Étiquette : ONU

  • Wikileaks : Bouteflika aurait « punit » le gouvernement Espagnol à cause de sa position vis-à-vis du Sahara Occidental

    De nouveaux câbles de « Wikileaks » ont révélé que le Président Bouteflika était très furieux contre la position « malhonnête » des socialistes Espagnols vis à vis du Sahara Occidental. Le soutien Espagnol au projet de l’auto-gouvernance Marocaine a provoqué une crise des relations Algero-Espagnoles.

    Le quotidien Espagnol « El pais » a révélé aujourd’hui, mardi, à partir du câble « Wikileaks », que la position de l’Espagne, qui soutient la position marocaine, et précisément la proposition de l’auto-gouvernance, que Rabat avait pris comme alternative à l’autodétermination, qui a été décidée dans les résolutions du conseil de sécurité des nations Unies, a provoqué une vraie crise entre les relations Algero-Espagnoles. Ainsi, le Président Bouteflika aurait exprimé aux américains, son mécontentement de la position « malhonnête » du gouvernement socialiste Espagnol quant au conflit du Sahara Occidental. En effet, Bouteflika aurait déclaré au sénateur Américain Richard Logard, qui était en visite en Algérie en 2005, « Les socialistes Espagnoles n’ont pas été honnêtes envers les sahraouis. »

    Les câbles de Wikileaks ont parlé d’une vraie crise entre les relations bilatérales à cause du soutien Espagnol au projet de l’auto-gouvernance, que le Maroc présentait comme alternative aux résolutions des Nations Unies et au conseil de sécurité concernant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination par voie référendaire. Le quotidien Espagnol a, à travers des analyses d’observateurs américains, fait un lien entre la « crise » et « le bras de fer » qui a été engagé entre les deux pays sur l’augmentation des prix du Gaz, décidée par la Sonatrach sur l’Espagne en 2007.

    Quant à la crise des prix du gaz qui a suscitée entre l’Algérie et l’Espagne en 2007 juste après la décision algérienne quant à l’augmentation du prix du gaz, que Sonatrach fournissait à l’Espagne, « El Pais » a révélé que l’ambassadeur d’alors des USA à Madrid avait adressé une correspondance aux affaires étrangères américains, où il dit que « l’augmentation de 20 % du prix du gaz exporté vers l’Espagne est une mesure voulue par Bouteflika, qui voulait exprimer son mécontentement vis-à-vis de la position prise par le chef du gouvernement quant à la question du Sahara. »

    Les câbles de Wikileaks, rapportés par le quotidien Espagnol, ont révélé que le chef de la diplomatie espagnol Miguel Angel Moratinos, avait informé ses amis américains que « le gouvernement Espagnol, et pour éviter que la crise entre les deux pays en 2008 perdure, j’ai essayé de relancer le dialogue entre le Maroc et l’Algérie, en faisant participer la France, mais l’Algérie a refusé de dialoguer à la place des Sahraouis. » les câbles ont ajouté que Moratinos a ficelé un dossier où il a détaillé toutes les propositions espagnoles quant au conflit du Sahara Occidental, et l’a présenté ensuite à 5 membres permanents du conseil de sécurité Onusien.

    Echourouonline, 14 déc 2010

    Tags : Maroc, Sahara Occidental, Bouteflika, ONU, MINURSO, Espagne, PSOE,

  • WikiLeaks : quand Algériens et Marocains se confient sur le Sahara occidental

    Le conflit au Sahara occidental, né il y a une quarantaine d’années, n’est pas près de trouver une solution, à en croire les télégrammes obtenus par WikiLeaks et révélés par « Le Monde ».

    Par Jean-Pierre Tuquoi Publié le 03 décembre 2010 à 22h59 – Mis à jour le 04 décembre 2010 à 14h37

    Le conflit au Sahara occidental, né il y a une quarantaine d’années, n’est pas près de trouver une solution. Les positions sont trop éloignées, les rivalités trop profondes, les procès d’intention trop nombreux entre les deux principaux protagonistes: le Maroc, qui occupe le Sahara occidental en dehors de toute légalité internationale, et l’Algérie sans l’appui de laquelle le Front Polisario, favorable à un référendum pour fixer l’avenir de l’ancienne colonie espagnole (indépendance ou rattachement au Maroc), aurait le plus grand mal à exister.

    La position algérienne est clairement exprimée dans le compte-rendu d’une audience (d’une durée de 3 heures 30) accordée en mai 2007 par le président algérien Abdelaziz Bouteflika à Frances Fragos Townsend, la conseillère du président Bush pour les affaires de sécurité, obtenu par Wikileaks et révélé par Le Monde.

