Étiquette : Mohammed VI

  • Maroc : le « conseiller royal », une « institution » inconstitutionnelle

    Enseignements et conclusions de l’affaire #danielgate

    L’affaire de la grâce royale en faveur de l’espagnol violeur d’enfants est un vrai tournant dans la vie politique au Maroc :

    Cette affaire lève le voile, au moins pour les non avertis, sur le fonctionnement bizarre d’une « institution » non constitutionnelle qui s’appelle « conseiller royal ».

    Les réseaux sociaux démontrent aujourd’hui, qu’une nouvelle forme d’organisation politique est possible loin des élites sclérosées et des organisations dépassées !

    Pour la première fois, des manifestations d’indignés obtiennent l’annulation d’une décision (grâce) royale !

    Pour la deuxième fois, après les manifestations du 20 février et le discours du 9 Mars, le Roi répond directement aux manifestants, sans intermédiaire ni jeu de conseillers !

    Puisque la grâce est un domaine royal, que le roi lui-même s’est dit induit en erreur et n’a pas été informé, il doit présenter ses excuses au peuple marocain, aux victimes en particulier.

    Si l’information sur la guéguerre Himma – Benkirane s’avère vraie, alors ce conseiller royal doit endosser la responsabilité de cette bourde !

    Le chef du gouvernement, Benkirane, est grandement responsable : d’abord politique de s’être effacé durant cette affaire, ensuite et surtout parce qu’il contresigne la décision de grâce !

    Le ministre de la justice doit être tenu pour responsable : il préside la commission de grâce qui, de surcroit, se tient sous sa convocation ! Même dans le cas où cette grâce n’est pas passé par lui (comme le fait savoir les fuites de son ministère et le communiqué des droitsdelhommistes de son parti).

    Le ministre de l’Intérieur doit être tenu responsable pour les violences policières contre le sit-in du Vendredi 2 Aout.

    La seule vraie conclusion : Exiger une réelle monarchie parlementaire!!!

    Source : Des maux à dire, 6 août 2013

    Tags : Maroc, Mohammed VI, conseiller royal, danielgate,  pédophilie, viol, Daniel Galvan, palais royal,

  • Le roi du Maroc, président du Comité Al-Qods et allié des sionistes

    Par Orilio Leaks

    Savez-vous que le Président du comité Al-Qods parmi les 45 inventions israéliennes géniales qui changent le monde!!!

    Le Comité Al-Qods, censé notamment suivre l’évolution de la situation à Jérusalem, a été créé en 1975, à Djedda, lors de la 6e Conférence Islamique des ministres des Affaires étrangères et placé sous la présidence du roi Hassan II en 1979 lors de la première session tenue dans la ville de Fès.

    Hassan II devenait alors le « défenseur de la cause sacrée » palestinienne et « pourfendeur de la colonisation des territoires occupés ». Un rôle ambigu qu’occupait ce roi lorsqu’on sait combien est grande la place qu’avait le roi Hassan II dans le cœur des autorités israéliennes.

    Israël devrait largement remercier les Présidents du comité Al-Qods prévenant les renseignements et des enregistrements top secrets des discussions entre les dirigeants arabes où se déroulait la conférence ont encore montré que d’une part, les états arabes se dirigeaient vers un conflit auquel les israéliens devrons se préparer.

    D’autre part, leurs divagations sur l’unité arabe et l’existence d’un front uni contre Israël ne reflétaient pas l’unanimité réelle entre eux.

    Les profits du régime du Maroc ne peuvent dépendre uniquement du seul soutien d’Israël, mais aussi des organisations juives israéliennes et de Fille de Hassan II (Hedva Selaa), sœur de « commandeur des croyants musulmans » chef d’état actuel au Maroc.

    Dans son récit s’appuie sur des recoupements familiaux impressionnants dit-elle, est de « rencontrer son demi-frère, le roi Mohammed VI.

    Le même sang coule dans les veines qui a déjà permis recruté parmi les meilleurs cabinets de lobbying de Washington, le monarque marocain s’est visiblement tourné vers l’AIPAC (American Israël Public Affairs Committee)».

    Depuis le décès du Hassan II, c’est son fils le roi Mohammed VI, qui a hérité du siège à la présidence du Comité Al Qods. Ce dernier à son tour, quelle sera sa position lorsque, dans le cadre du projet de judaïsation de la ville sainte de Jérusalem, Israël donnera l’ordre de détruire la mosquée Al-Aqsa pour y construire le temple juif ?

    Une vidéo produite par le ministère israélien des Affaires étrangères montre comment la mosquée pourrait être détruite. Une maquette du “futur temple” a même été construite ! Aucune réaction du Président du comité Al-Qods, le silence roi !

    Évidemment, Israël en alliance avec le roi prédateur Mohamed VI et ses services secrets. Grace à Israël le monarque est capable pour atteindre ses objectifs sataniques ! s’enrichit plus vite que son ombre, fait qu’embellir la vitrine du pays, pour mieux nous aveugler sur la réalité obscure de son absolutisme. La seule solution pour rester au pouvoir et sauver son régime de toutes ces conspirations est d’y instaurer une vraie démocratie, la liberté d’expression et d’organisation politique pour tous les citoyens.

