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  • Sahara Occidental : Guterres appelle à une « volonté politique forte » des parties et de l’ensemble de la communauté internationale

    Dans un rapport transmis lundi au Conseil de Sécurité, le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres à une « volonté politique forte » des parties et de l’ensemble de la communauté internationale en vue de trouver une solution au conflit du Sahara Occidental.

    Pour lui, cette solution est « possible » mais elle précise »des gestes » de la part des parties en conflit et elle doit permettre d’aboutir à une « auto-détermination de la population du Sahara occidental » mais il faut pour cela une « volonté politique forte » des parties et de l’ensemble de la communauté internationale, indique Antonio Guterres.

    Après avoir déploré le « manque de confiance » de chaque partie dans « la volonté de l’autre de s’engager sérieusement et équitablement dans le processus », le secrétaire général affirme que « bâtir de la confiance prend du temps ».

    Tout en félicitant le Front Polisario de sa décision de se débarrasser de son dernier stock de mines, Guterres a exhorté les parties «  à montrer activement des gestes de bonne foi démontrant leur volonté de faire des progrès ».

    Le Chef de l’ONU n’a pas oublier de rappeller « le coût du conflit au Sahara occidental, en termes de souffrance humaine, de manque de perspectives pour les jeunes et de risques sécuritaires est trop élevé pour être accepté ».

    Guterres a demandé le renouvellement du mandat de la MINURSO tout en gardant sa distance de la durée de ce mandat au moment où les Etats-Unis insistent pour qu’il soit de 6 mois et non pas un an comme souhaité par la France, soutien indéfectible du Maroc au Conseil de Sécurité.

    Il indique dans le même temps avoir proposé à l’Assemblée générale de l’ONU un budget pour la Minurso de 56,4 millions de dollars pour la période allant du 1er juillet au 30 juin 2020. Le budget des opérations de paix de l’ONU est adopté chaque année en juin.

    La MINURSO surveille le cessez-le-feu depuis 1991 après avoir été déviée de sa mission principale, l’organisation d’un référendum d’autodéterminatin au Sahara Occidental.

    Fin mars, à l’issue de la seconde table ronde entre Maroc, Front Polisario, Algérie et Mauritanie organisée en Suisse depuis décembre 2018, après six ans d’absence de dialogue, l’émissaire de l’ONU Horst Kohler avait fait état de positions « fondamentalement divergentes ».

    « Personne ne devrait s’attendre à un résultat rapide », avait-il précisé. Une troisième table ronde est attendue avant l’été.

    Source: VOA

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, ONU, MINURSO, Conseil de Securité, Horst Kohler,

  • Conseil de Sécurité : Le Sahara Occidental au mois d’avril

    Source : What’s In Blue

    Action attendue du Conseil

    En avril, les membres du Conseil s’attendent à tenir une réunion de consultations sur le Sahara occidental et à renouveler le mandat de la mission des Nations unies pour la Référendum au Sahara occidental (MINURSO) avant son expiration le 30 avril. Le rapport du Secrétaire général de l’Envoyé personnel pour le Sahara occidental, Horst Köhler, devrait faire un exposé sur ses dernières activités et Colin Stewart, le Représentant spécial du Secrétaire général pour le Sahara occidental et chef de la MINURSO, devrait faire, début avril, un exposé sur le rapport de la MINURSO.

    Principaux développements récents

    Le Sahara occidental fait l’objet de différends territoriaux depuis le retrait de l’Espagne en 1976. Au départ, le Maroc et la Mauritanie présentaient tous deux des revendications, mais la Mauritanie y renonça en 1979. Le mouvement indépendantiste est dirigé par le Front Polisario. L’ONU participe activement à la recherche d’une solution à ce conflit depuis 1985. Le Conseil a créé la MINURSO en 1991, par sa résolution 690 (1991). Depuis lors, peu de progrès ont été réalisés et le référendum mentionné dans le nom de la mission n’a pas eu lieu.

    Les 5 et 6 décembre 2018, le Maroc, le Front Polisario, l’Algérie et la Mauritanie ont participé à une table ronde à Genève. Il s’agissait de la première table ronde avec les parties prenantes depuis les dernières discussions informelles en 2012. La dernière ronde officielle de négociations a eu lieu en mars 2008. Les participants ont adopté un communiqué dans lequel il est indiqué que  » les délégations ont fait le point sur l’évolution récente de la situation, examiné les questions régionales et discuté des prochaines étapes du processus politique concernant le Sahara occidental « . Pour la première fois depuis plusieurs années, l’année s’est terminée sur une note positive.

    Le 29 janvier, les membres du Conseil se sont réunis en consultations pour entendre Köhler faire le point sur la réunion de Genève et ses efforts ultérieurs. Le 31 janvier, les membres du Conseil ont publié un communiqué de presse, le premier sur le Sahara occidental depuis le 4 février 2008. Dans cette déclaration, le Conseil a exprimé son soutien unanime aux efforts de M. Köhler et s’est félicité de la table ronde de décembre et de la participation du Maroc, du Front Polisario, de l’Algérie et de la Mauritanie. Il a également noté qu’une deuxième table ronde était prévue pour le premier trimestre de 2019.

    Tout au long du mois de mars, Köhler a continué à travailler sur l’étape suivante des discussions. Il a eu des entretiens bilatéraux avec les parties prenantes à Berlin et à Paris début mars. A l’issue de ces discussions, une deuxième table ronde s’est tenue les 21 et 22 mars près de Genève. Selon les informations diffusées avant la réunion, l’objectif de cette étape était simplement d’approfondir l’échange d’idées, et les responsables ont mis en garde contre l’attente de percées.

    Dans ses déclarations après la table ronde, M. Köhler a  » encouragé les délégations à explorer les gestes de bonne foi et les actions concrètes qui vont au-delà de la table ronde « . Il a déclaré que la table ronde a montré que toutes les parties prenantes veulent créer une meilleure situation pour leurs mandants. Les participants ont publié un communiqué dans lequel ils ont convenu de poursuivre les discussions en vue de trouver une solution politique mutuellement acceptable mais n’ont présenté aucune mesure concrète.

    Le mandat de la MINURSO a été renouvelé pour la dernière fois le 31 octobre 2018 par l’adoption de la résolution 2440.

    Principaux enjeux et options

    Les membres veulent voir de réels progrès dans ce dossier vieux de près de 30 ans. L’un des sujets de préoccupation est de savoir comment s’entendre sur des mesures de confiance, ce qui serait une prochaine étape logique dans les discussions. Les positions des parties sur une solution politique restent mutuellement exclusives. La position du Polisario a été que le statut final du Sahara Occidental ne peut être décidé que par un référendum incluant l’indépendance comme option, tandis que le Maroc a proposé que le Sahara Occidental soit une région autonome au sein du Maroc. Les membres voudront voir l’impact de la deuxième table ronde, sachant que la situation demeure difficile avec ces positions très différentes.

    En ce qui concerne le mandat, il convient de noter que le processus politique et la mission de maintien de la paix sont deux parties distinctes de la question du Sahara occidental. L’envoyé personnel – le poste existe depuis 1997 – est nommé directement par le Secrétaire général et ne fait pas partie de la MINURSO; les résolutions successives qui renouvellent le mandat de la MINURSO ne font généralement que saluer et encourager les efforts des envoyés spéciaux. Les États-Unis ont plaidé en faveur d’un lien entre les deux mécanismes afin de déterminer si la MINURSO s’acquitte de son mandat sur le terrain.