    « Si je pouvais résoudre le problème je le ferais, affirme le président algérien. Mais je ne peux pas parler à la place des Sahraouis . » Ce qu’il faut c’est que « le Maroc et le Polisario trouvent une solution, et ils peuvent le faire avec l’aide des Américains ».

    Les Français, confiera-t-il à une autre occasion, « du fait du poids de leur histoire coloniale au Maghreb, sont incapables de jouer un rôle constructif dans le conflit ». D’ailleurs, ajoute-t-il, « la France n’a jamais vraiment accepté l’indépendance algérienne ». Pour lui, elle tente de régler ses comptes avec l’Algérie « en appuyant le Maroc ».

    LE JUGEMENT DE M. BOUTEFLIKA SUR LE ROI DU MAROC

    Un an plus tard, en février 2008, recevant un diplomate américain, changement de registre. Le président algérien dénonce « le plan d’autonomie » voulu par Rabat à la place du referendum d’autodétermination. Celui-ci n’offre qu’un semblant d’autonomie. Les provinces algériennes en ont d’avantage vis-à-vis d’Alger, soutient M.Bouteflika.

    Puis, au fil de l’entretien, le président algérien se laisse aller: il comprend que les Marocains se sentent menacés par la perspective d’un Sahara occidental indépendant mais, dit-il, ils sont les premiers responsables de la situation. Au lieu de faire preuve d’une approche « élégante » en acceptant une indépendance du Sahara occidental qu’ils auraient pu « contrôler » ou « superviser », ils veulent « un Anschluss, comme Saddam Hussein avec le Koweït ». S’ils n’avaient pas été aussi maladroits, les Marocains « auraient pu obtenir ce qu’ils voulaient », assure le président algérien à son hôte.

    L’année suivante, en novembre 2009, devant le chef du commandement américain pour l’Afrique (Africom), le général William Ward, le chef de l’Etat algérien revient à la charge. Selon lui, le projet d’autonomie est à rejeter. « Vous ne pouvez pas défendre l’application d’un principe pour la Palestine et un autre principe pour le Sahara occidental », fait valoir le président algérien.

    Le jugement négatif de M. Bouteflika sur le roi du Maroc n’est pas fait pour arranger les choses. Autant le président algérien apprécie Moulay Rachid, le frère du roi (« On a plaisanté et discuté agréablement » à l’occasion d’une rencontre à Séville, en Espagne) autant le courant ne passe pas avec Mohammed VI. « Il n’est pas ouvert, et manque d’expérience », se plaint-il. Pour M. Bouteflika, aucun dialogue n’est possible entre lui et le roi du Maroc.

    LES APPRÉCIATIONS SÉVÈRES DES MAROCAINS

    Côté marocain, la suspicion n’est pas moindre. Non pas que Mohammed VI se confie un tant soit peu aux très rares interlocuteurs américains qu’il reçoit. Mais ses proches le font pour lui. Or, ils sont sévères dans leur jugement. Selon leur lecture, la clé du dossier du Sahara occidental se trouve non pas à Tindouf, où siège les indépendantistes du Polisario, mais à Alger. Là-bas, expliquent-ils en juin 2009 au représentant personnel du secrétaire général de l’ONU, Christopher Ross, le pouvoir est toujours entre les mains de généraux dogmatiques, incapables de bouger et « pétrifiés » à l’idée du plan d’autonomie présenté par Rabat.

    Faut-il miser sur le temps et attendre qu’une nouvelle génération soit aux commandes en Algérie pour résoudre le conflit au Sahara occidental ? Certains conseiller du roi en sont convaincus, mais pas le chef des services de renseignements extérieurs, Mohamed Yassine Mansouri. Dans un « mémo » du printemps 2008, il se dit convaincu qu’un changement de génération « pourrait compliquer la situation ». « L’ancienne génération qui a créé le problème est la mieux placée pour le résoudre », dit-il à son interlocuteur américain.

    Dans un télégramme de juin 2009, le même Mansouri confie que Rabat a demandé au président français Nicolas Sarkozy de faire en sorte « de n’être pas perçu, comme par le passé comme aussi pro-marocain sur le Sahara occidental ».

    C’était aussi le cas de l’administration Bush, « qui apparaissait trop favorable au Maroc ». A l’équipe diplomatique du président Obama, le patron des services d’espionnage fait observer qu’ »il ne serait pas très judicieux d’abandonner ses vrais amis au profit du pétrole ».

