L’intervention de monsieur Gilles Devers l’avocat du FRONT POLISARIO devant la commission de pêche au parlement européen. Cette dernière cherche à faire passer le nouvel accord de pêche avec le Maroc au détriment de la légalité internationale et les intérêts de la population locale du Sahara Occidental, une population qui vit, depuis plus de 42 ans, dans une prison à ciel ouvert sous l’occupation marocaine.
Étiquette : MINURSO
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Intervention de l’avocat du Front Polisario devant la Commission de pêche de l’UE
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Mauritanie : Ould Abdelaziz souligne les liens culturels mauritano-sahraouis
Le Président de la République islamique de Mauritanie, Mohamed Ould Abdel Aziz, et le Ministre des affaires étrangères, Ismael Ould Cheikh Ahmed, ont également exprimé leur plein appui à l’Envoyé personnel du Secrétaire Général des Nations Unies pour le Sahara Occidental et au processus politique en cours en vue de trouver une solution politique au conflit.Dans son dernier rapport sur le Sahara Occidental, le chef de l’ONU, Antonio Guterres, a affirmé que les deux responsables mauritaniens « ont souligné les liens culturels étroits qui existaient entre la Mauritanie et le peuple sahraoui » et « ont confirmé que la Mauritanie était également prête à se mobiliser davantage en faveur du processus politique dans l’espoir de mettre un terme au conflit ».Le Président, Ould Abdel Aziz, a souligné que la recherche d’une solution pacifique au conflit était d’une importance cruciale pour l’ensemble de la région, qui était aux prises avec le trafic de drogues, l’extrémisme et la pauvreté.La Mauritanie s’est dit particulièrement préoccupée par la frustration et la désillusion manifestées par certains des jeunes qui vivent dans les camps des réfugiés sahraouis en Algérie et confirmé qu’elle était disposée à jouer un rôle plus actif dans le processus denégociation. -
Sahara Occidental : Allocution de M. Khaddad devant la Commission de pêche de l’UE
L’intervention de Mhammed Khaddad, membre du secrétariat national du Front Polisario et coordinateur sahraoui avec la MINURSO, devant la commission de pêche au parlement UE qui débat la question de l’accord de pêche avec le Maroc dont ‘inclusion des eaux du Sahara Occidental a été interdite par le Tribunal de Justice de l’Union Européenne.
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ARTE : "Aucun pays ne reconnaît la souveraineté du Maroc sur le Sahara Occidental
Selon l’ONU, c’est l’un des derniers conflits coloniaux non réglés. Depuis cinquante ans, les zones désertiques du Sahara occidental, riches en matières premières et ouvertes sur la mer, font l’objet d’une rivalité sans fin entre le Maroc, soutenu par la France et l’Espagne – qui occupe 80 % du territoire – et le Front Polisario, soutenu par l’Algérie.
Un conflit qui divise le Maghreb, l’Europe et même le Conseil de sécurité de l’ONU, soucieux de ne pas déstabiliser davantage une région marquée par les insurrections djihadistes.Le Conseil de Sécurité se prononcera ce mois-ci sur la prolongation du mandat de la MINURSO, la mission onusienne qui opère dans l’ex-colonie espagnole. -
ARTE : « Aucun pays ne reconnaît la souveraineté du Maroc sur le Sahara Occidental
Selon l’ONU, c’est l’un des derniers conflits coloniaux non réglés. Depuis cinquante ans, les zones désertiques du Sahara occidental, riches en matières premières et ouvertes sur la mer, font l’objet d’une rivalité sans fin entre le Maroc, soutenu par la France et l’Espagne – qui occupe 80 % du territoire – et le Front Polisario, soutenu par l’Algérie.
