Étiquette : Mohammed VI

  • Belgique : La princesse Lalla Salma du Maroc dans la DH de ce jeudi !

    La dh.be consacre son édition de ce jeudi une page à la princesse marocaine Lalla Salma.

    Sous le titre de « Où est passée la Princesse, les Belgo-Marocains s’inquiètent », le journal belge revient sur la disparition de celle que fut jusqu’à décembre 2017 la première dame du Maroc.

    Dans le but d’éclairer ses lecteurs, La DH publie une interview avec le journaliste bruxellois d’origine marocaine Khalil Zeguendi, rédacteur en chef du magazine Le Maroxellois.

    Selon M. Zeguendi, les marocains sont réellement inquiets sur le sort de la princesse Lalla Salma qui « occupait l’avant-scène médiatique. « On la voyait constamment aux côtés du Roi lorsqu’ils recevaient les têtes couronnées et les Chefs d’État, précise-t-il. Depuis deux ans, plus aucune photo ou aucun enregistrement ne la montre, si ce n’est des montages avec des photos d’archives. Lalla Salma est devenue un fantôme ».

    On y reviendra sur cette intéressante interview qui relance le sujet de la disparition de la désormais Salma Bennani, de son nom de jeune fille.

    Tags : Maroc, Lalla Salma, Mohammed VI, têtes couronnées, couples royaux, divorce, disparition, Salma Bennani, Khalil Zeguendi,

  • El Mundo destapa las maniobras del Majzén para cubrir los verdaderos motivos de la desaparición de Lalla Salma

    Francia es el mecenas, la póliza de seguro y valedor de Marruecos en la Unión Europea y sobre todo en el conflicto del Sáhara Occidental. Por ello, el rey de Marruecos vela por su reputación en el país de Asterix y Obelix. Por eso, cuando los cotilleos sobre el rey y la desaparición de su esposa se limitaban a la prensa española, Mohammed VI se pasaba olímpicamente. Pero cuando el asunto vino de la revista Gala, el mayor magazine people en el pais aliado, intervino el rey en persona para silenciar a la prensa recurriendo incluso a las amenazas. Lo hizo a través de su abogado para recordar que la difusión de « informaciones maliciosas » es un « acto punible por difamación ».

    Con este gesto, Mohammed VI quiso parar el tema de la desaparición de su ex-esposa Lalla Salma, una desparición acompañada de múltiples rumores. Mediante un montaje escenógráfico de baja calidad quiso mandar un mensaje de apaciguamiento publicando antiguas fotos de Lalla Salma en la mayor de plaza de Marrakech y otra en el centro oncológico de Beni Mellal, pero la fuga de la princesa Haya de Jordania tiró sus planes por la borda. Ante las dimensiones del escándalo que suscitó de nuevo el tema de la desaparición de Lalla Salma, las autoridades marroquíes organizaron otra farsa en Grecia coronada por el fracaso a causa de la falta de pruebas ilustrativas.

    En un artículo publicado esta mañana, El Mundo trata el tema con una singular objetividad destacando que las fotos de la princesa marroquí desaparecida no tienen ningún valor ya que « on de archivo, con una antigüedad mínima de año y medio » y que lo que se conoce hoy de sus actividades son informaciones que se destilan « a cuentagotas » subrayando que nadie las ha visto ni puede confirmarlas.

    Según el diario español, « las filtraciones repentinas sobre el lujoso paradero de Salma, que buscan dar aparente normalidad a la vida de una princesa divorciada en no muy claras circunstancias y repudiada de forma radical por la realeza, se están intensificando a medida que pasa el tiempo con ella desaparecida ».

    Esas filtraciones y las amenazas de palacio no auguran nada bueno y sólo sirvieron para alimentar los rumores según los cuales, Lalla Salma fue asesinada de un tiro de pistola por Lalla Hasna, hermana del soberano marroquí.

    Tags : Lalla Salma, Marruecos, Francia, Mohammed VI,

  • Maroc : Pour Mohammed VI ses bijoux n’ont pas de prix

    Pour Mohammed VI ses bijoux n’ont pas de prix, il a été vu récemment avec une montre Patek Philippe d’une valeur de 1,2 millions de dollars ! (informations et Revue de presse )
    Editorial de Lucienne Magalie Pons

    Alors que des contraintes budgétaires et des mesures d’austérité pèsent sur le peuple marocain, Instagram insane luxury life a publié, le 3 septembre, l’une des montres de Mohammed VI valant 1,2 million de dollars.

    Selon les informations données par Insane Luxury Life, il s’agit d’une montre Patek Philippe, ce bijou porte la référence 5980/1400, avec boîtier et bracelet en or blanc 18 carats, serti d’un ensemble de 893 diamants pesant environ 4.468 carats et 182 diamants de taille baguette pesant 15,46 carats.

