Étiquette : Mohammed VI

  • Et si le roi du Maroc était gay ?, se demande un site LGBT

    Selon le site LGBT, « les projecteurs semblent ne pas lâcher le roi du Maroc, Mohammed VI. Durant ces derniers mois, le souverain a alimenté les débats les plus fous du fait de l’actualité brûlante autour de sa personne. Entre les rumeurs sur son divorce, les accusations de meurtre et le retour de l’actualité sur son homosexualité, le débat est loin d’être clos ».

    Dans un article intitulé « Et si le roi du Maroc était gay », le site se demande « qu’est-ce qui a pu se passer pour que le couple royal explose ? »

    « La réponse, précise-t-il, á cette question a donné toutefois lieu à de nouvelles réflexions, disons de nouvelles supputations », ajoutant que « si certains penchent pour un conflit familial en rapport avec le style libéral de la princesse Lalla Salma, d’autresx iront creuser plus loin, ramenant sur la table des débats la question de l’homosexualité du roi Mohammed VI »

    « Cela a été rendu possible par le rappel de l’édition faite par un journaliste qui a été longtemps correspondant au Maroc, notamment Ferran Sales Aide, auteur de l’ouvrage « Le prince gay devenu roi du Maroc ». Suffisant pour enflammer la toile au sujet du roi du Maroc », souligne la même source.

    Tags : Maroc, Mohammed VI, Lalla Salma, divorce, homosexuel, gay,

  • La disparition calculée de Lalla Salma du Maroc après le divorce

    Source : Vanitatis 11.05.2018

    Cette semaine, l’héritier accomplissait 15 ans et, elle, 40, mais cela ne l’a pas sortir de l’ostracisme. Il ne sera peut-être jamais revu, comme cela s’est passé avec la mère de Mohamed VI.

    La Princesse Lalla Salma du Maroc est officiellement disparue, si l’on se réfère à la définition formelle du dictionnaire (sur une personne dont le sort est inconnue). Elle n’a pas été vue en public depuis octobre 2017, à Marrakech. Il n’y a même pas eu un clin d’œil cette semaine, particulièrement importante pour la famille parce que le prince Moulay Hassan a eu 15 ans (le 8 mai) et elle, la femme du roi, 40 (le 10). L’ostracisme est la confirmation officielle que Salma Bennani deviendra un fantôme, le modus operandi habituel avec les femmes de la cour alaouite qui tombent en disgrâce.

    En été de l’année dernière, les médias grecs ont rapporté que la princesse avait acquis une maison en Grèce, sur l’île de Kea. La vente n’a pas laissé de traces: elle s’est déroulée sans agences immobilières et de manière strictement confidentielle. La résidence, qui a coûté 3,8 millions d’euros, dispose de sept chambres, neuf salles de bains, une piscine, un sauna et un garage souterrain pour entrer sans être vu. Son emplacement, sur une colline surplombant la baie de Kúnduros, en fait un endroit idéal pour passer inaperçu avec en face le spectacle de la mer Égée.

    Peut-être que le fait que la princesse ait acheté la maison en «solitaire» devait faire présager que les choses n’allaient pas bien dans son mariage avec le roi du Maroc. Ni l’ambassade en Espagne ni la maison royale marocaine n’ont confirmé le divorce du couple, dont le magazine ‘¡Hola!’ s’est fait écho dans sa version numérique il y a quelques semaines. Selon les experts de la cour Alaouite, il n’y a pas de communication et il n’y en aura pas. Pour eux, la véritable confirmation a eu lieu le 27 février, lorsque la maison royale du pays voisin a diffusé une image du roi Mohamed se remettant d’une arythmie dans un hôpital de Paris entouré de toute sa famille. Toute la famille, sauf la princesse Salma.

    Salma Bennani va maintenant devoir explorer un terrain inconnu, comme elle l’a déjà fait dans ses premiers moments en tant que princesse. Elle était la première épouse de cette maison royale à avoir un visage et un rôle de représentation. La mère de Mohamed VI, Lalla Latifa, n’a jamais joui d’un rôle institutionnel, ni même révélé son visage, qui, jusqu’à présent, reste anonyme. Quand son fils a accédé au trône après la mort de Hassan II, Lalla Latifa a opté pour l’exil volontaire et a disparu du Maroc. La mère du roi s’installe dans un luxueux manoir en marbre blanc situé dans l’exclusive Neuilly-sur-Seine, dans le quartier parisien des Hauts-de-Seine, où elle reçoit fréquemment la visite de son fils. Les rumeurs disent que Latifa, 75 ans, est partie avec le chef de la garde personnel de Hassan II, Mohamed Madyurí, auquel elle a confié la gestion de ses activités et avec lequel, selon certaines sources, se serait mariée.

    En connaissance de cette histoire et d’autres de la cour, Lalla Salma a toujours maintenu les ponts avec sa vie antérieure. Jusqu’à sa séparation, il était habituel de la voir avec ses enfants, le prince héritier et Lalla Khadija, née en 2007, dans la maison que sa grand-mère a gardée dans le quartier de Hay Laqbibat, à la capitale. Ambassadrice de bonne volonté de l’OMS (un titre qui est également suspendu), la princesse a mis l’accent sur la représentation du Maroc à l’étranger, en aidant à briser les stéréotypes sur le pays africain. Son rôle d’ambassadrice et de lutte contre le cancer ont été les deux axes sur lesquels elle a pivoté son travail institutionnel.

