Étiquette : MINURSO

  • «Hamada», un premiado documental sobre el pueblo saharaui

    Eloy Domínguez Serén dirige «Hamada», un documental sobre un grupo de jóvenes amigos que viven en un campo de refugiados en medio del desierto del Sáhara. Estreno en España el 12 de julio de 2019.

    Un campo de minas y el segundo muro militar más grande del mundo separan a Sidahmed, Zaara y Taher de su patria, que sólo conocen a través de las historias que les cuentan sus padres. Ellos pertenecen al pueblo saharaui, una de las comunidades más olvidadas del mundo, abandonados en un campamento de refugiados en medio del desierto después de que Marruecos los expulsase del Sáhara Occidental hace más cuarenta años. Nuestros jóvenes protagonistas pasan sus días arreglando coches, a pesar de que realmente no los pueden llevar a ninguna parte, luchando por un cambio político que nunca llega y soñando con un futuro que probablemente no ocurrirá. Con todas las expectativas, energía e ilusiones de la juventud, sueñan con elevarse sobre las fronteras físicas que los rodean.

    Hamada significa terreno desértico caracterizado por una superficie llana y pedregosa, con escasa arena. Entre los saharauis se usa también para referirse a «vacío» o «sin vida».

    Para este documental, el director gallego Eloy Domínguez Serén («No cow in the ice») pasó ocho meses en los campamentos de refugiados saharauis de Tindouf, donde convivió con una comunidad que tuvo una gran implicación en la concepción y el desarrollo de este proyecto, que se convirtió en una plataforma donde poder expresarse abierta y libremente.

    «El principal motivo para explicar el silencio alrededor de este conflicto es el paso del tiempo, un devoto aliado del olvido. Han pasado ya cuarenta y cuatro años y este pueblo continúa aún atrapado en un callejón sin salida», dice el director.

    «Hamada» ha recibido varios premios: Mejor Película Española en el Festival Internacional de Cine de Gijón 2018, Mejor Director Español en el Festival Internacional de Cine de Gijón 2018, Mejor Ópera Prima en Cinéma du Réel, Premio del Jurado Joven en Cinéma du Réel y Premio al Documental en Tempo Film Festival de Suecia, entre otros.

    Duración: 89 min.

    Género: Documental.

    Países: Suecia, Alemania, Noruega.

    Año: 2018.

    Estreno en España: 12 julio 2019.

    Distribuidora: Elamedia Estudios.

    Calificación por edades: Apta para todos los públicos.

    Fuente : La Butaca

    Tags : Sahara Occidental, Marruecos, ONU, MINURSO,

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=6Cwyfrlp-6I&w=560&h=315]

  • L’ONU contre la protection des civils au Sahara Occidental

    Le 29 mai l’ONU a célébré la Journée Internationale des Casques bleus dont le thème cette année était la protection des civils. La Mission des Nations Unies en Sierra Leone a été la première à mettre en oeuvre le mandat octroyé par le Conseil de Sécurité sur la protection des civils.

    A cette occasion, un média onusien a rencontré Jean-Pierre Lacroix, chef des opérations de paix des Nations Unies où il a loué les «  succès du maintien de la paix des Nations Unies ».

    Selon M. Lacroix, « le Conseil de Sécurité, les Etats membres et les Nations Unies en général ont tiré les leçons de ce qui s’était passé dans les années 1990 en Bosnie et au Rwanda ».

    « Il a été clair , précise-t-il, que lorsque des conflits de produisaient avec de lourdes menaces sur les civiles il fallait faire davantage. Il fallait que des mandats plus complets soient donnés aux opérations de maintien de paix pour qu’elle puisse éviter ce qui s’est produit à Srebreniça ou au Rwanda ».
    Le responsable onusien a ajouté que « la Sierra Léone était clairement un conflit où les civiles étaient lourdement menacés et même plus que menacés puisqu’il y a eu de nombreuses victimes. Donc, il est très juste que ce tournant soit pris par les Nations Unies et aujourd’hui la protection des civils fait partie des priorités des mandats de beaucoup de nos opérations ».

    Il y a lieu de préciser que M. Lacroix, à l’instar de son prédécesseur à la tête du Département de maintient de la paix, est français et son pays s’oppose à la protection des civils au Sahara Occidental où la MINURSO ne dispose pas de ce mandat. Plusieurs organisations internationales, dont Human Rights Watch et Amnesty International, demandent chaque année au Conseil de Sécurité, d’élargir le mandat de la mission onusienne au Sahara Occidental à la surveillance des droits de l’homme.

    Le Maroc multiplie les violations des droits dans l’ancienne colonie espagnole où la population vient d’enterrer un jeune rappeur et les autorités d’occupation sont pointées du doigt dans son assassinat.

    Tags: Sahara Occidental, Maroc, ONU, MINURSO, protection des civils,

  • Sahara Occidental : Le dangeureux engagement américain

    Les Etats-Unis s’engagent ouvertement dans le conflit du Sahara Occidental : tel est le sens donné par un grand nombre d’observateurs.

    Si dans les années de guerre, Washington n’a pas hésité à fournir au Maroc du matériel militaire très spphistiqué destiné à être utilisé contre le peuple sahraoui, aujourd’hui tous les indices semblent indiquer que les américains font tout leur possible en vue d’imposer une solution favorable au Maroc. En un mot, ils ont emboîté le pas de Paris dans son soutien inconditionnel aux ambitions expansionnistes de la monarchie médiévale alaouite.

    En effet, dès les années 1970, le Maroc avait fait appel aux Etats-Unis pour leur demander de faire pression sur l’Espagne afin que celle-ci remette le Sahara Occidental au royaume de Hassan II. En 1975, Henry Kissinger envoyait le Général Vernon Walters, alors directeur adjoint de la CIA. En mission secrète dans cette région. Son rôle consista surtout à demander au régime franquiste d’accepter les Accords de Madrid. Dès leur signature, les Etats-Unis intensifièrent considérablement leurs livraisons d’armes, la plupart étant utilisées contre le Front Polisario.

    La résistance et le détermination des combattants sahraouis et la fin de la guerre froide obligea Washington à réviser sa copie en vue d’améliorer ses relations avec l’Algérie tout en subissant les pressions de la France qui défend les intérêts du Maroc au Conseil de Sécurité. Les responsables américains ont fini par succumber aux pressions françaises. Depuis la fin du cycle des négociations de Manhasset en 2007, américains et français n’ont qu’un seul but : mettre fin au conflit du Sahara Occidental en octroyant un pouvoir autonomique aux sahraouis dans le cadre d’une entité dépendant du royaume du Maroc.

    Depuis plus de 40 ans, les rois du Maroc donnent à leurs revendications territoriales le masque d’une croisade de défense de l’Occidental. Une tactique qui a donné ses fruits grâce à l’interventionnisme français à cet égard. Voilà Washington qui s’ajoute à Paris dans la caution de l’expansionnisme et l’intransigence marocaines.

