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  • Partition et propagande: Pourquoi le « plan d’autonomie » du Maroc pour Le Sahara Occidental est nul

    Par Nick Brooks

    En 2007, le Maroc a présenté un «plan d’autonomie» pour le territoire contesté non autonome du Sahara occidental, sur lequel il revendique. Le plan d’autonomie propose une autonomie limitée pour le Sahara occidental au sein d’un grand Maroc et exclut la possibilité d’un référendum avec l’option de l’indépendance totale du territoire. Le Maroc maintient que le critère de l’«autodétermination» des habitants du Sahara occidental (tel qu’énoncé dans plusieurs résolutions de l’ONU relatives au territoire) peut être rempli dans le cadre de sa proposition.

    Outre les faiblesses éthiques d’une proposition affirmant que l’intégration forcée d’un territoire litigieux dans un État voisin est compatible avec le principe d’autodétermination, le plan d’autonomie n’aborde pas d’autres problèmes essentiels qui sont au cœur du conflit. En particulier, le plan d’autonomie ne tient pas compte du fait que le Sahara occidental est physiquement partitionné, le territoire étant divisé en deux parties par le « Berm », série de travaux de terrassement défensifs gérés par des militaires marocains et protégés par des champs de mines, qui s’étendent tout au long du Sahara occidental. Le Maroc contrôle tout le territoire à l’ouest et au nord du Berm (environ deux tiers du territoire), tandis que le mouvement indépendantiste Polisario contrôle le territoire à l’est et au sud du Berm.

    La partition physique du Sahara occidental fait rarement l’objet de discussions et il apparaît souvent que la majorité des hommes politiques, des décideurs et des journalistes ne sont pas conscients de la division du territoire. Le Sahara occidental est invariablement décrit comme étant «sous contrôle marocain» ou «occupé par le Maroc». La question semble donc être de savoir si le contrôle de facto du territoire par le Maroc devrait être accepté.

    Ceux qui soutiennent le plan d’autonomie voient probablement dans la reconnaissance de l’occupation marocaine un moyen de résoudre la question du statut du Sahara occidental, abstraction faite des considérations éthiques. Le Maroc semble extrêmement désireux de maintenir la fiction selon laquelle il contrôle l’ensemble du Sahara occidental. Rabat nie systématiquement que le Polisario exerce un contrôle, voire qu’il soit présent, dans les zones situées à l’est et au sud des Bermudes, que le Maroc prétend avoir établies comme une «zone tampon» à des fins de sécurité.

    Rabat aime également donner l’impression que l’ONU reconnaît que ces zones sont en quelque sorte interdites au Polisario et se plaint avec vigueur chaque fois que le Polisario organise des événements politiques ou culturels dans les zones sous son contrôle, les accusant d’incursions illégales sur le territoire marocain et/ou de violer les termes du cessez-le-feu établi en 1991. Les défenseurs du plan d’autonomie prétendent régulièrement que le Polisario n’a jamais «libéré» de territoire et qu’il prétend contrôler tout le territoire au Sahara occidental à des fins purement propagandistiques2.

    Le Maroc affirme également qu’il est la seule puissance capable de patrouiller, de gérer et de renforcer la sécurité au Sahara occidental, en particulier face aux menaces terroristes généralement associées aux «espaces vides» et aux frontières poreuses de cette partie de l’Afrique du Nord. La réalité est très différente de la situation représentée par Rabat et ses alliés.

    L’accord militaire n ° 1 (MA # 1), conclu entre la force de maintien de la paix de la MINURSO, l’armée royale marocaine et le Polisario, stipule ce qui suit3:

    «Le MA n ° 1 divise le territoire litigieux du Sahara occidental en cinq parties:

    • une bande tampon (BS) de 5 km de large au sud et à l’est des bermes;

    • Deux zones restreintes (ZR) de 30 km de large le long de la berme. La bande tampon est inclue dans la zone resitreinte du côté du POLISARIO et le berme est inclus dans la zone restreinte du côté des RMA;

    • Deux zones avec des restrictions limitées (ZRL), qui sont les deux vastes étendues restantes, du Sahara occidental des deux côtés, respectivement. ”

    La ZRL située dans la berme du côté du Polisario est appelée localement «zone libre» et comprend un certain nombre de bases militaires du Polisario qui abritent un nombre indéterminé de militaires. Le Polisario effectue des patrouilles régulières dans toute la zone libérée et contrôle efficacement les frontières du Sahara occidental avec l’Algérie et la Mauritanie4.

    De plus, les les zones libérées sont utilisées par les Sahraouis des camps des réfugiés situés autour de la ville algérienne de Tindouf lorsque les conditions environnementales le permettent. Certaines familles dans les camps maintiennent des troupeaux d’animaux (chameaux, moutons et chèvres) dans la zone libérée et migrent dans la région lorsque les fortes précipitations permettent un bon pâturage, permettant ainsi aux troupeaux de se développer dans des conditions telles qu’ils puissent subvenir à leurs besoins traditionnels. moyens de subsistance (contrairement aux affirmations marocaines selon lesquelles les habitants des camps y sont retenus contre leur volonté et ne peuvent pas partir). Par exemple, de telles conditions ont prévalu durant les hivers 2005 et 2008 dans les banlieues de Tifariti. En été, la Zone Libérée est une région habitée qui est effetivement contrôlée par le Polisario et dont la situation sécuritaire est optimale puisque, jusqu’à présent aucun attentant terroriste n’a eu lieu dans la zone administrée par le Polisario.

    L’existence de la zone libérée et son statut de territoire contrôlé par le Polisario et utilisé par les Sahraouis des camps de réfugiés autour de Tindouf constituent un obstacle sérieux à la mise en œuvre effective du plan d’autonomie, qui se déroulerait dans l’un des scénarios suivants:

    1. Les négociations entre le Maroc et le Polisario ont abouti à un accord du Polisario sur le transfert de pouvoir au Maroc et sur l’abandon de la zone libérée. L’ensemble du territoire du Sahara occidental est intégré au Maroc en tant que province avec un degré d’autonomie limité.

    2. Le Maroc étend son contrôle sur tout le territoire du Sahara occidental en envahissant la zone libérée.

    3. Le Maroc applique unilatéralement le plan d’autonomie dans les régions sous son contrôle. La zone libérée est laissée comme un État sahraoui de croupe sous le contrôle du Polisario.