    Maintenant, ce travail sera à nouveau confié aux puissantes sœurs de Mohamed VI, les autres Lallas: Lalla Meryem, Lalla Asma et Lalla Hasna. Les rumeurs de la cour disent que les belles-sœurs n’ont jamais trop toléré la femme du roi, si différente d’elles. Salma Bennani est en fait un ingénieur en informatique transformée en une princesse qui n’a jamais trouvé sa place dans les vieux engrenages de la monarchie marocaine. Maintenant, elle devra se réinventer à nouveau, en Grèce ou n’importe où ailleurs.

    Source : Maroc Leaks

    Tags : Maroc, Mohammed VI, Lalla Salma, Lalla Khadija, Lalla Hasna, Lalla Meryem, divorce,

  • Journal africain : Mohammed VI, roi de la jet-set marocaine et client régulier des bars gays de Bruxelles

    La prétendue double vie sape le trône du roi de la jet-set marocaine : « Client régulier dans les bars gay de Bruxelles »

    Lorsque le prince britannique Harry (34 ans) et sa femme enceinte Meghan (37 ans) visitent l’État, c’est généralement bénéfique pour votre popularité. Ce n’est pas le cas au Maroc, où le roi Mohammed VI (55 ans) a reçu beaucoup de questions au lieu d’être acclamé. Parce que où était son (ex ?) épouse, la princesse Lalla Salma (40 ans) ? Son absence fait exploser les rumeurs sur sa nature.

    C’est depuis octobre 2017 que la princesse Lalla Salma n’est apparue en public. Ses fonctions d’hôtesse ont été reprises lors de la récente visite de Harry et Meghan au Maroc par l’adolescent prince Moulay Hassan, successeur de Mohammed. Lalla Salma aurait quitté le palais royal il y a quelque temps, et les nombreux commentaires sur comment et pourquoi conduisent à des tensions dans ce pays où l’amour entre personnes de même sexe est très difficile.

    Un début prometteur

    Il y avait déjà un grand mécontentement dans la politique marocaine lorsque le roi décida d’inclure Pierre Bergé, figure de proue du mouvement gay français et ami de l’icône de la mode défunte Yves Saint Laurent, dans la noblesse des Alaouites. Maintenant que Mohammed n’a même plus d’épouse pour maintenir l’apparence de la vie hétérosexuelle, on suppose qu’il devra démissionner dès que le prince héritier aura atteint l’âge de la majorité. Bien que beaucoup de gays marocains opprimés espèrent que Mohammed restera sur le trône après sa sortie de la cachette.

    La carrière politique du roi Mohammed VI, cependant, a commencé de façon prometteuse. Il y a vingt ans, après la mort de son père dictateur Hassan II, il a pris un bol d’air frais. Les attentes étaient exprimées, surtout lorsque Mohammed a épousé la belle informaticienne Salma Bennani. La mère de Mohammed, Latifa, une princesse berbère, menait la vie cachée d’une femme de harem. Lalla Salma, d’autre part, a tout fait pour améliorer l’image du Maroc en tant que pays islamique progressiste. Elle symbolisait mieux que quiconque la modernisation préconisée par Mohammed. Même à son mariage, Salma ne portait pas de foulard. Elle a reçu le titre de « princesse », une première pour le Maroc, et a accompli des missions officielles au Maroc et à l’étranger, faisant d’elle la première véritable première dame au monde dans une nation islamique. Mais leur conte de fées n’a pas duré. Selon certaines sources, le couple a, discrétement, divorcé, il y a deux ans.

    Grand propriétaire foncier

    La popularité de Mohammed a aussi eu un impact pour une autre raison. Le monarque semble moins préoccupé par les problèmes de son peuple que par ses plaisirs. On l’appelait autrefois le  » roi des pauvres « , mais en réalité, il jette les dirhams à la vitesse de l’éclair. Le monarque est propriétaire d’une grande partie de l’économie marocaine : il est un grand propriétaire foncier et un grand producteur de produits agricoles. De plus, il utilise son influence politique pour s’enrichir encore davantage. Avec une fortune estimée à 5 milliards d’euros, il figure sur la liste Forbes des rois super riches, juste parmi les milliardaires du pétrole comme le sultan de Brunei et le roi d’Arabie Saoudite. Mohammed VI peut vraiment vivre comme un prince à partir des contes de fées des mille et une nuits.

    Effusion de sang

    Avant de succéder à son père Hassan, décédé à l’âge de 70 ans, le prince héritier marocain Sidi Mohammed était l’un des célibataires les plus recherchés au monde. Le prince semblait être ami avec presque tout Hollywood. Il a été repéré partout alors qu’il portait une paire de lunettes de soleil à la mode sur son nez et un costume tape-à-l’œil autour de son torse robuste dans une autre supercar pour un prochain rendez-vous mondain. Les Marocains attendaient donc beaucoup de leur prince, qui semblait résolument opter pour une vie moderne basée sur un modèle occidental.

    Le roi Hassan II n’avait pas un bon œil pour la succession de son fils aîné et, ce qui est surprenant, a donné plus de confiance à de nombreux Marocains dans l’avenir. Hassan II a traité son fils aîné de faible qui ne pourrait jamais devenir un roi décisif. En 38 ans sur le trône, le patriarche dictatorial avait répondu à toutes les critiques de son régime par le sang. Hassan ne pouvait pas comprendre qu’un monarque puisse aussi paraître sympathique. Bien que ce soit surtout les rumeurs sur la nature de Mohammed qui inquiétaient le vieux monarque.

    Par exemple, on a chuchoté que Mohammed avait reçu une quantité préoccupante de compagnie masculine bien construite à son palais des Sablons à Sale. Inquiet, Hassan a fait filer son fils lorsqu’il a fait un stage à Bruxelles avec le Président Jacques Delors de la Commission européenne. Les rapports de ses espions ne l’ont pas rassuré : Mohammed était plus souvent vu dans les bars gays de Bruxelles que dans les bâtiments de l’administration européenne. L’entourage royal était silencieux à ce sujet, mais l’élite de la capitale Rabat était bien consciente de la vie princière.

