Étiquette : Mohammed VI

  • Le roi du Maroc, serait-il mort ?

    La santé du roi du Maroc est fragile, on le sait. Qu’une infection au coronavirus sera fatal pour lui, on le sait aussi. Par conséquent, toute mesure visant à le protéger serait la bienvenue de la part d’une grande partie des citoyens marocains.

    Cependant, ce qui est difficile à expliquer est la disparition de tous les membres de la famille royale marocaine dans une période aussi difficile pour les marocains qui subissent les affres de la pandémie. Ni le prince Rachid ni la princesse Lalla Meryem n’ont daigné faire un geste pour soulager les douleurs de leurs concitoyens qui traversent une conjoncture extrêmement difficile à cause de leur manque de moyens et les mesures de confinement imposée par le gouvernement.

    Même le mois sacré de Ramadan n’a réussi à sortir les Alaouis de leur cachette. Même pas pour distribuer le panier d’aliments si cher aux plus démunis de la société marocaine.

    Certains observateurs ont remarqué que le pouvoir a soudain rompu avec une vieille habitude très cher au souverain marocain : lui attribuer toutes les actions jugées réussies, tel que les mesures prises pour combattre le covid-19. Ni le chef de gouvernement ni ses ministres n’ont cité le nom du roi lors de leurs interventions à diverses occasions. La raison serait, selon ces observateurs, la mort du roi Mohammed VI suite à son infection au coronavirus et le Makhzen attend la fin de la pandémie pour l’annoncer. C’est aussi ce qu’explique la disparition du reste de la famille royale qui serait enfermée en attendant la suite des événements.

    Tags : Maroc, Mohammed VI, covid-19, coronavirus, pandémie,

  • Maroc : Mohammed VI, invisible depuis le début de l’état d’alerte de covid-19

    Au Maroc, c’est la question en or : Où est le roi Mohammed VI. Depuis l’imposition de l’état de confinement, le souverain marocain n’a fait aucune apparition.

    Presque deux mois après, les chaînes de télévision officielles, dont les activités du roi constituent le premier sujet, se trouvent à dèche depuis la déclaration de l’état d’urgence sanitaire provoqué par la pandémie du coronavirus.

    Une disparition qui a été accompagnée d’une information relayée par la chaîne américaine Fox News, selon laquelle le roi du Maroc serait infecté de ce virus suite à un dîner qu’il avait partagé avec le prince Charles, lui même atteint par le virus Covid-19. Et la chaîne US d’ajouter que le monarque marocain se serait isolé aux Iles Canaries.

    Ce qui est étonnant, c’est que ni Mohammed VI, ni son entourage, encore moins le protocole royal n’ont pris la peine de démentir une information d’une telle envergure. Un site proche du palais royal a fait une approche très maladroite pour démentir l’information de Fox News : cette dernière aurait confondu Morocco avec Monaco.

    La situation actuelle a bouleversé la vie des têtes royales du Maroc. Cette année, les citoyens marocains n’ont pas eu droit aux sorties royales qui caractérisent les activités du palais durant le mois sacré du Ramadan. Le covid-19 a balayé d’un coup les prières avec la participation du roi Mohammed VI ainsi que le panier d’aide alimentaire dont il inaugurait la distribution.

    Même le prince Moulay Rachid et la princesse Lalla Meryem, dont la santé n’est pas si fragile que celle de leur frère aîné, ont disparu de la scène publique et avec eux les activités des nombreuses associations caritatives et culturelles qu’ils présidaient.

    En ce qui concerne le prince hériter Moulay Hassan, il a dû se conformer avec un simple article de presse pour fêter son 17ème anniversaire.

    En résumé : éclipse total des têtes royales au Maroc. Un fait que personne n’ose évoquer au « plusbeaupaysaumonde ». Pourtant, il commence à intriguer et laisse place aux rumeurs les plus folles. Certaines parlent de mort au coronavirus, d’autres évoquent un coup d’État en douceur.

