Étiquette : Mohammed VI

  • Le Maroc, un ami discret et fidèle d’Israël (Marocleaks)

    Le royaume du Maroc est classé parmi les cinq plus grands clients africains d’Israël.

    Le Maroc, qui se présente comme le chantre de la cause palestinienne, entretient en réalité des relations des plus amicales avec Israël. Des relations qui se situent aux antipodes des intérêts des Palestiniens. C’est, une nouvelle fois, le hacker Chris Coleman, le Julian Assange marocain, qui en fait la révélation. Celui-ci vient, en effet, de publier sur son mur facebook une lettre confidentielle, datée du 18 mai 2011, du directeur général au ministère israélien des Affaires étrangères, Raphaël Barak, adressée à son «ami» l’ex-secrétaire général du ministère marocain des Affaires étrangères, Youssef Amrani, qui montre clairement l’existence de liens institutionnels entre le royaume du Maroc et Israël. En plus de prouver que Rabat a ouvert depuis belle lurette son espace aérien aux avions israéliens, cette missive confirme que la coopération entre les deux pays est, pour le moins, très dense.

    D’autres documents mis en ligne par Chris Coleman attestent ainsi que bien qu’il assure la présidence du Comité Al Qods et en dépit des bombardements et du blocus meurtrier de la bande de Ghaza, le Maroc continue ses échanges avec Israël. L’information vient d’ailleurs d’être corroborée par le bureau central israélien des statistiques. Le bilan des échanges commerciaux entre les deux pays pour les cinq premiers mois de l’année 2014, rendu public par cet organisme, fait même ressortir une forte hausse des importations marocaines en provenance d’Israël.

    Le Maroc est classé parmi les cinq plus importants clients africains d’Israël. Plus concrètement, le volume des importations marocaines d’Israël avoisine les 3,2 millions de dollars, soit environ 14% du total de ses importations.

    Ces chiffres attestent que le Maroc a fait clairement le choix d’avoir Israël comme partenaire économique. S’agissant des exportations de marchandises marocaines vers Israël, celles-ci ont connu, par contre, une baisse de 81%, passant de 28,3 millions de dollars au cours des cinq premiers mois de 2013 à 5,3 millions de dollars durant la même période de 2014. L’organisme israélien des statistiques indique que la baisse enregistrée dans les exportations marocaines vers l’Etat hébreu peut s’expliquer par le fait que beaucoup d’entreprises marocaines et israéliennes recourent à des canaux commerciaux de plus en plus complexes. En clair, il est difficile de les retracer.

    La raison du recours à de tels procédés ? Ils tendraient à camoufler l’ampleur des échanges entre les deux pays, dénoncés par l’opinion publique marocaine.La gêne née de la diffusion des statistiques des échanges par les autorités israéliennes aurait ainsi poussé les sociétés d’import-export marocaines et israéliennes à afficher plus de discrétion dans leurs transactions.

    Zine Cherfaoui

    El Watan, 14 déc 2014

    Tags : Maroc, Marocleaks, Makhzen, Chris Coleman, hacker, Israël, Mohammed VI,

  • Si la Colombie avait son Escobar, le Panama son Noriega, le Maroc possède Mohammed VI

    700.000 PAYSANS VIVENT DE LA PRODUCTION DE HASCHISCH

    Si la Colombie avait son Escobar, le Panama son Noriega, le Maroc possède Mohammed VI qui protège et autorise la production de 2 000 tonnes de drogue par an à destination de l’Algérie et de l’Europe.

    Dans un livre enquête intitulé Parrains de cités écrit par Jérôme Pierrat, journaliste et collaborateur du Point, qui a enquêté depuis plus de dix ans au coeur de ces réseaux, il raconte comment de petits caïds venus du Maroc sont devenus des cadors du trafic de drogue en France.

    Parmi ses Escobar du Rif, on retiendra Mohamed Benabdelhak dit le Bombé, 35 ans seulement et déjà grand parrain de la drogue, recherché depuis 2008 en France et en Belgique et en cavale au Maroc. Le gouvernement marocain refuse d’arrêter et d’extrader ses trafiquants marocains identifiés et qui inondent l’Europe et l’Algérie en haschisch.

    Le point de repère de cette nouvelle french connexion c’est Creil, à une soixantaine de kilomètres de Paris. Vaste supermarché de la drogue qui abreuve tout le nord de la France et une partie de la Belgique et bien sûr l’Algérie.

    Ses trafiquants freelance, produisent leur cargaison à un millier de kilomètres au sud de la France, sur les plateaux du Rif marocain. De la petite route défoncée qui longe la mer à flanc de montagne jusqu’à la frontière algérienne, on a recensé des milliers d’hectares de champs de haschisch, qui font vivre près de 700.000 paysans disséminés dans les campagnes alentour.

    Avec quelques autres, de sa famille, ils règnent depuis plus de cent ans sur les 2000 tonnes cultivées chaque année dans cette région montagneuse.
    Le kilo est vendu à 3000 euros. Ce trafic est monté par Sofiane Boukhedimi, de Clichy-la-Garenne, surnommé le Mozart des trafics. Ce dernier avait même monté une société d’énergie solaire à Dubaï.
    Ce «Pablo Escobar du Rif», qui marche avec des bodygard est capable de fournir avec la régularité d’un métronome des tonnes de hasch. Ses trafiquants marocains maîtrisent tout.

    La production, mais aussi la descente en bord de mer, où elle sera chargée sur les bateaux, les convois en plusieurs voitures ou en camions, jusqu’aux barrages de gendarmes qui, assure-t-il, sont de mèche avec lui. C’est un véritable business qui générerait pas loin de 2 milliards d’euros de chiffre d’affaires par an en France, et autant au Maroc où l’on parle sans fard de réduction des coûts, augmentation des marges et concurrence déloyale.

    Ses Escobar venant d’Afrique du Nord, sont protégés par le roi du Maroc et son Makhzen, un peu comme était le président du Panama, le général Manuel Antonio Noriega, qui a été arrêté et placé en détention par les Etats-Unis pour trafic de drogue et blanchiment d’argent. Le journaliste du Point les surnomme «Mozart des trafics» et affirme qu’ils bénéficient de la complicité des services de sécurité et des douaniers marocains au point de leur payer des vacances en France. Ces nouveaux barons de la drogue qui sont une menace pour l’Algérie, défrayent la chronique dans l’Hexagone, avec ses dizaines de règlements de comptes à la kalachnikov.

    En 20 ans, le voyou marseillais d’antan à la Jean-Paul Belmondo qui s’illustrait dans le passé dans les braquages, les courses-poursuites rocambolesques, les machines à sous et le proxénétisme s’est fait détrôner par une criminalité d’un genre nouveau qui préfère régler ses comptes à la kalachnikov et se définit elle-même comme une caste d’entrepreneurs ambitieux.

    Fini la sandwicherie de quartier pour blanchir l’argent, les sommes en jeu sont trop importantes. Désormais, les parrains des cités de banlieue en France engagent des conseillers financiers londoniens pour repérer les meilleurs investissements industriels en Ukraine ou en Pologne.