    Le Conseil et la dynamique plus large

    Dans un contexte d’optimisme prudent, le Conseil devra décider comment les récentes séries de discussions entre les parties prenantes affectent le mandat de la MINURSO. Les États-Unis ont fait valoir que sans le processus politique, il ne devrait pas y avoir de MINURSO, et ils ont réussi en 2018 à obtenir deux renouvellements de mandat de six mois plus courts. L’objectif était de faire davantage pression sur les partis pour qu’ils relancent le processus politique. Cependant, cette idée a été controversée et, lors de l’adoption, la Bolivie, l’Éthiopie et la Russie se sont abstenues (lors du vote sur le renouvellement du mandat en avril 2018, la Chine, l’Éthiopie et la Russie se sont abstenues). Ces membres estimaient que la résolution ne reflétait pas adéquatement leurs positions. La Russie a également déclaré que le processus de négociation du projet n’était pas positif. On peut s’attendre à ce que les États-Unis poursuivent leur approche de 2018, et peuvent citer le dialogue accru comme preuve que cette méthode de pression fonctionne pour relancer le progrès vers un processus politique fiable. Toutefois, compte tenu de la dynamique apparemment positive, la France voudra peut-être revenir à un renouvellement d’un an de la MINURSO. C’était la pratique depuis 2008, et la France a été le principal promoteur d’une prolongation de 12 mois lors du dernier renouvellement du mandat. Cela reflète également son ferme soutien au Maroc, qui n’a pas souhaité que les rapports et les réunions du Conseil de sécurité sur le Sahara occidental soient plus fréquents en raison des prorogations plus courtes de son mandat. Bien que la France ait voté en faveur du dernier renouvellement du mandat, elle a indiqué dans sa déclaration après le vote qu’elle aurait préféré un renouvellement d’une durée d’un an.

    L’Afrique du Sud, qui a rejoint le Conseil en janvier, a maintenu son ferme soutien à la position du Front Polisario. Les membres africains du Conseil n’ont pas de position commune sur le Sahara occidental, seule l’Afrique du Sud ayant reconnu une République démocratique arabe sahraouie indépendante, comme l’a proclamé le Polisario en 1976.

    Dans l’ensemble, les membres du Conseil ont appuyé les efforts de l’envoyé personnel, et toute division sur le mandat pourrait être préjudiciable. Son mandat repose sur la capacité d’établir la confiance entre les parties, et l’appui du Conseil est essentiel pour sa légitimité à suggérer des voies à suivre. M. Köhler s’est également employé activement à tenir le Groupe élargi des pays amis particulièrement intéressés par cette question, ce qui n’a pas toujours été le cas dans le passé.

    Les Etats-Unis sont le porte-plume sur le Sahara Occidental. Les résolutions sont d’abord discutées au sein du Groupe des Amis, comprenant la France, la Russie, le Royaume-Uni et les Etats-Unis, rejoints par l’Espagne, l’ancienne puissance coloniale et un pays qui fournit un soutien logistique important aux Sahraouis à Tindouf. L’Espagne fournit également une aide humanitaire importante et reste préoccupée par toute réduction de l’aide financière des donateurs.

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, Conseil de Sécurité, ONU, Horst Kohler, MINURSO,

  • Consejo de Seguridad: La cuestión del Sáhara en el mes de Abril

    En abril, los miembros del Consejo esperan celebrar consultas sobre el Sáhara Occidental y renovar el mandato de la Misión de las Naciones Unidas para el Referéndum del Sáhara Occidental (MINURSO) antes de que expire el 30 de abril. Se espera que el Enviado Personal del Secretario General para el Sáhara Occidental, Horst Köhler, informe sobre sus últimas actividades y que Colin Stewart, Representante Especial para el Sáhara Occidental y jefe de la MINURSO, informe sobre el informe del Secretario General sobre la MINURSO, previsto para principios de abril.

    Principales acontecimientos recientes

    El Sáhara Occidental ha sido objeto de disputas territoriales desde que España se retiró en 1976. Inicialmente tanto Marruecos como Mauritania presentaron reclamaciones, pero Mauritania renunció a las suyas en 1979. El movimiento independentista está dirigido por el Frente Polisario. Las Naciones Unidas han participado activamente en la búsqueda de una solución a este conflicto desde 1985. El Consejo estableció la MINURSO en 1991, en virtud de la resolución 690 (1991).

    Desde entonces, los progresos han sido escasos y no se ha celebrado el referéndum al que se hace referencia en el nombre de la misión. Los días 5 y 6 de diciembre de 2018, Marruecos, el Frente Polisario, Argelia y Mauritania asistieron a una mesa redonda en Ginebra. Esta fue la primera mesa redonda con las partes interesadas desde las últimas conversaciones informales en 2012.

    La última ronda formal de negociaciones fue en marzo de 2008. Los asistentes adoptaron un comunicado que decía: « Las delegaciones hicieron balance de los últimos acontecimientos, abordaron cuestiones regionales y discutieron los próximos pasos en el proceso político sobre el Sáhara Occidental ». El año terminó con una sensación de impulso por primera vez en varios años.

    El 29 de enero, los miembros del Consejo se reunieron en consultas para recibir información actualizada de Köhler sobre la reunión de Ginebra y sus actividades posteriores. El 31 de enero, los miembros del Consejo emitieron un comunicado de prensa, el primero sobre el Sáhara Occidental desde el 4 de febrero de 2008. La declaración expresaba el apoyo unificado del Consejo a los esfuerzos de Köhler y acogía con satisfacción la mesa redonda de diciembre y la participación de Marruecos, el Frente Polisario, Argelia y Mauritania. También tomó nota de que estaba prevista una segunda mesa redonda para el primer trimestre de 2019.

    A lo largo del mes de marzo, Köhler siguió trabajando en la siguiente fase de los debates. A principios de marzo mantuvo conversaciones bilaterales con las partes interesadas en Berlín y París. Tras estos debates, los días 21 y 22 de marzo se celebró una segunda mesa redonda cerca de Ginebra. Los informes noticiosos previos a la reunión dijeron que el objetivo de esta etapa era simplemente profundizar el intercambio de ideas, y los funcionarios no parecieron esperar avances.

    En sus declaraciones tras la mesa redonda, Köhler « animó a las delegaciones a explorar gestos de buena fe y acciones concretas que vayan más allá de la mesa redonda ». Dijo que la mesa redonda demostró que todas las partes interesadas desean crear una mejor situación para sus circunscripciones. Los participantes emitieron un comunicado en el que acordaron continuar las discusiones para encontrar una solución política mutuamente aceptable, pero no presentaron acciones concretas.

    El mandato de la MINURSO se renovó por última vez el 31 de octubre de 2018 mediante la aprobación de la resolución 2440.

    Cuestiones clave y opciones

    Los miembros desean ver un progreso real en este expediente de casi 30 años de antigüedad. Un aspecto que nos preocupa es cómo llegar a un acuerdo sobre las medidas de fomento de la confianza, que sería el siguiente paso lógico en los debates. Las posiciones de las partes sobre una solución política siguen siendo mutuamente excluyentes. La posición del Polisario ha sido que el estatus final del Sáhara Occidental sólo puede decidirse en un referéndum que incluya la independencia como opción, mientras que Marruecos ha propuesto que el Sáhara Occidental sea una región autónoma dentro de Marruecos. Los miembros querrán ver el impacto de la segunda mesa redonda, sabiendo que la situación sigue siendo difícil con estas posiciones tan diferentes.