Un conflit qui divise le Maghreb, l’Europe et même le Conseil de sécurité de l’ONU, soucieux de ne pas déstabiliser davantage une région marquée par les insurrections djihadistes.Le Conseil de Sécurité se prononcera ce mois-ci sur la prolongation du mandat de la MINURSO, la mission onusienne qui opère dans l’ex-colonie espagnole. -
Sahara occidental : Khatri Addouh accuse le Maroc d’«entraver» les efforts de Horst Köhler
Le président du Conseil national sahraoui, chef de la délégation des négociations du Front Polisario, Khatri Addouh, reproche au Maroc sa volonté de « faire entraver » les efforts menés par l’envoyé spécial de l’Onu pour le Sahara occidental, Horst Köhler, pour relancer les négociations entre les deux parties, à l’arrêt depuis 2012.« Le Maroc ne cesse de créer des obstacles. Aucune déclaration sérieuse n’émane de ce colonisateur qui va dans le sens du respect de la volonté internationale et onusienne, car il ne cesse de mettre des conditions préalables inaccessibles à toute négociation, ce qui met à nu sa volonté de fuir la légitimité internationale», a-t-il affirmé hier à Alger.Il faisait allusion aux déclarations d’Omar Hillal, ambassadeur du Maroc à l’Onu, qui a déclaré que l’ouverture de négociations sur le dossier sahraoui sans la présence de l’Algérie serait « une perte de temps ». Le diplomate marocain a justifié sa position par le fait que le Front Polisario serait, selon lui, « une entité imaginaire et un outil entre les mains de l’Algérie ».L’émissaire onusien pour le Sahara occidental a informé le Conseil de sécurité de son intention de se lancer dans une sorte de dialogue « 2+2 » : belligérants et pays observateurs. « En principe, M. Köhler va remettre des invitations aux deux parties du conflit, Sahara occidental et Maroc, et aux deux pays observateurs Algérie et Mauritanie. Or, le Maroc veut imposer l’Algérie comme partie prenante dans les négociations », ajoute M. Addouh, qui reproche au Maroc d’imposer « une condition insensée » pour fuir les négociations. Le chef de la délégation des négociations du Front Polisario a fait savoir que M. Köhler va envoyer dans quelques semaines des invitations aux belligérants pour un nouveau round de négociations, et devrait en recevoir une réponse en septembre prochain pour entamer, par la suite, un autre round de négociations.Le Maroc, estime le diplomate sahraoui, doit dépasser « la négativité de ses positions », parce que, dans un avenir proche, « il ne trouvera aucun moyen pour défendre ses thèses expansionnistes », ajoute le responsable sahraoui.Appui inconditionnel de la FranceLes efforts de M. Köhler, renchérit-il, sont « méthodologiques et planifiés», mais « se heurtent à l’intransigeance du Maroc, qui a l’appui inconditionnel de la France ». « Dans le cas où le Conseil de sécurité n’exercerait pas de pressions sur le Maroc pour qu’il respecte les résolutions onusiennes et celles émanant du Conseil de sécurité, il n’y aura pas de développement dans la question et le statu quo va perdurer », avertit M. Addouh. Ce dernier manifeste sa « préoccupation » de la position politique de la France sur le Sahara occidental, loin de se conformer aux résolutions onusiennes.« Si la France, membre permanent du Conseil de sécurité, ne change pas de position politique sur la cause sahraouie, il n’y aura pas d’évolution dans le dossier. Sans une position de la France qui va en conformité avec les résolutions onusiennes, je doute que le dossier réalisera des avancées sur le processus de règlement du dossier sahraoui qui est une question de décolonisation inscrite sur l’agenda de l’Onu », ajoute M. Addouh.La réduction du mandat de la Minurso d’un an à six mois est un message du Conseil de sécurité pour les deux parties et à l’ONU pour accélérer le processus de résolution du dossier, estime-t-il également. « Le mandat de la mission onusienne pour l’organisation d’un référendum d’autodétermination expire en octobre prochain. Et ce mandat peut être écourté à nouveau », prévoit le président du Conseil national sahraoui.Statu quo et alerte sur la situation dans la régionLe statut quo qui perdure depuis quatre décennies arrange, selon M. Addouh, le Maroc qui conclut des accords d’association sur les richesses sahraouies avec l’Union européenne, alors que la Cour de justice de l’UE a émis trois arrêts qui ont déclaré le territoire sahraoui un territoire distinct et séparé du Maroc. Pour sa part, la population sahraouie ne peut rester les bras croisés face à ce statu quo, car elle peut recourir à « des moyens légitimes » pour défendre ses intérêts, avertit M. Addouh. « Dans le cas où on n’enregistre aucune évolution dans le