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    Tags : Maroc, Mohammed VI, Makhzen, Kif, haschich, cannabis, drogue, trafic de drogue, stupéfiants,

  • Maroc : La source de fierté des marocains

    A TOUS CEUX QUI SONT FIER DU MAROC : Vous êtes fiers de QUOI ??

    – Fiers d’avoir un pays specialiste du SEXE qui a détrôné la Thaïlande?

    – Fiers d’être originaire d’un pays de tourisme sexuel ?

    – Fiers d’être originaire d’un pays dont le régime fait recours au lobby sioniste pour réaliser ses dessseins hégémoniques ?

    – Fiers d’appartenir à un pays connu pour être la chasse gardée de la France?

    – Fiers d’être originaire d’un pays où la prostitution est la principale source de vie autant dans les villes que dans les villages ?

    – Fiers d’être originaire d’un pays connu pour être la Mecque des pédophiles?

    – Fiers d’être originaire d’un pays où il n’y a que des Mosquées à la place des hôpitaux et les dispensaires ?

    – Fiers d’être originaires d’un pays surnommé « le Royaume du Cochon » ? Où les marocains musulmans élèvent le porc et où on en trouve aussi dans le marché central d’Agadir, par exemple. C’est quasiment du jamais vu dans un pays musulman (Normalement un touriste va dans un pays pour découvrir sa culture, pour respecter ses traditions etc. Et là c’est l’inverse, le Maroc abandonne une partie de ses principes pour s’adapter aux habitudes des étrangers…)

    -Fiers de produire des merguez de cochon made in Morocco?

    – Fiers d’être originaire d’un ROYAUME où les la majorité des terres appartiennent à des étrangers ?

    – Fiers d’être originaire d’un pays qui aménage les villes spécialement pour les touristes, remplies de magnifiques hôtels mais où derrière ce décor se cache des bidonvilles délaissés ? ( Au Maroc tout va bien. Sauf le marocain. Vous vantez les belles maisons, belles résidences etc du Maroc, mais qui y vit ? Ce sont les retraités francais ….

    -Fiers des marocains qui vivent soit dans les toilettes publiques, soit dans les bidonvilles soit dans les grottes comme à la préhistoire )

    – Fiers d’être originaires d’un pays dernier au Maghreb en matière scolaire ?

    – Fiers d’être originaire d’un pays qui fait la couverture du magazine « CHOC» ou autres magazines avec des photos choquantes ?

    – Fier d’être originaire d’un pays qui recule dans le classement des pays développés, et qui s’approche dans le classement des pays «sous-développés» ?

    – Fiers d’être originaires d’un pays qui torture quotidiennement des Marocains qui osent ouvrir leur bouche contre le « Makhzen » ? ( Pas de liberté d’expression)

    – Fiers d’être originaires d’un pays où l’on baise encore la main du ROI à la queue leu leu ?

    – Fiers d’être originaires d’un pays dont la police rackette les pauvres ouvertement ?

    – Fiers d’être originaires d’un pays qui dépassent tous les records en corruption ?

    – Fiers d’être originaires d’un pays où l’Etat reste silencieux face à des actes graves juste pour le profit économique ?

    – Fiers d’être originaires d’un pays où son peuple vit dans la misère pendant que le Roi grimpe dans les listes du magazine Forbes ? (Roi des Pauvres, mais roi très riche).

    – Fiers d’être originaires d’un pays où son drapeau a été dessiné par le general Lyautey?

    -fiers d’avoir un hymne monarchique dont la musique est faite par Leo Morgan ?

    – Fiers d’être originaires d’un pays où son Roi musulman qui quemande la bénédiction d’un rabbin sioniste ?

    -fiers d’avoir un  Roi marocain qui a une demi sœur juive (Hedva Selaa) qu’il ne veut pas reconnaître et accueillir?

    – Fiers d’être originaires d’un pays où on expulse des Marocains les pauvre marocains de leur propre terrain pour y construire comme d’habitude des complexes touristiques dans le but de développer de développer le tourisme sexuel?

    – Fiers d’être originaires d’un pays où tous les Marocains veulent fuir par tous les moyens, des enfants jusqu’aus plus grands, qui se cachent sous les camions pour atteindre l’Europe ?

    – Fiers d’avoir un roi dont l’homosexulité fait la une de la presse internationale?

    Avec tout ça, vous arrivez toujours à avoir un sentiment de fierté pour votre pays d’origine?

    – Fiers de voir les femmes d’Essaouira mourir dans une bousculade pour quelques kilos de farine?

    – Fiers de voir votre roi se prosterner devant les monarchies du Golfe pour quémander une aide financière?

    – Fiers d’avoir près de 500 prisonniers politiques dans les géôles du Makhzen?

    – Fiers de voir les fourgonnettes de la police écraser les manifestants à Jerada?

    – Fiers d’avoir un roi qui a trahi la Nation Arabe en livrant à Israël des enregistrements sur les débats d’un sommet arabe organisé au Maroc?

    – Fiers de tuer des emfants et des femmes dans un pays arabe et musulman, le Yémen?

    – Fiers d’appartenir à un pays en conflit avec tous ses voisins?

    – Fiers d’un pays qui tue et réprime un peuple arabe et musulman, le peuple sahraoui, et se prosterne devant ceux qui occupent Ceuta et Melilla?

    Tags : Maroc, Makhzen, Mohammed VI, répression, pauvreté, analphabétisme, fierté,

  • Vidéo : Selon un clerc chiite koweïtien, le roi du Maroc est un « homosexuel actif ».

    Le Cheikh Yasser Al-Habib, un religieux chiite koweïtien parle de l’homosexualité des sunnites. Théologie de haut niveau. Nous reproduisons ses paroles (Regarder et écouter la vidéo) :

    « Celui qui consent à être appelé « Commandeur des Croyants » est un homosexuel actif (le Maroc est le seul pays qui a donné au roi le titre de Commandeur des Croyants).

    Selon lui, Omar Ibn Al-Khattab, qui accepta volontiers ce titre (il fut le premier calife à détenir le titre de Commandeur des croyants, fit construire le Coupole d’Or à Jérusalem), était, sans aucun doute, un homosexuel.

    Il en va de même, poursuit-il, pour les califes Othman Ibn Affan, Muawiyya Yazid et d’autres dirigeants et sultans des dynasties omeyyade et abbasside, ainsi que pour certains dirigeants et sultans actuels. Par exemple, le roi du Maroc qui a le titre de Comnadeur des croyants. C’est la preuve qu’il est un homosexuel actif. Ceci s’ajoute aux preuves révélées par la presse occidentale, qui a montré que le roi du Maroc est effectivement un homosexuel actif appartenant à la communauté homosexuelle. Cela a été dévoilé depuis son propre palais à travers ses assistants, ses serviteurs et ses « garçons » dont certains se sont enfuis en Europe pour demander l’asile et ont tout raconté.

    Un autre exemple similaire est celui de la personne qui a dirigé l’Afghanistan pendant une courte durée, l’appelé mollah Omar.

