Étiquette : Mohammed VI

  • Le bonheur incomplet de Lalla Salma du Maroc dans ses vacances de luxe dans les îles grecques

    L’ex-femme du roi du Maroc et son fils, le prince héritier, sont partis en vacances sur une île de la mer Égée.

    Un divorce n’est agréable pour personne, surtout si vous êtes un véritable époux qui peut tout perdre ou presque. Lorsque Mohamed VI et Lalla Salma de Marrueco se sont séparées, elle a perdu la liberté dont elle jouissait et est restée pratiquement emprisonnée. Pour éviter les rumeurs, elle a été vue dans certains lieux publics de son pays et même à Portofino.

    Maintenant qu’elle pass son deuxième été en tant que femme séparée, Lalla Salma a pu passer des vacances joyeuses et luxueuses en compagnie de l’homme qu’elle aime le plus au monde: son fils Moulay Hassan, originaire du Maroc.

    Les deux membres de la famille royale se sont rendus sur l’île grecque de Skiathos, baignée par la mer Égée. Comme indiqué dans la presse grecque, les deux sont arrivés à bord d’un avion de l’armée de l’air marocaine et ont séjourné dans un hôtel à Koukounaries. Mère et fils ont bénéficié de tout le luxe et du confort, ainsi que de solides mesures de sécurité pour protéger le futur roi du Maroc.

    Lalla Khadija, la grande absente

    Mais, dans la photo de familla manque Lalla Khadija, la plus jeune fille de Mohammed VI et de Lalla Salma. On ne sait pas ce qu’elle faisait pendant le séjours de sa mère et de son frère dans les îles grecques. Ce que l’on sait, c’est que les relations entre Lalla Salma et Moulay Hassan sont très étroites et que le bonheur de l’ex-femme du roi n’aura certainement pas été complet car il n’a pas eu son autre bébé avec elle.

    Pour sa part, le roi Mohamed s’est rendu à son domicile sur la côte de Tanger, où il passe habituellement ses vacances. Là, il navigue sur le Sybaris, baptisé Badis I, un voilier de luxe qu’il a acheté à 88 millions d’euros pour satisfaire ses caprices de luxe alors que les citoyens marocains traversent le Détroit pour fuire la misère qui secoue le pays.

    Tags : Maroc, Mohammed VI, Lalla Salma, Badis I, Sybaris,

  • Roi du Maroc: douze palais, 600 voitures et une montre à un million (journal néerlandais)

    Mohammed VI, le roi du Maroc, dispose d’une fortune de 5 milliards d’euros, écrit le journal espagnol El Espanol. Le roi mène une vie très luxueuse, alors que ses sujets tentent de joindre les deux bouts avec beaucoup de difficulté.

    Selon le magazine économique Forbes, le roi Mohammed VI est l’homme le plus riche du Maroc, le quatrième homme le plus riche d’Afrique et figure parmi les 10 plus riches monarques du monde. Le roi a en partie hérité de son énorme fortune de son père Hassan II, mais pendant le règne de Mohammed VI, le capital a augmenté.

    La Société Nationale d’Investissement, holding royal, est présente dans tous les secteurs de l’économie marocaine et génère des milliards pour le roi. Aujourd’hui, la société de portefeuille détient des actions dans plus de trente entreprises, y compris des multinationales. De plus, le roi tire des revenus de ses terres et de ses biens immobiliers. A ce la s’ajoute que le roi et sa famille reçoivent également 250 millions d’euros par an du contribuable marocain.

    Le roi fait aussi beaucoup de frais. Il a douze palais, où travaillent au total 1100 employés. Pour payer cela, le roi dépense un million d’euros chaque jour. Mohammed aime aussi le luxe. Il possède environ 600 voitures et une montre à un million, un beau château en France, un voilier de luxe et deux avions privés.

    Le PIB marocain par habitant est de 4400 dollars. Cela place le Maroc à la 86ème place, entre l’Iran (85) et la Jamaïque (87). À titre de comparaison: le PIB néerlandais par habitant est de 48,222 dollars.

    Source : De Kanttegenin, 17 jui 2019

    Tags : Maroc, Mohammed VI, luxe, fortune, riche, roi des pauvres, monopole,

  • Badis I, le nouveau caprice du roi du Maroc

    Badis I, yachtLe meilleur yacht supervoilier au monde en 2017, nouveau caprice flottant de Mohammed VI !

    C’est le yacht de 17 millions de dollars où Cristiano Ronaldo a passé ses vacances

    Il y a un peu plus de deux ans, NAUTA360 a montré à quoi ressemblait le Sybarys: une création de Perini Navi, de 70 mètres de longueur, qui venait à ce moment-là d’être récompensée du meilleur supervoilier du monde. Il y a quelques jours, la publication TelQuel a confirmé que ce navire majestueux, renommé Badis 1, appartient au roi du Maroc, Mohamed VI.

    Le bateau, amarré à Puerto de Rincón-M’diq, arbore un drapeau marocain depuis février dernier. Son ancien propriétaire était Bill Duker, ancien avocat devenu entrepreneur en technologie, qui a déboursé entre 70 et 100 millions d’euros pour la construction du ketch dans le chantier naval italien. Deux ans après son lancement, en octobre 2018, toujours selon la publication nord-africaine, Duker a vendu le voilier par l’intermédiaire de la société spécialisée Edmiston. Cela n’a pas dépassé le coût de l’opération, mais l’armateur a demandé 88 millions d’euros.

    Les forums spécialisés ainsi que la base de données d’Equasis et de l’Organisation maritime internationale ont confirmé, selon TelQuel, que Mohamed VI était le nouveau propriétaire du voilier, par l’intermédiaire de la société Project S Vessel Ltd, dont le siège social est situé aux Îles Caïman et Abu Dhabi. Jusqu’en mars 2019, le navire dépendait également de la société émiratie Al Seer Marine Supplies.

    Mais quelle est la particularité de Badis 1? Nous sommes retournés à 2017 pour récupérer les arguments du jury qui l’a proclamé meilleur supervoilier du monde aux prestigieux World Superyacht Awards, où il a remporté autant que voilier de plus de 40 mètres que dans la catégorie absolue, ce qui prouve la beauté et les prestations de cette création du chantier naval transalpin.

    « Sybaris a impressionné non seulement par sa capacité de navigation, en particulier avec des vents legers – alors que de nombreux yachts de sa taille ont recours à l’énergie mécanique – mais aussi par un confort magnifique et une répartition optimale du volume intérieur parfaitement adapté aux besoins du propriétaire », a souligné le jury. Concernant la technologie utilisée pour sa construction, les tests de simulation numérique des voiles, de la plate-forme et des annexes ont été mis en évidence. Ce processus a abouti à « un yacht magnifique, efficace, confortable et techniquement avancé ».

    Il suffit d’un simple coup d’œil pour vérifier la majesté du Badis 1, à commencer par le mât, qui s’élève à 72 mètres au dessus du niveau de la mer et est capable de supporter 3 000 mètres carrés de voiles. Il a la capacité d’accueillir 12 passagers, le même nombre de membres du personnel qui composent l’équipage.