dossier, plusieurs points vont rebondir et seront soulevés », dit-il. « Nous sommes au Sahel, une région en ébullition, et ce qui se passe actuellement en Libye et au Mali menace la stabilité et la sécurité de la région avec un risque de dégénération ». Quid de la radicalisation qui menace la jeunesse sahraouie ? Sur ce point, faut-il rappeler qu’à l’ouverture de la 9e édition de l’université d’été des cadres sahraouis, le président de la Rasd et SG du Front Polisario, Brahim Ghali, a appelé les cadres sahraouis et les participants à cet événement annuel de s’inspirer de l’expérience algérienne en matière de lutte anti-terroriste, de déradicalisation et de lutte contre l’extrémisme violent. Mais la jeunesse sahraouie risque-t-elle de se radicaliser ? Le mouvement de libération risque-t-il de devenir un mouvement extrémiste? « Le Maroc nous ouvre de nouveaux front dans la bataille », accuse M. Addouh. Ce dernier rappelle, en se référant au rapport du département d’Etat américain de 2017 sur le trafic de drogue et la criminalité financière dans le monde, que la « production totale de cannabis au Maroc en 2015-2016 est estimée à 700 tonnes, ce qui, potentiellement, équivaut à 23% du PIB marocain, estimé à 100 milliards de dollars », souligne le conférencier. Ce même rapport précise, selon M. Addouh, que le Maroc, « premier producteur et exportateur de cannabis au monde, est devenu un pays de transit important de cocaïne provenant de l’Amérique du Sud et destinée à l’Europe».«Le colonisateur marocain a des liens avec des réseaux et organisations criminelles», ce qui « exige de la direction du Front Polisario qu’elle soit vigilante par rapport à ce qui se passe dans la région, car, bien que lassée de la situation, la jeunesse sahraouie ne risque pas la radicalisation», conclut le diplomate sahraoui.Source > Reporters -
Sahara Occidental : Un territorio disputado y un pueblo olvidado
Fuente de tensiones y de problemas, la cuestión del Sáhara Occidental no es objeto de debate en la sociedad marroquí. Para las autoridades, este territorio de aproximadamente 266.000 km2 es parte integrante del territorio nacional, de ahí su ocupación y la represión permanente y violenta de los partidarios de la independencia.
El Sáhara Occidental es considerado por las Naciones Unidas como un « territorio no autónomo ». Tras la muerte de Franco, España decidió despojarse de sus responsabilidades históricas y cedió el territorio a sus dos vecinos. En lugar de aplicar el derecho a la autodeterminación de los saharauis, concluye un acuerdo tripartito con Marruecos y Mauritania en el que se divide el territorio y se entrega a estos dos países. Cuando el colonizador se fue en 1976, el Sáhara Occidental cayó en un conflicto armado entre el movimiento de liberación del Sáhara Occidental, el Frente Polisario, y Marruecos.
En 1991, la resistencia saharaui depuso las armas, tras la promesa de las Naciones Unidas de celebrar un referéndum. Después del alto el fuego, enseguida comenzaron las trabas impuestas por las autoridades marroquíes. Hasta la fecha, se niegan a reconocer que un referéndum incluya la opción de la independencia del Sáhara Occidental.
Sin embargo, la ONU está sobre el terreno y se suponía que iba a celebrar ese referéndum ya que es la función que le fue asignada a la misión de las Naciones Unidas, la MINURSO. Mantenerla en el terreno cuesta 60 millones de dólares al año.
Desde 1991, la MINURSO ha venido supervisando las actividades de las partes beligerantes y la preparación del referéndum sobre el estatuto definitivo de la zona. Su mandato no incluye la protección de los derechos humanos. En lugar de celebrar el referéndum en 1992, pero no hace más que supervisar el alto el fuego a lo largo del muro militar marroquí construido en los años 1980.
Marruecos ocupa alrededor del 80% del territorio, mientras que el Frente Polisario controla el 20%. Para evitar sus incursiones, Marruecos ha construido unmuro militar de 2.720 km de longitud eque atraviesa el territorio saharaui de norte a sur y está vigilado por 160.000 soldados marroquíes armados hasta los dientes. Los saharauis lo llaman el « muro de la vergüenza ». Es el muro de defensa más largo del mundo y divide un territorio y a su pueblo. Millones de minas antipersonales lo protegen además de radares de alta precisión.
Existe una gran similitud entre este muro y el que rodea a Cisjordania que, cabe recordar, ha sido condenado por la Corte Internacional de Justicia. Al igual que el Estado de Israel, Marruecos anima financieramente a los marroquíes a trasladarse a los « territorios ocupados ». Actualmente, hay al menos tres marroquíes por cada saharaui.