    Tags : Maroc, Mohammed VI, pandémie, coronavirus, covid-19,

  • Lutte antiterroriste : Comment le Maroc a dupé ses alliés occidentaux

    Avec la fin de la Guerre Froide, le Maroc a perdu un de ses principaux atouts pour attirer le soutien de l’Occident dans la question du Sahara Occidental : La lutte contre l’expansion du socialisme. Grâce à cela, la France, les Etats-Unis et les monarchies bananières du Golfe Persique, versaient sans compter dans les caisses de l’armée marocaine qui se livrait à des combats acharnés contre les guérilleros sahraouis. A cette époque-là, le roi Hassan II n’hésitait pas à crier qu’il y avait des combattants cubains et vietnamiens parmi les rangs des maquisards sahraouis. Pour renforcer ses liens avec les prétendues démocraties occidentales, le Maroc envoyait, régulièrement, ses soldats combattre à côté de ceux de l’OTAN en Afrique, en Irak et ailleurs. « Vous voulez empêcher l’influence soviétique d’envahir le continent noir, je suis votre homme pour la réussite de cette entreprise », ressassait sans cesse l’ancien despote marocain. Mobutu et certains autres dirigeants africains, imposés à leurs peuples par l’Occident, disaient pareil.

    Cependant, cette situation a changé avec la chute de l’Empire Soviétique. Le grand loup du communisme n’existe plus laissant lieu à une nouvelle configuration dans laquelle le Maroc doit se positionner en vue de garder le soutien de ses alliés occidentaux contre les droits légitimes du peuple sahraoui. Cette nouvelle configuration est caractérisée par la création d’un nouvel ennemi. Avec l’aide de ses anciens protégés des monarchies des pétrodollars, en vue de garder sa mainmise sur les ressources pétrolières, l’OTAN a créé la menace terroriste.

    Dès l’annonce de la fin de la Guerre Froide, les Etats-Unis ont décidé qu’il est temps de mettre fin au conflit du Sahara Occidental. C’est ainsi que l’ONU a imposé un cessez-le en 1991 proclamant le droit à l’autodétermination comme seule issue à ce long contentieux.

    Acculé par cette nouvelle donnée qui lui ôtait sa carte maîtresse, Hassan II qui ne pouvait plus vendre de l’anticommunisme et par le désir de léguer à son fils une monarchie stable accepta le cessez-le-feu proclamé par l’ONU au Sahara Occidental en 1991. Au même temps qu’il libérait les prisonniers politiques sahraouis, il décréta une amnistie générale en faveur des survivants du mouroir de Tazmamart et des centaines de détenus politiques qui croupissaient dans ses geôles.

    Pour s’assurer l’éternité de sa monarchie, rien de mieux qu’une opération de maquillage pour relooker un pouvoir fondé sur le sang et le crime. Ainsi, les centaines de détenus politiques purent, à la faveur de cette opération, recouvrer leur liberté et obtenir des réparations financières symboliques pour les tortures et les privations infligées par le roi le plus sanguinaire de l’histoire du Maroc.

    Les rentes provenant de l’Occident se tarissaient sans cesse puisque le danger communiste qui « menaçait » l’Afrique a disparu inexorablement.

    Ainsi, du jour au lendemain, les autorités marocaines se sont retrouvés dos au mur face à la légalité internationale et sans plus rien à vendre aux alliés occidentaux. La seule voie se trouvant devant eux était de participer au jeu de la menace antiterroriste. Sans foi ni loi, les responsables marocains, dirigés par un roi affaibli par la maladie et le goût des loisirs, n’ont pas hésité à manipuler leurs citoyens en vue de les pousser à commettre des attentats terroristes.

    Leur premier objectif a été l’Espagne, pays qui aux yeux de l’ONU est considéré comme puissante administrante du territoire sahraoui et dont le président José María Aznar a donné des fils à tordre à la monarchie marocaine en raison de sa ferme position de défense du droit à l’autodétermination. Son parti, le Parti Populaire, était censé gagner les élections pour la troisième fois consécutive. L’attentat visant les trains de Madrid le 11 mars 2004 a bouleversé la donne. Avec une majorité assez confortable, les socialistes ont pris les rennes du pouvoir en Espagne. L’écrasante majorité des auteurs de cet acte criminel était des marocains et les services secrets marocains ont été pointé du doigt par un large secteur de l’opinion publique espagnole.

    Le succès récolté après ces attentats était énorme. Du jour au lendemain, le gouvernement espagnol a opéré un revirement de 180 degrés dans sa politique vis-à-vis de son ancienne colonie. De fervent défenseur du référendum, l’Espagne est passé à être le premier défenseur d’une solution basée sur une autonomie au sein du Royaume du Maroc. Depuis, les socialistes sont devenus des ambassadeurs de la « cause marocaine ».

