Étiquette : Mohammed VI

  • Quand le roi du Maroc reconnaît avoir divorcé de Lalla Salma

    Divorce royal: Mohammed VI et Lalla Salma du Maroc brisent le silence

    Rarement la vie privée de la famille royale marocaine aura autant fait couler d’encre. Depuis presque 2 ans, la princesse Lalla Salma n’apparaît plus aux côtés de son mari, le roi Mohammed VI, lors de ses sorties officielles, mais plus encore, ce qui inquiète l’opinion publique, ce sont les folles rumeurs relayés par nombres de médias.

    Dans cet océan de désinformation, et faisant écho au déplacement en Grèce de la Princesse Lalla Salma, plusieurs médias étrangers s’étaient en effet saisis de l’occasion pour propager des informations visiblement non vérifiées et ne se référant pas à de sources officielles.

    Dans le même temps, Le360.ma titrait “Quand le magazine Gala fantasme sur les vacances des enfants du roi,” citant des sources qui affirment que les vacances de Lalla Salma et Moulay El Hassan “se déroulent dans une très bonne ambiance familiale, empreinte de loisirs et de découvertes de la culture hellénique” allant même jusqu’à attribuer les rumeurs à “des sites, à la solde de la junte militaire algérienne”. Mais dans la soirée du 20 juillet, le Palais établit un précédent en faisant intervenir son avocat. Une première.

    Le Roi Mohammed 6 et Lalla Salma, parents de deux adolescents, Moulay El Hassan, 16 ans, et Lalla Khadija, 12 ans ne sont pas contents et ils le font savoir à travers l’ambassadeur du Maroc à Paris Chakib Benmoussa et leur avocat Maître Éric Dupond-Moretti. En cause : Des rumeurs malveillantes et amplifiées qui visent le Roi, la Princesse et leurs enfants. Le Roi Mohammed VI et la Princesse Lalla Salma, ont démenti toutes les rumeurs qui circulaient à propos de leurs altesses, en particulier celles qui faisaient croire que Lalla Salma serait interdite de voyager avec ses deux enfants Moulay El Hassan et Lalla Khadija.

    Faisant écho au déplacement en Grèce de la Princesse Lalla Salma, plusieurs médias étrangers s’étaient en effet saisis de l’occasion pour propager des informations visiblement non vérifiées et ne se référant pas à de sources officielles.

    Le Palais qui n’a pas pour habitude de commenter les rumeurs ni de communiquer sur des suppositions s’est finalement résolu cette fois-ci à diffuser une mise au point tout en mettant en garde à demi mot ces médias lesquels seraient passibles de poursuite pour diffamation. Sorti de son silence, l’ambassadeur du Maroc à Paris, Chakib Benmoussa, avait d’abord fait savoir que la Princesse Lalla Salma n’était pas encore rentrée de son voyage en Grèce et qu’elle se trouvait avec ses deux enfants Moulay El Hassan et Lalla Khadija, et ce, contrairement à ce qui a été dit jusqu’à maintenant dans toute la presse. (On la disait en effet voyageant seule avec son fils le Prince Moulay El Hassan).

    Sont épinglés pour ces mauvaises rumeurs plusieurs sites étrangers dont certains médias français qui ont repris ces rumeurs sans les vérifier, une entorse s’il en est, à la déontologie journalistique qui rend compte d’un traitement peu sérieux et très léger de l’information. Éric Dupond-Moretti s’est adressé en particulier à Gala en lui faisant savoir que le Roi Mohammed VI du Maroc et la Princesse Lalla Salma sont « scandalisés » par les rumeurs qui les visent.

    Ces rumeurs sont, dit-il, d’ailleurs « fermement et formellement démenties » et par le Roi et par la Princesse. S’agissant du parallèle établi avec Haya de Jordanie, pour Maître Dupond-Moretti cela « ne repose sur rien d’autre que le fait qu’il s’agit de deux princesses. »

    L’avocat français tout en appelant au respect de la famille royale marocaine, note que ces rumeurs relèvent de la diffamation.

    Cette mise au point a révélé que le palais royal reconnaît que Mohammed VI et Lalla Salma ont divorcé et que cette dernière garde son statut de princesse.