Los derechos humanos violados a diario
Marruecos hace caso omiso de la Cuarta Convención de Ginebra relativa al respeto de los derechos de la población de los territorios que se encuentran bajo ocupación.
Desde la ocupación marroquí en 1976, muchos saharauis han huido de la feroz represión del ejército marroquí, pero 38 años después. Muchos más nacieron en los campamentos de refugiados sin haber visto nunca su país. Cada familia saharaui ha conocido la separación, y el descubrimiento de fosas comunes con cuerpos de desaparecidos saharauis atestiguan su trágico destino.
Muchos son los informes -como el informe Tannock del Parlamento Europeo de 2013- ponen de relieve las graves violaciones en los territorios ocupados por Marruecos y la inaceptable situación humanitaria en los campos de refugiados. En los territorios ocupados prevalece la tortura, el encarcelamiento sin un juicio justo por la expresión de una opinión política y las desapariciones forzadas. La represión violenta de las manifestaciones pacíficas es casi diaria. Ni siquiera hace falta ser activista de derechos humanos para ser agredido por las fuerzas de represión marroquíes, el hecho de ser saharaui es a menudo suficiente.
Un territorio rico en recursos naturales
Marruecos basa su reivindicación territorial en los pretendidos lazos de lealtad entre las tribus saharauis y los sultanes marroquíes, reivindicaciones no reconocidas por la CIJ en su opinión de 1975. En la realidad, Rabat busca controlar los recursos naturales :fosfato, pesca, uranio, petróleo… Según una resolución de la Asamblea General de la ONU de 2008, el pueblo saharaui es el único propietario de sus recursos naturales. La explotación de estas riquezas por parte de Marruecos es un robo, según la legalidad internacional.
Europa participa en el saqueo de las riquezas saharauis
La UE y Marruecos están vinculados por un Acuerdo de Asociación, cuyo artículo 2 estipula que los derechos humanos « constituyen un elemento esencial ». Pero la ocupación militar marroquí pone de relieve una vez más la brecha entre la declaración de principios y la acción de la UE. Desde 2013, la UE también contribuye, mediante dos acuerdos, el agrícola y el de pesca, firmados con el gobierno marroquí, en este robo al permitir que sus barcos pesquen en las aguas territoriales del Sáhara Occidental. Este acuerdo no distingue entre las aguas adyacentes al Sáhara Occidental y las aguas adyacentes al territorio de Marruecos. Además, en virtud de los propios términos del acuerdo, los beneficios deberían ir a parar al pueblo del Sáhara Occidental. Hasta hoy, la UE no ha podido verificar este punto. España y Francia velan por la perennidad de esta absurda situación.
Todos los países europeos que se callan ante esta anomalía son cómplices. Pero los países clave para encontrar una solución son España, responsable de la descolonización; Francia, que bloquea cualquier resolución que se oponga a los intereses de Marruecos en el Consejo de Seguridad; Estados Unidos, que no se aplica lo sufieciente para imponer una solución al conflicto y la UE que concluye acuerdos económicos con Marruecos sin respetar los derechos del pueblo saharaui, lo cual anima a Marruecos a seguir ocupando un territorio que no le pertenece.
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¿ A qué juegan Francia y Marruecos en el Sáhara Occidental?
Marruecos, con la ayuda de Francia, querría revisar el acuerdo militar No.1 firmado por él, la Minurso y el Frente Polisario, afirman fuentes citadas por APS. La revisión de este último, que rige el alto el fuego, llevaría, según ellos, al cuestionamiento de la paz.
Rabat podría solicitar la revisión del acuerdo militar No.1 concluido entre la Misión de las Naciones Unidas para el Referéndum en el Sahara Occidental (Minurso) y el Frente Polisario el 24 de diciembre de 1997, por un lado, y la Minurso y Marruecos, el 22 de enero de 1998, que rige el alto el fuego entre las dos partes en el conflicto. Esto es lo que dijeron las fuentes diplomáticas saharauis cercanas al caso y citadas por la APS.
Marruecos, respaldado por Francia en este gesto, tendría el objetivo final de cuestionar el acuerdo oficial de alto el fuego entre las dos partes en el conflicto, que entró en vigor el 6 de septiembre de 1991, afirmaron las mismas fuentes saharauis.
