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  • Sahara Occidental : Observations et recommandations du SG de l’ONU

    – Une solution du conflit est possible. Ceci dit, pour parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental, il faudra une volonté politique forte non seulement de la part des parties et des États voisins, mais aussi de la communauté internationale. En conséquence, je prie instamment les membres du Conseil de sécurité, les amis du Sahara occidental et les autres acteurs concernés à engager le Maroc et le Front POLISARIO à saisir l’occasion qui se présente à eux et à continuer de participer de bonne foi et sans conditions préalables au processus de tables rondes lancé par mon Envoyé personnel.

    – La quête d’une solution à ce conflit prolongé se heurte à un problème fondamental, qui est que de tous les côtés fait défaut la confiance dans la volonté des autres de participer sérieusement et régulièrement à ce processus. Créer la confiance voulue prendra certes du temps, mais les parties, leurs voisins et la communauté internationale se doivent d’apporter leur concours à un processus qui encourage cette confiance. J’exhorte les parties à poser activement des gestes de bonne foi qui démontrent leur volonté d’aller de l’avant. En procédant à la destruction de son dernier stock de mines terrestres, le Front POLISARIO a déjà fait un premier pas en ce sens.

    – La deuxième table ronde a montré que toutes les délégations sont conscientes que très nombreux sont ceux qui placent leurs espoirs dans ce processus politique, et parmi eux d’abord tous ceux dont l’existence est directement affectée par le conflit. Le prix à payer pour le conflit au Sahara occidental, en termes de souffrance de la population, d’absence de perspectives pour les jeunes et de risques pour la sécurité, est beaucoup trop élevé pour être acceptable. Je me félicite donc que les délégations aient décidé de poursuivre ce processus et de se rencontrer à nouveau dans ce format de la table ronde, et j’engage les parties à continuer de chercher un compromis.

    – J’exhorte les parties à respecter et promouvoir les droits de la personne, à régler les questions en suspens en la matière, à resserrer leur coopération avec le HautCommissariat aux droits de l’homme et les mécanismes des Nations Unies chargés des droits de l’homme et à faciliter leurs missions de suivi. Une surveillance indépendante, impartiale, globale et soutenue de la situation des droits de la personne est nécessaire pour assurer la protection de tous les habitants du Sahara occidental.

    – Il n’y a eu aucun échange de coups de feu entre les parties depuis la création de la MINURSO en 1991, ce qui prouve l’efficacité de ses activités quotidiennes de prévention des conflits et de ses attributions en matière d’alerte précoce. Grâce à ces activités, elle a réussi à désamorcer des tensions, à régler des violations présumées ou potentielles des accords militaires et à maintenir la confiance des parties dans les accords de cessez -le-feu.

    – Les contraintes qui bloquent l’accès de la MINURSO à certains interlocuteurs, accès dont elle a pourtant besoin pour mieux assister mon Envoyé personnel, pour mieux informer le Conseil de sécurité et pour mieux apprécier sa propre situation sur le plan de la sécurité, font obstacle à l’accomplissement de son mandat et à une saine organisation de sa sécurité. J’exhorte le Maroc à lever ces contraintes et à donner à la Mission libre accès à ses interlocuteurs locaux.

    – Comme je l’ai expliqué au paragraphe 53, mon Représentant spécial a rencontré le coordonnateur du Front POLISARIO à l’extérieur de la zone de la Mission, à titre de solution provisoire. Parce qu’elles facilitent une communication efficace, ces rencontres aident la Mission à s’acquitter pleinement de son mandat et à jouer son rôle de prévention. Une fois de plus cependant, je demande fermement au Front POLISARIO de revenir à la pratique solidement établie qui voulait que ces rencontres avec ses dirigeants eussent lieu à Rabouni.

    – J’engage les parties à maintenir un dialogue constructif avec la MINURSO et à collaborer avec elle dans la recherche de solutions satisfaisantes aux violations du cessez-le-feu tant récentes que persistantes évoquées dans la section du présent rapport consacrée aux activités opérationnelles de la Mission, conformément aux dispositions de l’accord militaire no 1 et aux autres accords relatifs au cessez-le-feu, sans sortir du cadre établi et en respectant pleinement l’impartialité et l’indépendance de la Mission. Pour que le climat soit propice à la reprise du processus politique, il faut absolument maintenir la paix et la stabilité sur le terrain.

    – Je suis toujours préoccupé par la sécurité et la sûreté des observateurs militaires non armés de la MINURSO au Sahara occidental, en particulier à l’est du mur de sable où ils sont très vulnérables face aux menaces posées par les groupes criminels et terroristes, et ceci malgré la protection régulièrement assurée par le Front POLISARIO. Je remercie les deux parties de leur volonté constant e de protéger les membres du personnel et les installations de la MINURSO, et le Conseil de sécurité du soutien qu’il apporte aux efforts déployés par la Mission pour renforcer la sécurité de ses installations, et j’engage le Conseil à continuer de soutenir ces efforts.

    – Je remercie les pays qui fournissent des contingents à la Mission d’avoir permis d’augmenter le nombre de femmes parmi les observateurs militaires. Cette augmentation a déjà eu un impact positif notable sur la Mission et contribue aux efforts que je fais pour parvenir à la parité des sexes à l’ONU. Je les encourage vivement à confirmer cette tendance favorable.

    – La MINURSO demeure un élément central des efforts déployés par l’ONU pour parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable du conflit qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental. La présence des Nations Unies au Sahara occidental est essentielle et constitue un facteur actif de prévention des conflits en maintenant la paix et la stabilité au service du processus de paix. La Mission est aussi la principale et souvent la seule source d’information et de conseils sur la situation dans le territoire pour moi-même, le Conseil de sécurité, le Secrétariat et mon Envoyé personnel. Je recommande donc au Conseil de proroger son mandat. L’action menée par la MINURSO est en effet essentielle pour préserver le climat stable, pacifique et constructif dont le processus de paix conduit par mon Envoyé spécial a besoin pour progresser.

