Étiquette : MINURSO

  • Sahara occidental : Retour au blocage après l’espoir de règlement du conflit

    Après une intense médiation qui a ravivé l’espoir de paix au Sahara occidental, le processus de règlement onusien s’est heurté, en 2019, au blocage depuis le départ de Horst Kohler, Envoyé personnel du secrétaire général des Nations unis, dont le poste est toujours vacant.

    M. Kohler, ancien président allemand, a décidé en mai dernier de se retirer de son rôle d’émissaire de l’ONU pour le Sahara occidental après 20 mois de médiation qui l’ont vu insuffler une nouvelle dynamique au processus de règlement du conflit au Sahara occidental.

    Sa démission a répondu à un souci de santé mais le double jeu du Maroc a certainement renforcé sa conviction de renoncer à sa mission de médiation. Avec son départ, le conflit au Sahara occidental aura consommé quatre médiateurs après les deux américains, James Baker et Christopher Ross et le hollandais, Peter Van Walssun.

    Politicien avisé, l’ancien émissaire a reconnu à l’issue d’une deuxième table ronde tenue en mars à Genève (Suisse) que la tâche n’était pas facile et qu’il ne fallait pas «s’attendre à un résultat rapide car les positions divergeaient toujours fondamentalement».

    Campant sur sa position de blocage, le Maroc ne s’est pas montré coopératif rejetant les mesures de confiance sur lesquelles a insisté l’émissaire onusien en particulier celles portant sur «le déminage et la reprise des visites entre familles sahraouies».

    Pour le Front Polisario, l’inflexibilité manifestée par l’occupant marocain lors de ces discussions fait «voler en éclats toute chance de restaurer la confiance et de faire avancer les questions essentielles».

    La déception était à la hauteur de l’espoir du peuple sahraoui qui a cru que l’autodétermination était enfin à sa portée après 28 ans de promesses non tenues.

    Le double échec de l’ONU et du Conseil de sécurité

    Alors que l’absence d’un Envoyé personnel a paralysé le processus de paix, l’Onu a été invitée plusieurs fois à préserver l’élan de Genève en permettant au peuple sahraoui d’exercer son droit inaliénable à l’autodétermination, seul moyen de parvenir à une solution pacifique et durable dans la dernière colonie en Afrique.

    Il va sans dire que le retard pris dans la désignation d’un nouvel émissaire pour le Sahara occidental a été exacerbé par les conditions préalables imposés par le Maroc.

    Dans les faits, l’ONU tout comme son organe suprême, le Conseil de sécurité, ont manqué en 2019 l’occasion d’éviter le blocage du processus politique et permettre à la Mission de l’ONU pour l’organisation du référendum au Sahara occidental (Minurso) d’accomplir la mission pour laquelle elle a été créée. En octobre, un Conseil de sécurité divisé a adopté une résolution déséquilibrée qui a porté un sérieux coup à l’élan politique qu’il a entretenu pendant 18 mois.

    Le texte prorogeant le mandat de la Minurso d’une année a rompu avec la pratique en vigueur depuis plus de deux ans, en vertu de laquelle le mandat de la Minurso était reconduit sur une base semestrielle.

    La résolution présentée par les EtatsUnis, mais marquée surtout par l’empreinte de la France, a été critiquée par plusieurs membres du Conseil de sécurité pour «son libellé favorable au Maroc».

    L’Afrique du Sud, la Russie et la Chine ont déploré des tentatives d’estomper des paramètres de règlement du conflit convenus dans les résolutions précédentes du Conseil de sécurité.

    La référence aux notions de «réalisme» et «compromis» dans ladite résolution était une tentative de saper certains principes, dont le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui, qui pourtant a été consacré par l’Assemblée générale et les résolutions pertinentes du Conseil sécurité.

    Face au blocage, la poursuite de la lutte

    En septembre, le SG de l’ONU, Antonio Guterres, a levé toute équivoque sur la nature du conflit au Sahara occidental, réaffirmant dans un rapport soumis à l’Assemblée générale que les organes de l’ONU traitent ce dossier comme une question de décolonisation.

    En parallèle, le Front Polisario qui continue d’appeler de ses voeux à sortir de cette impasse, a affirmé qu’il «ne sera jamais acteur d’un processus ne respectant pas le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination».