    Jean-Pierre Tuquoi

    Le Monde, 3 déc 2010

    Tags : Maroc, Sahara Occidental, Front Polisario, Wikileaks, Etats-Unis, ONU,

  • Le Niger et la Tunisie s’assoient sur leurs fauteuils au Conseil de sécurité des Nations Unies

    Le Niger et la Tunisie ont pris leurs sièges non permanents au Conseil de sécurité des Nations Unies, se joignant à trois autres nouveaux membres se joignant au Conseil.

    Jeudi, les cinq nouveaux membres du Conseil de sécurité – Vietnam, Estonie, Tunisie, Niger et Saint-Vincent-et-les Grenadines – ont participé à une cérémonie du drapeau marquant le début de leur mandat de deux ans.

    Abdou Abarry, Représentant permanent du Niger auprès des Nations Unies, a déclaré: «Les priorités du Niger au Conseil de sécurité concerneront les questions nationales, sous-régionales et la région en général: la guerre contre le terrorisme, la question de la paix et de la sécurité mondiales, le climat changer l’impact sur la sécurité et le développement, la situation des femmes et des enfants dans les conflits armés. »

    Pour sa part, Moncef Baati, Représentant permanent de la Tunisie auprès des Nations Unies, a déclaré: «Fière de sa transition démocratique et de la responsabilité qu’elle implique, la Tunisie est déterminée à accomplir sa mission avec engagement et dévouement et conformément aux valeurs et principes de la qui ont toujours guidé sa politique étrangère. »

    Le Conseil de sécurité compte 15 membres, dont cinq permanents et dix non permanents élus pour deux ans par l’Assemblée générale. En vertu de la Charte des Nations Unies, tous les États Membres sont tenus de se conformer aux décisions du Conseil.

    Tags : Niger, Tunisie, ONU, Conseil de Sécurité, Afrique,

  • Point de presse quotidien du Bureau du Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU: 8 janvier 2020

    (La version française du Point de presse quotidien n’est pas un document officiel des Nations Unies)

    Ci-dessous les principaux points évoqués par M. Stéphane Dujarric, Porte-parole de M. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU:

    Ukraine

    Dans une déclaration qu’il a publiée, le Secrétaire général se dit profondément attristé par le crash d’un avion ukrainien près de Téhéran aujourd’hui. Il présente ses plus sincères condoléances aux familles des victimes et aux Gouvernements de tous les pays dont les ressortissants ont perdu la vie dans cette tragédie.

    Golfe

    Dans une autre déclaration, le Secrétaire général rappelle qu’il a lancé lundi dernier un vibrant appel à la paix. Son message aux dirigeants du monde était simple: arrêtez l’escalade. Faites preuve d’un maximum de retenue. Relancez le dialogue. Renouvelez la coopération internationale.

    Cet appel demeure aussi important aujourd’hui qu’il l’était lundi.

    Pour sa part, le Secrétaire général poursuivra activement ses contacts avec les acteurs concernés. Il est de notre devoir commun de n’épargner aucun effort pour éviter une guerre dans le Golfe que le monde ne peut se permettre. Nous ne devons pas oublier les terribles souffrances humaines causées par la guerre. Comme toujours, ce sont les citoyens ordinaires qui paient le plus lourd tribut.

    Outre cette déclaration, le Secrétaire général a multiplié les appels téléphoniques avec les dirigeants du monde au cours de ces derniers jours. Il s’est entretenu hier avec le Président iraquien Barham Salih auquel il a exprimé la solidarité de l’ONU et réitéré son soutien au peuple iraquien.

    Pour le Secrétaire général, il est important que tout le monde respecte la souveraineté et l’unité de l’Iraq. La communauté internationale doit aider le peuple iraquien au moment où il cherche à créer les conditions d’un dialogue politique.

    L’Iraq ne devrait pas payer le prix des rivalités externes.

    Nomination

    Le Secrétaire général de l’ONU a nommé Mme Lizbeth Cullity, des États-Unis, au poste de Représentante spéciale adjointe et Chef adjointe de la Mission des Nations Unies en République centrafricaine (MINUSCA).

    Mme Cullity succède à son compatriote, M. Kenneth Gluck, qui est arrivé au terme de sa mission en décembre 2019. Le Secrétaire général a exprimé à ce dernier sa gratitude pour le dévouement dont il a fait preuve pendant une période cruciale du processus politique en République centrafricaine.

    La nouvelle Représentante spéciale adjointe apporte avec elle plus de 25 ans d’expérience à des postes de direction en Afrique, aux Amériques et dans le Pacifique. Elle était encore récemment Chef de cabinet à la Mission des Nations Unies au Mali.

