Étiquette : Mohammed VI

  • Princesa Haya : la única mujer autorizada a conducir vehículos pesados en Jordania

    Según la prensa británica que cita sus propias declaraciones, la princesa Haya de Jordania es la única mujer autorizada en Jordania a conducir vehículos pesados en ese reino de Oriente Medio.

    Este hecho forma parte de toda una gama de detalles que hacen de ella una mujer excepcional. Además de su gran interés por la caza con halcones y la artillería pesada, Haya dedica mucho de su tiempo a la equitación, una actividad en la que ha participado desde los 13 años. Sin embargo, en la universidad, su alteza comenzó su carrera profesional. Ella participó en los Juegos Panárabes de 1992 en Siria y ganó la medalla de bronce. Ella fue la primera mujer jordana en jugar y la única mujer en clasificarse. La princesa participó en más eventos y fue reconocida como atleta profesional internacional. SAR Haya llevó la bandera de su país en los Juegos Olímpicos de Verano 2000 y ha formado parte de numerosas comisiones olímpicas.

    Además de eso, la princesa se interesa por la situación de las mujeres en el mundo. Según ella, « hay tantas historias trágicas de mujeres que viven en situaciones terribles por varias razones: falta de libertad, abuso, pobreza, etc. Estas mujeres deben ser ayudadas. Cuando veo, encuentro o conozco a mujeres así, es imposible no pensar que debería hacer más, en lo que deberíamos hacer todos. El dolor que algunas mujeres soportan es simplemente insondable: no debemos dar la espalda a eso ».

    Y es precisamente esta la razón que la empujó a dejar a su marido, el Emir de Dubai, y refugiarse en Alemania. Mohamed Bin Rashed Al Maktoum tiene a su hija mayor encarcelada desde hace más de un año porque intentó emigrar a Estados Unidos para empezar una nueva vida. Antes de su intento grabó un video en el que relata su historia.

    Según medios británicos, la princesa Haya se fugó dekl lecho familiar porque no quiere que sus hijos corran la misma suerte que su hermana mayor.

    En este momento, el rey de Marruecos estará frunciendo las cejas porque el acto de la princesa jordana podría recordar su historia con la madre de sus hijos. Desde su divorcio, se desconoce el paradero de la princesa Lalla Salma.

    Tags : Haya de Jordania, Princesa Haya, Dubay, Mohammed VI, Marruecos, Lalla Salma,

  • Maroc: Une Armée marginalisée et inefficace (Wikileaks)

    Le Département d’État pense que le roi considère toujours les militaires constituent toujours la principale menace pour son trône

    Les Forces Armées Marocaines « sont toujours éclaboussées par la corruption, l’inefficience bureaucratique, leur bas niveau d’éducation, certains de leur soldats courent le risque de tomber dans le radicalisme, elles sont politiquement marginalisées et le gros de leurs effectifs sont déployés au Sahara Occidental ». « Elles se modernisent mais elles continuent à être lestées par de vieux problèmes ». L’ambassadeur des États Unis au Maroc, Thomas Riley, a élaboré, en août 2008, un rapport exhaustif et confidentiel de neuf feuillets sur l’armée marocaine avec l’aide des attachés de défense et de sécurité. C’est une véritable radiographie des Forces Armées Royales aujourd’hui encore très mal connues.

    Les effectifs des trois armées s’élèvent à 218.000 hommes -10.000 de moins que ceux qui sont sous les drapeaux en Espagne- dont la moitié, voire même 70%, se trouvent au Sahara. Seules 40% de ces unités déployées dans cette ancienne colonie espagnole, un pourcentage assez bas, sont réellement opérationnelles. Les jeunes qui s’enrôlent comme soldats touchent 2.000 dirhams par mois (180 euros) et les officiers en début de carrière 6.000 dirhams (540 euros). A cela il faut ajouter un logement de fonction ce qui les place « dans une situation relativement confortable dans le contexte marocain ».

    Auteurs de deux coups d’État malheureux au début des années soixante dix, les militaires marocains sont encore étroitement surveillés. « Nous pensons que la monarchie estime toujours qu’ils représentent la plus grande menace pour la couronne ». « Les officiers continuent à être écartés de la prise de décisions politiques et même leur participation à des débats sur la force militaire du Maroc est restreinte ». Leurs relations avec les officiers des armées étrangères, y compris les attachés militaires américains, son aussi réduites. Du coup la qualité de l’information sur les Forces Armées Royales laisse à désirer.