    – Je tiens à remercier mon Envoyé personnel pour le Sahara occidental, M. Horst Köhler, pour ses efforts inlassables. Je remercie également mon Représentant spécial pour le Sahara occidental et chef de la MINURSO, M. Colin Stewart, pour la diligence avec laquelle il dirige la Mission. J’exprime ma gratitude au général de division Wang Xiaojun, dont le tour de service comme commandant de la Force vient de s’achever, et je souhaite la bienvenue au général de division Zia Ur Rehman (Pakistan) dans ses nouvelles fonctions. Enfin, je remercie les hommes et les femmes de la MINURSO du dévouement dont ils continuent de faire preuve, dans des conditions difficiles et éprouvantes, au service du mandat de la Mission.

    Source : Rapport du SG de l’ONU sur le Sahara Occidental

    Tags: Sahara Occidental, MINURSO, ONU, Antonio Guterres, Maroc, Horst Kohler,

  • Sahara Occidental : Difficultés auxquelles se heurtent les opérations de la MINURSO (rapport)

    – Comme je l’écrivais dans mon rapport précédent (S/2018/889, par. 55 à 57), les interprétations divergentes qu’ont les parties du mandat de la MINURSO continuent de poser un problème majeur aux opérations de la Mission et sont souvent à l’origine de critiques virulentes et systématiques de ses activités.

    – Comme conséquence de l’une de ces interprétations, la MINURSO n’a pas accès à des interlocuteurs locaux à l’ouest du mur de sable, ce qui continue de limiter sa capacité d’évaluer en toute indépendance la situation au Sahara occidental, à des fins d’analyse ou de sécurité, et donc de s’acquitter de cette partie de son mandat qui consiste à prêter assistance à mon Envoyé personnel. Ces restrictions n’ont fait que s’aggraver pendant la période considérée, et ceci alors même que mon Envoyé personnel demandait à mon Représentant spécial de l’aider à maintenir des contacts avec certains interlocuteurs locaux. Cette demande a conduit le Maroc à s’y opposer à nouveau catégoriquement, au motif que ces contacts seraient incompatibles avec le mandat de la Mission.

    – En outre, l’image d’impartialité de la Mission est compromise par le fait que le Maroc continue d’imposer aux véhicules de la MINURSO de porter des plaques d’immatriculation marocaines à l’ouest du mur de sable (ibid., par. 56), contrairement à l’accord de principe conclu avec le Gouvernement marocain en 2015.

    – La menace que constituent les groupes terroristes et la criminalité organisée au Sahel continue de poser de graves problèmes de sécurité, surtout dans les espaces désertiques à l’est du mur de sable, en particulier pour les patrouilles terrestres et les convois de ravitaillement de la Mission. La MINURSO est pleinement convaincue de la volonté du Front POLISARIO de protéger ses bases d’opérations statiques, mais la menace extrémiste en provenance d’autres points du Sahel n’en demeure pas moins préoccupante de par sa nature même.

    Source : Rapport du SG de l’ONU sur le Sahara Occidental

    Tags : Sahara Occidental, MINURSO, Maroc, Antonio Guterres, Front Polisario, Horst Kohler, table ronde,

  • Observaciones y recomendaciones del informe del SG de la ONU sobre el Sáhara Occidental

    – La solución del conflicto es posible. Encontrar una solución política justa, duradera y mutuamente aceptable, que prevea la libre determinación del pueblo del Sáhara Occidental, sin embargo, requerirá una firme voluntad política, no solo de las partes y los Estados vecinos, sino también de la comunidad internacional. Por consiguiente, exhorto a los miembros del Consejo de Seguridad, los amigos del Sáhara Occidental y otros agentes pertinentes a que alienten a Marruecos y al Frente POLISARIO a valerse de la oportunidad que se presenta y a que sigan colaborando, de buena fe y sin condiciones previas, en el proceso de mesas redondas iniciado por mi Enviado Personal.

    – Un problema central en la búsqueda de una solución a este prolongado conflicto es la falta de confianza de todas las partes en la disposición de las demás a participar con seriedad y de forma equitativa en el proceso. Aunque fomentar la confianza llevará tiempo, todas las partes y los Estados vecinos, así como la comunidad internacional, pueden coadyuvar a un proceso que alimente esa confianza. Insto a las partes a que de forma activa hagan gestos de buena fe que den prueba de su voluntad de hacer progresos. Con la destrucción de sus existencias restantes de minas terrestres, el Frente POLISARIO ha dado ya un encomiable primer paso en ese sentido.

    – La segunda reunión de mesa redonda demostró que todas las delegaciones son conscientes de que muchos ponen sus esperanzas en el proceso político, en particular aquellas personas cuyas vidas se ven directamente afectadas por el conflicto. Los costos del conflicto en relación con el Sáhara Occidental, en términos de padecimiento humano, falta de perspectivas para los jóvenes y riesgos de seguridad, son demasiado elevados para ser aceptados. Por lo tanto, acojo con beneplácito el acuerdo de las delegaciones de proseguir este proceso y reunirse nuevamente en el formato de mesa redonda, y exhorto a las partes a seguir buscando una solución de avenencia.
    – Insto a las partes a que respeten y promuevan los derechos humanos, entre otras cosas abordando los problemas pendientes en materia de derechos humanos e intensificando su cooperación con el ACNUDH y con los mecanismos de derechos humanos de las Naciones Unidas, y a que faciliten sus misiones de seguimiento. Es necesario mantener una vigilancia independiente, imparcial, amplia y sostenida de la situación de derechos humanos a fin de asegurar la protección de todos los habitantes del Sáhara Occidental.

    – Desde el establecimiento de la MINURSO en 1991, no ha habido intercambios de disparos entre las partes, y este es un testimonio del valor de las intervenciones diarias y persistentes de la Misión para prevenir conflictos y de su función de alerta temprana. Estas gestiones han resultado satisfactorias para aliviar tensiones, resolver violaciones denunciadas o potenciales de los acuerdos militares y mantener la confianza de las partes en los acuerdos de alto el fuego.

    – Las restricciones impuestas a la MINURSO para comunicarse con los interlocutores en apoyo del Enviado Personal, asesorar mejor al Consejo y afia nzar la concienciación de seguridad de la Misión constituyen un obstáculo a su eficaz funcionamiento y a la planificación de la seguridad. Insto a Marruecos a eliminar esas restricciones y permitir el libre acceso de la Misión a los interlocutores locales.