    Le scénario 1 exigerait essentiellement la capitulation complète du Polisario et semble peu probable compte tenu du fait que les parties au conflit ne sont pas parvenues à un accord sur le statut du Sahara occidental. Une telle capitulation serait susceptible d’aliéner la population des camps de réfugiés autour de Tindouf, dont beaucoup semblent favoriser le retour au conflit armé compte tenu de l’échec du processus de paix5. Il semble peu probable que le Maroc accueille un grand nombre d’indépendantistes sahraouis des réfugiés des camps de Tindouf dans un Maroc plus grand: Rabat maintient constamment que la population des camps est considérablement inférieure à celle estimée par des observateurs indépendants, et affirme (sans preuves et contrairement à toutes les observations de tiers) qu’environ la moitié de la population des camps comprend les migrants économiques du Mali et de la Mauritanie. La perspective de l’intégration du Polisario dans la vie politique marocaine ou de l’accueil de ses membres par le Parlement en tant que citoyens/sujets d’un Maroc élargi semble lointaine dans le système politique marocain actuel. Le plan d’autonomie semble ne pas prendre en compte le retour des réfugiés et une sous-estimation constante du nombre de réfugiés par le gouvernement marocain semble exclure le retour de la majorité de la population des camps.

    Le scénario 2 semble plus réaliste que le scénario 1. Cependant, toute tentative du Maroc d’étendre son contrôle physique du Sahara occidental dans la zone libérée entraînerait inévitablement un conflit avec le Polisario et très probablement avec l’Algérie. La Mauritanie pourrait également être impliquée dans le conflit, compte tenu des liens culturels étroits existant entre les Sahraouis dans les camps et des éléments de la population du nord de la Mauritanie. Même dans le cas (peu probable) du consentement de l’Algérie à une expansion du contrôle marocain dans la zone libérée, le Polisario serait susceptible de résister à une telle expansion. Ne pas le faire serait considéré comme inacceptable par la population des camps de réfugiés. Tout conflit armé dans la zone libérée compromettrait la sécurité régionale et déstabiliserait très probablement la Mauritanie.

    Le scénario 3, consistant en une partition formelle, représenterait simplement une cristallisation de la situation existante et l’échec final des négociations de paix. Avec la perspective d’une solution mutuellement acceptable éliminée, la pression de la population des camps sur le Polisario pour ressaisir le conflit armé augmenterait. La position probable de l’Algérie, qui abrite actuellement et soutient dans une large mesure la population de réfugiés sahraouis dans ce scénario, n’est pas claire. Le retrait du soutien algérien entraînerait probablement au moins une partie des réfugiés installés dans la zone libérée, dans la mesure où les ressources (principalement l’eau) le permettraient. La mesure dans laquelle Rabat serait disposé à tolérer l’existence d’un État sahraoui potentiellement hostile aux frontières d’un Maroc élargi est discutable.

    Bien entendu, le résultat le plus probable est que la mise en œuvre du plan d’autonomie dépend de l’accord de toutes les parties au conflit, qu’un tel accord n’est pas conclu et que le difficile statu quo actuel est maintenu.

    Le plan d’autonomie repose sur deux fictions. Premièrement, le Sahara occidental fait simplement partie du Maroc avec un mouvement sécessionniste gênant, alors qu’il s’agit en réalité d’un territoire partiellement occupé divisé entre le Maroc et le Polisario. Deuxièmement, les réfugiés dans les camps autour de Tindouf seraient heureux et heureux de retourner dans leur pays d’origine en tant que sujets marocains. Bien que les promoteurs du plan soient vraisemblablement au courant de ces problèmes, ils ne sont jamais traités, ce qui suggère que le plan ne représente pas une tentative sérieuse de résolution du conflit. Au lieu de cela, le plan pour l’autonomie apparaît comme une tactique paralysante visant à désamorcer les critiques sur l’occupation du Sahara occidental par le Maroc et à discréditer le Polisario, le dernier stratagème par lequel le Maroc cherche à éviter la tenue d’un référendum, tout en semblant agir de manière constructive sur le projet. problème. Cela peut sembler une solution pour ceux qui ne sont pas familiarisés avec les réalités de la partition. C’est pourquoi le Maroc s’efforce de minimiser l’existence de la zone franche et sous-estime constamment le nombre de réfugiés sahraouis dans la Camps de Tindouf. La réalité de la situation sur le terrain dans la zone libérée représente une «vérité qui dérange» pour Rabat, car elle remet en question la viabilité du plan d’autonomie.

    1 M. Nick Brooks est chercheur invité à l’Université d’East Anglia et directeur du Projet Sahara occidental, qui mène des recherches sur les changements environnementaux et les réactions humaines au Sahara dans le passé, par le biais de travaux de terrain sur des sites d’étude au Sahara Occidental. Au cours de son travail, qui implique une coopération logistique avec le Polisario, M. Brooks a parcouru les zones contrôlées par le Polisario au Sahara occidental (secteurs nord et sud), à cinq reprises entre 2002 et 2007, et a également passé du temps dans les camps de réfugiés près de Tindouf. Le Dr Brooks a été chargé de faire connaître le vandalisme des sites archéologiques par le personnel de la MINURSO à Lajouad et ailleurs dans les zones contrôlées par le Polisario en 2007. Cette note d’information est basée sur des observations effectuées dans les zones contrôlées par le Polisario et ailleurs.

    2 C’est précisément ce que l’auteur marocain Abdel Hamid el-Ouali a écrit dans cette note d’information lors du lancement au Royaume-Uni de son livre en faveur de l’autonomie, Saharan Conflict, à Londres le 24 juin 2008.

    3 Sur le site Web officiel de la MINURSO à l’adresse http://www.minurso.unlb.org/monitoring.html.

    4 L’auteur de la présente note dirige un projet de recherche (Projet du Sahara occidental) dans les zones contrôlées par le Polisario. Lorsqu’elles se déplacent dans cette zone, les équipes de terrain informent à l’avance les commandements militaires régionaux du Polisario de leurs activités et obtiennent la permission des commandants régionaux d’effectuer des travaux sur le terrain. Les patrouilles du Polisario sont fréquentes et l’auteur a été approché à de nombreuses reprises à la suite de sa détection par des patrouilles du Polisario dans des endroits éloignés. Le Polisario gère également la frontière entre l’Algérie et le Sahara occidental à l’ouest de Tindouf, près de la frontière mauritanienne. À la lumière des récentes activités terroristes en Mauritanie, il est probablement raisonnable de dire que le Polisario exerce sur son territoire un contrôle plus efficace que le gouvernement mauritanien.