    L’approbation du roi

    Ce manque de confiance royal à pour conséquence « qu’il n’y a pas de mouvements de troupes, de man½uvres ni de voyages officiels, à l’intérieur ni à l’extérieur du pays, sans l’approbation du roi ». Au Maroc il n’y a pas de Ministère de la Défense mais une petite administration civile, qui dépend du premier ministre, dont le rôle est de contrôler la gestion. Le Ministère des Affaires Étrangères s’occupe, quant à lui, de la participation marocaine dans des opérations de maintien de la paix. « Toutes les autres questions en rapport avec la défense se décident au palais royal », précise Riley.

    L’ambassadeur est cependant de l’avis que « certains symptômes montrent que la confiance du roi dans les Forces Armées s’accroît ». Pour preuve « la hausse significative des dépenses militaires » avec, par exemple, l’achat de 24 chasseurs bombardiers américains F-16. « Récemment le roi a autorisé les vols militaires au nord de Ben Guérir [la plus grande base militaire marocaine à 200 kilomètres au sud de Rabat], ce qui n’était pas permis jusqu’à présent car le souverain souhaitait que les militaires restent éloignés du palais de Rabat ».

    Le principal défi auquel doivent faire face les Forces Armées c’est la corruption, d’après Riley. Elle touche surtout les niveaux supérieurs de la hiérarchie militaire. Elle a une origine historique car, après les deux coups d’État frustrés, Hassan II déclara aux militaires : « Soyez loyaux et vous pourrez en tirer profit ». « Des rapports dignes de foi signalent que le lieutenant général Benanni tire justement profit de son poste de commandant en chef du secteur sud ». Il en tire « des revenus des contrats militaires et exerce son influence sur les décisions du monde des affaires ». « Une rumeur très répandue veut qu’il soit le propriétaire d’une bonne partie des pêcheries au Sahara Occidental ». « Comme d’autres officiers vétérans Benanni possède une fastueuse résidence familiale qui fut probablement construite avec l’argent recouvré des pots de vin ».

    Pénétration islamiste dans les armées

    « Une position de leader dans une région est, pour la hiérarchie militaire, une source importante de revenus non légaux », affirme l’ambassadeur. « Il y a même des rapports sur les élèves de l’académie militaire marocaine qui soudoient pour améliorer leur classement scolaire et obtenir ainsi [à leur sortie d’école] des postes militaires lucratifs ». « Des postes de commandement dans le secteur sud, c’est-à-dire au Sahara Occidental, sont considérés parmi les plus lucratif étant donnée la concentration, là bas, de l’activité militaire (…) ». « Le Gouvernement du Maroc semble chercher des formules pour freiner la corruption dans les rangs des militaires en formation, en commençant par les colonels et jusqu’au bas de la hiérarchie ».

    Un problème mineur, comparé à la corruption, est la pénétration islamiste dans les armées. Certaines informations « suggèrent qu’un petit nombre de soldats sont susceptibles de tomber dans l’islamisme radical ». Après les attentats de 2003 à Casablanca, qui firent 45 morts, les enquêteurs « ont identifié des militaires » faisant partie de la conspiration. Plus tard la police arrêta « plusieurs militaires et gendarmes faisant partie d’autres cellules terroristes dont l’une vola des armes dans une base (…) ».

    Parmi les mesures préventives prises pour empêcher la propagation de l’islamisme radical dans l’armée figurent « l’élimination des mosquées dans toutes les casernes (…) et le déploiement de la contre intelligence militaire, appelée le Cinquième Bureau, avec ses agents secrets pour surveiller les activités radicales dans les mosquées » proches des bases militaires.

    Source : El País, 2 déc 2010

    Tags: Maroc, armée, Mohammed VI, corruption, islamisme, radicalisme,

  • Maroc : L’histoire de Lalla Salma revient en force avec la fugue de Haya de Jordanie

    La fuite de Haya de Jordanie, la sixième épouse de l’Emir de Dubaï, Mohamed Ben Rached Al Maktoum, rappelle l’histoire de Lalla Salma, la princesse marocaine disparue il y a près de 2 ans.

    Son absence a été remarquée lors de la compétition équestre Royal Ascot, un rendez-vous qu’elle n’a jamais marqué à cause de sa passion pour les chevaux et son amitié avec la Reine d’Angleterre. Celle de Lalla Salma a été remarquée lors du Prince Harry et son épouse ainsi que lors de la visite des Rois d’Espagne.

    Haya et Lalla Salma se sont effacées de la scène publique de la même manière. Si Haya a réussi à sortir de Dubaï et demander l’asile en Allemagne, les nouvelles de l’épouse du roi du Maroc sont loin d’être claires. Si elle est encore en vie, Mohammed VI lui a interdit de donner des signaux de vie.