    (…)

    On dit (dans le hadith) qu’Omar Ibn Al-Khattab (le premier Commandeur des croyants) avait une maladie anale qui ne pouvait être guérie que par le sperme. Nous devons savoir qu’il s’agit d’un traitement médical bien connu, qui est également mentionné dans les textes sacrés.

    Celui qui, à Dieu ne plaise ! a été pénétré par l’anus, un ver grandit en lui, à cause du sperme déchargé en lui. Une maladie se développe dans son anus et par conséquent, il ne peut retrouver son calme que si… Cela devient une addiction et il ne peut retrouver son calme que lorsqu’il est pénétré encore et encore.

    Les chiites sont sans doute protégés contre cette maladie et contre cette pratique abominable et horrible. Ceux qui détestent la famille du prophète Mahomet sont également touchés par cette homosexualité.

    (…)

    Un diable est présent au moment de la naissance de tous les êtres humains. Si Allah sait que le nouveau-né est chiite, alors Il rejette ce démon afin qu’il ne fasse pas de mal au nouveau-né. Mais si le nouveau-né n’est pas chiite, le diable pénètre son index dans l’anus du nouveau-né et ce dernier devient alors un homosexuel.

    Si le nouveau-né est une fille, le diable insère son index dans son vagin, et elle devient une putain.

    A ce moment-là, le nouveau-né crie fort et sort du ventre de sa mère. Normalement, certains enfants crient à la naissance, tandis que d’autres crient avec force sans arrêt. Ainsi, on sait que c’est l’œuvre du diable.

    Tags : Maroc, Mohammed VI, homosexualité, homosexuel clerc, chiite, religion, diable,

     

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=9NUXv49v7rE&w=560&h=315]
  • The Times : Au Maroc, la princesse Lalla Salma disparaît et personne n’ose demander pourquoi

    La princesse Lalla Salma disparaît – et les Marocains n’osent pas demander pourquoi

    L’épouse indépendante du roi Mohammed n’a pas été vue depuis 15 mois. A-t-elle contrarié le monarque absolu ?

    Les visiteurs de la maison royale n’osent pas poser des questions. Les journaux locaux se sont tenus à l’écart de cette question. Mais la question qui préoccupe beaucoup d’esprits au Maroc est : qu’est devenue Lalla Salma, épouse du roi ?

    Le mystère de la princesse disparue a fait couler beaucoup d’encre et laissé les diplomates étrangers jouer aux devinettes depuis sa disparition il y a 15 mois.

    Se cache-t-elle en Amérique ? Ou a-t-elle été enfermée dans l’un des palais royaux après avoir contrarié le roi Mohammed VI ? Le couple a-t-il divorcé en secret – et la princesse se bat-elle pour le droit de voir ses enfants ? Le palais ne fera pas de commentaires.

    L’absence de Salma est d’autant plus flagrante qu’elle a été extrêmement remarquée, notamment….(la suite sur la source)

    The Times

    Tags : Maroc, Lalla Salma, Mohammed VI, Makhzen, divorce,

  • Maroc : Avant de soigner la façade, mettons de l’ordre à l’intérieur

    Le Maroc, ce pays éternellement prometteur. Ce pays qui soigne son image à l’international mais qui ne se soucie pas de l’image qu’il donne à ses propres enfants. Ces enfants qui sont arrivés à un tel stade de saturation qu’il n’attendent plus grand-chose de ce pays.

    Quand on examine bien la société Marocaine, quand on essaie de l’analyser dans l’espoir de sortir avec une réponse à la question : « qu’est ce qu’un Marocain ? » on trouve que cette question se révèle être digne des plus grandes questions métaphysiques. Qui sommes-nous ? Que voulons-nous ? Où allons-nous ? Autant de questions qui restent sans apparente réponse.

    Essayons d’entrer dans les détails des références idéologiques et religieuses de ce pays pour tenter d’avoir un élément de réponse.

    Le Maroc se dit être un pays musulman. Mais au-delà des quelques véritables pratiquants, le Maroc donne l’air de tout sauf d’un pays religieux, avec tout ce que ce terme a comme sens au niveau comportemental et spirituel. Il suffit pour cela de faire un petit tour dans les rues des différentes villes pour en arriver à ce constat. Vous verrez un homme méprisant, nourrit de la culture du prestige, en train d’insulter un petit enfant de la rue trop collant (sans qu’il ne se demande pourquoi cet enfant est à la rue ). Vous verrez des jeunes filles loin d’être majeure sortir de la voiture d’un vieux monsieur venant d’assouvir son appétit animalier. Si vous assistez à une des soirée de l’élite de demain, ceux qu’on appelle les ingénieurs, vous trouverez tout type de débauche imaginable. Un bon religieux est quelqu’un de propre, et dans sa tête et dans son environnement, mais je ne vous apprend sûrement rien quand je vous dis que l’état des villes est lamentable, avec les poubelles débordantes, les murs sales, les trottoirs poussiéreux, les gens qui jettent les déchets sur les allées sans éprouver le moindre remord. Beaucoup de pays non déclarés officiellement comme religieux sont plus religieux que nous sur ce point là. Pour ce qui est de la propreté mentale, on peut dire que les évènements du 20 février ont bien mis à nu le niveau de l’argumentation Marocaine composée à 90% d’attaques personnelles et d’insultes. Pour ce qui est de l’éthique générale, des dirigeants, des forces de l’ordre, des éducateurs, des professeurs, le niveau est bien bas. Comportements non civilisés, débauche, morale douteuse, voilà le Maroc musulman. Faire cinq prières par jour n’est qu’un exercice physique dans ces conditions là. Etre religieux ou spirituel c’est un tout, et rituel n’équivaut pas à spirituel. Sommes-nous pour autant prêt à accepter un Maroc laïque ? loin de là. La schizophrénie général veut qu’on défende becs et ongles ce qu’on n’est même pas au fond mais que l’on croit qu’on est.

    Passons maintenant à la référence temporelle et identitaire. Le Maroc dit posséder des millénaires d’Histoire et 12 siècles de civilisation. Mais en quoi cela se manifeste en 2011 ? L’aliénation n’a jamais été aussi grande, la schizophrénie n’a jamais été aussi prononcée et l’inculture n’a jamais été aussi apparente. Le Marocain ne sait plus où donner de la tête. Est-il Arabe ? Est-il Amazigh ? Est-il occidental ? Est-il Khaliji ? En quoi consiste l’héritage culturel Marocain ? Que retenons nous de notre histoire ? comment vivons-nous nos traditions ? Nous possédons certes un des plus bel héritage artisanal au monde et une architecture qui fût grandiose à son époque. Mais ceci est de plus en plus négligé. Voyez par exemple l’architecture du prochain théâtre de Rabat. Un lieu de culture qui ne représente en rien la culture Marocaine. 1,35 milliards de Dirhams pour du déconstructivisme (Théâtre de Rabat). Ce n’est pas que ce n’est pas intéressant d’avoir ce genre d’architecture chez nous, mais cela aurait été tellement plus intéressant de profiter d’un tel investissement pour moderniser notre patrimoine qui est condamné à n’être confiné que dans les lieux de luxes, ou à des bâtiments rongés par le temps. Si l’on n’insuffle pas de la modernité dans notre patrimoine, il est condamné à s’essouffler et de fait il sera de plus en plus négligé. Cet essoufflement fait que maintenant, notre culture se transforme en folklore. La culture est censée être un mode de vie, une manière d’être au quotidien. Mais non, nous ne vivons plus la culture que durant les fêtes ou quand il s’agit de divertir les touristes. Le Marocain devient le bouffon de l’étranger quitte à en perdre sa dignité. On aimerait tellement que les gens de Marrakech suivent l’exemple de ce monsieur :