    L’affirmation a été réitérée par son secrétaire général, Brahim Ghali, également président de la République arabe sahraouie (Rasd), à l’issue du 15ême Congrès du Front Polisario, tenu dans les territoires sahraouis libérés de Tifariti du 19 au 25 décembre.

    Le Congrès a été l’occasion de rappeler la poursuite de la lutte du peuple sahraoui et l’apport décisif que pourrait apporter l’Union africaine (UA) à la libération des territoires occupés.

    Simultanément, la forte présence des délégations étrangères à ce congrès a reflété l’élan de solidarité internationale à la cause sahraouie, exprimé auparavant à l’occasion de la 44ème conférence européenne de soutien au peuple sahraoui (Eucoco), qui s’est tenue en novembre à VictoriaGastiez en Espagne, avec l’ambition de contribuer à l’effort de progresser vers une solution pacifique, et constituer «un jalon dans le processus de paix».

    Dans le même sillage, l’année 2019, a été marquée par une mobilisation accrue des ONG et des défenseurs des droits de l’homme à travers le monde pour empêcher le pillage des ressources naturelles au Sahara occidental qui, par ailleurs, se poursuit sans le consentement de son peuple, propriétaire légitime du territoire.

    Les Débats, 31 déc 2019

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, ONU, MINURSO, Horst Koehler, envoyé spécial, Conseil de Sécurité,

  • Brahim Ghali : « A la ONU le falta exigencia frente a Marruecos »

    El Secretario General del Frente Polisario y Presidente de la Repüblica Arabe Saharaui Democrática conversa con Esther Ferrero, nuestra enviada especial al proyecto «  Un Micro para el Sáhara ».

    Gali se lamenta de la dimisión del enviado especial para el Sahara Occidental Horst Kohler y de la situación actual de estancamiento de la MINURSO, la misión de Naciones Unidas para la celebración de un referéndum en el Sahara Occidental.

    RTVE, 21 oct 2019

    Tags : Sahara Occidental, Frente Polisario, Marruecos, ONU, MINURSO, 

     

  • Sahara Occidental : No hay confianza entre Marruecos y el Frente Polisario, según el SG de la ONU

    Según el Secretario General de la ONU, la solución del conflicto del Sáhara Occidental choca con un obstáculo de envergadura : la falta de confianza entre las dos partes beligerantes.

    « Sigue habiendo una falta de confianza entre las partes. A pesar de sus respectivas declaraciones, ni Marruecos ni el Frente POLIS ARIO parecen tener confianza en la voluntad de la otra parte de trabajar seriamente y hallar las avenencias necesarias para lograr una solución política justa, duradera y mutuamente aceptable que permita la libre determinación del pueblo del Sáhara Occidental ».

    « Sin embargo, añade Guterres, creo que las partes tienen un gran número de intereses en común que deberían animarlos a trabajar juntos. Por lo tanto, insto a las partes a que hagan gestos activos de buena fe que demuestren su voluntad de avanzar hacia una solución política del conflicto, y a que se abstengan de una retórica perjudicial para esa solución », concluyó Guterres en un informe sometido al Consejo de Seguridad.

    Tags : Sahara Occidental, Frente Polisario, Marruecos, ONU, MINURSO,

  • Sahara Occidental : El SG de la ONU denuncia la suspensión del programa de medidas de confianza del ACNUR

    El Secretario General de la ONU deploró la suspensión del programa de medidas de fomento de la confianza del ACNUR del que forman parte las visitas interfamiliares.

    En un informe sometido al Consejo de Seguridad el 2 de octubre, Antonio Guterres indicó que « el programa de medidas de fomento de la confianza del ACNUR sigue suspendido, lo cual afecta principalmente a las familias saharauis más vulnerables que se beneficiaron de él cuando estaba en marcha », dijo.

    Guterres recordó que las medidas de fomento de la confianza fueron « establecidas de conformidad con lo dispuesto en la resolución 1282 (1999) del Consejo de Seguridad y resoluciones posteriores, encaminadas a preservar los vínculos familiares entre los refugiados saharauis de los campamentos de Tinduf y sus comunidades de origen en el Territorio del Sáhara Occidental ».