    L’épisode de Haya de Jordanie a réssucité l’histoire presque oubliée de Salma Bennani, la femme qui a donné une nouvelle image à la monarchie marocaine mais qui a été obligée à vivre dans l’anonymat et la discrétion pour des raisons que les autorités marocaines ne veulent pas préciser. Un sujet dont le palais royal est le seul responsable.

    Mohammed VI a été le premier roi marocain à permettre à sa femme de paraître dans la presse nationale et internationale, mais il a été aussi le premier à annoncer son divorce dans des circonstantes très ambigues qui restent à éclaircir.

    Si l’Emir de Dubaï bataille pour le retour de son épouse, Mohammed VI semble préférer enterrer l’affaire dans le silence et l’énygme, ce qui prouve qu’il s’agit d’une question grave qui gêne au palais royal et dont personne n’ose en parler.

    La mère de Mohammed VI, Lalla Latifa, a épousé le garde du corps de son défunt mari, avec lequel elle gardait une liaison qui a poussé certains à pretendre que Mohamed Mediouri est le véritable père du roi actuel du Maroc.

    Selon d’autres sources, la maladie et l’orientation sexuelle du souverain marocain n’ont pas permis à Lalla Salma de mener la vie dont elle rêvait et qui semble être loin des contes de fées qu’on raconte sur les couples royaux et qui risque de sortir à la lumière avec l’histoire de la princesse jordanienne. Probablement, elle contribuera à dévoiler le sort de la princesse Cheikha Latifa, emprisonnée depuis sa deuxième tentative de fugue.

    Tags : Maroc, Lalla Salma, Mohammed VI, Haya de Jordanie, Dubaï, Emir,

  • L’épouse de l’Emir de Dubaï en fuite et demande l’asile en Allemagne

    Tout le monde se demande où est la princesse Haya de Jordanie, la sixième épouse du vice-président et premier ministre des Émirats arabes unis et autorité suprême de Dubaï, Cheikh Mohammed Bin Rashid (69 ans).

    Selon des informations rapportées par The Daily Beast, Haya s’est échappée de sa cage dorée dans les émirats « il y a quelques semaines » et a emmené son fils avec elle, Zayed (7 ans) et sa fille Al Jalila (11 ans). Elle aurait bénéficié de l’aide

    La princesse aurait pu échapper à la sécurité grâce à l’aide d’un diplomate allemand. Une fois à Berlin, elle a l’asile et entamé la procédure de divorce. Mais son souhait est de s’installer à Londres, où elle se trouve actuellement cachée dans un endroit secret.

    Selon Le Daily Mail, la princesse se trouve déjà à Londres et elle porte dans ses bagages la somme de 34,6 millions d’euros pour entamer une nouvelle vie loin des palais royaux.

    Pour rappel, Haya est la sœur du roi jodanien. Mariée à l’Emir de Dubaï en 2004, elle n’a pas été vue dans la vie publique depuis le 20 mai ni dans les réseaux sociaux où elle était connue pour son activisme.

    A l’instar de la Lalla Salma du Maroc, l’absence de la princesse Haya lors de la compétition équestre Royal Ascot où l’Emir a rencontré la reine Elizabeth II, a soulevé les soupçons de la presse sur les raisons de cette absence.

    Ainsi, des médias arabes tels que Al Qods Al Araby ont relayé la nouvelle tout enn précisant qu’elle a évité de se rendre à Amman pour épargner son frère d’une crise diplomatique sûre. Selon le Daily Mail, les autorités allemandes « ont rejeté la demande de son mari de la renvoyer à Dubaï ».

    En l’absence de communication officielle, Mohammed Bin Rashid, homme politique et poète, comme on peut le voir sur son site personnel, a posté sur son compte Instagram un poème consacré à sa femme, dans lequel il l’accusait de «trahir la chose la plus précieuse». Et il lui a reproché: « Je t’ai octroyé confiance et espace … ta plus grande erreur était de mentir. »

    La fuite de Haya n’est pas la première d’un palais à Dubaï. En mars dernier, la princesse Sheikha Latifa, la fille de l’émir âgée de 33 ans, avait tenté de s’échapper à bord de son yacht à l’étranger avec l’aide d’Hervé Jaubert, un ancien espion français. Le bateau a été intercepté près des côtes indiennes et la princesse n’a pas pu réaliser son rêve de demander l’asile aux États-Unis, comme elle l’avait prévu. Peu de temps après l’incident, une vidéo de 40 minutes a été diffusée sur les réseaux sociaux, dans laquelle la jeune femme elle-même a commencé à dire: «Si vous regardez cette vidéo, ce n’est pas une si bonne chose. Ou je suis morte ou je suis dans une très, très mauvaise situation.  » Latifa a révélé qu’à l’âge de 16 ans, elle avait tenté de fuir et qu’elle avait été emprisonnée et tortuée pendant trois ans après sa capture.

