Étiquette : Mohammed VI

  • Mohammed VI gêné par la présence de son père au Maroc

    Mohamed Mediouri a été agressé vendredi 17 mai à Marrakech. Alors que son chauffeur a été tabassé par un groupe de 7 personnes dont au moins 1 était armé, l’ancien chef de la sécurité personnel de Hassan II s’en est sorti indemne.

    Tous les commentaires sont unanimes : il s’agir d’opération qui visait à le dissuader de se rendre au Maroc, où il n’est pas apprécié par le pouvoir, le roi Mohammed VI en premier qui n’a pas apprécié d’être contrarié lorsque Mediouri a décidé d’émigrer à Paris avec Lalla Latifa, la mère du souverain marocain, où ils vivent ensemble depuis leur marié célébré en catimini et sans la présence du roi. Mohamed Mediouri et Lalla Latifa, partagent leur temps entre leurs deux appartements de la rue de Berry à Paris et du boulevard Maurice Barrès à Neuilly. On les voit parfois rue Winston à la Résidence royale.

    Le jour où Mohammed VI a appris que Mediouri fréquentait sa mère il l’a immediatement viré. Son limogeage était accompagné d’un communique laconique : «  Médiouri est déchargé de ses fonctions de directeur de la Sécurité royale ». C’était au printemps 2000.

    Pour les auteurs français du livre « Le roi prédateur », « à l’instar de Basri, il s’était intéressé de trop près aux fréquentations du prince héritier et, fait aggravant pour lui, avait convolé avec la mère de Mohammed VI, et donc l’ancienne épouse d’Hassan II, Latifa ».

    Depuis le départ de Mediouri du Palais, l’option de recruter des champions en arts martiaux avait été abandonnée par les services. Mediouri était un champion en arts martiaux et président de la Fédération royale Marocaine de Tækwondo. D’ailleurs, il est très apprécié au sein de la Fédération Royale d’Athlétisme dont les champions nationaux et internationaux avaient demandé à Hassan II son retour pour présider la fédération.

    D’après une informations largement partagée dans les réseaux sociaux et attribué au journal Le Monde, « La mère de Mohamed VI (Lalla Latifa) était bien souvent confinée au harem avec des dizaines d´autres concubines du roi. Elle ne lui jamais était permis d´avoir des rapports intimes avec ses propres enfants qui étaient confiés, surtout, à des éducateurs juifs. Par contre, elle a eu – avec le consentement secret de son mari – une longue liaison sexuelle avec le policier Mohamed Mediouri qui est, en fait, le vrai père biologique de l´actuel roi du Maroc Mohamed VI. C’est-à-dire que Hassan II était un cocu consentant ».

    Après l’incident de Marrakech, Mediouri a voulu mettre son beau-fils devant le fait accompli. Il déposé plainte auprès des services de sécurité en vue de mettre son beau-fils devant le fait accompli.

    Tags : Maroc, Mohammed VI, Mohamed Mediouri, Hassan II, Lalla Latifa,

  • Maroc : La nomination de Haj Mediouri comme président de la Fédération Royale Marocaine d’Athlétisme était à la demande des 10 athlètes les plus en vue de l’époque

    La nomination de Haj Mediouri comme président de la Fédération Royale Marocaine d’Athlétisme était à la demande des 10 athlètes les plus en vue de l’époque

    Selon Aziz Daouda, directeur technique à la Fédération royale marocaine d’athlétisme à trois reprises, notamment de 1994 à 2006, Haj Mohamed Mediouri, l’ancien chef de la sécurité de Hassan II et beau-père du roi Mohammed VI n’a pas été imposé par le palais royal comme président de la Fédération Royale Marocaine d’Athlétisme. Un groupe des meilleurs athlètes du Maroc l’avait demandé à Hassan II en 1993.

    Daouda a publié une copie de cette carte dans son blog. Voici le texte intégral de l’article à ce sujet :

    Un document Historique pour notre athlétisme et un acte fondateur.

    Mes amies et amis, je ne sais pas ce qui m’a pris ce soir. et triste. Sans doute en réaction aux propos de Mr Hayatou à l’encontre de notre pays. Des propos on ne peut plus méchants et revanchards.

    Je suis nostalgique, alors j’ai décidé de vous livrer un document historique:
    La lettre adressée à feu Sa Majesté Hassan II pour qu’il nous donne Haj Mediouri comme président de la Fédération Royale Marocaine d’Athlétisme.

    Cette lettre est signée par les 10 athlètes les plus en vue de l’époque.
    Said Aouita. Nawal El Moutawakel. Khalid Skah. Fatima Aouam. Moulay Brahim Boutayeb.Fatima El Faquir. Rachid ElBsir.Hassania Darami. Abdelaziz Sahere. Nezha Bidouane.

    Je pense être le seul à détenir encore une copie de ce document historique, remis au secrétariat particulier de Sa Majesté.
    Quelques jours après le dépot Sa Majesté donna son approbation.

    Un mois après Haj Mediouri se présenta à la présidence et fut élu en assemblée générale le plus normalement du monde.

    Certains ont écrit et dit que Mr Mediouri avait été imposé par le palais royal, cela est archi-faux. Ce sont les athlètes de l’époque qui courageux s’étaient rebellés contre la présidence de Mr Moumine Mohamed et avaient réagit à la débâcle de Stuttgart, édition des championnats du monde de laquelle le Maroc était revenu bredouille et avec le scandale dit alors l’affaire Taki en prime.