    REVUE DE PRESSE :

    Quand Mohammed VI exhibe sa montre à 1,2 million de dollars – Sputnik

    Luxe : La montre du roi Mohammed VI évaluée à plus d’un million de dollars

    Mohammed VI et sa montre à 1,2 million de dollars défraient la chronique

    Source : Lucienne Magalie Pons 

    Tags : Maroc, Mohammed VI, Makhzen, montre, bijoux,

  • Maroc : Les rayons très argentés du « Roi soleil »

    COMMENT MOHAMMED VI S’ENRICHIT

    Les « Panama papers » ont révélé que le secrétaire particulier du roi du Maroc possédait deux sociétés offshore qui lui permettaient de gérer un hôtel particulier à Paris et un somptueux trois-mâts. En novembre 2015 déjà, le magazine américain Forbesestimait à 5 milliards de dollars la fortune du roi Mohammed VI, le double de ce qu’elle était en 2011 au début du printemps arabe. Pour les responsables de la Société nationale d’investissement (SNI), un mastodonte financier contrôlé par la famille royale, le secteur des énergies renouvelables est le nouveau trésor de guerre sur lequel le « Roi soleil » entend projeter ses rayons bien argentés.

    Le 6 février 2016, Mohammed VI inaugure en grande pompe le projet Noor 1, l’une des plus grandes centrales solaires au monde sous le soleil radieux de la ville de Ouarzazate, au sud du royaume. Grâce à ses paysages désertiques parsemés d’oasis, sur fond de cimes enneigées, cette ville berbérophone reste une destination très prisée des réalisateurs de films historiques à grand budget1. Le soleil y est présent presque toute l’année. Parmi les invités d’honneur, la ministre française de l’écologie, Ségolène Royal, pour qui le projet est « un formidable espoir pour tous les pays qui ont beaucoup d’ensoleillement et des terres désertiques ». D’une puissance de 160 mégawatts, cette centrale est la première d’un vaste parc solaire qui devrait produire d’ici 2018 plus de 500 mégawatts d’énergie photovoltaïque.

    La presse est quasi unanime : l’événement est salué tant par les médias marocains — mais faut-il s’en étonner ? — qu’étrangers, notamment français. Sous un même titre, « Le Roi soleil », le magazine marocainTelQuel et le quotidien français Libérationindiquent que le royaume devient ainsi un« leader mondial » et que de tels projets renforceront l’autonomie du royaume vis-à-vis des énergies fossiles. Depuis dix ans, le Maroc s’est en effet lancé dans un important processus visant à atteindre cet objectif, en mobilisant des fonds considérables pour la mise en place des infrastructures appropriées. Mais l’ampleur des dépenses engagées et l’importance de ces projets suscitent des interrogations sur la manière dont ils sont conduits de bout en bout, et notamment le rôle que joue la monarchie en tant qu’opérateur financier privé.

    TRÉSOR DE GUERRE

    Le 7 mars 2016, un marché public pour la construction de cinq parcs éoliens d’un montant de 12 milliards de dirhams (1,1 milliard d’euros) a été remporté par un consortium composé de Nareva Holding, Enel et Siemens. Il aura la charge de« développer, concevoir, financer, construire, exploiter et assurer la maintenance » de ces parcs éoliens situés dans cinq régions du royaume : Midelt (150 MW), Tiskrad (300 MW), Tanger (100 MV), Jbel Lahdid (200 MW) et Boujdour (100 MW).

    Filiale de la Société nationale d’investissement (SNI), le groupe financier contrôlé par le roi Mohammed VI, Nareva Holding a été créée en 2006. Elle se définit aujourd’hui comme leader dans le secteur des énergies renouvelables. Le fait que Nareva ait remporté le marché du 7 mars 2016 ne surprend plus aucun observateur économique : ce n’est pas la première fois que cette entreprise royale gagne un méga-appel d’offres portant sur le secteur des énergies renouvelables. Depuis sa création, Nareva Holding a décroché la quasi-totalité des marchés lancés par l’Office national d’électricité (ONEE). Cette information est donc passée comme une lettre à la poste alors que les enjeux financiers de tels projets, les acteurs auxquels ils sont confiés et les conditions de leur réalisation échappent à toutes les institutions incarnant la souveraineté populaire et la représentation nationale, Parlement et gouvernement notamment.

    Le premier appel d’offres remporté par le groupe royal date d’octobre 2010 : parmi quatorze autres candidats (malheureux), Nareva a pu décrocher un grand projet de parc éolien à Tarfaya, au sud, d’un montant de 450 millions d’euros. Depuis cette date, l’essentiel des marchés liés au secteur des énergies renouvelables est remporté par Nareva Holding, le dernier étant celui, précité.

    Il faut dire que depuis la création de Nareva en 2006, la conquête du marché intérieur des énergies renouvelables est un objectif à la fois constant et prioritaire pour les dirigeants de la SNI : « Notre trésor de guerre sera consacré à nos sociétés en développement dans les télécommunications et les énergies nouvelles », avait pronostiqué Hassan Bouhemou, l’ancien président de la SNI2. Présidée par Ahmed Nakkouch (ancien président de l’ONEE), Nareva — faut-il le rappeler — est également partie prenante de la future centrale à charbon géante de Safi, dans le sud-ouest du royaume.