    Assassiné ?

    La mort de Hassan au cours de l’été 1999 a provoqué une grande agitation parmi les chefs religieux, militaires et politiques du Maroc. Peut-être, ont-ils lancé la rumeur que le prince héritier était responsable de la mort de son père, afin de mettre Sidi Mohammed hors jeu. Les ragots continuent d’apparaître aujourd’hui, même si c’est peu probable. Après tout, le vieux bonhomme a été admis à l’hôpital avec une infection pulmonaire quand il est mort d’une crise cardiaque. Les jeunes marocains attendaient beaucoup du roi de 36 ans qu’ils qualifiaient de super cool en Occident.

    Les premières mesures du roi Mohammed VI ont également répondu à ces attentes. Il a mis les conseillers de son père à la porte. Il brisa le harem dans lequel le roi Hassan II gardait plus ou moins ses cinquante concubines en prison. Et il s’est lancé dans une tournée à travers le pays et a été accueilli avec enthousiasme partout. Son engagement avec la princesse progressiste Lalla Salma était la cerise sur le gâteau.

    Chômage

    Après la naissance de leurs deux enfants Moulay Hassan et Lalla Khadija (12 ans), Mohammed et Salma ont fait photographier son bonheur familial. Le roi a fait stipuler par la loi que les femmes marocaines peuvent choisir elles-mêmes leurs maris et qu’elles peuvent demander elles-mêmes le divorce. Malheureusement, d’autres innovations n’ont pas vu le jour et les réformes économiques tant attendues attendent toujours sans succès. Même aujourd’hui, il y a encore beaucoup de pauvreté, de chômage et d’analphabétisme au Maroc, ce qui fait que Mohammed est de plus en plus critiqué dans son propre pays. D’autant plus qu’il reste rarement dans le pays.

    Le roi a un palais dans presque toutes les villes du Maroc, mais sa résidence préférée se trouve dans le village français de Betz. Il y possède un château de conte de fées dans un parc de 70 hectares. Ses pur-sang arabes sont dans l’écurie, tout comme une partie de sa très chère collection de voitures de sport. Depuis une vingtaine d’années, Mohammed fait complètement moderniser l’immense château. Vingt bétois travaillent à plein temps dans le domaine royal. Mais si Mohammed s’y installe, quarante autres doivent signer la clause de stricte confidentialité qu’il exige de son personnel. Il semble donc peu probable que quelqu’un de la cour de Mohammed se prononce sur Lalla Salma. Si jamais ils savent quelque sur où se trouve actuellement.

    Afrinik, 24 mars 2019

    Tags : Maroc, Mohammed VI, Lalla Salma, gay, homosexualité, rumeurs, Hassan II,

  • Maroc : De la dissonance cognitive et de la schizophrénie marocaine

    Bernard R.

    Le Maroc est un pays étonnant.

    On avait parlé, il y a quelques temps, de la fameuse « hypocrisie » marocaine. Beaucoup d’étrangers (et quelques marocains) ont du mal à comprendre que l’on puisse s’afficher musulman pratiquant, se réclamer publiquement des valeurs morales de l’Islam, tout en ayant, dans le privé, « en cachette », une attitude totalement différente.

    Boire de l’alcool, regarder des films pornos chez soi (« Sexe » est un des mots clé les plus recherchés pendant Ramadan) est une chose.

    Mais ces derniers temps, le Maroc a porté l’art de la contradiction interne et l’art de l’évitement des questions qui fâchent à un niveau largement supérieur, dignes du Guiness des Records.

    A gauche, El Mostafa Ramid, ministre PJD (donc islamiste) des Droits de l’Homme. A droite, Sa Majesté Mohamed VI. Au milieu, les fantômes de Pierre Bergé et Yves Saint Laurent. En décor, le musée Yves Saint-Laurent à Marrakech. En fond sonore, une interview télévisée de Fabrice Thomas, ancien chauffeur et amant de Pierre Bergé et Yves Saint-Laurent.

    Notre ministre Ramid est un peu obsédé par les homosexuels. Il a un long historique de déclarations homophobes. En 2012, il avait condamné le nombre de touristes étrangers venant à Marrakech « pour s’éloigner de Dieu et commettre des péchés« . En septembre, il traite les homosexuels d’ordures, après leur avoir recommandé de changer de sexe.

    Au-delà de la colère légitime des associations marocaines, qui protestent contre les propos discriminatoires d’un ministre chargé des Droits de l’Homme, ces déclarations sont à mettre en parallèle avec la façon dont le Roi, le Maroc et Marrakech honorent Pierre Bergé et Yves Saint-Laurent, couple homosexuel notoire, comptant bien tirer des revenus touristiques substantiels du (superbe) musée qui vient d’ouvrir à Marrakech.

    En effet, quelques mois avant sa mort, Pierre Bergé reçoit des mains du Roi le Grand Cordon du Wissam Alaouite. Le Grand Cordon (ou Grande Croix) est le plus élevé des niveaux de cette décoration, équivalente à notre Légion d’Honneur, et la seule décoration marocaine qui puisse être attribuée à des personnalités étrangères.

    On est donc dans une situation où un des ministres marocains affirme que l’homosexualité est une déviance sexuelle inacceptable qui doit être punie juridiquement, tandis que le Roi décore et honore un homosexuel connu, partisan du mariage homosexuel, fondateur du journal Têtu et de la chaîne de télévision Pink et, surtout, fondateur puis président de Sidaction, soutien d’autres associations comme Act-Up.