    Taki est un jeune athlète de Benguerire qui payera de sa carrière la bêtise et l’imbécillité d’autres personnes que le temps va certainement débusquer…

    Voici le document dont je considère la signature comme un acte fondateur. Un acte qui va permettre d’assoir un athlétisme marocain mondialement performant.

    Excuser la qualité du document, la technologie de 1993 n’était pas celle d’aujourd’hui.

    Tags : Maroc, Mohammed VI, Mohamed Mediouri, FRMA, Fédération royale marocaine d’athlétisme, Aziz Daouda,

  • Maroc – Les secrets du cabinet royal

    Par Souleïman Bencheikh

    Conseillers, analystes, stratèges : ils forment un gouvernement de l’ombre au service exclusif de Mohammed VI. Qui sont-ils ? à quoi servent-ils ? TelQuel perce le secret.

    Le cabinet royal alimente les rumeurs. On sait depuis toujours que la proximité du roi, entourée de mystère, fait des bavards. Elle alimente aussi les passions. A mesure que l’équipe de choc de Mohammed VI grossit, à mesure qu’elle vole la vedette au gouvernement, les mécontentements affleurent. Le sens commun met dans le même sac un Fouad Ali El Himma, dépêché au chevet de la scène politique, et des conseillers royaux mis à contribution pour la formation du gouvernement. Le résultat est le même : c’est l’oreille du roi qui fait droit. Les proches de Mohammed VI sont ainsi crédités d’un pouvoir immense, celui de faire et défaire les carrières, de lancer ou bloquer des réformes, au gré de leur influence. Mais derrière les quelques conseillers du roi, c’est toute une équipe qui travaille dans l’ombre, recrutée avec soin.

    Chasseur de têtes

    Avril 2007, dans les couloirs des grandes écoles parisiennes, la rumeur bruisse. Le petit monde des étudiants marocains est en ébullition, mais seuls quelques rares initiés se passent le mot : “Tu sais que le cabinet royal recrute ? ça t’intéresse ?” Profil recherché : un jeune bardé de diplômes, à la discrétion éprouvée et, bien entendu, monarchiste convaincu. Finalement, l’heureuse élue est une jeune femme de 25 ans, diplômée d’une prestigieuse école de commerce parisienne, riche d’une expérience de quelques mois en banque d’affaires. Pour son premier job au Maroc, Zineb a ainsi rejoint au cabinet royal une équipe permanente de 25 chargés de mission. Autour d’elle, des profils un peu plus traditionnels : beaucoup d’hommes, 45-50 ans en moyenne, qui ont souvent bourlingué avant d’atterrir dans le saint des saints.

    Yassine, la cinquantaine bien trempée, était chargé du recrutement de la perle rare. Il ne cache pas sa satisfaction : “J’avais un cahier des charges très clair. Au cabinet, nous avons besoin de profils d’excellence, des jeunes gens capables de sacrifier pour un temps leur vie de famille”. A l’entendre, travailler au cabinet royal serait un sacerdoce : “Beaucoup d’entre nous pourraient gagner bien plus dans le privé. Ce qui est intéressant dans ce boulot, c’est le sentiment de travailler sur des dossiers essentiels pour le pays”. Il ne compte plus les heures passées au bureau, les coups de fil tardifs, les déplacements de dernière minute… Mais en quelques années passées au cabinet, ce travailleur de l’ombre, sans doute une des têtes les mieux faites du royaume, a gagné en assurance : poignées de main par-ci, sourires par-là, Yassine est exactement à sa place. Même s’il n’a pas toujours le temps pour savourer : dans l’entourage du roi, nous explique-t-on, il n’y aurait guère de place pour l’autosatisfaction mal placée, on ne cherche que des profils discrets, souvent rbatis ou fassis, rarement casablancais.

    Petite berline (noire de préférence), costume sombre et ton mesuré, les membres du cabinet évitent de trop s’afficher. L’un d’eux confirme : “Nous évitons les profils hauts en couleur. En fait, nous avons deux mots d’ordre : retenue et sobriété. D’ailleurs, le cabinet royal ne fait rêver que parce qu’il est mystérieux. A l’intérieur, il n’y a rien de vraiment épatant”.Il n’empêche que, pour le commun des mortels, le cabinet, toujours associé au palais et à la cour, reste fascinant. Nombreux sont les petits ambitieux qui font courir le bruit qu’ils ont leurs entrées dans le cercle des collaborateurs du roi. Yassine sourit et concède : “Cette fascination m’amuse, oui, j’avoue”.

    Dans l’antre du loup

    La liste des membres du cabinet royal est pourtant connue, puisqu’ils sont nommés par dahir. Outre les six conseillers directement rattachés à Mohammed VI, on compte une grosse vingtaine de chargés de mission dont la hiérarchie est fixée par le roi. Restent les collaborateurs à temps partiel, qui sont souvent détachés auprès du cabinet par d’autres ministères. Ils seraient ainsi 100 à 150 cabinards à être concernés.