    Le régime marocain qui subsiste depuis quelques décennies par le soutien inconditionnel d’Israël est dans l’obligation de crâner, de montrer ses dents pour exister, de se fabriquer un curriculum-vitae pour impressionner, tans dis que tous ces « formateurs » ou ces « techniciens » sont des Juifs ou des israéliens déguisés en Juifs. L’Etat hébreu n’empêche pas la fructuosité des échanges entre ces deux pays. Le montant des échanges commerciaux entre le Maroc et Israël. Le total a été évalué à plus de 2 milliards 500 millions de dollars…O les arabes peu importe…

    Ya basta d’hypocrisies et des mensonges !

    Source

    Tags : Maroc, Mohammed VI, Hassan II, al qods, jerusalem, comité al qods,

  • Maroc : Un absolutisme légal

    Pourtant la médiocrité, parfois flagrante, de certains de ces hommes a le don de l’exaspérer. Alors qu’il a décidé d’élections générales et que la campagne électorale bat son plein, il arrive sur un terrain de golf, suivi de son fils. – Vous avez regardé les débats télévisés, hier? me demande-t-il.
    Non? Eh bien, vous avez bien fait. Ils étaient tous nuls. Comment voulez-vous que j’arrive à convaincre les gens d’aller voter avec des incapables pareils?

    Quel merveilleux sursaut démocratique! Tandis que son père est sur le green, le futur Mohammed VI s’approche.

    – Comment se déroulent les choses avec mon père? – Plutôt bien, merci! Il se penche alors vers moi en souriant.

    – Soyez tout de même sur vos gardes, c’est un immense manipulateur1.

    En réalité, malgré leurs divergences, les deux hommes sont faits de la même étoffe. Celle de dirigeants qui savent qu’ils sont au-dessus des lois et n’ont de comptes à rendre à personne. Hassan II a façonné un pouvoir absolu et sans entraves qui n’a cessé de fasciner celui qui, plus tard, allait en disposer à son tour. Un absolutisme légalisé à travers les textes constitutionnels consacrés au droit traditionnel et divin (l’allégeance, commandeur des croyants). Les droits du souverain sont ainsi réputés «inviolables et sacrés».

    Toutes les stratégies mises en place par Hassan II sont observées avec soin par le prince héritier. Or, derrière chacun de ses choix, il y a un calcul personnel. «La grande fierté de mon règne, affirmait Hassan II, ce sont ces barrages que j’ai fait construire à travers le pays.» Au total, cent vingt grands barrages auront été édifiés durant son règne, et à un rythme soutenu. Certaines années, 40% du budget de l’État auront été consacrés à ces travaux. Une politique des barrages qui aura masqué un véritable détournement d’actifs opéré par le roi. C’est lui qui choisit les régions où ils seront construits et évalue le nombre d’hectares qui seront irrigués. Le processus d’expropriation sera l’occasion de faire passer de nombreuses surfaces de qualité dans le giron royal…

    Dans un pays où les trois quarts des entreprises agricoles ont moins de cinq hectares, la terre permet non seulement au roi de s’enrichir mais de disposer d’un système de corruption efficace. S’il ne prétend en aucun cas connaître ou évaluer le nombre d’hectares appartenant aux Domaines royaux, l’économiste Najib Akesbi se livre néanmoins à un calcul intéressant: celui des terres qui ont disparu des registres fonciers après l’Indépendance du Maroc. «En 1956, on comptabilise un peu plus de un million d’hectares. On sait que, sur ce total, trois cent vingt-cinq mille hectares de terres de colonisation officielles ont été récupérés en 1963 et distribués lors de la réforme agricole qui s’est étendue de 1963 à 1975, sous forme de lots de cinq hectares, notamment lors des périodes de tensions sociales, qu’Hassan II cherchait ainsi à calmer. Il y a eu ensuite les deux cent mille à deux cent cinquante mille hectares récupérés au début des années 1970, lors de l’opération dite de marocanisation, et confiés à deux sociétés d’État, la Sodea, spécialisée dans les fermes plantées, et la Sogeta, dans les terres nues1.»

    Au final, il resterait donc entre quatre cent mille et quatre cent cinquante mille hectares qui n’ont jamais été récupérés par l’État et qui ont fait l’objet de cessions illégales entre colons et Marocains. La famille royale en a-t-elle profité? Si oui, dans quelles proportions? Cinquante-six ans après l’Indépendance du royaume, le mystère demeure. Un sujet sensible dans un pays agricole où la moindre indication sur l’ampleur de la confiscation royale pourrait avoir des conséquences politiques et sociales graves.

    Dernier legs d’Hassan II, utilisé avec encore moins de scrupule par son successeur: l’appel à l’aide internationale pour financer des projets dans lesquels la famille royale est souvent impliquée. Outre la Banque mondiale, engagée dans le financement des barrages, la France figure naturellement au premier rang des bailleurs de fonds.

    En 1992, Hassan II est reçu à Paris par François Mitterrand et Jacques Chirac, cohabitation oblige. Depuis 1990, l’aide française atteint annuellement 1 milliard de francs, montant qui doublera à partir de 1995. La France est alors le premier créancier du Maroc, dont elle détient 13% de la dette, pourcentage qui grimpera à 19% en 1999. Elle est également le premier bailleur de fonds bilatéral du pays, au titre de l’aide publique au développement, avec 50% du total. Une filiale de l’Agence française de développement, la Proparco, dont les bureaux marocains sont installés à Casablanca, accorde également des fonds propres et des prêts à des entreprises ainsi qu’à des banques marocaines.