    Neuf mois de silence

    Le gouvernement émirati n’a réglé la controverse qu’en décembre sur la «princesse bien-aimée» avec une série de photographies dans lesquelles il a été vu à côté de Mary Robinson, ancienne commissaire des Nations Unies pour les droits de l’homme. Ils étaient les premières images après neuf mois de silence et depuis lors, il n’ya eu aucune nouvelle de leur situation. Les images publiées par le ministère des Affaires étrangères sont arrivées quelques semaines après la diffusion par la BBC du documentaire « Escapar de Dubai, le mystère de la princesse disparue », dans lequel la chaîne britannique reconstruisait le plan raté et causait un profond malaise aux autorités de l’émirat.

    Deuxième disparition royale

    En mars 2018, la princesse Sheika Latifa s’est également échappée de Dubaï. Elle a été interceptée sur son yacht près des côtes indiennes, où elle avait l’intention de demander l’asile politique aux États-Unis. On ignorait où elle se trouve et quel est son état de santé jusqu’au mois de décembre dernier, lorsque le gouvernement émirati a publié cette image, où elle apparaît avec Mary Robinson, ancienne commissaire des Nations Unies pour les droits de l’homme.

    La fugue de Haya soulévera des questions sur la situation de Lalla Salma, l’épouse du roi du Maroc Mohammed VI, elle aussi disparue de la scène publique depuis bientôt 2 ans.

    Tags : Dubaï, Haya de Jordanie, Cheikh Mohammed Bin Rashid, Sheikha Latifa, Maroc, Mohammed VI, Lalla Salma,

  • Maroc : Absence remarquée du roi lors de l’inauguration de l’extension de Tanger Med

    Mohamed VI et son absence remarquée lors de l’inauguration de la plus grande œuvre de son règne

    Por Ignacio Cembrero

    Fuente: Vanitatis, 29 juin 2019

    Il a ordonné à son fils, Moulay Hassan, de présider la cérémonie, laissant place à des spéculations sur les raisons de son absence.

    L’extension du port de Tanger Med, en face d’Algésiras, constitue le plus important travail d’infrastructure entrepris au cours des vingt années de règne de Mohamed VI au Maroc. Il s’agit d’un investissement global, entre contributions publiques et privées, de 2,380 milliards d’euros, soit 280 millions de plus que ce qui a finalement coûté le train à grande vitesse inauguré entre Tanger et Casablanca il ya environ huit mois.

    Tanger Med II, le nom donné à cet extension portuaire, est la dernière et la plus grande initiative de cette grande impulsion que le monarque alaouite a voulu donner au nord-ouest du Maroc que son père, Hassan II, a marginalisé pendant ses 38 années de règne. Il le considérait comme une région hostile à la monarchie. Par conséquent, le plus logique serait que ce soit le souverain en personne qui inaugure jeudi cette gigantesque œuvre qui, lorsqu’elle atteindra la plénitude de son rendement, fera de l’ensemble de Tanger Med non seulement le premier port d’Afrique, mais également de la Méditerranée.

    C’est ainsi qu’il a été annoncé à la presse qui a été convoquée jeudi à 15 heures pour assister, une heure plus tard, à l’inauguration solennelle par Mohamed VI, 55 ans, de Tanger Med II. Peu de temps avant le début de la cérémonie, les journalistes et invités ont toutefois été informés par les autorités qu’elle a été reportée de 24 heures à cause d’un « problème technique » dont ils n’ont donné aucune précision.

    Il y a « un navire en provenance de France qui devait arriver pour être le premier à entrer dans le port », mais « pour des raisons météorologiques, il ne peut pas être ici à temps ». C’était l’une des explications absurdes fournies par les autorités locales à la presse. L’hebdomadaire francophone de Casablanca « Tel Quel » les reprend sur son site Web et s’en moque rappelant par exemple que le bulletin météorologique indiquait que cette région de la Méditerranée occidentale était au calme absolu.

    Incommodé par le report, la très officielle Agence Spéciale Tanger Méditerranée est allée même jusqu’à démentir qu’une cérémonie était prévue.

    L’inauguration a finalement eu lieu vendredi après-midi, mais contrairement aux attentes, ce n’est pas le roi qui l’a présidée mais au dernier moment, il a délégué son fils, le prince Moulay Hassan, âgé de 16 ans. Ni les organisateurs de l’événement ni le palais royal n’ont donné des explications à propos de ce changement du dernier moment.