    A leur tête, Mohamed Rochdi Chraïbi, ami d’enfance du roi, joue le rôle officieux de directeur. Mais dans les faits, chaque conseiller a son équipe, plus ou moins étoffée.Abdelaziz Meziane Belfkih et Zoulikha Nasri sont les mieux lotis, peut-être parce qu’ils sont aussi les plus actifs ou, du moins, les plus visibles. Le premier a en charge des dossiers essentiels, avec plus ou moins de réussite. Il est par exemple fier d’avoir planché sur la réalisation du port de Tanger Med. Mais, concernant la question amazighe ou la réforme de l’enseignement, Meziane Belfkih n’a pas encore tiré son épingle du jeu. Zoulikha Nasri, venue du monde de l’assurance, s’occupe quant à elle des questions sociales. Elle chapeaute pour le compte du roi la fondation Mohammed V pour la solidarité.

    Dans une moindre mesure, Mohamed Moâtassim a aussi son domaine d’influence, lié à la politique. Réputé proche de Fouad Ali El Himma, il a participé à la formation du dernier gouvernement avant d’être épaulé par Meziane Belfkih. André Azoulay occupe une place à part. Conseiller depuis 1991, il a longtemps été très proche de Hassan II et du prince héritier, avant de perdre du terrain sous Mohammed VI. Il garde la haute main sur le festival gnawa d’Essaouira, ville dont il est natif, et reste indispensable pour son réseau international et ses amitiés américaines. Il est aujourd’hui le VRP du régime, constamment en déplacement, mais peu souvent aux côtés du roi. Les deux autres conseillers, Omar Kabbaj et Abbès Jirari, occupent pour le moment une place marginale dans l’entourage du roi. Car, dans l’antre du loup, les places sont chères. “Tout est question de positionnement. Il faut savoir ficeler un dossier car rien ne nous échoit par hasard. Avant qu’un conseiller prenne la charge d’un dossier, il doit se battre en amont”, explique ce proche du sérail. Tout serait ainsi question de forme plus que de fond, d’approche et de calcul plus que de courage et de sincérité.

    Déjà, Hassan II, en son temps, avait prévenu : “Les conseillers sont des collaborateurs dévoués qui me sont proches et me tiennent compagnie (…) ceux que je peux sans gêne recevoir même dans ma chambre à coucher, quand je suis encore au lit”. Le conseiller doit ainsi avoir toutes les qualités du bon courtisan (avoir de la conversation, savoir plaire au roi) sans forcément avoir un domaine de compétence spécifique. Sous Mohammed VI, le rôle et la place des conseillers au sein de la cour ont sans aucun doute évolué, ne serait-ce que parce que la plupart sont entrés au cabinet du temps de Hassan II et, à ce titre, ne font pas partie du cercle resserré des amis du roi, composé pour l’essentiel de ses camarades du Collège royal. Mohammed VI a ainsi changé quelques unes des habitudes du cabinet. Alors que Hassan II lisait ses discours dans leur première version, arabophone, les collaborateurs de son fils lui préparent un texte en français qui est ensuite traduit. L’intérêt est de dégager des idées fortes, des slogans qui se veulent fédérateurs, comme “monarchie exécutive” et “monarchie citoyenne”. “Les arabophones du cabinet royal ne peuvent pas penser à ce type de mots d’ordre”, s’amuse, un brin cynique, un chargé de mission.

    Gouvernement de l’ombre

    “C’est avec Hassan II que le cabinet royal a pris l’allure d’un shadow cabinet surveillant étroitement les activités du gouvernement, mais au début, il n’avait qu’un rôle réduit et officieux qui se limitait aux conseils et aux informations donnés par une poignée de collaborateurs discrets à un roi encore mal assuré dans ses nouvelles fonctions de chef de l’Etat”, écrit John Waterbury dans Le commandeur des croyants, la monarchie marocaine et son élite. (PUF, 1975). Historiquement, ce “shadow cabinet” est créé en 1950, sous la dénomination “cabinet impérial”. Le 7 décembre 1955, un dahir fixe sa composition : un directeur général, un directeur, un chef de cabinet, un conseiller et huit attachés. Soit 12 personnes, loin de la trentaine de membres permanents actuels. La chaîne des responsabilités est alors presque cartésienne, très hiérarchisée et le cabinet a alors toujours un animateur principal, un leader avéré.

    Dans les années 1960, le conseiller royal Ahmed Reda Guédira a ainsi cristallisé la rancœur des politiques, notamment parce qu’il était omniprésent sur la scène politique et médiatique. Même ses confrères au cabinet royal, à l’image de Abdelhadi Boutaleb, ne se sont pas privés de dénoncer (post mortem) sa propension à marcher sur les terres d’autrui.Mais sous Hassan II, le cabinet n’était pas encore ce qu’il est devenu. “Baptisé par les Rbatis le “garage”, ou la “pépinière”, le cabinet royal est une gare de transit entre deux ministères, pour les personnalités du régime”, écrivait Cubertafond en 1975. Mais depuis les années 1990, il n’est plus un point de chute, il est au contraire devenu l’aboutissement d’une carrière ministérielle, une sorte de cooptation makhzénienne des élites technocrates. Les gouvernements de Karim Lamrani et Abdellatif Filali ont ainsi permis à certains ministres de s’illustrer aux yeux du roi et d’être ensuite cooptés, à l’instar de Meziane Belfkih ou Omar Kabbaj. Cette évolution vers le recrutement de profils plutôt technocratiques au sein du cabinet royal a de quoi effrayer les milieux politiques. Etudiée à la lumière de la faible attractivité des partis, elle traduit aussi le peu d’estime dans lequel ils sont tenus.Les technocrates devenus conseillers ne constituent pas pour autant la première garde rapprochée du roi. Mohammed VI a un cercle d’amis dont ne font pas forcément partie les conseillers. Au premier rang desquels Mustapha Mansouri, patron de la DGED, Fouad Ali El Himma, et Mounir Majidi, secrétaire particulier. Rochdi Chraïbi peut, lui, être considéré comme la tête de pont du “groupe des amis” au sein du cabinet royal.