    – Como se indicó en el párrafo 53 supra, mi Representante Especial se reunió con el coordinador del Frente POLISARIO fuera de la zona de la Misión como medida provisional. Al facilitar una comunicación eficaz, esas reuniones son útiles para que la Misión pueda cumplir eficazmente su mandato y contribuyen a su función preventiva. No obstante, reitero enérgicamente mi solicitud de que se reanuden las reuniones con los altos directivos de la MINURSO en Rabuni, e insto al Frente POLISARIO a que vuelva a la práctica establecida de larga data.

    – Insto a las partes a mantener un diálogo productivo con la MINURSO y a cooperar con ella para encontrar soluciones satisfactorias a las violaciones pendientes, tanto las de larga data como las recientes, a las que se hace re ferencia en la sección sobre las actividades operacionales en el presente informe, y de conformidad con las disposiciones del acuerdo militar núm. 1 y otros acuerdos relativos al alto al fuego, en el marco establecido y con pleno respeto de su imparcialidad e independencia. El mantenimiento de las condiciones de paz y estabilidad sobre el terreno es esencial para establecer un clima propicio para el proceso político.

    – Sigo preocupado por la seguridad de los observadores militares desarmados de la Misión en el Sáhara Occidental, en particular al este de la berma, donde, a pesar de un historial de protección por parte del Frente POLISARIO, siguen siendo vulnerables a las amenazas de grupos delictivos y terroristas. Agradezco a ambas partes su constante compromiso con la protección de las instalaciones y el personal de la MINURSO, y al Consejo de Seguridad por su constante apoyo a la labor de la Misión para reforzar la seguridad de sus instalaciones, y exhorto a que se continúe ese apoyo.

    – Quisiera dar las gracias a los países que aportan contingentes a la Misión por su contribución al aumento del número de mujeres entre los observadores militares. Esto ya ha tenido un considerable efecto positivo en la Misión y respalda mis esfuerzos encaminados a lograr la paridad de género en las Naciones Unidas. Aliento firmemente a seguir adelante en esa dirección positiva.

    – La MINURSO sigue siendo un elemento fundamental de los esfuerzos de las Naciones Unidas por alcanzar una solución política justa, duradera y mutuamente aceptable al conflicto en el Sáhara Occidental, en la que se prevea la libre determinación del pueblo del Sáhara Occidental. La presencia de las Naciones Unidas en el Sáhara Occidental es esencial y previene activamente el conflicto y mantiene la paz y la estabilidad en apoyo del proceso de paz. La Misión es también la principal, y muchas veces la única fuente de información imparcial y asesoramiento para mí, el Consejo de Seguridad, la Secretaría y mi Enviado Personal sobre la evolución de la situación en el Territorio. Por consiguiente, recomiendo que el Consejo prorrogue el mandato de la MINURSO. Sus esfuerzos siguen siendo fundamentales para mantener el clima estable, pacífico y propicio necesario para lograr avances en el proceso de paz dirigido por mi Enviado Personal.

    – Agradezco a mi Enviado Personal para el Sáhara Occidental, Horst Köhler, por sus constantes esfuerzos. Asimismo, expreso mi agradecimiento a mi Representante Especial para el Sáhara Occidental y Jefe de la MINURSO, Colin Stewart por su consagrada dirección de la Misión. Quisiera expresar mi gratitud al General de División Wang Xiaojun, que recientemente concluyó su período de servicio como Comandante de la Fuerza, y doy la bienvenida al General de División Zia-Ur-Rehman, del Pakistán, en esta función. Por último, también quisiera dar las gracias a los hombres y mujeres de la MINURSO por su constante consagración, en circunstancias difíciles y peligrosas, al cumplimiento del mandato de la Misión.

    Tags : Sahara Occidental, Marruecos, MINURSO, Antonio Guterres, Frente Polisario, Horst Kohler,

  • Sahara Occidental : Problemas que afectan a las operaciones de la MINURSO

    Según el informe del Secretario General de la ONU, los problemas a los que se enfrenta la MINURSO durante el ejercicio de su trabajo en el Sáhara Occidental son :

    – Como se informó anteriormente (S/2018/889, párrs. 55 a 57), las interpretaciones divergentes del mandato de la MINURSO que hacen las partes siguen planteando un grave problema para las operaciones de la Misión que, muchas veces, dan lugar a críticas vigorosas y sistemáticas de sus actividades.

    – Uno de los resultados de esas interpretaciones es la falta de acceso de la Misión a los interlocutores locales al oeste de la berma, que sigue limitando su capacidad para hacer una evaluación independiente de la situación en el Sáhara Occidental, ya sea para fines analíticos o de seguridad, y, de ese modo, cumplir su mandato de prestar asistencia a mi Enviado Personal. Esas restricciones se han intensificado durante el período que se examina, pese a la solicitud de mi Enviado Especial en cuanto a la asistencia de mi Representante Especial en el mantenimiento de contactos con algunos interlocutores locales. Esta solicitud dio lugar a nueva una objeción categórica de Marruecos, que alega que esos contactos son incompatibles con el mandato de la Misión.

    – La percepción de la imparcialidad de la Misión también se sigue viendo afectada negativamente por la prolongada imposición por parte de Marruecos del uso de matrículas marroquíes a los vehículos de la MINURSO al oeste de la berma (ibid., párr. 56), en contravención del acuerdo en principio alcanzado con el Gobierno de Marruecos en 2015.

    – La amenaza que plantean los grupos terroristas y la delincuencia organizada en el Sahel sigue provocando grandes problemas de seguridad, especialmente en la extensión deshabitada del desierto al este de la berma, en particular en lo que respecta a las patrullas terrestres y a los convoyes de reabastecimiento de la Misión. La MINURSO tiene plena confianza en el compromiso del Frente POLISARIO de proteger las bases de operaciones estáticas de la Misión, pero la naturaleza de la amenaza extremista procedente de otros puntos en el Sahel sigue siendo motivo de preocupación.

    Fuente: Informe del SG

    Tags : Sahara Occidental, MINURSO, Marruecos, Antonio Guterres, Frente Polisario, Sahel, amenaza terrorista,

  • Reportaje : Refugiados del Sáhara Occidental, entre la esperanza y la impaciencia.

    Stéphane Gallois

    Ouest-France, 5/04/2019

    Después de 43 años, los saharauis exiliados en campamentos cerca de la ciudad de Tindouf, en Argelia, comienzan a esperar un regreso a los territorios « ocupados » por Marruecos.