    La superstructure, aérodynamique et contemporaine, arbore une finition impressionnante: un flybridge de 18 mètres de long, plus grand que tout autre yacht de longueur similaire. Avec 850 tonnes, les intérieurs du Sybaris offrent d’énormes espaces ouverts, une entrée de lumière généreuse, un design innovant et des solutions intelligentes d’arrimage.

    Le design extérieur porte la signature du bureau d’études de Perini Navi, tandis que la décoration intérieure est le premier opéra du studio PH Design de Miami.

    Philippe Briand est l’un des principaux responsables du succès du ketch, puisque l’architecte naval du projet a conçu la coque, les annexes du travail en direct, le gréement, le planeur et d’autres caractéristiques principales du bateau.

    Ce supervoilier a également été sélectionné comme finaliste dans six catégories des ShowBoats Design Awards, dont le gala a eu lieu à Kitzbühel (Autriche). Il était le grand gagnant de la soirée, obtenant plus de prix que tout autre superyacht, y compris le meilleur design d’intérieur et le meilleur design d’éclairage.

    Source : Expansion, 11 jui 2019

    Tags : Maroc, Mohammed VI, Badis I, voilier, bateaux, luxe,

  • Maroc : Les plus belles photos de Lalla Salma en bikini

    L’opinion publique est unanime : Lalla Salma a conquis tous ceux qui l’ont vue et côtoyée. Non seulement de par son élégance, beauté et charisme, mais aussi par son haut niveau intellectuel. C’est pour cela que les nouvelles de sa disparition ont été chocantes. Personne ne comprend sa dispute avec le roi du Maroc. Dispute qui a donné lieu à un divorce non officielle mais très commenté.

    Lalla Salma est une femme d’aujourd’hui. En tant que telle, son esprit ouvert ne l’empêche pas de s’afficher en bikini à la plage, malgré les critiques basées sur des concpetions religieuses. En tant qu’épouse du Commandeur des Croyants, elle n’a pas le droit de porter un bikini en public.

    Pour nos lecteur, nous avons réussi á dénicher deux photos de la princesse marocaine en maillot de bain seule et avec Mohammed VI et Lalla Khadija à la plage de Miami. Nous y avons ajouté celles de Lalla Hasna au Brésil.

    Tags : Maroc, Lalla Salma, Mohammed VI, Commandeur des Croyants, Islam, princesse,

  • Maroc: au royaume de la rente

    Des métaux précieux à la pêche en haute mer, en passant par la manne du phosphate ou encore l’agriculture, le Maroc regorge de ressources naturelles, mais dont l’exploitation et la gestion s’apparentent à celles d’une véritable rente, dont profite, cependant, une infime minorité de puissants.

    Omar Brouksy*

    Cette publication a bénéficié du soutien de Rosa Luxembourg Institute. Ce texte peut être reproduit entièrement ou partiellement à condition de citer sa source.

    Si le Maroc ne dispose pas de pétrole et de gaz naturel, il est, cependant, pourvu de 3 500 kilomètres de côtes poissonneuses et d’importantes richesses naturelles. Des grands gisements des phosphates aux complexes d’extraction et d’exploitation des métaux précieux, en passant par la pêche en haute mer ou encore les innombrables carrières de sable, le royaume regorge de richesses naturelles dont l’exploitation recèle des enjeux économiques certes, mais également politiques.

    Depuis l’indépendance du pays en 1956, la répartition, la gestion et l’exploitation de ces ressources, à défaut d’un cadre juridique reposant sur des textes à la fois rationnels et consensuels, sont l’objet de débats, de questionnements et de controverses récurrentes. Quelle est la nature et le poids de ces richesses ? Comment sont-elles exploitées ? Quels sont les acteurs qui profitent réellement de ces ressources ? Quel est le cadre juridique qui détermine le processus de répartition et de gestion de ces ressources?

    L’héritage colonial

    A la différence de l’Algérie, département français pendant plus de 130 ans, le Maroc était considéré comme un Protectorat dont les structures politiques et religieuses n’avaient pas subi de modifications majeures par l’ancienne puissance coloniale. Aussi bien l’institution du Sultan que les principales structures tribales avaient été plutôt préservées. En revanche, la France n’hésita pas à explorer tout le pays en quête de ressources naturelles exploitables à profusion. Trois domaines représentaient la cible potentielle de ce processus qui devait d’abord de mettre en place toute l’infrastructure nécessaire pour une exploitation efficiente et efficace des richesses naturelles : routes, ports, chemins de fer, etc. Pour le général Hubert Lyautey, le principal artisan de la pénétration française, il fallait distinguer entre le Maroc « utile » et le Maroc « inutile » et agir en conséquence. Les phosphates, la production agricole et les métaux précieux se présentaient comme des ressources naturelles à explorer en priorité.

    – C’est en 1921, neuf ans seulement après l’établissement du Protectorat au Maroc, que les autorités françaises ont commencé l’extraction et le traitement du phosphate après la mise en place de la première mine, près de Khouribga (au centre du ays) où se trouve le gisement le plus riche au monde. C’est pour « gérer » ce secteur, qui connaîtra rapidement une extension fulgurante, que l’OCP, l’Office chérifien des phosphates, a été créé la même année.

    – Les métaux précieux sont l’autre « richesse naturelle » du Maroc qui avait été très tôt exploitée par les autorités coloniales, après la découverte en 1928 à Bou-Azzer, dans le Haut-Atlas, d’un important gisement de cobalt. Deux ans plus tard, en 1930, la société Managem voit le jour et elle évoluera, elle aussi, très rapidement. Aujourd’hui contrôlée par la famille royale, elle compte plus de 5000 salariés et une douzaine de sites miniers au Maroc et en Afrique noire.

    – Enfin, le domaine agricole et l’exploitation des terres fertiles étaient un enjeu économique majeur pour les autorités du Protectorat français afin de permettre, d’un côté, à une partie de ses ressortissants de s’installer au Maroc .A l’instar de l’Algérie, les meilleurs terrains, les plus fertiles, ont ainsi été mis à la disposition des colons français. Près de 55 000 migrants français se sont installés au Maroc entre 1912 et 1923, dont plus de 8 000 en milieu rural, selon les statistiques coloniales.

    L’exploitation des terres agricoles par les colons français avec l’appui matériel et politique des autorités françaises a favorisé l’émergence de plusieurs fermes modernes qui deviendront, à la fin de l’occupation, de grandes unités de production agricoles, parmi les plus modernes et les mieux équipées.

    Un acteur central: la monarchie

    Au lendemain du départ des autorités coloniales en 1956, ces trois domaines (agriculture, métaux précieux et phosphates) faisaient partie des structures d’exploitation des ressources naturelles les plus en vue, mais également les plus convoitées par les nouvelles élites politiques du Maroc fraîchement indépendant.