    Grâce au soutien inconditionnel d’une France guidée toujours par ses ambitions en Afrique, le Maroc obtiendra un « statu avancé » auprès de l’Union Européenne et poursuivra son action dans l’art de gagner sans mérite des aides économiques substantielles sans se soucier de ces actes criminels ni de ses violations quotidiennes des droits de l’homme.

    La montée de plus en plus reconnue de l’Algérie en tant que puissance régionale après son succès dans la lutte contre le terrorisme a suscité les craintes des voisins de l’Est. Pour le pouvoir marocain, ce positionnement algérien est synonyme d’indépendance du Sahara Occidental, une question considérée comme vitale pour la monarchie marocaine.

    Face à cette indéniable réalité, les autorités marocaines ont poussé des milliers de salafistes marocains à rejoindre l’État Islamique en Irak et en Syrie au même temps qu¡ils multipliaient les annonces de démantèlement de cellules terroristes présumées.

    Concluant que les annonces accompagnés de fortes opérations médiatiques et de communiqués triomphalistes n’ont pas contribué à pencher la balance diplomatique en faveur du Maroc dans son ambitionne de raffermir sa colonisation du territoire sahraoui riches en ressources naturelles, les décideurs marocains sont passés à la vitesse supérieure en frappant au cœur de cet Europe qui, en échange des accords commerciaux bilatéraux, tente de leur imposer un agenda démocratique dont ils ne veulent pas. C’est ainsi qu’arrivèrent les attentats de Paris, Bruxelles, Barcelone en 2015, 2016 et 2017.

    Mohamed Dihani, un prisonnier politique sahraoui a eu l’occasion de connaître certaines des méthodes préconisées par les services de la DST marocaine en vue de pousser leurs concitoyens à commettre des attentats terroristes. Dans ce but, des membres du clergé salafiste agissent de l’intérieur de la prison de Salé-2, devenue le premier usine de fabrication de terroristes marocains.

    Tags : Maroc, Algérie, Sahara Occidental, terrorisme, menace terroriste, guerre froide, Mohammed VI, Hassan II,

  • La prétendue « africanité » du Maroc mise à nu par la pandémie du coronavirus

    Au Maroc, le Covid-19 est à l’origine d’une crise humanitaire au sein de la communauté migrante subsaharienne, accentuée par une violente répression des forces de l’ordre.

    Dans la ville d’El Aaiun, où certaines républiques bananières ont ouvert récemment des consulats en échange de quelques billets destinés aux poches des nouveaux négriers de la France, une mutinerie a éclaté dans un centre de détention de migrants le 1er mai où plus de 70 migrants sont détenus hors de tout cadre légal depuis plus d’un mois.

    Si les premiers 14 jours ont été justifiés par les autorités comme des mesures de confinement, le reste du mois, ces personnes ont été privées de leur liberté sans motif légal.

    Passé un mois, ces migrants se sont révoltés, exigeants leur libération. Sachant que bon nombre parmi eux disposent de logements. Les interventions des associations locales n’a pas permis leur libération.

    Le 1er mai, la police tire des balles en caoutchouc pour riposter contre la révolte de ces migrants. La mutinerie se solde par 4 blessés du côté des migrants et autant chez les policiers. Le pire a été évité de justesse.

    La dépêche de l’agence de presse oficielle MAP, la seule d’ailleurs, sur ce sujet ne respecte pas l’équilibre et le recoupement nécessaire. Elle n’apporte pas les précisions factuelles sur les raisons de cette mutinerie.

    Ce fait divers gravissime révèle la situation de crise humanitaire de ces communautés. Isolés, privés du droit de sortie et exclus des différents programmes d’aides lancés par le gouvernement, reflète le véritable visage raciste de la monarchie marocaine et son rôle de gendarme de l’Europe en Afrique.

    Selon des sources surplace, à Nador, les ONG sont interdites, souvent, d’acheminer des aides aux migrants isolés dans les forêts de la province. A Rabat, faute de document de déplacement, les irréguliers ne peuvent quitter chez eux pour récupérer les paniers alimentaires.

    L’Etat marocain qui se veut « leader africain » en matière d’immigration laisse mourir de faim et tire sur les migrants. Ainsi, son stratégie africaine basée sur les bulles de propagande mensongère est mises à nu par les faits de la situation vécue par les migrants subsahariens dont l’écrasante majorité sont originaires des pays alliés du Maroc dans la question du Sahara Occidental (Sénégal, Côte d’Ivoire, Mali).

    Les nouveau négriers de la France, Macky Sall et Alassane Ouattara se cachent derrière le silence en guise de remerciement aux chèques signés par Mohammed VI et qui vont directement vers leurs comptes en France et en Suisse.