    Maintenant, nous confondons modernité et occidentalisation à une époque où l’occident lui-même spécule sur sa propre décadence. Nous sommes là à sans cesse vouloir imiter l’occident. Seul problème, c’est qu’on essaie de l’imiter à travers le prisme des médias. Ce qui est une forte erreur. Les médias ont pour rôle de divertir, et de ce fait nous imitons ce qui n’est au fond que leur divertissement, et en même temps nous pensons que c’est cela être moderne parcequ’on nous le répète sans cesse à travers la propagande publicitaire. Il est donc intéressant de noter sur ce point que le Marocain s’occidentalise au niveau de la débauche et dans les choses superficielles, mais pas dans ce qui est de l’ordre de la formation de l’Homme civilisé. Pas que j’adhère forcément à la pensée occidentale dans ses détails, mais l’esprit et la rigueur sont louables. Mais ce phénomène est compréhensible dans la mesure où le pays manque sérieusement de figure emblématique et d’exemple pour la jeunesse. Où sont nos penseurs ? nos intellectuels ? où sont nos prix nobel ? où sont nos sportifs ? A qui ou à quoi le Marocain peut-il s’identifier ? L’élite Marocaine se résumant trop souvent dans l’esprit du Marocain en deux mots : voleurs et corrompus. Au niveau des programmes d’éducation, on ne met pas suffisamment l’accent sur les grands noms de l’Histoire Marocaine, ou au moins les penseurs et les savant Arabo-musulmans. Eh bien non, nos cours de philosophie ont pour référence des Descartes au lieu de Ibn Khaldoun. Demandez à un Marocain de lui citer des grands noms toute époques confondues, Ils se compteront sûrement sur les doigts de la main, demandez lui ensuite de vous citer des grands noms occidentaux du 20ème siècle, là les noms fuseront de toute part. Le pire c’est quand on voit que le résultat est similaire lorsqu’il s’agit de citer des contemporains. Des noms Marocains qui percent, on en parle rarement.

    Pour ce qui est des détails historique, nous avons une Histoire floue. En effet, nous savons mieux le mode de vie des européens à l’époque médiévale que celui des Marocains à la même époque. Le mérite qu’ont les occidentaux dans cela se trouve dans leur matraquage médiatique. Leur culture est cuisinée dans les médias à toute les sauces et est toujours présentée de manière héroïque. Séries, films, dessins animés, musique, jeux vidéos… tout y passe, ils savent vraiment quoi faire de leur culture. D’ailleurs dans cette même catégorie, les Japonais excellent aussi. A tel point que vous trouverez des Marocains qui ne jurent que par le Japon, alors qu’ils n’en connaissent pas grand-chose de plus que des mangas, des jeux vidéos ou des reportages présentant ce peuple comme les hôtes d’une fourmilière géante. Certains seraient prêts à tout laisser pour aller y vivre. Ceux là sont ceux à qui on a vendu du rêves et à qui on a oublié de dire qu’une fois au Japon, il faudra du travail, chercher à manger, acheter des fève à 10 dh la gousse de trois graines (ayah lefwilat temma 10 dh 3 dyal 7ebbat, bi ma3na tebsil dyal bissara mo7al wach i koun b jouj drahem :D). Tout ça pour dire que nos repères identitaires sont très confus.

    De ce fait, vu que nous ne donnons pas grande valeur à notre passé, ni à notre présent, vu que nous n’avons pas grande référence idéologique, religieuse, temporelle, comment pouvons-nous espérer constituer une conscience collective ? Comme on le dit classiquement, si nous ne savons pas d’où nous venons, comment peut-on savoir où nous allons ? Somme nous condamnés à éternellement singer ce que font les autres ? sommes-nous condamnés à sans cesse nous inspirer et à ne jamais inspirer ? pourquoi voulons-nous toujours être les bons élèves de l’étranger ? pourquoi voulons-nous être bien vu à leurs yeux quitte à négliger nos propres enfants, nos propres personnes ? Pouvons-nous être au devant de la scène internationale ? ou le voulons-nous ? Pouvez-vous dire à un Marocain que vous rêvez d’un Maroc qui inspire le monde sans qu’on vous rie à la figure ? Sommes-nous obligé de nous prostitué à la cause étrangère pour espérer survivre ? Si le moindre bout de tradition qui nous caractérise est nommé rétrograde, alors autant jeter toute notre histoire à la poubelle. Si le but est de devenir occidentaux dans le fond et dans la forme, alors au diable toute ces luttes pour la dignité, puisque la pire des humiliation est de ne plus accepter ce qui nous caractérise et de vouloir devenir comme le sont les autres ou comme les autres voudraient que l’on soit.

    Mais à qui la faute ? au colonialisme ? Il a joué un rôle dans notre décadence, certes, mais n’est ce pas là une excuse trop facile pour justifier notre éternelle passivité ? Le monde regorge d’exemples qui montrent que la réussite est possible même avec peu de moyens (même s’il est trompeur de croire que le Maroc a peu de moyens).

    Normalement ce qui transcende un pays, ce qui lui montre le chemin, ce sont ses penseurs, son élite, mais surtout son dirigeant. On ne l’appelle pas dirigeant pour rien. Il a pour rôle de faire sortir le peuple de l’aliénation, de lui montrer le chemin, puisqu’il est sa première référence. Un dirigeant qui s’éloigne du peuple et qui ne lui parle que rarement crée un conflit entre lui et ce dit peuple. Le peuple se sent négligé, méprisé. Nos dirigeants gagneraient donc à être de meilleurs représentants de la culture et de l’Histoire Marocaines dans les faits et pas seulement sur papier.

    La solution des problèmes fondamentaux du Maroc ne sont donc pas dans la démocratisation aveugle ou dans l’individualisation de la société. La priorité n’est pas là. Ce pays est trop corrompu, la dent a été gâtée jusqu’aux nerfs. Il faut une réforme profonde des mentalités. Et pour cela il faudrait retrouver nos repères identitaires, sinon nous ne ferons que singer sans cesse les autres à défaut de référence. Il faut une réformes radicale de l’éducation. Il faut que les médias se trouvent un autre rôle que celui de l’abêtissement du peuple. Parceque à la longue, à défaut de l’abêtir, ils l’aliènent, ce qui revient fondamentalement à la même chose, puisque se crée de ce fait une schizophrénie qui crée un climat de tension au niveau de toute une population : Mépris, prestigisme, paternalisme, fermeture d’esprit, immunité contre toute amélioration, ou substitution radicale du mode de pensée et du mode de vie.