    Rapidement, la monarchie marocaine et les notables qui lui sont proches s’imposent comme des acteurs déterminants dans l’administration et l’exploitation de ces richesses : soit en s’octroyant le pouvoir de nomination aux entreprises publiques chargées de la gestion de ces ressources, soit en contrôlant directement ces dernières via des opérations de privatisation. Le cas le plus emblématique est celui de Managem.

    C’est à partir des années 1990, au cours d’une opération de grande envergure de privatisation des entreprises publiques menée par le roi Hassan II (1929-1999) que la monarchie marocaine a pu acquérir Managem. Celui-ci sera aussitôt rattaché à l’ONA (Ominum nord-africain), puis à la SNI (Société nationale d’investissement), devenue aujourd’hui Al-Mada, le principal groupe financier contrôlé par la famille royale.

    Managem devient en quelques années en un mastodonte dont le siège international est à Zoug, en Suisse, la capitale mondiale du courtage des matières premières et où la politique fiscale très favorable aux grandes entreprises. Le groupe pèse aujourd’hui 500 millions d’euros de chiffre d’affaires selon les chiffres publiés en 2018, et il compte une bonne dizaine de complexes miniers très riches en or et en argent notamment, au Maroc et en Afrique noire. (Voir la plaquette de présentation de Managem et les cartes des sites miniers au Maroc et à l’international).

    D’une entreprise publique, Managem est devenue une société privée contrôlée par Mohammed VI, un monarque de droit divin aux pouvoirs politiques et administratifs absolus. Parmi ces pouvoirs, celui de la nomination des hauts fonctionnaires, selon la constitution, permet à ses entreprises d’avoir plus facilement les marchés de l’Etat, et, dans le cadre de ce secteur, les permis d’exploitation et d’extraction des métaux précieux. Résultat, Managem détient dans ce sens un monopole quasi-écrasant par rapport aux autres entreprises, marocaines ou étrangères.

    Mais si le groupe royal profite de ces ressources avec autant de facilités, les régions où les complexes miniers sont situés vivent à l’âge de pierre. Dans le Haut-Atlas marocain, par exemple, le village d’Imider, à deux kilomètres de la plus grande mine d’argent du pays (240 tonnes par an) exploitée par Managem, aucune infrastructure n’existe : pas d’hôpital, pas d’école, la seule route date de la période coloniale, etc. Les habitants d’Imider mènent depuis 2011 le plus long sit-in de l’histoire du Maroc pour protester contre leur condition de vie et les conséquences écologiques désastreuses sur leur région dues à l’exploitation et l’extraction du minerai.

    Les phosphates, mauvaise gestion et catastrophes écologiques
    Le phosphate est une autre richesse sous-terraine dont l’exploitation et la gestion font l’objet de polémiques récurrentes. C’est l’OCP, devenue une entreprise publique depuis 1975, qui pilote tout le processus d’extraction et d’exploitation du phosphate, considéré par les observateurs comme « pétrole du Maroc ». Avec la Chine, le royaume en est l’un des plus grands producteurs mondiaux, et il dispose de 75% des réserves mondiales de ce minerai, selon les chiffres officiels. Des réserves tellement importantes qu’il faudrait sept siècles pour les exploiter toutes, assurent les responsables de l’OCP.

    Première source d’entrées en devises, les exportations du Maroc en phosphates et dérivés avaient été évaluées à 5,1 milliards d’euros en 2018. Mais la manière dont l’OCP est administré et le mode de désignation de ses dirigeants font souvent l’objet de critiques. Même si le conseil d’administration est présidé par le chef du gouvernement, c’est le directeur général, nommé par le roi, qui gère le groupe et ne rend compte qu’au chef de l’Etat. Il n’y a aucun mécanisme juridique permettant, par exemple, au parlement marocain de contrôler le fonctionnement de l’OCP. En 2007, le célèbre cabinet américain Kroll a dressé un constat accablant sur la « gestion catastrophique » du groupe, décrivant « une direction qui n’a pas de véritable stratégie industrielle et commerciale».

    Par ailleurs, l’OCP est devenue une sorte « vache à lait » que la monarchie utilise fréquemment pour faire sa promotion auprès d’organismes étrangers, notamment français. Exemple, l’OCP accorde chaque année plus de 700 000 euros à l’Institut français des relations internationales (IFRI), un think-thank basé à Paris, pour réaliser « des études » favorables au royaume et à ses dirigeants. Plus, la présence de l’OCP au sein de l’IFRI ne se limite pas à l’organisation des rencontres internationales ou au financement des programmes académiques : Mostafa Terrab, l’actuel PDG de l’OCP, est membre du conseil d’administration de l’IFRI…

    Agissant sans le moindre contrôle indépendant, l’OCP ne respecte pas les normes internationales en matière de respect de l’écologie et de la lutte contre la pollution. Conséquence, des violations systématiques du droit à la santé des travailleurs et des riverains. Un rapport publié en juin 2019 par l’ONG suisse Suissaid note que « les deux fabriques d’engrais de l’OCP (Safi et Jorf Lasfar) sur la côte atlantique marocaine émettent de grandes quantités de gaz toxiques, polluent l’air et violent le droit à la santé des travailleurs et des riverains. De nombreux travailleurs souffrent de maladies respiratoires et de cancers suite à une exposition prolongée aux polluants et aux poussières fines. De nombreux cas de décès de travailleurs sont rapportés suite à ces maladies. La pollution de l’OCP affecte également les riverains (maladies respiratoires et fluorose dentaire) ainsi que l’agriculture et l’élevage dans les villages autour des sites de l’OCP».

    La mer, le désert et la terre

    Avec une côte de plus de 3 500 kilomètres parmi les plus poissonneuses au monde, la pêche en haute mer et l’exploitation des carrières de sable sont un enjeu économique important qui prend la forme d’une véritable rente dont bénéficient les puissants du pays. Pour s’assurer de leur « allégeance », la monarchie marocaine a accordé des « agréments », des sortes de des « licences » d’exploitation sans critères juridiques objectifs pour profiter des richesses maritimes, à de hauts-gradés de l’armée et à des notables proches du palais. Une manne financière qui ressemble à une véritable « poule aux œufs d’or».

    Dans le sillage du Printemps arabe de 2011-2012, le parti islamiste justice et développement (PJD) avait promis, à la veille de son arrivée au gouvernement en janvier 2012, de publier, dans un souci de « transparence », la liste de tous les bénéficiaires de ces agréments. Mais il n’en fut rien. Une liste a en effet été publiée mais aucun nom n’y figurait. Seuls les noms d’un certain nombre de sociétés (dont les noms qui se cachaient derrière étaient impossibles à identifier) avaient en effet été diffusés ici et là, sans conséquences.