    Tags : Maroc, Sahara Occidental, Laayoune, migrants, subsahariens, Mohammed VI, racisme,

  • Maroc : Où se cache le roi Mohammed VI ?

    Depuis le début de la crise pandémique, le roi du Maroc est aux abonnés absents. L’opinion publique marocaine s’indigne de plus en plus à cause de sa disparition à un moment où le peuple marocain traverse une conjoncture difficile en raison du confinement imposé par le gouvernement en vue de lutter contre la covid-19.

    Une population démunie implore l’intervention de Mohammed VI pour contrer les pratiques de répression contre ceux qui ont la mobilité comme seule choix pour parvenir à alimenter les siens. Mais aussi pour que les produits alimentaires distribués ne soient pas détournés par les agents d’autorité et leurs complices.

    De l’étranger aussi, des milliers de marocains implorent son intervention pour pouvoir rentrer au Maroc et passer le confinement avec les siens au Maroc.

    La réponse du souverain a été, jusqu’à présent, le silence total. Selon certaines sources, il aurait quitté le Maroc par crainte d’attraper le coronavirus. Le journaliste Ignacio Cembrero, qui rêve de se faire pardonner par le Makhzen, prétend qu’il se trouve au Maroc tout en démentant la nouvelle publiée par Le Courrier de l’Algérie selon laquelle, Mohammed VI se trouve au Gabon. Pourtant, même le roi sacré du Ramadan n’a pas réussi à le faire sortir de sa cachette. Sa disparition des radars a laissé place à des rumeurs persistantes sur un coup d’État en douceur. Des rumeurs consolidées par une présence massive de l’armée dans les rues.

    Tags : Maroc, Mohammed VI, pandémie, covid-19, coronavirus,

  • Où est passé le roi Mohammed VI depuis le début de l’état d’urgence sanitaire au Maroc?

    Depuis la proclamation de l’état d’urgence sanitaire au Maroc annoncée vers la mi – mars 2020 en raison de la propagation du virus Corona, nulle apparition publique ou télévisuelle du souverain marocain n’a été enregistrée.

    Début avril, la chaine américaine d’information en continu Fox News annonçait lors d’un bulletin informatif que le roi du Maroc serait infecté de ce virus suite à un dîner qu’il avait partagé avec le prince Charles, lui même atteint par le virus Corona.

    Et la chaîne US d’ajouter que le monarque marocain se serait isolé aux Iles Canaries.

    Ni Mohammed VI, ni son entourage, encore moins le protocole royal n’ont cru utile ou opportun de démentir une telle information.

    Seuls quelques sites internet dont le 360.ma, dont le patron se trouve être le conseiller en affaires financières du roi se sont chargés de mettre en doute, maladroitement d’ailleurs, l’annonce faite par Fox.

    Prenant ses lecteurs pour des demeurés, le site 360.ma réagit à l’info en prétendant que la speakerine américaine avait confondu Morocco avec Monaco.

    Ce qui ajoute au mystère lié à cette éclipse royale, réside dans le fait que ni le très médiatique frère du roi du Maroc, Moulay Rachid, ni sa soeur Mariam qui préside de nombreuses associations caritatives et cuturelles n’ont apparu publiquement ou sur les chaînes des télévisions officielles marocaines.

    Le prince hériter Moulay Hassan qui atteindra prochainement l’âge de 16 ans et qui ne manque aucune inauguration, commémoration ou conférence internationale à laquelle assiste son père ou son oncle, se trouve lui aussi hors des radars depuis la disparition de son père.

    Signalons que les très nombreuses et fréquentes sorties princières sont destinées à parfaire la formation de l’héritier du trône alaouite.

    Cette longue éclipse du roi et des autres membres de la famille royale a été accompagnée par de nombreux communiqués émanant du souverain et par des messages attribués à Mohammed VI, messages envoyés à des chefs d’etats étrangers.

    En revanche, et depuis près de 50 jours, et contrairement aux multiples apparitions et discours des chefs d’etats arabo – musulmans, aucun message à la population marocaine n’a été prononcé en direct par le Commandeur des croyants.

    La personne du roi étant sacrée au Maroc, aucun marocain n’ose évoquer cette disparition qui commence à intriguer l’homme de la rue marocaine.