    En cuanto al mandato, cabe señalar que el proceso político y la misión de mantenimiento de la paz son dos partes separadas de la cuestión del Sáhara Occidental. El enviado personal -el puesto existe desde 1997- es nombrado directamente por el Secretario General y no forma parte de la MINURSO; las sucesivas resoluciones por las que se renueva el mandato de la MINURSO suelen limitarse a acoger con satisfacción y alentar los esfuerzos de los Enviados Especiales. Estados Unidos ha estado argumentando a favor de vincular los dos mecanismos para determinar si la MINURSO está cumpliendo con su mandato sobre el terreno.

    En un contexto de optimismo prudente, el Consejo tendrá que decidir de qué manera las recientes rondas de debate entre las partes interesadas afectan al mandato de la MINURSO. EE.UU. ha argumentado que sin el proceso político, no debería haber MINURSO, y tuvo éxito en 2018 al tener dos renovaciones de seis meses más cortas del mandato. El objetivo era presionar más a las partes para que reiniciaran el proceso político.

    Fuente: What’s in Blue

    Tags : Sahara Occidental, Frente Polisario, Marruecos, MINURSO, Consejo de Seguridad, Horst Kohler,

  • Estados Unidos de América y la cuestión del Sahara Occidental

    Abdurrahaman Budda

    En la época de la guerra fría Marruecos era unos de los gobiernos seguidores del bloque capitalista liderado por los Estados Unidos de America, Mauritania pertenecía al mismo eje. Argelia y libia, simpatizantes del Frente Polisario, eran aliados de la Unión Soviética. Los EE UU no deseaban que el bloque socialista tuviera una salida al Océano Atlántico, no les importaba la injusticia perpetrada contra aquel pequeño pueblo, cuyo derecho a la autodeterminación demandaba la UNO en su resolución 1415 del año 1960.

    Durante el mandato de Carter, EE UU fue clave en convencer a España para que transfiriera la administración del territorio a Marruecos en noviembre de 1975 y para evitar que Naciones Unidas condenara la invasión marroquí al territorio.

    En agosto 1975, Kissinger se hallaba en Jerusalén cuando recibió la confirmación de que el proyecto estaba listo, el secretario de Estado norteamericano cerro la entrega del Sahara a Marruecos con un telegrama remitido a Rabat desde la Embajada de EE UU en Beirut: “Laissa podrá andar perfectamente dentro de dos meses. El ayudara en todo”, decía el texto. Laissa era el nombre en clave de la Marcha Blanca, que dos meses después lanzaría Hassan II con el nombre de Marcha Verde. El era Estados Unidos

    La industria armamentística norteamericana vendió a Marruecos armas sofisticadas que asesino a miles de civiles saharauis inocentes, además de colaborar junto a otros países en la construcción del muro defensivo rodeado por diez millones de minas y divide la tierra del Sahara en dos territorios: liberados y ocupados.

    Los Estados Unidos mucho antes del inicio de la guerra del Sáhara Occidental suministraban armamentos a Marruecos y habían adiestrado a un importante contingente de las Fuerzas Reales. Las entregas de armamento se iniciaron en 1960, pero no fue hasta el período 1974-1975 cuando los EE.UU. se convirtieron en uno de los principales proveedores de armas al país magrebí.

    En la batalla de Gueltet Zammur, Sahara Occidental, en la que las fuerzas marroquíes sufrieron importantes bajas, sirvió para justificar el incremento de armas americanas al régimen marroquí. Una delegación norteamericana integrada por veintitrés personas encabezada por Francis West, secretario de Estado adjunto de Defensa, visitó los territorios saharauis controlados por Marruecos en noviembre de 1981 y se mostró partidaria de que EE.UU adiestrara un comando móvil para ser utilizado contra el Frente Polisario.

    El Congreso acabó autorizando en 1981 el envío de consejeros militares a Marruecos, y oficiales marroquíes fueron instruidos en territorio norteamericano.

    Posteriormente Marruecos concedió a los Estados Unidos bases militares al servicio de las Fuerzas de Despliegue Rápido (FDR).

    Hace tan solo pocos días e l Departamento de Estado de Estados Unidos (EEUU-USA) recomendó al Congreso la aprobación de la venta a Marruecos de 25 cazas F- 16 Block 72 por valor de unos 3.787 millones de dólares.
    En los últimos años del conflicto, EE UU se convenció que su apoyo militar, económico y político no era capaz de derrotar los invencibles guerrilleros saharauis, empezó a apoyar una solución política al conflicto. Los políticos americanos llegaron a la conclusión de que:

    1) La república saharaui posee un gobierno democrático y tolerante, donde existen solidas instituciones en las cuales la mujer es ampliamente representada.

    2) El ejército saharaui garantiza la seguridad de las regiones liberadas del Sáhara Occidental.

    3) El Frente Polisario no está vinculado al terrorismo, el tráfico de drogas ni el crimen organizado.

    4) El estado saharaui no posee apoyo ni asesoramiento de Irán ni Hizbulah como difunde la diplomacia marroquí para manchar la imagen de la revolución saharaui.

    5) los ciudadanos saharauis bajo la ocupación marroquí, a pesar de ser objeto de represión, nunca utilizan métodos violentos para protestar en demanda de sus derechos legítimos a una nación libre e independiente.

    6) La República Saharaui independiente no representa amenazas a los intereses de Estados Unidos en la región y respeta la integridad territorial de los países vecinos incluida Marruecos.

    En vista a todos estos factores positivos de la nación saharaui, la Casa Blanca nunca declaro al Frente Polisario organización terrorista como lo hizo con la OLP y ANC en un momento determinado.

    EE.UU trató al Sáhara Occidental como asunto de descolonización tal y como establecen todas las resoluciones de la ONU. Para proteger los recursos naturales de los saharauis y respetar las resoluciones de la ONU, además aprobó el Tratado de Libre Comercio con Marruecos, excluyendo al Sáhara Occidental.

    Estados Unidos es el mayor financiador de las actividades del Programa Mundial de Alimentos (PAM), encargado de la seguridad alimentaria de los campamentos de refugiados saharauis.

    A nivel del Congreso la causa saharaui tiene el apoyo de los republicanos, como del Senador conservador James Inhofe (Oklahoma) quien es uno de los legisladores más brillantes de Estados Unidos por sus principios. El presidente de la Liga de Amistad Norteamericano-Saharaui, que se formó en agosto del año 2013, es Joseph Pitts (Republicano por Pensilvania). Los senadores Inhofe y el demócrata Patrick Leahey (Vermont), son muy amigos del Sáhara Occidental: piden que su país proteja los derechos humanos en el Sahara.

    En julio de 2013, se fundó en Nueva York la agrupación “Ciudadanos de Estados Unidos por el Sáhara Occidental”, integrada por académicos, periodistas, ex diplomáticos, activistas de Derechos Humanos, artistas y estudiantes.

    El Secretario de Estado, John F. Kerry, impulsó en abril del 2013 una iniciativa en el Consejo de Seguridad de la ONU, para que los Cascos Azules (Minurso: Misión de las Naciones Unidas para el Referéndum del Sáhara Occidental) que se encuentran en el Sáhara Occidental tenga atribuciones de velar por los derechos humanos. Lo presentó la embajadora estadounidense ante la ONU, Susana Rice.

    Frank Ruddy ex embajador de EE.UU. y ex jefe de la Minurso, menciona en un artículo publicado en el diario más conservador de EE.UU, Washington Times, que “Freedom House, en el más reciente informe anual del grupo de vigilancia, calificó a la situación del Sáhara Occidental como lo “peor de lo peor”, en términos de políticas, los derechos civiles y el abuso.