    UN HOMME D’AFFAIRES TRÈS PARTICULIER

    La domination écrasante de Nareva Holding sur le marché des énergies pose problème par le simple fait que celui qui la contrôle, le roi, n’est pas un homme d’affaires ordinaire. Son statut et ses attributions politiques et judiciaires ne peuvent empêcher les observateurs de penser au conflit d’intérêts qu’une telle situation peut engendrer. C’est le roi qui nomme le patron de l’Agence marocaine de l’énergie solaire (Moroccan Agency for Solar Energy, Masen)3, « habilitée à mener toutes opérations industrielles, commerciales, immobilières, mobilières et financières nécessaires ou utiles à la réalisation de son objet », précise son statut.

    C’est également le roi qui nomme le directeur général de l’ONEE, l’opérateur marocain unique de fourniture d’électricité et, surtout, le lanceur exclusif des appels d’offres et des marchés. Cet important pouvoir de nomination dont dispose le roi, son statut religieux qui en fait un personnage quasi sacré et ses attributions judiciaires (il nomme les magistrats et les jugements sont prononcés en son nom, préside le conseil supérieur de la magistrature) sont-ils compatibles avec la fonction d’homme d’affaires contrôlant des groupes financiers qui postulent à des marchés de grande envergure ?

    Les règles du marché et de la concurrence loyale sont-elles respectées ? Ces interrogations continuent de susciter la controverse au Maroc à cause de la multiplicité des casquettes du monarque et ses attributions. Plus concrètement, le fait que le roi nomme les personnages clés de la Masen et de l’ONEE peut-il éviter les risques du conflit d’intérêts dans l’octroi des marchés et des appels d’offres ? Si la plupart des hommes d’affaires marocains se contentent pour l’instant de ruminer ces questionnements à voix basse dans leurs salons feutrés à Casablanca, il paraît difficile cependant, à travers tous ces éléments réunis, d’occulter le conflit d’intérêts tel qu’il est communément défini : « un conflit entre la mission d’un agent public et ses intérêts privés, conflit susceptible d’influencer la manière dont il exerce ses fonctions ». Cette situation problématique prend tout son effet dans le secteur lié aux énergies renouvelables qui semble, depuis quelques années, intéresser tout particulièrement celui que l’on surnomme désormais « le Roi soleil ».

    LA FORTUNE ET LE POUVOIR

    Le 26 décembre dernier, le palais décide de renforcer davantage son contrôle sur la Masen en écartant définitivement le gouvernement au profit du cabinet royal. Dans un communiqué publié le même jour par l’Agence de presse officielle Maghreb arabe presse (MAP), on peut ainsi lire que des « instructions royales » sont données pour que le gouvernement se dessaisisse« de l’ensemble des stratégies nationales relatives aux énergies renouvelables ». Une mise à l’écart ? Un coup d’État dans l’État ? Cette décision a été prise après une réunion aux allures kafkaïennes le 26 décembre 2015 à l’intérieur du palais à Casablanca, le nerf de l’économie marocaine. En l’absence du roi Mohammed VI, le chef du gouvernement,l’islamiste Abdelilah Benkirane et le ministre de l’énergie Abdelkader Amara sont convoqués par les conseillers du cabinet royal, dont le puissant Fouad Ali el-Himma. Au cours d’une entrevue de quelques minutes, ils informent le chef du gouvernement que son équipe n’est plus concernée par la mission de la Masen et son action, désormais du seul ressort du palais.« C’était dur et proprement humiliant pour le gouvernement et son chef. Après lecture des instructions royales devant Benkirane, celui-ci n’a rien dit », confie un député islamiste.

    Le non-cumul de la fortune et du pouvoir faisait partie des slogans du Mouvement pro-réformes du 20 février, né dans le sillage du Printemps arabe en février 2011. Mais depuis la fin des espérances que ce dernier avait suscitées au Maroc, la fortune du roi Mohammed VI a doublé : de 2 milliards d’euros en 2012, elle est passée à 4,5 milliards d’euros en 2015, selon le magazine américain Forbes. Le budget alloué chaque année par la loi de finances à la monarchie est de plus de 120 millions d’euros. Douze fois plus que celui de la monarchie espagnole. Et les « Panama papers » ont jeté une nouvelle lumière sur la fortune du souverain.

    OMAR BROUKSY

    Source : Anti-K, 5 avr 2016

    Tags : Maroc, Mohammed VI, Makhzen, fortune, monopole, enrichissement,

  • Maroc – MOHAMMED VI : La colère de Khan

    Dans cet épisode nous allons pénétrer dans un monde un peu flou. Un monde dans lequel la politique et l’argent se mêlent à la culture populaire de manière inattendue. Un roi du Maroc fan absolu de Space Opera, de la chirurgie plastique, l’acteur William Shatner et surtout une pièce de monnaie, voici toutes les données, en apparence disparates, de l’équation.

    Savez-vous que d’une manière détournée William Shatner possède une pièce de monnaie à son effigie ? Un sou de 2 dirhams pour être exact. L’élément déclencheur qui conduira à cet état de fait improbable s’est déroulé le 22 octobre 1984 lorsque Sidi Mohammed (futur Mohammed VI) tomba par hasard sur une VHS du long métrage Star Trek II : La colère de Khan. Le coup de foudre avec la célèbre saga spatiale et plus particulièrement le Captain Kirk campé par le charismatique William Shatner fut immédiat pour l’héritier du trône. Dès lors, Sidi Mohammed n’aura qu’une obsession : lui ressembler trait pour trait. Il engloutira une grande partie de sa fortune dans de multiples opérations de chirurgie plastique commandées aux cadors de la discipline. Une trentaine en tout, pour enfin arriver à un résultat satisfaisant en janvier 1999, soit quelques mois avant son intronisation, puis définitif en 2016 (voir photo).