    Vendredi passé, ceux des Marocains qui atrendaient l’apparition du roi lors de la première séance des Causeries religieuses Hassaniennes, inaugurées par feu le roi Hassan II et retransmises en temps réel par la première chaîne marocaine, en ont été pour leurs frais.

    Ce qui corse davantage ce mystère, réside dans l’arrivée au Maroc du cousin du roi, le prince Hicham, qui réside aux États-Unis d’Amérique.

    Le prétexte avancé par le prince « rouge » et banni, pour expliquer sa subite entrée au Maroc en vue de rendre visite à sa mère malade paraît limite aux observateurs de la politique marocaine.

    Un roi absent physiquement, une armée massivement dans les rues et les places des villes et des villages marocains, armée appuyée par des chars de combats…

    Voilà une situation que les Marocains n’ont pas connue même lors des 2 coups d’État militaires perpétrés en 1971 et 1972 contre le défunt roi Hassan II

    Source: Bruxellois, sûrement!

    Tags : Maroc, Mohammed VI, pandémie, coronavirus, covid-19, Moulay Hicham, prince rouge,

  • Maroc – La fortune d’un roi riche, l’infortune d’une population pauvre

    Depuis la mort de Hassan II en Juillet 1999, son fils Mohammed VI est devenu en 2020 un des monarques les plus riches du monde, mais cette fortune insolente fait face à une population marocaine qui souffre à cause des profondes inégalités sociales qui prévalent au Maroc, et dont les individus restent soumis à une violente répression politique et policière.
    Mohammed VI, Roi du Maroc
    En effet, avec 8,2 milliards de dollars, le monarque chérifien de 56 ans occupe le 9ème rang du classement établi par le média anglais Love Money en Mars 2020.
    Une richesse qui assure à la famille royale un train de vie indécent aux yeux de la population, comme le démontrent les dépenses de fonctionnement du Palais Royal en 2020, évaluées à plus de 230 Millions d’Euros ce qui représente deux fois plus que celles de l’Elysée qui se sont établies pour la même année à 105,316 Millions de dollars !
    Et quitte à comparer notons que le Produit Intérieur Brut marocain a été évalué en 2019 à 122 Milliard d’€, 22 fois moindre que celui de la France qui dépasse les 2700 Milliards d’€ !
    C’est dire l’incongruité de tels frais, que personne ne peut expliquer et qui pourraient pourtant servir à combler la fracture sociale et la misère dans laquelle survit plus de 10 millions de marocains.
    Beaucoup en effet se demandent à quoi servent la vingtaine de palais, ces milliers d’hectares de terres agricoles pour la plupart confisquées par Hassan II, le Yacht à 90 millions de dollars, la montre d’1,2 millions de dollars ou encore les 5 millions d’euros pour une semaine de vacances que le monarque marocain a passé avec sa famille dans les îles helléniques…
    Un étalement de richesse qui n’est plus défendu aujourd’hui que par les quelques courtisans d’un Roi dont l’avidité pour le luxe n’est plus un secret et n’apporte rien pour la population du Royaume chérifien. Et c’est ainsi que le Maroc enregistre un piètre indice de développement humain, qui classe le pays dans le dernier rapport du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), à la peu reluisante 121ème place sur 189 pays…
    La richesse du Roi du Maroc, qui perçoit tout de même un salaire dépassant les 40.000 Euros mensuels, provient en grande partie des investissements qu’il a entrepris à travers le Holding Al Mada, anciennement Société Nationale d’Investissement (SNI), qui s’est accaparé de plusieurs secteurs porteurs (Banque, Assurance, télécommunications, métallurgie, immobilier, mines, énergies renouvelables, distribution…) aussi bien au Maroc mais également à l’étranger.
    Le Holding Al Mada est chapeauté par deux autres holdings appartenant également à la famille royale: la Siger et la Ergis comme vous pouvez le voir ci-après.
    De même, chacun des frères et sœurs de Mohammed VI dispose de son propre holding d’investissement : Providence holding pour le prince Moulay Rachid, et Unihold, Yano Participation et Star Finance pour, respectivement, les princesses Lalla Meryem, Lalla Asma et Lalla Hasna et qui leur assure plusieurs millions d’Euros de revenus chaque année…
    Cette fulgurante réussite de la famille Royale dans les affaires, le Makhzen la doit à Mou­nir El Majidi.