    En 2001, Proparco investit ainsi de l’argent des contribuables français, au total 160 millions d’euros, notamment dans le groupe minier Managem, appartenant au roi, pour l’exploitation d’une mine d’or au sud-est d’Agadir 1. Elle investit également, dès cette époque, dans l’énergie éolienne contrôlée par le souverain. À l’époque, Proparco est aussi partenaire dans Upline Technologies, un fonds d’investissement créé par la banque d’affaires et appartenant au groupe Upline, dont l’un des actionnaires « cachés» aurait été le propre frère du roi, le prince Moulay Rachid.

    La monarchie marocaine a paisiblement prospéré à l’ombre de l’omerta française. Les responsables politiques qui se sont succédé ont tous fait preuve, qu’ils soient de droite ou de gauche, d’une tolérance coupable. «Ne pas désapprouver l’inacceptable» semblait depuis longtemps la règle d’or adoptée par Paris. Ainsi, à l’abri des critiques ou des pressions, le roi et son entourage pouvaient sans risque se livrer à tous les excès.

    Staline, dit-on, avait confié un jour: «Donnez-moi un homme, j’en ferai un procès.» Hassan II aurait pu déclarer en le paraphrasant: «Donnez-moi un homme, j’en ferai un courtisan.» Le spectacle désolant des personnalités françaises se pressant à ses réceptions faisait peine à voir. Chaque année, le 31 décembre, le roi organisait une immense réception pour le nouvel an. Des centaines de voitures officielles déposaient des invités aux sourires béats devant les portes d’un palais illuminé. J’ai (É. L.) assisté à l’époque à l’une de ces soirées, et je puis témoigner que la vision offerte était particulièrement obscène. Des hommes et des femmes en robe du soir et smoking remplissaient à ras bord leurs assiettes de caviar, comme autant de Thénardier affamés se précipitant sur un bol de soupe.

    Au terme du repas, des serviteurs en livrée portant des hottes emplies de cadeaux étaient littéralement bousculés par les invités qui s’efforçaient, un instant après, d’en récupérer un maximum. Hassan II n’apparaissait pas une seule fois, mais nul doute que, bien à l’abri des regards, il devait observer ce spectacle avec satisfaction. Sans doute le confortait-il dans son scepticisme sur la nature humaine et le mépris qu’il éprouvait pour l’immense majorité des gens.

    Source : Le Roi prédateur

    Tags : Maroc, Mohammed VI, le roi prédateur, Hassan II, monarchie marocaine, alaouite,

  • El rey de Marruecos fumaba porros con un ministro senegalés, amigo íntimo

    Según informaciones reveladas por un cable Wikileaks, el encargado de negocios de la embajada estadounidense en Rabat, Robert P. Jackson, durante el sagrado mes de Ramadhan, se multiplican las incautaciones de cannabis por la policía reportadas por la prensa marroquí. «Un marroquí comparó esto a la vez con un ejercicio de «purificación» y una telenovela, señalando que cada año, durante el Ramadhan, los periódicos siempre anuncian algún escándalo».

    El Ramadhan de 2009 fue especialmente diferente. Los medios de comunicación marroquíes del 31 de agosto relataron la historia de la detención de Mohamed Jouahi, antiguo diputado en el Parlamento, considerado por algunos como uno de los más grandes y más poderosos barones de la droga. Inmediatamente después de su arresto, su partido, el RNI, lo renegó.

    Unos días antes, la prensa se hizo eco del castigo impuesto a un comisario de policía que operaba en el aeropuerto de Casablanca. Fue reasignado a un puesto sin responsabilidades en El Aaiún, en el Sáhara Occidental. ¿Por qué? Según el diplomático estadounidense que cita «informes de servicios de inteligencia», el policía marroquí detuvo en el aeropuerto al hijo del entonces presidente senegalés, Karim Wade, en posesión de cannabis. «El rey Mohammed VI, amigo íntimo de Wade, no habría apreciado la actitud de las autoridades locales que no le informaron de que Wade había sido detenido, por lo que reasignó a dos funcionarios».

    « Aunque los informes sobre la represión del tráfico de drogas en Marruecos sugieren que las autoridades siguen centrándose en este problema, sus esfuerzos no son inmunes a la politización. Dado que la detención del joven Wade podría poner en peligro las relaciones entre Marruecos y el Senegal, es comprensible el golpe dado por el rey a la policía del aeropuerto de Casablanca. Tras la publicación de un informe sobre el posible impacto de la erradicación de la droga en la participación de los votantes en las elecciones locales de junio; este último incidente sugiere que, a pesar de los continuos llamamientos del rey a la reforma judicial, la detención por infracción penal también está sujeta a la oportunidad política», añade el cable.

    En aquel entonces Karim Wade era Ministro de Estado para la Cooperación y los Transportes.

    Tags: Marruecos, Senegal, Karim Wade, cannabis, hachís, droga, Mohammed VI,

  • Karim Wade fume des joints avec le roi du Maroc

    Selon des informations révélées par un câble Wikileaks, le chargé d’affaires à l’ambassade américains à Rabat, Robert P. Jackson, pendant le mois du sacré Ramadhan, les saisies de cannabis par la police rapportée par la presse marocaine se multiplient. « Un Marocain a comparé cela à la fois à un exercice de « purification » et à un feuilleton, faisant remarquer que chaque année pendant le Ramadhan, un scandale quelconque est annoncé par les journaux ».

    Le Ramadhan de l’année 2009 a été particulièrement différent. Les médias marocains du 31 août ont raconté l’histoire de l’arrestation de Mohamed Jouahi, ancien député au Parlement, considéré par certains comme l’un des plus grands et des plus puissants des barons de la drogue. Immédiatement après son arrestation, son parti, le RNI, l’a renié.