    Dans une enquête publiée par le site indépendant lakome.com, le journaliste Omar Radi a publié en 2012 quelques noms de bénéficiaires de tels agréments, pour la plupart des militaires, des hommes politiques et des notables issus de la région du Sahara occidental (administrée par le Maroc depuis1975 et dont l’indépendance est réclamée par le front Polisario). Cette enquête avait malgré tout révélé quelques noms emblématiques : le général Abdelaziz Bennani, cité par les documents de Wikileaks sur la corruption au sein de l’armée, les généraux Hosni Benslimane, l’un des hommes les plus puissants du royaume et abdelhak Kadiri, l’ancien inspecteur général de l’armée, avaient ainsi bénéficié d’une licence de pêche en haute mer dans le cadre d’une société appelée « Kaben pêche ». Mais, s’accordent les observateurs, ce n’était là que la partie visible de l’iceberg.

    A côté des haut-gradés, les notables sahraouis bénéficient eux aussi d’importantes licences pour l’exploitation des carrières de sable et la pêche en haute mer. Parmi eux, d’anciens dirigeants du Polisario (le mouvement indépendantiste sahraoui) ayant relié le Maroc comme Hassan Derhem, Mme Gajmoula ben Ebbi, Hibatou Maelainine ou encore la famille Ould Errachid.

    Le roi-fellah

    Enfin, l’agriculture est une autre rente dont profitent à plein régime la monarchie et les grands propriétaires terriens. Le roi Mohammed VI, faut-il le rappeler, est le plus grand propriétaire terrien, même s’il est difficile d’évaluer avec exactitude le nombre d’hectares qu’il possède : « Il posséderait en tout et pour tout plusieurs milliers d’hectares, souligne l’économiste Najib Akesbi. Au reste, s’il n’en possédait que 12 000, comme l’ont écrit certains journalistes, il serait déjà le plus grand propriétaire. On ne connaît pas d’autre propriétaire qui possède un tel nombre d’hectares. L’un des plus importants est Zniber, qui n’atteint pas cette superficie. Les groupes Kebbaj (Agadir, dans le sud-ouest) et Nouiji (la région du Gharb) n’atteignent pas les 10 000 hectares (1)».

    La structure qui gère l’essentiel de l’activité agricole du roi a un nom : les Domaines, dont la production est très diversifiée : des fromages aux fruits exotiques en passant par les légumes, la truite de l’Atlas, le miel, l’huile d’olive extra vierge, les plantes aromatiques ou encore les produits laitiers. Une grande partie de ces produits est destinée à l’exportation, vers l’Europe notamment (c’est le marché le plus important), suivie par les pays du Golfe et surtout l’Arabie saoudite.

    Une rente fiscale

    En 1984, Hassan II a décrété l’exonération totale d’impôt des revenus agricoles jusqu’en 2010. En d’autres termes, les agriculteurs, y compris les grands propriétaires terriens, ont été exonérés par le fisc. En 2008, soit deux ans avant l’échéance, Mohammed VI a décidé à son tour, dans un discours à la Nation, de prolonger cette mesure – jugée « injuste » par la plupart des économistes – jusqu’en 2014. « Les estimations qui sont régulièrement faites ici, à l’Institut agronomique, aboutissent à peu près au même chiffre : l’État perd chaque année 1,92 % de PIB, ce qui correspond aujourd’hui à près de 15 milliards de dirhams (1,4 milliard d’euros) de manque à gagner annuel pour le Trésor marocain, ajoute M. Akesbi. Est-il normal aujourd’hui qu’un salarié qui touche 3 000 dirhams (270 euros) paye ses impôts, et qu’un exploitant agricole qui gagne des millions ne paye rien à l’État»?

    A l’heure où ces lignes sont écrites, cette « rente fiscale » n’est toujours pas supprimée…

    *Journaliste indépendant et professeur universitaire – Maroc.

    Source : Assafir Aalarabi, 13 jui 2019

    Tags : Maroc, Mohammed VI, Makhzen, monarchie, économie de rente, rente, corruption, monopole,

  • La presse grecque annonce le départ de Lalla Salma… sans aucune photo !

    Selon le site Myvolos.net, Lalla Salma et son fils, le prince Moulay Hassan, successeur du trône, ont quitté l’aéroport de Skiathos à 12h00 dans un jet royal, après un séjour de dix jours sur l’île dans un hôtel de luxe à Koukounaries.

    Pendant son séjour, « la princesse s’est déplacée à bord du yacht Serenity, loué à 600 000 euros. Il mesure 72 mètres de long et compte 15 suites pouvant accueillir 28 personnes et un équipage de 31 personnes. Le navire a été rénové il y a deux ans et dispose d’une piscine et d’un quai de plongée à la mer », a-t-on ajouté.

    Selon le même média, « la princesse Lala Salma était mariée depuis 16 ans au roi du Maroc Mohamed VI, et ils se sont séparés l’an dernier en conservant le titre de l’ancienne reine princesse puisqu’elle est la mère de son successeur, Moulay El Hassan. Elle a également visité l’île pour les vacances en 2012 et, en 2017, elle a acheté la villa située dans les Cyclades (Kéa) pour un montant de 3,8 millions d’euros ».

    Un fait troublant a attiré l’attention des médias : la princesse Lalla Khadija n’était pas avec sa mère et son frère dans ces vacances royales. Une absence qui laisse planer de nombreuses interrogations sur l’histoire de la famille royale marocaine.

    Tags : Maroc, Mohammed VI, Lalla Salma, Moulay El Hassan, Lalla Khadija,

  • Maroc : La délicate situation du prince Moulay El Hassan

    Selon le site Gala.fr, le prince Moulay El Hassan doit évoluer dans une situation difficile pour lui à cause du divorce de ses parents. Une situation qui l’oblige à assumer des vacances en solitaire avec sa mère, loin de son père et de sa petite sœur Lalla Khadija.

    La mère du prince hériter du Maroc, Lalla Salma, a été cité récemment à l’occasion de son arrivée en Grèce où elle passe des vacances de rêve à bord du bateau Serenity qu’elle a loué à 600.000 euros la semaine. Tout cela n’allégera pas le chagrin de Moulay El Hassan qui se trouvé, selon le média people français, « tiraillé entre ses deux parents qui se livrent une guerre sans merci ». Un épisode qui rappelle l’histoire de la princesse Haya de Jordanie. Mohammed VI a « interdit à son épouse de voyager avec les deux enfants, craignant qu’elle ne tente de les soustraire à son autorité comme c’est le cas de l’Emir de Dubaï dont l’ancienne et dernière épouse à pris le large pour s’installer au Royaume Uni où elle a sollicité l’asile politique.

    Pour rappel, la princesse Lalla Salma s’est, étrangement, effacé de la sphère médiatique et son sort est, jusqu’à présent, inconnu. Même lors de son séjours dans les îles paradisiaques grecques, la presse n’a pas eu droit à des photos pour certifier son intégrité physique et morale.

    Tags : Maroc, Mohammed VI, Lalla Salma, Haya de Jordanie, Moulay El Hassan,

  • Marruecos: la delicada situación del príncipe Mulay El Hasan

    Según el sitio web Gala.fr, el príncipe Mulay El Hasan,a pesar de su edad, tiene 16 años, debe desenvolverse en una situación difícil para él debido al divorcio de sus padres. Una situación que lo obliga a tomar unas vacaciones solitarias con su madre, lejos de su padre y su hermana pequeña Lalla Jadiya.