    Dans leurs faux calculs, les deux alliés du Maroc voient dans la conjoncture particulière traversée par l’Algérie une occasion de contenter les jours du royaume moribond de Mohammed VI. Ainsi, ils ont poussé l’émissaire onusien Horst Köhler à la démission dans une dangereuse escalade.

    Ainsi, les deux superpuissances s’engagent dans une logique dangereuse qui prend la responsabilité, en s’opposant à la légalité internationale et aux droits du peuple à l’autodétermination, de transformer une question de décolonisation en une conflgration régionale dont personne ne peut prévoir toutes les répercussions.

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Etats-Unis, France, ONU, MINURSO, Horst Köhler,

  • ¿Por qué el texto del Acuerdo Militar nº1 fue suprimido de la web de la MINURSO ?

    En la web de la MINURSO figuraba una copia del Acuerdo Militar nº1. En 2011, Nick Brooks, un arqueólogo inglés que investigaba sobre el vandalismo en las pinturas rupestres saharauis constató que dicha copia había desparecido.

    La pregunta del millón es ¿por qué diablos la MINURSO hizo desaparecer el artículo que contiene el texto del acuerdo militar nº1 que tanto ruido hace hoy con los intentos de Marruecos de limitar las actividades del Frente Polisario en los territorios liberados del Sáhara Occidental ?

    En este contexto, conviene destacar cual es la parte que realmente viola el alto el fuego y lo hace con gravedad.

    Antes de presentar elementos de respuesta a esta pregunta, primero analizamos la naturaleza del acuerdo del alto el fuego entre Marruecos y el Frente Polisario, su forma y contenido.

    Los observadores están de acuerdo en que el alto el fuego ha estado en vigor en el Sáhara Occidental desde el 6 de septiembre de 1991. La pregunta crucial es: ¿existe un acuerdo escrito, en buena y debida forma, ratificado por Marruecos y el Frente Polisario el 6 de septiembre de 1991, que detalle el cese de las hostilidades en el Sáhara Occidental? Presumiblemente, la respuesta a esta pregunta es uno de los secretos mejor guardados de las Naciones Unidas.

    En cualquier caso, si este acuerdo existió, nunca se publicó oficialmente2. Además, ninguna foto de una ceremonia de firma se hizo pública, a diferencia del otro acuerdo de alto el fuego firmado en Argel en 1979 entre Mauritania y el Frente Polisario3.

    Por su parte, la Minurso anticipa, en su sitio web, que su función clave es « La supervisión del acuerdo de paz observado (y no firmado) por ambas partes desde el 6 de septiembre de 1991 » 4. Por otro lado, evoca los acuerdos militares # 1, # 2 y # 3, firmados con ambas partes desde 1997, como los marcos que contienen reglas específicas de alto el fuego.

    El acuerdo militar n. ° 1.

    Este doble acuerdo se concluyó entre la Minurso y el Frente Polisario el 24 de diciembre de 1997, por una parte, y Minurso y Marruecos, el 22 de enero de 1998, por otra parte5. El contenido exacto del acuerdo no está publicado por la Minurso. Solo los elementos clave relacionados con la distribución del territorio del Sáhara Occidental están disponibles:

    1. Una zona de amortiguamiento a 5 kilómetros al este del Muro (Buffer Strip BS) en los lados sur y este del muro.

    2. Dos áreas restringidas (AR) , 25 kilómetros al este y 30 kilómetros al oeste de la muralla.

    3. Dos Zonas con restricciones limitadas (El resto del territorio, más allá de las áreas restringidas, a ambos lados del Muro).

    Existe un déficit flagrante en la información oficial con respecto a los detalles del acuerdo. Esto no es nuevo en el conflicto del Sáhara Occidental. Hemos visto algo parecido con el informe de 2006 de la Oficina del Alto Comisionado de las Naciones Unidas para los Derechos Humanos, que nunca se ha publicado oficialmente y cuyo contenido está disponible en Internet.

    El siguiente mapa atribuido a la Minurso bajo el código A4 # 010 del año 2007, muestra la descripción del acuerdo de 1997 provisto por la Minurso, incluida la división del territorio en 5 zonas:

    Una versión, otra vez no oficial8, del acuerdo n ° 1 circula en Internet. Aborda en detalle los tipos de restricciones impuestas en las tres categorías de zonas mencionadas anteriormente9. El documento presenta las siguientes restricciones:

    1. La zona de amortiguamiento: cualquier presencia o actividad militar está prohibida, el documento estipula que la prohibición se relaciona específicamente con la presencia de miembros o equipos del Ejército Real Marroquí (RMA) y las Fuerzas Armadas del Frente Polisario. (FPMF).

    2. Áreas restringidas: también están sujetas a varias restricciones, en particular relacionadas con las actividades y el refuerzo de las infraestructuras militares.

    3. Áreas restringidas: Todas las actividades militares ordinarias pueden llevarse a cabo, excepto aquellas relacionadas con el uso de minas antipersonal, la concentración de fuerzas y la construcción de una nueva sede.

    Al combinar la información del documento y el mapa, podemos esquematizar la situación geográfica del Sahara Occidental, según los acuerdos militares de 1997, de la siguiente manera:

    Algunos elementos de respuesta:

    1. Con toda probabilidad, los detalles técnicos del acuerdo de alto el fuego de 1991 están contenidos en el Acuerdo Militar # 110. Los fragmentos de información publicados por la Minurso coinciden perfectamente con el mapa y el texto del acuerdo, disponibles en Internet.

    2. ¿Cuáles son los motivos por los cuales las Naciones Unidas no publicaron estos textos y mapas? Con mayor razón, las supuestas violaciones del acuerdo militar a menudo se plantean ante, entre otros, el Consejo de Seguridad.

    3. En ausencia de una versión oficial asumida por la ONU, ¿no es difícil, si no imposible, para la comunidad internacional (incluidos los otras instancias onusinas) apreciar o evaluar las las alegaciones de violación?

    4. Con respecto a consideraciones puramente geográficas, el mapa muestra que las siguientes localidades en el Sahara Occidental, controladas por Marruecos, se encuentran dentro de la zona restringida (dentro de la banda de 30 km al oeste) del muro): Hawza, Smara, Guelta Zemour, Um Drayga, Awserd, Techla y Bir Guendouz. A cambio, al este del Muro, las localidades de Bir Lahlu, Tifariti, Mehaires, Mijek, Agwanit y Zug se encuentran en el área restringida (Más allá de los 25 + 5 KM).

    Además del mapa, en los sitios web de geolocalización, las distancias entre las localidades mencionadas en el Oeste y lo que parece ser el Muro que divide el Sahara Occidental en dos partes en realidad parecen ser menores de 30 KM.

    Así que lógicamente, según el acuerdo # 1, en términos de presencia y actividad, el Frente Polisario tiene, en las localidades, un margen de maniobra mayor al que debería disfrutar Marruecos en la ciudad de Smara, transformado Desde 1975 en considerable centro urbano.

    Aún de acuerdo con el acuerdo de 1997, y en espera de una solución definitiva al conflicto, el margen de maniobra del Frente Polisario en las localidades de Bir Lahlu, Tifariti, Mehaires, Mijek, Agwanit y Zug debe ser equivalente al de Marruecos en El Aaiún, Boucraa, Boujdour o Dakhla.