    Mounir Majidi, né le 19 Janvier 1965 à Rabat, a présidé dans l’ombre pendant dix ans l’association qui gère le fameux festival Mawazine de Rabat, avant d’en transmettre la gestion à Abdeslam Ahizoune, un autre adulateur du palais, l’ex ministre des Postes et des Télécommunications, des Télécommunications, et actuel président de Maroc Telecom…
    Mounir Majidi, cité dans le scandale des Panama Papers, est l’homme de confiance de Mohamed VI. Il est son Secrétaire Particulier depuis 2000 et depuis 2020 Président de la Siger, le principal actionnaire de la holding royale de contrôle et la Société Nationale d’Investissement (SNI), qui avait absorbé l’Omnium Nord Africaine (ONA), devenue en 2018 le holding royal Al Mada .
    C’est Majidi qui a fait d’Al Mada la plus grande holding privée du Maroc et le fer de lance des réformes économiques du Pays.
    Hassan Ouriaghli, un ami de Mounir Majidi a été désigné en 2014 Directeur de Al Mada, celui-ci avait été Président du Directoire de l’Entreprise Optorg, filiale d’El Mada à Paris, et dont l’objet social est la distribution spécialisée incluant l’équipement industriel et la distribution automobile en Afrique. Le roi est également concessionnaire automobile…
    Enfin, notons que c’est Majidi qui est le principal artisan de la politique d’investissement dans les pays du Sahel et à l’échelle du continent africain. C’est lui qui a poussé d’Attijariwafa Bank, pour devenir le premier réseau bancaire en Afrique, avec 4 930 agences et plus d’un milliard de dollars investis sur le continent depuis 2010. Et elle est majoritairement détenue par le fonds Royal Al Mada…
    C’est par elle que le Roi du Maroc a promis ”d’aider” les africains à se développer et a exigé en novembre 2019, de Mohamed El Kettani, PDG de la banque Attijariwafabank de signer un mémorandum d’entente avec le fonds africain African Guarantee Fund dans le but d’encourager le financement des PME africaines… Des investissements qui tardent à se concrétiser avec la crise financière nous dit-on !
    Mais la réussite dans les affaires de la famille royale et d’une caste réduite de nantis proches du Makhzen, n’a pu étouffer les scandales et autres facettes peu reluisantes du trône, que Rabat a toujours essayé d’étouffer. En vain…
    En effet, le site d’investigation marocain Ledesk avait enquêté et publié plusieurs articles sur des sociétés off-shore impliquant le roi Mohammed VI, telle la SMCD Ltd, enregistrée aux îles Vierges et gérée par Mounir Majidi et dont l’ayant droit économique est le roi Mohammed VI. Cette société a été citée comme actionnaire d’une autre société, Alliances Développement Immobilier (ADI), cotée à la Bourse de Casablanca…
    Cela démontre que l’argent du royaume est transféré à l’étranger pour échapper au fisc, déposé dans des paradis fiscaux, puis à nouveau blanchi au Maroc par celui qu’on avait désigné un temps le Roi des pauvres… Mais ce qualificatif n’a pas tenu longtemps.
    En 2015, de nouvelles révélations faisant part de comptes bancaires ouverts le 11 octobre 2006 à la HSBC Private Bank en suisse, codétenus avec son secrétaire particulier, Mounir El-Majidi avaient choqué l’opinion publique au Maroc. Il faut dire qu’il y a de quoi, entre le dernier trimestre 2006 et le 31 mars 2007, le solde maximal de ce compte s’établissait à 7,9 millions d’euros, alors qu’en même temps les Marocains résidant au Maroc, étaient interdits de détenir un compte bancaire à l’étranger…
    Et ces révélations font très mal à la famille Royale tant elles informent l’opinion publique marocaine du décalage entre le faste de la dynastie Alaouite et de ses protégés, contrastant avec les conditions sociales et économiques d’un peuple dont le quotidien ne cesse de dégrader comme l’a précisé le dernier rapport de la Banque Mondiale
    Pour faire face au déferlement d’informations sur l’affairisme inquiétant de la famille royale par une presse libre et indépendante, le Makhzen a, comme à son d’habitude, recours aux seules méthodes qu’il connait et qu’il affectionne particulièrement pour faire taire toute contestation démocratique : le harcèlement judiciaire, la désinformation, la manipulation et le chantage. Un véritable programme !