    Yasmine Derbal

    L’Echo d’Algérie, 25 jui 2019

    Tags : Maroc, Mohammed VI, Lalla Salma, divorce, disparition,

  • Quand le couple Sarkozy se ressourçait au Maroc

    Le couple Sarkozy se ressource à Marrakech

    Maroc.- L’ex-président Nicolas Sarkozy et sa femme Carla séjournent dans la célèbre ville ocre. Ils occuperaient une villa qui, selon la presse marocaine, leur aurait été offerte par un riche homme d’affaires.

    L’ancien président avait laissé entendre qu’il partirait en vacances dans les jours qui suivaient la passation de pouvoirs à l’Elysée. Dès le lendemain de l’investiture de son successeur François Hollande, Nicolas Sarkozy s’est envolé pour le Maroc en compagnie de son épouse Carla Bruni-Sarkozy.

    Le couple est arrivé mercredi soir à Marrakech pour une visite privée, selon des autorités locales. Tous deux ont ensuite quitté l’aéroport vers une destination qui n’a pas été officiellement précisée. Ils devraient y séjourner jusqu’au 31 mai.

    «Je vais m’occuper de ma fille», aurait confié l’ex-président à des proches. Selon une autre source, Nicolas Sarkozy envisagerait de prendre «trois mois de vacances». L’ancien ministre du Travail Xavier Bertrand a, par ailleurs, laissé entendre dans un entretien accordé à l’hebdomadaire Valeurs Actuelles que Nicolas Sarkozy a «besoin de se reposer et de profiter des siens et qu’il fera part de ses projets [professionnels] à la rentée».

    Selon le site internet Slate.fr, Nicolas Sarkozy pourrait s’installer quelques mois dans une villa de près de 700 m2 que le couple posséderait depuis fin 2011.

    A l’époque, ainsi que le relate le site internet marocain i-Biladi.com, l’hebdomadaire Al Ousboue avait indiqué qu’un riche homme d’affaires des Emirats arabes unis avait offert cette luxueuse demeure à un «chef d’Etat européen à l’occasion de la naissance récente de son bébé».

    La presse marocaine rapporte également que la villa ferait partie d’un projet immobilier du groupe Emaar. Les demeures de ce standing seraient vendues à partir de 700’000 euros (840’000 francs).

    Comme beaucoup de politiciens ou membres du show business, l’ancien président français et son épouse sont des habitués de Marrakech.

    En 2007, pour son premier déplacement sur sol marocain en tant que chef de l’Etat, Nicolas Sarkozy s’était vu mettre à disposition par le roi du Maroc Mohammed VI l’une de ses propriétés, le Jnan Kebir (en français: Le Grand Jardin) , et avait été reçu au Royal Mansour, célèbre Palace en passe de détrôner la fameuse Mamounia.

    La Tribune de Genève, 18.05.2012

    Tags : Maroc, Nicolas Sarkozy, France, Mohammed VI,

  • L’article sur la princesse Lalla Salma du Maroc continue à la tête des publications francophones en Belgique

    La princesse Lalla Salma du Maroc refuse de descendre du haut des listes des articles les plus lus dans la presse francophone belge.

    On ne sait plus si elle est toujours mariée au roi Mohammed VI puisque le palais royal continue de garder le silence sur l’affaire.

    Par contre, ce qu’on connaît et dont tout le monde parle est son élégance, sa grâce, son style et sa finesse avec lesquels elle s toujours su éblouir ceux qui l’entourent avec ses looks flamboyants et magnifiques.

    Qu’elle soit habillée en tenue traditionnelle ou moderne, la « princesse fantôme », comme on l’appelle à cause de sa soudaine disparition et ses apparitions jamais confirmées, a toujours été une icône de mode au point d’être un modèle pour une grande partie de femmes.

    Grâce à ses nombreuses qualités, Lalla Salma a honoré le caftan marocain là où elle l’a porté. Porté par l’ex-épouse du roi du Maroc, le caftan est une valeur sûre lorsqu’il a la chance d’avoir un modèle si charmant.