    5 Sur la base de conversations avec des réfugiés sahraouis dans les camps autour de Tindouf.

    Source : Sand and Dust

    Tags : Sahara Occidental, Front Polisario, Maroc, ONU, MINURSO, territoires libérés, propagande marocaine, autonomie,

     

     

  • Osetia, El Tíbet, Kosovo, El Sáhara…

    Los acontecimientos de los años 1990 en la región del Cáucaso pusieron al descubierto las vergüenzas del mundo, o mejor dicho la doble moral con la que algunos Estados afrontan la cuestión del derecho que tiene todo pueblo a la libre determinación.

    Para la mayor parte de los « gobiernos occidentales », amparados por una eficaz orquesta formada por la prensa liberal y las grandes agencias de relaciones públicas, El Tíbet o Kosovo son pueblos oprimidos y hay que apoyar sus anhelos de libertad, a sangre y fuego si es preciso. Sin embargo Osetia, El Transniester, Abjazia, El Kurdistán o El Sáhara, por sólo poner unos poquitos casos, no merecen la misma consideración.

    Además de un pestilente fariseísmo, los citados gobiernos y los medios de comunicación que les muestran pleitesía, con ese doble rasero demuestran que sólo están sujetos a los intereses geopolíticos de las grandes potencias (que en estos momentos es lo mismo que decir a USA, por aquello del mundo unipolar que nos ha tocado vivir).

    Frente a tanta condescendencia para unos, a otros que los parta un rayo. Qué curioso que, por amor de estar del lado del « eje del bien », periódicos como el El País ya han empezado a preparar el terreno para que en la conciencia de « las masas » cale la idea de que es justa la secesión de la provincia boliviana de Santa Cruz, rebelde con el proyecto transformador de Evo Morales, pero sobre todo inmensamente rica en productos naturales que, hasta la fecha, saqueaban empresas españolas.

    Algo parecido se entrevé con el estado petrolero de Maracaibo, en la  Venezuela de Maduro. Nada importa que estemos ante reivindicaciones artificiales, o quizá sólo sostenidas por oligarcas vencidos y que sin embargo ese mismo medio, como muchos otros, nieguen el derecho a pronunciarse sobre su futuro a un pueblo. Se trata de un caso realmente lacerante y que condensa la tesis de esta columna: el Sahara Occidental, donde a pesar de que los anhelos de libertad están sustentados por más de 43 años de lucha y por varias sentencias y resoluciones de organismos internacionales, como el Tribunal de La Haya o la ONU, la « democracia marroquí », con el apoyo del gobierno francés, español y de los EE UU, está imponiendo una ocupación militar que pretende perpetuar en el tiempo.

    Durante todo este tiempo, lo que fue el Sahara Occidental se ha convertido para nosotros en un olvido creciente sólo mantenido en alto por organizaciones minoritarias de izquierdas y, no tan paradójicamente, por viejos militares con airado recuerdo de la sonrojante espantada. Desde entonces, el Sahara no ha sido más que un problema dormido que en ciertas ocasiones levantaba la cabeza para recordarnos la infamia. De entonces a ahora, treinta años de exilio para las tribus a las que se había jurado no abandonar nunca. La razón de Estado y la necesidad de las “inmejorables” relaciones con Marruecos han conseguido el resto del olvido.

    Los gobiernos españoles de la democracia han jugado al gato y al ratón con el Sahara mientras sobrellevan las relaciones con la monarquía feudal de Marruecos. Tal como estaban y están las cosas, “lo más conveniente” para esos mismos gobiernos –y mucho más para el actual- era y es ponerse de perfil en el asunto del Sahara hasta pasar inadvertidos. Como si la cosa no fuera con España, nuestros gobiernos y nosotros, los ciudadanos españoles. Tras treinta años de reivindicación saharaui, la impunidad de Marruecos parece haber impuesto el abuso sobre las tierras del Sahara a través de la represión y la ley del silencio. Pero la lucha sigue, aunque de España nunca más se supo. Para el actual gobierno es un problema heredado: ninguna vela parece irle en el entierro. Cargar con el bochorno moral y político del Sahara es parte, al fín y al cabo, de nuestras infamias históricas. Objetiva y subjetivamente.

    Tags : Sahara Occidental, Marruecos, ONU, MINURSO, autodeterminación

  • Dimisión de Horst Köhler: un inesperado y duro golpe al proceso de paz en el Sahara Occidental

    Se acaba de anunciar por varios medios que Horst Köhler, Enviado Personal del Secretario General de Naciones Unidas para el Sahara Occidental, ha dimitido. Según los medios, por motivos de « salud ». Esta dimisión supone un durísimo golpe al proceso de paz.@Desdelatlantico.

    I: KÖHLER, EL CUARTO ENVIADO PERSONAL DE NACIONES UNIDAS QUE NO CONSIGUE VER CORONADOS SUS ESFUERZOS EN EL SAHARA OCCIDENTAL

    La figura del « Enviado Personal » del Secretario General de la ONU para el Sahara Occidental se creó, por primera vez, en 1997, para superar el bloqueo entonces existente al proceso de paz para el Sahara Occidental auspiciado por Naciones Unidas. Desde entonces son cuatro los Enviados Personales que han sido nombrados:

    – James Baker III (1997-2004), gran peso pesado de la diplomacia internacional, ex-Secretario de Estado norteamericano, que consiguió grandes avances (los Acuerdos de Houston de 1997 y el « plan Baker » de 2003) pero que dimitió en junio de 2004 una vez que tras el atentado terrorista del 11-M el gobierno de Rodríguez Zapatero negara su apoyo al Plan Baker.

    – Peter van Walsum (2005-2008), diplomático holandés que no tuvo éxito en sus gestiones.

    – Christopher Ross (2009-2017), diplomático norteamericano que intentó reactivar el proceso pero que no encontró apoyo del Consejo de Seguridad para hacer frente al boicoteo practicado por Marruecos.