    5. Las restricciones se refieren exclusivamente a actividades militares. Por lo tanto, el Frente Polisario debería tener la libertad de establecer instituciones civiles en las localidades bajo su control, como lo hace Marruecos.

    6. La presencia de civiles nunca ha sido ilegalizada por el Acuerdo # 1. Por lo tanto, la presencia actual de los elementos civiles del Frente Polisario en Guergerat no debería ser problemática. Además, Marruecos siempre ha argumentado que sus elementos y vehículos civiles pueden acceder o incluso cruzar la zona de amortiguamiento. Los convoyes de mercancías marroquíes lo hacen a diario.

    VI Conclusión:

    De lo que antecede, queda bastante claro que las violaciones de alto el fuego atribuidas a las « Intenciones » del Frente Polisario son mucho menos importantes que las ya implementadas y perpetradas por Marruecos.

    Como prueba, la carta sobre la violación del acuerdo, enviada por Marruecos al Secretario General de la ONU, no se tuvo en cuenta en la versión final del informe de 2018 sobre la situación en el Sáhara Occidental, que por otro lado evoca otras violaciones observadas por la Minurso en ambos lados.

    Teóricamente, y de acuerdo con el acuerdo # 1, el Frente Polisario puede realizar más realizaciones en Bir Lahlu, de la misma manera que las ya realizadas por Marruecos en El Aaiún desde 1975. En otras palabras, las restricciones impuestas por el acuerdo en Bir Lahlu, debe ser las mismas que se imponen en El Aaiún.

    Además, la versión disponible del acuerdo indica que se diseñó en el marco del Plan de Arreglo. Esto suscita las siguientes interrogantes:

    – ¿Podemos puede dar la espalda por completo al Plan de Arreglo, mientras nos aferramos al acuerdo que lo ha engendrado?

    El documento agrega que el acuerdo se extiende desde su firma hasta el comienzo del período de transición, donde tendrá que ser reemplazado por otro acuerdo.

    – Dado que el acuerdo aún está en vigor, esto supone que todavía estamos en la fase de identificación de los saharauis elegibles para votar en el referéndum de autodeterminación, previsto en el Plan de Arreglo.

    Finalmente, para eliminar cualquier ambigüedad, las Naciones Unidas deberían publicar información sobre el alto el fuego en el Sahara Occidental. Las ONU es la parte habilitada para hacerlo, para respetar la transparencia y las responsabilidades de las partes.

    Mientras tanto, y hasta que se demuestre lo contrario, la pertinencia de las informaciones disponibles en las que se basa este análisis permanecerá intacta.

    Además, el Consejo de Seguridad puede estar más atento a los juegos de alianzas e intereses entre países. El Consejo de Seguridad puede tener sus razones, que la razón desconoce.

    Texto integral del acuerdo militar nº1

    Tags : Sahara Occidental, Frente Polisario, Marruecos, Acuerdo Militar nº1, MINURSO, 

  • Partition et propagande: Pourquoi le « plan d’autonomie » du Maroc pour Le Sahara Occidental est nul

    Par Nick Brooks

    En 2007, le Maroc a présenté un «plan d’autonomie» pour le territoire contesté non autonome du Sahara occidental, sur lequel il revendique. Le plan d’autonomie propose une autonomie limitée pour le Sahara occidental au sein d’un grand Maroc et exclut la possibilité d’un référendum avec l’option de l’indépendance totale du territoire. Le Maroc maintient que le critère de l’«autodétermination» des habitants du Sahara occidental (tel qu’énoncé dans plusieurs résolutions de l’ONU relatives au territoire) peut être rempli dans le cadre de sa proposition.

    Outre les faiblesses éthiques d’une proposition affirmant que l’intégration forcée d’un territoire litigieux dans un État voisin est compatible avec le principe d’autodétermination, le plan d’autonomie n’aborde pas d’autres problèmes essentiels qui sont au cœur du conflit. En particulier, le plan d’autonomie ne tient pas compte du fait que le Sahara occidental est physiquement partitionné, le territoire étant divisé en deux parties par le « Berm », série de travaux de terrassement défensifs gérés par des militaires marocains et protégés par des champs de mines, qui s’étendent tout au long du Sahara occidental. Le Maroc contrôle tout le territoire à l’ouest et au nord du Berm (environ deux tiers du territoire), tandis que le mouvement indépendantiste Polisario contrôle le territoire à l’est et au sud du Berm.

    La partition physique du Sahara occidental fait rarement l’objet de discussions et il apparaît souvent que la majorité des hommes politiques, des décideurs et des journalistes ne sont pas conscients de la division du territoire. Le Sahara occidental est invariablement décrit comme étant «sous contrôle marocain» ou «occupé par le Maroc». La question semble donc être de savoir si le contrôle de facto du territoire par le Maroc devrait être accepté.

    Ceux qui soutiennent le plan d’autonomie voient probablement dans la reconnaissance de l’occupation marocaine un moyen de résoudre la question du statut du Sahara occidental, abstraction faite des considérations éthiques. Le Maroc semble extrêmement désireux de maintenir la fiction selon laquelle il contrôle l’ensemble du Sahara occidental. Rabat nie systématiquement que le Polisario exerce un contrôle, voire qu’il soit présent, dans les zones situées à l’est et au sud des Bermudes, que le Maroc prétend avoir établies comme une «zone tampon» à des fins de sécurité.

    Rabat aime également donner l’impression que l’ONU reconnaît que ces zones sont en quelque sorte interdites au Polisario et se plaint avec vigueur chaque fois que le Polisario organise des événements politiques ou culturels dans les zones sous son contrôle, les accusant d’incursions illégales sur le territoire marocain et/ou de violer les termes du cessez-le-feu établi en 1991. Les défenseurs du plan d’autonomie prétendent régulièrement que le Polisario n’a jamais «libéré» de territoire et qu’il prétend contrôler tout le territoire au Sahara occidental à des fins purement propagandistiques2.

    Le Maroc affirme également qu’il est la seule puissance capable de patrouiller, de gérer et de renforcer la sécurité au Sahara occidental, en particulier face aux menaces terroristes généralement associées aux «espaces vides» et aux frontières poreuses de cette partie de l’Afrique du Nord. La réalité est très différente de la situation représentée par Rabat et ses alliés.

    L’accord militaire n ° 1 (MA # 1), conclu entre la force de maintien de la paix de la MINURSO, l’armée royale marocaine et le Polisario, stipule ce qui suit3:

    «Le MA n ° 1 divise le territoire litigieux du Sahara occidental en cinq parties:

    • une bande tampon (BS) de 5 km de large au sud et à l’est des bermes;

    • Deux zones restreintes (ZR) de 30 km de large le long de la berme. La bande tampon est inclue dans la zone resitreinte du côté du POLISARIO et le berme est inclus dans la zone restreinte du côté des RMA;

    • Deux zones avec des restrictions limitées (ZRL), qui sont les deux vastes étendues restantes, du Sahara occidental des deux côtés, respectivement. ”

    La ZRL située dans la berme du côté du Polisario est appelée localement «zone libre» et comprend un certain nombre de bases militaires du Polisario qui abritent un nombre indéterminé de militaires. Le Polisario effectue des patrouilles régulières dans toute la zone libérée et contrôle efficacement les frontières du Sahara occidental avec l’Algérie et la Mauritanie4.