    Tags : Maroc, Mohammed VI, Lalla Salma, disparition, princesse fantôme, princesse, caftan, élégance, grâce,

  • Maroc : Note a/s Lettres Royales du 30 mars a.s AL QODS

    Note a.s Lettres Royales du 30 mars a.s AL QODS
    Sa Majesté Le Roi a adressé des Lettres Royales aux chefs d’Etats des cinq pays membres permanents du Conseil de Sécurité et à plusieurs autres Hautes personnalités au sujet d’Al Qods.
    Cette démarche diplomatique riche par ses dimensions et ses significations requiert un accompagnement médiatique et communicationnel permettant de la mettre en valeur et renforcer sa portée.
    1 Les Lettres Royales s’inscrivent dans un cadre global et pérenne
    Les présentes Lettres Royales participent de l’intérêt et des initiatives conduits par Sa Majesté Le Roi en sa qualité que Président du Comité al Qods qui consistent dans le soutien infaillible et permanent à la cause palestinienne.
    Le soutien historique porté par le Maroc à la ville sainte d’Al Qods (depuis le Règne de Feu Hassan II) a été renforcé et renouvelé par S.M Le Roi Mohammed VI qui a additionné à cette attention une empreinte de proximité et d’humanité à travers un soutien direct aux populations de la ville.
    2 Une démarche inspirée par une philosophie humaniste
    Lire la suite depuis la source

    Tags : Maroc, Mohammed VI, monarchie marocaine, lettres royales, Palestine, Al Qods,

  • Maroc : Le Roi prédateur est un séisme pour le palais royal

    Interview de Catherine Graciet par Bernard Strainchamps ( 1 avril 2012)
    Mohammed VI, roi du Maroc, est désormais le premier banquier, le premier assureur, le premier entrepreneur de bâtiments de son pays. Entretien avec Catherine Graciet co-auteure du document Le roi prédateur.
    Quelle est la genèse de ce livre ? Pourquoi avoir travaillé à deux journalistes sur ce sujet ?
    Eric Laurent et moi-même travaillons depuis longtemps sur le Maroc mais avec des expériences et des parcours différents. En 1993, Eric Laurent a longuement interviewé Hassan II pour un livre intitulé Mémoires d’un roi puis a gardé un contact privilégié avec le monarque jusqu’à sa mort, en 1999. Il a donc connu le palais royal et la Cour de l’intérieur. C’est rare pour un journaliste français. Mon parcours est très différent. De 2004 à 2007, j’ai travaillé comme journaliste d’investigation pour Le Journal hebdomadaire, un titre phare de la presse indépendante marocaine que les autorités ont fermé en 2009 pour lui clouer le bec. J’ai notamment passé un an au Maroc, à Casablanca, où j’ai multiplié les reportages et les enquêtes pour Le Journal hebdomadaire, tout en assumant les correspondances pour Radio Canada International et le quotidien Sud-Ouest. Pendant cette période, j’ai écrit avec le journaliste Nicolas Beau un premier livre sur le Maroc, intitulé Quand le Maroc sera islamiste (ed. La Découverte, 2006). Nous y traitons la question de l’islamisme politique mais aussi la corruption des autorités. Puis je suis rentrée en France à la fin 2007 pour rejoindre le site internet Bakchich dont j’ai géré le service Monde jusqu’en 2010, tout en ayant un œil sur le Maroc. Connaissant Eric Laurent depuis longtemps, l’idée d’unir nos forces, nos contacts et nos deux parcours sur le Maroc s’est imposée petit à petit. Au début, nous avions pensé travailler sur les relations franco-marocaines puis, au retour d’un premier voyage au Maroc, en juillet 2011, il nous est apparu évident que LE sujet à traiter était la prédation économique pratiquée par le roi Mohammed VI.
    Vous décrivez les étapes successives de la mise en place d’un système de prédation de l’économie marocaine au service du roi. Comment écrire un document avec des témoins qui sont obligés de rester dans l’anonymat ?
    Nous avons volontairement préservé l’anonymat de certaines de nos sources parce que c’était la condition sine qua non pour qu’elles parlent. Qu’elles soient au cœur du Palais ou qu’il s’agisse de diplomates étrangers ou d’hommes d’affaires, ces sources auraient eu beaucoup à perdre si leur anonymat était révélé ! Licenciement, harcèlement judiciaire ou fiscal, intimidations en tous genres… Les services secrets marocains savent très bien s’y prendre avec leurs ressortissants quand il s’agit d’essayer de faire taire quelqu’un. Il ne faut pas oublier qu’au Maroc, la personne du roi n’est plus considérée comme “sacrée” depuis peu mais reste “inviolable”. On peut aller en prison pour critiquer Sa Majesté ! Un peu comme si ceux qui critiquent Nicolas Sarkozy étaient embastillés ou poursuivis en justice. Travailler avec ces sources requiert donc une très grande prudence (pas d’échanges par mail ni de longues conversations téléphoniques…) mais aussi le fait de “croiser” les informations qu’elles nous communiquent avec plusieurs autres sources, pour s’assurer qu’elles ne sont pas en train de nous manipuler. Nous avons été particulièrement vigilants sur ce point. Il y a d’ailleurs des informations sensibles que nous n’avons pas publiées faute de pouvoir les confirmer avec une certitude de 100 %. Il faut aussi rendre hommage à toute une génération de journalistes marocains qui, malgré les intimidations, ont enquêté sur des sujets extrêmement sensibles comme la corruption ou l’argent de la monarchie.
    Tags : Maroc, Mohammed VI, le roi prédateur, Catherine Graciet, Eric Laurent,
  • Sénégal : Karim Wade arrêté en possession de drogue au Maroc