    – Horst Köhler (2017-2019), ex-presidente alemán y ex-director del FMI, que ha dimitido, supuestamente, por motivos de salud.

    II. KÖHLER, EL ENVIADO PERSONAL QUE CONSIGUIÓ REAVIVAR LA ESPERANZA

    El nombramiento de Horst Köhler como Enviado Personal del Secretario General de Naciones Unidas para el Sahara Occidental, consiguió reavivar la esperanza en el proceso de paz de Naciones Unidas para el Sahara Occidental. Después de que el diplomático norteamericano Christopher Ross terminara su mandato sin lograr apoyo político del Consejo de Seguridad para superar el bloqueo impuesto por Marruecos al proceso de paz, el 25 de mayo de 2017 (NO en julio, como dice el medio marroquí « Le Desk ») el Secretario General de la ONU, Antonio Guterres, comunicó al presidente del Consejo de Seguridad su intención de nombrar a Horst Köhler como su nuevo Enviado Personal.

    Aunque desde un primer momento Marruecos mostró su hostilidad hacia Köhler, Köhler pareció imponer su estrategia cuando en una tensa reunión del Consejo de Seguridad en agosto de 2018 tanto los Estados Unidos como Rusia le mostraron su apoyo. Ese apoyo de las grandes potencias me hizo pensar que quizá podríamos encontrarnos en la recta final del conflicto.

    Köhler fue el segundo Enviado Personal en visitar el territorio ocupado del Sahara Occidental, tras haberlo hecho Christopher Ross. Pero ha sido pionero en dos aspectos:

    1) Por un lado, ha sido el primero en tratar con responsables de la Unión Europea y de la Unión Africana sobre el asunto.

    2) Por otro lado, ha sido el primero en lanzar un formato de mesa redonda agrupando a las dos partes en el conflicto (Marruecos y Frente Polisario) y a dos de los Estados vecinos (Mauritania y Argelia). Con este formato celebró dos mesas redondas en Ginebra, una el 5-6 de diciembre de 2018 y la otra el 21-22 de marzo de 2019.

    III. ¿Y AHORA?

    La dimisión de Köhler, oficialmente, se debe a motivos de salud. Esto es lo que se ha comunicado por los medios. De entrada, podemos cuestionar si esta es la verdadera razón. En su comparecencia pública tras el encuentro de Ginebra, el 22 de marzo de 2019, hace dos meses, Köhler no parecía padecer problemas de salud. ¿Tenía ya entonces algún problema que ahora se ha agravado o requiere de un tratamiento más intensivo? Si es así, la dimisión tendría como causa, simplemente, la mala fortuna.

    Podría ser también que la alusión a la « salud » haya sido un expediente para ocultar las verdaderas razones que podrían ser otras.

    En su reciente resolución 2468, de 30 de abril de 2019, hace menos de un mes, el Consejo de Seguridad observó « la intención del Enviado Personal de invitar a Marruecos, el Frente POLISARIO, Argelia y Mauritania a que vuelvan a celebrar reuniones con el mismo formato », lo que indicaría que en esa fecha el Enviado Personal no tenía los problemas de salud que ahora se alegan. En esa misma resolución el Consejo de Seguridad alentaba a que el diálogo permitiera retomar las negociaciones. Ese proceso queda interrumpido en un momento crítico.

    Nada más conocerse la dimisión de Köhler, el Frente Polisario ha emitido un comunicado en el que urge al Secretario General a que nombre un nuevo Enviado Personal para que su marcha no sea utilizada por Marruecos para dilatar o hacer descarrilar el progreso hecho desde que Köhler consiguiera que en diciembre de 2018, por primera vez desde 2008, Marruecos y el Frente Polisario se sentaran en la misma mesa para hablar de la solución del conflicto. El requerimiento del Frente Polisario, muy significativamente, no se ha hecho por Marruecos en su declaración tras la dimisión de Köhler. Esto significa que a partir de este momento, Guterres asume la responsabilidad histórica sobre el éxito o el fracaso del proceso de paz y de las consecuencias que ello conlleve.

    En este momento de vacancia del puesto del Enviado Personal, la Unión Africana debe, urgentemente, retomar su papel en el conflicto para evitar, precisamente, que la falta de un Enviado Personal se pueda utilizar para dilatar el asunto.

    Fuente : Desde El Atlántico, 23 mayo 2019

    Tags : Sahara Occidental, Frente Polisario, Marruecos, ONU, MINURSO, Horst Köhler,

  • Sahara Occidental : Escalada en la represión

    Desde el inicio del proceso de negociaciones de Manhasset en 2007, Marruecos contaba con el peso de Francia y su apoyo para imponer la pseudo solución autonómica al conflicto del Sáhara Occidental.

    Doce años después, la repentina dimisión del emisario onusino Horst köhler tuvo como efecto un sentimiento que mezcla decepción y cólera. Decepción porque ni siquiera con el apoyo de dos grandes como Estados Unidos y Francia se pudo doblegar la voluntad de independencia total de los saharauis. Cólera, porque el sueño de ver el territorio saharaui anexado definitivamente empieza a evaporarse por los aires y con él el sueño de poderío hegemónico que habita en la conciencia de los reyes de Marruecos y de sus protectores galos.

    El fracaso marroquí a nivel diplomático es traducido al lenguaje que mejor domina el régimen expansionista de Rabat : la represión.

    Desde 2013, las autoridades de ocupación apuestan por la represión y el apoyo de Francia en el Consejo de Seguridad. En este contexto, consiguieron que en cada resolución, los saharauis sean dirigidos en sus quejas al presunto Consejo marroquí de Derechos Humanos cuyos miembros fueron nombrados por el palacio real. Así, el verdugo y el juez provienen de la ocupación. Lo cual es un claro gesto para alentar Marruecos a proseguir su política de represión en los territorios ocupados.

    De esta manera, con el apoyo de los grandes del Consejo de Seguridad, Marruecos transformó los territorios saharauis bajo su dominio en una carcel a cielo abierto. Una carcel gigantesca a dos horas de Madrid y París donde el cotidiano de la población es la arrestación, el secuestro, la tortura y la devastación de las viviendas de las familias de los activistas saharauis cuyo único delito es el defender los derechos humanos y el derecho del pueblo saharaui a manifestarse pacíficamente.