« El Frente Polisario sigue comprometido con el alto el fuego y el acuerdo militar No.1″, añadieron. Acuerdo que organiza las relaciones de las dos partes en conflicto con la Minurso, y demarcó « la zona desmilitarizada » y « la presencia de las fuerzas marroquíes y saharauis al este y al oeste del muro de separación ». « Nos atendremos a eso y no a las mentiras del embajador de Marruecos en la ONU », dijeron, refiriéndose a la carta enviada el 17 de mayo al Presidente del Consejo de Seguridad por Omar Hilale, Embajador Permanente de Marruecos ante la ONU. En esta carta, este último acusó al Frente Polisario de haber creado « puestos militares » en el este del muro de la vergüenza batido por Marruecos en el Sáhara Occidental, y de haber organizado « desfiles y maniobras militares ».
Para estas fuentes diplomáticas, hay indicios de que Marruecos y Francia han realizado una maniobra en las Naciones Unidas para impulsar la revisión del acuerdo militar No.1. Según ellos, las declaraciones hechas por Nasser Bourita, Ministro de Asuntos Exteriores de Marruecos, el 14 de mayo, durante una entrevista con Jeune Afrique, sugerirían que se han tomado medidas en esta dirección.
« Por lo tanto, con respecto a los acuerdos de alto el fuego, el Consejo de Seguridad exigió el retiro inmediato del Polisario de la zona de Guerguarate, considerando su presencia ilegal e ilegítima. Esta es una aclaración importante, ya que restablece la supremacía del acuerdo de alto el fuego de 1991 sobre los acuerdos militares [Acuerdo Militar No. 1, ed.] concluidos varios años después, pero que la Minurso tenía tendencia a considerado como sagrado y a ser tomado como una referencia única », dijo el ministro marroquí.
Con este fin, los diplomáticos saharauis recordaron la declaración del Secretario General de la ONU del 19 de mayo, dos días después de la carta de Omar Hilale al Consejo de Seguridad, pidiendo « moderación » y asegurando que que no se debe emprender ninguna acción que pueda cambiar el status quo [en el Sáhara Occidental] « , habría sido « inspirada por el Departamento de Operaciones de Mantenimiento de la Paz (DPK) », dirigida por el francés Jean-Pierre Lacroix.
« El DPKO debería dejar de cacarear la propaganda belicista de Marruecos », dijeron las fuentes, advirtiendo « contra un cambio que comprometaa el alto el fuego y el acuerdo militar Nº1 ». « La ONU habría cedido a la presión », dijeron las mismas fuentes en conclusión.
Cabe recordar que Francia ha acogido con satisfacción la adopción por parte del Consejo de Seguridad, el 27 de abril, de la resolución 2414, que renueva el mandato de la Minurso « , dijo una declaración del Ministerio de Relaciones Exteriores de Francia publicada el 30 de abril en su página web. Francia « apoya plenamente esta misión, que desempeña un papel vital a favor de la paz y la estabilidad en la región », añade el comunicado precisando que « Francia continuará apoyando la acción del enviado personal del Secretario General de las Naciones Unidas, Horst Kôhler « .
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Le plus important c’est la liberté de mouvement de la MINURSO (ambassadeur GB)
S’il y a un diplomate dont le Maroc ne regrettera pas le départ, ce certainement Timothy Morris, ambassadeur du Royaume Uni à Rabat jusqu’à 2012.
Six mois avant son départ, il a eu un entretien très peu tendre avec le ministre délégué marocain Abdelkrim Amrani.M. Morris a signifié à son interlocuteur que « la véritable question au sujet de la MINURSO n’est pas les drapeaux ou les immatriculations, mais la liberté de mouvement pour la Mission de l’ONU ».Il a précisé que « les membres de la mission ne sont pas en mesure d’entrer en contact avec les personnes sur place ».
« Si vous faites une différence entre ce que vous permettez au corps diplomatique et ce que vous permettez à l’ONU ça pose un problème car l’ONU c’est aussi nous ».