    De plus, les les zones libérées sont utilisées par les Sahraouis des camps des réfugiés situés autour de la ville algérienne de Tindouf lorsque les conditions environnementales le permettent. Certaines familles dans les camps maintiennent des troupeaux d’animaux (chameaux, moutons et chèvres) dans la zone libérée et migrent dans la région lorsque les fortes précipitations permettent un bon pâturage, permettant ainsi aux troupeaux de se développer dans des conditions telles qu’ils puissent subvenir à leurs besoins traditionnels. moyens de subsistance (contrairement aux affirmations marocaines selon lesquelles les habitants des camps y sont retenus contre leur volonté et ne peuvent pas partir). Par exemple, de telles conditions ont prévalu durant les hivers 2005 et 2008 dans les banlieues de Tifariti. En été, la Zone Libérée est une région habitée qui est effetivement contrôlée par le Polisario et dont la situation sécuritaire est optimale puisque, jusqu’à présent aucun attentant terroriste n’a eu lieu dans la zone administrée par le Polisario.

    L’existence de la zone libérée et son statut de territoire contrôlé par le Polisario et utilisé par les Sahraouis des camps de réfugiés autour de Tindouf constituent un obstacle sérieux à la mise en œuvre effective du plan d’autonomie, qui se déroulerait dans l’un des scénarios suivants:

    1. Les négociations entre le Maroc et le Polisario ont abouti à un accord du Polisario sur le transfert de pouvoir au Maroc et sur l’abandon de la zone libérée. L’ensemble du territoire du Sahara occidental est intégré au Maroc en tant que province avec un degré d’autonomie limité.

    2. Le Maroc étend son contrôle sur tout le territoire du Sahara occidental en envahissant la zone libérée.

    3. Le Maroc applique unilatéralement le plan d’autonomie dans les régions sous son contrôle. La zone libérée est laissée comme un État sahraoui de croupe sous le contrôle du Polisario.

    Le scénario 1 exigerait essentiellement la capitulation complète du Polisario et semble peu probable compte tenu du fait que les parties au conflit ne sont pas parvenues à un accord sur le statut du Sahara occidental. Une telle capitulation serait susceptible d’aliéner la population des camps de réfugiés autour de Tindouf, dont beaucoup semblent favoriser le retour au conflit armé compte tenu de l’échec du processus de paix5. Il semble peu probable que le Maroc accueille un grand nombre d’indépendantistes sahraouis des réfugiés des camps de Tindouf dans un Maroc plus grand: Rabat maintient constamment que la population des camps est considérablement inférieure à celle estimée par des observateurs indépendants, et affirme (sans preuves et contrairement à toutes les observations de tiers) qu’environ la moitié de la population des camps comprend les migrants économiques du Mali et de la Mauritanie. La perspective de l’intégration du Polisario dans la vie politique marocaine ou de l’accueil de ses membres par le Parlement en tant que citoyens/sujets d’un Maroc élargi semble lointaine dans le système politique marocain actuel. Le plan d’autonomie semble ne pas prendre en compte le retour des réfugiés et une sous-estimation constante du nombre de réfugiés par le gouvernement marocain semble exclure le retour de la majorité de la population des camps.

    Le scénario 2 semble plus réaliste que le scénario 1. Cependant, toute tentative du Maroc d’étendre son contrôle physique du Sahara occidental dans la zone libérée entraînerait inévitablement un conflit avec le Polisario et très probablement avec l’Algérie. La Mauritanie pourrait également être impliquée dans le conflit, compte tenu des liens culturels étroits existant entre les Sahraouis dans les camps et des éléments de la population du nord de la Mauritanie. Même dans le cas (peu probable) du consentement de l’Algérie à une expansion du contrôle marocain dans la zone libérée, le Polisario serait susceptible de résister à une telle expansion. Ne pas le faire serait considéré comme inacceptable par la population des camps de réfugiés. Tout conflit armé dans la zone libérée compromettrait la sécurité régionale et déstabiliserait très probablement la Mauritanie.

    Le scénario 3, consistant en une partition formelle, représenterait simplement une cristallisation de la situation existante et l’échec final des négociations de paix. Avec la perspective d’une solution mutuellement acceptable éliminée, la pression de la population des camps sur le Polisario pour ressaisir le conflit armé augmenterait. La position probable de l’Algérie, qui abrite actuellement et soutient dans une large mesure la population de réfugiés sahraouis dans ce scénario, n’est pas claire. Le retrait du soutien algérien entraînerait probablement au moins une partie des réfugiés installés dans la zone libérée, dans la mesure où les ressources (principalement l’eau) le permettraient. La mesure dans laquelle Rabat serait disposé à tolérer l’existence d’un État sahraoui potentiellement hostile aux frontières d’un Maroc élargi est discutable.

    Bien entendu, le résultat le plus probable est que la mise en œuvre du plan d’autonomie dépend de l’accord de toutes les parties au conflit, qu’un tel accord n’est pas conclu et que le difficile statu quo actuel est maintenu.

    Le plan d’autonomie repose sur deux fictions. Premièrement, le Sahara occidental fait simplement partie du Maroc avec un mouvement sécessionniste gênant, alors qu’il s’agit en réalité d’un territoire partiellement occupé divisé entre le Maroc et le Polisario. Deuxièmement, les réfugiés dans les camps autour de Tindouf seraient heureux et heureux de retourner dans leur pays d’origine en tant que sujets marocains. Bien que les promoteurs du plan soient vraisemblablement au courant de ces problèmes, ils ne sont jamais traités, ce qui suggère que le plan ne représente pas une tentative sérieuse de résolution du conflit. Au lieu de cela, le plan pour l’autonomie apparaît comme une tactique paralysante visant à désamorcer les critiques sur l’occupation du Sahara occidental par le Maroc et à discréditer le Polisario, le dernier stratagème par lequel le Maroc cherche à éviter la tenue d’un référendum, tout en semblant agir de manière constructive sur le projet. problème. Cela peut sembler une solution pour ceux qui ne sont pas familiarisés avec les réalités de la partition. C’est pourquoi le Maroc s’efforce de minimiser l’existence de la zone franche et sous-estime constamment le nombre de réfugiés sahraouis dans la Camps de Tindouf. La réalité de la situation sur le terrain dans la zone libérée représente une «vérité qui dérange» pour Rabat, car elle remet en question la viabilité du plan d’autonomie.