    En 2012, le journal le Monde avait publié une affaire de corruption concernant équipementier aéronautique américain Baysis impliquant Majidi. Ahmed Benchemsi, chercheur à l’université Stanford (Etats-Unis) et ex-directeur du magazine marocain “TelQuel” était l’auteur de cet excellent article. Il y affirmait que ”M. Majidi, également le premier annonceur publicitaire du pays, a démontré sa capacité à boycotter des journaux jusqu’à les acculer à la faillite.’’
    En effet, est à la tête d’une belle affaire d’affichage public et qui jouit de toutes les facilités dans plusieurs municipalités marocaines…
    Les propos de Benchemsi sont confirmés par le chercheur et professeure en relations internationales Jesùs Garcia Luengos et Laurence Thieux, dans leur rapport sur les Médias en ligne au Maroc :
    ”La presse en ligne a gardé une partie des défauts de la presse écrite dans la mesure où une partie d’entre elle s’aligne sur les partis politiques et alimente la polarisation de la scène politique entre le PJD et le PAM. Ces deux partis ont beaucoup investi dans les nouvelles technologies de l’information (NTI) pour élargir leurs bases d’influence. Ces deux partis politiques ont leur propre réseau médiatique qu’ils contrôlent directement ou indirectement. Selon certains experts, le Parti Authenticité et Modernité (PAM) créé par Fouad Ali Himma, conseiller du Roi et ami d’enfance, a influencé plusieurs médias de façon décisive avec des apports économiques conséquents et dont ils sont devenus dépendants pour assurer leur viabilité financière.’’
    Pour info, Fouad Ali El Himma est le camarade de classe du Roi Mohammed VI, et également camarade d’enfance de Mounir Majidi qui le cotôyait lorsque Majidi avait été ”adopté” par la princesse Lalla Nezha, sœur de Hassan II, pour tenir compagnie à son fils Naoufel Osmani.
    Le gouvernement marocain totalement soumis au Makhzen, à en perdre toute crédibilité populaire, use de tout son pouvoir et de utilise tous les subterfuges pour tenter de protéger le Trône et faire oublier le train de vie fastueux du Roi et de sa cour dans l’esprit d’une tradition ancestrale et archaïque, alors que des millions de citoyens marocains vivent, eux, sous le seuil de pauvreté.
    C’est cette situation qu’avait dénoncé le Hirak marocain, symbolisé en la personne de Nasser Zefzafi, ce natif d’El Hoceima dans le Rif, torturé et jeté en prison pour 20 ans, alors qu’il ne réclamait que l’amélioration de la situation socio-économique de ses concitoyens.
    Pour contrer les incessantes revendications d’un peuple meurtri dont ne se fait écho qu’une presse étrangère, le pouvoir marocain a recours à une presse locale aux ordres, flatteuse et obséquieuse telle un baise-main royal, souvent fabriquée par la police politique zélée du Royaume chérifien.
    En exemple les chaines de TV Medi 1 ou 2M, ainsi que le portail en langues arabe et française le360.ma. Ce média appartient à la société Edit Holding, une société détenue par Mme Aïcha Bouayad-Amor, ex-directrice de la communication de la banque Société Générale au Maroc, et au Galeriste et critique d’art, Aziz Daki, notoirement très proche de Mounir Majidi qui l’a recruté comme directeur artistique et porte-parole du Festival Mawazine, alors qu’il avait entamé sa carrière professionnelle comme simple journaliste au quotidien Aujourd’hui le Maroc, au sein duquel il a travaillé pendant quatre ans. Un journaliste qui n’a jamais fait autre chose que maquiller la vérité à ses concitoyens…
    C’et ainsi que fonctionne le Maroc, un pays de castes et d’intouchables que dédommage une famille royale en fonction des mensonges qu’ils véhiculent, sur la sahara occidental, sur le puissant voisin algérien ou même sur les démocrates qui aspirent à de meilleurs jours…
    Ce système de prédation fait de pressions, d’intrigues courtisanes et de corruption n’est au final avantageux que pour la seule couronne. Il ne tient debout que par sa capacité à réprimer les populations et éviter une révolte contre un royaume entièrement tourné vers le seul développement de la fortune royale au détriment de tout un peuple…
    Quel Dommage !
    Bachir Outaghani
    Algérie Part, 25 avr 2020
    Tags : Maroc, Mohammed VI, fortune, luxe, Fouad Ali El Himma, Mounir El Majidi, Al Mada, SNI,
  • Le roi du Maroc, aux abonnés absents