    Étrangement, sur les pièces frappées en 2002-1423, alors que c’est bien le visage de « Shatner-Mohammed » qui apparaît, les inscriptions en arabe font référence à la célèbre citation de Spock : « Live long and prosper ». Inutile de dire que dans les milieux traditionalistes marocains, autant que chez les fans de Star Trek cela a fait grincer bien des dents. Fort heureusement, les opposants furent très vite contraints au silence. Tout est bien qui finit bien.

    Source : Deviant Shack, 01 avr 2017

    Tags : Maroc, Mohammed VI, William Shatner, Star Trek, chirurgie plastique,

  • Maroc : Le Makhzen dans un état démentiel

    L’Etat n’a pas assez de carottes à distribuer. Place au bâton !

    Le makhzen est à court de « clients » à recruter. La classe des opportunistes se rétrécit, celle des combattants de la liberté se renforce.

    Le pauvre ! il n’a pas le choix. Il faut taper sur tout ce qui bouge. Les prisons, véritables dépotoir pour les humains, s’ouvrent pour ceux qui osent crier au scandale, pour ceux et celles qui luttent pour la démocratie, pour la liberté, pour l’émancipation/épanouissement de la société. Elles sont nombreuses les victimes de la répression. Ils sont nombreux à végéter dans les sordides cellules.

    – Des militants du mouvement 20 février.

    – Des étudiants

    – Des militants des mouvements sociaux

    – Des syndicalistes

    – On arrête pour convertissement au christianisme

    – On arrête des collégiens pour un simple baiser

    – On arrête d’honnêtes journalistes

    – On poursuit en « justice » les militants et militantes de l’AMDH

    – On réprime dans le sang les ouvriers et les ouvrières qui osent réclamer leur dû…

    Des barrages sont dressés sur les routes pour terroriser la population.

    Je n’ose pas parler de ce qui se passe au Sahara Occidental.

    Le makhzen n’a plus confiance en lui, ne peut plus compter sur ses troupes de « politicards périmés », ni sur les «amorties élites»…il sort ses griffes, il montre ses crocs…place aux forces de répression !

    La tyrannie se démêle dans sa propre « étoile d’araignée».

    La force du makhzen reste la faiblesse de son opposition POLITIQUE.

    Retroussons nos manches et mettons nous sérieusement au boulot.

    Le Maroc a besoin de changement, de profond changement.

    Ali Fkir, le 5 octobre 2013

    Source : annahj addimocrati

    Tags : Maroc, Makhzen, Mohammed VI, répression,

  • Le Maroc malade du Sahara occidental

    Depuis le 3 octobre 2014, un mystérieux hacker publie des centaines de documents. Cette abondante littérature mise à disposition de tout internaute confirme la centralité de la question du Sahara occidental dans la sphère politique marocaine. La priorité accordée à ce dossier a été réaffirmée dans le discours du roi, prononcé le 6 novembre 2014 à l’occasion du 39e anniversaire de la « marche verte ».

    Le Sahara occidental constitue une véritable obsession du pouvoir. Érigé en « cause nationale » selon la phraséologie officielle, il est au centre des préoccupations politiques du pays depuis près de quatre décennies. Mais à mesure que le conflit s’enlisait et que la « récupération des provinces du Sud » rencontrait de multiples obstacles, l’obsession du régime devenait plus importante encore. Le poète marocain Abdellatif Laâbi ne s’est pas trompé en considérant son pays « malade du Sahara ».

    Lorsqu’elle éclate, au milieu des années 1970, cette « affaire du Sahara » — ainsi que la nomment les Marocains — est assez banale dans le contexte de l’époque. Quelque peu décalée par rapport à l’ère des décolonisations, la revendication d’une ancienne colonie espagnole par le Maroc et par un groupe d’indépendantistes ne surprend pas. Elle est perçue comme une lutte entre des États-nations qui se construisent en affirmant leur souveraineté sur des territoires aux frontières incertaines et aux populations partagées et somme toute peu concernées.

    Compte tenu de la disproportion des forces entre le Maroc et la poignée de guérilleros du Front Polisario, le conflit ne devait être que de courte durée dans l’esprit de Hassan II. Le temps qu’un formidable consensus politique se fasse autour du trône alaouite dans ce Maroc miné par des tensions et des divisions politiques, et après deux coups d’État perpétrés par l’armée contre la personne du roi en 1971 et 1972.