    Le fils du président sénégalais, Karim Wade, avait été arrêté au Maroc en 2009 pour détention de haschich (Cannabis), révèle une dépêche de wikileak exploitée par le journal sénégalais Le Quotidien.

    « Il y a deux ans, un fonctionnaire de police marocain trop zélé a arrêté Karim Wade à l’aéroport de Casablanca, en possession de haschich », écrit Le Quotidien. Après son arrestation, Karim Wade aurait été mis en détention quelque temps avant que sa libération ne soit ordonnée par le roi du Maroc, Mohamed VI, qui « craignait une crise diplomatique avec le Sénégal », selon la même source.

    « Il a été rapporté à la mi-août qu’un officier supérieur de la police de l’aéroport de Casablanca a été brutalement affecté à un poste à Laayoune (dans le sud du Maroc), au Sahara occidental. Les motifs invoqués étaient divers : un journal déclarait que c’était parce qu’il avait arrêté un proche d’un dirigeant africain qui transportait de la drogue. Des informations de police ont confirmé, ont indiqué que le proche en question était Karim Wade, le fils du président sénégalais, Abdoulaye Wade », écrivait l’Ambassade des Etats-Unis dans une dépêche diplomatique révélée par wikileaks.

    Karim Wade, 43 ans, ministre d’Etat, ministre de la Coopération internationale, des Transports aériens, des Infrastructures et de l’Energie du Sénégal est présenté, par un câble diplomatique de l’ambassade des Etats-Unis à Dakar rendus public par Wikileaks, comme un personnage vénal qui s’enrichit de façon éhontée sur le dos des Sénégalais et qui est prompt à traîner devant les tribunaux tout journaliste qui lui impute le moindre acte de mauvaise gestion.

    Source : AfriSCOOP via Al- Akhbar

    Tags : Maroc, Karim Wade, Mohammed VI, Sénégal, cannabis, haschich, Wikileaks,

  • La diaspora gabonaise dénonce la colonisation du Sahara occidental par le Maroc

    Lors d’une manifestation organisée à Paris le 29 décembre dernier dans le cadre de la semaine de Résistance pacifique pour défendre la souveraineté du peuple, la diaspora du Gabon a transformé l’événement en une manifestation de solidarité avec le peuple du Sahara Occidental. Ils scandaient le slogan « Mohammed VI, le Gabon n’est pas le Polisario que tu occupes ».

    Tags : Maroc, Sahara Occidental, Front Polisario, Gabon, Ali Bongo, Mohammed VI, 

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=RLUt84mWM14&w=560&h=315]
  • Belgique : l’article sur Lalla Salma fait des ravages

    Qui a dit la princesse Lalla Salma n’était pas populaire au Maroc? Les statistiques de l’article de la DH ont prouvé le contraire. Les nouvelles de la princesse fantôme sont très convoitées par les internautes marocains et étrangers.