    La madre del príncipe heredero de Marruecos, Lalla Salma, fue citada recientemente a su llegada a Grecia, donde pasó unas vacaciones de ensueño a bordo del barco Serenity alquilado a 600.000 euros a la semana. Todo esto no aliviará el dolor de Mulay El Hasan quien, según la prensa francesa, estaba « desgarrado entre sus dos padres que están librando una guerra sin piedad ». Un episodio que recuerda la historia de la princesa Haya de Jordania. Mohammed VI ha « prohibido a su esposa viajar con los dos hijos, por temor a que intente usurparlos a su autoridad, como es el caso del Emir de Dubai, cuya antigua y última esposa se ha ido de la noche a la mañana para establecerse en el Reino Unido donde solicitó asilo político.

    La princesa Lalla Salma se esfumó como por arte de magia de los medios de comunicación y su paradero sigue, hasta ahora, desconocido. Incluso durante su estancia en las islas paradisíacas griegas, la prensa no tenía derecho a hacer fotos para certificar la integridad física y moral de su majestad, la misteriosa princesa.

    Etiquetas: Marruecos, Mohammed VI, Lalla Salma, Jordan Haya, Moulay El Hassan,

  • Douze palais, 600 voitures, des montres à un million : la richesse de Mohamed VI après 20 ans de règne

    Sonia Moreno

    Le monarque marocain Mohamed VI a accumulé des richesses inestimables au cours des deux décennies de son règne, mais il a aussi hérité une grande fortune de son père Hassan II, mort le 23 juillet 1999, avec qui il partage l’amour du luxe.

    Le nouveau monarque, affectueusement surnommé M6, a rimpu avec les coutumes de la monarchie alaouite dès le premier jour. Après la mort de son père, il réduit la période de deuil et annonce sa marque de gouvernement : le pragmatisme. Il a estimé que le pays ne pouvait pas se permettre d’arrêter de travailler et a demandé l’administration de reprendre ses activités dès que possible.

    Le Maroc alloue chaque année 250 millions d’euros à la famille royale, bien que cela ne figure pas dans les budgets généraux. En 2015, il avait déjà une fortune estimée à 5 milliards de dollars. Le magazine usaméricain Forbes l’a classé premier dans la liste des plus riches du Maroc, et cinquième sur le continent africain. Voici quelques-unes de ses possessions les plus précieuses.

    1. Douze palais et 1 100 domestiques pour un million d’euros par jour

    Le monarque alaouite possède 12 palais dans le royaume aménagés et fonctionnels avec 1100 serviteurs au cas où il arriverait à tout moment. Leur entretien coûte un million d’euros par jour. Bien que, à la différence à son père, il ne demande pas que dans chaque résidence on cuisine des repas et des dîners au cas où il lui arriverait de se présenter sans préavis.

    Il a son bureau dans le palais royal de Rabat, le plus grand. Il y reçoit les chefs de gouvernement, les monarques et autres invités d’honneur. En fait, à l’intérieur de l’enceinte se trouve un autre palais, le palais des invités, où les rois d’Espagne passent la nuit lorsqu’ils visitent le pays voisin.

    C’est vraiment toute une ville parce qu’à l’intérieur du palais il y a une clinique, une école, une écurie, deux piscines, deux terrains de golf, des courts de tennis, une forêt, un cimetière, un abattoir, et même une prison. Tout cela est décrit dans le livre Le Dernier roi de l’auteur français Jean-Pierre Tuquoi.

    Il a sa résidence dans le Palais de Salé, la ville adjacente à la capitale et, paradoxalement, la plus habitée par les classes laborieuses.

    Pour les vacances d’été, il choisit le nord du pays et, par exemple, cette année, il profite du Palais de Tétouan, situé au cœur de l’ancienne colonie espagnole, où il y a un déploiement de centaines d’agents de sécurité ces jours-ci. Le bâtiment de style hispano-mauresque servait de demeure au sultan qui était sous protectorat espagnol.

    2. Château de Betz en France, à 2 000 km. de Rabat

    Il l’a hérité de son père Hassan II et sert de résidence à sa seconde épouse, Lalla Latifa, mère du roi actuel. Il a été acheté en 1972 à un riche Norvégien qui possédait un hôtel de luxe. Pour l’anecdote, au XVIIIème siècle, il appartenait à une princesse de Monaco, qui a dû fuir en raison de la Révolution française.

    Sur la propriété de 71 hectares traversée par une rivière se trouve un autre petit château, le Pavillon du Prince, construit par Hassan II.

    La création d’emplois pour le roi du Maroc à Betz, petit village de 1 000 habitants situé à 60 kilomètres au nord-est de Paris, a assuré sa popularité. La propriété compte 20 employés tout au long de l’année ; jardiniers, femmes au foyer, personnel qui s’occupe du bâtiment, du parc et des chevaux royaux. Lorsqu’il y séjourne – au moins trois fois par an – le personnel de service, recruté dans et autour de la localité, augmente. · ces occasions, l’économie locale en profite car le boulanger livre 300 baguettes par jour, vu que Mohamed VI voyage avec 200 personnes à sa suite.

    3. Le quatrième hôtel le plus luxueux du mond

    Il a fait construire l’hôtel Royal Mansour en 2007 et l’a inauguré en 2011 sur le site d’un ancien jardin municipal à Marrakech. Il abrite 53 ryads – bâtiments traditionnels autour d’un patio centrale – sur trois étages pour accueillir ses amis et sa famille lorsqu’il séjourne dans la ville rouge. De fait, il n’est pas loin de la place Djemaa El Fnâ, classée au patrimoine mondial de l’humanité qui relie les nouveaux quartiers et l’ancienne médina.

    L’hôtel est géré par 500 employés et dispose de salles privées d’une superficie allant jusqu’à 850 mètres carrés. Le service est invisible car le personnel se déplace à travers un conduit souterrain qui est parfaitement conçu pour communiquer avec les ryads individuels des hôtes, assurant ainsi l’intimité et la tranquillité des clients ou des invités.

    Il dispose d’une bibliothèque et d’un spa en marbre blanc de 1.500 m2 avec soins corporels complets, une piscine couverte et un gymnase. Il compte également trois restaurants sous la direction du chef Yannick Alléno, qui a une étoile au Guide Michelin.

    4. L’un des dix plus grands yachts du monde, Badis 1

    Cette semaine on a appris la dernière acquisition royale, le yacht Badis 1, amarré dans la ville septentrionale de Rincon, face au Sofitel deTamuda, où Mohamed VI passe actuellement ses vacances.

    Le bateau, long de 70 mètres et large de 13 mètres, est l’un des 10 plus grands voiliers au monde. En fait, il ne peut accoster que dans trois ports du pays, Tanger, Marina Smir et Mohammedia.