    Sin embargo, el más alto funcionario de la ONU se abstuvo de indicar la parte responsable en esta obstrucción.

    Tags : Sahara Occidental, Frente Polisario, Marruecos, ONU, MINURSO,

  • Sahara Occidental : La ONU « preocupada » por la situación en el Gargarat

    En un informe remitido al Consejo de Seguridad con fecha de 2 de octubre, el Secretario General de la ONU expresó su preocupación por les eventos acaecidos en la zona del Gargarat.

    « Como he detallado en este informe, me preocupan las tendencias recientes en Guerguerat. El aumento del tráfico comercial a través de la zona de separación y el aumento de las actividades civiles para obstaculizarlo están creando tensiones en esa zona tan delicada. Pido que no se obstruya el tráfico civil y comercial ordinario. Insto encarecidamente a ambas partes a que se abstengan de toda acción deliberada en Guerguerat o en cualquier otro lugar de la zona de separación. También insto a las partes a que se pronuncien en contra de quienes fomenten esas tensiones. Ambas partes tienen que cumplir estrictamente las condiciones de los acuerdos de alto el fuego, y subrayo que toda intervención en la zona de separación, ya sea militar o civil, se consideraría una escalada que podría dar lugar a otra crisis en el territorio ».

    Antonio Guterres dijo que « el aumento de la tensión en Guerguerat representa un desafío para las operaciones y la seguridad de la Misión y una posible amenaza para la estabilidad del Territorio », precisando que « la MINURSO siguió vigilando de cerca la situación » en esta zona « con una patrulla diurna de observadores militares de las Nacio nes Unidas asignada a la zona ».

    Según el informe citado, « la MINURSO ha intervenido informalmente en varias ocasiones para reducir las tensiones y restablecer el tráfico, o para ayudar a los turistas extranjeros atrapados en la zona de separación. El 23 de julio, el Representante Permanente de Marruecos ante las Naciones Unidas, Omar Hilale, escribió a mi Secretario General Adjunto de Operaciones de Paz afirmando que las personas que habían bloqueado la carretera eran contrabandistas que se hacían pasar por manifestantes. En la carta se indicaba que Marruecos ya no podía tolerar los obstáculos a la circulación del tráfico civil y comercial y se informaba a mi Secretario General Adjunto de que Marruecos podría decidir intervenir si persistían los bloqueos de carreteras. El 12 de agosto, el Secretario General del Frente Popular para la Liberación de Saguía el-Hamra y de Río de Oro (Frente POLISARIO) me escribió para denunciar la presencia de “agentes marroquíes” en la zona de separación de Guerguerat, calificándola de violación del alto el fuego y del acuerdo militar núm. En la carta, el Frente POLISARIO también pedía que se desmantelaran las estructuras de la zona y añadía que se reservaba el derecho de actuar en respuesta a cualquier acto que considerara provocador ».

    Guterres informa que « el 21 de mayo, el Secretario General del Frente POLISARIO me escribió (S/2019/424, anexo) para informarme del “rápido deterioro” de la situación en el Sáhara Occidental, incluso con respecto a la “proliferación” de las violaciones del alto el fuego por parte de Marruecos y presuntas violaciones de los derechos humanos. En su carta, el Sr. Ghali afirmaba que las autoridades marroquíes habían impedido a siete observadores legales independientes entrar en el Sáhara Occidental , por lo que no habían podido observar el juicio de la periodista saharaui Nazha El Khalidi, que había sido detenida el 4 de diciembre de 2018 por “retransmitir en directo el acoso dirigido por el Estado contra una manifestación pacífica saharaui en los territorios ocupados”. En la carta también afirmaba que Marruecos mantenía su presencia en Guerguerat y que cientos de camiones y vehículos cruzaban a diario la zona de separación en violación del acuerdo militar núm. 1 ».

    El jefe de la ONU declaró que «el 17 de septiembre recibí una carta del Representante Permanente de Marruecos ante las Naciones Unidas en la que se afirmaba que la Sra. El Khalidi había sido detenida al filmar una operación de las fuerzas del orden con su teléfono móvil sin acreditación profesional como periodista, y que había abandonado libremente las instalaciones de la policía tras prestar declaración », añadió.