    L’Etat, c’est le roi

    La confusion entre ce qui relève des aspects privés de la monarchie (les amitiés et les affaires du roi) et ce qui a trait à l’intérêt commun (réformes, investissements) est une constante historique. Les va-et-vient sont ainsi incessants entre le secrétariat particulier (qui gère la fortune de Mohammed VI) et le cabinet (qui s’occupe des dossiers du roi), y compris des flux de numéraire. Le budget du cabinet royal est de ce point de vue intéressant : il n’est tout simplement pas du domaine public, noyé dans les 2,5 milliards de dirhams qu’engloutit chaque année la monarchie. Ceux qui évoquent le démembrement de l’Etat par le roi ont notamment à l’esprit la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA), l’Institut royal de la culture amazighe (IRCAM), le Conseil supérieur de l’enseignement (CSE), et le Conseil consultatif des droits de l’homme (CCDH). Toutes ces administrations, auxquelles il faut ajouter trois fondations, sont rattachées au roi par le biais de ses conseillers et échappent au contrôle du gouvernement. Décision louable, en 2008, les budgets de la HACA et du CCDH sont, pour la première fois, passés sous le contrôle de la primature. Autres preuves de bonnes intentions, le consultant Hicham Chbihi a été chargé jusqu’en 2004 d’une mission de réorganisation du cabinet. Selon une source proche du dossier, les audits effectués à cette occasion n’auraient révélé aucun dysfonctionnement majeur. Les signes annonciateurs d’une plus grande transparence sont bel et bien là, même si l’oreille du roi ne se partagera jamais.

    3 questions à Mohamed Tozy (politologue)

    “Demain la transparence”On parle beaucoup du rôle et de la place des conseillers du roi dans le paysage politique marocain. Empiètent-ils sur les prérogatives du gouvernement ?Aujourd’hui, on ne peut pas dire qu’il y a une administration directe des conseillers royaux sur le gouvernement. Il n’y a pas de substitution formalisée. Par contre, on peut certainement parler d’influence, notamment dans les nominations, car les conseillers maîtrisent les voies de passage vers le roi.Est-ce une nouveauté ?C’est un débat ancien. De 1965 à 1967 par exemple, cabinet royal et gouvernement se confondaient : Hassan II administrait directement le pays. Sous Mohammed VI, la nouveauté, c’est que le rôle des conseillers est plus visible. Ils prennent la parole en public plus souvent et sont donc aussi plus exposés.L’influence des conseillers reste très obscure et le flou règne quant au budget alloué au cabinet royal. Dans ce cadre, peut-on parler de transparence ? Il est vrai qu’à la cour, les cotes montent et descendent très vite, un peu comme à la Bourse. Malgré tout, il y a un début de rationalisation, une forme de permanence qui assure aux conseillers un véritable pouvoir et les protège aussi quelque peu d’une éventuelle disgrâce. Quant au budget du cabinet royal, on ne peut que souhaiter que les dépenses publiques soient soumises aux mêmes contrôles, notamment celui de la Cour des comptes. Ce qui n’est pas encore le cas.

    Plus loin. Sésame, ouvre-toi

    Vitrine de la monarchie ou tombeau de ses secrets, le cabinet royal vit une transition difficile. Il subit de plein fouet la schizophrénie dont souffre le régime. Les conseillers en communication de Mohammed VI vantent les mérites de la transparence et de la bonne gouvernance, semblant rompre avec les pratiques d’un autre règne. Autoritarisme et dirigisme seraient désormais remisés au placard. Mais, dans le même temps, jamais le cabinet royal n’a semblé aussi omniprésent. Ses succès, les dossiers qu’il a ficelés et le crédit qu’il a engrangé auprès du roi mettent en relief les défaillances de l’administration marocaine, abandonnée aux luttes partisanes. Face à des ministres dépassés ou à la recherche de parachutes dorés, les conseillers du roi, dûment financés, avancent leurs pions : nominations, grands investissements et même réformes politiques, peu de choses leur échappent. Mais, pendant qu’on prône la méritocratie, ce sont les mêmes mécanismes de cooptation qui s’affinent et se développent, reposant toujours sur l’allégeance au trône. Alors qu’on loue les mérites de la gouvernance, les circuits décisionnels sont toujours aussi informels, et contournent encore les mécanismes ministériels. La transparence est érigée en dogme, mais le culte du secret perdure : “Le mystère est un attribut du pouvoir”, susurrent les éminences grises du régime. Que valent alors ces mots martelés comme des slogans : gouvernance, transparence, méritocratie, citoyenneté ?Fier des réalisations de son cabinet, mais fidèle à sa longue tradition d’omerta, le régime semble en fait osciller entre désir de montrer et culture du secret. Flash-back. Il y a un an, quelques semaines après la formation du gouvernement El Fassi, les conseillers Mohamed Moâtassim et Abdelaziz Meziane Belfkih montaient au créneau dans la presse pour expliquer leur rôle dans les nominations. Quelques mois plus tard, au moment de la parution du rapport annuel du CSE (Conseil supérieur de l’enseignement), le même Meziane Belfkih endossait sa casquette de président délégué du Conseil pour évaluer l’état de notre système éducatif. Mais, lors de ces deux seuls rendez-vous en un an, la communication des Moustacharine a été désastreuse : interviews de commande dans le premier cas et, dans le deuxième, mauvaise synchronisation médiatique avec le ministère de l’Education. Pour autant, les conseillers ne sont pas inaccessibles : désireux souvent d’apparaître sous leur meilleur jour, les Moustacharine peinent à se départir d’un silence que seul le roi a le pouvoir de briser. Jusqu’à présent bras armé de la “monarchie exécutive”, le cabinet royal ne pourra opérer le virage de la “monarchie citoyenne” sans entrouvrir ses portes.