    Hassan II, qui avait d’abord opté pour la stratégie du dossier clos était loin d’imaginer que ce conflit, qui s’est engouffré dans la brèche du contentieux entre son pays et le voisin algérien, serait long et coûteux. Le coût est d’abord politique, le Maroc ayant hypothéqué la vie du pays à la cause sacrée de la récupération de ce que les Marocains appellent les « provinces sahariennes ». C’est précisément ce lien entre le succès du régime et la propriété du Sahara reconnue par la communauté internationale qui est en cause. Hassan II, qui pensait que le temps jouerait forcément en faveur de son pays, aimait à dire que « tôt ou tard, il faut que notre titre de propriété du Sahara soit déposé à la conservation foncière des Nations unies » [1]. L’incapacité du pouvoir à obtenir ce titre de propriété explique sa nervosité, palpable dans les documents révélés par le hacker qui se fait appeler Chris Coleman, comme dans le discours sur le Sahara prononcé par Mohammed VI le 6 novembre 2014.

    Dans son allocution, le monarque annonce une réorganisation de sa politique saharienne, désigne nommément l’Algérie comme responsable du blocage actuel et somme ses sujets de faire preuve de patriotisme en défendant la cause sacrée du Sahara considéré comme marocain. Quant aux États alliés, et en particulier les États-Unis, ils doivent nécessairement « sortir de l’ambiguïté ». Les documents dévoilés par celui que l’on appelle le « Wikileaks marocain » révèlent les méthodes et moyens qu’utilise Rabat pour mettre en œuvre cette politique.

    UNE RÉVISION RADICALE

    « Nous avons appelé à une révision radicale du mode de gouvernance de nos provinces du Sud » déclarait le roi Mohammed VI dans son discours prononcé à l’occasion du 39e anniversaire de la « marche verte » [2]. Si implicitement les propos insinuent l’échec des politiques précédentes, le roi égrène malgré tout les multiples actions conduites par le Maroc au Sahara : investissements massifs et années de sacrifices de la part des Marocains pour recouvrer « l’intégrité territoriale » de leur pays.

    Malgré cela, le monarque reconnaît des dysfonctionnements dans la gestion du Sahara — qu’il entend corriger. Mais il s’agit moins d’un changement de cap que de la mise en œuvre d’une nouvelle méthode, même si la « rupture » avec le mode de gouvernance précédent est clairement affirmée.

    En exprimant sa volonté de substituer un système fondé sur le « respect de l’égalité des chances et de la justice sociale » à une « économie de rente et de privilèges indus », Mohammed VI se réfère au schéma d’intégration des Sahraouis à la société marocaine qui avait été adopté par son père. Hassan II s’était en effet appuyé sur une élite sahraouie pour gouverner ce territoire que le Maroc administre depuis le milieu des années 1970, sans que l’ONU n’ait statué sur sa souveraineté. En contrepartie de leur allégeance et de leur fidélité, les Sahraouis qui lui sont venus en aide ont été associés aux activités les plus dynamiques de la région (pêche, bâtiment, commerce). Des postes de fonctionnaires ou de conseillers du roi leur ont également été attribués. Le souverain avait ainsi réussi à constituer une élite cooptée qui lui servait à la fois d’appui et de vitrine, dans la mesure où ces Sahraouis triés sur le volet symbolisaient à la fois la réussite possible et l’intégration des Sahraouis à l’intérieur du système politique marocain.

    Mohammed VI sait que ces liens clientélistes, qu’il n’a pas su entretenir, ne répondent plus aux attentes des jeunes générations sahraouies. Imprégnés par le changement politique amorcé dès la fin des années 1990 au Maroc, les jeunes Sahraouis se sont exprimés différemment pour revendiquer du travail, un accès au logement et davantage de justice quant à la redistribution des richesses du Sahara. C’est pour mieux répondre à ces demandes puisées dans un nouveau registre référentiel, celui des droits humains, des libertés individuelles et politiques et de la légalité internationale, que le souverain entend modifier son offre en proposant une régionalisation qualifiée d’avancée. Cette régionalisation correspondrait à « des zones et des régions solidaires, complémentaires, qui s’entraident et se soutiennent mutuellement ». Régulièrement annoncée, cette régionalisation, qui concerne d’abord le Sahara, n’est pas mise en œuvre. Le projet est pourtant censé favoriser la gestion des affaires sahariennes par les populations de cette région.

    DES DROITS FONDAMENTAUX DANS LE COLLIMATEUR

    L’annonce faite par le souverain en 2014 d’une réorganisation de la politique saharienne a pour objet de tirer un trait sur la mauvaise gestion de la région, essentiellement en matière des droits humains. Depuis près de dix ans, en effet, de nombreuses affaires attestent des mauvais rapports politiques entre Sahraouis et pouvoir marocain. Prenant en compte ces tensions récurrentes, les États-Unis ont, en avril 2013, demandé l’élargissement du mandat de la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso) aux droits humains, avant de se rétracter. Un document officiel publié par le hacker Chris Coleman révèle l’accord tenu secret entre Barack Obama et le roi Mohammed VI en novembre 2013. Les États-Unis auraient ainsi abandonné leur requête moyennant trois conditions : que les Sahraouis ne soient pas jugés par des tribunaux militaires [3] ; que Rabat facilite les visites au Sahara des fonctionnaires du Haut Commissariat aux droits de l’homme et qu’il accepte de légaliser les associations qui revendiquent l’indépendance du Sahara.