    Conseil de sécurité/Sahel

    Au Burkina Faso, au Mali et au Niger, plus de 4 000 personnes ont été tuées par des attaques terroristes, l’année dernière. C’est ce qu’a dit, ce matin, aux membres du Conseil de sécurité, M. Mohamed Ibn Chambas, Chef du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel.

    Le nombre des déplacés a été multiplié par 10, approchant le million, a-t-il ajouté, prévenant que la concentration géographique des attaques terroristes menace de plus en plus les États côtiers de l’Afrique de l’Ouest.

    M. Chambas a souligné que les attaques incessantes contre les civils et les cibles militaires a ébranlé la confiance des populations.

    Les gouvernements, les acteurs locaux, les organisations régionales et la communauté internationale se mobilisent dans toute la région pour répondre à cette menace mais, a prévenu le Chef du Bureau des Nations Unies, le temps de l’action a sonné.

    Il a appelé les leaders sous-régionaux et régionaux à concrétiser leurs promesses et les partenaires internationaux, à appuyer pleinement les gouvernements de la région.

    Soudan

    Le Gouvernement soudanais et les Nations Unies ont achevé une visite conjointe de deux jours à El Geneina dans l’État du Darfour occidental, là où des violences communautés meurtrières viennent d’avoir lieu.

    La délégation a évalué la situation pour voir comment fournir immédiatement une aide humanitaire aux gens les plus vulnérables, dont des femmes, des enfants et des personnes handicapées.

    L’on estime à 40 000 le nombre des déplacés, dont des milliers ont déjà traversé la frontière vers le Tchad.

    Les agences humanitaires et leurs partenaires distribuent, aux côtés du Gouvernement, de la nourriture, de l’eau et des articles ménagers. Des services de santé, de nutrition et de protection sont également disponibles.

    République centrafricaine

    La Mission des Nations Unies en République centrafricaine (MINUSCA) a indiqué que sa composante police aide les autorités centrafricaines à mener des enquêtes, y compris l’interrogation des victimes et des témoins, sur les affrontements de la fin de l’année dernière entre les des gangs criminels et des commerçants dans le quartier PK5 de Bangui. Les affrontements avaient fait une dizaine de morts.

    La Mission de maintien de la paix travaille avec les autorités locales et les leaders communautaire, y compris les représentants des groupes impliqués dans la violence, pour trouver une solution durable grâce au désarmement et au dialogue.

    Dans le quartier PK5, la Mission poursuit les patrouilles conjointes avec les forces de sécurité internes pour contribuer à la protection des civils et prévenir l’arrivée d’armes dans la zone qui vient d’être déclarée « exempte d’armes » par le Gouvernement et les Nations Unies.

    Zambie

    Les agences humanitaires signalent que la conjugaison de sécheresse dans l’ouest et le sud et des inondations dans le nord ont aggravé la famine. Plus de 2,3 millions de personnes devraient plonger dans une grave insécurité alimentaire d’ici le mois de mars.

    Quatre districts font face à des niveaux alarmants d’insécurité alimentaire et l’accès de plus en plus difficile à l’eau potable a aussi accru le risque des épidémies de maladies transmissibles, comme la typhoïde et le choléra.

    Au mois de décembre, l’équipe humanitaire en Zambie avait mobilisé quelque 38 millions de dollars, y compris 8 millions du Fonds central pour les interventions d’urgence, dans le cadre de l’Appel humanitaire visant à collecter une somme de 90 millions de dollars.

    Il faut de toute urgence davantage de fonds pour prévenir la détérioration de la situation humanitaire maintenant que le pic de la période de soudure approche.

    UN PRESS RELEASE, 8 jan 2020

    Tags : Zambie, République Centrafricaine, Soudan, Sahel, Golfe, Ukraine, ONU, Mali, Burkina Faso, Niger, Tchad, Mauritanie,

  • Sahara Occidental : La bataille du rally commence

    “Africa Eco Race”, qui relie Monaco et Dakar, a été donné, mardi matin au port Tanger Med. La caravane de la première étape de cette 12e édition du rallye “Africa Eco Race” compte 688 participants et 266 véhicules arrivés au port Tanger Med à bord d’un bateau en provenance de Savone, ville portuaire du nord de l’Italie, et ce pour prendre part au rallye dans ses quatre catégories, à savoir les motos, les véhicules quatre roues motrices (4×4), les SSV et les camions.

    Et ils comptent passer par le Sahara Occidental, territoire disputé par le Maroc et ses habitants autochtones, ce à quoi s’oppose le Front Polisario, porte-parole officiel de la population locale.