    Souleïman Bencheikh

    Source: Tel Quel Articles, 18 nov 2008

    Tags : Maroc, Mohammed VI, cabinet royal, Fouad Ali El Himma, Mounir El Majidi,

  • Maroc – La mystérieuse tentative d’assassinat du beau-père de Mohamed VI à Marrakech

    Qui sont-ils et pourquoi ont-ils voulu mettre fin à la vie du policier qui fut pendant 20 ans le plus fidèle des gardes du corps du roi Hassan II et mari actuel de sa veuve ?

    Ignacio Cembrero

    Lorsque Mohamed Mediouri, âgé de 81 ans, est descendu vendredi dernier de sa voiture près de la mosquée Al Anouar à Marrakech, où il allait prier, a été attaqué par sept hommes, dont un armé, qui sont sortis de deux véhicules qui y étaient stationnés. Mediouri s’est miraculeusement échappé de ce qu’il décrirait plus tard, lorsqu’il a déposé au commissariat central de la ville une plainte pour tentative d’assassinat. Le chauffeur de l’octogénaire a été gravement blessé, selon le quotidien digital marocain ‘Barlamane’. La police judiciaire a ouvert une enquête.

    L’information sur cette agression a été succintement relayée par la presse marocaine pendant le week-end. Celle-ci rappelle en outre que Mediouri a été, entre 1976 et 2000, garde du corps puis chef du Département de Protection Royale, c’est-à-dire chargé de la sécurité du roi Hassan II, décédé en 1999.

    Cependant, les journaux s’abstiennent de mentionner que Mediouri est depuis quelques années le mari de Lalla Latifa, 73 ans, la deuxième épouse de Hassan II et surtout la mère du roi Mohamed VI, de son frère et de ses sœurs. Le mariage disccret qu’ils ont célébré il y a quelques années à Paris n’a pas été du goût de l’actuel monarque, il a refusé d’assister à la cérémonie, et c’est peut-être pour cela que la presse ne mentionne pas qui est le conjoint de l’ancien garde du corps.

    Mediouri a entamé sa carrière de policier en tant que sous-inspecteur dans les Compagnies Mobiles d’Intervention (les anti-émeutes) jusqu’à ce qu’il croise le Français Raymond Sassia, ancien gard du corps du général Charles de Gaulle qui a été chargé par Hassan II d »Améliorer sa sécurité après les tentatives de putsch qu’il a affrontées dans les années 1970″. Sassia engagea Mediouri pour l’intégrer dans l’équipe des gardes du corps du monarque alaouite. Le jeune policier, amateur de la boxe et du tir au blanc, a attiré la sympathie de Hassan II, qui a fini par le nommer directeur du Département de Protection Royale. Pendant deux décennies, il est devenu l’ombre du souverain.

    Au palais vivait Lalla Latifa, qui n’a jamais reçu de la part de Hassan II le titre non seulement de reine mais aussi de princesse dont jouissait Lalla Salma, qui, jusqu’à mars 2018, date de son divorce, était l’épouse de Mohamed VI. Lalla Latifa était simplement « la mère des princes ». Elle ne participait à aucun acte public et seulement deux de ses photos ont été publiées, l’une d’elles prise lors du mariage de sa fille Lalla Hasna.

    Pour avoir demandé au palais royal, en février 2009, la permission de publier quelques instantanés de la mère et de la grand-mère de Mohamed VI, Lalla Abla, Nouredin Miftah, directeur de l’hebdomadaire marocain ‘Al Ayam’, a fini par être interrogé par la police au même temps qu’elle perquisitionnait le siège de sa publication. Elle voulait découvrir l’origine de ces photos que François Cléret, le médecin de Hassan II, avait données, peu avant sa mort, à une journaliste d’Al Ayam.

    La relation de Mediouri avec celle qui était à l’époque, l’épouse de Hassan II, quand a-t-elle commencé ? On ne sait pas avec certitude. Le roi est décédé en juillet 1999 et au début de la décennie suivante, ils ont commencé à être vus ensemble à Marrakech. Hicham Bouchti, un policier antiémeute qui a fini par s’exiler en Espagne, affirme, sans apporter de preuve, que pour empêcher sa mère de fréquenter Mediouri, Mohamed VI l’a confinée quelque temps dans le palais royal de Skhirat, au sud de Rabat.