    Face à ces revendications, le monarque décide d’établir un cadre rigide. Dans son discours, il appelle à l’ouverture d’un dialogue sur les différentes façons dont il est possible de répondre aux « préoccupations des populations de la région ». L’offre royale porterait notamment sur des conditions de vie plus dignes, mais en retour l’ordre public doit être respecté et la souveraineté du Maroc sur le Sahara n’est en rien négociable. Le monarque est clair : « L’autonomie est le maximum que le Maroc puisse offrir dans le cadre de la négociation pour trouver une solution définitive à ce conflit régional. »

    PATRIOTES OU TRAÎTRES

    Plus qu’un cadre dessiné à l’adresse des Sahraouis, les propos du roi s’apparentent à une véritable sommation lorsqu’il qualifie de « traître » quiconque le dépasserait : « ou on est patriote ou on est traître, il n’y a pas de juste milieu », précise le souverain dans le même discours. Ce jeu d’inclusion et d’exclusion ne vaut pas uniquement pour les Sahraouis et les Marocains. Le roi désigne l’Algérie comme principal responsable du blocage. Il demande également aux États-Unis, aux Nations unies et aux puissances internationales de « sortir de leur ambiguïté ». Dans son esprit, les éloges formulés au sujet des avancées marocaines en matière d’ouverture politique ou du rôle joué par le Maroc dans la lutte internationale contre le terrorisme doivent nécessairement se traduire par un appui inconditionnel aux positions marocaines sur le Sahara.

    Cette posture est une constante dans la politique étrangère du Maroc, en particulier en ce qui concerne le Sahara. L’image du pays et son rôle joué dans la géopolitique régionale sont monnayés pour obtenir des alliances sur le Sahara. Comptabilisés avec minutie, les États qui ne reconnaissent pas la République arabe sahraouie démocratique (RASD) autoproclamée par le Front Polisario et reconnue par l’Union africaine doivent également condamner l’Algérie et soutenir le plan d’autonomie proposé par Rabat en 2007. Quiconque contrevient à cette politique s’expose aux foudres du pouvoir en se voyant reprocher d’être à la solde d’Alger. L’accusation, qui vaut pour les chercheurs et les journalistes, s’applique aussi aux fonctionnaires des Nations unies qui osent transgresser les règles dictées par Rabat en matière d’intrusion dans le conflit saharien.

    TENSIONS AVEC L’ONU

    En avril 2004, Rabat avait rejeté le plan de paix proposé par l’envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara occidental, James Baker. L’ancien secrétaire d’État américain avait en effet proposé un plan qui maintenait le principe d’autodétermination avec élection d’une autorité locale à l’intérieur d’un Maroc souverain. Mais le statut final du Sahara devait être déterminé par un référendum au terme de 4 à 5 ans après son entrée en vigueur. Le Maroc, qui avait écarté tout projet d’autodétermination a alors évoqué une proximité entre Baker et le régime algérien.

    Le 17 mai 2012, le Maroc décidait unilatéralement de retirer sa confiance à l’émissaire de l’ONU pour le Sahara, Christopher Ross, l’accusant de conduire un travail partial et déséquilibré. Un mois plus tôt, le rapport du secrétaire général des Nations unies — fondé sur les rapports de Chris Ross — épinglait en effet sans ménagement les entraves au bon fonctionnement de la Minurso par le Maroc. Le rapport interrogeait très justement ce qui est légitime et ce qui est légal dans l’action au Sahara. Il interpellait également sur la crédibilité de la Minurso au Sahara. Malgré cela, le diplomate n’a pas été désavoué par sa hiérarchie. Bénéficiant ouvertement du soutien de Ban Ki-moon, il fut maintenu à son poste.

    Cet appui, devenu possible dans le contexte régional de l’après-2011 donnait un caractère inédit aux relations entre le Maroc et l’ONU. Les documents mis en ligne révèlent les stratégies déployées par la diplomatie parallèle marocaine pour marginaliser Ross. Dans un fax du 22 août 2014, Omar Hilale, le représentant du Maroc auprès des Nations unies à New York, évoque une stratégie pour « isoler Ross, l’affaiblir et le pousser dans ses derniers retranchements au sujet de son agenda caché sur le Sahara ».

    Sur l’ensemble des questions relatives au dossier très sensible du Sahara, les documents révélés ces derniers mois recoupent et rejoignent les propos du souverain sur la politique saharienne du Maroc. Bien plus qu’un protagoniste dans ce vieux conflit régional, le Maroc définit les acteurs, dicte la politique des puissances étrangères et exclut la négociation en vue du règlement de la question.

    Khadija Mohsen-Finan

    Politologue, enseignante (université de Paris 1) et chercheuse associée au laboratoire Sirice (Identités, relations internationales et civilisations de l’Europe).

    Dernière publication (avec Pierre Vermeren) : Dissidents du Maghreb (Belin, 2018).

    Khadija Mohsen-Finan

    Abonnez-vous à la Lettre de nouveautés du site ESSF et recevez chaque lundi par courriel la liste des articles parus, en français ou en anglais, dans la semaine écoulée.

    P.S.

    Orient XXI, 15 jan 2015

    Footnotes

    [1] Entretien au Monde, 2 septembre 1992.