    El Centro Robert F. Kennedy para la Justicia y los Derechos Humanos, presidida por Kerry Kennedy, realizo informes y campañas internacionales por la defensa de los derechos humanos en el Sáhara Occidental.

    John Bolton, ex representante Permanente de EE.UU. ante la ONU y Consejero de Seguridad Nacional de la administración Donald Trump, junto a James Baker, fueron los ingenieros del plan de paz para el Sahara Occidental critico el estancamiento de proceso de paz y se mostro partidario de un referéndum de autodeterminación del pueblo saharaui, cuando expreso:

    “cómo se puede justificar” que se siga prorrogando la misión de paz de Naciones Unidas (MINURSO).

    “Me gustaría ver que esto se resuelve si las partes pueden acordar una salida. Esa es mi preferencia” y agrego

    “Hay dos destacados funcionarios estadounidenses que realmente se enfocan mucho en el tema del Sáhara Occidental: uno es James Baker, ex Secretario de Estado de los Estados Unidos entre 1989 y 1992, y el otro soy yo”. Comento Bolton y añadio “Creo que debería haber una intensa presión sobre todos los interesados ​​para ver si pueden resolver el problema”
    “Todo lo que queríamos era celebrar un referéndum para 70.000 votantes, (pero) 27 años después, el estatus del territorio sigue sin estar resuelto”,

    Bolton en declaraciones a un digital norte americano mostro su gran preocupación por la situación de los refugiados saharauis:

    “No debemos de olvidar de la situación en el Sáhara Occidental, pensar un poco en los saharauis, muchos de los cuales todavía están en campamentos de refugiados en el suroeste de Argelia cerca de Tindouf, en el inhóspito desierto del Sáhara sin poder volver a su tierra, y debemos permitir que estas personas y sus hijos regresen”. y tener vidas dignas”.

    El dia 24 de febrero de 2019 una delegación de Estados Unidos compuesta por 17 personalidades,incluidos seis parlamentarios, encabezados por James Inhofe, presidente del Comité de los Servicios Armados del Senado de Estados Unidos, y por el presidente del Comité de Finanzas, Enzi Michael Bradley visitaron a los campamentos de refugiados saharauis.

    En declaraciones a la prensa, Inhofe dijo que la visita de esta importante delegación “se encuadra en el marco del aliento del derecho de los pueblos a la recuperación de la libertad ansiada desde hace años”.

    “Es un incentivo para que el pueblo del Sáhara Occidental recupere su libertad”.

    El diputado norteamericano agregó que entre la delegación “hay seis parlamentarios elegidos por el pueblo estadounidense que reafirman su compromiso de apoyar esa aspiración de libertad”.

    EE UU debe disculparse del pueblo saharaui al apoyar, financiar y asesorar al gobierno de Rabat en su aventura expansionista, la cual causo enormes angustias a múltiples generaciones de este noble pueblo. La administración de Trump debe llevar sus últimas declaraciones a favor de la autodeterminación del pueblo saharaui a hechos reales, dejar de vender armas al ejército de ocupación marroquí y dar serias advertencias al régimen alauita para abandonar su antigua tesis colonialista en el tema del Sahara Occidental

    Esperamos que nuestro admirable equipo de negociadores ande con cautela y mucha cautela para no caer en los engaños del enemigo y sus aliados, después de sus posiciones negativas en la última reunión de Ginebra. Tras la sonrisa de Bureta y la mirada extraña de Hilal se ocultan indicaciones y órdenes de potencias Europeas históricamente rivales a los intereses de la nación saharaui, estos aprovechan la delicada situación de la hermana Argelia para reforzar sus argumentos anexionistas en el marco de su batalla psicológica contra el pueblo saharaui.

    Hoy más que nunca, urge la necesidad de organizar una conferencia internacional, donde participaran expertos de la ley internacional de todo el mundo y funcionarios de la UNO con el objetivo de esclarecer el verdadero significado del término de autodeterminación, el cual esta falsificado de su verdadero significado y cerrar las puertas ante explicaciones erróneas que confunden la opinión pública mundial convirtiendo la víctima en verdugo.

    Fuente

    Tags : Sahara Occidental, Frente Polisario, Marruecos, ONU, MINURSO, Estados Unidos, EEUU,

  • La descolonización del Sahara Occidental en manos de la ONU

    JUAN GASPARINI | Viernes, 29 de Marzo del 2019

    Podía parecer un caso abandonado, pero luego de seis años de silencio, Naciones Unidas reinició en diciembre pasado las conversaciones de paz entre el Frente Polisario y Marruecos, que se disputan el Sahara Occidental.
    Dos “mesas redondas” celebradas en Ginebra, bajo los auspicios del mediador de la ONU, el ex presidente alemán, Horst Köhler, revelaron que perdura el dilema de fondo: Marruecos quiere anexar la totalidad del teJUAN GASPARINI | Viernes, 29 de Marzo del 2019
    rritorio y la población en litigio mediante una autonomía dentro de su monarquía democrática (y de seguro islámica y autoritaria), mientras que el Frente Polisario, tal vez el movimiento de liberación nacional más antiguo aún existente sin tomar el poder, mantiene la reivindicación del referéndum de autodeterminación saharaui, para que los habitantes y sus descendientes heredados del colonialismo español, arbitren a favor o en contra de la independencia.

    El tiempo apremia. En un mes el Consejo de Seguridad de la ONU, debe prolongar, o disolver, la fuerza de paz instalada para separar a los beligerantes y garantizar el cese el fuego dispuesto el 6 de septiembre de 1991, conocida por su acrónimo MINURSO. El apuro lo impone la Administración Trump, que viene recortando su aporte a la financiación de la solución pacifica de los conflictos, en Palestina, Chipre y Africa. En el Sahara Occidental están en juego la suerte de unas 500 mil personas, el destino de una superficie de 288 mil kilómetros cuadrados, equivalente a la mitad de España, con las mayores reservas de fosfato del planeta, rico también en sal, arena, petroleo, frutos de las palmeras y vegetales marinos, cuyos 1400 kilómetros de costas son expoliadas de 90.000 toneladas anuales de pescado por el pillaje pesquero clandestino cometido por Marruecos, gracias a las complicidades de España y Francia, y pese a decisiones contrarias del Tribunal Judicial de la Unión Europea (TJUE).

    La Resolución del Consejo de Seguridad de la ONU que convocó las “mesas redondas” sobre el Sahara Occidental en Ginebra, adoptada el 31 de octubre de 2018, invitó también a la participación de Argelia y Mauritania en los debates, por su influencia histórica en la zona. Encomió a buscar “una solución política justa, durable y mutuamente aceptable que permita la autodeterminación del pueblo del Sahara”. Instó a que las partes hagan “prueba de realismo y un espíritu de compromiso” para alcanzar un acuerdo “realista, pragmático”, tomando en consideración que “el statu quo no es aceptable”. Y felicitó a la MINURSO por sus “esfuerzos” para organizar “un referéndum en el Sahara OccidenLa descolonización del Sahara Occidental en manos de la ONU
    La descolonización del Sahara Occidental en manos de la ONU
    tal”.

    El contenido del texto de la ONU recogé la filosofía de la descolonización vigente en la ONU desde el 14 de diciembre de1960, para favorecer “el movimiento en pro de la independencia en los territorios en fideicomiso y en los territorios no autónomos”, con el objeto de “poner fin al colonialismo y a todas las practicas de segregación y discriminación que lo acompañan”. En virtud que “todos los pueblos tienen el derecho a la autodeterminación”, y con el propósito que “puedan ejercer pacífica y libremente su derecho a la independencia completa”, la Asamblea General de la ONU consideró igualmente entonces, que “todo intento encaminado a quebrantar total o parcialmente la unidad nacional y la integridad territorial de un país es incompatible con los propósitos y principios de la Carta de las Naciones Unidas”.