    Une relation qui déplaît au roi du Maroc

    Par contre, ce qui est prouvé, c’est que le roi a destitué Mediouri de ses fonctions au palais en 2000, quelques mois après son intronisation en juillet 1999, puis a été destitué de ses fonctions à la tête du Kawakab, un club de football de Marrakech, la ville dont il est originaire, et de la Fédération Royale Marocaine d’Athlétisme. Afin de ne pas compromettre son petit business dans le secteur des télécommunications, Mediouri l’a transférée à son fils unique.

    La relation sentimentale de sa mère ne plaisait pas à l’actuel monarque. La preuve en est que l’ancien garde du corps et Lalla Latifa ont dû émigrer en France pour se marier et Mohamed VI a refusé d’assister à la cérémonie qui s’est déroulée discrètement à Paris. Le couple vit dans un appartement du boulevard Maurice Barres de Neuilly-sur-Seine, un quartier luxueux de la périphérie de Paris, mais de temps en temps il se rend à Marrakech.

    Ce qui est arrivé vendredi à Marrakech, aux portes de la mosquée d’Al Anouar, n’était probablement pas une tentative de mettre fin à la vie de Mediouri. Commettre un meurtre n’a pas besoin de sept tueurs, et si l’un d’eux portait une arme, c’est aussi pour ouvrir le feu, ce qu’il n’a pas fait. L’interprétation la plus courante de cet épisode est qu’on a voulu l’effrayer. Dans quel but ? Peut-être pour le dissuader de se rendre régulièrement au Maroc. À en juger par la plainte déposée par l’ancien garde du corps, il ne semble pas disposé à se laisser intimider. En faisant ainsi, il a révélé à la presse un incident qui, autrement, n’aurait pas transcendé.

    Source : Vanitatis, 20 mai 2019

    Tags : Maroc, Mohammed VI, Mohamed Mediouri, Département de Protection Royale, gardes du corps, Lalla Latifa, Hassan II,

  • Maroc – Tentative d’assassinat de Médiouri : Ça sent le complot royal

    L’ancien chef de la sécurité du roi le plus sanguinaire de l’histoire du Maroc a été victime d’une tentative d’assassinat à Marrakech.

    Selon des informations vehiculées par le site Le360, proche du cabinet royal, Mohamed Mediouri s’appretait à descendre de sa voiture lorsqu’il a été approché par 7 individus qui se déplaçait à bord de 2 voitures. Les assaillants portaient au moins une arme à feu et l’un d’eux a pointé son arme sur la nuque de Médiouri qui est arrivé à s’en sortir grâce à ses performances en matière de défense personnelle acquérie le long de sa carrière de gardecorps de Hassan II.

    Selon des sources médiatiques, son chauffeur a été gravement blessé au cours de l’incident.

    Pour rappel, Mohamed Médiouri vit à Paris avec Lalla Latifa, la mère de Mohammed VI qu’il a épousé après le décès de Hassan II.

    Il y a lieu de se demander si cette tentative ne fait pas partie d’un complot ourdi par l’entourage du roi du Maroc dans le cadre d’un règlement de compte. On dit que Mohammed VI a condamné sa mère à l’exile à Paris à cause de sa relation avec l’ancien gardecorps de son père.

    Tags : Maroc, Mohammed VI, Hassan II, Mohamed Médiouri, gardecorps,

  • Le beau-père du roi du Maroc, victime d’une tentative d’assassinat

    Selon des activistes médiatiques marocains, Mohamed El Médiouri, ancien directeur de la sécurité du roi Hassan II, a été victime d’un attentat avec des armes à feu le vendredi 17 mai 2019, près de la mosquée Al-Anwar dans la rue Allal El Fassi à Marrakech.

    La tentative d’assassinat a été perpétrée par sept personnes qui se déplaçaient à bord de deux voitures. Parmi elles, trois portaient des armes à feu.

    Selon la même source, lorsque l’ancien fonctionnaire de sécurité est descendu de sa voiture à côté de la mosquée, l’un des assaillants a pointé son arme sur son cou, mais il a réussi à le neutraliser grâce à ses connaissances en matière de défense personnelle pour affronter ce genre de situation. Il paraît qu’il a échappé à une mort certaine.

    En essayant de l’aider, son conducteur a été atteint par deux coups de feux dont il est sorti avec plusieurs blessures graves.

    L’information a été relayée par plusieurs supports médiatiques dont Le360, un site proche du cabinet royal.

    Une enquête a été ouverte par les services de sécurité afin d’identifier les auteurs et déterminer les raisons de cet acte, conclue la source.

    Pour rappel, Médiouri est le beau-père du roi du Maroc, Mohammed VI et il vit à Paris avec son épouse.

    Tags : Maroc, Mohammed VI, Mohamed El Médiouri, Makhzen,

  • Le roi du Maroc gagne la sympathie des fumeurs de marijuana

    Le 31 décembre 2016, en guise de cadeau de fin d’année au roi du tourisme sexuel africain Mohamed VI, le blog Diàspora Saharaui a consacré un article documenté avec des images sur les tendances vestimentaires du souverain marocain.

    Sous le titre de « Mohamed VI ne cache plus son homosexualité », l’article comprenait un diaporama avec plusieurs images du roi du Maroc. En couverture, une photo prise sur les précieuses îles de Zanzibar avec un t-shirt imprimé avec une feuille de marijuana et le drapeau des États-Unis.