    1 M. Nick Brooks est chercheur invité à l’Université d’East Anglia et directeur du Projet Sahara occidental, qui mène des recherches sur les changements environnementaux et les réactions humaines au Sahara dans le passé, par le biais de travaux de terrain sur des sites d’étude au Sahara Occidental. Au cours de son travail, qui implique une coopération logistique avec le Polisario, M. Brooks a parcouru les zones contrôlées par le Polisario au Sahara occidental (secteurs nord et sud), à cinq reprises entre 2002 et 2007, et a également passé du temps dans les camps de réfugiés près de Tindouf. Le Dr Brooks a été chargé de faire connaître le vandalisme des sites archéologiques par le personnel de la MINURSO à Lajouad et ailleurs dans les zones contrôlées par le Polisario en 2007. Cette note d’information est basée sur des observations effectuées dans les zones contrôlées par le Polisario et ailleurs.

    2 C’est précisément ce que l’auteur marocain Abdel Hamid el-Ouali a écrit dans cette note d’information lors du lancement au Royaume-Uni de son livre en faveur de l’autonomie, Saharan Conflict, à Londres le 24 juin 2008.

    3 Sur le site Web officiel de la MINURSO à l’adresse http://www.minurso.unlb.org/monitoring.html.

    4 L’auteur de la présente note dirige un projet de recherche (Projet du Sahara occidental) dans les zones contrôlées par le Polisario. Lorsqu’elles se déplacent dans cette zone, les équipes de terrain informent à l’avance les commandements militaires régionaux du Polisario de leurs activités et obtiennent la permission des commandants régionaux d’effectuer des travaux sur le terrain. Les patrouilles du Polisario sont fréquentes et l’auteur a été approché à de nombreuses reprises à la suite de sa détection par des patrouilles du Polisario dans des endroits éloignés. Le Polisario gère également la frontière entre l’Algérie et le Sahara occidental à l’ouest de Tindouf, près de la frontière mauritanienne. À la lumière des récentes activités terroristes en Mauritanie, il est probablement raisonnable de dire que le Polisario exerce sur son territoire un contrôle plus efficace que le gouvernement mauritanien.

    5 Sur la base de conversations avec des réfugiés sahraouis dans les camps autour de Tindouf.

    Source : Sand and Dust

    Tags : Sahara Occidental, Front Polisario, Maroc, ONU, MINURSO, territoires libérés, propagande marocaine, autonomie,

     

     

  • Osetia, El Tíbet, Kosovo, El Sáhara…

    Los acontecimientos de los años 1990 en la región del Cáucaso pusieron al descubierto las vergüenzas del mundo, o mejor dicho la doble moral con la que algunos Estados afrontan la cuestión del derecho que tiene todo pueblo a la libre determinación.

    Para la mayor parte de los « gobiernos occidentales », amparados por una eficaz orquesta formada por la prensa liberal y las grandes agencias de relaciones públicas, El Tíbet o Kosovo son pueblos oprimidos y hay que apoyar sus anhelos de libertad, a sangre y fuego si es preciso. Sin embargo Osetia, El Transniester, Abjazia, El Kurdistán o El Sáhara, por sólo poner unos poquitos casos, no merecen la misma consideración.

    Además de un pestilente fariseísmo, los citados gobiernos y los medios de comunicación que les muestran pleitesía, con ese doble rasero demuestran que sólo están sujetos a los intereses geopolíticos de las grandes potencias (que en estos momentos es lo mismo que decir a USA, por aquello del mundo unipolar que nos ha tocado vivir).

    Frente a tanta condescendencia para unos, a otros que los parta un rayo. Qué curioso que, por amor de estar del lado del « eje del bien », periódicos como el El País ya han empezado a preparar el terreno para que en la conciencia de « las masas » cale la idea de que es justa la secesión de la provincia boliviana de Santa Cruz, rebelde con el proyecto transformador de Evo Morales, pero sobre todo inmensamente rica en productos naturales que, hasta la fecha, saqueaban empresas españolas.

    Algo parecido se entrevé con el estado petrolero de Maracaibo, en la  Venezuela de Maduro. Nada importa que estemos ante reivindicaciones artificiales, o quizá sólo sostenidas por oligarcas vencidos y que sin embargo ese mismo medio, como muchos otros, nieguen el derecho a pronunciarse sobre su futuro a un pueblo. Se trata de un caso realmente lacerante y que condensa la tesis de esta columna: el Sahara Occidental, donde a pesar de que los anhelos de libertad están sustentados por más de 43 años de lucha y por varias sentencias y resoluciones de organismos internacionales, como el Tribunal de La Haya o la ONU, la « democracia marroquí », con el apoyo del gobierno francés, español y de los EE UU, está imponiendo una ocupación militar que pretende perpetuar en el tiempo.

    Durante todo este tiempo, lo que fue el Sahara Occidental se ha convertido para nosotros en un olvido creciente sólo mantenido en alto por organizaciones minoritarias de izquierdas y, no tan paradójicamente, por viejos militares con airado recuerdo de la sonrojante espantada. Desde entonces, el Sahara no ha sido más que un problema dormido que en ciertas ocasiones levantaba la cabeza para recordarnos la infamia. De entonces a ahora, treinta años de exilio para las tribus a las que se había jurado no abandonar nunca. La razón de Estado y la necesidad de las “inmejorables” relaciones con Marruecos han conseguido el resto del olvido.

    Los gobiernos españoles de la democracia han jugado al gato y al ratón con el Sahara mientras sobrellevan las relaciones con la monarquía feudal de Marruecos. Tal como estaban y están las cosas, “lo más conveniente” para esos mismos gobiernos –y mucho más para el actual- era y es ponerse de perfil en el asunto del Sahara hasta pasar inadvertidos. Como si la cosa no fuera con España, nuestros gobiernos y nosotros, los ciudadanos españoles. Tras treinta años de reivindicación saharaui, la impunidad de Marruecos parece haber impuesto el abuso sobre las tierras del Sahara a través de la represión y la ley del silencio. Pero la lucha sigue, aunque de España nunca más se supo. Para el actual gobierno es un problema heredado: ninguna vela parece irle en el entierro. Cargar con el bochorno moral y político del Sahara es parte, al fín y al cabo, de nuestras infamias históricas. Objetiva y subjetivamente.

    Tags : Sahara Occidental, Marruecos, ONU, MINURSO, autodeterminación

  • Dimisión de Horst Köhler: un inesperado y duro golpe al proceso de paz en el Sahara Occidental

    Se acaba de anunciar por varios medios que Horst Köhler, Enviado Personal del Secretario General de Naciones Unidas para el Sahara Occidental, ha dimitido. Según los medios, por motivos de « salud ». Esta dimisión supone un durísimo golpe al proceso de paz.@Desdelatlantico.

    I: KÖHLER, EL CUARTO ENVIADO PERSONAL DE NACIONES UNIDAS QUE NO CONSIGUE VER CORONADOS SUS ESFUERZOS EN EL SAHARA OCCIDENTAL

    La figura del « Enviado Personal » del Secretario General de la ONU para el Sahara Occidental se creó, por primera vez, en 1997, para superar el bloqueo entonces existente al proceso de paz para el Sahara Occidental auspiciado por Naciones Unidas. Desde entonces son cuatro los Enviados Personales que han sido nombrados:

    – James Baker III (1997-2004), gran peso pesado de la diplomacia internacional, ex-Secretario de Estado norteamericano, que consiguió grandes avances (los Acuerdos de Houston de 1997 y el « plan Baker » de 2003) pero que dimitió en junio de 2004 una vez que tras el atentado terrorista del 11-M el gobierno de Rodríguez Zapatero negara su apoyo al Plan Baker.