    Il dispose d’un salon de 157 mètres carrés et de six cabines : une suite principale, deux VIP et trois doubles, avec une capacité pour 12 personnes, en plus des 12 membres de l’équipage. Arrivé à Casablanca le 24 juin, le bateau a traversé l’Atlantique le 26 juin en direction du nord, traversé le détroit de Gibraltar et accosté sur la côte méditerranéenne.

    Le bateau de luxe appartenait à l’homme d’affaires usaméricain Bill Duker, qui a demandé 88 millions d’euros, et bat pavillon marocain depuis mars 2019. Selon le magazine Telquel, cela aurait pu être un cadeau.

    Le roi possédait déjà un voilier plus petit, El Boughaz 1, une goélette de 41 mètres construite aux USA en 1930 et transformée en yacht de luxe dans les années 1980.

    Mohamed VI confirme ainsi que la navigation est une nouvelle passion partagée avec son père. Hassan II lui-même possédait deux bateaux, Oued Eddahab et Al Mass.

    5. Il voyage avec deux avions privés et un avion militaire

    Mohamed VI utilise fréquemment pour ses voyages deux avions privés, un Boeing 737 et un Boeing 747, ainsi qu’un Hercules C-130. Dans les premiers voyagent entre 250 et 300 personnes; et l’avion militaire est réservé au mobilier et aux bagages.

    La flotte actuelle comprend deux autres appareils Gulfstream (modèle G550). Et l’été dernier, un nouvel avion privé, un Gulfstream G650, l’un des plus performants du marché, a été ajouté, pour 57 millions d’euros. L’avion est spécialement décoré, dispose d’un système antimissile israélien et est capable d’atteindre 1 000 kilomètres à l’heure et de voler 13 000 kilomètres sans escale. Bien qu’il soit à la disposition de la famille royale, il s’agit d’un cadeau à l’héritier, Moulay Hassan, comme l’indiquent les initiales sur le numéro d’enregistrement.

    6. 600 voitures dans le garage royal

    De son grand-père Mohamed V et de son père Hassan II, , également collectionneurs, il a hérité un goût pour les voitures. Contrairement aux Rolls et Cadillac de ses prédécesseurs, Mohamed VI a opté pour des modèles sportifs.

    Sa collection de voitures de luxe et anciennes s’élève à 600, ce qui consomme six millions d’euros du budget annuel marocain. Des équipes spéciales s’occupent de l’entretien dans un parc de stationnement de la Route des Zaer à Rabat, même s’il ne les conduit presque jamais.

    Ce n’est pas seulement une question d’image, mais une vieille histoire d’amour qui a commencé quand il avait 10 ans et a reçu comme cadeau d’anniversaire une mini-Jeep Renegade qu’il conduisait dans les rues du palais. Une photo de lui, à bord de ce jouet, a circulé sur les réseaux sociaux. Et puis à son fils Moulay Hassan il a aussi donné une voiture semblable pour ses 5 ans, ce qui a rendu la tâche difficile aux chauffeurs du palais car le prince pouvait monter dans la voiture à tout moment.

    Pour des escapades dans des villes incognito, il préfère conduire lui-même et la plupart du temps au volant de divers modèles de luxe de marque Mercedes, Ferrari, Bentley, Rolls-Royce ou Aston Martin.

    En 2009, il a envoyé réparer son Aston Martin DB7 à bord d’un Hercules de l’armée à Newport (Angleterre). Les journaux britanniques s’étaient fait l’écho des plainte d’écologistes au sujet de la pollution générée par un voyage de plus de 2 000 kilomètres, alors que l’affaire aurait pu se régler à Malaga, une destination proche.

    La passion du roi pour les voitures de luxe et de collection est internationalement connue et lors d’une visite de travail à Prague en 2016, le président tchèque l’a reçu avec cinq voitures de collection.

    Au Maroc, cela a créé une tendance et il est imitée par ceux qui ont les moyens d’acheter des voitures haut de gamme. C’est arrivé quand en 2002, après le tremblement de terre d’Al Hoceima, le monarque est apparu dans la ville du Rif dans une Land Rover Sport Supercharged, et les riches Marocains se sont mis à acheter cette voiture de sport britannique, qui vaut 85 000 euros. En un an, ses ventes au Maroc ont augmenté de 200%.

    7. La holding royale

    Les analystes politiques observent que Mohamed VI est plus doué pour les affaires que pour la politique, ou du moins se sent mieux dans le secteur des affaires. En effet, il contrôle le plus grand groupe financier marocain, Al Mada, présent dans les secteurs les plus stratégiques de l’économie marocaine.

    La famille royale, en plus de ses nombreuses terres et résidences, obtient la majeure partie de sa fortune du plus grand groupe privé du pays. La holding était un héritage royal, mais seulement 13% de l’ancienne Société Nationale d’Investissement (SNI), le plus grand groupe privé du pays. Cependant, au cours de ces 20 années, elle s’est renforcée et le groupe s’est développé. C’est aujourd’hui un empire qui possède des parts dans plus d’une trentaine d’entreprises, dont certaines multinationales, réparties dans une quinzaine de secteurs économiques importants.

    Certains citoyens comprennent la présence du roi dans les affaires comme un moyen de stimuler l’investissement dans l’économie du royaume. Cependant, loin des bureaux, d’autres citoyens ont affronté le pouvoir économique du roi et de ses hommes d’affaires avec le boycott de trois grandes marques, l’eau Sidi Ali, les produits Danone et les stations-service Afriquia. Un appel mystérieux de plusieurs pages Facebook en avril 2018 a été appuyé par près de la moitié de la population pendant des mois pour dénoncer non seulement les prix élevés par rapport aux salaires, mais aussi que ces entreprises appartiennent à des personnes influentes dans le secteur économique et politique du pays.

    8. Vêtements sur mesure et accessoires fantaisie

    La garde-robe excentrique du roi a également un coût pour le budget de l’Etat : deux millions d’euros par an. Un tailleur londonien a fabriqué un manteau de laine, dont la facture s’élevait à 39 021 £ [= 44 000 €, 470 000 DHM].

    Il aime porter des costumes parfaitement ajustés, avec un mouchoir de poche assorti à la chemise. Il a aussi un faible pour les chaussures pointues à l’italienne en cuir. Et il a une prédilection pour le shopping de luxe dans les boutiques du styliste Gianfranco Ferré à Paris ou à Milan.

    Mohamed VI, le roi des jeunes

    Leur aspect informel est très différent. Les dernières djellabas incroyablement pop et accrocheuses qu’il a arborées lors de ses voyages en Afrique ont fait fureur parmi les fans du style beldi [citadin marocain branché] du monarque.

    Le selfies des dernières années avec les citoyens, où il s’affiche dans une ambiance détendue et personnelle avec des vêtements pop-rock flashy, est un marketing très étudié qui s’est répandu dans les réseaux sociaux. À tel point qu’avec son style, il est passé du statut de « roi des pauvres » à celui de « roi des jeunes ».

    L’accessoire idéal de complément est l’épingle à cravates. Il les porte en or, avec les armoiries du royaume ou avec ses initiales. Il collectionne aussi les lunettes de soleil. De fait, dans de nombreux actes officiels, une partie du protocole est omise vu qu’il en porte, mais cela est justifié par des questions de santé.