    Pero a pesar de la reanudación de las negociaciones entre el reino y el Frente Polisario, el 21 y 22 de marzo en Suiza, a pesar del optimismo mostrado por los negociadores, la generación más joven es impaciente. Ella dice que está lista para tomar las armas en caso de nueva decepción.

    Circulando entre vehículos blindados capturados a las fuerzas marroquíes, Addou El Hadj, veterano y conservador del Museo Nacional de Resistencia Saharaui en Rabuni, cerca de Tindouf (Argelia), oscila entre consternación y orgullo.

    La consternación frente a las armas y los métodos utilizados para reducir a su pueblo al silencio entre 1975 y 1991. Y orgullo por el arsenal que este, « que había entradi en el conflicto con algunos camellos », recuperó y devolvió contra el enemigo durante los años de guerra.

    Han pasado más de 25 años desde el alto el fuego de 1991, la partición del Sahara Occidental por un muro de 2.700 kilómetros a través del desierto y la instalación de una misión de la ONU que se supone debe celebrar un referéndum de autodeterminación. Misión que fracasó, según la confesión de su representante en el este del muro, el palestino Youssef Jedian, « debido a los obstáculos planteados por una de las partes ».

    180.000 refugiados en medio del desierto

    A pesar de toto, desde hace algunos meses, aparecen signos de distensión. « La Comisión de Derechos Humanos de las Naciones Unidas en Ginebra condenó a Marruecos por tortura », dijo Abba Salek El Haissan, presidente de la Comisión Nacional Saharaui de Derechos Humanos.

    « Y vimos a nuestro Presidente Brahim Ghali junto a Emmanuel Macron y al Rey de Marruecos en la última Cumbre Unión Africana – Unión Europea en Abidjan », agregó el Ministro de Relaciones Exteriores de la República Árabe Saharaui Democrática (RASD), Mohamed Salem Salek.

    En diciembre, las negociaciones se reanudaron bajo los auspicios del enviado especial del Secretario General de las Naciones Unidas para el Sáhara Occidental. El ex presidente alemán Horst Kölher organizó una segunda ronda de conversaciones en Suiza los días 21 y 22 de marzo.

    Espera tener éxito donde varios de sus predecesores han fracasado: encontrar una salida a un conflicto que mantiene a casi 180.000 refugiados en el desierto desde hace más de 40 años.

    « Expoliación de recursos naturales »

    La presión es más fuerte que nunca porque después de las opciones militares y diplomáticas, el Frente Polisario ahora lucha en el terreno jurídico y económico. Sentencias recientes del Tribunal de Justicia de la Unión Europea reconocen que los acuerdos comerciales entre la Unión y Marruecos no pueden aplicarse al territorio del Sahara Occidental.

    Poniendo a los Estados miembros y empresas europeas ante posibles acciones.

    « Hay dos opciones sobre la mesa, dice Youssef Jedian: un estatuto de autonomía dentro del reino jerifiano – la propuesta marroquí – o un proceso de autodeterminación de acuerdo con las resoluciones de las Naciones Unidas de 1965 y 1966 – la reivindicación de la Frente del Polisario ».

    El ministro de los Territorios Ocupados, Bachir Mustapha Sayed, quien habla sentado sobre el suelo de su salón, también espera gestos de buena voluntad. Evoca la liberación de los presos políticos, el establecimiento de observadores de los derechos humanos o el fin de la « expoliación de los recursos naturales ».

    27 años de lucha pacífica

    Mientras tanto, los habitantes de los cinco campamentos que se extienden a más de cien kilómetros al sureste de Tindouf continúan viviendo en condiciones « muy, muy difíciles ». Según el presidente de la Media Luna Roja Saharaui, Bouhbeini Yahia, las raciones de agua y productos frescos son inferiores a las necesidades. « 10 litros en lugar de 20 litros de agua potable y 2 kg de frutas y verduras por persona por mes cuando el estándar de emergencia de la OMS es de 10 kg ».

    Sin posibilidad de desarrollar una agricultura, aparte de la cría de algunas cabras y camellos, sin perspectivas de empleo a pesar de la escolarización hasta la edad de 17 años, y siempre a merced de eventos climáticos como las inundaciones que devastaron las casas en 2015, decenas de miles de jóvenes nacidos en estos campamentos están empezando a impacientarse.

    Al igual que Addou El Hadj, oscilan entre la consternación y el orgullo. Orgullo de pertenecer a « un pueblo pacífico que lucha sin violencia por su liberación desde hace 27 años », pero consternación y duda ante la ineficcacia del método de sus mayores. Mientras van gradualmente ocupando su lugar en las organizaciones de la RASD y su único partido, el Frente Polisario, la gran mayoría de ellos dicen estar preparados para retomar las armas si no se encuentra, rápidamente, una solución política.

    Tags : Sahara Occidental, Marruecos, Frente Polisario, ONU, Horst Kohler, MINURSO, referendo, autodeterminación,

  • Rapport annuel du SG sur le Sahara Occidental : Une volonté politique pour aller à l’autodétermination

    Alors qu’une troisième table ronde pour lancer le processus de négociations entre le Front Polisario et le Maroc est attendue avant l’été à Genève, le Secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a appelé les parties au conflit à « des gestes pour progresser vers une solution qui est possible ».

    Dans son rapport annuel sur le Sahara occidental transmis au Conseil de sécurité, avant sa réunion fin avril pour proroger le mandat de la MINURSO, le Secrétaire général de l’ONU, a appelé à « une volonté politique forte » des partis au conflit et de la communauté internationale pour appuyer une solution prévoyant l’autodétermination du peuple sahraoui. « Une solution au conflit est possible. Trouver une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permettra l’autodétermination du peuple du Sahara occidental », réaffirme le SG de l’ONU dans les recommandations de son nouveau rapport sur le Sahara occidental.

    Selon Guterres, une solution qui pourvoit à l’autodétermination du peuple sahraoui » exige une volonté politique forte, non seulement de la part des parties au conflit et des États voisins, mais également de la part de la communauté internationale ». « J’appelle donc les membres du Conseil de sécurité, les amis du Sahara occidental et les autres acteurs concernés à encourager le Maroc et le Front Polisario à saisir cette fenêtre d’opportunité et à continuer de s’engager de bonne foi et sans condition préalable dans le processus de table ronde lancé par mon envoyé personnel », ajoute Guterres dans son rapport.