    Ce sont à mon avis ces points là que nous devons toucher dans les débats. Au lieu de répéter sans cesse des termes dont nous ne mesurons pas la portée comme ceux de monarchie parlementaire, de république, libertés individuelles. De une ceci ne résoudra pas les problèmes de fond cités précédemment, secundo ces termes là découlent justement de ces problèmes de fond, vu que lorsqu’on demande en quoi ces modèles pourraient nous réussir, on nous répond que « puisque ça marche ailleurs, ça devrait marcher chez nous ». Vous n’êtes sûrement pas sans savoir que la plupart des démocraties du monde sont dirigées par une oligarchie technocratique et économique, la démocratie n’étant que de la poudre aux yeux visant à donner un sentiment de satisfaction au peuple en lui faisant croire qu’il a un certain pouvoir sur les affaires de son pays. Il est clair qu’il faut nuancer ces propos mais il est certain que la véritable démocratie reste à inventer. Alors avant d’en arriver à discuter ces questions, essayons de résoudre ce qui a pourri nos pays jusqu’à la moelle. Avant de soigner la façade, mettons de l’ordre et de la propreté à l’intérieur.

    Source

    Tags : Maroc, Makhzen, Mohammed VI,

  • Le Maroc vu par le site Bibliomonde

    Le roi Mohammed VI est le chef de l’État marocain depuis le 23 juillet 1999. C’est le 18e souverain de la dynastie alaouite (ou Alawite) qui règne sur le Maroc depuis 1666. Il a succédé à son père, Hassan II, monté sur le trône en 1961. Les souverains marocains portent le titre de « roi » depuis 1957, dans le passé, ils étaient « sultan ». La succession au trône est héréditaire, mais a fait l’objet de plusieurs manipulations entre 1907 et 1955 du fait de l’occupation française.

    Le roi du Maroc

    Il cumule fonction politique et fonction religieuse ce qui lui confère des pouvoirs très étendus sur lesquels Hassan II s’était appuyé pour instaurer une véritable dictature. Dès son premier discours, Mohammed V a annoncé qu’il ne renoncerait à aucune de ses prérogatives.

    – il règne et gouverne : l’essentiel du pouvoir politique demeure entre ses mains. Il nomme et révoque le Premier ministre, peut dissoudre les assemblées, peut suspendre la constitution… Il est aussi le chef des armées. Le pouvoir royal s’inscrit dans un cadre parlementaire très largement formel : les conseillers du roi forment un véritable gouvernement parallèle qui n’a aucun compte à rendre. Depuis 2001, il dispose du relais de « super walis » qu’il a nommé dans les grandes régions (voir la fiche). Beaucoup de responsables marocains souhaite une révision de la Constitution dont l’article 19 attribue au roi l’essentiel du pouvoir exécutif.

    – il est le chef spirituel des Marocains musulmans : la dynastie alaouite affirme descendre du prophète. En 1962, Hassan II avait fait inscrire le titre de « commandeur des croyants », accordé au roi du Maroc, dans la constitution marocaine (voir la fiche).

    Le style du nouveau roi et surtout le contraste avec l’attitude méprisante et féodale de son père, ont maintenu une certaine popularité dont il jouit depuis son accession au trône. La vie du palais et les pouvoirs dont il dispose reste néanmoins d’une opacité totale. La presse, sous peine de censure, n’a pas le droit d’émettre la moindre critique à son égard.

    La cérémonie d’allégeance voit chaque 24 juillet (le 4 mars à l’époque d’Hassan II) tous les responsables du royaume venir s’incliner devant la personne du roi. Cette cérémonie traditionnelle qu’Hassan II avait transformé en grande fête au cérémonial grandiose est perçu comme le ciment de la nation.

    La monarchie marocaine demeure le tabou absolu en matière de liberté d’expression en dépit de l’arrivé d’un nouveau monarque sur le trône. Au printemps 2003, le journaliste Ali Lmrabet a été condamné à 3 ans de prison ferme pour « outrage au roi » (concrètement, il s’était étonné que, lors des débats au Parlement sur la loi de finance, le budget consacré au Palais soit voté sans discussion. À cela, il faut ajouter la publication d’un entretien avec un républicain marocain dans le journal, aujourd’hui interdit, qu’il dirigeait).

    Le Palais

    « Les proches collaborateurs du roi sont montrés du doigt. Hassan II était entouré d’une poignée de conseillers politiques de premier ordre. Rien de tel avec son fils. Le mythe des « quadra », ces jeunes gens à la tête bien faite passée par le collège royal et épris de modernité, a fait long feu. Aucun de ceux qui gravitent autour du roi ne s’est imposé par la vigueur de ses analyse, le courage de ses prises de position. L’unique ambition des « sabra de M 6 » semble se résumer à plaire au monarque, à le flatter et à prévenir ses moindres désirs. L’amateurisme de la « garde rapprochée de M 6 » a fait ressurgir quelques-uns des anciens conseillers du roi défunt. Entre ces rescapés et la nouvelle génération, des conflits nourrissent une impression de flou et de désordre au sein du Palais. Les responsabilités qu’ils sont censés se partager sont diffuses, mal définies. Quiconque détient une parcelle de pouvoir en use et en abuse pour son propre compte davantage qu’au profit de la collectivité. » (Jean-Pierre Tuquoi, Le Dernier roi)

    La famille royale

    Le roi Mohamed VI, un fils, l’ordre dynastique comprend :

    2) Moulay Hassan, fils de Mohammed VI.

    3) Moulay Rachid, le frère cadet du roi.

    4) Moulay Hicham Ben Abdellah, cousin du roi (né en 1964), mais qui n’appartient pas au premier cercle des intimes du souverain. Sans doute parle-t-il trop de démocratie ?
    Il a été, en 2000, le collaborateur de Bernard Kouchner au Kosovo. Il ne cesse de dénoncer l’immobilisme du pouvoir actuel.

    Parmi les autres membres de la famille ayant un rôle officiel ou semi-officiel :

    La Princesse Lalla Meriem, l’une des trois sœurs du roi (née en 1962) que Hassan II avait marié à Fouad Fillali, patron de l’ONA, dont elle a divorcé en 1997.

    Le 21 mars 2002, le roi Mohamed VI a épousé Salma Lalla Bennani, jeune ingénieur en informatique de 24 ans vivant à Fès, la cousine d’un proche du roi. Elle porte désormais, le titre de « princesse », celui de « reine » n’existant pas au Maroc.

    Leur fils, Moulay Hassan (futur Hassan III) est né le 8 mai 2003. Une fille, prénomée Khadidja, est née en mars 2006.

    L’article 20 de la Constitution marocaine de 1996 stipule que « la couronne du Maroc et ses droits constitutionnels sont héréditaires et se transmettent de père en fils aux descendants mâles en ligne directe et par ordre de primogéniture de Sa majesté, à moins que le roi ne désigne de son vivant un successeur parmi ses fils autre que son fils aîné ». « Le roi est mineur jusqu’à 16 ans accomplis », prévoit l’article 21.

    La dynastie

    C’est un peu par hasard si la branche de la famille Alaouite (ou Alawite) à laquelle appartient Mohammed VI règne sur le Maroc. Au cours du XXe siècle, l’ordre de succession dynastique a été plusieurs fois modifié par les autorités françaises en fonction de ses intérêts (voir chronologie).