    « En abril se volvió a declarar que el puesto militar del Frente POLISARIO en el “punto de control de derrota 6” (S/2019/282, párr. 36), situado en la zona restringida a 16,6 km al este de Guerguerat, que consta de dos tiendas de campaña, dos o tres vehículos y entre dos y seis efectivos, constituía una violació n, ya que, aunque se había sacado de la zona de separación, seguía en la zona restringida. La petición al Frente POLISARIO de que abandone el puesto sigue sin ser atendida.Se declaró que las discrepancias observadas entre el orden de batalla y el número de armas pesadas que estaban en poder del Frente POLISARIO en Agüenit y Tifariti constituían una violación. Sigue sin atenderse la petición al Frente POLISARIO de que retire los excedentes de armas de la zona restringida », dijo.

    « Se está llevando a cabo una evaluación especial de los riesgos para la seguridad en la zona de separación de Guerguerat, y se está considerando la posibilidad de designar la zona como quinta zona de seguridad diferenciada debido al aumento de las tensiones en ella, la falta de autoridades locales responsables de la seguridad de la MINURSO y algunos casos de actitud agresiva hacia el personal desarmado de las Naciones Unidas », concluyó dicho informe.

    Tags : Sahara Occidental, Frente Polisario, Marruecos, ONU, MINURSO,

  • El SG de la ONU deplora que Marruecos impida el acceso de la MINURSO a los interlocutores saharauis locales

    El Secretario General de la ONU ha deplorado el bloqueo impuesto por Marruecos para impedir que la MINURSO tenga contactos con la población de los territorios ocupados del Sáhara Occidental.

    En un informe sometido al Consejo de Seguridad el 2 de octubre, Antonio Guterres dijo que « la MINURSO sigue sin tener acceso a ningún interlocutor local al oeste de la berma, lo que repercute en su capacidad para reunir información fidedigna, evaluar la situación en toda su zona de responsabilidad y presentar informes al respecto. Esto también dificulta a la MINURSO el cumplimiento de su mandato ».

    Para el máximo responsable de la ONU, « las limitaciones impuestas por las partes, tanto en lo que respecta a la comunicación con los dirigentes de la MINURSO como al acceso a los interlocutores y a la información pertinente, dificultan el cumplimiento de su mandato y siguen constituyendo un reto para las operaciones y la seguridad de la Misión ».

    « Después de mi reunión con el Ministro de Relaciones Exteriores de Marruecos, Nasser Bourita, durante la semana de alto nivel del septuagésimo cuarto período de sesiones de la Asamblea General, creo que se puede avanzar en la superación de estas limitaciones en lo que respecta a la parte marroquí. También espero que el Frente POLISARIO reanude su práctica de larga data de reunirse con los dirig entes de la MINURSO en Rabuni », añadió.

    No es el caso en los campamentos de refugiados saharauis en Argelia, donde según el informe de Guterres, la « la Oficina de Enlace de la Misión mantuvo una comunicación regular, aunque limitada, con el Frente POLISARIO, pero interactuó abiertamente con la sociedad civil y con otros interlocutores pertinentes en visitas a los campamentos de refugiados y a través de otros contactos y medios electrónicos. La situación general obstaculiza la buena comunicación y las relaciones de trabajo efectivas con las partes y dificulta el cumplimiento del mandato de la MINURSO ».

    Según Guterres, « el Frente POLISARIO sigue negándose a reunirse con los dirigentes de la Misión, ya sean civiles o militares, en Rabuni, donde anteriormente se han celebrado todas las reuniones, conforme a una práctica de larga data. Durante e l período que abarca el informe, esta política se ha ampliado para incluir a todo el personal militar de la MINURSO con base en El Aaiún ».

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  • Sahara Occidental : Una solución « es posible », según el Jefe de la ONU

    En un informe sometido al Consejo de Seguridad el 2 de octubre del 2019, el Secretario General de la ONU, Antonio Guterres, afirmó que una solución al conflicto del Sahara Occidental « es posible ».