    Bref, tout le contraire d’un homosexuel honteux et caché…

    De la même façon, toute la communication autour de l’ouverture du musée Yves Saint-Laurent à Marrakech ignore totalement la vie privée des deux hommes. Pourquoi aimaient-ils autant le Maroc ? Pourquoi partageaient-ils une maison ? Silence, on ne sait pas.

    On a un beau musée, et voilà, c’est tout. C’est tout.

    (D’ailleurs, les peintures de nus assez explicites que Jacques Majorelle faisait, dans ces jardins, de jeunes beautés locales à peine pubères sont tout aussi ignorées des medias marocains, qui ne mettent en avant que les images du Maroc traditionnel, kasbahs, ahiddous et compagnie…)

    Deux femmes nues dans les jardins Majorelle, tableau de Jacques Majorelle
    « Les deux amies » de Jacques Majorelle, dans la plus pure tradition de l’érotisme orientaliste et colonial.

    Les hasards du calendrier (peut-être un peu aidés) ont voulu que quelques jours à peine séparent l’inauguration du musée de Marrakech et la publication par Frédéric Thomas d’un livre de souvenirs où il raconte ses aventures sexuelles (sa prostitution, pourrait-on même dire) et accuse Pierre Bergé et Yves Saint Laurent d’avoir organisé des orgies et protégé des actes pédophiles dans leur villa Majorelle.

    C’est sorti sur le web, dans la presse francophone. Mais pas au Maroc. A ma connaissance, AUCUN des medias en ligne que nous suivons régulièrement pour la revue de presse d’O-Maroc n’a titré sur ce livre.

    Pour résumer, le Maroc est un pays où un proviseur de lycée peut décider d’exclure une élève pour un baiser (hétérosexuel), où un homme et une femme peuvent toujours aller en prison s’ils ont des relations sexuelles hors mariage, où le Ministre des Droits de l’Homme peut – indirectement – accuser son Roi d’avoir décoré une ordure, où une ville honore un couple homosexuel et compte bien en tirer des revenus touristiques, et où toute une presse sait se taire sur les choses « importantes ».

    Source : O-Maroc

    Tags : Maroc, Mohammed VI, Makhzen, homosexualité, Mustapha Ramid, Pierre Bergé, Yves Saint Laurent, Villa Majorelle, Frédéric Thomas, pédophilie, Marrakech,

  • Maroc: la polémique sur l’homosexualité du roi Mohammed VI à nouveau relancée

    Le roi du Maroc, Mohammed VI, et la princesse Lalla Salma, seraient séparés depuis plusieurs mois, a révélé le magazine espagnol « Hola». L’absence remarquée de celle-ci aux cotés de son époux lors de la visite des couples Don Felipe VI et Dona Letizia d’une part et de Meghan Markle et du prince Harry de l’autre au Maroc confirmerait cette polémique. Et le débat sur l’orientation sexuelle du roi refait surface, une raison qui ne serait d’ailleurs pas étrangère au divorce.

    L’absence de Lalla Salma lors des séjours du couple royal espagnol Don Felipe VI et Dona Letizia et celui du couple britannique, le prince Harry et son épouse Meghan Markle, au Maroc a reveillé la question du divorce entre le roi Mohammed VI et Lalla Salma et son celle de l’orientation sexuelle du souverain marocain.

    Comme le révèle le site Afrik.com, aucune trace de Lalla Salma, l’ex-première dame du Maroc, n’a été trouvée durant les séjours des couples espagnol et britannique. Et pour cause, Lalla Salma, l’épouse du roi, était introuvable depuis plus de 14 mois.

    Mohamed VI, le prince gay devenu roi du Maroc

    Selon le média, cette absence confirme le divorce annoncé entre le roi et son épouse. De plus, cette situation vient confirmer les révélations faites par le journaliste Ferran Sales sur l’homosexualité du roi du Maroc.

    Le journaliste espagnol Ferran Sales Aige , dans son livre “Mohammed VI, le Prince qui ne voulait pas être roi”, fait allusion à des soupçons d’homosexualité du roi, ce qui est frappant étant donné l’intolérance qui caractérise la réaction envers les homosexuels dans le monde musulman.

    Dans le livre, le journaliste affirme que le roi Hassan II, père de Mohammed VI, avait embauché au cours de son règne , un espion pour suivre les pas du prince qui poursuivait ses études à Bruxelles, où de nombreux témoignages le situaient dans des bars gays. Il a, évidemment, reçu de nombreux rapports à ce sujet.

    Le journaliste rapporte dans son livre, que Hassan II a été très contrarié lorsqu’il a appris par le même espion que son fils recevait aussi de nombreux visiteurs masculins dans son palais princier de « Les Sablons » à Salé, près de Rabat.

    Mohamed VI ne cache pas son homosexualité

    En décembre 2016, le roi Mohammed VI du Maroc a reçu en audience au Palais royal à Marrakech Pierre Bergé, homme d’affaires français et chef de file du lobby LGBT français. Cette entrevue a été l’occasion pour le souverain de remettre à l’homme d’affaires français le Grand Cordon du Wissam Alaouite, ordre honorifique marocain créé en 1913.

    Une distinction qui a suscité l’indignation des médias marocains et a renforçé les soupçons. « Comment on explique ce genre de nouvelles dans un pays où l’article 489 du Code pénalise toutes les formes de manifestation homosexuelle ? » commente la presse marocaine qui n’hésite pas à faire, de nouveau courir, les bruits sur l’orientation homosexuelle de son Roi.

    A noter que Lalla Salma s’est mariée avec le roi du Maroc le 21 mars 2002. Deux enfants sont nés de cette union. Il s’agit notamment du prince héritier Moulay Hassan, âgé de 14 ans, et de la princesse Khadija, qui a 11 ans d’âge.