    Para disimular su complicidad con el agresor, la ONU manda de vez en cuando relatores especiales cuyos informes son inmediatamente archivados sin el menor efecto al mismo tiempo que el cerrojazo es impuesto al territorio contra las visitas de la prensa y personalidades políticas internacionales.

    El vídeo de la horrible paliza asestada a los dos jóvenes de Smara muestra que el agresor marroquí ha decidido por la opción de la escalada como respuesta a su fracaso en la tentativa de conducir las negociaciones por la vía que satisface sus caprichos expansionistas y sueños imperiales.

    Esos dos jóvenes no se dedicaban a la venta de drogas, ni cometieron un delito de lesa majestad. Ni siquiera llevaban una bandera de la RASD. Tan sólo preparaban una calurosa recepción a un periodista que acababa de ser liberado después de 4 largos y oscuros años de injusta prisión.

    Estos graves hechos no parecen alterar, en los más mínimo, a las autoridades de Nueva York. Como si esta salvaje represión no tuviera ninguna repercusión sobre el curso de las negociaciones organizadas bajo los auspicios de una ONU que no para de apelar las dos partes a hacer gestos de buena voluntad. Quizás para autoridades tan sádicas como las de Rabat, la cachiporra sea un gesto de buena voluntad.

    Tags : Sahara Occidental, Marruecos, Frente Polisario, ONU, represión, 

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  • Experto español sobre el Sahara Occidental: ‘Ni duele mucho, ni es muy caro, ni es una prioridad’

    Pocas veces en la Historia los derechos de un pueblo a su independencia han sido tan documentados y consensuados por la comunidad internacional como el caso del pueblo saharaui. Tienen derecho a su territorio y nadie lo pone en duda (excepto Marruecos, país ocupante ).

    La historia del pueblo saharaui y su territorio, del tamaño de España (alrededor de 200.000 km 2 ), es muy conocida, pero intencionalmente ignorada.

    El Sahara Occidental fue una provincia española ubicada en el norte de África hasta 1975, cuando, desoyendo los pedidos de Naciones Unidas de iniciar el proceso de descolonización , Madrid abandonó el territorio, para que lo ocuparan Marruecos y Mauritania que lo reclamaban.

    Fueron meses cruentos. Marruecos desplaza hacia el Sahara a 350.000 personas del norte para colonizar la zona mientras bombardeaba a los saharauis que huían acompañados por el Frente Polisario.

    Luego de la ocupación vino la guerra de Marruecos y Mauritania contra el independentista Frente Polisario. Mauritania se retira del conflicto en 1979 y firma un acuerdo con el Polisario.

    En 1991, Marruecos y el Frente Polisario suscriben el plan de arreglo en el cual el rey marroquí de entonces, Hassan II, acepta la realización de un referendo de autodeterminación que, hasta la fecha, 27 años después, no se ha realizado por desacuerdo sobre un punto esencial: quiénes votan.

    Muchos expertos llaman a estos hechos “la traición española”, y el Gobierno del país se escuda en una neutralidad activa mediante la cual no está ni con uno ni con otro, pero quiere ser tomado en cuenta. Además, financia parte de la ayuda humanitaria al pueblo saharaui.

    Para dar un seminario sobre este conflicto olvidado, la Escuela de Ciencias Políticas de la Universidad de Costa Rica invitó al experto español Isaías Barredaña, de la Universidad Complutense de Madrid.

    ¿Por qué si la ONU se pronunció por la autodeterminación, aún el Sahara Occidental es un territorio ocupado?

    Porque los saharauis son pocos, están en un sitio apartado, no suponen, por ahora, un riesgo importante para la seguridad internacional.

    ”Ninguna potencia está dispuesta a forzar la máquina, a empujar para que se resuelva. El costo que tiene es un costo político bajo y la asistencia a la población es asumible. Así de crudo. Por lo tanto, el tiempo juega a favor de Marruecos”.

    ¿Por qué usted habla de una descolonización fallida cuando ese proceso nunca se inició?

    Es cierto que no hubo una descolonización tal y como estaba prevista. Hubo un abandono de parte de España, porque como potencia colonial le correspondía encarrilar el proceso de independencia.

    ”Dada la coyuntura del momento –las últimas semanas de vida del jefe de Gobierno español, el general Francisco Franco, y Marruecos que tensa la cuerda porque moviliza a parte de su población hacia el Sahara en la llamada Marcha Verde– los círculos de poder en torno al dictador decidieron romper con la diplomacia del franquismo de aceptar los compromisos y obligaciones de potencia colonial.

    ”De hecho, España había admitido en 1974 que se iría del Sahara, pero en pocas semanas se decide por una vía no convencional, cual es ceder el territorio a dos estados vecinos que tenían pretensiones de anexión. Ese abandono supone una responsabilidad para el Estado español porque tenía la obligación, y lo había reconocido así, de tutelar el proceso de independencia y no lo hace, simplemente abandona.

    ”No solo eso, sino que fija dos meses para la evacuación del personal civil y militar y entonces el Parlamento franquista aprueba un decreto mediante el cual España corta todo vínculo jurídico con el Sahara y de la noche a la mañana, ciudadanos saharauis dejan de ser ciudadanos españoles. Son muchos los juristas que consideran que España es de jure (de hecho) el administrador del Sahara todavía en la actualidad, porque se trata de un territorio sin descolonizar.

    ”De los 17 territorios que están en la misma condición, solo el Sahara Occidental no tiene un administrador claro. Marruecos dice que no es administrador, sino soberano, y España dice que no tiene ya nada que ver”.

    Hay un dictamen de la Corte Internacional de Justicia que aplasta las demandas de soberanía de Marruecos…

    En 1974 la Asamblea General de la ONU pidió a la Corte una opinión consultiva. En octubre de 1975, un mes antes de que muriera Franco se publica la opinión de la Corte sobre las dos preguntas que se le plantearon: ¿Era el Sahara Occidental un terra nullius (tierra de nadie)?

    ”La segunda: ¿Existía vínculo histórico entre las tribus saharauis y las autoridades políticas históricas de Marruecos (el sultanato), y las de Mauritania y eso fundamentaba algún reclamo de soberanía?