    Le SG de l’ONU soutient que la recherche d’une solution au long conflit qui oppose le Front Polisario au Maroc se heurte au « problème central » de « manque de confiance » de toutes les parties. « Construire la confiance prendra du temps, mais tous les partis au conflit et pays voisins ainsi que la communauté internationale, peuvent contribuer à un processus qui nourrit cette confiance », estime-il. Ainsi il demande des « gestes de bonne foi » qui démontrent la volonté des partis de progresser dans les négociations. « Avec la destruction de son dernier stock de mines terrestres, le Front Polisario a déjà fait un premier pas louable à cet égard », se félicite le chef de l’Onu.

    Dans ses observations, le SG de l’Onu affirme que la Minurso « demeure un élément fondamental pour l’Onu afin de parvenir à un règlement politique juste, durable et mutuellement acceptable du conflit au Sahara occidental qui permettra l’autodétermination du peuple du Sahara occidental ». Il recommande au Conseil de sécurité de renouveler le mandat de cette mission onusienne, mais sans en préciser la durée. Le mandat de la Minurso devrait arriver à échéance le 30 avril prochain.

    En octobre dernier, le Secrétaire général a demandé une prorogation d’une année, alors que l’administration américaine a poussé pour obtenir un renouvellement de six mois pour maintenir la pression sur les partis au conflit, appelés à revenir à la table des négociations.

    Dans le nouveau rapport le SG de l’Onu propose un budget de 56,4 millions de dollars pour financer le fonctionnement de la mission du 1er juillet 2019 au 30 juin 2020. Des réunions sont prévus ce mois d’Avril à New York pour l’évaluation de la situation au Sahara occidental et la mission du représentant du secrétaire général , l’ancien chef d’État allemand Horst Köhler qui a réuni en Suisse , prés de Genève, la seconde table ronde entre le Maroc et le Front Polisario, avec la participation de l’ Algérie et de la Mauritanie, pays observateurs du processus de paix au Sahara occidental, devant conduire à l’autodétermination et à l’indépendance du peuple sahraoui .

    Mokhtar Bendib

    Le Courrier d’Algérie

  • Sahara : Le Maroc, acculé par le rapport de Guterres

    Loin des rapports précédents qui louaient les prétendus efforts et progrès réalisés par le Maroc, le dernier rapport du Secrétaire Général de l’ONU était tout sauf tendre avec le Maroc.

    Antonio Guterres a sévèrement critiqué la construction par le Maroc de deux nouveaus murs de sable au nord et au sud du trerritoire du Sahara Occidental.

    Il a indiqué que « l’armée royale marocaine a construit un nouveau mur de sable près de Mahbes, qui s’étend actuellement sur 80,26 km du nord au sud, parallèlement à la berme existante, sur une distance de 8 à 15 km ».

    « Ceci, a-t-il ajouté, est une violation significative de l’accord militaire n ° 1. Comme l’a demandé la MINURSO, les travaux sur le mur sont maintenant terminés et les postes d’observation sur toute sa longueur ont été abandonnés par l’armée royale marocaine (S / 2018/889, par. 34 et 35). Cependant, le mur est toujours opérationnel, avec quatre portes chacune gardée par 4 soldats non armés, alors que la MINURSO avait averti qu’un tel mur constituait une violation de l’Accord militaire n ° 1. L’Armée royale marocaine continue de contester l’évaluation de la MINURSO (S / 2018/889, par. 35) et n’a pas donné suite à son appel à la désopérationnalisation du mur ».

    « Un second, signale-t-il, renforcement de la position de défense du Maroc au niveau du mur de dôme a eu lieu près d’Aousserd, à un endroit où les travaux d’entretien du mur avaient été approuvés par la MINURSO le 12 décembre 2018. Une inspection par les observateurs militaires de la MINURSO, le 2 février, révéla la construction d’un deuxième mur parallèle à celui existant, à environ 15 mètres de l’ancien mur, de 30 kilomètres de long, 3 mètres de haut et 6 mètres de large, avec un fossé parallèle à celui-ci. Comme il s’agit d’un élargissement important, plutôt que du maintien prévu à l’Accord militaire n ° 1, il a été déclaré une violation le 20 février. L’armée royale marocaine soutient que le nouveau mur est nécessaire pour protéger le mur de sable des inondations et des vents, ainsi que des passeurs, une affirmation qui ne respecte pas les règles énoncées dans l’Accord militaire N° 1 ».

    Selon le rapport, « au cours de la période considérée, la MINURSO a enregistré 16 nouveaux postes d’observation de l’armée royale marocaine dans la zone réglementée, à environ 15 km du mur de sable de Bir Gandouz, dans le sud du territoire. Cela porte le nombre total de nouveaux messages
    Trente-huit nouveaux postes d’observation de l’armée royale marocaine ont également été découverts dans deux zones distinctes près d’Oum Dreyga, également dans la zone réglementée. Le groupe de travail sur les violations a déclaré que chacun de ces postes était en violation de l’accord militaire Nº1 ».

    Il signale que « l’Armée royale marocaine a été informée à plusieurs reprises de ces violations. Le 16 janvier, le commandant de la force de la MINURSO les a de nouveau soulevées devant le commandant du secteur sud de l’Armée royale marocaine, le général Belkhir El Farouk. Le commandant de la force a réitéré la demande de la MINURSO de démanteler le mur de sable de Mahbes et les nouveaux postes d’observation de Bir Gandouz et d’Oum Dreyga, rétablissant ainsi le statu quo ante. Il a également insisté sur l’abandon de tout projet de construction de nouveaux postes d’observation. Le major-général El Farouk a répété l’argument du Maroc selon lequel ces
    les installations n’avaient aucune finalité militaire ou opérationnelle et étaient uniquement nécessaires pour prévenir le trafic de drogue et d’autres activités criminelles. La MINURSO a de nouveau expliqué que, quelles que soient leurs intentions, ces installations militaires constituaient des violations de l’accord militaire n ° 1. Les efforts déployés par mon Représentant spécial pour convaincre le Maroc de mettre fin à ces violations n’ont pour l’instant porté aucun fruit ».