    – Peter van Walsum (2005-2008), diplomático holandés que no tuvo éxito en sus gestiones.

    – Christopher Ross (2009-2017), diplomático norteamericano que intentó reactivar el proceso pero que no encontró apoyo del Consejo de Seguridad para hacer frente al boicoteo practicado por Marruecos.

    – Horst Köhler (2017-2019), ex-presidente alemán y ex-director del FMI, que ha dimitido, supuestamente, por motivos de salud.

    II. KÖHLER, EL ENVIADO PERSONAL QUE CONSIGUIÓ REAVIVAR LA ESPERANZA

    El nombramiento de Horst Köhler como Enviado Personal del Secretario General de Naciones Unidas para el Sahara Occidental, consiguió reavivar la esperanza en el proceso de paz de Naciones Unidas para el Sahara Occidental. Después de que el diplomático norteamericano Christopher Ross terminara su mandato sin lograr apoyo político del Consejo de Seguridad para superar el bloqueo impuesto por Marruecos al proceso de paz, el 25 de mayo de 2017 (NO en julio, como dice el medio marroquí « Le Desk ») el Secretario General de la ONU, Antonio Guterres, comunicó al presidente del Consejo de Seguridad su intención de nombrar a Horst Köhler como su nuevo Enviado Personal.

    Aunque desde un primer momento Marruecos mostró su hostilidad hacia Köhler, Köhler pareció imponer su estrategia cuando en una tensa reunión del Consejo de Seguridad en agosto de 2018 tanto los Estados Unidos como Rusia le mostraron su apoyo. Ese apoyo de las grandes potencias me hizo pensar que quizá podríamos encontrarnos en la recta final del conflicto.

    Köhler fue el segundo Enviado Personal en visitar el territorio ocupado del Sahara Occidental, tras haberlo hecho Christopher Ross. Pero ha sido pionero en dos aspectos:

    1) Por un lado, ha sido el primero en tratar con responsables de la Unión Europea y de la Unión Africana sobre el asunto.

    2) Por otro lado, ha sido el primero en lanzar un formato de mesa redonda agrupando a las dos partes en el conflicto (Marruecos y Frente Polisario) y a dos de los Estados vecinos (Mauritania y Argelia). Con este formato celebró dos mesas redondas en Ginebra, una el 5-6 de diciembre de 2018 y la otra el 21-22 de marzo de 2019.

    III. ¿Y AHORA?

    La dimisión de Köhler, oficialmente, se debe a motivos de salud. Esto es lo que se ha comunicado por los medios. De entrada, podemos cuestionar si esta es la verdadera razón. En su comparecencia pública tras el encuentro de Ginebra, el 22 de marzo de 2019, hace dos meses, Köhler no parecía padecer problemas de salud. ¿Tenía ya entonces algún problema que ahora se ha agravado o requiere de un tratamiento más intensivo? Si es así, la dimisión tendría como causa, simplemente, la mala fortuna.

    Podría ser también que la alusión a la « salud » haya sido un expediente para ocultar las verdaderas razones que podrían ser otras.

    En su reciente resolución 2468, de 30 de abril de 2019, hace menos de un mes, el Consejo de Seguridad observó « la intención del Enviado Personal de invitar a Marruecos, el Frente POLISARIO, Argelia y Mauritania a que vuelvan a celebrar reuniones con el mismo formato », lo que indicaría que en esa fecha el Enviado Personal no tenía los problemas de salud que ahora se alegan. En esa misma resolución el Consejo de Seguridad alentaba a que el diálogo permitiera retomar las negociaciones. Ese proceso queda interrumpido en un momento crítico.

    Nada más conocerse la dimisión de Köhler, el Frente Polisario ha emitido un comunicado en el que urge al Secretario General a que nombre un nuevo Enviado Personal para que su marcha no sea utilizada por Marruecos para dilatar o hacer descarrilar el progreso hecho desde que Köhler consiguiera que en diciembre de 2018, por primera vez desde 2008, Marruecos y el Frente Polisario se sentaran en la misma mesa para hablar de la solución del conflicto. El requerimiento del Frente Polisario, muy significativamente, no se ha hecho por Marruecos en su declaración tras la dimisión de Köhler. Esto significa que a partir de este momento, Guterres asume la responsabilidad histórica sobre el éxito o el fracaso del proceso de paz y de las consecuencias que ello conlleve.

    En este momento de vacancia del puesto del Enviado Personal, la Unión Africana debe, urgentemente, retomar su papel en el conflicto para evitar, precisamente, que la falta de un Enviado Personal se pueda utilizar para dilatar el asunto.

    Fuente : Desde El Atlántico, 23 mayo 2019

    Tags : Sahara Occidental, Frente Polisario, Marruecos, ONU, MINURSO, Horst Köhler,

  • Experto español sobre el Sahara Occidental: ‘Ni duele mucho, ni es muy caro, ni es una prioridad’

    Pocas veces en la Historia los derechos de un pueblo a su independencia han sido tan documentados y consensuados por la comunidad internacional como el caso del pueblo saharaui. Tienen derecho a su territorio y nadie lo pone en duda (excepto Marruecos, país ocupante ).

    La historia del pueblo saharaui y su territorio, del tamaño de España (alrededor de 200.000 km 2 ), es muy conocida, pero intencionalmente ignorada.

    El Sahara Occidental fue una provincia española ubicada en el norte de África hasta 1975, cuando, desoyendo los pedidos de Naciones Unidas de iniciar el proceso de descolonización , Madrid abandonó el territorio, para que lo ocuparan Marruecos y Mauritania que lo reclamaban.

    Fueron meses cruentos. Marruecos desplaza hacia el Sahara a 350.000 personas del norte para colonizar la zona mientras bombardeaba a los saharauis que huían acompañados por el Frente Polisario.

    Luego de la ocupación vino la guerra de Marruecos y Mauritania contra el independentista Frente Polisario. Mauritania se retira del conflicto en 1979 y firma un acuerdo con el Polisario.

    En 1991, Marruecos y el Frente Polisario suscriben el plan de arreglo en el cual el rey marroquí de entonces, Hassan II, acepta la realización de un referendo de autodeterminación que, hasta la fecha, 27 años después, no se ha realizado por desacuerdo sobre un punto esencial: quiénes votan.

    Muchos expertos llaman a estos hechos “la traición española”, y el Gobierno del país se escuda en una neutralidad activa mediante la cual no está ni con uno ni con otro, pero quiere ser tomado en cuenta. Además, financia parte de la ayuda humanitaria al pueblo saharaui.

    Para dar un seminario sobre este conflicto olvidado, la Escuela de Ciencias Políticas de la Universidad de Costa Rica invitó al experto español Isaías Barredaña, de la Universidad Complutense de Madrid.

    ¿Por qué si la ONU se pronunció por la autodeterminación, aún el Sahara Occidental es un territorio ocupado?