    ”En 200 páginas, la Corte responde que ese territorio no había estado integrado a ninguna autoridad política. Segundo, en efecto, algunas tribus saharauis tuvieron, en algún momento, relaciones de vasallaje con el sultanato o con las autoridades mauritanas. Pero, dice, eso no significa que constituya base para reclamar la soberanía.

    ”Por lo tanto, primaba el derecho a la descolonización y a la autodeterminación, así lo dice el dictamen. Naciones Unidas y diferentes resoluciones han reconocido que el pueblo saharaui es un pueblo colonizado y que tienen derecho a la descolonización. No hay más. Eso dice el derecho internacional”.

    Un pueblo dividido

    El plan de arreglo de 1991 establece dos fases, pero solo una se puso en marcha. ¿Qué frenó el referendo?

    El primer componente fue el cese del fuego y la creación de una misión de ONU para vigilar su cumplimiento (Minurso). El segundo componente era una consulta a la población saharaui y es ahí donde se atasca.

    ”Creo que se bloqueó porque Marruecos percibió que si se hacía la consulta solo entre los saharauis, era muy probable que perdería. Todo está listo, toda la documentación preparada, solo que fue archivada en Ginebra, porque quedó claro, a principios del 2000 que Marruecos nunca se sometería a un referendo que no pudiese ganar.

    ”En 2007, Marruecos lanza una propuesta de autonomía dentro del Estado de Marruecos, pero los saharauis se atienen a la concepción inicial y la rechazan.

    Naciones Unidas ha renunciado a forzar a las partes a una solución mientras las potencias siguen con el paradigma de hallar una fórmula satisfactoria para las dos partes, algo muy complicado en un caso de ocupación”.

    Algunos expertos dicen que Europa es rehén de Marruecos…

    Así es, totalmente secuestrada. Marruecos ha sido un importante socio, no solo de la Unión Europea (UE) sino también de los estados miembros.

    ”Para España, Marruecos es un país importante, igual que para Francia, por su cercanía, por los lazos económicos, culturales, políticos. Para España, Marruecos es un socio imprescindible en la gestión de movimientos de población, es decir, de migrantes, es un socio comercial muy importante y ciertos sectores económicos en España, como la pesca, dependen de los acuerdos de Marruecos con la UE”.

    Marruecos desempeña un papel importante en el control migratorio…

    La crisis migratorio de estos tres últimos años ha tenido por escenarios el corredor central: Libia, Túnez, Asia, Malta, Italia y el corredor de los Balcanes: Turquía y Grecia. Curiosamente, la vía occidental, la que venía por Mauritania, Sahara Occidental, Marruecos o Argelia, apenas ha tenido actividad en estos últimos años por una razón sencilla: las políticas puestas en marcha en los últimos años, entre la UE y Marruecos, pero sobre todo entre España y Marruecos, han funcionado.

    Es decir, la política de externalización del control, convertir a Marruecos en gendarme migratorio y en línea de contención para sus migrantes marroquíes y para los subsaharianos.

    ¿Qué dice este conflicto y sus 40 años sobre la efectividad de los mecanismos multilaterales de resolución de conflictos?

    Ilustra cómo Naciones Unidas ha provisto (desde 1960) de un importante acervo legal en defensa del derecho a la autodeterminación de un pueblo colonizado, ha intentado impulsar un arreglo, presta atención a un conflicto de larga duración, etc.

    “Sin embargo, al mismo tiempo, ha sido incapaz de activar mecanismos coactivos cuando un Estado se niega a colaborar en la resolución de un conflicto y cuenta para ello con el apoyo de una potencia o de un miembro permanente del Consejo de Seguridad, como en este caso Marruecos, respaldado por Francia”.

    Es decir, Marruecos tiene la carta ganadora…

    En realidad hay consecuencias, porque hoy existe una mayor tensión entre Marruecos y sus socios: con Estados Unidos y Francia por el tema de los derechos humanos. Con la UE por la aplicación del tratado del acuerdo comercial incluyendo al Sahara, con Mauritania, que considera que la ocupación es ilegal, y con el secretario de ONU.

    ”Esto significa que el conflicto del Sahara está contaminando sus relaciones internacionales”.

    La República Árabe Saharaui Democrática (RASD) –Estado saharaui– acaba de estrenar un nuevo líder ante la muerte de Mohamed Abdelaziz. ¿Se prevé algún cambio de estrategia?

    Brahim Gali es un hombre de la línea de Abdelaziz, no se prevén cambios importantes: seguir apegados al derecho de descolonización que les asiste y a la vía del diálogo.

    Aunque no haya resultados…

    Esa es una lectura. Aunque hasta ahora no han obtenido los resultados esperados, los conflictos no se congelan, se transforman siempre.

    ”Han aparecido nuevos fenómenos: el saharaui es hoy un pueblo transnacionalizado, viven en distintos ámbitos, la diáspora, las zonas ocupadas, los campamentos, y han construido una nueva identidad transnacional muy nacionalista.

    Por otra parte, el protagonismo de la resistencia ya no está en el exterior, utilizando las armas, sino en el interior, en los territorios ocupados, utilizando la lucha pacífica. Hoy, por todos los sitios hay asociaciones, militantes, radios clandestinas, prensa clandestina, grupos de abogados, hay un gran activismo en los territorios ocupados que es una nueva dimensión de la lucha”.

    Se dice que los jóvenes quieren volver a la lucha armada…

    Creo que los jóvenes quieren utilizar algunos medios que rompan el falso equilibrio, algo que precipite los acontecimientos. Abdelaziz decía que si no se llegaba a un acuerdo político, se estaba obligando a la población saharaui a recurrir a la violencia, que es un derecho reconocido para los pueblos coloniales. Naciones Unidas reconoce el derecho de los pueblos a la violencia para conquistar su independencia.