    Ce rally est l’occasion de raviver la polémique sur la légalité de la brèche ouverte dans le mur de défense militaire au point nommé El Guergarat, point de passage obligatoire du rally monégasque. A cet égard, le Front Polisario a saisi le secrétaire général de l’ONU pour dénoncer la traversée de son territoire par l’Africa Eco Race.

    « Je vous écris pour vous exprimer notre ferme condamnation du projet de traversée de la soi-disant « Africa Eco Race » dans les territoires occupés du Sahara occidental en complicité avec les autorités d’occupation marocaines », a souligné le Représentant du Front Polisario auprès des Nations Unies, Mohammed Sidi Omar, dans une lettre adressée mardi au Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres.

    Tags : Maroc, Sahara Occidental, ONU, Africa Eco Race, rally, Monaco,

  • Le Maroc soupçonné d’avoir espionné la force de l’ONU et entravé son travail

    Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki‑moon, a suggéré que le Maroc aurait espionné la force de l’ONU au Sahara Occidental et entravé sa capacité de fonctionner, selon un rapport publié par l’agence Reuters. Ce rapport d’évaluation intervient après l’échec de la dernière série de pourparlers qui s’est tenue le mois dernier entre Rabat et le Front Polisario.

    Dans son rapport transmis au Conseil de sécurité de l’ONU, Ban Ki‑moon s’est plaint que la force de l’ONU au Sahara occidental, connue sous le nom de Minurso, soit « incapable d’exercer pleinement ses fonctions de contrôle, de maintien de la paix, d’observation et de reporting, ou d’utiliser son autorité à inverser l’érosion ». Il a exhorté les quinze pays du Conseil de sécurité à l’aider « à réaffirmer le rôle confié à la Minurso, le respect des normes de maintien de la paix et la neutralité (de l’ONU), et de s’assurer que les conditions minimales pour le bon fonctionnement de la Mission soient remplies ».
    Tags : Sahara Occidental, Maroc, MINURSO, ONU, espionnage, 
  • Maroc/Sahara occidental : Quand l’ONU se plaint d’entraves à la MINURSO

    L’ONU se plaint d’entraves à sa mission au Sahara occidental

    Tuesday, April 17, 2012 8:20 PM GMT

    L’ONU a critiqué mardi le Maroc pour avoir mis des entraves à sa Mission au Sahara occidental (MINURSO), au cours d’une séance du Conseil de sécurité consacrée à ce dossier.

    S’adressant au Conseil, le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a déploré que « l’évolution des contraintes au fil des années empêche de plus en plus la MINURSO de s’acquitter de son mandat de manière crédible ».

    Le rapport de M. Ban au Conseil souligne notamment, sans autre précision, « qu’il semble que la confidentialité des communications entre le quartier général de la MINURSO et New York ait été compromise au moins une fois ». Ce QG est un ancien hôtel de Laayoune, dans une zone sous contrôle marocain.

    M. Ban regrette que « la présence de la police marocaine à l’extérieur du complexe dissuade les visiteurs de se présenter à la MINURSO de leur propre chef ».

    Il critique aussi « l’obligation de faire porter aux véhicules de la MINURSO des plaques d’immatriculation diplomatiques marocaines (au lieu d’une immatriculation ONU) et le déploiement de drapeaux marocains autour du quartier général de la MINURSO (qui) créent une apparence qui soulève des doutes quant à la neutralité de l’ONU ».

    Selon M. Ban, « la MINURSO n’est pas en mesure d’exercer pleinement ses fonctions de surveillance, d’observation et de liaison liées au maintien de la paix ou d’endiguer, de sa propre autorité, l’érosion de ses capacités de mettre en oeuvre son mandat ».

    Le secrétaire général recommande que le nombre d’observateurs militaires soit augmenté de 15 personnes, en plus des 228 existants, « pour renforcer les capacités de surveillance ».

    M. Ban a demandé au Conseil « de l’aider à réaffirmer le rôle qu’il a confié » à la mission. Le Conseil doit voter d’ici la fin du mois une résolution pour prolonger d’un an le mandat de la mission.

    Selon des diplomates, ce rapport est un des plus critiques des dernières années. « Les accusations d’espionnage du QG de la MINURSO montrent notamment la frustration de l’ONU », souligne un diplomate du Conseil.

    Le Sahara occidental est une ancienne colonie espagnole annexée en 1975 par le Maroc. A la suite d’une guérilla menée par le Front Polisario un cessez-le-feu est intervenu en 1991, que la MINURSO est chargée de surveiller.