    Esa Asamblea General, el parlamento de la ONU, con sus ahora 193 Estados, lo confirmó y amplió el 7 de diciembre de 2018. Aportó “su apoyo una vez más a las aspiraciones de los pueblos bajo dominación colonial a ejercer su derecho a la libre determinación, incluida la independencia, de conformidad con las resoluciones de las Naciones Unidas relativas a la descolonización”, lo cual lleva la aplicación a “territorios concretos”. Exhortó a las “potencias administradoras” de esas tierras y poblaciones identificadas para ser descolonizadas, a velar que las “actividades económicas … no tengan consecuencias perjudiciales para los pueblos de esos Territorios, sino que promuevan su desarrollo, y a que los ayuden a ejercer su derecho a la libre determinación”.

    Dichas “potencias” no deben tener “actividades” ni “bases militares” y reconocer a los habitantes autóctonos “su derecho inalienable … a sus recursos naturales y su derecho a establecer y mantener el control sobre la futura explotación de esos recursos” y la “propiedad” de dichos Territorios, susceptibles de recibir ayuda para fortalecer su economía, y asistencia “bilateral como multilateral”, acoger “misiones visitadoras” y “buenos oficios para ayudar a impulsar el programa de descolonización caso por caso”. De momento, el 80% de la superficie del Sahara Occidental, está ocupada militarmente por Marruecos. Actualmente, en sus cárceles se contabilizaban 33 presos políticos saharauis, al tiempo que 165 mil de sus compatriotas, viven refugiados en campos de migración argelinos, o exilados en otros países. “Los 1400 kilómetros de costa atlántica y las aguas adyacentes del Sahara Occidental están controlados por el estado marroquí”, que “es uno de los primeros productores de pulpo del mundo. Sin embargo”, en el espacio atlántico de la monarquía islámica de Mohamed VI, “no hay pulpo. Marruecos carece de soberanía legal sobre el Sáhara Occidental, y actúa como una potencia ocupante de facto”, explica en sustancia un reciente Informe del Observatorio de Derechos Humanos y Empresas (ODHE, 25/3/2019), publicado en Barcelona.

    Para llegar a objetivo fijado por el mediador Köhler, de “una solución política mutuamente aceptada … que sea realista, pragmática, perenne, basada den el compromiso, justa, durable y que permita la autodeterminación del pueblo del Sahara Occidental conforme a lo resuelto por el Consejo de Seguridad de la ONU”, Marruecos propone la autonomía, conforme a su Reino islámico autoritario, adosada como una nueva provincia del “sur”. El Referendum y la independencia, “no están a la orden del día”, afirmó el jefe de la delegación marroquí en las conversaciones de Ginebra, Nasser Baurita, ministro de relaciones exteriores del régimen chérifien de Mohamed VI. En cambio, para el Frente Polisario, solo la consulta electoral, en el marco del censo efectuado por España en 1974, depositaria en los votantes la decisión en torno a la independencia. “Si perdemos, abdicamos de nuestra reivindicación de la independencia”, concluyó el representante del Frente Polisario, Jatri Aduh, presidente del Parlamento de la República Arabe Saharaui Democrática (RASD).

    Contrapunto

    Tags : Sahara Occidental, Frente Polisario, Marruecos, ONU, MINURSO, Horst Kohler, mesa redonda,

  • Ayuda, refugiados y mantenimiento de la paz en juego en las nuevas conversaciones sobre el Sáhara Occidental

    Los renovados intentos de resolver uno de los conflictos menos conocidos del mundo se reanudarán en Ginebra esta semana, cuando representantes de Marruecos y del Frente Polisario asistan a las mesas redondas para discutir el futuro del Sáhara Occidental, a menudo conocida como la última colonia que queda en África, y que alberga a decenas de miles de refugiados.

    La agencia de refugiados de la ONU, ACNUR, estima que más de 170.000 de los indígenas saharauis del Sáhara Occidental viven ahora como refugiados en campamentos en la provincia argelina de Tinduf, aunque Marruecos dice que la cifra es sólo de unos 40.000. La población de Tinduf depende casi por completo de la ayuda internacional para la alimentación, el agua, la educación y otras necesidades.

    Muchos están aislados de sus familiares por un muro de 2.700 kilómetros que divide las dos terceras partes del Sáhara Occidental controlado por Marruecos -que contiene la mayor parte de sus asentamientos y recursos naturales- del interior desértico escasamente poblado que ocupa el Polisario.

    El resultado de las conversaciones del jueves y el viernes podría definir el futuro de la Misión de las Naciones Unidas para el Referéndum del Sáhara Occidental (MINURSO), establecida como parte de una cesación del fuego de 1991 que prometía una votación sobre la autodeterminación en el plazo de un año, incluida la opción de la plena independencia.

    Las dos partes se reunieron cara a cara por primera vez en seis años en diciembre, sentadas junto a Argelia y Mauritania en conversaciones informales que el enviado de la ONU para el Sáhara Occidental, Horst Köhler, calificó de « primer paso, pero importante », para reconstruir un frágil MINURSO
    Más de un cuarto de siglo después, el personal de mantenimiento de la paz de la MINURSO sigue estando presente en el Sáhara Occidental, pero las partes no están más cerca de una votación, que a menudo se denomina « referéndum sobre el estatuto final ». El conflicto es en su mayor parte frío, aunque ha habido poluciones ocasionales, incluyendo tensiones más fuertes cuando el entonces secretario general de la ONU, Ban Ki-Moon, se refirió a la presencia de Marruecos en el Sáhara Occidental como una « ocupación ».

    Ningún otro país reconoce su reivindicación sobre el Sáhara Occidental, pero Marruecos considera que el territorio es una parte inviolable de su identidad nacional y se ha negado firmemente a considerar algo más trascendental que una ampliada autonomía dentro del reino. « La autodeterminación, en opinión de Marruecos, se lleva a cabo mediante la negociación », dijo el ministro de Asuntos Exteriores marroquí, Nasser Bourita, tras las conversaciones de diciembre. « Un referéndum no está en la agenda. »

    En abril del año pasado, el Consejo de Seguridad comenzó a renovar el mandato de la MINURSO por seis meses, la mitad del año habitual. El Asesor de Seguridad Nacional de Estados Unidos, John Bolton, quien ha sido un actor clave en los recientes esfuerzos por iniciar las negociaciones diplomáticas, se ha atribuido el mérito del cambio a mandatos de seis meses, al decir que en diciembre el cambio tenía la intención de aumentar la presión sobre ambas partes para que negociaran.

    Bolton, que trabajó como asistente del entonces enviado James Baker entre 1997 y 2000, ha mantenido un gran interés en el conflicto, reforzado por un desdén de toda una carrera por las costosas misiones de la ONU y lo que algunos observadores consideran una simpatía hacia el Polisario.

    En diciembre, Bolton dijo a una audiencia en el conservador centro de estudios The Heritage Foundation que estaba « frustrado » por la falta de progreso en los últimos años.