    Quelques jours avant, la presse s’est fait écho de la punition dont a été l’objet un commissaire de police qui opérait à l’aéroport de Casablance. Il a été réaffecté à un poste sans responsabilités à Layounne, au Sahara Occidental. La raison ? Selon le diplomate américain qui cite des « rapports de renseignement », le policier marocain a arrêté à l’aéroport le fils du président sénégalais à l’époque, Karim Wade, en possession de cannabis. « Le roi Mohammed VI, un ami intime de Wade, n’aurait pas apprécié les actions des autorités locales qui ne l’ont pas informé que Wade avait été détenu; il a donc réaffecté deux fonctionnaires ».

    « Si les informations faisant état de la répression du trafic de drogue au Maroc donnent à penser que les autorités continuent de se concentrer sur ce problème, leurs efforts ne sont pas à l’abri de la politisation. Etant donné que l’arrestation du jeune Wade pourrait mettre en péril les relations entre le Maroc et le Sénégal, on peut comprendre le coup du roi à la police de l’aéroport de Casablanca. Après la publication d’un rapport sur l’impact potentiel de l’éradication de la drogue sur la participation des électeurs aux élections locales de juin ; ce dernier incident suggère que, malgré les appels continus du roi à la réforme judiciaire, l’arrestation pour infraction pénale est également soumise à l’opportunité politique », ajoute le câble.

    Tags : Maroc, Sénégal, Karim Wade, cannabis, haschich, drogue, Mohammed VI,

  • La dictature au Maroc règne par la peur du pire « C’est moi ou le chaos ! ».

    Mon point de vue sur les formes élémentaires de la dictature dans mon pays ( Maroc).

    Par Orilio Leaks

    Indépendamment des explications sociologiques et politiques présentées concernant le régime néo-féodal marocain, les processus historiques de son implantation et le profil de ses principaux acteurs, en laissant de côté les schémas théoriques sur la dictature, le totalitarisme et l’autoritarisme et en prenant uniquement pour matière première ce qu’on a lu, vu et écouté, on peut déduire sans ambages le profil et le système de fonctionnement de la dictature au Maroc.

    Le pouvoir au sommet de l’État est personnel et absolu. Un chef d’État issu d’un protectorat français, ou d’un plébiscite populaire, contrôle tous les rouages sécuritaires, civils, économiques, militaires et administratifs du pays. Pour exercer ce pouvoir absolu, il n’a cure d’aucun texte, d’aucune loi, d’aucun code qui puisse freiner sa volonté ou contrôler ses directives. Les textes et les lois n’existent que pour servir le système de domination et constituer un support à l’arbitraire des sanctions.

    Le noyau du pouvoir est le chef de l’État entouré d’un cercle restreint de fidèles qui lui sont liés par des rapports de parenté et de consanguinité : les fils, les frères, les cousins maternels et le beau-frère, les copains etc.

    Trois instruments « basiques » font fonctionner le pouvoir : la terreur, la corruption et le couple propagande-endoctrinement. La terreur pratiquée est sidérale, infinie, une capacité à donner la mort sans limites sous la couverture de lois d’exception quasi éternelles.

    Pour ce faire, la population, les citoyens, au regard du pouvoir, muent et deviennent « inhumains ». Ils se transforment, selon le régime en « rats », en « criminels monstrueux », en « traitre », en « madaouikh », en «jiaanine», en « citoyens de 20 dhs ». Ainsi, on peut faire feu à volonté.

    Quant à la corruption, elle peut faire en soi l’objet d’une recherche approfondie, tant elle est variée, multiple et « créative ». Ce qu’il y a à retenir, c’est le grand dessein de « clientélisation à la corruption » de l’ensemble de la population. Tout le monde est invité à participer à la «grande bouffe» de la corruption, du petit douanier à la tête du pouvoir.

    S’il existe un droit reconnu par la dictature marocain, c’est bien le droit à être corrompu ! Tout le monde est impliqué, tout le monde est complice. Ceux qui refusent de jouer le jeu sont les suspects et les traîtres en puissance, des êtres « asociaux », potentiellement dangereux. Attention ! Honnête, donc suspect.

    Enfin, la dictature marocaine se construit « une image » supposée combler le degré zéro de liberté et de démocratie. À coups de propagande et d’endoctrinement, nos dictateurs de pouvoir absolu au Maroc choisissent leur thème préféré. Actuellement « c’est nous ou le chaos ! », un système de matraquage et d’informations distillées qui diffuse frayeur et méfiance au sein de la population. Celle-ci, atomisée, ayant perdu les liens fondamentaux de la solidarité de base, devient, selon les attentes du régime fasciste, demandeuse de stabilité à n’importe quel prix.

    L’image du régime telle qu’elle apparaît dans la propagande-endoctrinement est celle du gardien de la stabilité, d’une soupape de sécurité qui empêche les catégories sociales et les divers segments de la population de s’entretuer. Le propre de pouvoir au sommet de l’État est personnel et absolu est de créer et d’entretenir la guerre civile larvée tout en prétendant la contrecarrer.

    En matière de relations internationales, il recoure surtout au mensonge et au chantage. Le mensonge comme moyen de gagner du temps et de mettre en confiance les démocraties occidentales : en effet, les potentats marocains montrent patte blanche et déversent moultes promesses afin de gagner du temps et, en fin de compte, de ne tenir aucun engagement. Ils disposent par ailleurs de machines bien rodées pour pratiquer le chantage, au terrorisme, au trafique de drogue, à l’émigration clandestine surtout, dirigées aussi bien contre le monde occidental que contre leurs pays « frères ».