    Depuis les deux camps se rencontrent régulièrement sous l’égide de l’ONU mais ces pourparlers n’ont fait aucun progrès sur le fond.

    Rabat propose une large autonomie du Sahara occidental avec un gouvernement et un parlement locaux, sous sa souveraineté. Le Front Polisario, soutenu par l’Algérie, rejette le plan marocain et réaffirme « le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination » via un référendum.

    AFP

    Tags : Maroc, Sahara Occidental, MINURSO, ONU,

  • Sahara occidental : Retour au blocage après l’espoir de règlement du conflit

    Après une intense médiation qui a ravivé l’espoir de paix au Sahara occidental, le processus de règlement onusien s’est heurté, en 2019, au blocage depuis le départ de Horst Kohler, Envoyé personnel du secrétaire général des Nations unis, dont le poste est toujours vacant.

    M. Kohler, ancien président allemand, a décidé en mai dernier de se retirer de son rôle d’émissaire de l’ONU pour le Sahara occidental après 20 mois de médiation qui l’ont vu insuffler une nouvelle dynamique au processus de règlement du conflit au Sahara occidental.

    Sa démission a répondu à un souci de santé mais le double jeu du Maroc a certainement renforcé sa conviction de renoncer à sa mission de médiation. Avec son départ, le conflit au Sahara occidental aura consommé quatre médiateurs après les deux américains, James Baker et Christopher Ross et le hollandais, Peter Van Walssun.

    Politicien avisé, l’ancien émissaire a reconnu à l’issue d’une deuxième table ronde tenue en mars à Genève (Suisse) que la tâche n’était pas facile et qu’il ne fallait pas «s’attendre à un résultat rapide car les positions divergeaient toujours fondamentalement».

    Campant sur sa position de blocage, le Maroc ne s’est pas montré coopératif rejetant les mesures de confiance sur lesquelles a insisté l’émissaire onusien en particulier celles portant sur «le déminage et la reprise des visites entre familles sahraouies».

    Pour le Front Polisario, l’inflexibilité manifestée par l’occupant marocain lors de ces discussions fait «voler en éclats toute chance de restaurer la confiance et de faire avancer les questions essentielles».

    La déception était à la hauteur de l’espoir du peuple sahraoui qui a cru que l’autodétermination était enfin à sa portée après 28 ans de promesses non tenues.

    Le double échec de l’ONU et du Conseil de sécurité

    Alors que l’absence d’un Envoyé personnel a paralysé le processus de paix, l’Onu a été invitée plusieurs fois à préserver l’élan de Genève en permettant au peuple sahraoui d’exercer son droit inaliénable à l’autodétermination, seul moyen de parvenir à une solution pacifique et durable dans la dernière colonie en Afrique.

    Il va sans dire que le retard pris dans la désignation d’un nouvel émissaire pour le Sahara occidental a été exacerbé par les conditions préalables imposés par le Maroc.

    Dans les faits, l’ONU tout comme son organe suprême, le Conseil de sécurité, ont manqué en 2019 l’occasion d’éviter le blocage du processus politique et permettre à la Mission de l’ONU pour l’organisation du référendum au Sahara occidental (Minurso) d’accomplir la mission pour laquelle elle a été créée. En octobre, un Conseil de sécurité divisé a adopté une résolution déséquilibrée qui a porté un sérieux coup à l’élan politique qu’il a entretenu pendant 18 mois.

    Le texte prorogeant le mandat de la Minurso d’une année a rompu avec la pratique en vigueur depuis plus de deux ans, en vertu de laquelle le mandat de la Minurso était reconduit sur une base semestrielle.

    La résolution présentée par les EtatsUnis, mais marquée surtout par l’empreinte de la France, a été critiquée par plusieurs membres du Conseil de sécurité pour «son libellé favorable au Maroc».

    L’Afrique du Sud, la Russie et la Chine ont déploré des tentatives d’estomper des paramètres de règlement du conflit convenus dans les résolutions précédentes du Conseil de sécurité.

    La référence aux notions de «réalisme» et «compromis» dans ladite résolution était une tentative de saper certains principes, dont le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui, qui pourtant a été consacré par l’Assemblée générale et les résolutions pertinentes du Conseil sécurité.

    Face au blocage, la poursuite de la lutte

    En septembre, le SG de l’ONU, Antonio Guterres, a levé toute équivoque sur la nature du conflit au Sahara occidental, réaffirmant dans un rapport soumis à l’Assemblée générale que les organes de l’ONU traitent ce dossier comme une question de décolonisation.