    Au début de ce siècle, le sultan en titre s’appelait Moulay-Abd-el-Aziz. Il a régné de 1894 à 1907, date de sa destitution par les Français qui craignaient qu’il ne se tourne vers les Anglais. Il a été remplacé par son frère, Moulay Hafiz,.

    À son tour, le sultan Moulay Hafiz, jugé trop germanophile, a été remplacé en 1912 par un autre de ses frères, Moulay Youssef.

    À la mort de Moulay Youssef, en 1927, c’est le troisième de ses fils qui est choisi par Paris pour lui succéder, au détriment des deux premiers. Il régnera sous le nom de Mohammed V.

    Mohammed V et ses descendants ont, à leur tour, failli perdre leurs droits sur le trône. En 1953, en raison de sa position indépendantiste Mohammed V a été destitué et déporté avec ses enfants à Madagascar. Paris avait mis à sa place un cousin, Ben Arafa, jugé beaucoup plus docile. Contrairement aux interventions précédentes, ce renversement dynastique provoque une véritable indignation parmi la population marocaine largement acquise à l’idée d’indépendance nationale.

    Finalement, alors que la guerre a éclaté dans l’Algérie voisine, Mohammed V a été autorisé à rentrer en 1955 et a retrouvé son trône. Ben Arafa, détrôné, finira sa vie en exil à Nice où il est mort en 1976. Le Maroc a obtenu son indépendance en 1956. En 1961, Mohamed V a succombé à une hémorragie au cours d’une opération bénigne. Sa succession fut la première depuis 1894 à ne faire l’objet d’aucune intervention étrangère. C’est son fils aîné, Hassan II, qui monte sur le trône pour un long règne de 38 ans (jusqu’en 1999).

    La fortune du roi du Maroc

    Le roi du Maroc est un des hommes les plus riches du monde alors qu’en 1956, son grand-père ne possédait aucune fortune notable. L’essentiel de cette immense fortune a été accumulé par Hassan II, père du roi actuel en ponctionnant l’économie marocaine. Elle est en grande partie investie à l’étranger.

    Dans les années 1990, un opposant au régime, Abdelmoumern Diouri, en avait dressé un inventaire (contesté par le Palais) : quelque 10 milliards de francs déposés dans une vingtaine de banques française, américaine et suisse. Au Maroc, une vingtaine de palais, plusieurs milliers d’hectares de terres agricoles (confisquées en 1963 aux colons français), le groupe ONA (Omnium nord-africain) présent dans tous les secteurs de l’économie… À l’étranger, plusieurs immeubles à Paris et à New-York, de nombreux pied-à-terre luxueux aux États-Unis et en France, notamment le château d’Armainvilliers (Seine-et-Marne) deux cents pièces et quatre cents hectares de parc… un portefeuille boursier considérable comprenant des titre américains et européens… Des rumeurs ont circulé sur les bénéfices que Hassan II aurait tiré du commerce du haschisch, cultivé au Nord du pays, mais sur ce trafic, rien n’a pu être prouvé.

    En janvier 2000, Cheikh Yassine, le chef islamiste, exhortait le nouveau roi à « racheter et dépasser les crimes de son père » en rapatriant la fortune amassée par Hassan II pour alléger la dette extérieure du pays. Le jeune « roi des pauvres » s’est contenter d’interdire la publication de la lettre du vieux cheikh.

    On notera que le terme de makhzen qui qualifie l’administration centrale sur laquelle s’appuyaient les sultans, aujourd’hui le roi, a donné en français le mot de « magazin ». C’est d’ailleurs le sens d’origine du mot arabe. À chaque changement de dynastie, la prise du pouvoir s’accompagnait du pillage des richesses des soumis et de leur accumulation dans les entrepôts royaux. Sur ce plan, comme sur bien d’autres, Hassan II a régné dans selon des traditions séculaires. Avec néanmoins une différence notable : ses richesses accumulées aux dépens au pays ont été placées en grande partie à l’étranger car Hassan II n’a jamais été très sûr de terminer sa vie sur son trône.

    « Grâce à Tel Quel, les Marocains savent que le salaire du roi est de 36 000 euros mensuels (432 000 annuels), « ce qui reste relativement raisonnable comparé aux hauts salaires des chefs d’entreprises publiques », note le journal. Cette rémunération (dont on ignore si elle est soumise à impôt) s’accompagne toutefois « d’à-côtés budgétaires » de 170 000 euros, qui englobent les pensions versées au roi et à ses frères et soeurs. Le palais, lui, est un gros employeur avec pas moins de 1 100 postes budgétaires (dont 300 permanents au cabinet royal) pour une masse salariale annuelle d’environ 68 millions d’euros. Les rémunérations des conseillers royaux sont alignées sur celles des membres du gouvernement (5 500 euros par mois). S’il est difficile de quantifier le nombre de voitures dont dispose le palais, le budget dédié au parc automobile à 5,7 millions d’euros par an suggère quelques ordres de grandeur : il était prévu pour 2004 de commander pour 380 000 euros de «voitures utilitaires». Ces chiffres (auxquels on peut ajouter par exemple 2 millions d’euros en dépenses vestimentaires) donneront évidemment le vertige dans un pays où le salaire minimum ne dépasse pas 200 euros et où la communication royale a peaufiné à Mohammed VI au début de son règne une image de « roi des pauvres ». (…) le vrai tabou : la fortune personnelle – mobilière et foncière, au Maroc et à l’étranger – de Mohammed VI, comme de ses frères et soeurs. «4 à 5 milliards de dollars», affirmait il y a quelque temps Forbes, la célèbre revue américaine des affaires. C’est là en tout cas où s’arrête l’enquête de l’hebdomadaire. » (extrait d’un article de José Garçon, Libération, 4 janvier 2005)

    Source: Bibliomonde

  • Maroc : Hedva Selaa, la fille cachée du roi Hassan II

    Grâce au défunt roi du Maroc Hassan II, on aura tout vu. Même un roi roi musulman autoproclamé « Commandeur des Croyants » qui entretient des relations sexuelles avec une maîtraisse juive. Une relation qui a été couronnée par deux enfants illégitimes qui ont grandi en Israël.

    A l’époque, le prince Hassan a pris pour maîtresse une dame juive, Anita, nièce de Léon Benzaquen, figure de la communauté juive marocaine et futur ministre des PTT du premier gouvernement marocain sous Mohamed V.

    Hedva et son frère Jacky, ont émigré en Israël. Selon l’AFP, Jacky refuse d’en parler. Cependant, Hedva a tout dévoilé au quotidien israélien Yedioth Aharonot, 8 ans après le décés de sa mère Anita, en 1997. Une mère que Hedva n’hésite pas à qualifier de femme frivole et multipliant les aventures.

    Selon se déclarations, elle ne demande qu’à rencontrer son demi-frère, ce qu’il refuse catégoriquement.