    Quand ils prétendent lutter contre le trafic de drogue, l’émigration clandestine et au terrorisme surtout dans ses versions islamistes fondamentalistes, ils le font en fait contre des groupes qu’ils ont eux-même crées, entretenus et entraînés. Il les « vendent » au moment opportun, avec de juteux dividendes, au plus offrant.

    Dans le système de guerre civile larvée mis en place, le régime constitue ses propres bases sociales. La dictature au Maroc n’est pas isolée socialement à l’instar des autres dictatures arabes et de certaines dictatures militaires africaines, d’Asie ou d’Amérique centrale. Elle émane et s’enracine dans des segments socio-culturels qui alimentent ce que Ibn Khaldoun a bien vu et nommé le asab, cet ensemble diffus de solidarité fondé sur la parenté, le clientélisme et le pillage, en vue de construire et de maintenir un pouvoir autour d’une famille tribale, d’une communauté religieuse et d’une région spécifique. C’est au sein de ces groupes ethno-socio-culturels que le pouvoir constitue ses réserves de sbires, hommes de main et autres barbouzes, supplétifs de l’armée régulière et de la police. Forces sûres, surarmées et surentraînées, elle surveille l’armée et les forces de l’ordre, intervient en parallèle et fait le ménage dans les unités trop sensibles aux doléances et aux chants de sirènes du peuple. Ultime rempart de sauvegarde du régime.

    L’économie n’est pas au centre de la vie sociopolitique. Elle ne produit pas le réseau d’intérêts qui crée normalement les liens sociaux et détermine (la politique). Elle constitue entre autres un outil de la dictature, est assujettie à la volonté du pouvoir et fonctionne comme un système de récompenses pour les clients et de sanctions pour les opposants et les récalcitrants.

    À noter aussi l’inexistence de frontières claires entre les biens publics et les caisses privées du chef de l’État et de sa famille au Maroc et l’utilisation de celles-ci contre les citoyens et les opposants. Il n’est pas hasardeux de faire observer la reproduction de ces « formes » dans tous ces pays arabes. Relèvent-elles d’un même fonds culturel ? Marquent-elles l’échec de l’État moderne démocratique face à la toute-puissance des structures primordiales, celles des ahl ? À quel prix les révoltes du printemps arabe pourraient-elles réduire ces structures faute de les éradiquer ? Face à la capacité infinie de nuisance et de violence, la non-violence est-elle possible et gagnante ? Dans la logique de ces systèmes, la guerre civile n’est pas une alternative malheureuse, mais semble bien constituer un fait accompli !

    Tags : Maroc, Makhzen, Mohammed VI, prédation, dictature, répression, corruption, clientélisme,

  • Quand Boumediène traitait le roi du Maroc de « bâtard »

    Lors d’un entretien entre le regretté président Algérien Houari Boumédiene et feu le roi Hassan II. Entretien qui à un moment donné, avait tourné au vinaigre et le ton c’était durci.

    Devant le ton dur de Boumédiene, le roi Hassen II pour impressionner le président algérien lui avait dit :

    « N’oublie pas que tu a affaire à un descendant du prophète (swsa) »

    Et le président Algérien de rétorquer :

    « Je ne savait pas que le prophète (swsa) avait laissé des bâtards ».

    Mediouri : le père biologique de Mohammed VI

    D’après le journal le Monde du 06/09/2004: « Mohamed Médiouri  était en effet épris de l’épouse légitime de Hassan II, « la mère des princes ». Il l’épousera après la mort du roi, en 1999, et vit aujourd’hui avec elle entre Versailles et Marrakech. »

    Oui, effectivement, la mère de Mohamed VI habite actuellement à Neuilly à Paris avec son amant Mohamed Mediouri ancien garde du corps de Hassan II chargé de la sécurité du palais royal.

    Au cours de Janvier – Fevrier 2008, Mohammed VI était absent du Maroc pendant plus d’un mois. Il était avec sa mère Lalla Latifa (veuve de Hassan II) et son amant Mohamed Mediouri (père biologique de Mohamed VI) qui habitent ensembles à Neuilly, dans les Hauts-de-Seine, où ils se sont installés. La soeur de Mohamed VI Lalla Hasna vient également
    de quitter sa résidence de Londres et a acquis – avec son amant français – un joli appartement à Paris, rue Dumont d’Urville dans le seizième arrondissement, à deux pas de celui de la soeur chérie du Roi, Lalla Meriem.

    Mohamed Mediouri et Lalla Latifa, partagent leur temps entre leurs deux appartements de la rue de Berry à Paris et du boulevard Maurice Barrès à Neuilly. On les voit parfois rue Winston à la Résidence royale.

    Qui est donc ce Mohamed Mediouri que Mohamed VI propose  de mettre à la disposition de son ami Sarkozy pour assurer sa protection personnelle contre d´éventuels « cons » au cours de ses bains de foule en France – et à la manière royale makhzénienne marocaine ?

    En 1975, la sécurité royale marocaine a pour la première fois un nom, le Département de protection royale (DRP), et un visage, celui de Mohamed Mediouri. Un inspecteur de police de Marrakch qui excelle dans le tir et la boxe. L’homme au teint mat et à la fine moustache colle au monarque chérifien. Il est derière Hassan II sur toutes les photos, en toutes circonstances. Celà lui confère une certaine aura, qui lui permet de grignoter quelques prérogatives aux équipes de la Gendarmerie censées veiller sur Hassan II. Il était donc le Garde du corps du roi et chef des gardes du corps qu´il commandait avec maestria. Mediouri a véritablement été l’homme de confiance de Hassan II.