    Guterres declaró estar « convencido de que es posible encontrar una solución a la cuestión del Sáhara Occidental » enfatizando que « encontrar una solución política justa, duradera y mutuamente aceptable que prevea la libre determinación del pueblo del Sáhara Occidental en consonancia con las resoluciones 2440 (2018) y 2468 (2019) requerirá la firme voluntad política de las partes y de la comunidad internacional ».

    « Mi Enviado Personal, Horst Köhler, pudo restablecer una dinámica y un impulso muy necesarios en el proceso político, entre otras cosas al poner en marcha el proceso de mesa redonda en el que se dieron cita Marruecos, el Frente POLISARIO, Argelia y Mauritania. Por lo tanto, es esencial que no se pierda la continuidad y el impulso de este proceso político. Hago un llamamiento a los miembros del Consejo de Seguridad, los amigos del Sáhara Occidental y otros agentes pertinentes a que alienten a Marruecos y al Frente POLISARIO a participar de buena fe y sin condiciones previas en el proceso político tan pronto como se nombre un nuevo Enviado Personal », añadió.

    El jefe de la ONU denunció la « falta de confianza entre las partes ». « Sigue habiendo una falta de confianza entre las partes. A pesar de sus respectivas declaraciones, ni Marruecos ni el Frente POLISARIO parecen tener confianza en la voluntad de la otra parte de trabajar seriamente y hallar las avenencias necesarias para lograr una solución política justa, duradera y mutuamente aceptable que permita la libre determinación del pueblo del Sáhara Occidental. Sin embargo, creo que las partes tienen un gran número de intereses en común que deberían animarlos a trabajar juntos. Por lo tanto, insto a las partes a que hagan gestos activos de buena fe que demuestren su voluntad de avanzar hacia una solución política del conflicto, y a que se abstengan de una retórica perjudicial para esa solución », dijo.

    Tags : Sahara Occidental, Frente Polisario, Marruecos, ONU, MINURSO,

  • La larga espera hacia la descolonización del Sahara Occidental.

    Por Carlos Luján Aldana

    La colonización de África es un pasaje que ya ha quedado archivada en los libros de historia del continente como una página dolorosa. Sin embargo, aún existe un Estado que desde hace décadas busca el reconocimiento pleno por parte del resto de las naciones del mundo. Estamos hablando del Sahara Occidental.

    África es una auténtica caja de pandora que contiene todas las calamidades imaginables y, lo peor, algunas de ellas son complejas y de difícil solución. Al respecto, uno de los conflictos vigentes más añejos y olvidados del continente es la disputa por el Sahara Occidental, ubicado al Noroeste del continente. A grandes rasgos, el asunto radica en que la mayor parte de este territorio está ocupado por Marruecos, ya que afirma que éste le pertenece, pero el pueblo saharaui niega tales pretensiones, y a través de distintas vías ha luchado por su liberación, soberanía e independencia.

    Los esfuerzos por parte de la ONU y la Unión Africana para solucionar pacíficamente esta disputa han sido largos e infructuosos, y no se prevé que en un futuro cercano se llegue a un acuerdo. Para entender mejor este conflicto, es preciso comenzar con un breve repaso de la historia y el camino tortuoso que han vivido los saharauis, las principales fuentes que originaron el conflicto actual, las demandas que se persiguen y la evolución de esta disputa que ha logrado perdurar muchos años.

    Nos remontamos al año de 1509, cuando Portugal reconoció a España el derecho a establecerse en una franja costera del litoral del Sahara cercana a las Islas Canarias. No obstante, durante siglos los españoles no realizaron esfuerzos para realizar una ocupación plena del territorio. Fue hasta 1884 cuando el gobierno español envió una expedición para asegurar el control del Sahara Occidental, hecho que se ratificó en la Conferencia de Berlín. Para 1920 se establecieron en forma definitiva los límites de la colonia, que se dividió en dos zonas: Saguía el Hamra y Río de Oro. Incluso la colonia llegó a convertirse en una provincia española más. Sin embargo, este estatus fue breve, dada la irrupción de las independencias en territorio africano.