    La Nación, 12 sept 2016

    Tags : Sahara Occidental, Frente Polisario, Marruecos, Unión Europea, ONU, UE, MINURSO, autodeterminación,

  • La descolonización: un asunto pendiente en pleno siglo XXI

    Benjamín Ramos

    El término descolonización hace referencia al proceso mediante el cual los territorios sometidos a los poderes coloniales logran poner fin a su estatus de colonia. Este proceso, que supone la eliminación de la práctica colonial, es uno de los fenómenos recientes más importantes a nivel mundial, pues ha llevado a la liberación de territorios que durante siglos habían estado bajo el control de potencias coloniales y ello ha transformado profundamente el mapa político global. Ahora bien, para aproximarse a la cuestión de la descolonización no basta sólo con atender a la definición citada, sino que es preciso examinar en profundidad cómo se ha ido erradicando el modelo colonial en el mundo, cuál es el marco normativo que se ocupa de esta práctica, de qué manera se ha desarrollado el caso más reciente de descolonización y en qué estado se encuentran los procesos que aún están pendientes de llevarse a término.

    La corriente descolonizadora

    En 1945 el mundo mostraba un aspecto bien distinto al que se puede observar en la actualidad. Por aquel momento – recién finalizada la Segunda Guerra Mundial – existían aún un buen número de territorios dependientes de una metrópoli.

    Esta realidad, producto de la expansión colonial iniciada siglos atrás, fue parcialmente abordada por la Sociedad de Naciones después de la Gran Guerra. Sin embargo, no fue esta organización sino su sucesora, la Organización de las Naciones Unidas – en adelante ONU –, quien asumió un papel más visible y activo frente al problema colonial.

    Esta organización, desde su mismo nacimiento – también en 1945 –, alentó las aspiraciones de los territorios dependientes, llegando incluso a incluir en su propia Carta Fundacional varios capítulos relacionados con la situación y los intereses de estos pueblos administrados por un poder colonial. Sin embargo, los esfuerzos en materia de descolonización de esta institución no se limitaron a esbozar una especie de marco normativo o declaración de intenciones en un documento fundacional.

    En las décadas siguientes, esta organización continuó estimulando los procesos de emancipación a través de una serie de resoluciones elaboradas por su Asamblea General en las que se reiteraba la necesidad de poner fin de forma rápida e incondicional al colonialismo. También, desde dicho órgano, se declararon sucesivamente tres Decenios Internacionales para la Eliminación del Colonialismo – el primero entre 1990 y 2000, el segundo entre 2001 y 2010 y el tercero entre 2011 y 2020 – que tenían como finalidad aprobar un plan de acción para conseguir un mundo libre de colonialismo.

    De este modo, la ONU encabezó un movimiento anticolonial que en menos de un siglo ha conseguido que más de 80 territorios que se encontraban bajo un estatus de subordinación alcanzaran su independencia – e ingresasen como Estados soberanos en la propia organización – y que otras muchas naciones pudiesen optar libremente por integrarse en otro estado o asociarse con otra nación independiente.

    Por tanto, a partir de lo anterior, podría decirse que esta institución ha jugado un papel crucial en la supresión del colonialismo. Aunque es probable que este fenómeno se hubiera producido de todas formas sin su intervención, no puede negarse que la activa implicación de la ONU en dicho proceso – especialmente mediante sus esfuerzos legisladores – ha contribuido tanto a acelerar el ritmo del movimiento emancipador como a encauzar una cuestión tan compleja como es la desintegración del sistema colonial.

    Los marcos normativos de la descolonización

    Tal como se ha señalado, la ONU estableció una serie de reglas generales en materia de descolonización que sirvieron de guía para los territorios dependientes en su camino a la emancipación. Este marco normativo, creado prácticamente de la nada – ya que se siguió en parte el trabajo previo de la Sociedad de Naciones –, quedó recogido en los capítulos XI, XII y XIII de la propia Carta de San Francisco de 1945 y en posteriores resoluciones de la Asamblea General.

    Así, en lo que a la descolonización se refiere, la citada Carta de la ONU creó dos sistemas diferenciados, siendo uno para los territorios no autónomos y otro, inspirado en el sistema de mandatos de la Sociedad de Naciones, para los territorios en régimen de fideicomiso.

    En la Declaración relativa a los territorios no autónomos – Capítulo XI – se precisó que dichos territorios son aquellos “cuyo pueblo no ha alcanzado todavía la plenitud del gobierno propio” y se establecieron los principios que deben guiar a todos los Estados miembros de la organización, incluidos aquellos que son potencias coloniales, en relación a estos territorios dependientes: reconocer la primacía de los intereses de estos pueblos; promover su progreso social, económico, político y educativo; prestarles asistencia en la creación de sus estructuras de gobierno propio; tener en cuenta sus aspiraciones políticas; y presentar información sobre la situación de estos territorios a la ONU.

    Por otra parte, en el régimen internacional de administración fiduciaria – capítulos XII y XIII – se precisó también que dicho régimen era aplicable a los territorios en fideicomiso, es decir, aquellas colonias que estuvieron bajo mandatos establecidos por la Sociedad de Naciones o que fueron colocadas voluntariamente en dicho régimen por los Estados responsables de su administración. Asimismo, se especificó que el objetivo principal de este régimen es “promover el adelanto político, económico y social de los territorios y su desarrollo progresivo hacia el gobierno propio y la libre determinación” y se estableció un órgano, el Consejo de Administración Fiduciaria, encargado de vigilar la administración de los citados territorios en fideicomiso.

    La Carta de la ONU, por tanto, insinuaba un marco normativo en materia de descolonización. Sin embargo, los contornos jurídicos de dicho marco no fueron definidos por el citado texto fundacional, sino que fueron precisados posteriormente a través de diferentes resoluciones entre las que sobresale la resolución 1514 de diciembre de 1960.

    Esta Resolución, conocida como la “Declaración sobre la concesión de la independencia a los países y pueblos coloniales”, no sólo proclamó “la necesidad de poner fin rápida e incondicionalmente al colonialismo”, sino que afirmó que el colonialismo “es contrario a la Carta y compromete la promoción de la paz y la cooperación mundiales” y estableció que “todos los pueblos tienen el derecho a la libre determinación”.

    En este sentido, se podría afirmar que el gran merito de la ONU en materia de descolonización ha sido el establecimiento de una serie de reglas generales, pues han sido estos esfuerzos legisladores los que han favorecido la corriente descolonizadora y han contribuido a evitar – y solucionar de forma pacífica – numerosos problemas planteados por los procesos de emancipación.