    Cependant, ce qui a attiré le plus l’attention l’année dernière, c’est une montre suisse avec 1 000 diamants d’une valeur de plus d’un million d’euros qu’il portait à Dubaï. Sa provenance est inconnue, il s’agit soit d’un cadeau d’un émir du Golfe soit d’une acquisition personnelle du souverain.

    La passion horlogère des rois alaouites, également héritée par Mohamed VI, a toujours fait l’objet de commentaires, de ragots et de scandales. Lors de ses voyages privés, Mohammed VI semble donner libre cours à ses goûts personnels et porte des montres de plongée, ainsi que d’autres plus excentriques et inclassables.

    9. gaspillage en sport et voyages

    Il a fait son premier voyage à l’étranger en décembre 1999, cinq mois après son accession au trône. Mais la première visite d’État a eu lieu en mars 2000 en France, alors premier partenaire commercial du Maroc et son fidèle allié sur la scène internationale.

    Ses voyages officiels ou privés à l’étranger fascinent par leur caractère spectaculaire et secret. Les voyages d’agrément ou de santé sont récurrents avec une suite de 300 personnes et une ardoise de 7,75 millions d’euros.

    Voyager avec le monarque est un luxe et ne l’accompagne pas qui veut. Au cabinet royal, on fignole un casting sur mesure. En plus des membres du cabinet et du gouvernement, on trouve aussi des grands chefs de sections. Bien qu’il n’y ait habituellement qu’une poignée de présidents d’entreprises publiques, le monarque peut parfois élargir le cercle aux entrepreneurs privés.

    Bien sûr, le budget public pour les vrais voyages n’inclut pas les escapades privées, qu’il fait habituellement en compagnie de sa famille, de ses frères, de ses cousins, de ses deux enfants et, jusqu’en 2018, de son épouse Lalla Salma, dont il vit maintenant séparé. Exceptionnellement, il a également été accompagné d’amis. Dans ces déplacements, il est protégé par le pays d’accueil, qui lui fournit un groupe de gardes du corps.

    Les destinations de vacances du souverain sont nombreuses, Grèce ou Cuba ces dernières années, mais la capitale française est sans doute l’une de ses préférées.

    De plus, l’état de santé délicat du monarque qui recourt à la médecine française, l’amène à se déplacer fréquemment à Paris ; même au début de 2018, il a dû rester hospitalisé après une opération pour une arythmie cardiaque et rester dans le pays pour des examens médicaux ultérieurs.

    Il y a aussi le sport, dont il est un fervent partisan. Le souverain est un amoureux du ski nautique et de la montagne et, comme le roi émérite Juan Carlos Ier, est un passionné de chasse au gros gibier.

    10. Les chantiers pharaoniques du royaume

    Sous le règne de Mohamed VI, le patrimoine national a été réhabilité et d’importantes infrastructures culturelles ont été construites : les grands théâtres de Rabat et Casablanca, le Musée Mohamed VI et la Bibliothèque nationale.

    Cependant, les deux décennies de règne laissent deux œuvres pharaoniques avec le sceau de Mohamed VI. L’une au sud, le plus grand complexe d’énergie solaire du monde, la centrale électrique Noor à Ouarzazate, et le complexe portuaire de Tanger Med dans le nord.

    Le complexe de Noor Ouarzazate, avec quatre centrales électriques, est le plus grand centre de production solaire à technologies multiples au monde avec un investissement total de 2,4 milliards d’ euros. Ces infrastructures répondent aux besoins de raccordement électrique, de transport routier, d’approvisionnement en eau brute et potable, de drainage, de télécommunications et de sécurité

    Ces projets sont également l’occasion d’activer les leviers du développement socio-économique par la mise en œuvre d’actions dans les domaines de la santé, de l’éducation, de l’agriculture, de l’entrepreneuriat et des activités culturelles et sportives. Ainsi, plus de 20 000 personnes ont bénéficié de ces mécanismes de solidarité, plus de 30 millions de personnes ont pu bénéficier d’eau potable.

    Dans l’autre partie du pays est développé Tanger Med, un groupe logistique mondial, situé dans le détroit de Gibraltar et relié à 186 ports, avec une capacité de traitement de 9 millions de conteneurs, 7 millions de passagers, 700 000 camions et un million de véhicules. Il représente un chiffre d’affaires de 8 milliards d’euros dans différents secteurs : automobile, aéronautique, logistique, textile et commerce.

    Il s’agit de la première capacité portuaire en Méditerranée, un espace d’échanges entre l’Europe et l’Afrique, qui continuera à grossir avec un nouvel investissement de 900 montres Patek Philippe [oh pardon, 900 millions d’euros, NdT] pour le développement d’un projet d’extension.

    Tlaxcala, 15 juil 2019

    Tags : Maroc, Mohammed VI, 20 ans, luxe, Badis I, yacht, fortune, Forbes,

  • 12 palais, 600 voitures, des montres à un million… La fortune de Mohamed VI en 20 ans de règne

    12 palais, 600 voitures, des montres à un million… La fortune de Mohamed VI en 20 ans de règne, c’est avec ce titre que la journaliste espagnole basée au Maroc Sonia Moreno a rédigé un article/enquête sur la fortune et les dépenses du roi du Maroc.

    « Une fortune de plus de 5 milliards d’euros selon les estimations. Le monarque du Maroc voyage toujours avec un entourage de 300 personnes. Mohamed VI a accumulé une richesse inestimable au cours des deux décennies de son règne, mais il a également hérité d’une grande fortune de son père Hassan II, décédé le 23 juillet 1999, avec qui il partage l’amour du luxe », avance l’auteure de l’article.

    « Le Maroc alloue 250 millions d’euros par an à la famille royale, bien que cela ne figure pas dans le budget général. En 2015, il avait déjà accumulé une fortune estimée à 5 milliards de dollars. Le magazine américain Forbes le place en tête de la liste des plus riches au Maroc et au cinquième rang des plus riches du continent africain », indique la journaliste.

    La journaliste basée au Maroc depuis 2010 indique certains détails également sur les 12 palais du Mohamed VI. « Le monarque alaouite a 12 palais dans le royaume fonctionnant avec 1100 serviteurs au cas où il viendrait à tout moment. Leur entretien est d’un million d’euros par jour », estime Sonia dans son article publié sur El Español, avant de décrire en détail le palais de Rabat, « le plus grand, il a son bureau. Il y reçoit les chefs des gouvernements étrangers, les monarques et des invités de marque. En fait, à l’intérieur de l’enceinte, se trouve un autre palais, celui des invités, où les rois d’Espagne passent la nuit lorsqu’ils visitent le Maroc.