    « Damas y caballeros, 27 años de despliegue de esta fuerza de mantenimiento de la paz de la ONU, 27 años y sigue ahí? « ¿Cómo se puede justificar eso? »

    Futuro de las conversaciones
    La aprobación el mes pasado por parte del Parlamento Europeo de un acuerdo comercial con Marruecos que incluía las aguas de pesca del Sáhara Occidental aumentó la animosidad entre las partes, especialmente porque contravenía una sentencia del Tribunal de Justicia de las Comunidades Europeas del año pasado.

    La luz verde parlamentaria enfureció al Polisario, que dijo que la UE había violado el derecho internacional y puesto en peligro el proceso de paz.

    Pero la cuestión clave en Ginebra será si Marruecos está dispuesto a ceder hacia un acuerdo de reparto de poder que el Polisario podría aceptar, a partir de su actual plan de mantener el Sáhara Occidental como parte del país, con cierta autonomía.

    Asegurar ese movimiento probablemente sea un desafío, dijo a IRIN Jacob Mundy, profesor asociado de estudios sobre la paz y el conflicto en la Universidad Colgate y experto en el Sáhara Occidental.

    Mundy dijo que el actual plan marroquí « parece lamentablemente insuficiente para atraer el interés del Polisario, especialmente porque no dice nada sobre un referéndum sobre el estatuto final ».

    Pero agregó que la sacudida de Bolton podría traer un cambio bienvenido en la dinámica de un conflicto que ha cambiado poco desde principios de la década de los 1990.

    « El juego podría consistir ahora en ver hasta qué punto esto funciona realmente para lograr que las partes discutan realmente cuestiones sustantivas sobre una solución política », dijo Mundy.

    Ruairi Casey, Periodista independiente que ha informado sobre asuntos sociales, política internacional y refugiados de Europa, Estados Unidos y África.

    Fuente : The New Humanitarian, 19 mars 2019

    Tags : Sahara Occidental, Marruecos, Frente Polisario, ONU, mesa redonda, negociaciones, MINURSO, Horst Kohler,

  • Sahara Occidental : Marruecos y el quebradero de cabeza del mes de Abril

    Acutalmente, la principal preocupación de las autoridades marroquíes es la « cita de Abril », como ellos la llaman en sus documentos oficiales revelados por el misterioso hacker Chris Coleman.

    En efecto, en las vísperas de la reunión del Consejo de Seguridad sobre la renovación del mandato de la MINURSO, los marroquíes declaran la alerta en Nueva York para controlar a todos los movimientos en los pasillos de la ONU y neutralizar cualquier iniciativa que vaya en sentido contrario a los intereses marroquíes.

    Pero este año difiere de los precedentes. En esta ocasión, un fantasma sobrevuela la reunión del Consejo de Seguridad : la amenaza de Estados Unidos de suspender la financiación de la MINURSO, la misión de paz de la ONU que opera en el Sáhara Occidental desde 1991. La administración de Donald Trump declaró claramente que no está dispuesta a pagar por una misión que lleva 28 años sin poder cumplir su misión. Por ello, decidieron reducir el mandato de la MINURSO de un año a seis meses, una medida que está dando quebraderos de cabeza a los mandatarios de Rabat que se habían instalado cómodamente sobre el status quo impuesto con la ayuda de Francia, miembro permanente del Consejo de Seguridad que no vacila en sacar su derecho al veto para cerrar el paso a cualquier tentativa de aplicar los principios de la legalidad internacional.

    Reduciendo el mandato de la MINURSO, los americanos quieren obligar a las partes a involucrarse seriamente en la búsqueda de una solución a un contencioso embarazoso para la comunidad internacional.

    Por ello, en los últimos meses, los marroquíes multiplicaron los gestos hacia los yankis. Varias veces solicitaron que Trump reciba al rey de Marruecos, pero el inquilino de la Casa Blanca todavía tiene en mente los 12 millions de dólares que Mohamed VI ofreció a Hillary Clinton para su campaña electoral. El soberano marroquí llegó incluso a instalarse en un hotel de la Habana para estar cerca de Washington donde el presidente americano había organizado una importante cena. Su lobby removió cielo y tierra para que Trump invitara Mohamed VI a esta cena, pero fue en vano.

    Más tarde, rompió con Irán por tercera vez acusándo a esta país de proporcionar al Frente Polisario armas a través del partido libanés pro-iraní Hezbolá que los americanos habían incluido en la lista de movimientos terroristas por orden de Tel Aviv.

    Luego, declararon su apoyo al traidor venezolano Guaido con la esperanza de que esa decisión atraiga la simpatía de Trump. Y ahora, a pesar de la aguda crisis financiera que el país atraviesa, los dirigentes marroquíes sacaron de la hucha casi 4000 millones de dólares para comprar aviones de guerra.

    Todo ello, para implorar que en este mes de Abril, el mandato de la MINURSO sea un año y no 6 meses como lo fue el año pasado.

    Etiquetas : Sahara Occidental, Marruecos, Frente Polisario, ONU, MINURSO, USA,

  • Sahara Occidental : Communiqué de l’ONU sur le processus des négociations

    L’envoyé personnel du Secrétaire général pour le Sahara occidental, M. Horst Köhler, a invité les délégations du Maroc, du Front POLISARIO, d’Algérie et de Mauritanie à assister à une deuxième table ronde sur le Sahara occidental, qui se tiendra en Suisse les 21 et 22 mars 2019.

    La réunion se tiendra selon les dispositions de la résolution 2440 du Conseil de sécurité de l’ONU, comme une étape supplémentaire du processus politique visant à la conclusion d’une solution politique qui soit juste, durable et mutuellement acceptable prévoyant l’autodétermination du peuple du Sahara occidental.

    Dans le cadre de la réunion, les délégations commenceront à discuter des éléments qui sont nécessaires à la construction d’une solution durable basée sur le compromis. La réunion procurera aussi aux délégations une occasion de revenir sur certains enjeux régionaux et de discuter de mesures de confiance.

    L’envoyé spécial a déjà tenu des consultations avec les délégations afin de préparer celles-ci pour la tenue de la table ronde. Il espère que la réunion permettra de renforcer la dynamique positive générée par la première table ronde en décembre 2018.

    Source : ONU

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, MINURSO, ONU, Horst Kohler,

  • Sahara Occidental : desminado y visitas familiares serán el objetivo principal de la próxima mesa redonda

    Según un despacho de EFE, que cita fuentes de la ONU, el objetivo de la mesa redonda del 21 y 22 de Marzo es que « las partes empiecen a abordar elementos necesarios para construir una solución duradera basada en el compromiso. La reunión también será una oportunidad para que las delegaciones revisen asuntos regionales y discutan cómo construir confianza ».

    También se discutirá cómo fomentar las medidas de confianza como el desminado y la reanudación de las visitas entre miembros de familias separadas por el muro.

    « La ONU dijo hoy que espera que Marruecos y el Frente Polisario empiecen a discutir esta semana « elementos necesarios » para construir una solución negociada para el Sáhara Occidental », precisa el despacho de EFE en el día ayer.

    Fuentes de la ONU, citadas por la agencia, declararon que el enviado de la ONU para el conflicto, Horst Köhler, confía en que la próxima mesa reunión entre las partes beligerantes « consolide la dinámica positiva creada por la primera mesa redonda, que se celebró en diciembre de 2018 ».

    Las mismas fuentes recuerdan que este encuentro forma parte del proceso de negociaciones que tiene como objetivo « alcanzar una solución política justa, duradera y mutuamente aceptable, que permita la autodeterminación del pueblo del Sáhara Occidental ».