    Cette photo est la seule qui a attiré l’intérêt des sites espagnols dédiés à la défense de la consommation de marijuana

    Sous le titre de « Le roi du maroc surprend avec un t-shirt cannabique » (Magazine Cañamo) affirme que « le roi du Maroc Mohamed VI a surpris cette semaine avec un changement dans son image personnelle. Mohamed a remplacé la djellaba traditionnelle avec laquelle il avait l’habitude d’apparaître en public par d’autres vêtements plus décontractés et modernes, et a publié plusieurs photos sur les réseaux sociaux ».

    « Parmi les photos postées sur son compte Facebook, il y en a une qui a un intérêt particulier pour le monde cannabique : Mohamed VI s’est habillé avec un t-shirt à bretelles sur lequel apparaît une feuille de cannabis avec le drapeau américain. C’est probablement la première fois qu’un monarque enfile un vêtement cannabique et l’exhibe », ajoute-t-il.

    Et il conclut sa chronique par « le Maroc est l’un des principaux producteurs de cannabis au niveau international, même si cette culture reste une activité illégale dans le pays. Dans un rapport de 2014, l’OICS (Organe international de contrôle des stupéfiants) a quantifié en 38000 tonnes de cannabis sa production annuelle.  » Le Maroc est toujours le premier producteur de cannabis sur le continent africain et dans le monde, même si la production est en baisse » affirmait le rapport ».

    « Beaucoup d’images sont visibles sur son Facebook, mais il y en a une qui a surpris les amateurs de la plante de cannabis. C’est une photo où il apparaît dans laquelle il apparaît avec un t-shirt d’été et où dans son image centrale a été imprimée une grande feuille de marijuana aux couleurs des États-Unis », a-t-il ajouté.

    « Historiquement, le Maroc a été et continue d’être l’un des plus grands producteurs de cannabis au monde et des forces politiques du royaume ont également plaidé en faveur d’une entrée complète dans l’industrie du cannabis », a conclu la même source.

    Source: Cannabis Magazine

    Tags : Maroc, Mohammed VI, cannabis, haschich, drogue, stupéfiants, trafic,

  • Maroc : L’amour belge de Lalla Soukaina (2ème partie)

    Philippe Latteur, 39 ans, était convaincu qu’il allait se marier avec la princesse Lalla Soukaina. Il lui avait même demandé dans une lettre au roi Mohammed VI. Il lui a ensuite donné une bague de fiançailles et une chaîne en or via l’ambassade du Maroc à Bruxelles.

    Voici les lettres qu’il a envoyé à la reine de ses rêves :

    A l’attention de son Altesse Royale

    Lalla Soukaïna Filali

    Rue des Princesses, Souissi

    le 16 Mars après midi

    Message à mettre dans une petite enveloppe attaché »perforation dans »

    Je vous remercie de la bienveillante attention que vous donnerez à la présente et vous prie d’agréer, Monsieur, l’expression de ma considération.
    comme je paye 2 bouquets le Destin… 2 em Bouquets pour son Altesse Royal Lalla Merym de votre choix mais different pour un mieux

    Votre Altesse Royale.

    Je me  permets de vous remercier pour avril zéro-six et zéro-neuf et  Veuillez accepter, Votre Altesse Royale, ma plus haute considération.

    Bruxelles, 15 Avril 2009

    Votre Altesse Royale.

    Je me permets de vous solliciter le 30/04/2009 en soirée pour ce cadeau d’anniversaire pour son Altesse Royale Lalla Soukaina

    En vous remerciant d’avance, veuillez accepter, Votre Altesse Royale, ma plus haute considération LAMARTINE

    Mademoiselle Lalla Soukaïna,

    Vous avez été sélectionné pour

    Un week-end en amoureux à Venise

    À l’hôtel Palazzo pour la modique somme de 199€.

    Mohammed VI Palais Royal Rabat 10 000  Bruxelles, 23 octobre 2006

    PS : A tu reçu le collier pour ton anniversaire ?

    LALLA Soukaïna

    Rue des Princesse, Dar Essalam

    Concerne : recrutement comme chauffeur de Maître.

    Votre Altesse Lalla Soukaïna,

    Je me permets, dans la plus grande discrétion et envie à la fois, de vous formuler mon espérance à devenir votre chauffeur de Maître, à vous tout dévoué.

    Pour la cause, je vous joins, humblement mon curriculum vitae, qui, je le crois vous rassurera sur mes qualités en la matière.

    Ayant séjourné plusieurs années dans votre magnifique Royaume, je puis vous assurer, Altesse, que celui-ci me tient à cœur dans le plus profond de mes sentiments.

    Espérant une réponse favorable à ma demande, je ne puis que vous assurer, Altesse, la sincérité de ma très haute considération.

    Bruxelles, 15 Avril 2009

    Votre Altesse Royale.

    Je me permets de vous solliciter le 30/04/2009 en soirée pour ce cadeau d’anniversaire pour son Altesse Royale Lalla Soukaina

    En vous remerciant d’avance, veuillez accepter, Votre Altesse Royale, ma plus haute considération.

    Latteur Philippe Monsieur Noureddine Lazrak GSM : +212(0) 61 13 51 20

    Vendredi, 6 Février 2009

    Source: Skynet

    Tags : Maroc, Lalla Soukaina, Philippe Latteur, Belgique, Mohammed VI,

  • Maroc : Mohammed VI condamne Lalla Salma au célibat

    Le roi du Maroc et la princesse Lalla Salma sont séparés, mais pas divorcés. C’est la raison pour laquelle le palais maintient un silence assourdissant sur la question.