    “Onze mois après leur séparation, la décision (le divorce, ndlr) est définitive et irrévocable et la femme qui a été l’épouse du monarque pendant 16 ans restera en dehors de toute vie publique, par-contre dans la sphère privée elle est toujours très présente dans la vie de ses enfants,” a ainsi rapporté le magazine Hola, il y a quelques mois.

    Officiellement, aucune déclaration n’a été faite dans le sens du divorce annoncé. De même, aucun démenti du côté de la famille royale, encore moins au niveau du Cabinet royal.

    Source

    Tags : Maroc, Mohammed VI, homosexualité, Lalla Salma,

  • Qu’est-ce que la sarcoïdose, la maladie du roi du Maroc?

    La presse espagnole qui cite des proches du roi du Maroc, Mohamed VI, a révélé que le monarque souffre de « sarcoïdose » depuis des années, ce qui expliquerait ses longues absences de l’agenda politique du pays.

    La nouvelle a éclaté après l’apparition controversée du roi lors de la cérémonie commémorative de la Première Guerre mondiale qui s’est tenue à Paris le 11 novembre. Au cours de la cérémonie, Mohamed VI est apparu dans des scènes curieuses pour le public et les spectateurs : le monarque, qui avait assisté avec son fils Moulay Hassan, semblait s’être endormi à plusieurs reprises.

    Il semble que le roi du Maroc souffre d’une maladie qui lui cause, entre autres symptômes, une forte fatigue.

    Qu’est-ce que la sarcoïdose?

    La sarcoïdose appelée aussi maladie de Besnier- Boeck-Schaumann ou lymphogranulomatose est une maladie inflammatoire non contagieuse qui semble être provoquée par une réaction de l’organisme cherchant à se défendre contre un agent agresseur (antigène) qui, jusqu’a maintenant, demeure inconnu.

    La sarcoïdose se caractérise par la formation de petits boutons enflammés appelés à granulomes qui se forment dans l’organe atteint. Cette maladie peut s’attaquer à plusieurs organes du corps (poumons, yeux, peau, os, foie, rate, muscles, système nerveux, etc.). Quelques cas ont été rapportés affectant les glandes (thyroïde, parathyroïde, pancréas et surrénales), la plèvre (enveloppe des poumons) et certains vaisseaux sanguins. Les granulomes peuvent aussi se manifester sous forme de lésions sur la peau.

    Les poumons sont les organes le plus souvent atteints, ce qui laisse croire que la voie d’entrée de l’agent agresseur est le système respiratoire, et que ce même agent voyage dans le système sanguin pour atteindre éventuellement d’autres régions du corps.

    La plupart du temps, la sarcoïdose est sans symptômes, n’a aucune conséquence grave et se résorbe en quelques années. Toutefois, il arrive parfois qu’elle laisse des dommages irréversibles à certains organes et entraine des complications respiratoires ou cardiaques limitant sérieusement la qualité de vie de la personne atteinte.

    L’évolution de cette maladie varie selon les individus. Malgré le fait que dans la majorité des cas, elle soit sans conséquence grave, il arrive que la maladie puisse évoluer vers une fibrose pulmonaire ou mettre en danger les organes affectés.

    Causes

    Elles sont encore inconnues malgré les nombreuses études menées jusqu’à présent. On croit qu’il s’agit d’un allergène provoquant une réaction inflammatoire du système immunitaire chez les personnes ayant une prédisposition génétique.

    Il ne semble pas que ce soit un agent infectieux, mais plusieurs cas de sarcoïdose ont été rapportés chez des professionnels de la santé travaillant en étroite collaboration avec des patients atteints de cette maladie.

    Par ailleurs, certains facteurs environnementaux sont à l’étude et pourraient avoir un lien, c’est le cas du béryllium (utilisé dans la fabrication d’avions), du sapin et des autres allergènes.

    Personnes à risques
    Cette maladie relativement rare touche approximativement 20 personnes/100 000 à travers le monde. Les jeunes adultes sont les plus affectés, particulièrement les femmes. Pour des raisons inconnues, la plus haute prévalence se trouve chez les personnes de race noire.

    Signes et symptômes

    Symptômes généraux

    Sentiment de malaise général

    Fatigue chronique

    Perte d’appétit et parfois de poids

    Parfois présence de fiévre

    Sueurs nocturnes

    Symptômes liés à l’atteinte d’une région particuliére

    Les poumons :

    Toux séche qui persiste

    Essoufflement

    La peau:

    Plaies sur les membres et peau à cailleuse

    Les yeux

    Uvéite (yeux injectés de sang)

    Troubles de vision (si granulomes prés du nerf optique)

    Les glandes

    Masse au niveau du cou

    Le coeur

    Arythmie cardiaque

    Diagnostic

    Le diagnostic est fondé sur :

    l’histoire médicale et l’examen clinique

    l’imagerie médicale (radiographie et scanneur thoracique)
    les examens de laboratoire (prélèvement et analyse du tissu affecté-biopsie)

    Un test de tuberculose est souvent fait étant donné la grande ressemblance de son tableau clinique avec celui de la sarcoïdose.

    L’atteinte pulmonaire est généralement diagnostiquée par la découverte d’opacités (ombres épaisses) et/ou par la présence de ganglions au niveau des hiles pulmonaires (zone où passent les vaisseaux et les nerfs d’un organe) visibles sur une radiographie pulmonaire. Il est parfois nécessaire de faire une biopsie pulmonaire au moyen d’une bronchoscopie (examen interne des bronches), en plus du scanneur thoracique et procéder à des épreuves de fonction respiratoire.

    Au stade précoce de la maladie, les résultats des épreuves de fonction respiratoire reflètent souvent un syndrome obstructif. Cependant, au stade avancé, ils s’apparentent davantage au syndrome restrictif, étant donné la fibrose pulmonaire qui s’installe.