    EFE señala que el ex-presidente alemán «  ya propuso a las partes acceder a algún tipo de gesto para facilitar avances » en la reunión precedente de Ginebra en la que el Frente Polisario pidió a Marruecos la liberación de los presos políticos y poner fin al bloqueó del territorio autorizando el acceso a la prensa y delegaciones políticas y humanitarias internacionales.

    Los negociadores saharauis siguen exigiendo un referéndum como única solución posible para el conflicto a lo que Marruecos se opone rotundamente.

    Es evidente que el objetivo del próximo encuentro es encontrar materia para alimentar el informe periódico que el Secretario General de la ONU presentará al Consejo de Seguridad a mediados del mes de Abril durante su reunión para reanudar el mandato de la MINURSO (Misión de la ONU para el Referéndum en el Sáhara Occidental).

    Etiquetas : Sáhara Occidental, Frente Polisario, Marruecos, ONU, MINURSO, Horst Kohler, mesa redonda, medidas de confianza, desminado, visitas familiares,

  • Historia del Sahara Occidental y su lucha por la soberanía ante la pasividad internacional

    Mercedes Garayalde* 

    17/10/2010

    Un poco de historia

    Hasta la llegada de la colonización española, casi en el siglo xx, los saharauis eran pueblos nómadas, distintos a sus vecinos y más parecidos, pero también distintos, de los núcleos sedentarios de Mauritania. El territorio estaría delimitado a norte por el río Dra, al sur por el Cabo Blanco, al oeste por el mar y al este por la hamada (Tinduf, actual punto de los campamentos de refugiados).

    A principios de la era cristiana, el Sahara Occidental todavía alimentaba a sus caballos y no a sus camellos. Las invasiones árabes sufridas a partir del año 500 después de nuestra era tuvieron poca influencia, ya que a los árabes de Arabia no les interesaba demasiado el desierto, porque ya lo tenían y conocían en su lugar de origen. En el siglo xi empezó la islamización del Sahara. Primero los almorávides crearon un imperio en el norte de África y llegaron también a España (formando un imperio que se extiende desde Castilla hasta el Níger) y, después, los almohades. En este siglo los sultanes enviaron a ciertas tribus árabes a esa zona del desierto, pequeños grupos, que marcharon junto a algunos beréberes. Y de esta simbiosis entre árabes, beréberes y nativos nació una sociedad lejos de la autoridad de los sultanes y que no tuvo contacto con Europa hasta los siglos xiv y xv. Fue naciendo un idioma propio, el hasania, se consolidó la sociedad saharaui-árabe-berebere con un entramado tribal que no tenía que ver con el marroquí, ya que éste se basaba más en el apoyo o ataque a dinastías reinantes. El nomadeo era la forma de vida, sin propiedad de la tierra y con economía de trueque. La Yemaá, asamblea de notables que se reunían ocasionalmente, estaba compuesta por jefes de tribu (los shej). Los verdaderos descubridores de la costa sahariana serían los portugueses, en su propósito de llegar a Guinea. Mientras los habitantes de Marruecos, los árabes, conocían mejor el Mediterráneo que aquellas costas, los sultanes marroquíes enviaban alguna expedición esporádica, más al desierto mauritano y al argelino, pero sin adentrarse en el Sahara Occidental. No había relación, por tanto, con Europa. Y así siguieron los saharauis hasta el siglo xix.

    En 1884, en la Conferencia de Berlín, Europa se repartió África. Alguna compañía inglesa empezó a hacer incursiones pesqueras en la zona. En España, el gobierno de Cánovas decidió anticiparse y estableció una pequeña factoría llamada Villa Cisneros. En diciembre de 1884 España comunicó a otros países la « toma bajo su protección » de todos los territorios de la costa occidental de África desde Cabo Bojador hasta el Cabo Blanco. Nadie objetó menos Francia, que apuntó que Mauritania era su zona y solicitó que se fijaran lindes. En 1902 Francia organizó el « Gobierno General de África y Territorio Civil de Mauritania » y las tribus saharianas rechazaron la penetración francesa, desmarcándose de los mauritanos. Por otra parte, se estableció el « Protectorado de España sobre Marruecos », pero los saharauis siguieron a su aire porque la intervención era, además, solo costera.

    En 1956 llegó la independencia de Marruecos de España. Y el ejército marroquí empezó a entrar en el Sahara y a reivindicar territorio. También reivindicaba Mauritania, y lo hizo, además, hasta 1969. En 1958 el Sahara se convirtió por Decreto de Franco en « provincia española ». La población saharaui empezó a sedentarizarse, se emitieron DNI españoles para los saharauis (documentos, curiosamente, que ahora no se reconocen). El nomadeo entró en crisis y en 1970 el 80% de la población era ya urbana. En 1963 se descubrieron los fosfatos y la empresa española Fosfatos de Bucraa inició la explotación de uno de los yacimientos más importantes del mundo. Asimismo, se intuían posibilidades petrolíferas y se consideró el banco sahariano de pesca.

    En 1973 surgió el nacionalismo saharaui, con la creación del Frente Polisario. La ONU presionaba para acabar con el colonialismo. Finalmente, en 1974 España aceptó ante la ONU cumplir el protocolo de descolonización y se comprometió a celebrar un referéndum de autodeterminación en seis meses. Marruecos propuso inmediatamente a Mauritania repartirse el territorio. El Tribunal Internacional de Justicia de La Haya, empero, sentenció que los saharauis son un pueblo propio. No obstante, el 17 de octubre de 1975 España acordó en decisión secreta la evacuación del Sahara para el 10 noviembre y dejar el territorio en manos marroquíes. Así, el 6 de noviembre empezó la invasión denominada la marcha verde ─llamada así porque desde los aviones y en el árido desierto parecía una « mancha verde »─, aquella masa humana de 300.000 marroquíes Corán en mano y franqueada por el ejercito marroquí. El ejército marroquí entró en los pueblos, saqueó y mató. Se dieron a los colonos marroquíes las casas y las propiedades que acababan de expoliar a los saharauis. La mitad de la población saharaui huyo al interior del desierto, que también fue bombardeado con fósforo y napalm hasta que, finalmente, se internaron en el desierto argelino, donde ahora siguen los campamentos de refugiados en torno a Tinduf. El Frente Polisario inició una guerra de guerrilla.

    El 14 de noviembre de 1975 se firmaron los Acuerdos Tripartitos de Madrid (ilegales y no publicados en el BOE), por los cuales España cedía la administración a Marruecos y Mauritania, aunque no la soberanía (figura jurídica inexistente). En 1979, Mauritania, pobre y desgastada, se retiró de la intervención militar. Entre 1980 y 1987 los marroquíes construyeron un inmenso muro, que hoy alcanza 2000 Km y que impide el acceso al territorio de la mayor parte Sahara Occidental.

    Marruecos actuó en todo momento por la vía de los hechos, tomando posesión tras posesión, y, en la vía diplomática, usando la hipocresía más insultante para ganar tiempo y consolidar su ocupación sin pausa. Así, en 1991, cuando Pérez de Cuellar era secretario general de la ONU, dijo aceptar el plan de paz y el Frente Polisario declaró el alto el fuego. El punto número 1 de dicho plan era celebrar un referéndum que decidiera independencia o integración en Marruecos. Se inició el calvario de hacer el censo, calvario por el continuo boicot de Marruecos, que planteó 140.000 recursos, que paralizaron el proceso en la ONU.