    L’absence royale a de nouveau déclenché les spéculations. Il va sans dire que la plupart d’entre elles signalent des problèmes de santé sans apporter la moindre information. En février 2018, Mohamed VI a été opéré avec succès à la clinique Ambroise Paré à Paris pour une arythmie cardiaque. Depuis lors, il a fait l’objet de contrôles périodiques – le dernier en juin – et l’on sait qu’il n’a subi aucun incident. Mercredi 26, il semblait en pleine forme lorsqu’il présidait l’inauguration de la première usine automobile en Afrique de la multinationale française PSA à Kénitra, un événement de moindre envergure que celui de Tanger Med II.

    Mohamed VI a une certaine tradition de poser des lapins, à titre d’exemple, aux invités étrangers qui allaient lui rendre visite à Rabat ou qui étaient déjà à la capitale. Parmi les victimes figurent les rois d’Espagne, dont la visite d’Etat a été annulée « pour des raisons d’ordre du jour » début janvier 2018, même le Premier ministre russe, Dimitri Medvedev, en octobre 2017, sans oublier le président turc Recep Tayip Erdogan, en juin 2013, alors qu’il était chef du gouvernement. Ils sont tous passés par la capitale marocaine sans pouvoir le voir.

    Cependant, jusqu’à présent, le monarque n’avait jamais manqué d’inaugurer les grands projets qu’il a propulsé et, parfois, d’autres beaucoup plus petits, comme par exemple la piscine municipale de Lalla Aicha, à Oujda, en juillet 2008. Bien qu’il est vrai qu’il porte le nom d’une de ses tantes, décédée en 2011, pour qui il avait une grande affection. Jamais en Europe un chef d’Etat n’inaugurerait un complexe municipal.

    L’adolescent Moulay Hassan, qui avait présidé un événement à Kénitra le même jour que son père – l’octroie de diplômes à une promotion militaire qui finissaient un cours d’Etat-Major – a été appelé vendredi par son père pour le remplacer, alors qu’il était prêt à entamer ses vacances. Les 17 et 18 juin, le prince héritier a passé avec succès ses premiers examens du baccalauréat au lycée Dar Essalam de Rabat.

    Tags : Maroc, Mohammed VI, Tanger Med, absentëïsme, maladie,

  • Le beau-père du roi du Maroc voit son enquête piétiner

    Plus d’un mois après, Mohamed Mediouri, beau-père de Mohammed VI et ancien chef de la sécurité de Hassan II, n’a aucune nouvelle de la plainte qu’il a déposée auprès des services de sécurité de Rabat.

    Mediouri a été victime d’un semblant de tentative d’agression le 17 mai à Marrakech. Toutes les opinions s’accordent à dire que le palais voit d’un mauvais œil que le mari de la mère du roi Mohammed VI se promène librement au Maroc alors qu’on le soupçonne d’être le père du souverain puisque sa relation sentimentale avec la « mère des princes » a commencé avant le décès de Hassan II. Selon Le Roi Prédateur, ce dernier était un roi cocu consentant.

    Mohammed VI a voulu effrayer son beau-père en vue de le clouer à Paris avec Lalla Latifa qu’il a épousée sans le consentement de son fils.

    Tags : Maroc, Mohammed VI, Mediouri, Lalla Latifa,

  • Le Maroc pourrait être le suivant après le Soudan et l’Algérie

    Le Maroc pourrait-il le scánario du prochain soulèvement, après le Soudan et l’Algérie?

    Un vaste sondage de la BBC montre que près de la moitié des Marocains envisagent d’émigrer et souhaitent un changement politique immédiat. Ainsi, le Maroc pourrait suivre les traces du Soudan et de l’Algérie et renverser son chef, demande Tom de Castella.

    Sur un balcon surplombant les toits de Casablanca, un homme tire sur sa cigarette et songe au rêve qui lui a été volé. Saleh al-Mansouri n’a que vingt ans, mais il sait ce que signifie traverser la mer pour se rendre en Europe. Il a vécu en Allemagne pendant plusieurs années jusqu’à ce que sa demande d’asile soit rejetée et qu’il soit contraint de rentrer chez lui au Maroc.

    « Les gens y vont pour certaines choses qu’ils n’ont pas ici », a déclaré M. Mansouri. Certaines sont économiques – il parle de vêtements que vous pouvez vous permettre, d’un meilleur style de vie – mais d’autres sont moins tangibles. « Comme la liberté », dit-il, avant d’ajouter: « Il y a beaucoup de choses … comme le respect.

    « Il n’y a pas de soins accordée à la population ici au Maroc. C’est le manque de soins qui oblige les gens à migrer. »

    Près de la moitié des Marocains envisagent d’émigrer. La proportion est en forte hausse après une décennie de déclin, indique une enquête pour BBC News Arabic.