    Porque los saharauis son pocos, están en un sitio apartado, no suponen, por ahora, un riesgo importante para la seguridad internacional.

    ”Ninguna potencia está dispuesta a forzar la máquina, a empujar para que se resuelva. El costo que tiene es un costo político bajo y la asistencia a la población es asumible. Así de crudo. Por lo tanto, el tiempo juega a favor de Marruecos”.

    ¿Por qué usted habla de una descolonización fallida cuando ese proceso nunca se inició?

    Es cierto que no hubo una descolonización tal y como estaba prevista. Hubo un abandono de parte de España, porque como potencia colonial le correspondía encarrilar el proceso de independencia.

    ”Dada la coyuntura del momento –las últimas semanas de vida del jefe de Gobierno español, el general Francisco Franco, y Marruecos que tensa la cuerda porque moviliza a parte de su población hacia el Sahara en la llamada Marcha Verde– los círculos de poder en torno al dictador decidieron romper con la diplomacia del franquismo de aceptar los compromisos y obligaciones de potencia colonial.

    ”De hecho, España había admitido en 1974 que se iría del Sahara, pero en pocas semanas se decide por una vía no convencional, cual es ceder el territorio a dos estados vecinos que tenían pretensiones de anexión. Ese abandono supone una responsabilidad para el Estado español porque tenía la obligación, y lo había reconocido así, de tutelar el proceso de independencia y no lo hace, simplemente abandona.

    ”No solo eso, sino que fija dos meses para la evacuación del personal civil y militar y entonces el Parlamento franquista aprueba un decreto mediante el cual España corta todo vínculo jurídico con el Sahara y de la noche a la mañana, ciudadanos saharauis dejan de ser ciudadanos españoles. Son muchos los juristas que consideran que España es de jure (de hecho) el administrador del Sahara todavía en la actualidad, porque se trata de un territorio sin descolonizar.

    ”De los 17 territorios que están en la misma condición, solo el Sahara Occidental no tiene un administrador claro. Marruecos dice que no es administrador, sino soberano, y España dice que no tiene ya nada que ver”.

    Hay un dictamen de la Corte Internacional de Justicia que aplasta las demandas de soberanía de Marruecos…

    En 1974 la Asamblea General de la ONU pidió a la Corte una opinión consultiva. En octubre de 1975, un mes antes de que muriera Franco se publica la opinión de la Corte sobre las dos preguntas que se le plantearon: ¿Era el Sahara Occidental un terra nullius (tierra de nadie)?

    ”La segunda: ¿Existía vínculo histórico entre las tribus saharauis y las autoridades políticas históricas de Marruecos (el sultanato), y las de Mauritania y eso fundamentaba algún reclamo de soberanía?

    ”En 200 páginas, la Corte responde que ese territorio no había estado integrado a ninguna autoridad política. Segundo, en efecto, algunas tribus saharauis tuvieron, en algún momento, relaciones de vasallaje con el sultanato o con las autoridades mauritanas. Pero, dice, eso no significa que constituya base para reclamar la soberanía.

    ”Por lo tanto, primaba el derecho a la descolonización y a la autodeterminación, así lo dice el dictamen. Naciones Unidas y diferentes resoluciones han reconocido que el pueblo saharaui es un pueblo colonizado y que tienen derecho a la descolonización. No hay más. Eso dice el derecho internacional”.

    Un pueblo dividido

    El plan de arreglo de 1991 establece dos fases, pero solo una se puso en marcha. ¿Qué frenó el referendo?

    El primer componente fue el cese del fuego y la creación de una misión de ONU para vigilar su cumplimiento (Minurso). El segundo componente era una consulta a la población saharaui y es ahí donde se atasca.

    ”Creo que se bloqueó porque Marruecos percibió que si se hacía la consulta solo entre los saharauis, era muy probable que perdería. Todo está listo, toda la documentación preparada, solo que fue archivada en Ginebra, porque quedó claro, a principios del 2000 que Marruecos nunca se sometería a un referendo que no pudiese ganar.

    ”En 2007, Marruecos lanza una propuesta de autonomía dentro del Estado de Marruecos, pero los saharauis se atienen a la concepción inicial y la rechazan.

    Naciones Unidas ha renunciado a forzar a las partes a una solución mientras las potencias siguen con el paradigma de hallar una fórmula satisfactoria para las dos partes, algo muy complicado en un caso de ocupación”.

    Algunos expertos dicen que Europa es rehén de Marruecos…

    Así es, totalmente secuestrada. Marruecos ha sido un importante socio, no solo de la Unión Europea (UE) sino también de los estados miembros.

    ”Para España, Marruecos es un país importante, igual que para Francia, por su cercanía, por los lazos económicos, culturales, políticos. Para España, Marruecos es un socio imprescindible en la gestión de movimientos de población, es decir, de migrantes, es un socio comercial muy importante y ciertos sectores económicos en España, como la pesca, dependen de los acuerdos de Marruecos con la UE”.

    Marruecos desempeña un papel importante en el control migratorio…

    La crisis migratorio de estos tres últimos años ha tenido por escenarios el corredor central: Libia, Túnez, Asia, Malta, Italia y el corredor de los Balcanes: Turquía y Grecia. Curiosamente, la vía occidental, la que venía por Mauritania, Sahara Occidental, Marruecos o Argelia, apenas ha tenido actividad en estos últimos años por una razón sencilla: las políticas puestas en marcha en los últimos años, entre la UE y Marruecos, pero sobre todo entre España y Marruecos, han funcionado.

    Es decir, la política de externalización del control, convertir a Marruecos en gendarme migratorio y en línea de contención para sus migrantes marroquíes y para los subsaharianos.

    ¿Qué dice este conflicto y sus 40 años sobre la efectividad de los mecanismos multilaterales de resolución de conflictos?

    Ilustra cómo Naciones Unidas ha provisto (desde 1960) de un importante acervo legal en defensa del derecho a la autodeterminación de un pueblo colonizado, ha intentado impulsar un arreglo, presta atención a un conflicto de larga duración, etc.

    “Sin embargo, al mismo tiempo, ha sido incapaz de activar mecanismos coactivos cuando un Estado se niega a colaborar en la resolución de un conflicto y cuenta para ello con el apoyo de una potencia o de un miembro permanente del Consejo de Seguridad, como en este caso Marruecos, respaldado por Francia”.

    Es decir, Marruecos tiene la carta ganadora…

    En realidad hay consecuencias, porque hoy existe una mayor tensión entre Marruecos y sus socios: con Estados Unidos y Francia por el tema de los derechos humanos. Con la UE por la aplicación del tratado del acuerdo comercial incluyendo al Sahara, con Mauritania, que considera que la ocupación es ilegal, y con el secretario de ONU.

    ”Esto significa que el conflicto del Sahara está contaminando sus relaciones internacionales”.

    La República Árabe Saharaui Democrática (RASD) –Estado saharaui– acaba de estrenar un nuevo líder ante la muerte de Mohamed Abdelaziz. ¿Se prevé algún cambio de estrategia?