    En 1997 James Baker fue nombrado por la ONU enviado del secretario general. Venía del Departamento de Estado de Estados Unidos, se le creía hombre fuerte, lo intentó y lo intentó pero se encontró con la marrullería marroquí y con España una vez más mirando hacia otro lado. Me permito recordar que, conforme al derecho internacional, España sigue siendo potencia administradora y el Sahara Occidental, territorio autónomo en proceso de descolonización. Baker dimitió siete años después, dejando una última propuesta: el Plan Baker, consistente en una primera votación de los saharauis según el censo de 1974 y, si se aprueba, cinco años de autonomía y un referéndum posterior en el que votarían saharauis y marroquíes que ya viven en el Sahara ocupado. Los saharauis, dando muestra una vez más de su sentido de la democracia, dignidad, nobleza y paciencia, aceptaron, aunque se incluyera a 65.000 promarroquíes más en el censo (el censo de votantes es de 147.000). Marruecos, temiendo que, así y todo, perdería del referéndum ¡se negó!

    Otra vez tiempo muerto para la legalidad y vivo para la impunidad y, entre tanto, una nueva generación ha nacido y crecido en condiciones infrahumanas en la hamada argelina. Los campamentos de refugiados alcanzan las 200.000 personas. El Sahara Occidental sigue siendo territorio ocupado por el ejército marroquí y se atrae a miles de colonos marroquíes con promesas de propiedades y trabajo. El territorio, de 266.000 kilómetros cuadrados, está dividido por un muro y campos minados. Las riquezas naturales son saqueadas en beneficio de la compañía estatal marroquí ONAREP, que reparte participaciones, participaciones bien aceptadas en el ámbito internacional. Son excepcionales los casos de países como Noruega, que en 2005 retiró sus 42,8 millones de euros invertidos en Kerr-McGee, empresa petrolífera americana que está haciendo prospecciones bajo auspicio marroquí.

    Donde estamos…

    Las resoluciones de la ONU desde 1960, una detrás de otra, han reconocido los legítimos derechos del pueblo saharaui. Pero el organismo no toma represalia alguna contra Marruecos, que las incumple. El organismo creado para supervisar el plan de paz, MINURSO, no interviene en las sucesivas vulneraciones de derechos en los territorios ocupados. Todo su personal civil es marroquí.

    En el mundo ya no quedan más colonias que el Sahara Occidental y Palestina. Timor alcanzó su independencia en 2002 (entre otras cosas, gracias a la determinación de su potencia colonizadora, en este caso Portugal).

    ¿Y las potencias? Washington enzarzado en Irak y Afganistán. No se pronuncia, pero le incomoda el asunto porque le enfrenta a un aliado de siempre (Rabat). Y, por otra parte, le empieza a interesar mucho Argelia ─por aspectos económicos y por lo que llama lucha contra el terrorismo islámico─. Además, ya se ha caído aquello de que el Frente Polisario era un títere del bloque soviético; congresistas americanos están viajando a los campamentos y uno de ellos, Pitts, declaró recientemente que « los saharauis piden una solución pacífica, son árabes pero políticamente laicos. No han recurrido al terrorismo y, por ello, deberíamos apoyarles ». Así que Marruecos redobla esfuerzos, invierte millones de dólares en empresas dedicadas a los lobbies del Capitolio. Francia muestra su apoyo incondicional a Marruecos, pues siente a Argelia como enemigo histórico.

    Entre tanto, si el gobierno Aznar avaló junto con la ONU la Resolución 1495 del Consejo de Seguridad sobre el Plan Baker, el gobierno Zapatero modificó a peor la posición española, diciendo que hay que olvidar tal plan y « alentar una negociación entre las partes ». ¿Qué partes?, nos preguntamos a estas alturas. ¿Qué es lo que hay que alentar? ¿Favorecer el statu quo? ¿Ser cómplice del ocupante? Y así estamos en la actualidad. Podemos decir que la posición es de apoyo real a las posiciones marroquíes, de reconocimiento de la integración del Sahara Occidental como región « autónoma » dentro de Marruecos.

    Mientras tanto, el Frente Polisario y Marruecos se han reunido en 2008, 2009 y 2010 (en Viena y Nueva York) y miembros de la Delegación Negociadora saharaui han sido recibidos oficialmente, por primera vez, en el Departamento de Estado de Estados Unidos, lo que motivó que acto seguido Marruecos se negara a reunirse con los mismos responsables del Departamento. ¿Significa algún cambio de posición de la administración americana tras asumir Obama la presidencia?

    Christopher Ross (enviado del secretario general de la ONU para el Sahara Occidental desde 2008) ha declarado que « Marruecos y el Frente Polisario siguen en desacuerdo sobre el futuro del Sahara Occidental, una región rica en recursos naturales ». Tal vez se evidencien con este decir parte de las razones de la ocupación, pues si la comunidad internacional dejara de comprar los productos expoliados por Marruecos en el Sahara Occidental, sí que estaría forzando la solución del problema.

    Para concluir: ¿hay lugar para la esperanza?

    Han pasado 35 años y un pueblo heroico resiste a pesar del cansancio. Los campamentos son un modelo de organización en lo que son los campamentos de refugiados en el mundo. Los saharauis son cada vez seres más preparados en lo intelectual y con más apertura al mundo, su causa despierta cada vez más simpatías entre otros pueblos. La mujer saharaui es protagonista en su sociedad, ha logrado grandes avances, ha sido protagonista de la organización de los campamentos y de la supervivencia de este pueblo. No solo de la supervivencia física, sino también del desarrollo cultural. En 1970 la población era en gran parte analfabeta; hoy en día no solo los niños y las niñas, sino todos los adultos han tenido acceso a la educación. Muchas mujeres, gracias a su aptitud y a la solidaridad de algunos países, han alcanzado estudios superiores y son maestras, médicos y representantes políticas en los organismos oficiales.

    Ante el bloqueo del proceso de descolonización que rige la ONU, 74 países han optado por reconocer como país a la República Árabe Saharaui Democrática (RASD) y al Frente Polisario como su gobierno. Y el Sahara Occidental participa como país en la Organización para la Unión Africana.

    En 2005 estallaron disturbios en los territorios ocupados, en el Aiún, con decenas de heridos y detenidos. Delegaciones de diferentes comunidades autónomas y activistas de derechos humanos no recibieron, ni reciben, permiso de Marruecos para bajarse de los aviones en el Aiún ocupado o son directamente golpeados por policías marroquíes de paisano, como en el pasado mes de septiembre.

    En diciembre de 2009 la activista proderechos humanos Aminatou Haidar a su vuelta a casa (Sahara Occidental ocupado) desde Estados Unidos, donde se le había entregado un premio, fue expulsada del Aiún a Lanzarote. Ella, con su admirable valor y tenacidad, evidenció la impunidad, la arbitrariedad y el limbo jurídico al que están sometidos los saharauis. No es que sean « sin papeles », es que puede ser peor, son « apátridas ».

    En el territorio del Estado español algunos políticos de uno y otro signo apoyan la causa saharaui y son muchos los ciudadanos y las ciudadanas que lo hacen con militancia, visitando los campamentos, trayendo a los niños en verano, organizando caravanas de alimentos, actos y manifestaciones. Y todavía, a pesar de la profusión de medios militares, políticos y económicos empleados contra el pueblo saharaui, éste es un pueblo que resiste, desde la diáspora o desde uno y otro lado del muro. Y lo hace con una dignidad y entereza que conmueve. Así que es bueno recordar que también el raquítico Vietnam pudo contra el gigante del imperialismo y que David venció a Goliat.

    *Mercedes Garayalde es abogada y miembro de la Asociación de Amigos y Amigas de la RASD de Donostia

    Sin permiso, 17/10/2010