    Une enquête qui couvre le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord en 2018 et 2019 et a été réalisée par le réseau de recherche The Arab Barometer, soulève une question intrigante: le Maroc est-il en ligne de mire pour des troubles?

    Les manifestations de masse contre le gouvernement au Soudan et en Algérie ont entraîné un changement politique soudain en avril dans ce que l’on a appelé le Printemps arabe 2.0. Alors que les renversements d’Omar al-Bashir au Soudan et d’Abdelaziz Bouteflika en Algérie ont choqué la plupart des gens, les indices étaient déjà à voir dans l’enquête de BBC News Arabic.

    Quelques mois avant que les manifestations de masse décapitent leurs gouvernements, les publics soudanais et algérien interrogés donnaient des réponses montrant qu’ils étaient en colère, craintifs et désespérés.

    Les trois quarts des Soudanais ont déclaré que leur pays était plus proche de la dictature que de la démocratie, la plus haute de la région. En Algérie, il était de 56%, troisième derrière la Libye.

    Près des deux tiers des Algériens ont déclaré que les dernières élections dans ce pays n’étaient pas libres ni équitables, plus que dans tous les autres pays sondés. Seulement un quart des Soudanais et un tiers des Algériens pensent que la liberté de parole existe dans leur pays.

    Un autre pays s’est démarqué dans les données – le Maroc.

    Désespoir et frustration

    La plupart des endroits enquêtés indiquent un désir de réforme progressive. Au Maroc, cependant, la moitié des répondants souhaitaient un changement politique immédiat.

    « Il y a un réel sentiment de désespoir et de frustration chez les jeunes », a déclaré le journaliste et militant d’opposition Abdellatif Fadouach.

    Environ 45% de la population a moins de 24 ans et sur la plupart des problèmes, le pays est divisé en générations. Quelque 70% des adultes de moins de 30 ans souhaitent émigrer contre 22% des personnes âgées dans la quarantaine. Alors que la moitié des plus de 60 ans ont une vision positive du gouvernement, celle des 18-29 ans est de 18%.

    Le Printemps arabe a suscité des espoirs chez les jeunes que la société allait changer.

    Le Maroc est une monarchie et après les manifestations qui ont éclaté en 2011, le roi Mohammed VI a annoncé un programme de réformes. Une nouvelle constitution a été introduite, élargissant les pouvoirs du Parlement et du Premier ministre, tout en laissant au roi une large autorité sur le gouvernement. Un grand nombre des réformes promises n’ont jamais été pleinement mises en œuvre, a déclaré M. Fadouach.

    S’attaquer aux élites politiques

    Le favoritisme sur le marché du travail empêche une véritable économie de marché, a-t-il déclaré, soulignant que les opportunités d’emploi – telles que l’obtention de permis de taxi ou de permis de pêche – constituaient le cadeau des politiciens au pouvoir et du Palais royal.

    « Même une lueur d’espoir pour demain est malheureusement coupé court et les choses redeviennent comme avant », dit-il. L’appétit est là pour faire tourner l’élite politique, estime-t-il. « Le Maroc peut à tout moment être le scénario de ce qui s’est passé en Algérie et au Soudan et avant lui en Syrie, en Égypte, en Libye ou en Tunisie ».

    Parlez à l’ancienne génération et vous entendrez le désir de continuité.

    Abdallah al-Barnouni est un comptable retraité résidant à Casablanca. Il ne partage pas l’empressement des jeunes générations à un changement immédiat: «La génération d’aujourd’hui, ses enfants, veulent y arriver rapidement. Ils veulent tout, la voiture, la maison, le travail, ils veulent rapidement atteindre un niveau de vie élevé. »

    Il n’y a aucun signe d’un soulèvement violent. Du moins pas pour l’instant.

    Mais l’enquête indique que les Marocains étaient fortement impliqués dans des manifestations pacifiques, derrière le Yémen et les territoires palestiniens, des lieux ravagés par la guerre ou les conflits. Plus du quart des personnes interrogées ont déclaré avoir participé à une manifestation, une marche ou un sit-in pacifique. A un niveau plus large, le Maroc est un pays et une culture en mutation. Le nombre de Marocains qui se disent non religieux a quadruplé depuis 2013 – le taux le plus rapide de la région.

    Les manifestations contre la corruption et le chômage ont secoué les régions marginalisées du nord du Maroc en 2016 et 2017 dans le cadre du mouvement Hirak Rif. Des milliers de personnes sont descendues dans les rues et des centaines ont été arrêtées. Il y a eu d’autres manifestations en avril dernier lorsqu’un tribunal a confirmé les peines de prison de 20 ans infligées aux dirigeants du mouvement.