    « La mère de Mohamed VI (Lalla Latifa) était bien souvent confinée au harem avec des dizaines d´autres concubines du roi. Elle ne lui jamais était permis d´avoir des rapports intimes avec ses propres enfants qui étaient confiés, surtout, à des éducateurs juifs. Par contre, elle a eu – avec le consentement secret de son mari – une longue liaison sexuelle avec le policier Mohamed Mediouri qui est, en fait, le vrai père biologique de l´actuel roi du Maroc Mohamed VI. C´est-à-dire que Hassan II était un cocu consentant. Hassan II, lui-même, n´était pas le fils biologique de son « père » officiel Mohamed V, mais celui de

    Thami L´Glaoui, l´ancien pacha de Marrakech. « Le jour où le prince (future Mohammed VI) a appris que son vrai père n´était pas Hassan II, mais Mediouri, il a pris sa voiture et il est parti en roulant à tombeau ouvert. Il a alors eu un accident « , rappelle Jean-Pierre Tuquoi, l´auteur du livre « Le dernier roi ». Comment ce policier s´est-il introduit au palais?

    Dans les années 80, marquées par les émeutes urbaines, l’ambiance sociale est généralement tendue mais la vie du roi n’est pas mise en danger. Ce calme relatif permet à Mohamed Mediouri de mener une vie publique « au service de Sa Majesté ». En plus de son travail de garde du corps, Mediouri trouva aussi le moyen de se profiler en « dirigents sportif ». Il n’en a pas oublié sa vocation première pour autant et travaillait d’arrache-pied pour moderniser la sécurité de Hassan II, et celle des princes et princesses.

    L’omniprésent Mediouri recrute des jeunes à tour de bras dans les écoles de police, mais également dans les clubs de sport. Mehrad, Fikri et Jaïdi (le trio qui veille aujourd’hui sur la sécurité de Mohammed VI) sont par exemple ses recrues et ses élèves ». La sécurité rapprochée de Hassan II se professionnalisa.

    « Lors d’un voyage de Hassan II en Libye, ses gardes du corps ont été dépassés par les bains de foule que s’offrait le colonel Kadhafi. C’est l’une des rares fois où tout le monde, y compris Hassan II, a paniqué. Lorsque l’un des hommes de Mediouri a tenté de former un cordon de sécurité humain avec l’une des gardes du corps du colonel, cette dernière lui a sauvagement mordu la main », rapporte un ancien cadre de la sécurité royale de Hassan II.

    Plus tard, ce sont les escapades du jeune prince héritier Sidi Mohammed (future Mohamed VI) qui donnent du fil à retordre aux durs à cuire engagés au service de Mediouri (et de Hassan II). « Les équipes de Mediouri faisaient également du « renseignement » quand il s’agissait du prince héritier. Il n’était pas rare de voir le prince tentant, au volant de sa voiture, de semer ses gardes du corps, se mettant de facto en danger », se rappelle un gendarme, en poste près de la plage de Skhirat où le futur Mohammed VI se rendait souvent, vers la fin des années 1990.

    Deux intéressants ouvrages sur le Maroc : Notre ami le roi de Gilles Perrault (1990) et Le dernier roi de Jean-Pierre Tuquoi (2001). Leurs auteurs dressent un portrait sans complaisance du régime monarchique et un bilan critique de son règne, citant les propos de nombreux observateurs de la société marocaine : Sur Mohamed VI, par exemple: « Le mémoire qu’il a rendu était bidon. Ce n’est certainement pas lui qui l’a écrit. » (Jean-Pierre Tuquoi) ; « Quand il s’est rendu au sommet de la francophonie au Canada en 1999, il a demandé à être logé à part. Lui et sa cour sont arrivés dans trois Airbus. Il a pris la résidence des chefs d’Etat pour lui seul. Tout cela pour ne rester que vingt-quatre heures » (un observateur) et « Nous sommes noyés dans la corruption, la gabegie et l’inertie de l’administration. Mohammed VI pratique un despotisme enfantin. »

    Mohammed VI s´est marié avec Salma Bennani, jeune femme de 25 ans, native de Fès et issue d´une famille d´origine juive.  » Ce mariage est éminemment politique. Les rumeurs sur l’homosexualité de Mohammed se faisaient insistantes. Le palais devait réagir « , analyse l’écrivain Gilles Perrault, dont le livre Notre ami le roi avait été interdit par Hassan II.  » C’est vrai, il y a des rumeurs sur les mOEurs du roi. Mais Mohamed VI pense certainement que quand il aura un héritier, on n’en parlera plus « .  Homo, hétéro ? Cette question à une importance au Maroc! Le fait est que par bien des aspects, Mohammed reste mystérieux. Comme Sarkozy, Il peut se montrer colérique « , affirment invariablement les habitués de la Cour.  » Aujourd’hui, nul observateur ne peut se vanter de bien connaître le roi. Il reste, également comme Sarkozy, une dangereux énigme .