    Primeramente, España cedió en 1958 a un Marruecos ya independiente el territorio de Tarfaya, ubicado al Norte del Sahara Occidental, mediante los acuerdos de Cintra. Posteriormente, la ONU, a través de su comité de descolonización, planteó a España la cuestión de la independencia del Sahara Occidental. La primera reacción de las autoridades españolas fue la de aplazar lo más posible la autodeterminación del territorio, y es bajo este contexto que inicia la lucha por la independencia, dirigida por el Frente Popular de Liberación de Saguía el Hamra y Río de Oro (Frente Polisario).

    Aunado a lo anterior, Marruecos y Mauritania reclamaron las partes Norte y Sur respectivamente de la colonia española. El caso se llevó al Tribunal Internacional de La Haya, que falló a favor de la causa de la autodeterminación del Sahara Occidental. Tras esta resolución, Marruecos tomó la iniciativa, y el entonces sultán Hassan II ordenó la invasión del territorio, acto que pasó a la historia como “La Marcha Verde”.

    La presión ejercida por los marroquíes fue muy fuerte, y lograron lo que la ONU no pudo conseguir: a través de los Acuerdos de Madrid de noviembre de 1975, España puso fin a su responsabilidad como colonia administradora del Sahara Occidental y se creó una administración interina con la participación de Marruecos y Mauritania. Desde entonces, España se desentendió del asunto por completo, y es más, se afirma que toda esta estratagema contra las aspiraciones independentistas del Sahara fue posible gracias a la complicidad del futuro Rey Juan Carlos de Borbón.

    En consecuencia, el Frente Polisario proclamó la República Árabe Saharauí Democrática (RASD) en febrero de 1976 y le declaró la guerra a Marruecos y a Mauritania. Dada la actitud de estas naciones, el Frente Polisario optó por una estrategia doble: por una parte, la táctica de guerrillas ante la superioridad militar de sus enemigos, y por otra, impulsó el reconocimiento internacional a su movimiento. En 1979 Mauritania se retiró de la disputa a causa del conflicto interno que tuvo en ese año, y firmó la paz con los saharauíes. Pero Marruecos ya había materializado la ocupación del territorio (aproximadamente el 80%, incluyendo toda la franja costera).

    Finalmente, en 1991 cesaron las hostilidades entre Marruecos y el Frente Polisario, bajo la promesa de celebrar un referéndum en el cual la población saharaui podría optar entre la independencia o la incorporación a Marruecos. Dicha encomienda se le encargó a la Misión de las Naciones Unidas para el Referéndum del Sahara Occidental (MINURSO). Pero ya han pasado casi 28 años desde entonces, y tal referéndum no se ha realizado.

    La inflexibilidad de la postura de Marruecos, que sólo está dispuesto a otorgar la autonomía al territorio del Sahara Occidental, pero no la celebración del referéndum, es la principal causa de que el conflicto permanezca estancado desde entonces. Por supuesto, esta postura esconde muchos intereses que están en juego.

    En casi todos los conflictos vigentes en África hay recursos naturales de por medio, y éste no es la excepción. A pesar de ser un territorio mayoritariamente seco, desértico y no apto para la agricultura, el Sahara Occidental es rico en yacimientos de fosfatos, cuya venta reporta beneficios multimillonarios. Además, la posición geográfica del territorio es muy privilegiada al situarse en las costas del Atlántico, susceptible de ser sede de rutas comerciales entre los continentes americano y africano.

    Pero hay algo más dentro de este conflicto que impide una solución definitiva al conflicto del Sahara Occidental. Uno de los aristas menos abordados del mismo es la participación activa de Argelia. Este país fue uno de los primeros que apoyó la constitución de la RASD. A su vez, el territorio argelino alberga el mayor campo de refugiados de saharauis que se vieron obligados a huir de su país por el conflicto, con sede en Tinduf, ciudad localizada al Sureste de Argelia, que también es donde el Frente Polisario coordina sus operaciones.

    Por todo esto, Marruecos acusa a Argelia de que el conflicto saharaui no se ha solucionado por su intromisión, pero la realidad es que estos dos países tienen una fuerte rivalidad y competencia por la hegemonía en el Magreb y el Norte de África, donde este asunto solo es uno más de los puntos de desencuentro. Como ya vimos, en el origen del conflicto saharaui intervinieron otras causas fuera del alcance de los argelinos.