    Il est donc important d’évaluer rapidement l’atteinte des autres organes à l’aide des examens suivants :

    examen cardiaque et électrocardiogramme (examens du coeur)

    examen ophtalmologique (examen des yeux)

    bilan rénal (examen des reins) examen neurologique (examen du système nerveux)

    examen neurologique (examen du système nerveux)

    Traitements

    La majorité des personnes atteintes de sarcoïdose guérissent sans aucune forme de traitement. Il est indiqué en fonction de l’évolution de la maladie et des risques encourus par l’organe touché. Le traitement de la sarcoïdose vise à ralentir, voire même arrêter, la formation de granulomes et soulager les différents malaises selon les symptômes.

    Les différents médicaments utilisés à cet effet sont issus de plusieurs classes:

    corticostéroïdes (anti-inflammatoires de type cortisone)

    agents cytotoxiques

    immunomodulateurs (traitement qui stimule ou freine les réactions du système immunitaire)

    certains antibiotiques

    La cortisone en comprimés s’avère le traitement initial de choix. Lors d’une atteinte plus sévère et persistante, le médecin pourra ajouter à la corticothérapie un type de médicament d’une classe différente. Dû aux nombreux effets secondaires que comportent ces médicaments, la décision de les rajouter au traitement initial tiendra compte du rapport-bénéfice/ risque. Une surveillance étroite peut être conseillée par le médecin. Dans le cas où l’atteinte pulmonaire ou cardiaque sévère très sérieuse, la transplantation pulmonaire ou cardiaque peut être envisagée.

    Durant la période de la grossesse, la corticothérapie peut être poursuivie, ce qui n’est pas le cas pour tous les autres médicaments. Une amélioration des symptômes est souvent visible pendant la grossesse, mais une détérioration peut survenir après l’accouchement.

    Conseils et prévention

    NE PAS FUMER (pour ne pas endommager davantage le système respiratoire)

    éviter les poussières chimiques et autres agents susceptibles d’irriter les poumons

    bien s’alimenter

    demeurer actif sans toutefois s’épuiser

    minimiser l’exposition directe aux rayons du soleil, car l’exposition au soleil peut entrainer une accumulation de calcium dans le sang et causer des affections rénales.

    Tags : Maroc, Mohammed VI, sarcoïdose, maladie,

  • L’élégance algérienne mise en exergue par les manifestations populaires

    Au Maroc, la culture du plus beau pays du monde bat de l’aile au point que le roi Mohammed VI n’hésite pas à implorer le bon Dieu pour qu’il « multiplie les jaloux du Maroc ».

    La machine de propagande du Makhzen a fait son effet. Du moins sur les ressortissants marocains qui vivent à l’étranger dans des conditions incomparables avec celles de la majorité des citoyens marocains de l’intérieur, là où la précarité est le pain quotidien.

    Les conditions de vie insupportables ont poussé les marocains à manifester. La réponse de leurs dirigeants est une sanglante répression.

    En Algérie, le peuple vit dans l’abondance et ne sont pas ses conditions de vie qui l’ont poussé à manifester, mais sa haute conscience politique, son nationalisme et son esprit de combat politique.

    Les algériens n’ont pas besoin de quémander du travail, ni des soins de santé parce qu’ils en ont grâce aux revenus du pétrole. Ce qu’ils ont revendiqué c’est d’empêcher le président Bouteflika de briguer un 5ème mandat. S’ils manifestent ce n’est pas contre la misère, l’analphabétisme, mais contre la corruption et le despotisme. Et ils l’ont fait avec l’élegance légendaire de ce peuple qui, contrairement aux marocains, ne connaît pas la soummission ni la servitude.

    Les derniers événements en Algérie ont offert des images qu’on ne verra jamais au Maroc. Des images d’un peuple décidé, fier et qui jouit du soutien des partis, de la presse, de la justice, de toutes les institutions de l’Etat, alors qu’au pays voisin tout le monde a tourné le dos aux manifestations populaires.

    Mohammed VI, pour tromper son peuple, pourra continuer à répéter  « اللهم كثر حسادنا » , au même temps qu’il implore les autorités algériennes de rouvrir les frontières. Une réouverture qui permettra à la population marocaine de profiter de l’abondance algérienne. Mais le pouvoir d’Alger n’est pas dupe. Il ne veut plus donner à Mohammed VI l’occasion de cracher dans ls soupe dont il mange.

    Tags : Maroc, Algérie, Makhzen, Mohammed VI, Boutelfika,

  • Scènes de vie des enfants dans le Royaume du bon Roi Mohammed VI du Maroc

    Cela ne se passe pas dans les années 1950, mais à notre époque dans un douar à quelque 50 km de Marrakech, la ville ocre enchantée des Mille et une Nuit !

    Non ces images ne sont pas prises en Somalie, mais bien dans un Marocqui mène depuis trop longtemps une politique irresponsable en matière des soins de santé. Pendant que la classe sociale makhzénienne et ultra libérale envoie leurs enfants faire des course chez Zara, où font la fête au Festival Mawazine, où encore quand les touristes français se cultivent au Festival de Fès, nous nous contenteront d’observer ici que tous ces enfants qui ont les dents abimées par la pollution de l’eau par les phosphates exploités pas très loin de là…Ces phosphates qui enrichissent les amis du Roi Mohammed VI et qui servent à la fabrication d’engrais chimiques puissants.

    Leur santé ne préoccupent guère les élites corrompues du Makhzen et ne réagissent pas aux conséquences des dangers des nombreuses maladies qu’il ne pourront de toute manière jamais être soignées par manque de moyens financiers principalement, mais aussi par manque d’un abandon des infrastructures….