    « C’est peut-être en étudiant le comportement du père que l’on comprend le fils. – explique Jean-Pierre Tuquoi, auteur de l´ouvrage Le Dernier Roi – Hassan II était  quelque peu détraqué. Il vivait encore au XVIIe siècle. C’était quelqu’un de violent. Il battait ou faisait battre ses enfants pour un mot de travers, une mauvaise note, ou pour rien. Le roi a broyé l’existence de tout son entourage. Les enfants ont peut-être été les plus exposés et Mohammed VI en particulier. En qualité de prince héritier, il était en première ligne.  » Gilles Perrault confirme :  » Les enfants d’Hassan étaient battus. La punition classique, c’étaient les coups de cravache. Cela a lourdement pesé sur la personnalité de Mohammed VI. Très tôt, pour compenser le manque d’affection parental, Mohammed se crée un cocon en dehors de sa famille : un groupe d’amis, une petite équipe de fidèles qui partagent ses goûts pour les boîtes de nuit, la danse, les discothèques, le sexe et les autres plaisirs interdits de la vie. Ils ne le quitteront plus.

    Certains l’accompagnent jusqu´aujourd’hui à des postes clés.  » Le mémoire qu’il a rendu (à l´issue de ses études) était bidon . Ce n’est certainement pas lui qui l’a écrit « , raconte Tuquoi. Au dire de beaucoup, c’est l’ensemble de son cursus scolaire qui ne fut pas des plus brillants. Qu’importe, à l´issue de ses « études », il occupe le poste de coordinateur des services de l’état-major de l´Armée royale.  » Il n’y a pas laissé le souvenir d’un dingue de boulot « , raconte un proche.

    Durant cette période, Mohammed sort aussi beaucoup. L’argent ne manque pas. Avec ses frères et soeurs, il dévalise les boutiques à la mode ou s’amuse dans les boîtes et les restaurants, s’offre quelques virées à Londres, Paris ou New York. Le 23 juillet 1999, Mohammed succède à Hassan II, décédé. Il devient roi et se donne des titres : « roi », en tant qu’autorité qui exerce le pouvoir et « amir al mouminim », (« commandeur des croyants »!!!) En dépit de ces titres et d’autres, beaucoup de Marocains préfèrent le surnommer  » Sa Majetski « , en référence à sa passion pour le scooter des mers qu’il pratique régulièrement au large de Rabat. Car Mohammed aime le luxe. Comme Hassan II, qui comptait plus de costumes que de jours dans l’année, des milliers de cravates et de paires de chaussures, Mohammed s’habille chez les plus grands tailleurs juifs du monde. Certains couturiers, comme Smalto, se rendent régulièrement au Maroc pour renouveler sa garde-robe.

    La  » simplicité  » des grands hôtels internationaux ne lui sied guère.  » Quand il s’est rendu au sommet de la francophonie au Canada, en 1999, il a demandé à être logé à part. Lui et sa cour sont arrivés dans trois Airbus. Il a pris  la résidence des chefs d’État pour lui seul. Tout cela pour ne rester que vingt-quatre heures « , raconte un observateur. À l’instar d’Hassan II, il est un roi nomade. Il réside à Rabat, Agadir, Skhirat et dans les multiples palais dont il dispose.  » Au cours de ses incessants déplacements, Hassan II ne se séparait jamais de ses ministres. En revanche, Mohamed donne l’impression de voyager pour fuir le travail et les rudesses du pouvoir « , souligne Tuquoi. Il n´est vraiment à l’aise qu´à l’ombre de ses palais. Il adore égalament – comme Sakozy – prendre des bains de foule.   Après Hassan, il continue la tradition du baise-main.  ‘

    Un Marocain sur deux est analphabète. Un Marocain sur cinq végète en dessous du seuil absolu de pauvreté, avec moins d’un dollar par jour. 70 % des jeunes rêvent de  quitter le pays.  Nous sommes toujours noyés dans la corruption, la gabegie et l’inertie de l’administration. Mohammed VI continue à pratiquer le même  despotisme que celui de son père.

    Au Maroc, c’est la stagnation totale. Le pays est dirigé par une élite de quelques familles le plus souvent d´origine juive qui sont prêtes à tout pour défendre leurs intérêts. Aujourd’hui, la déception est à la mesure de l’espoir né à la mort d’Hassan II.

    Aucune de nos institutions traditionnelles, ni le Parlement ni les partis politiques ni même la monarchie, n’a sérieusement entrepris le travail nécessaire de reconstruction.

    Source : Blida Eveil

    Tags : Maroc, Mohammed VI, Hassan II, Médiouri, Gilles Pérault, Jean-Pierre Tuquoi,

  • Maroc : Manifestation à Taroudant contre la société Lafarge

    Au moment où Managem, propriété du groupe royal Al Mada, fait l’actualité internationale parce qu’un de ses avions a transporté 241 kilos d’or au Soudan de manière irrégulière, Lafarge Maroc, propriété aussi à 50% du groupe royal Mada (anciennement SNI, héritière de l’ONA) est à l’origine des protestations des populations du sud du Maroc suite auxquelles quatre activistes sont poursuivis en détention.

    Selon le site Goud, suite à l’arrestation de 4 activistes connus pour leurs protestations contre la société Lafarge Ciment, des dizaines de citoyens de la localité de Douar Amouslek, dans la province de Taroudant, ont organisé un sit-in en face du tribunal de première instance de Taroudant pour condamner ce qu’ils ont qualifié de « faux procès contre les prisonniers de la terre de Tidsi ».

    La monarchie marocaine s’entête dans son obsession pour l’argent au détriment des richesses du peuple marocain et faisant fi des risques de réputation et des conflits d’intérêt liés à l’activisme économique des entreprises appartenant à la famille royale.