    La BBC a contacté le gouvernement marocain pour commenter les résultats de l’enquête, mais n’a pas reçu de réponse.

    Au Soudan et en Algérie, le mécontentement populaire a commencé dans les régions pauvres avant de s’étendre à la capitale. Cela pourrait-il se reproduire?

    « C’est très difficile à prédire », a déclaré Abderrahim Smougueni, journaliste à l’hebdomadaire marocain TelQuel Arabi. Certains des mêmes ingrédients existent au Maroc. « Il existe un mécontentement populaire et une frustration vis-à-vis du gouvernement et du Premier ministre. » Les gens s’attendaient à ce que le gouvernement lutte contre la corruption, a-t-il déclaré. Au lieu de cela, ils taxent les classes moyennes, aliénant un segment clé de la population.

    Cependant, il existe des différences cruciales. Le Soudan et l’Algérie ne sont pas des monarchies.

    Armée loyale

    Au Maroc, toutefois, le consensus était que le roi se tenait au-dessus de la politique et constituait un frein aux manifestations de masse. La question est de savoir si cette situation est toujours valable. « Peu importe ce que les gens pensent du gouvernement, ils font confiance au roi », a déclaré M. Smougueni. D’autres disent que c’est moins clair. « Avant [le printemps arabe], il y avait un consensus autour de la monarchie », a déclaré M. Fadouach. « Mais aujourd’hui, cette croyance en la monarchie pourrait ne pas persister. »

    Une fois devenu claire l’ampleur des manifestations contre M. Bashir, la puissante armée soudanaise a destitué le président de la République suite à un coup d’État et engagé une répression violente contre les manifestants. Mais au Maroc, l’armée semble fidèle au roi.

    Pour M. Smougueni, il ne s’agit pas encore d’un mouvement de masse, mais plutôt d’une série de manifestations et de grèves techniques contre la réforme dans des secteurs spécifiques de l’économie, comme la santé et l’éducation.

    Et pourtant, une région qui semblait insensible au changement pendant des années est maintenant définie par l’instabilité. Depuis le début du Printemps arabe en décembre 2010, au moins une demi-douzaine de pays ont vu leur président tomber ou la guerre éclater. En d’autres termes, la protestation populaire peut se répandre comme une traînée de poudre dans le monde arabe. Et il n’y a aucune garantie que cela finira bien.

    Drapeau rouge

    Le moment du printemps arabe n’a pas encore sonné au Maroc: le mouvement de protestation du 20 février 2011 n’a pas entraîné de changement fondamental. Le roi tire toujours les ficelles et la réforme politique est limitée.

    Michael Robbins, de Arab Barometer, se méfie de l’idée d’un renversement de la monarchie. Mais les données devraient lever le drapeau rouge pour le gouvernement marocain, a-t-il déclaré. « Les Marocains, en particulier la jeune génération, sont plus enclins à vouloir des réformes rapides que les citoyens d’autres pays. Ils semblent également plus proches d’une étincelle pour s’enflammer. »

    Si ce n’est pas au bord du gouffre, le Maroc est à la croisée des chemins. Beaucoup dépend maintenant de ce que la majorité des jeunes exige de leur roi et de son gouvernement impopulaire.

    Tags : Maroc, Makhzen, Mohammed VI, Printemps Arabe,

  • Maroc : Le tag « marocaines » (en arabe) dans les résultats de recherche de Twitter

    Si vous avez encore un doute sur la réputation des femmes du Maroc, Twitter peut s’envoler à votre secours. Il suffit d’écrire le mot « marocaines » en arabe (مغربيات) dans la case « recherche ».

    Les résultats sont époustouflants et presque tous identiques. Ce mot devient synonyme de « prostitution » et elles sont toutes liées aux offres de sexe et elles viennent des monarchies du Golfe. L’offre aussi est identique et par les plus chères, la pénétration anale, la spécialité qui a rendu les marocains célèbres dans le monde arabe.

    Dans toutes les offres:

    – Belles filles arabes et marocaines

    – Danse & sex

    – pénetration vaginale : 1500 dirhams

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    – fellation, cunnilingus

    – Faut ajouter les frais de taxis

    – Soirée de 6 heures

    – Age comprises entre 18 et 25 ans

    – Envoyer l’adresse et les coordonnées GPS

    – Choix parmi des photos

    En dépit de cela, les marocains dont le roi est le plus grand proxénète de la planète, sont arrogants, narcissiques et se croient supérieurs aux autres peuples de la région malgré que le Maroc a battu tous les records négatifs : pauvrete, analphabétisme, précarité, injustice, inégalités, prostitution… D’ailleurs, si la région du Maghreb n’a jamais connu la stabilité, c’est en raison des véléïtes expansionnistes de la monarchie alaouite dont la seula raison d’être est de servir la France. Non sans raison est son garant depuis 1912, date de la signature du Protectorat. Aujourd’hui, l’Elysée soutient le régime de Mohammed VI dans sa politique de répression contre les marocains et s’affiche comme le premier défenseur des intérêts du Maroc dans le conflit du Sahara Occidental.