    En parallèle, le Front Polisario qui continue d’appeler de ses voeux à sortir de cette impasse, a affirmé qu’il «ne sera jamais acteur d’un processus ne respectant pas le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination».

    L’affirmation a été réitérée par son secrétaire général, Brahim Ghali, également président de la République arabe sahraouie (Rasd), à l’issue du 15ême Congrès du Front Polisario, tenu dans les territoires sahraouis libérés de Tifariti du 19 au 25 décembre.

    Le Congrès a été l’occasion de rappeler la poursuite de la lutte du peuple sahraoui et l’apport décisif que pourrait apporter l’Union africaine (UA) à la libération des territoires occupés.

    Simultanément, la forte présence des délégations étrangères à ce congrès a reflété l’élan de solidarité internationale à la cause sahraouie, exprimé auparavant à l’occasion de la 44ème conférence européenne de soutien au peuple sahraoui (Eucoco), qui s’est tenue en novembre à VictoriaGastiez en Espagne, avec l’ambition de contribuer à l’effort de progresser vers une solution pacifique, et constituer «un jalon dans le processus de paix».

    Dans le même sillage, l’année 2019, a été marquée par une mobilisation accrue des ONG et des défenseurs des droits de l’homme à travers le monde pour empêcher le pillage des ressources naturelles au Sahara occidental qui, par ailleurs, se poursuit sans le consentement de son peuple, propriétaire légitime du territoire.

    Les Débats, 31 déc 2019

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, ONU, MINURSO, Horst Koehler, envoyé spécial, Conseil de Sécurité,

  • El Sàhara, La terra promesa

    Presentació de llibre

    Jueves 21/11 de 2019 19.00

    Centre del Carme

    Valencia (Ciutat Vella)

    Entrada libre

    PRESENTACIÓ DE LLIBRECIUTAT VELLAENTRADA LIBRE

    La Institució Alfons el Magnànim-Centre Valencià d’Estudis i d’Investigació presentará el próximo jueves 21 de noviembre el libro de la colección de Periodismo El Sàhara. La terra promesa en el Aula Capitular del Centre del Carme de Cultura Contemporània (calle Museu, 2, València), a las 19 horas.

    El autor y periodista Vicent Garcia Devís nos relata un viaje real de un equipo de televisión al epicentro del conflicto saharaui, el muro de arena de 2700 kilómetros que separa el Sáhara ocupado por Marruecos y los territorios controlados por la RADS (República Árabe Democrática Saharaui) y el Frente Polisario, su gobierno en el exilio.

    El periodista conductor de Telenoticias Mediodíade TV3, Carles Prats, experimentado reportero en diferentes conflictos como la guerra de Siria y testigo de la vida en los campos de refugiados en Grecia o en Afganistán será el encargado de acompañar al autor en la presentación junto al director del Magnànim, Vicent Flor.

    La entrada será libre y gratuita hasta completar el aforamiento de la sala.

    La historia de un pueblo sometido

    El Sáhara Occidental formaba parte de una de las rutas comerciales más importantes de África, la ruta del oro y la sal. Entre 1958 y 1976, este territorio constituía una provincia española más. Mientras el dictador Franco agonizaba, el rey Hassan de Marruecos daba apoyo a la Marcha Verde que acabó ocupando una parte importante de la excolonia española. Desde entonces, unas 200.000 personas viven en una eterna pesadilla en el exilio argelino. Y mientras huían de la tierra ocupada, las filas de hombres, mujeres y niños que huían de sus pueblos y ciudades eran bombardeados con napalm por el ejército del aire marroquí.

    El referéndum que nunca llega

    El libro hace un repaso a la historia de aquel pecado español, con apoyo de Francia y de todos los gobiernos españoles posteriores, una descolonización enquistada por multitud de intereses económicos (el nuevo colonialismo) mientras todo un pueblo sufre desde hace más de 44 años en un rincón olvidado del desierto de Argelia.

    El relato de Devís pasa revista a la actualidad de la diáspora saharaui y también analiza los errores que, en todo el proceso, ha podido protagonizar el Frente Polisario. Una ONU totalmente ineficaz y una situación geoestratégica y geopolítica del reino de Marruecos han dejado en el olvido el dolor de los habitantes de la excolonia española con la exigencia de un referéndum por la independencia que nunca llega.