    Le roi doit impérativement et immédiatement choisir entre être un acteur économique sans responsabilités politiques, ou un acteur politique sans implications économiques personnelles.

    Photo : DR

    Tags : Maroc, Mohammed VI, ONA, SNI, Al Mada, prédation, pillage, économie,

  • Maroc : Toutes les femmes de Mohammed VI, divorcées

    Au Maroc, le palais royal est devenu une maison de retraite pour divorcés. A leur tête, le roi Mohammed VI en personne qui a été lâché par sa femme à cause de son homosexualité.

    Le palais royal, depuis l’annonce de la nouvelle de son divorce par le magazine espagnol ¡Hola !, a essayé de justifier cela en s’en prennant à la princesse Lalla Salma en la qualifiant « d’arrogante » et « méprisante » qui n’arrive pas à s’entendre avec ses belles-sœurs. C’était pour dissimuler les véritables raisons qui l’ont poussée à quitter le roi.

    La réalité est beaucoup plus amère. Salma Bennani vient d’avoir ses quarante ans, l’âge de la raison, dit-on.

    Selon Michel Conte, artiste, chorégraphe, compositeur et metteur en scène décédé en 2008, « les femmes qui pensent que leur vie est finie parce qu’elles ont 40 ans sont des femmes qui n’ont jamais commencé à vivre ». Et Lalla Salma veut vivre sa vie en plenitude, découvrir les plaisirs de la vie qui ne commencent qu’à l’âge de la sagesse et la maturité physique et sexuelle.

    Toute une panoplie d’éléments qu’elle ne trouve pas aux côtés d’un homme malade, qui s’est marié pour la seule raison d’avoir un héritier pour son trône, et qui n’éprouve aucune attirance pour les femmes.

    Ne dit-on pas que « Pour beaucoup de quarantenaires, c’est un moment d’apogée sexuel ?».

    Dans le but de cacher toutes ces vérités, Mohammed VI a été tenté d’enfermer son ex par crainte qu’elle parle, qu’elle dévoile la vérité sur son orientation sexuelle. C’était sans compter sur sa stature internationale et son aura mondial qui ont poussé la presse people à se révolter contre la disparition de la femme qui a donné une autre image à la monarchie marocaine, même si c’est une fausse image.

    Il y a aussi sa sœur, Lalla Meryem, la fille aînée du roi Hassan II née en 1962, marié en 1984 à Fouad Filali, un mariage qui vaudra à ce dernier la nomination de patron du holding royal ONA. En 1997, ils divorcent. Selon les rumeurs, Lalla Meryem est addicte à la consommation de cocaïne. Les citoyens marocains l’appellent « la junkie ».

    La princesse Lalla Asmae née le 29 septembre 1965 à Rabat, elle est la deuxième fille et troisième enfant de Hassan II. Elle a été mariée en 1986 à Khalid Bouchentouf, fils d’une prestigieuse famille de Marrakech.

    Lalla Hasna, celle qui a été accusée par les rumeurs d’avoir tué Lalla Salma. Elle entretenait une relation sentimentale avec le toreador espagnol Miguel Baez « El Litri ». Le jour où son père a appris la nouvelle, il l’a mariée à Khalil Benhabrit en 1991. Son mariage n’a pas duré à cause des aléas royaux.

    Et la dernière des dernières, le divorce de Lalla Soukayna, la fille de Lalla Meryem. Un « divorce en catimini », selon la presse marocaine.

    Tags : Maroc, Mohammed VI, Lalla Salma, Lalla Hasna, Lalla Asmaa, Lalla Soukayna,

  • Maroc : Photos de Lalla Hasna en bikini au Brésil

    Il est vrai qu’au Maroc il n’est pas recommandé à une femme de se dénuder en public, de peur d’être dilapidée, répudiée ou qualifiée de « garce ». Au pays de Mohammed VI, il n’est pas conseillé de nager en bikin. C’est peut-être la raison qui a poussé la sœur du roi, Lalla Hasna, à choisir d’aller en quête de soleil au Brésil.

    Lalla Hasna est libre de disposer de son corps comme elle le désire. Cependant, le fait que son frère, le roi Mohammed VI, ait décidé de s’autoproclamer « Commandeur des Croyants » handicape cette liberté. Mais cette « commanderie » ne semble pas convaincre la famille royale, elle-même, puisque même la femme du roi a été aperçue en bikini à la plage de Miami, aux Etats-Unis.

    L’Amérique semble une destination favorite pour les vacances de la famille royale même s’ils ont silloné la planète entière en quête de loisirs en faisant des dépenses faramineuses. Mohammed VI a laissé 5 millions d’euros en Grèce en une semaine de vacances avec son épouse et ses enfants. Son frère, Rachid, lui, a dépensé 12.000 dollars pour un dîner à Acapulco, au Mexique. Des faits que la presse marocaine n’osera jamais en parler, alors que des millions de marocains vivent dans la précarité.

    Pour rappel, Hasna Alaoui est divorcée. Dans les années 1990, elle a vécu une histoire d’amour avec le toreador espagnol Miguel Báez, connu sous le nom de « El Litri ». Son père, le roi Hassan II a piqué une sacrée crise lorsqu’il a appris qu’elle rencontrait El Litri. Elle a été immédiatement contrainte de se marrier avec Khalil Benhabrit avec lequel elle a eu deux enfants : Lalla Oumaima et Lalla Nouhaila.

    Tags : Maroc, Mohammed VI, Lalla Salma, Lalla Hasna, Moulay Rachid, dépenses, vacances,