    Le Chef de l’ONU dénonce l’attitude du Maroc qui « empêche la MINURSO de contacter des interlocuteurs locaux.  « Les interprétations divergentes du mandat de la MINURSO par les parties continuent de poser un défi majeur aux opérations de la Mission, qui entraînent souvent des critiques virulentes et systématiques de ses activités. Un des résultats de ces interprétations est le manque d’accès de la Mission aux interlocuteurs locaux à l’ouest du mur de sable, ce qui continue de limiter la capacité de la MINURSO de réaliser une évaluation indépendante de la situation au Sahara Occidental, à des fins d’analyse ou de sécurité, et de s’acquitter de ce fait de la tâche qui lui a été confiée. d’aider mon envoyé personnel. Ces restrictions ne se sont que resserrées au cours de la période à l’examen, malgré les demandes de mon Envoyé personnel pour que mon Représentant spécial l’aide à maintenir des contacts avec certains interlocuteurs locaux. Cette demande a eu pour résultat que le Maroc a de nouveau objecté catégoriquement, invoquant les contacts sont incompatibles avec le mandat de la MINURSO ».

    Guterres dénonce aussi l’imposition par Rabat des plaques marocaines. « L’impartialité de la MINURSO reste également compromise par l’imposition par le Maroc, depuis longtemps, de plaques d’immatriculation marocaines sur les véhicules de la MINURSO à l’ouest du mur de sable (ibid., Par. 56), contrairement à l’accord de principe conclu avec le Gouvernement marocain à 2015 ».

    Le SG de l’ONU a aussi demandé un mécanisme pour la supervision des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara Occidental. « Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme, dit-il, est préoccupé par la tendance persistante à la restriction des droits à la liberté d’expression, de réunion pacifique et d’association au Sahara occidental. Au cours de la période considérée, le HCDH a continué de recevoir des informations faisant état de harcèlement, d’arrestations arbitraires, de confiscation de matériel et de surveillance excessive de journalistes, de blogueurs et de défenseurs des droits de l’homme couvrant des violations des droits de l’homme sur le territoire ».

    « L’accès au Sahara occidental, affirme-t-il, est resté limité à certaines personnes. Selon les informations reçues par le HCDH, au moins 15 personnes au cours de la période considérée ont été expulsées du territoire du Sahara occidental ou en ont été empêchées, parmi lesquelles des défenseurs des droits de l’homme, des chercheurs, des avocats et des représentants d’organisations internationales non gouvernementales ».

    Guterres a fait état « des actes de torture et des mauvais traitements infligés à des prisonniers sahraouis au Maroc ont continué d’être signalés. Le Haut-Commissariat a reçu plusieurs communications d’avocats et / ou de membres de la famille du groupe de prisonniers de Gdeim Izik, selon lesquelles plusieurs membres du groupe auraient été soumis à la torture, à l’isolement prolongé, à la négligence médicale, au refus de rendre visite à leur famille et à l’accès à des mécanismes de surveillance indépendants. Selon des sources, au cours de la période considérée, au moins quatre des prisonniers sont entrés ou ont poursuivi une grève de la faim d’une durée allant de 48 heures à plus de 30 jours. Certains de ces prisonniers ont par conséquent développé des conditions de santé critiques ».

    Tags : Maroc, Sahara Occidental, Front Polisario, ONU, MINURSO, Antonio Guterres, Horst Kohler,

  • Marruecos, acorralado por el informe del SG de la ONU

    El Secretario General de la ONU, Antonio Guterres, remitió el lunes pasado al Consejo de Seguridad su informe preliminar sobre el Sahara Occidental y las actividades de la MINURSO.

    En él, Guterres critica severamente las violaciones por parte de Marruecos del Acuerdo Militar Nº1. Dos de estas violaciones tienen un carácter grave : la construcción de dos nuevos muros. Uno cerca de la localidad de Mahbes cuya extensión abarca 80,26 km y en el que el ejército marroquí ha abierto cuatro brechas vigiladas por 4 soldados desarmados a pesar de las advertencias de la MINURSO.

    « Como se describe en mi último informe, el Ejército Real de Marruecos ha construido un nuevo muro de arena cerca de Mahbes, que actualmente se extiende a 80,26 km de norte a sur en paralelo a la berma existente a una distancia de 8 a 15 km. Esta es una violación significativa del Acuerdo Militar #1. A petición de la MINURSO, los trabajos han cesado en el muro, y los puestos de observación a lo largo de su longitud han sido abandonados por el Ejército de Marruecos (S/2018/889, párrs. 34 y 35). Sin embargo, el muro sigue en situación operacional, con cuatro puertas cada una vigilada por cuatro soldados desarmados, a pesar de que la MINURSO había advertido de que ese muro constituía una violación del Acuerdo Militar No. 1. El Ejército de Marruecos sigue impugnando la apreciación de la MINURSO (S/2018/889 para 35) y no dio seguimiento a su llamamiento para el desmantelamiento del muro », dice el informe.

    Guterres añade que « un segundo refuerzo de la posición defensiva de Marruecos en el muro tuvo lugar cerca de Auserd, en un lugar donde los trabajos de mantenimiento en la berma habían sido aprobados por la MINURSO el 12 de diciembre de 2018. Una inspección de los observadores militares de la MINURSO realizada el 2 de febrero reveló la construcción de un segundo muro de arena paralelo al existente, aproximadamente a 15 metros del muro existente, de 30 kilómetros de largo, 3 metros de alto y 6 metros de ancho, con una zanja paralela al mismo. Dado que se trata de una ampliación significativa, en lugar del mantenimiento previsto en el Acuerdo Militar #1, fue declarado una violación el 20 de febrero. El Ejército de Marruecos argumenta que el nuevo muro es para proteger la berma de las inundaciones y los vientos, así como de los contrabandistas, una justificación que no concuerda con las reglas establecidas en el Acuerdo Militar #1 ».

    « Durante el período cubierto por el informe, la MINURSO registró 16 nuevos puestos de observación adicionales del ejército marroquí en la zona restringida, a unos 15 km de la berma de Bir Gandouz, en la parte meridional del territorio. Esto hace que el número total de puestos nuevos descubiertos en la zona hasta la fecha hasta sea 29. Treinta y ocho nuevos puestos de observación del Ejército de Marruecos fueron hallados también en dos zonas separadas en la región de Um Dreiga, también en la zona restringida. El grupo de trabajo sobre las violaciones declaró que cada uno de estos puestos constituía una violación del Acuerdo militar No.1 », añade.