    Tags : Maroc, Sahara Occidental, prostitution, Mohammed VI, sexe, proxénètes,

  • Le Maroc, la grenouille qui se veut faire aussi grosse que le boeuf

    Au Maroc, le pouvoir, en vue d’imposer son autorité aux républicains et progressistes de la gauche, a tenté d’imiter la grenouille qui se veut aussi grande qu’un bœuf. Ainsi, le roi du Maroc se prend pour le dirigeant d’un grand empire semblable aux empires français et britannique. Alors, il rêve d’étendre, d’enfler, d’agrandir ses frontières en vue de donner cette impression de grandeur et pouvoir.

    Hassan II s’est regardé dans le miroir et s’est dit : « Je peux ». Il s’opposa à l’indépendance de la Mauritanie avant d’être rappelé à l’ordre par son maître français. Alors, il s’est tourné vers une Algérie indépendante depuis quelques mois, mais la petite grenouille marocaine a failli exploser en se heurtant à la détermination des algériens à défendre leur territoire.

    Jugeant que le soutien de la France et des Etats-Unis lui permettra d’annexer au moins l’ancienne colonie espagnole du Sahara Occidental et au même temps éloigner le fantôme des coups d’État militaires, le souverain et ses alliés ont vite découvert que leurs calculs étaient des faux basés sur la sous-estimation de la capacité de réplique de la population autochtone.

    Quarante-trois ans après, le Maroc se prend toujours pour la grenouille qui se croyait aussi grosse que le bœuf. En se prenant pour un pays aussi grand que les pays occidentaux qui le soutiennent, il tente de suivre leur ancienne stratégie de tension et d’action sous fausse bannière.

    La stratégie de la tension est la tactique mise en pratique par les gouvernements occidentaux, pendant la guerre froide et en particulier pendant les soi-disant «années de plomb» en Italie, afin de diviser, manipulent et contrôler l’opinion publique en utilisant des tactiques visant à instiller la peur, à diffuser de la propagande, à créer de la désinformation, à faire la guerre psychologique et à utiliser des agents provocateurs, lors d’opérations sous un faux drapeau terroriste pour atteindre leurs objectifs tactiques et stratégiques.

    Dans ses ambitieux plans de déstabilisation, le Maroc tente de porter atteinte aux relations de la Mauritanie avec ses voisins, l’Algérie et la République Arabe Sahraouie Démocratique. Pour Rabat, la position de Nouakchott par rapport au conflit du Sahara Occidental est décisive. Les marocains tentent par tous les moyens d’amener les mauritaniens à se positionner contre les sahraouis. La grenouille n’a pas perdu l’espoir au risque de se voir exploser.

    Maroc Leaks

    Tags : Maroc, Hassan II, Mohammed VI, expansionnisme, grand maroc, Algérie, Mauritanie,

  • Le prince Hicham du Maroc condamne le traitement infligé au défunt président Morsi

    Le prince Hicham, cousin germain du roi du Maroc a exprimé lundi ses condoléances à la famille de Mohamed Morsi, suite au décès de l’ancien président égyptien emprisonné par le Général Al-Sissi.

    « J’ai reçu avec une grande consternation et une grande tristesse la nouvelle de la mort du président Mohamed Morsi et, à cette occasion douloureuse, j’adresse mes plus sincères condoléances à sa famille, au peuple égyptien et à tous les peuples libres du monde », a écrit Hicham El Alaoui dans un twit.

    Pour lui, « le président Morsi est décédé des suites d’une négligence systématique en prison. Il a été accusé de trahison, mais ce sont les traîtres qui ont usurpé la volonté et la souveraineté du peuple égyptien et en ont tué des centaines ».

    « Oui, le président Morsi a commis des erreurs politiques, mais il reste l’incarnation de la légitimité démocratique: tôt ou tard, cette même légitimité sera de nouveau imposée en Égypte. Le cas de Morsi est la tragédie de tous les Égyptiens qui revendiquent la démocratie et qui sont victimes de la torture, les disparitions, la détention et l’exil », a-t-il ajouté.

    « Que Dieu ait pitié de son âme », conclue-t-il.

    Tags : Maroc, Mohamed Morsi, Hicham Alaoui, Moulay Hicham, Mohammed VI,