    En effet, le premier jour de la publication de l’article  » Où est passée l’épouse du roi du Maroc? Les marocains s’inquiètent » au sujet de la disparition de la princesse Lalla Salma, est resté en tête de tous les articles de la Dernière Heure!.

    Le deuxième jour, il faisait déjà une tâche d’huile. Il était en tête de tous les articles de la presse francophone belge.

    Pour la communauté marocaine en Belgique, l’ancienne première dame du Maroc risque de connaître le même sort que Lady Diana !

    Tags : Maroc, Mohammed VI, Lalla Salma, Lady Di,

  • Maroc : étalage de luxe royal en mer pendant que les Marocains émigrent en masse

    La diffusion de chiffres, en général tenus secrets, sur l’augmentation de l’émigration clandestine marocaine vers l’Espagne rappelle une douloureuse réalité qui contraste avec les vacances de la famille royale en Méditerranée, entre yacht et voilier

    Ignacio Cembrero

    Ils étaient à peu près une centaine de convives, le dimanche 14 juillet, à bord du Badis 1, le nouveau bateau du roi Mohammed VI, qui avait jeté l’ancre face à la résidence royale de M’diq, sur la côte nord du Maroc, pas loin de Tétouan.

    Le souverain âgé de 55 ans avait invité le gratin de Casablanca et de Rabat à venir assister, pieds nus pour que leurs semelles noires ne salissent pas le pont, à l’inauguration de ce voilier de 70 mètres de longueur, parmi les dix plus grands du monde.

    En fait, ces hôtes de marque ont dû se rendre deux fois à M’diq. D’abord le samedi, le jour fixé pour l’invitation. Une fois sur place, on leur a indiqué, sans autre explication, qu’elle était repoussée de 24 heures. Ils sont donc revenus, vêtus de leurs plus beaux costumes, le lendemain.

    Cette fois, le roi était bien là pour les accueillir, accompagné de ses trois fidèles amis depuis quatorze mois, les frères Azaitar, trois boxeurs allemands d’origine marocaine avec qui il passe le plus clair de son temps.

    Mohammed VI possédait déjà une vielle goélette retapée, El Boughaz 1, longue de 62 mètres, mais pour le vingtième anniversaire de sa montée sur le trône, il s’est offert un autre voilier encore plus long et bien plus moderne.

    Combien l’a-t-il payé ? L’hebdomadaire Tel Quel de Casablanca signale que son ancien propriétaire, le milliardaire américain Bill Duker, l’avait mis en vente pour 88 millions d’euros. On ne saura cependant pas son prix de vente car le palais royal ne communique pas sur ce sujet.

    Un yacht qui se loue jusqu’à 600 000 euros la semaine

    Pendant que Mohammed VI recevait ses invités à bord, son fils, le prince héritier, Moulay Hassan (16 ans), sa fille, Lalla Khadija (12 ans), et son ex-femme, Lalla Salma (41 ans), étaient eux aussi en vacances à l’autre bout de la Méditerranée, en mer Égée, d’après la presse grecque.

    De l’île de Skiathos, ils ont appareillé le 7 juillet pour une croisière de dix jours à bord du Serenity, un yacht de luxe dont la location coûte entre 550 000 et 600 000 euros la semaine, un chiffre donné également par la presse grecque et repris par certains médias marocains.

    Cet étalage de luxe maritime a coïncidé avec la divulgation de chiffres, en général tenus secrets, sur la montée en puissance de l’émigration clandestine marocaine par mer vers l’Espagne.

    Au cours de l’année 2018, les Marocains ont représenté un peu moins de 22 % des 57 498 harragas (sans papiers) arrivés à bord de 2 109 rafiots sur les côtes espagnoles.

    Au cours du premier semestre 2019, le nombre total d’immigrés irréguliers a certes baissé (- 27 %), mais la proportion de Marocains a grimpé jusqu’à 29,9 %. Au moins de mai, ils ont même atteint un pourcentage record (48,08 %).

    Ces statistiques ne figurent pas sur le site du ministère de l’Intérieur espagnol, qui se refuse à donner un décompte des arrivées par nationalité pour ne pas froisser les autorités à Rabat en pointant du doigt l’épidémie migratoire dont souffre le Maroc.