    Soulignons également les coûts exorbitants des médicaments et des soins au Maroc est un handicap majeur à l’état alarmant des soins de santé dans ce pays. Ces médicaments sont vendus au Maroc 3 fois le prix qu’ils sont vendus en Europe. Les hausses sur les médicaments, encore récentes, quant à elles, persistent malgré le discours humanitaire de solidarité. Des zones d’apartheid, dans les douars crasses et les no man’s lands subsistent et offensent ! Et à long terme toute l’industrie marocaine du médicament perdra en compétitivité laissant le marché de ce pays aux flibustiers des multinationales du médicament.

    Last Night in Orient

    Tags : Maroc, Mohammed VI, Makhzen, enfance, pauvreté, misère, précarité, analphabétisme,

  • Mohamed VI ou la cupidité du trône

    Le magazine américain Forbes, dans son classement spécial des monarques les plus riches du monde, en 2009, faisait apparaître le roi Mohammed VI à la septième place devançant curieusement l’émir du Qatar et celui du Koweït pourtant plus richement dotés. L’information est consternante d’autant que le Maroc, en 2007-2008, sur le plan du développement humain, était classé au 126e rang (sur 177 Etats) et affichait un taux de pauvreté de 18,1%.

    Sofiane Meziani

    La plus belle des ruses du diable, affirmait au 19ième siècle, le poète maudit, Baudelaire, est de nous faire croire qu’il n’existe pas. La prédation du prince héritier d’Hassan II dissimulée sous le masque de la bienveillance semble faire parfaitement écho à cette parole éloquente de l’auteur des fleurs du mal. En effet, le point fort de Mohammed VI est d’être parvenu à faire plonger une bonne partie du peuple dans l’illusion chatoyante d’une rupture avec l’absolutisme ravageur de son père.

    En apportant plus d’esthétique et de confort au paysage urbain du Maroc, notamment dans le Nord – tant méprisé par son prédécesseur – , il a donné l’image d’un gouverneur à la fois moderne et proche du peuple, des pauvres en l’occurrence, rompant ainsi – surtout en apparence – avec la politique traditionnaliste et conservatrice d’Hassan II qui avait le réel souci de pérenniser la monarchie marocaine.

    Cette poudre narcotique jetée aux yeux du peuple, au lendemain de son ascension au pouvoir, visait sans aucun doute à entretenir la population dans une opacité distrayante afin de jouir confortablement des richesses titanesques chapardées aux marocains. Seulement, le Maroc nécessite davantage une réforme sociale et politique profonde pour améliorer la condition du peuple et lutter contre la corruption que la rénovation des routes et des façades urbaines. Au fond, l’actuel souverain du Maroc, n’a fait qu’embellir la vitrine du pays, pour mieux nous aveugler sur la réalité obscure de son absolutisme économique et de sa soif pantagruélique et inextinguible d’argent.

    En termes métaphoriques, c’est un joli palmier qui dissimule un désert politique tarissant une population presque déshydratée socialement…Vive le roi ?! Pour rien au monde. Plutôt vive le peuple ! L’heure est d’ailleurs venue de saluer la désormais patente résistance des marocains plutôt que de baiser la main en or massif du roi. La masse populaire a décidé de lever dignement la tête quand certains bouffons de la Cour continuent d’avoir le corps lâchement incliné…

    Le magazine américain Forbes, dans son classement spécial des monarques les plus riches du monde, en 2009, faisait apparaître le roi Mohammed VI à la septième place devançant curieusement l’émir du Qatar et celui du Koweït pourtant plus richement dotés.1 L’information est consternante d’autant que le Maroc, en 2007-2008, sur le plan du développement humain, était classé au 126e rang (sur 177 Etats) et affichait un taux de pauvreté de 18,1% !2

    Les journalistes Catherine Graciet et Eric Laurent, au terme d’un véritable travail d’investigation, rapporte dans leur ouvrage censuré au Maroc, le roi prédateur, un certain nombre de faits alarmants et ahurissants sur l’absolutisme économique de Mohammed VI et de ses chiens de garde, notamment Fouad Ali El Himma, ministre délégué à l’Intérieur, et Mounir Majidi, secrétaire particulier du roi, affirmant que selon les experts de la banque mondiale, les disparités entre riches et pauvres se sont davantage creusées durant le règne de l’actuel monarque que sous le pouvoir de son père.

    Cela dit, lorsque le prince héritier d’Hassan II arrive au pouvoir en 2000, il s’entoure aussitôt de ses amis du Collège Royal dans l’économie la plus totale de leur incompétence ! Le régime de Mohammed VI s’est ainsi bâti sur du copinage ! En l’espace d’une dizaine d’années, le roi et ses deux bouffons en particuliers ont mis la main sur l’ensemble des secteurs privés allant jusqu’à mettre sur la touche, arbitrairement, des partenaires français, notamment Auchan qui avait une large part de marché dans la grande distribution de Marjane.

    A ce titre, le souverain a, dans un dédain persiflant, escamoté un rendez-vous avec un notoire économiste, Michel Camdessus, ancien directeur du Fonds monétaire international, vivement conseillé par l’Elysée pour une meilleure gouvernance économique de son pays. Pas surprenant pour un roi capricieux qui prend plus de plaisir à côtoyer des stars comme Johnny Hallyday qu’à fréquenter des dirigeants politiques comme Chirac.3

    Cet arbitraire royal et cette stratégie de contrôle consistaient principalement à broyer et à réduire à néant quiconque les confronterait, inconfortablement, au respect des lois régissant l’économie du pays. Ainsi, usant de la prédation pour dévorer les éventuels concurrents, Mohammed VI est devenu le premier banquier – attijariwafabank étant, entre les mains du monarque, une véritable source de puissance économique -, premier assureur, premier agriculteur et joue un rôle considérable dans l’immobilier, les télécoms, la grande distribution etc. Autrement dit, il a monopolisé, à travers une dictature économique des plus sombres, l’ensemble des marchés au Maroc.