Revenant sur les événements de Gdim Izik, il a considéré que de ne pas avoir laissé la Minurso effectuer un rapport sur ce qui s’est passé a alimenté une perception négative.La décision de retirer la confiance à l’envoyé personnel des Nations Unies pour le Sahara Occidental, Christopher Ross « a engendré beaucoup d’incompréhension, y compris au niveau du Groupe des Amis (GOF) et du Secrétaire Général ».« L’approche conflictuelle décidée par le Maroc est dans l’ensemble considérée comme étant dure et contreproductive » a-t-il affirmé signalant « qu’il est difficile de distinguer le SG et le Conseil de Sécurité de cette défiance concernant C. Ross ».L’Ambassadeur Tim Morris a par ailleurs qualifié d’horrible (« awful ») l’aide-mémoire justifiant la décision du Royaume de retirer sa confiance à C. Ross. Il a en outre fait savoir que le Royaume Uni ne pouvait pas soutenir un tel document dans la mesure où il ne partage pas certains des arguments avancés, et que ledit document révèle par ailleurs une démarche scientifique défaillante. M. Morris a répété une nouvelle fois que la situation sera difficile pour le Maroc sur le court terme et ce pour plusieurs raisons, en prenant soin de préciser : « mais vous vous êtes mis dans cette situation tout seul, vous devrez donc traverser cette période difficile ». Il a ensuite affirmé « Que les choses soient claires, nous allons soutenir le Secrétaire Général de l’ONU et son Envoyé Personnel quoi qu’il fasse. Nous ne voulons surtout pas donner l’illusion que nous sommes d’accord ».Source : Maroc Leaks -
Horst Köhler officiellement nommé envoyé spécial de l’ONU
Comme attendu, l’ancien président allemand Horst Köhler a été nommé envoyé spécial de l’ONU pour le Sahara occidental. Il succède à l’Américain Christopher Ross qui avait quitté son poste en mars dernier après l’avoir occupé pendant huit années.L’arrivée de M. Köhler, 74 ans, à ce poste devenait une simple formalité depuis que le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a informé, la semaine dernière, le Conseil de sécurité de sa décision de le nommer sans qu’aucun pays ne fasse d’objection, signe de validation de cette nomination.L’Allemand devient le quatrième émissaire de l’ONU pour le Sahara occidental, après les deux Américains James Baker et Christopher Ross et le Hollandais Peter Van Walssun. Sa mission sera difficile à mener dans un contexte caractérisé par le blocage du processus onusien par le Maroc. Horst Köhler n’a pas fait carrière dans la diplomatie, mais il lui en faudra pourtant pour faire avancer le dossier épineux du Sahara occidental. Il devra mettre en branle un arsenal diplomatique encore plus lourd que celui de son prédécesseur dont les efforts pour relancer le processus de paix au Sahara occidental s’étaient heurtés à une position marocaine hostile, sa demande de déplacement à Rabat et aux territoires sahraouis occupés ayant été refusée. Le Maroc a eu déjà à saborder les efforts d’un autre émissaire américain en 2004 lorsqu’il a rejeté le plan de paix proposé par l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU, James Baker, qui maintenait le principe d’autodétermination en exigeant la tenue d’un référendum au terme de cinq années de sa mise en œuvre. Economiste et ancien banquier, M. Koehler a présidé l’Allemagne de 2004 à 2010 après avoir dirigé le Fonds monétaire international (FMI) et présidé la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd). Le rôle que devrait jouer Kohler est un élément important dans le processus de paix au Sahara occidental mais il ne sera pas décisif sans le soutien du Conseil de sécurité, selon plusieurs observateurs. Avant lui, M. Ross a été l’objet d’une opération de sabotage franco-marocaine au Conseil de sécurité et ne pouvait pas aller loin dans sa mission sans le soutien de l’organe onusien. Inscrit sur la liste des territoires non autonomes depuis 1963, le Sahara occidental attend toujours le parachèvement du processus de décolonisation à travers l’organisation d’un référendum d’autodétermination, conformément aux termes de l’accord de cessez-le-feu signé en 1991 entre le Maroc et le Front Polisario. Selon les observateurs, son successeur devrait « tâter le terrain « avant d’aller vers des « actions rendues immédiates «. Ces derniers le sont par le contexte de forte crispation enregistré depuis que le Maroc, n’ayant pas apprécié le terme d’» occupation « utilisé par Ban Ki Moon, avait expulsé les membres de la Minurso en poste à Laâyoune en mars 2016 avant de l’autoriser à revenir progressivement sur le terrain. Avant l’expulsion, l’effectif de la Minurso était de 84 membres, Rabat a autorisé le retour de 42 d’entre eux : un contingent de 25 membres en juillet 2016 suivi d’un deuxième de 17 membres a reçu le feu vert du retour au début du mois d’avril. Mais le Polisario appelle au « retour complet de la mission « et à « sa pleine fonctionnalité «.