    Según el informe, « estas violaciones han sido señaladas repetidamente al Ejército marroquí y el 16 de enero, el Comandante de la Fuerza de la MINURSO las evocó de nuevo con el Comandante del Sector Sur del Ejército de Marruecos, General de División Belkhir El Farouk. El Comandante de la Fuerza reiteró la petición de la MINURSO de que el muro de arena de Mahbes y los nuevos puestos de observación de Bir Gandúz y Un Dreiga sean desmantelados para restaurar el status quo inicial. El General de División El Farouk reiteró el argumento de Marruecos de que estos no tenían fines tácticos u operativos militares y sólo estaban destinados a prevenir el contrabando de drogas y otras actividades delictivas. La MINURSO explicó una vez más que independientemente de su finalidad, estas instalaciones militares constituían violaciones del Acuerdo Militar #1. Los esfuerzos de mi Representante Especial para convencer a Marruecos de que acabe con estas violaciones hasta ahora no han dado resultado ».

    El jefe de la ONU también denunció la negativa de Marruecos a dejar que la MINURSO establezca contacto con actores saharauis locales. « Como se informó anteriormente (ibíd., párrs. 55 a 57), las interpretaciones divergentes de las partes del mandato de la MINURSO siguen planteando un importante problema para la Misión que con frecuencia conducen a una crítica verbal y sistemática de sus actividades. Un resultado de tales interpretaciones es la falta de acceso de la Misión a los interlocutores locales al oeste de la berma, lo que sigue limitando la capacidad de la MINURSO para realizar una evaluación independiente de la situación en el Sáhara Occidental, ya sea con fines analíticos o de seguridad, y así cumplir con su tarea obligatoria de ayudar a mi Enviado Personal. Estas restricciones solo se han reducido durante el período que abarca el informe, a pesar de la solicitud de mi Enviado Personal para que mi Representante Especial se le faciliter los contactos con algunos interlocutores locales. Esta solicitud dio lugar a que Marruecos se opusiera nuevamente, alegando que dichos contactos son incompatibles con el mandato de MINURSO », dijo.

    Guterres también condena el hecho de que Marruecos imponga matrículas marroquíes a los vehículos onusinos. « La percepción de la imparcialidad de la Misión también se ve afectada negativamente por la imposición desde hace tiempo por parte de Marruecos de matrículas marroquíes a los vehículos de la MINURSO al oeste de la berma (ibíd., párr. 56), en contra del acuerdo de principio alcanzado con el Gobierno de Marruecos en 2015 », señala.

    Guterres también pidió la supervisión de los derechos humanos en los territorios saharauis ocupados. « El ACNUDH está preocupado por la persistencia de las restricciones a los derechos de las libertades de expresión, reunión y asociación pacíficas en el Sáhara Occidental. Durante el período citado, el ACNUDH siguió recibiendo denuncias de hostigamiento, detenciones arbitrarias y confiscaciones de equipos y vigilancia excesiva de periodistas, blogueros y defensores de los derechos humanos que denuncian las violaciones en el territorio », dijo.

    Al igual que recordó que « el acceso al Sáhara Occidental sigue siendo limitado para algunas personas. Información recibida por El ACNUDH indica que al menos 15 personas fueron expulsadas del país o se les denegó el acceso al territorio del Sáhara Occidental por las autoridades marroquíes durante el período citado, incluyendo defensores de los derechos humanos, investigadores, abogados y representantes de organizaciones no gubernamentales internacionales ».

    Guterres afirma que « se siguen denunciando casos de tortura y malos tratos de prisioneros saharauis en Marruecos. El ACNUDH recibió varias comunicaciones de abogados y/o familiares de familiares del grupo de Gdeim Izik, que alegaban que varios miembros del grupo fueron sometidos a la tortura, confinamiento solitario prolongado, negligencia médica, negación de las visitas familiares y acceso a mecanismos de supervisión independientes. Según las fuentes, en este periodo, al menos cuatro de ellos iniciaron o continuaron una huelga de hambre que duró de 48 horas a más de 30 días. Algunos de estos prisioneros desarrollaron consecuentemente condiciones de salud crítica ».

    En las líneas de este informe, a pesar de que Guterres intenta jugar el papel de equilibrista, se puede leer la ausencia de las manos francesas que a menudo llenaban este informe de alabanzas y congratulaciones a las autoridades de ocupación marroquíes.

    Tags : Sáhara Occidental, Marruecos, Frente Polisario, ONU, Antonio Guterres, Horst Kohler, MINURSO, Consejo de Seguridad, mesa redonda,

  • Los americanos se mueven en el asunto del Sáhara Occidental

    El Departamento de Estado americano anunció ayer que El subsecretario de Estado de Estados Unidos para Asuntos Políticos, también encargado de la cuestión del Sáhara Occidental, David Hale, visitará Marruecos y Francia,

    « El subsecretario Hale visitará Francia, Marruecos y Bélgica del 3 al 11 de abril », dijo el Departamento de Estado en la agenda de ayer, sin especificar las etapas de la gira.

    La cuestión del Sáhara Occidental figurará sin duda en el orden del día de las conversaciones que mantendrá con sus homólogos franceses y marroquíes. La agenda de la visita sugiere otra ronda de discusiones bilaterales sobre el Sáhara Occidental, mientras el Consejo de Seguridad se prepara para renovar el mandato de la Minurso a finales de abril.

    La Casa Blanca ya había advertido que no estaba preparada para renovar sistemáticamente el mandato de la Minurso si las dos partes en conflicto, Marruecos y el Frente Polisario, no avanzaban en las negociaciones iniciadas por la ONU. La delegación estadounidense ante la ONU declaró entonces que no dejaría que « la Minurso y el Sáhara Occidental caigan en el olvido », señalando la necesidad de apoyar « al enviado personal en sus esfuerzos por alcanzar una solución política justa, duradera y mutuamente aceptable que prevea la autodeterminación del pueblo del Sáhara Occidental ».

    La comunidad internacional insiste sobrs una solución basada en el principio de autodeterminación. Marruecos se bate por cambiar los parámetros de definición de este principio pretendiendo que está garantizado por una autonomía con amplias prerrogativas.