    [2] Le 6 novembre 1975, Hassan II lance une marche pacifique de 350 000 hommes pour occuper le Sahara occidental, territoire qui fut une colonie espagnole.

    [3] Référence à la condamnation à de lourdes peines, par un tribunal militaire marocain, de 24 Sahraouis accusés sans preuves dans l’affaire Gdeim Izik. À l’automne 2010, des Sahraouis avaient dressé un campement pacifique pour dénoncer leurs conditions de vie au Sahara occidental. Après avoir mis en place un comité mixte maroco-sahraoui, les autorités marocaines ont démantelé le camp par la force, au prétexte qu’il était tombé sous les mains de groupes de trafiquants et de criminels qui retenaient une partie de la population sahraouie contre sa volonté.

    Tags : Maroc, Mohammed VI, Chris Coleman, marocleaks, wikileaks marocain, Sahara Occidental,

  • Mohammed VI, Louis XIII du Maroc

    L’orientation sexuelle de Mohammed VI a suscité bien des polémiques. Jusqu’à son intronisation en 1999, il est resté chaste à l’égard de l’homme qu’il a aimé depuis sa plus tendre enfance, le fils d’un ancien esclave de son père, Abderrahman Bihmane.

    Par crainte de ses impulsions agréssives, les marocains n’osent pas poser la question de l’homosexualité de Mohammed VI alors que c’est un secret de polichinelle. Les témoignages à ce propos sont pourtant nombreux dont des célèbres écrivains français et Abdelilah Issou, un officier de l’armée marocaine exilé en Espagne. Ce dernier en parle dans son livre « Mémoires d’un soldat maroain ». Il affirme être l’auteur d’un rapport sur les tendances sexuelles du monarque: «Pour ma part, j’ai présenté à J.M. un rapport sur l’orientation sexuelle du prince héritier, l’actuel roi Mohamed VI, et son amitié avec Abderrahmane Alaoui, Bihmane pour ses proches, qui était mon collègue de promotion à l’Académie royale militaire ». Selon lui, l’homme de main de Hassan II a tué Bihmane dans le but de mettre fin à leur liaison sentimentale.

    Pour une grande majorité des marocains, les tendances homosexuelles du souverain ne font aucun doute. Très tôt, le prince ne se complaisait que dans un groupe masculin qu’il accueillait dans son palais princier de « Les Sablons » à Salé, près de Rabat. Les plus proches sont aujourd’hui ses conseillers et adjoints. Il n’est guère possible de dire si le jeune prince a été attiré par une passion homosexuelle à l’égard de tous ceux qui sont ainsi devenus ses amis intimes, à l’exception d’Abderrahman Alaoui qui a exercé sur lui une véritable emprise, dont le fondement a été, sans aucun doute, nettement sensuel. C’est la raison pour laquelle il a été éliminé sous ordres du roi Hassan II qui s’en doutait des penchants féminis de celui qui était son prince héritier. Sinon comment on explique qu’il est resté célibataire jusqu’à son intronisation ?

    Après avoir obtenu en 1985, sa licence en Droit et son diplôme en Science politique, et afin de compléter sa formation, le prince effectue en novembre 1988 un stage de quelques mois à Bruxelles dans le cabinet de Jacques Delors, alors président de la Commission européenne. Les rapports que Hassan II reçoit sur le séjours de son fils ne sont guère relouisants, il apprend que Mohammed VI fréquente les bars gays du centre de la capitale européenne.

    Vis-à-vis de cette question, les marocains pratiquent la politique de l’autruche lorsqu’elle elle creuse un petit trou dans le sol pour cacher sa tête laissant le reste de son corps à découvert. Ils prétendent que c’est un sujet qui releve de la vie privée du roi et que ses pratiques sexuelles lui appartiennent. Cela est vrai dans la mesure qu’il s’agit de personnes privées mais que dans ce cas précis, il s’agit d’un personnage public, chef d’Etat de surcroit. Que les tibunaux du maroc prononcent des peines de 6 mois a 3 ans de prison pour « homosexualité » et que ces tribunaux les prononcent  » Au nom du Roi ». Qu’il est également « Commandeur des Croyants » d’une religion qui condamne l’homosexualité et qu’au Maroc bon nombre de lois sont basées sur la religion. Que son homosexualité se trouve derrière ce tabou appelé divorce royal. Lalla Salma est encore jeune et revigorante dont les besoina sensuels ne peuvent pas être assurés par un conjoint qui n’a aucune attirance pour les femmes et dont le corps est meurtri par les cortisones.

    Tags : Maroc, Mohammed VI, homosexualité, Lalla Salma, divorce,

  • Divorce royal: Mohammed VI et Lalla Salma du Maroc brisent le silence

    Par Yasmine Derbal

    Rarement la vie privée de la famille royale marocaine aura autant fait couler d’encre. Depuis presque 2 ans, la princesse Lalla Salma n’apparaît plus aux côtés de son mari, le roi Mohammed VI, lors de ses sorties officielles, mais plus encore, ce qui inquiète l’opinion publique, ce sont les folles rumeurs relayés par nombres de médias.

    Dans cet océan de désinformation, et faisant écho au déplacement en Grèce de la Princesse Lalla Salma, plusieurs médias étrangers s’étaient en effet saisis de l’occasion pour propager des informations visiblement non vérifiées et ne se référant pas à de sources officielles.