    Nous pouvons comprendre que le roi du Maroc Mohamed VI fasse fi des réclamations de l’ex-espionne israélienne, Hedva Selaa pour tisser les liens avec ses frères marocains avec lesquels elle partage la parenté de Hassan II. Pour des raisons évidentes, Mohamed VI ne peut pas avouer la perversité de son père et les liens profonds qui unissent la dynastie alaouite avec l’Etat Hébreu et le sionisme.

    Mais ce qui est difficile à comprendre c’est pourquoi les liens de parenté qui lient la famille royale marocaine avec celle du président syrien Al-Assad n’ont été jamais évoqués. Peut-être parce que les leaders syriens, à différence des marocains, n’ont pas été jusqu’à se proclamer descendants du prophète.

    Il y a aussi que la famille Al-Assad n’a jamais vu d’un bon œil la disponibilité marocaine à soutenir les complots occidentaux contre la Nation Arabe et en faveur d’Israël. C’est la raison pour laquelle la Syrie avait reconnu la RASD et soutenu le droit d’autodétermination du peuple Sahara occidental.

    La descendance du prophète c’est aussi pour cacher une autre vérité. Que la véritable mère de Hassan II est Abla, l’esclave que le Pasha Leglaoui avait offerte en cadeau au roi Mohamed V.

    Tags : Maroc, Hassan II, Hedva Selaa, Mohammed VI, juifs, Anita Benzaken, Léon Benzaken,

  • El-Himma, El-Majidi, Hammouchi et Mansouri : les quatre «copains» du roi qui dirigent le Maroc

    Les documents confidentiels révélés par le mystérieux hacker Chris Coleman ont mis en évidence une réalité déjà connue de tous : ce sont les copains de collège de Mohammed VI qui tirent les ficelles au Maroc. Une génération qui constitue un pur produit du Makhzen et dont il a hérité des méthodes de répression.

    Fouad Ali El-Himma, né le 6 décembre 1962 à Marrakech, ami intime du roi Mohammed VI, est son conseiller depuis décembre 2011. C’est lui le ministre de l’Intérieur dans l’ombre. C’est un grand connaisseur des rouages de la politique interne du Maroc grâce aux nombreuses fonctions qu’il a assumées au sein de ce ministère.

    Mohamed Mounir El-Majidi, né le 19 janvier 1965 à Rabat, homme d’affaires marocain, secrétaire particulier du roi Mohammed VI depuis 2000 et président de la Siger, la holding royale, depuis 2002. Il est le gardien de la fortune de Mohammed VI et ministre de l’Economie dans l’ombre.

    Abdellatif Hammouchi, né à Fès en 1966, actuel directeur général de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) et directeur de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST).

    Yassine Mansouri, né le 2 avril 1962 à Boujad, directeur du service de contre-espionnage (DGED) et véritable patron de la diplomatie marocaine.

    En 2010, El-Majidi et El-Himma ont été cités par Wikileaks dans des scandales de corruption, un phénomène qui «s’est institutionnalisé sous le règne de Mohammed VI». Un télégramme du consulat américain à Casablanca évoque «l’avidité consternante de ceux qui sont proches du roi Mohammed VI». En 2014, le nom d’El-Majidi est cité dans l’affaire de la banque HSBC, appelée Swissleaks, et, en 2016, dans les «Panama Papers». El-Himma et El-Majidi ont été aussi visés par le Mouvement 20-Février en 2011. Ils sont intouchables.

    Ceux qui ont osé s’en prendre aux amis du roi ont été malmenés par le Makhzen. En 2011, le quotidien arabophone Al-Massae révèle que Fouad Ali El-Himma serait impliqué dans une affaire de corruption et de violation des règles d’octroi des marchés publics. Son directeur, Rachid Niny, a été condamné le 9 juin 2011 par le tribunal de première instance à Casablanca, à un an de prison ferme et une amende de 1 000 dirhams pour «atteinte à la sécurité du pays et des citoyens». Le 27 avril 2011, Rachid Niny a été arrêté par la police marocaine après que le procureur général du roi à Casablanca l’eut accusé d’«atteinte à la sécurité du pays et des citoyens», suite, notamment, à des publications mettant directement en cause le directeur des services de renseignement marocains, Abdellatif Hammouchi, au sujet de l’existence d’un camp de détention et de torture secret basé dans la région de la ville de Témara. L’existence de cette prison est un tabou pour le régime de Mohammed VI, à cause du scandale des tortures perpétrées par la CIA contre des musulmans soupçonnés d’appartenir à Al-Qaïda. La CIA a, d’ailleurs, confirmé l’existence de ce centre de torture dans un rapport de 6 600 pages, rendu public en mai 2014. En janvier 2014, Abdellatif Hammouchi est convoqué par la justice française lors d’un séjour à Paris avec le ministre de l’Intérieur marocain, suite à une plainte déposée par le citoyen franco-marocain Zakaria Moumni, pour séquestration et torture à la prison secrète de Témara. Parmi ses bourreaux, il a déclaré avoir reconnu le patron de la DGST. Pour manifester son mécontentement, le Maroc a convoqué l’ambassadeur de France à Rabat, Charles Fries, et suspendu quelques jours plus tard la coopération judiciaire avec la France.

    Une «nouvelle doctrine diplomatique»

    Les membres de l’équipe du roi Mohammed VI sont tous de la génération des années 1960, à l’instar de la nouvelle «star» de la diplomatie marocaine, Nasser Bourita, un pur produit des services de Sidi Yassine, comme ils appellent Yassine Mansouri, le patron de la DGED, dans les documents confidentiels dévoilés par le dénommé Chris Coleman.

    Nasser Bourita est né le 27 mai 1969 à Taounate. Après avoir exercé depuis 2011 la fonction de secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération, il a été nommé en février 2016 ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération.

    L’équipe de Mohammed VI a fait du Sahara Occidental une cause sacrée au détriment de la légalité et de la raison, faisant du Maroc un Etat hors-la-loi. Dans le but d’accaparer d’alléchantes ressources naturelles de l’ancienne colonie espagnole, ils vont mener ce qu’un journal marocain, se disant indépendant, a appelé, non sans fierté, «nouvelle doctrine diplomatique».

    Pour lui donner un caractère offensif, la nouvelle diplomatie se base sur une stratégie de tension comme arme principale de lutte pour imposer la pseudo-solution d’autonomie pour le conflit du Sahara Occidental. Sa première cible est l’Algérie que Rabat accuse d’être l’obstacle à ses desseins expansionnistes.