    L’opinion publique marocaine commence à se poser des questions sur l’état de santé du roi du Maroc en raison de son absence dans un contexte aussi grave que celui de la pandémie.

    Depuis plusieurs semaines, il n’a reçu aucun responsable du gouvernement et n’a fait aucune déclaration sur la situation ni à l’occasion du mois du Ramadan. Selon certaines voix, cela voudrait dire qu’il ne se trouve pas au Maroc.

    En vue de dissimuler cette vérité, les services du palais royal ont lancé des boules prétendant que Mohammed VI a été vue mercredi à Rabat en train de se promener avec un masque sur le visage. Cependant, personne ne l’a vu.

    Dans le même contexte, un site proche des autorités marocaines prétend qu’il est en colère contre son ministre des affaires étrangères en raison de la gestion de ce dernier de la question des marocains bloqués à l’étranger et que le Maroc, dominé par la panique de la contagion, refuse de rapatrier. 

     
    Tags : Maroc, Mohammed VI, pandémie, covid-19,
  • Maroc : Bourita paie les errements de son roi

    Bourita, au Mozambique après une bagarre avec la sécurité du TICAD

    Le Maroc est le pays du faux-semblant. La réalité n’est jamais ce qu’on dit. La mythomanie a été érigée en principe en vue d’attirer le soutien de l’Occident et dissimuler les échecs subis dans leur obsession de s’accaparer du territoire du Sahara Occidental et ses nombreuses richesses minières et halieutiques.

    Un média marocain vient de révéler que le ministre des affaires étrangères se trouve dans le collimateur du roi avec la probabilité de se faire bientôt limoger. La raison officielle ? Avoir rapatrié sa fille un jour avant l’annonce de fermeture des frontières aériennes, maritimes et terrestres en laissant des milliers des marocains bloqués à l’étranger.

    L’éloigner avant était l’équivalent de reconnaître l’échec de la diplomatie marocaine. Il fallait attendre de trouver une échappatoire. Rien de mieux que le scandale des citoyens abandonnés dans un contexte grave de pandémie pour, au moment temps, en faire un bouc émissaire. Bourita sera le fusible à faire péter pour sauvegarder la sacralité du roi et son véritable chef de la diplomatie, Yassine Mansouri.

    Le limogeage de Bourita est un fait qu’on voyait venir malgré le tapage médiatique visant à escamoter ses errements. Il suffit de tirer le bilan de son action qui a vidé les caisses du royaume sans rien apporter en échange si ce n’est le fait d’avoir déprestigié son pays et son roi.

    La manière dont il a géré le dossier du Sahara Occidental et sa stratégie en Afrique a soulevé de nombreuses questions. Il a essayé de sauver sa face en procédant à l’ouverture de consulats dans un territoire où se trouve une mission onusienne au même temps qu’il a porté atteinte à l’image du Maroc auprès des palestiniens en se jetant dans les bras des organisations sionistes. 

    Tags : Maroc, Mohammed VI, Nasser Bourita, Mohammed VI, pandémie, coronavirus, covd-19, diplomatie,
  • Maroc : N’étant pas souvent sous les projecteurs, l’apparition de Lalla Salma est très visible (Blaw bloed)

    Selon le journal Blaw Bloed, la princesse Lalla Salma du Maroc est très convoitée lorsqu’elle apparaît en raison de sa disparition de la scène publique.

    « N’étant pas souvent sous les projecteurs, indique-t-il, l’apparition de Salma est particulièrement perceptible quand elle le fait. Elle a été reconnue comme l’invitée la plus élégante du mariage de William et Catherine en 2011. Avec ses longues mèches rouges et sa sélection de vêtements sophistiqués, la princesse est plus élégante ».

    Le média néerlandais affirme que l’identité arabe du Maroc influence le style vestimentaire de Lalla Salma. « Elle porte souvent un caftan traditionnel. Au Maroc, ce mot est également utilisé pour désigner une robe. Un caftan se compose souvent de deux ou plusieurs pièces avec une ceinture assortie. Il convient aux vêtements de jour décontractés, mais se prête également aux occasions formelles ».

    Blaw Bloed rappelle que « la princesse Lalla Salma est l’épouse de 42 ans du roi marocain Mohammed VI. Elle est la première femme à être présentée publiquement comme l’épouse du monarque et a également été honorée d’être la première princesse du Maroc. Salma et son mari ont deux enfants: Moulay et Lalla. La princesse a fait la une des journaux l’année dernière car elle n’avait pas été vue en public depuis près de 2 ans. Des rumeurs ont circulé sur l’endroit où elle se trouverait et pourquoi ». 

     
    Tags : Maroc, Mohammed VI, Lalla Salma, élégance, people, blaw bloed,