    Agenda Urbana, 20 nov 2019

    Tags : Sahara Occidental, Marruecos, España, referéndum, ONU, autodeterminación,

  • Tambores de guerra en el Sahara Occidental

    por Mustafa Said Sidahmed

    La visita del ex-enviado personal del secretario general de la ONU para el Sáhara Occidental Christopher Ross a los Campamentos Refugiados Saharauis, es una señal del momento actual en el que está el conflicto saharaui. tras su renuncia hace más de dos años han habido cambios muy significativos tanto en la arena internacionales como en la política interna en los campamentos e influyen directa o indirectamente en el ya alargado proceso de descolonización del Sahara Occidental.

    La balanza estos últimos años siempre ha variado a veces se pone a favorable a la solución del conflicto y otras veces todo lo contrario. No esta demás resaltar que nuestros dirigentes nunca le han sacado un gran provecho a los cambios que nos pudieron haber beneficiar, no sabemos si es por casualidad o ineptitud. Por ejemplo en el periodo de la administración de Barak Obama y tras la huelga de hambre de la luchadora saharaui Aminatu Haidar en el Aeropuerto de Lanzarote empezaron a interesarse por el conflicto varios congresistas americanos y la Fundación Kenedy y trataron de aportar matices de acercamiento y posibles soluciones. También no podemos dejar de lado el hecho de que Samantha Powe fuese nombrada representante de los Estados Unidos en la ONU. fingió como periodista en la guerra de los Balcanes y es muy partidaria de la solución de conflictos « tocando la puerta y ablando con las partes implicadas ».

    Tampoco hemos aprovechado la llegada del Presidente Donald Trump a la casa Blanca y la visible enemistad con Marruecos a raíz del apoyo que el rey Mohamed VI le hizo a Hillary Clinton al apoyarla con 12 millones de dólares, hecho que llego a su cúspide al rechazar Donald Trump recibir al Monarca Marroquí en Miami Florida, llegando de una visita a Cuba*. Tampoco hemos aprovechado el nombramiento de uno de los halcones empecinado con resolver el conflicto saharaui a cualquier costa el señor James Bolton por haber sido asistente de James Baker en su papel de enviado personal del secretario general de la ONU, Kofi Annan, al Sáhara Occidental. y de su amigo Frank Ruddy que trabajo en la MINURSO en los territorios ocupados y sufrió en primera persona la atrocidades y la arrogancia marroquí para con los saharauis bajo la ocupación.

    Marruecos supo remendar estas vicisitudes recurriendo a las influencias y a la política de presión a través de lobbies usando su gran aliado Israel para cambiar la postura de la Casa Blanca a su favor y lo han logrado y pesar del apoyo a la Clinton y a el establishment,

    Hoy tras los movimientos populares en Argelia, el amigo y aliado incondicional. al que los saharauis siempre le estaremos agradecidos. se vio que el anterior gobierno ya disuelto a lo mejor tenía otros planes para el Sahara Occidental y el ex-secretario General del FLN Saidani había dicho en una ocasión anterior que no era el momento de desvelar hipótesis sobre el sahara. Parecía que esperábamos en nuestro largo letargo solo un tiro de gracia. Claro que esto no es el sentir del gran pueblo argelino y ni la abnegación a los principios universales de apoyo a las causas justas y por la paz y la solución duradera de los conflictos.

    Desgraciadamente el mundo solo lo rige la ley del más fuerte, y los centros de poder y las potencias Internacionales solo se mueven cuando un conflicto escala en las audiencias y en la prensa plana y escrita. Por lo que el estado QUO no nos beneficia y aunque somos un pueblo pacífico y a nadie le conviene la guerra, pero es un derecho al que podemos asistir ya que nos han quitado nuestra tierra a la fuerza. somos un pueblo valiente y se sabe defender, aunque digan muchos escépticos que no tengamos suficientes armas con empezar la guerra se las sabremos quitar al enemigo tantas que tendríamos mas armas que personas.

    Con esta visita Christopher Ross eres un Filántropo usted mostro un nivel de humanismo, empatía y altruismo del que no muchas personas poseen, que labran el bien para la humanidad. el pueblo saharaui es agradecido y te honrar. por que como dijo el apóstol de Cuba José Martí, Honrar honra.

    P.D. El término filantropía designa, en general, el amor por la especie humana y a todo lo que a la humanidad respecta, expresada en la ayuda desinteresada a los demás.

    *Marrueco empezó una política de acercamientos a los principales amigos de Frente Polisario. Con el objetivo de influir en ellos y hacerles cambiar. La visita a Cuba, la entrada a la Unidad Africana. El acercamiento a Nigeria y Sudáfrica entran es esta política que hasta ahora no ha dado resultados.

    Mustafa Said Sidahmed

    Libres Opinions, 30.10.19

    Tags : Sahara occidental, ONU, Christopher Ross,