    Brahim Gali es un hombre de la línea de Abdelaziz, no se prevén cambios importantes: seguir apegados al derecho de descolonización que les asiste y a la vía del diálogo.

    Aunque no haya resultados…

    Esa es una lectura. Aunque hasta ahora no han obtenido los resultados esperados, los conflictos no se congelan, se transforman siempre.

    ”Han aparecido nuevos fenómenos: el saharaui es hoy un pueblo transnacionalizado, viven en distintos ámbitos, la diáspora, las zonas ocupadas, los campamentos, y han construido una nueva identidad transnacional muy nacionalista.

    Por otra parte, el protagonismo de la resistencia ya no está en el exterior, utilizando las armas, sino en el interior, en los territorios ocupados, utilizando la lucha pacífica. Hoy, por todos los sitios hay asociaciones, militantes, radios clandestinas, prensa clandestina, grupos de abogados, hay un gran activismo en los territorios ocupados que es una nueva dimensión de la lucha”.

    Se dice que los jóvenes quieren volver a la lucha armada…

    Creo que los jóvenes quieren utilizar algunos medios que rompan el falso equilibrio, algo que precipite los acontecimientos. Abdelaziz decía que si no se llegaba a un acuerdo político, se estaba obligando a la población saharaui a recurrir a la violencia, que es un derecho reconocido para los pueblos coloniales. Naciones Unidas reconoce el derecho de los pueblos a la violencia para conquistar su independencia.

    La Nación, 12 sept 2016

    Tags : Sahara Occidental, Frente Polisario, Marruecos, Unión Europea, ONU, UE, MINURSO, autodeterminación,

  • Trabajadoras saharauis piden asilo humanitario a la ONU

    Equipe Media Sahara Media Team ايكيب ميديا

    Tres trabajadoras saharauis denuncian que las despidieron de sus trabajos en un intento por parte de la ocupación marroquí para disuadirlas y chantajearlas para que renunciaran a sus actividades políticas.

    Las tres mujeres, Nadira Mailad, Gabal Banahi y Aghlaijilhom Yusef, solicitaron al Secretario de la ONU que les otorga el asilo humanitario.

    El motivo: esas son las consecuencias de que la misión de Naciones Unidas para organizar el referéndum en el Sáhara Occidental « MINURSO », no cumplió su deber en el territorio.

    Las activistas miembros de la asociación saharaui « El Sol de la Libertad para los Defensores de los Derechos Humanos « , enviaron un escrito al ex enviado personal del SG de la ONU Horst Köhler, al presidente de la MINURSO Colin Stewart, a la Unión Europea y la Unión Africana en la que responsabilizan a las organizaciones por el sufrimiento que vive el pueblo saharaui, ya que ni presionan al Reino de Marruecos para que cese las vulneraciones contra el pueblo saharaui.

    Nadira cuenta en una entrevista con Equipe Media que es madre del periodista y preso político Salah Lebsir que va a ser liberado el próximo 7 de junio tras 4 años de prisión: « El gobernador de Smara ocupada me mandó gente para presionarme de no hacer un recibimiento popular a mí hijo en la ciudad. He negado. Tomó su decisión de despedirme de mi trabajo. Así también mi hijo el Hannafi Abdalahi Lebsir ».

    Añade Nadira Mailad: « Hago un llamamiento a la ONU, Unión Europea, las organizaciones internacionales de derechos humanos y sindicatos pidiéndoles que intervengan para parar las políticas marroquíes de marginación, empobrecimiento y terror, practicadas sistemáticamente contra los civiles saharauis ». « Este silencio ayuda una fuerza de ocupación ilegal a cometer crímenes contra nuestro pueblo ».

    Cabe destacar que otros activistas sufren presiones que aumentan cada día para reducir sus actividades contra la ocupación. Hemos registrado casos de despidos en instituciones y empresas del gobierno de ocupación.

    Tlaxcala

    Tags : Sahara Occidental, Salah Lebsir, MINURSO, derechos humanos,

  • ONU se preocupa por la situación de periodista saharaui juzgada en El Aaiún

    La ONU pidió a Marruecos la abolición de una legislación que criminaliza a las personas que ejercen periodismo sin autorización previa a raíz del arresto y juicio de la periodista saharaui Nezha El Khalidi, informó EFE el viernes pasado.

    La petición fue envíada en una misiva a las autoridades de Rabat por el Grupo de Trabajo sobre Detención Arbitraria, el relator especial para la promoción del derecho a libertad de opinión y expresión y el relator especial sobre la tortura y otros tratos crueles, Inhumanos o Degradantes.

    Expresando su «grave preocupación » por el arresto de El Khalidi, la misiva publicada en el portal de la Oficina del Alto Comisionado para los Derechos Humanos, estimó además que el artículo 238 del código penal marroquí en el que se basan las medidas jurídicas para procesar a la activista mediática saharaui se contradice con el Pacto Internacional de Derechos Civiles y Políticos, firmado y ratificado por Marruecos.

    Se recuerda que El Khalidi se encuentra en libertad condicional en espera de ser presentada ante el Tribunal de Primera Instancia de El Aaiún, capital del Sahara Occidental, por une acusación sin fundamento legal alguno : ejercer el periodismo sin cumplir los requisitos legales de la profesión, una acusación ficticia que podría ser castigada con penas de hasta dos años de prisión.

    La carta de la ONU está firmado por la vicepresidenta del Grupo de Trabajo sobre Detención Arbitraria, Elina Steinerte, el relator especial para la promoción del derecho a libertad de opinión y expresión, David Kaye, y el relator especial sobre la tortura y otros tratos crueles, Inhumanos o Degradantes, Nils Melzer.

    El documento pidió a Marruecos que responda en un plazo de 60 días a seis preguntas sobre alegatos de que la periodista saharaui ha sido torturada, los fundamentos jurídicos de su detención y juicio y si Marruecos ha tomado medidas para adaptar su código penal a dicho pacto internacional.
    Al Khalidi, que trabaja en el colectivo mediático saharaui « Equipe Media », fue arrestada por primera vez el pasado 4 de diciembre cuando difundía en directo a través de Facebook un vídeo de una manifestación en El Aaiún en favor de la independencia del Sáhara Occidental.

    El pasado 20 de mayo, el Tribunal de Primera Instancia de El Aaiún aplazó el juicio contra El Khalidi hasta el próximo 24 de este mes, para que se realice un « examen técnico » en su teléfono móvil.

    Para asistir a su juicio, 7 abogados llegaron al Aaiún ocupado para participar como observadores. En el aeropuerto fueropn detenidos y expulsados manu militari.

    El Khalidi ejercía de corresponsal para RASD-TV, la televisión oficial del Sáhara Occidental, antiguia colonia española invadida por Marruecos en 1975, territorio no autónomo pendiente de descolonización , según los anales de la ONU.

    Una misión onusina, la MINURSO lleva 29 años en el territorio con el fin de organizar un referéndum de autodeterminación que nunca tuvo lugar a causa de la oposición de Marruecos respaldado por Francia.

    Tags : Sahara Occidental, Marruecos, Frente Polisario, ONU, MINURSO, Nezha El Khalidi, perioodismo,