    Dans ce contexte, il y a lieu de citer :

    – Les attaques verbales du roi du Maroc en personne contre l’Algérie dans chacun de ses discours officiels ;

    – La profanation du drapeau algérien au consulat algérien de Casablanca le 1er novembre 2013 par un nervi aux ordres du palais ;

    – La multiplication d’incidents frontaliers ;

    – L’agitation de la menace d’une confrontation armée avec l’Algérie pour impressionner la communauté internationale ;

    – L’inondation du territoire algérien par des milliers de tonnes de cannabis produit dans la région marocaine du Rif ;

    – La création de sites hostiles tels qu’Algeria Times ;

    – La création et le financement du mouvement autonomiste de Ferhat Mehenni ;

    – La manipulation d’un mouvement terroriste (Mujao) pour attaquer des objectifs algériens et enlever, en 2011, les trois coopérants étrangers qui travaillaient à Tindouf ;

    – La manipulation des incidents de la communauté du M’zab à Ghardaïa ;

    – La multiplication des attaques cybernétiques ;

    – La distillation de messages accusant l’Algérie de manipuler Al-Qaïda en vue de s’attaquer au Maroc (emails envoyés à Hillary Clinton et dévoilés par Wikileaks), des publications hostiles parues aux Etats-Unis via des lobbies financés par le Maroc (le Centre d’études stratégiques et internationales (CSIS), think tank républicain (Center for the National Interest, Foreign Policy Research Institute) ;

    – Le financement de lobbies en France (les journalistes Vincent Hervouet, Mireille Duteil, José Garçon, Dominique Lagarde, etc.).

    Au niveau régional

    Les conseillers de Mohammed VI sont derrière :

    – La prétendue connexion du Front Polisario avec le «terrorisme djihadiste. Le journaliste américain Richard Miniter a reçu la faramineuse somme de 60000 dollars pour un article dans ce sens paru dans The New York Times ;

    – Les faux reportages de Vincent Hervouet sur TF1 et iTélé ;

    – Le recrutement de collaborateurs dans les médias mauritaniens pour dénigrer le Front Polisario et l’Algérie. A leur tête, Abdallahy Ould Mohamedi, directeur du groupe mauritanien Sahara Media ;

    – Le recrutement de Serge Daniel, correspondant de l’AFP et RFI à Bamako pour accuser le mouvement sahraoui d’accointances avec le mouvement de l’Azawad ;

    – L’accusation visant le Front Polisario, selon laquelle il fournirait des combattants pour défendre Kadhafi, et l’Algérie qui mettrait à leur disposition les moyens de transport ;

    – Le recrutement d’un ancien policier sahraoui, Moustpha Selma, pour semer la confusion ;

    – L’accusation proférée contre le mouvement sahraoui qui aurait détourné les aides humanitaires ;

    – L’envoi de centaines de ressortissants marocains en Libye pour rallier Daech et dont le transit se faisait par l’Algérie ;

    – Le financement du terrorisme avec l’argent de la drogue qui provient
    du Maroc (haschich) ou transite par le Maroc (cocaïne provenant d’Amérique latine) ;

    – La formation de 5 000 jeunes Marocains pour mener le cyberterrorisme contre le Polisario et l’Algérie.
    Au niveau international
    Les conseillers de Mohammed VI ont planifié :

    – Le recrutement de journalistes et personnalités qui agissent pour donner une fausse image du Maroc ;

    – La confrontation directe avec les anciens alliés du Maroc : la France, les Etats-Unis, et l’Union européenne ;

    – La confrontation avec l’ONU : attaques contre le secrétaire général de
    l’ONU et son envoyé personnel pour le Sahara Occidental, Christopher Ross;

    – La manipulation de la communauté marocaine en Europe en vue de s’imposer comme allié indispensable dans la lutte contre le terrorisme ;

    – L’encouragement des salafistes marocains à rejoindre les rangs de Daech ;

    – La corruption de fonctionnaires de l’ONU dans le but d’empêcher la rédaction de son rapport accablant sur la situation des droits de l’Homme au Sahara Occidental et dans les camps des réfugiés sahraouis à Tindouf ;

    – Les attaques contre les journalistes français Eric Laurent et Catherine Graciet pour empêcher leur nouvelle publication sur le roi du Maroc et venger le régime de leurs anciens ouvrages sur le royaume alaouite.
    Au niveau interne

    Les conseillers de Mohammed VI sont les instigateurs des faits suivants :

    – L’entretien à l’intérieur du pays d’une tension de faible intensité mais permanente afin de justifier le maintien du régime en place ;

    – Les représailles contre un certain nombre d’opposants pour faire peur aux autres et les contraindre à rentrer dans les rangs (Rachid Nini, l’historien et journaliste marocain Maâti Monjib, etc.) ;

    Le harcèlement et la punition des opposants au roi : de nombreux militants du Mouvement 20-Février ont été assassinés. Khalid Gueddar a échappé de justesse à une agression au couteau près de son domicile à Rabat, le local de l’AMDH a été saccagé et cambriolé, l’actrice Loubna Abidar a été lynchée, des étudiants sahraouis ont été agressés dans l’enceinte de l’université ;

    – La barbouzerie : menaces et insultes téléphoniques en pleine nuit,
    intimidations, etc. ;

    – L’élimination de tout soutien à la presse réellement indépendante ;

    – Le travestissement de la vérité avec l’adoption de la mythomanie comme stratégie permanente aux niveaux intérieur et extérieur.

    Mohamed Mahamud Embarec

    Source: Algérie Patriotique

    Tags : Maroc, Mohammed VI, Fouad Ali El Himma, Mounir El Majidi, El Hammouchi, Yassine Mansouri,

  • Maroc : Mohammed VI sévèrement critiqué dans revue Foreign Affairs

    Le bimestriel, mondialement connu, publié à New York, par le Conseil des relations étrangères, depuis 1922 et diffusé à plus de 100 000 exemplaires « Foreign Affairs » a publié dans son édition de mai 2011, une série d’articles consacrés au printemps arabe. Parmi lesquels « Quatrième vague ou faux départ ? » écrit par un éminent spécialistes des transitions démocratiques, Larry Diamond qui a brillamment analysé la situation politique de plusieurs états du Maghreb et du Moyen Orient.

    Son évaluation de la situation au Royaume chérifien est pour le moins critique à l’égard de Mohammed VI et va qualifier le monarque alaouite de faible et incompétent en détaillant sont indulgencce à l’égard des affairistes et mafieux qui l’entourent. Selon l’auteur de l’article, les réformes sont avortées à cause d’une coalition formée de sécuritaires et de mafieux proches de la dynastie.

    Larry Diamond est un professeur, auteur, conférencier, conseiller sur la politique étrangère, l’aide internationale et la diplomatie américaine et enseigne à l’Université de Stanford. Il est aussi le directeur du Centre de la Démocratie, du Développement et de la Règle de Droit, centre auquel est affilié le cousin du Roi, Hicham Benabdallah Alaoui. Voici la traduction du paragraphe extrait concernant la situation du Maroc:

    « Le Roi Du Maroc, Mohammed VI est toujours vénéré dans son pays et considéré comme un réformateur à l’étranger, mais il est encore plus faible et plus incompétent que Abdullah (Roi de Jordanie). Il n’a montré aucune volonté pour maitriser les intérêts vénaux qui entourent la monarchie, ou réduire l’extraordinaire concentration des richesses dans son pays. Au lieu de cela, son appareil sécuritaire, son cercle restreint d’amis, et les milieux oligopolistiques des affaires qui lui sont proches, bloquent les demandes de réformes, isolant encore plus le roi, et aggravant la tempête politique qui se prépare sous une surface de calme apparent. »

    Last Night in Orient, 4 Juin 2011

    Tags : Maroc, Mohammed VI, Makhzen, rente, clientélisme, népotisme, printemps arabe,