    Dans le même temps, Le360.ma titrait “Quand le magazine Gala fantasme sur les vacances des enfants du roi,” citant des sources qui affirment que les vacances de Lalla Salma et Moulay El Hassan “se déroulent dans une très bonne ambiance familiale, empreinte de loisirs et de découvertes de la culture hellénique” allant même jusqu’à attribuer les rumeurs à “des sites, à la solde de la junte militaire algérienne”.

    Mais dans la soirée du 20 juillet, le Palais établit un précédent en faisant intervenir son avocat. Une première. Le Roi Mohammed 6 et Lalla Salma, parents de deux adolescents, Moulay El Hassan, 16 ans, et Lalla Khadija, 12 ans ne sont pas contents et ils le font savoir à travers l’ambassadeur du Maroc à Paris Chakib Benmoussa et leur avocat Maître Éric Dupond-Moretti.

    En cause : Des rumeurs malveillantes et amplifiées qui visent le Roi, la Princesse et leurs enfants. Le Roi Mohammed VI et la Princesse Lalla Salma, ont démenti toutes les rumeurs qui circulaient à propos de leurs altesses, en particulier celles qui faisaient croire que Lalla Salma serait interdite de voyager avec ses deux enfants Moulay El Hassan et Lalla Khadija. Faisant écho au déplacement en Grèce de la Princesse Lalla Salma, plusieurs médias étrangers s’étaient en effet saisis de l’occasion pour propager des informations visiblement non vérifiées et ne se référant pas à de sources officielles.

    Le Palais qui n’a pas pour habitude de commenter les rumeurs ni de communiquer sur des suppositions s’est finalement résolu cette fois-ci à diffuser une mise au point tout en mettant en garde à demi mot ces médias lesquels seraient passibles de poursuite pour diffamation.

    Sorti de son silence, l’ambassadeur du Maroc à Paris, Chakib Benmoussa, avait d’abord fait savoir que la Princesse Lalla Salma n’était pas encore rentrée de son voyage en Grèce et qu’elle se trouvait avec ses deux enfants Moulay El Hassan et Lalla Khadija, et ce, contrairement à ce qui a été dit jusqu’à maintenant dans toute la presse. (On la disait en effet voyageant seule avec son fils le Prince Moulay El Hassan).

    Sont épinglés pour ces mauvaises rumeurs plusieurs sites étrangers dont certains médias français qui ont repris ces rumeurs sans les vérifier, une entorse s’il en est, à la déontologie journalistique qui rend compte d’un traitement peu sérieux et très léger de l’information. Éric Dupond-Moretti s’est adressé en particulier à Gala en lui faisant savoir que le Roi Mohammed VI du Maroc et la Princesse Lalla Salma sont « scandalisés » par les rumeurs qui les visent.

    Ces rumeurs sont, dit-il, d’ailleurs « fermement et formellement démenties » et par le Roi et par la Princesse. S’agissant du parallèle établi avec Haya de Jordanie, pour Maître Dupond-Moretti cela « ne repose sur rien d’autre que le fait qu’il s’agit de deux princesses. »

    L’avocat français, tout en appelant au respect de la famille royale marocaine, note que ces rumeurs relèvent de la diffamation. Cette mise au point a révélé que le palais royal reconnaît que Mohammed VI et Lalla Salma ont divorcé et que cette dernière garde son statut de princesse.

    Yasmine Derbal

    Source : L’Echo d’Algérie, 25 juillet 2019

    Tags : Maroc, Mohammed VI, Lalla Salma, monarchie alaouite,

  • Maroc : la fête du trône gâchée par les scandales du palais

    Alors qu’il espérait faire de la fềte du trône un grand événement à vendre à l’opinion publique nationale et internationale, le Makhzen s’est retrouvé mêlé à plusieurs scandales politiques.

    Le 20ème anniversaire de l’intronisation du roi le plus nul de l’histoire du Maroc aurait dû être un nouveau départ qui lui permettrait de tourner la page du Rif en grâciant les prisonniers politiques rifains.

    Mohammed VI voulait faire de cette entrée dans sa 20ème année de règne une occasion de prouver qu’au royaume enchanté tout va pour le mieux. Les nervis du Makhzen ont remué ciel et terre en vue de vendre au roi des articles de presse favorables à son règne. Cependant, ces articles n’ont eu aucun écho en raison du scandale du prétendu divorce du roi qui pourrait cacher un drame ayant causé la disparition de la princesse marocaine.

    Au lieu de parler du règne de Mohammed VI, la presse a parlé plutôt du voilier qu’il s’est offert en plein crise économique et sociale traversée par le pays et dont les conséquences sur la population marocaine sont désastreuses. Un autre sujet qui a éclipsé la fête du souverain est sa mauvaise gestion de l’affaire Lalla Salma. Il a payé cher son obsession de la placarder avec les meubles de ses palais. Maintenant, on parle de la possiblilité que Lalla Salma prenne le large avec ses enfants en vue de fuir les restrictions imposées par le roi du Maroc.

    Tags : Maroc, Mohammed VI, Lalla Salma, fête du trône,