    En fait, c’est une ville entière car à l’intérieur du palais se trouvent une clinique , une école, une écurie, deux piscines, deux terrains de golf, des terrains de tennis, une forêt, un cimetière, un abattoir et même une prison. Tout cela est rapporté dans le livre « Le Dernier roi » de l’auteur français Jean Pierre Tuquoi. »

    L’article s’étend à faire la lumière sur le château de Betz en France… à 2 000 km de Rabat. « Il en a hérité de son père Hassan II et sert de résidence à la veuve de ce dernier, Lalla Latifa, et mère du roi actuel II. Il l’a acheté en 1972 à un riche norvégien qui possédait un hôtel de luxe. Selon une anecdote, ce château appartenait au XVIIIe siècle à une princesse de Monaco et qui a dû fuir à cause de la Révolution française », rappelle l’auteure de l’article.

    « La création d’emplois pour le roi du Maroc à Betz, petit village de 1 000 habitants situé à 60 kilomètres au nord-est de Paris, a assuré sa popularité. Il compte 20 employés tout au long de l’année ; jardiniers, femmes au foyer, personnel qui s’occupe de l’immeuble, du parc et des chevaux royaux. Lorsqu’il y séjourne au moins trois fois par an, le service, recruté dans et autour de la ville, augmente. A ces occasions, l’économie locale en profite car le boulanger livre 300 baguettes par jour seul, alors que Mohamed VI voyage avec 200 personnes de son entourage », révèle Sonia Moreno.

    L’article met en exergue aussi l’Hôtel Royal Mansour, le quatrième hôtel le plus luxueux du monde construit par Mohammed VI en 2007. « Il abrite 53 riads – bâtiments traditionnels autour d’une cour centrale – sur trois étages pour accueillir vos amis et votre famille lorsque vous séjournez dans la ville rouge.

    Il est géré par 500 employés et dispose de salles privées d’une superficie maximale de 850 mètres carrés. Le service est invisible car le personnel se déplace à travers un conduit souterrain qui est parfaitement conçu pour communiquer avec les rives individuelles des clients, assurant ainsi l’intimité et la tranquillité des clients ou des invités. Elle dispose d’une bibliothèque et d’un spa en marbre blanc de 1 500 m2 avec soins corporels complets, d’une piscine couverte et d’un gymnase. De plus, il compte trois restaurants sous la direction du chef Yannick Alléno, avec une étoile Michelin. »

    De même, le yacht acheté récemment à 90 millions d’euros par Mohammed VI a été mis en exergue par Sonia. L’un des dix plus grands yachts du monde, Badis 1. « Le bateau, long de 70 mètres et large de 13 mètres, est l’un des 10 plus grands voiliers au monde. En fait, il ne peut accoster que dans trois ports du pays, Tanger, Marina Smir et Mohamedia », indique l’article.

    « Il dispose d’une salle de 157 mètres carrés et de six cabines : une suite principale, deux VIP et trois doubles, avec une capacité pour 12 personnes, en plus des 12 membres d’équipage. Arrivé à Casablanca le 24 juin, le bateau a traversé l’Atlantique le 26 juin en direction du nord, traversé le détroit de Gibraltar et accosté sur la côte méditerranéenne. Le bateau de luxe appartenait à l’homme d’affaires américain Bill Duker, qui a demandé 88 millions d’euros, et porte le drapeau marocain depuis mars 2019 », note la journaliste.

    L’article qui regorge de détails évoque également le voyage de Mohamed VI avec deux avions privés et un avion militaire. « Mohamed VI utilise fréquemment pour ses seuls voyages deux avions privés, un Boeing 737 et un Boeing 747 ; et un Hercules C-130. Dans le premier, entre 250 et 300 personnes volent ; et dans le second, le Hercules militaire C-130 est réservé au mobilier et aux bagages », révèle la journaliste avant d’ajouter que « l’été dernier un nouvel avion privé, un Gulfstream G650, l’un des plus performants du marché, a été ajouté à la vente pour 57 millions d’euros. L’engin est spécialement décoré, dispose d’un système antimissile israélien, et est capable d’atteindre 1 000 kilomètres à l’heure et de voler 13 000 kilomètres sans escale. Bien qu’il soit à la disposition de la famille royale, il s’agit d’un cadeau à l’héritier, Moulay Hassan, comme l’indiquent les initiales sur le numéro d’enregistrement. »

    La journaliste espagnole expose en détail également les 600 voitures dans le garage royal. « De son grand-père Mohamed V et de son père Hassan II, il a hérité un goût pour les voitures, également collectionneurs de véhicules. Contrairement aux Rolls et Cadillac de ses ancêtres, Mohamed VI a opté pour des modèles sportifs pour le confort. Sa collection de voitures de luxe et anciennes s’élève à 600, ce qui consomme six millions d’euros du budget marocain. Des équipements spéciaux sont entretenus dans un parking de la Route des Zaer à Rabat, même s’il ne les conduit presque jamais », observe-t-elle.

    Et quant au holding royale, l’article rapporte que « les analystes politiques commentent que Mohamed VI est plus doué pour les affaires que pour la politique, ou du moins se sent mieux dans le secteur des affaires. En effet, elle contrôle le plus grand groupe financier marocain, Al Mada, présent dans les secteurs les plus stratégiques de l’économie marocaine. La famille royale, en plus de ses nombreuses terres et résidences, obtient la majeure partie de sa fortune du plus grand groupe privé du pays ».

    « Certains citoyens comprennent la présence du roi dans les affaires comme un moyen de stimuler l’investissement dans l’économie du royaume. Cependant, loin des bureaux, les citoyens ont fait face au pouvoir économique du roi et de ses hommes d’affaires avec le boycott de trois grandes marques, l’eau Sidi Ali, les produits Danone et les stations-service Afriquia. Un appel mystérieux de plusieurs pages Facebook en avril 2018 a été appuyé par près de la moitié de la population pendant des mois pour dénoncer non seulement les prix élevés par rapport aux salaires, mais aussi que ces entreprises appartiennent à des personnes influentes dans le secteur économique et politique du pays », tempère-t-il.

    Sonia Moreno a exposé à la vue des lecteurs la nature des vêtements qui aime le monarque alaouite. « La garde-robe excentrique du roi a également un coût pour le budget de l’Etat : deux millions d’euros par an. Un tailleur londonien a fabriqué un manteau de laine, dont la facture s’élevait à 39 021 £. Il aime porter des costumes parfaitement ajustés, avec un mouchoir de poche sur l’imprimé et la couleur de la chemise ».

    L’article n’omet pas aussi les voyages du roi alaouite. « Il a fait son premier voyage à l’étranger en décembre 1999, cinq mois après son accession au trône. Cependant, la première visite d’Etat a eu lieu en mars 2000 en France, alors premier partenaire commercial du Maroc et fidèle allié sur la scène internationale. Ses voyages officiels ou privés à l’étranger fascinent par son caractère spectaculaire et secret. Les voyages d’agrément ou de santé sont récurrents avec un entourage suiveur de 300 personnes et une dépense de 7,75 millions d’euros. Voyager avec le monarque est un luxe et n’est pas accompagné par quiconque le souhaite ».

    Courrier du Rif, 15 jui 2019

    Tags : Maroc, Mohammed VI, fortune, luxe,