    Tags : Marruecos, Sahara Occidental, Frente Polisario, ONU, Horst Kohler, David Hale, USA, MINURSO, Horst Kohler,

  • El informe del SG de la ONU en la prensa internacional

    FranceInfo,  02/04/2019

    Sáhara Occidental: el Secretario General de la ONU, Antonio Guterres, insta al referéndum de autodeterminación

    El Sr. Guterres exhortó a las partes en el conflicto a que tomaran medidas para demostrar su voluntad de avanzar hacia una solución. Sin embargo, las Naciones Unidas no esperan un resultado rápido.
    Mientras que se espera una tercera mesa redonda sobre el Sáhara Occidental antes del verano en Ginebra, el Secretario General de la ONU, Antonio Guterres, ha pedido a todas las partes implicadas en el conflicto que hagan « gestos » para avanzar hacia una solución que « es posible ».

    « Una fuerte voluntad política »

    En un informe remitido al Consejo de Seguridad el 1 de abril, no especificó cuál podría ser esta solución, pero según sus observaciones, debería conducir a la « autodeterminación de la población del Sáhara Occidental ». Esto requiere una « fuerte voluntad política » de las partes y de toda la comunidad internacional, dice Antonio Guterres en sus recomendaciones.

    Lamentando una « falta de confianza » general en « la voluntad del otro de comprometerse seria y justamente con el proceso », el Secretario General reconoce que « crear confianza lleva tiempo », pero todo el mundo puede contribuir a ello. « Exhorto a las partes a que muestren activamente gestos de buena fe que demuestren su voluntad de avanzar », dijo, acogiendo con satisfacción a este respecto la decisión del Frente Polisario de deshacerse de su último arsenal de minas.

    « El coste del conflicto del Sáhara Occidental, en términos de sufrimiento humano, falta de oportunidades para los jóvenes y riesgos para la seguridad, es demasiado alto para ser aceptado », dijo.

    Guterres propone un presupuesto para la Minurso hasta 2020
    El Secretario General también pide al Consejo de Seguridad que renueve el mandato de la fuerza de paz Minurso desplegada en el Sáhara Occidental, que expira a finales de abril. Evita mencionar su duración, mientras que Estados Unidos ha impuesto prórrogas de seis meses en seis meses desde abril de 2018 para presionar a las partes.

    Al mismo tiempo, informó de que había propuesto a la Asamblea General de las Naciones Unidas un presupuesto para la Minurso de 56,4 millones de dólares para el período comprendido entre el 1º de julio de 2019 y el 30 de junio de 2020, mientras que el presupuesto de las operaciones de paz de las Naciones Unidas se aprueba cada año en junio. La Misión de las Naciones Unidas para el Referéndum del Sáhara Occidental tiene 235 empleados. Ha garantizado un alto el fuego en esta región desde 1991.

    La ONU no espera un resultado rápido

    A finales de marzo, al término de la segunda mesa redonda entre Marruecos, el Frente Polisario, Argelia y Mauritania, celebrada en Suiza desde diciembre de 2018, tras seis años de ausencia de diálogo, el enviado de la ONU, Horst Kohler, señaló posiciones « fundamentalmente divergentes ». « Nadie debe esperar un resultado rápido », dijo.

    El Polisario ha convocado un referéndum de autodeterminación para el Sáhara Occidental, una zona desértica de 266.000 km² en una región rica en fosfatos y bordeada por aguas que ricas en pescado. Marruecos, que anexionó esta antigua colonia española en 1975, rechaza cualquier otra solución que no sea la autonomía bajo su soberanía.

    Daily Mail Online (GB)

    Una solución en el Sáhara Occidental es posible: Jefe de la ONU

    El conflicto del Sáhara Occidental sigue sin resolverse a pesar de un alto el fuego de 1991 que puso fin a una guerra entre Marruecos, apoyado por Francia, y el Frente Polisario, apoyado por Argelia.

    El Secretario General de la ONU, Antonio Guterres, dijo el lunes en un informe que hace balance de dos rondas de conversaciones exploratorias, que una solución es posible al conflicto del Sáhara Occidenta que lleva décadas.

    Guterres dijo al Consejo de Seguridad que una solución requeriría « una fuerte voluntad política, no sólo de las partes y de los Estados vecinos, sino también de la comunidad internacional », según el informe visto por AFP.

    « Es posible una solución al conflicto », dijo.

    Las Naciones Unidas organizaron una segunda ronda de conversaciones en Suiza hace dos semanas entre Marruecos, el movimiento de liberación del Frente Polisario, Argelia y Mauritania sobre el futuro del territorio del norte de África.

    El Polisario libró una guerra con Marruecos entre 1975 y 1991, cuando se acordó un acuerdo de alto el fuego y se desplegó una misión de paz de la ONU para supervisar la tregua en la antigua colonia española.

    La misión, conocida como MINURSO, era preparar un referéndum sobre la independencia del Sáhara Occidental de Marruecos, pero nunca se materializó.

    Marruecos, que anexionó el territorio después de que España se retirara en 1975, considera que el Sáhara Occidental es parte integrante del reino y ha ofrecido autonomía, pero no un referéndum de independencia.

    El conflicto ha permanecido congelado y el dividido Consejo ha avanzado poco hacia una solución, con Francia apoyando a Marruecos mientras que los países africanos apoyaban al Polisario.

    En su informe, Guterres dijo que un « problema central » en la búsqueda de una solución era la falta de confianza de todas las partes, añadiendo que « crear confianza llevará tiempo » y alentando « gestos de buena fe » de las partes.

    El jefe de la ONU elogió al Polisario por destruir su último arsenal de minas terrestres, diciendo que este era un « primer paso encomiable » hacia la creación de confianza.

    El orador dice que todas las delegaciones son conscientes de que su pueblo espera con esperanza las recientes conversaciones, ya que ha sufrido los costos del conflicto.

    La primera ronda de conversaciones celebrada en diciembre marcó la primera vez en seis años que las partes se sentaron en la mesa de negociaciones.

    Las conversaciones están dirigidas por el enviado de la ONU Horst Koehler, un ex presidente alemán que asumió el papel de pacificador en 2017.

    En el informe, Guterres pidió que se prorrogara la MINURSO, pero no especificó la duración del nuevo mandato.

    El Consejo decidirá a finales de abril si renueva o no el mandato de la MINURSO, que los Estados Unidos han dicho que no debería permanecer en vigor sin avanzar hacia una solución política.

    Tags : Sahara Occidental, Marruecos, Frente Polisario, ONU, MINURSO, Horst Kohler,