    En effet, si, jusqu’à présent, les autorités marocaines refusent de communiquer sur le sujet c’est pour ne pas devoir se pronocer sur le statu actuel de Lalla Salma.

    Mohammed VI a répondu favorablement à la demande de Salma Bennani de quitter le domicile conjugale et récupérer sa liberté sans pour autant divorcer. Ainsi, Salma ne pourra jamais se remarrier et donner des demi-frères au prince héritier Moulay Hassan qui vient de célébrer son 16ème anniversaire.

    Selon plusieurs sources bien informées, Lalla Salma a quitté le roi du Maroc poussée par l’envie de vivre pleinement sa vie sexuelle, ce qui ne lui était pas possible avec Mohammed en raison de ses graves problèmes de santé et son orientation sexuelle demeurée un secret de polichinelle.

    Les mêmes sources affirment que l’ex-épouse du souverain marocain est très en colère après avoir découvert qu’elle a été utilisée comme mère porteuse pour donner au roi du Maroc un héritier pour son trône, d’une part, et pour renforcer les liens de la monarchie alaouite avec le lobby sioniste grâce aux origines juives de la princesse marocaine.

    Tags : Maroc, Mohammed VI, Lalla Salma, divorce, séparation, lobby juif, Moulay Hassan,

  • Pour sortir du guêpier saharien, le Maroc invoque les rabbins

    Parmi les expressions populaires très utilisées se trouve « ne plus savoir à quel saint se vouer ». Cependant, cette expression n’est pas applicable qu roi roi du Maroc. Il a des centaines de saint d’un genre très particulier : les rabbins. Il les honore constamment avec ses « wissam » et il a Mème demandé leur bénédiction, selon une vidéo publiée sur Youtube. Il a même épousé une femme des Bennani, une famille d’origine juive convertie à l’Islam.

    Dans ses opérations de lobbying, le Maroc s’appuie ses relations tissées depuis des années avec les lobby juifs aux Etats-Unis, le pays « porte-plumes » des résolutions du Conseil de Sécurité sur le Sahara Occidental qui constitue l’essence de la diplomatie marocaine en vue d’affirmer son occupation de ce territoire riche en ressources naturelles.

    Les Etats-Unis, c’est aussi le pays qui a bousculé la politique marocaine qui, jusqu’à présent, s’accomodait, à l’aide de la France, du statu quo.

    En effet, Washington a tapé sur la table pour dire qu’il faut mettre fin au financement à une mission de paix présente sur le territoire du Sahara Occidental depuis 28 ans sans rien faire.

    A cela s’ajoute que la détermination de la population autochtone n’a pas bougé d’un iota et elle est prête à reprendre les armes si l’ONU jette l’éponge.

    Bien sûr, la situation est édulcorée par la presse jaune (pour ne pas dire rose) en vue d’entretenir le délire du peuple marocain sur cette terre qui ne lui appartient que dans les textes de la MAP et dans ses rêves les plus fous.

    Cependant, il y a un détail qui ne trompe pas sur l’état de désespoir du Makhzen dans ce contentieux et c’est l’invocation des liens du Maroc avec le judaïsme. Dernièrement, ce thème est quotiennement invoqué par la presse marocaine dans le cadre d’une campagne lancé par le roi en personne deux semaines avant l’adoption de la résolution 2468(2019) lorsqu’il et même Mohammed VI a demandé le 16 avril la construction d’un nouveau musée juif.

    A titre d’exemple, nous citons les titres suivants :

    13 mai : « Egoz ou le drame du « hrig » des juifs du Maroc » Le site Zamane rappelle l’histoire du bateau qui a coulé avec des juifs à bord qui fouillaient l’enfer du Maroc (Zamane)

    12 mai : Rapporte qu’un pèlerinage juif est organisé chaque année à Essaouira par le grand rabbin David Pinto, autour de la tombe du grand rabbin Rabbi Haïm Pinto. Un véritable moment de recueillement et de retrouvailles pour toute la communauté juive marocaine en provenance des quatre coins du monde (Le Matin)

    11 mai : Le statut des juifs marocains pendant le Protectorat (Discovery Morocco)

    8 mai : Plus de 2000 Marocains ont visité Israël en 2018 (H24)

    7 mai : [+212] De l’importance de redonner un visage à la diaspora juive marocaine (Huffpost)

    3 mai : Une exposition à Bruxelles met en exergue la cohabitation millénaire entre Juifs et Musulmans au Maroc (L’observateur du Maroc)

    2 mai : André Azoulay : « Musulmans et Juifs au Maroc ont cultivé une mémoire partagée, devenue le fondement de leur destinée et de leur identité contemporaine» (Le Matin)

    30 avr : Maroc : ce que pense la communauté israélite des élections de ses membres (Marocains du monde)

    29 avr : Canada: La communauté juive marocaine célèbre la Mimouna à Toronto (MAP)

    20 avr : Le roi ordonne la tenue des élections des Instances représentatives des communautés juives du Maroc – Des élections non tenues depuis 1969 (Huffpost)

    16 avr : Mohammed VI la construction d’un nouveau musée juif (le360)

    Tags : Maroc, Mohammed VI, lobbying, Sahara Occidental, Etats-Unis, rabbins, ONU, MINURSO,