clandestins, sans papiers,

  • En pleine pandémie, le Maroc expulse les subsahariens vers la frontière de l’Algérie

    Ils sont abandonnés en plein désert sans eau.

    Selon l’ONG Caminando Fronteras, plus de 100 subsahariens ont été arrêtés dans les monts de Nador et expulsés vers les frontières algériennes. Parmi eux, il y avait des mineurs. Ils sont abandonnés en plein désert.

    Au Maroc, la chasse aux subsahariens s’est accru depuis le début de la pandémie. Une fois à la frontière algérienne, ils sont dépourvus de leurs passeport et leurs portables.

    Même si les déportations est une vieille pratique des autorités marocaines, la section de Nador de l’AMDH s’attendait à ce qu’elles diminuent pendant la période de pandémie et les mesures de confinement, mais ce n’était pas le cas.

    L’expulsion d’un migrant vers un pays qui n’est pas son pays d’origine est illégale. A cela s’ajoute, la tendance des forces de l’ordre à ne pas respecter les mesures de sécurité pour prévenir les contagions au sein de la population subsaharienne.

    Tags : Maroc, migration, subsahariens, pandémie, covid19, Algérie,

  • Sahara occidental: Affrontements entre la police marocaine et des immigrés subsahariens à El Aaiun

    Selon Equipe Media, plusieurs migrants subsahariens ont été blessés vendredi après-midi après des violentes affrontements avec la police marocaine à El Aaiun, capitale occupée du Sahara occidental.
    Plus de 70 personnes ont affronté les forces de sécurité marocaines, ajoute Equipe Media, citant des sources parmi les migrants subsahariens. Il s’agit d’immigrants détenus dans un bâtiment utilisé comme centre d’internement pour les immigrants subsahariens qui n’ont pas réussi à traverser l’Atlantique pour atteindre les îles Canaries.
    «Normalement, les Africains subsahariens qui sont interceptés dans les bateaux ne sont pas renvoyés dans leur pays d’origine, mais sont détenus pendant quelques jours, puis relâchés dans les territoires occupés. Cette fois-ci, à cause du coronavirus, ils ont été enfermés dans des centres d’accueil pour confinement », ajoute la même source.
    Les Africains subsahariens ont assuré à Equipe Media que les affrontements avec la police marocaine sont dus aux mauvais traitements et aux mauvaises conditions dans lesquelles ils se trouvent.
    Les forces se sécurité ont utilisé des gommes à balles, des bâtons et des pierres, qui se sont soldés par 7 blessés, dont 4 immigrants et un policier qui ont hospitalisés.
    Selon un communiqué officiel des autorités marocaines d’occupation, les immigrants africains ont tenté de briser la quarantaine, et admettent avoir utilisé des balles en caoutchouc qui ont fini par blesser un immigré.
    Equipe Media souligne que dans les villes sahraouies la présence d’immigrants subsahariens est de plus en plus visible. Il est à rappeler que le régime marocain les utilise comme une carte de pression sur les îles Canaries pour s’imposer comme prétendu protecteur des îles contre l’immigration et le terrorisme.
    Tags: Sahara occidental, subsahariens, migration, Iles Canaries, Maroc,
  • La pandémie dévoile des relations tendues entre le Maroc et les Pays Bas

    Selon le site ad.nl, trois mille néerlando-marocains sont bloqués au Maroc depuis des semaines en raison de la fermeture des frontières pour lutter contre la pandémie du covid-19.

    Le média néerlandais précise que ce blocage est dû aux « relations diplomatiques tendues entre les deux pays ». Amsterdam attend toujours le feu vert des autorités marocaines pour entamer le rapatriement de ses binationaux marocains.

    1. Contexte :

    • L’émigration des marocains vers les Pays- Bas est un phénomène assez récent, elle a débuté en 1969 avec la signature entre les deux pays d’un accord sur la main d’œuvre.

    • Formellement cette émigration n’a duré que quatre ans, puis, suite au choc pétrolier et à la crise de 1973, l’accord fut annulé.
    • Les flux se sont maintenus sous forme de regroupement familial. Un fort courant d’émigration clandestine s’ensuivit.