    Mais Madrid communique les données qu’elle recueille à des organismes comme Frontex (l’agence européenne chargée de la surveillance des frontières) qui, à son tour, les transmet à la Commission européenne. Ils figurent donc dans un rapport du Service européen pour l’action extérieure daté du 9 juillet.

    Ces statistiques ne prennent en compte qu’une partie du phénomène migratoire marocain. Quand les immigrés subsahariens posent le pied sur les plages andalouses, ils cherchent à se faire prendre, sachant qu’ils vont être logés et nourris pendant près de deux mois et que leurs chances de se faire expulser sont minimes.

    Il en va tout autrement des Marocains et des Algériens dont 36 % et 32 % des harragas appréhendés à leur arrivée ont été rapatriés en 2018. Une fois débarqués, ils cherchent donc à tout prix à passer entre les mailles du filet des forces de sécurité espagnoles. Combien sont-ils à y parvenir ?

    À ceux-là s’ajoutent ceux qui rentrent légalement en Espagne mais qui y restent de façon irrégulière une fois leurs économies expirées.

    À peu près 17 % des 15 000 saisonnières marocaines embauchées en 2017 pour la cueillette des fraises dans la province de Huelva (sud-ouest) ne sont pas rentrées au pays, selon une enquête de l’agence de presse espagnole EFE. Revenir chez soi était pourtant une condition indispensable pour toucher une partie du salaire qui leur est retenu jusqu’à leur retour.

    L’Espagne est certes la principale porte d’entrée des Marocains en Europe, mais elle n’est pas la seule. « Les émigrés marocains arrivant en Libye confirment que la route aérienne du Maroc vers l’Algérie et, ensuite, vers la Libye, en traversant la frontière terrestre, reste active », signale le rapport européen. Pour les clandestins qui veulent rejoindre l’Europe, la Libye est cependant devenue un cul de sac.

    Un changement politique rapide dans leur pays

    Il n’y a rien d’étonnant à ce que les Marocains soient de plus en plus nombreux à quitter le royaume. Le baromètre du monde arabe publié par la BBC fin juin indique que 44 % d’entre eux souhaitent émigrer – 17 % de plus qu’il y a trois ans – mais ce pourcentage grimpe jusqu’à 70 % quand la question est posée aux moins de 30 ans. Les Marocains étaient aussi, parmi les Arabes, ceux qui souhaitaient en plus grand nombre (49 %) un changement politique rapide dans leur pays.

    Si les autorités marocaines cherchent à endiguer, surtout depuis février, l’émigration des subsahariens vers l’Europe, elles ne montrent pas le même empressement quand il s’agit de leurs propres citoyens. Les statistiques espagnoles le démontrent, mais aussi les témoignages de certains harragas, surtout des Rifains, qui racontent souvent aux officiers de police qui les interrogent à quel point il leur a été facile de partir par la mer.

    Au ministère de l’Intérieur à Rabat, on doit sans doute tenir le raisonnement suivant : moins les jeunes contestataires resteront au Rif, plus la région la plus frondeuse sera tranquille. C’est dans la baie d’Al Hoceima, la capitale du Rif, que le Badis 1 mouille, avec le roi à bord, depuis la nuit du mercredi.

    « Est-ce qu’après le Soudan et l’Algérie, la prochaine révolte aura lieu au Maroc ? », se demandait la BBC en analysant les résultats marocains de son sondage sur le monde arabe. La question est plus que jamais d’actualité après l’étalage de luxe maritime à M’diq et en mer Égée pendant que d’autres Marocains traversent cette même mer sur des barques de fortune.

    Un peu plus de 200 clandestins, en majorité subsahariens mais aussi quelques Marocains, se sont déjà noyés cette année sur le chemin de l’Espagne d’après Frontex.

    La presse marocaine est discrète sur l’ostentation de la famille royale, quand elle ne l’ignore pas complètement. Elle ne traite presque pas non plus le phénomène migratoire. Les réseaux sociaux foisonnent, en revanche, de commentaires scandalisés qui versent parfois dans l’insulte. Les plus prudents comparent simplement le prix supposé du voilier avec certaines parties du budget de la santé publique ou de l’éducation au Maroc.