    Ante la falta de soluciones a nivel local y regional, solamente un acuerdo de alcance internacional (quizás continental) logrará terminar, de una vez por todas, el conflicto saharaui. Actualmente 82 naciones del mundo reconocen a la RASD, que también forma parte de la Unión Africana. En esta lista no se encuentran España ni Estados Unidos (principal destino de las importaciones de fosfatos). Por su parte, la Unión Europea tampoco reconoce la soberanía marroquí sobre el Sahara Occidental. A su vez, y a causa de que los saharauis no cuentan con apoyo estadounidense, se descarta la intervención del Consejo de Seguridad de Naciones Unidas como vía como solución, ya que los estadounidenses cuentan con derecho de veto.

    La readmisión de Marruecos en la Unión Africana a partir del 2017 resultó en una jugada interesante, ya que coloca a ambos pueblos en igualdad de circunstancias. A pesar de que esto es una dura derrota para la causa saharaui, abre la puerta para que ambas partes se sienten en la mesa para negociar la paz. Pero el gobierno de Rabat se niega a ceder. Recientemente Marruecos expulsó a personal de la MINURSO de su territorio, que desató la mayor crisis en el conflicto desde el cese de las hostilidades.

    Cabe señalar aquí que el asunto del Sahara Occidental es muy delicado dentro de Marruecos, cuyo gobierno aplica severas penas a todo aquel que se atreva siquiera a mencionar la palabra “ocupación” para referirse al territorio saharaui. Por este motivo, se acusó al entonces Secretario General de la ONU Ban Ki-Moon de “no neutral” por hablar del Sahara “ocupado” durante su visita a los campos de refugiados en Tinduf. Y es que la situación en dichos campos ya es desesperada, hay gente que lleva viviendo ahí más de 40 años. Toda una vida. Las nuevas generaciones presionan a los líderes del Polisario para tomar acciones más enérgicas tras la muerte de su histórico líder Mohamed Abdelaziz. Y así, de este modo, entre discursos ofensivos y promesas incumplidas, la cuestión del Sahara Occidental se va prolongando y olvidando.

    La celebración del referéndum por la autodeterminación del Sahara Occidental es y será la única forma de poner punto final a este penoso conflicto, pero solamente una revolución interna en este país (escenario poco probable) o la presión de la comunidad internacional hará esto posible. Por ello, los saharauis siguen realizando enormes esfuerzos para colocar su problema en los primeros planos de la prensa internacional.

    A decir verdad, las pretensiones de Marruecos sobre el territorio del Sahara Occidental no se encuentran en absoluto legitimadas. Los marroquíes tienen un enorme interés en anexarse la antigua colonia española por múltiples razones, que van desde los factores económicos hasta consolidar el proyecto del “Gran Marruecos” para competir mejor con su rival Argelia. Las acciones que emprende en el Sahara Occidental son las propias de una metrópoli sobre una colonia, en perjuicio de todos los saharauis. Es urgente que todas las naciones se sienten a debatir sobre la estrategia para acabar pacíficamente con esta disputa. Ya es hora que el silencio y el olvido den paso a la celebración del referéndum del Sahara Occidental, y que el resultado final sea aceptado por todos. Las colonias ya no tienen cabida en el siglo XXI.

    Acerca de Carlos Luján Aldana

    Economista Mexicano. Africanista por convicción y pasatiempo. Escribo para dar a conocer la realidad africana e impulsar el conocimiento sobre el continente africano y generar debate en torno a él.

    Fuente : Tlilxayak, 14/02/2019

    Tags : Sahara Occidental, Frente Polisario, Marrueco, ONU, MINURSO,

  • Guterres espera mantener la « dinámica » en las conversaciones sobre el Sáhara Occidental

    Naciones Unidas, New York, (AFP) – El Secretario General de la ONU, Antonio Guterres, dijo que espera mantener la « dinámica » política para buscar una solución al conflicto del Sahara Occidental, a pesar de no haber hallado un enviado especial a la región en los últimos cuatro meses.

    En un informe publicado el miércoles, Guterres elogió los progresos realizados por el ex enviado de la ONU, Horst Kohler, que abandonó el cargo en mayo por razones de salud.