    2-Données statistiques :

    – Près de 400 000 marocains résidents aux Pays bas (2010)

    – Plus de 280 000 marocains ont la double nationalité (2011)

    3. Politique migratoire des Pays – Bas /Maroc :

    Tags : Maroc, Pays Bas, migration, pandémie, coronavirus, covid-19, rapatriement,
  • France : les étrangers à l’avant-garde de la lutte contre la pandémie (vidéo)

    Quelle était grande la surprise du président Emmanuel Macron lors de sa visite à l’hôpital de Marseille pour rencontrer le Professeur Didier Raoult !

    Portant un masque, Macron bavarde avec le personnel médical et leur pose une question de leur provenance. Il ne s’attendait pas à une telle réponse : Maroc, Algérie, Mali, Sénégal, Burkina Faso…

    Devant telle réponse, le mandataire français est resté bouche bée même si elle était cachée derrière le masque. La France est prise en charge par des médecins et des infirmiers étrangers alors que le gouvernement français mène une lutte implacable contre la migration et a bâti un mur devant les demandes de visa en Afrique et ailleurs.

    Tags : France, Emmanuel Macron, migration, coronavirus, covid19, pandémie, Maroc, Mali, Sénégal, Burkina Faso, Algérie,

  • L’Europe fait la cuisine. La Turquie et le Maroc s’occupent de la vaisselle…

    La Turquie à l’est et le Maroc à l’Ouest, les deux pièces maîtresses, les deux bouts supplétifs d’une géographie indigne.

    Et au milieu de cet océan larbins, le naufrage d’une idée de civilisation.

    Avec une Libye éclatée où rôdent les fauves…

    Loin de traiter des causes, on traficote et on tergiverse. La Turquie, humiliée, plantée là au seuil de l’Union qui ne veut pas d’elle, continue à naviguer à vue, jouant au chat et à la souris avec l’UE et Washington, de ses liens avec la Russie (S-400 et gazoduc, tout en tenant au F35 et à l’OTAN) et avec le Qatar, menaçant de se tourner vers l’Asie centrale où elle retrouve ses racines, d’investir les gisements de gaz offshore de Chypre, d’envahir la Syrie et zigouiller les Kurdes que l’Amérique utilise pour ses basses besognes, comme en Irak et ailleurs où ces cocos qui rêvent de faire -comme d’autres, les bricoleurs ne manquent pas- une nation d’une culture imaginaire et, comme d’habitude, vont être abandonnés à leur sort après qu’ils aient servi…

    Le Maroc qui mendie vainement un strapontin à une Union dont plus personne ne veut, fait chanter ses interlocuteurs, en premier lieu l’Espagne et négocie en coulisse un marché honteux : « je m’occupe de vos Africains et vous vous occupez de mes intérêts, sinon j’ouvre les vannes… » Bien entendu quand on parle d’intérêt, il ne s’agit pas de l’intérêt des Marocains et de la nation marocaine, mais des parasites armés qui exploitent cette monarchie de requins.

    Quelle géopolitique triste et déprimante!

    D’un côté des cyniques donneurs de leçons, de l’autre, des lombrics qui troquent leur dignité contre un soutien illusoire.

    N’ont-ils pas vu ce qui est arrivés aux Chrétiens d’Orient qui ont oublié qu’ils sont de culture arabe ? Des émigrés de plus reçus comme des pouilleux (sauf évidemment ceux qui se sont barrés avec la caisse). Car on se fiche complètement de la religion des parvenus, chrétiens, animistes ou shintoïstes kif-kif-bouricot, tant qu’ils sont solvables…

    L’Occident la plus blanc, comme dirait l’autre, l’honneur de la Confédération, le seul Suisse avec lequel je lèverai un verre.

    N’ont-ils pas vu le sort réservé aux Arméniens qui crèvent la dalle entre Nagorno-Karabagh, Azerbaïdjan et Iran, oubliés par leurs « grands frères ». Seul Aznavour -ambassadeur itinérant de luxe- en a tiré gloire et notoriété. Quels ploucs !

    Si on veut être libres, commençons non par nous battre contre nos ennemis, mais d’abord par nettoyer nos rangs. Et si des accidents se produisent que voulez-vous, l’histoire ne repasse pas les plats.

    « L’histoire me sera indulgente, car j’ai l’intention de l’écrire » disait cette crapule de Churchill qui aurait mérité non un Noble de littérature, mais un siège d’accusé dans un tribunal pour crimes contre l’humanité.

    Djeha,V. 06 septembre 2019

    Bel Abbès Info

    Tags : Maroc, Turquie, Union Européenne, Europe, migration,