    L’image de la monarchie en prend encore un coup, comme ce fut le cas lors des longs séjours du roi à l’étranger ou durant l’épisode de la montre à plus d’un million de dollars que le roi afficha à la fin de l’été dernier. Est-ce suffisant pour que le Maroc suive le chemin du Soudan ou de l’Algérie ? Difficile à dire, même si bon nombre de Marocains vivent depuis février les yeux rivés sur ce qui se passe chez leur voisin de l’est.

    Les opinions exprimées dans cet article n’engagent que leur auteur et ne reflètent pas nécessairement la politique éditoriale de Middle East Eye.

    Ignacio Cembrero

    Ignacio Cembrero est un ancien journaliste des quotidiens espagnols El País et El Mundo pour lesquels il a couvert le Maghreb entre 1999 et 2016. Il est aussi l’auteur de plusieurs livres sur les relations entre l’Espagne et le Maroc et sur l’immigration musulmane en Espagne. Vous pouvez le suivre sur Twitter : @icembrero

    Middle East Eye, Samedi 20 juillet 2019

    Tags : Maroc, migration, Mohammed VI, Lalla Salma, yacht, luxe,

  • Maroc : Le roi encourage le peuple à l’assistanat

    Par Mohammed Raji

    Le roi se baladait comme d’habitude en voiture et avec lui son fils ainé le prince héritier. Au rond point le roi s’arrêta devant le policier chargé de réguler la circulation et demanda à son fils, âgé de cinq ans, s’il veut être policier quand il serait grand. Au lieu du fils du roi, c’est le policier qui répond en disant qu’il souhaite que le prince hériter accèdera au trône de ses glorieux ancêtres. Puis le policier se fend d’éloges du roi. Le roi a bien entendu apprécié ce qu’a dit le policier et en retour il lui a fait immédiatement d’un cadeau d’une Grima [agrément d’exploitation d’un taxi ]. Le roi en question est Mohamed VI.

    Si cette histoire, rapportée par le journal Al Jareda Al Aoula, est véridique, les Marocains doivent de rendre compte qu’il n’y aura pas de changement même si on attend l’ère de Hassan III.

    Force est de reconnaître que ce qui a détruit notre pays et lui a valu des rangs honteux dans les classements mondiaux, c’est l’économie de rentiers qui profite aux nantis et non au peuple. Bien sûr on n’a pas besoin ici des gros mots de politiciens pour définir ce qu’est l’assistanat. Ca signifie tout simplement s’approprier injustement les droits des autres. Il en va des agréments des transports, les GRIMA, que le roi distribue aux citoyens qui demandent son aide dans des lettres écrites de la même façon qu’un mendiant implore la charité des passants. Les états qui respectent leurs citoyens ne font pas d’eux des mendiants qui implorent la charité du glorieux trône mais construisent pour eux des usines et des industries à même de leur permettre de gagner leurs vies avec dignité et respect. A supposé, ce qui est bien entendu n’est pas le cas, que ces agréments ne sont distribués qu’à ceux qui les méritent des pauvres et laissés pour compte, il n’en demeure pas moins que ceci n’honore pas du tout le citoyen marocain. L’emploi, la santé et l’enseignement sont des droits garantis par la constitution et l’Etat se doit d’assurer aux citoyens des conditions de vie dignes au lieu de l’humilier de cette façon.

    Mais encore, le roi ne peut attribuer ces agréments à son bon vouloir sans contrôle ni supervision en les offrant à quiconque lui fasse un éloge. Car ceci contribue à fabriquer des armées de courtisans qui au lieu de gagner leurs vies à la sueur de leurs fronts le font en débitant des acclamations et des éloges souvent non crédibles. Le roi encourage ainsi son peuple à l’assistanat.

    Ceci fait des Marocains un peuple sans dignité, qui vit sur les dons et les offrandes alors qu’on n’a pas besoin de quelqu’un qui ait pitié de nous mais de quelqu’un qui assure le partage des richesses du pays d’une manière équitable. Songez au président algérien qui disait que contrairement aux marocains lui ne distribue pas la soupe de ramadan aux pauvres mais des clés d’appartements meublés. Et même si on sait que marocains et algériens vivent la même situation il convient quand bien même que les responsables marocains méditent ce que dit le président Bouteflika et arrêtent de se comporter avec nous comme si nous étions des minables mendiants à la merci de la moquerie des amis et des ennemies.