    « Pudo restablecer una dinámica y un impulso muy necesarios para el proceso político, incluso mediante el proceso de mesa redonda puesto en marcha, que reunió a Marruecos, el Frente POLISARIO, Argelia y Mauritania », dijo Guterres en el documento sometido al Consejo de Seguridad.

    Tras un largo período de inacción, dos mesas redondas celebradas en Suiza en diciembre y marzo reunieron a las distintas partes, aunque sin lograr avances significativos.

    « Por lo tanto, es esencial que la continuidad y el impulso en este proceso político no se pierda », dijo Guterres, a pesar del hecho de que Kohler hasta ahora no tiene un sucesor.

    Muchos diplomáticos han lamentado la dificultad de encontrar la persona adecuada para su reemplazo — alguien que está dispuesto a trabajar en lo que a veces parece un dilema interminable.

    Marruecos, apoyado por Francia, Estados Unidos y Arabia Saudita, invadió la ex colonia española y libró una guerra contra el Frente Polisario respaldado por Argelia entre 1975 y 1991, cuando se acordó un acuerdo de cesación del fuego.

    Se desplegó una misión de las Naciones Unidas para supervisar la tregua y preparar un referéndum sobre la independencia del Sáhara Occidental de Marruecos, pero nunca se materializó.

    Las Naciones Unidas mantienen una fuerza de mantenimiento de la paz de 240 cascos azules (MINURSO) encargada de supervisar el alto el fuego.

    Entre abril y septiembre, « la situación sobre el terreno en el Sáhara Occidental se mantuvo relativamente tranquila a pesar de cierta incertidumbre (…) y se respetó el alto el fuego entre las partes », dijo Guterres en el informe.

    Hay un plan para reuniones militares mensuales, pero hay desacuerdo sobre dónde celebrar esas reuniones.

    « Hay una continua falta de confianza entre las partes », señaló Guterres.

    Se espera que el Consejo de Seguridad renueve el mandato de la MINURSO este mes.

    Fuente : Yahoo News

    Tags : Sahara Occidental, Marruecos, Frente Polisario, ONU, MINURSO,

  • Sahara Occidental : Marruecos impide el acceso de ACNUDH al territorio (informe SG de la ONU)

    En un informe sometido el 30 de agosto a la Asamblea General de Naciones Unidas, el secretario general de la ONU indicó que Marruecos impide el acceso del ACNUDH al territorio saharaui. « Persisten lagunas en la presentación de informes sobre la situación de los derechos humanos en el Sáhara Occidental debido a la falta de acceso del ACNUDH al Territorio. En su resolución 2440 (2018), el Consejo de Seguridad alentó enérgicamente el aumento de la cooperación con el ACNUDH, en particular mediante la facilitación de visitas a la región », dijo.

    Guterres señaló que «  la Oficina del Alto Comisionado de las Naciones Unidas para los Derechos Humanos (ACNUDH) siguió recibiendo denuncias de hostigamiento, detenciones arbitrarias, confiscación de equipo y vigilancia excesiva de periodistas, blogueros y defensores de los derechos humanos que informaban de violaciones de los derechos humanos en el Territorio . Preocupa al ACNUDH el cuadro persistente de restricciones de los derec hos a la libertad de expresión, la reunión pacífica y la asociación en el Sáhara Occidental ».

    En cuanto a la situación en El Gargarat, Guterres subrayó que « la zona estuvo en relativa calma hasta finales de diciembre de 2018, pese a los cortes periódicos de carreteras por parte de la población civil en la zona de separación para protestar por la falta de oportunidades de empleo en el Sáhara Occidental y los aumentos de los aranceles impuestos por Marruecos al tráfico comercial ».

    « Desde finales de diciembre, hubo un aumento de los cortes en las carreteras, lo que ocasionó grandes embotellamientos. El coordinador marroquí escribió dos veces a mi Representante Especial para informar de que Marruecos podría intervenir por la fuerza si los cortes en las carreteras se tornaban irresolubles. Mi Representante Especial instó a que no hubiera intervención, habida cuenta de la sensibilidad política en la zona. El Secretario General del Frente POLISARIO me escribió para advertir del peligro que entrañaría cualquier intervención marroquí en la zona de la berma », precisó el jefe de la ONU.

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