    Nous ne ferons pas l’économie, par ailleurs, de noter le style de vie démesurément luxueux du roi, dans un pays profondément atteint par la pauvreté et la misère sociale. En effet, Mohammed VI n’hésite pas, dans une impudence exécrable face à un peuple vivant avec dix dirhams par jours, à dépenser des sommes faramineuses – sur le compte de l’Etat ! – pour ses déplacements – touristiques en l’occurrence – sans compter les millions de dollars déboursés par le Trésor public pour l’entretien de ses douze palais à travers le Maroc alors qu’il n’en occupe régulièrement que deux ou trois ! Hideux !

    Plus encore, ce dernier dispose d’une panoplie de véhicule de très haute gamme et un Boeing affichant un luxe exorbitant quand la grande majorité de la population se donne corps et âmes pour se payer un beignet ! Halte donc à cet absolutisme économique et à cette opulence presque insolente du roi et de ses chiens de garde qui s’en mettent plein les poches sur le dos d’un peuple spolié, délaissé, complètement appauvri. Le cynisme du Palais – protégé, soit dit en passant, par le silence de l’Elysée – exprimé par l’indécence d’un souverain complètement à la marge des préoccupations sociales des marocains en dit long sur la réalité socio-économique du pays.

    Totalement inerte sur le plan politique, au niveau international surtout, Mohammed VI a fait une fixation presque obsessionnelle sur les affaires fructueuses du pays pour satisfaire ses caprices de premier âge ! La préoccupation qui, autrement dit, anime notre monarque est davantage la rentabilité du trône que l’épanouissement du peuple.

    Cet affairiste est, en outre, quasi-inexistant sur l’échiquier politique international et semble ainsi totalement désintéressé des défis et des enjeux que le monde doit actuellement relever. Ce dionysiaque indolent pense encore à satisfaire ses plaisirs personnels quand le monde est entrain de connaître un bouleversement presque décisif !

    Au même titre que dans le domaine de l’économie, il fait preuve d’absolutisme dans l’inertie et l’amateurisme politique. Pas un mot, en effet, sur les soulèvements arabes, la Syrie, la Palestine, l’Iran et semble briller par son absence aux grands sommets internationaux. Pas étonnant, au demeurant, pour quelqu’un qui, tel un adolescent bridé par son insouciance, pense encore à se pavaner avec une ostentation insultante sur un jet-ski ou au volant d’une Ferrari !

    Le temps est au changement. La liberté et la justice finiront, dans un avenir proche, espérons-le, par avoir raison du despotisme, de l’absolutisme et de la dictature ! L’histoire, nous semble-t-il, est sur le point de connaître une profonde mutation illustrée notamment par le soulèvement des pays arabes et particulièrement par la révolution tunisienne qui sous le souffle du vent printanier ayant redonné de la verdure et des couleurs à son paysage politique, finira par apporter, espérons-le encore, sa suave odeur porteuse d’espoir et de liberté au peuple marocain. Une conscientisation politique s’est d’ailleurs cristallisée autour d’une jeunesse marocaine éveillée et déterminée à devenir sujet de sa propre histoire. En effet, les mobilisations massives ici et là dans certaines villes du Maroc ont relativement bousculé les choses…

    Le train est en marche, timidement, mais, gardons espoir, sûrement. Le peuple marocain doit poursuivre son élan et son aspiration à la justice et à la liberté en demeurant lucide quant aux éventuelles diversions politiques du Palais particulièrement illustrées par la prétendue démarche aveuglante de « démocratisation » via la pseudo réforme de la Constitution ! La mobilisation doit persister dans le sens d’un avenir plus juste et plus commode sans jamais se laisser anesthésier par les agissements enjôleurs de la Cour afin de dire stop à l’absolutisme économique ! Stop à la corruption ! Plus clairement, pour dire encore plus haut ce que le peuple marocain pense déjà assez fort : Mohammed VI et ses chiens de garde : dehors !

    Source

    Tags : Maroc, Mohammed VI, Makhzen, roi des pauvres, roi prédateur,

  • Un dîner à $12000 pour le prince Moulay Rachid du Maroc

    Le Prince Rachid Alaoui, connu sous le nom de Moulay Rachid partage avec son frère le roi du Maroc le goût pour le luxe et, lui aussi, dépense sans compter.

    En 2000, il a loué un jet privé pour se rendre de Paris à Acapulco pour des vacances sous le soleil méxicain.

    Selon des informations rapportées par des responsables de l’hôtel où il logeait, Rachid avait loué une suite impériale et 24 chambres dans le luxueux hôtel Quinta Real (Ferme Royale) pour un montant total de 10.200$ par jour pour lui et sa suite de 16 personnes, dont trois ravissantes mannequins.

    Le prince, apprécie aussi, comme son frère le roi Mohammed VI, les sports aquatiques et notamment le jet-ski.

    En 2014, dans des vacances à Puerto Rico, Moulay Rachid a payé $12.000 pour un dîner au Restaurant Mi Casa dont le propriétaire est José Andrés, un chef espagnol reconnu par la revue Time comme une des 100 personnalités les plus influentes au monde. Et dans la ville d’Orcvis, il n’a pas hésité à réserver, pour usage exclusif, le parc éco-touristique Toro Verde et à louer un hélicoptère pour arriver au parc.

    Tags : Maroc, Mohammed VI, Moulay Rachid, dépenses, vacances,