    Lors la finale de la coupe du trône du football opposant le MAS de Fès et l’équipe des FAR , l’entraîneur Rachid Taoussi a endossé ses habits d’homme sans scrupules en offrant au prince Moulay Rachid qui présidé la rencontre un cadeau sous forme de maillot de foot. Le maillot a été mets dans un sac et plusieurs lettres de demande d’aide à destination du prince y ont été glissées. Après cela qu’on ne vient pas s’interroger pourquoi le sport marocain dans toutes ses disciplines vit des crises successives. Si même les sportifs, censés savoir que gagner sa vit se fait à la sueur de son front , considèrent qu’il n’y a aucune raison de travailler dur pour gagner dignement du moment que la charité d’un membre de la famille royale peut assurer un revenu constant pour toute une vie. Sans trimer et sans souffrir.

    Toujours à propos des sportifs, il est à noter que beaucoup de chanceux anciens joueurs possèdent des agréments de transport qu’ils louent pour des millions alors qu’ils ne les méritent pas. Il y en a même qui possèdent des milliers d’hectares de terres agricoles comme cadeau pour avoir « honorer » le Maroc dans les manifestations internationales. Comme Hicham El Guerrouj qui s’est fait attribué de larges terrains agricoles fertiles dans la région de Berkane

    Cette politique de l’Etat envers ses enfants est une maladie chronique qui a besoin d’un remède rapide. N’importe quel sportif qui entre en compétition le fait en premier pour intérêt personnel et ce n’est qu’après qu’il pense à faire honneur à la nation. Preuve en est que plus de 300 sportifs marocains se sont fait naturalisés dans d’autres pays et courent désormais sous d’autres couleurs . Non pas parce qu’ils sont moins patriotes mais parce qu’ils ont découvert que leur avenir est incertain s’ils continuent à conquérir pour le drapeau marocain.

    Ainsi Hicham El Guerrouj ne mérite pas les terres que l’Etat lui a attribuées parce que tout d’abord il a déjà accumulé beaucoup de millions en gagnant des médailles dans les meetings parce que ensuite la fédération lui verse une rémunération sous forme de salaire et parce que enfin ce que Hicham El Guerrouj a fait pour le Maroc était de son devoir attendu que c’est le Maroc qui lui a offert des équipements, l’a nourrit et logé pendant sa préparation , lui a payé des billets d’avion et des chambres d’hôtels…. Encore une fois servir la nation est un devoir de tous et celui qui n’apprécie pas cela n’a qu’à chercher une autre nationalité au lieu de s’approprier injustement les terres de l’Etat.

    Et soit dit en passant, savez-vous que quand la Suisse, un des pays les plus riches au monde, a voulu honorer Roger Federer, le champion qui a hissé le drapeau helvétique des dizaines de fois dans divers manifestations internationales, la fédération suisse ne lui a pas attribué des hectares de terres agricoles ni des agréments de transports ni même un petit terrain , mais elle s’est contenté de lui offrir comme petit cadeau une vache croisée. Et bien entendu c’est à la charge du tennisman de nourrir la vache.

    Les pays développés sont arrivés là où ils sont , non pas en étant complaisants avec certains de leurs citoyens mais en le traitant dans le cadre de la loi égale pour tous . Non pas en distribuant les richesses du pays aux chanceux comme ça se fait chez nous, mais en le mettant au profit de tous sans distinction. Et c’est ça qui nous manque au Maroc pour mettre fin aux égarements de sa politique boiteuse.

    Quand le prince héritier régnera un jour et verra comment son père a distribué dons et offrandes aux gens pour le moindre mot d’éloge et d’acclamation, il gouvernera sans doutes en suivant la même logique. En conséquence on n’a qu’à ajourner nos rêves d’un Maroc de justice et d’égalité des chances jusqu’au règne du roi Mohamed VII qui arrivera après celui de Hassan III, l’actuel prince héritier.

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