    El último proceso descolonizador: el caso de Timor Oriental

    El último territorio que se ha servido del marco jurídico descolonizador mencionado mas arriba y ha completado con éxito su proceso de descolonización ha sido Timor Oriental. Este pequeño país asiático de 14.874 km2 y menos de 1.500.000 de habitantes, se convirtió en un Estado soberano el 20 de mayo de 2002. Ahora bien, aunque consiguió finalmente determinar su futuro, esta joven nación isleña tuvo que recorrer un largo camino para materializar su independencia.

    En 1960 este dominio portugués pasó a ser considerado por la ONU como un Territorio no Autónomo, pero no fue hasta 1975 cuando la potencia administradora del mismo, Portugal, reconoció su derecho a la libre determinación.

    A partir de este momento todo parecía avanzar en la dirección marcada por la ONU para los casos de descolonización, pues las autoridades portuguesas, renovadas entonces tras el cambio de régimen que produjo la Revolución de los Claveles de 1974, aprobaron una ley que preveía un gobierno de transición en Timor Oriental que prepararía el terreno para la elección de una asamblea popular en 1976 y la terminación definitiva de la soberanía portuguesa sobre el territorio. Sin embargo, antes de lograrse este objetivo, las tropas indonesias ocuparon el territorio y esta invasión, iniciada el 7 de diciembre de 1975, aunque fue inmediatamente condenada por Portugal y la propia ONU a través de la resolución 384 y otras posteriores, se perpetuó hasta finales de los noventa.

    En este periodo se abrió la vía para alcanzar una solución negociada, que llegó finalmente en 1999, cuando Indonesia – potencia ocupante – y Portugal – potencia administradora – alcanzaron un acuerdo que preveía la celebración de un referéndum de autodeterminación que sería supervisado por la ONU.

    Este referéndum se produjo finalmente el 30 de agosto de 1999 y su resultado fue favorable a la independencia, ya que un 78,5% de la población timorense apoyó esta opción. Seguidamente, la organización responsable del proceso hizo respetar inmediatamente a las partes la decisión de los timorenses. De este modo, Indonesia abandonó el territorio y lo “devolvió” a su estatus jurídico anterior y Portugal, en tanto que potencia administradora, transfirió sus poderes a la ONU que, posteriormente, procedió a administrar el territorio hasta su independencia definitiva.

    El proceso descolonizador de Timor Oriental revela, por tanto, que el lapso de tiempo que transcurre entre el establecimiento del derecho a la autodeterminación y su ejercicio puede verse alterado por elementos externos al proceso, pese a los esfuerzos de la ONU por simplificar el acceso a la independencia de los territorios dependientes. Asimismo, este último caso de descolonización demuestra que la ONU ha sido capaz de supervisar y hacer respetar los resultados de un referéndum de autodeterminación aún cuando el territorio dependiente se encontraba ocupado por un Estado vecino.

    Aún queda mucho por hacer

    La descolonización de Timor Oriental se produjo ya en pleno siglo XXI. Ahora bien, este caso no completa o da por terminada la tarea descolonizadora iniciada en el siglo pasado.

    Es cierto que hasta ahora se han conseguido importantes avances gracias a la citada implicación de la ONU en la desintegración colonial: los 11 territorios colocados bajo el régimen de administración fiduciaria se han convertido en Estados independientes o se han asociado a otros Estados – dándose por terminado dicho régimen en 1994 – y la lista de territorios no autónomos pendientes de ejercer su derecho a la autodeterminación se ha reducido a 17 tras el reciente éxito del caso timorense.

    Sin embargo, son precisamente estos 17 territorios dependientes restantes – Anguila, Bermudas, Gibraltar, Guam, Islas Caimán, Islas Malvinas (Falkland), Islas Turcas y Caicos, Islas Vírgenes Británicas, Islas Vírgenes de los Estados Unidos, Montserrat, Nueva Caledonia, Pitcairn, Polinesia Francesa, Sáhara Occidental, Samoa Americana, Santa Elena, y Tokelau – los que han impedido que la ONU pudiera dar por concluida la tarea que inició en 1945.

    Esta organización continúa a día de hoy siguiendo los acontecimientos de estos territorios no autónomos. Ahora bien, entre ellos, cabe decir que la ONU ha dedicado especial atención a la compleja situación que rodea al Sahara Occidental. Este territorio fue considerado por la ONU como no autónomo en 1963, pero no fue hasta finales de la década de los ochenta cuando esta organización decidió involucrarse más activamente en su proceso de descolonización.

    Para entonces, la potencia administradora del territorio – España – lo había cedido mediante los denominados Acuerdos de Madrid a los países vecinos. A Marruecos la parte norte y a Mauritania la parte sur, y estos mantenían una lucha armada por el control del territorio con el movimiento representante del pueblo saharaui, el Frente Popular de Liberación de Saguía el Hamra y Río de Oro (en adelante Frente Polisario).

    Sin embargo, los intentos de mediación y búsqueda de una salida negociada iniciados por la Organización para la Unidad Africana y retomados por la ONU, acabaron dando su fruto en 1991. En este año empezó a ponerse en práctica parte del Plan de Arreglo suscrito por Marruecos y el Frente Polisario tres años antes, lográndose el alto el fuego y el establecimiento de la Misión de las Naciones Unidas para el referéndum del Sahara Occidental (MINURSO).

    Tras este avance parcial y pese a la existencia de un marco formal de negociaciones auspiciadas por la propia ONU, el proceso de descolonización del Sahara Occidental no ha experimentado ningún otro progreso debido en parte a las líneas rojas que mantienen tanto Marruecos, que solo está dispuesto a admitir una autonomía como arreglo, como el Frente Polisario, que únicamente acepta la celebración de un referéndum que incluya la opción de la independencia. Por esta razón, el Sahara Occidental sigue siendo actualmente un proceso de descolonización pendiente de una solución definitiva.

    Así, este caso concreto – y los otros 16 que restan – evidencian que los impulsos descolonizadores de la ONU y el marco normativo que creó esta para tal fin, que ha sido exitoso para casos como el de Timor Oriental, pueden no ser suficientes en la recta final de su misión. Ahora bien, la constante preocupación que muestra esta organización por este y otros casos pendientes demuestra también que la ONU sigue decidida a poner fin al colonialismo.

    Fuente: elordenmundial.com

    Tags : Descolonización, ONU, Sahara Occidental, territorios no autónomos, Timor Leste,

  • El Consejo de Ministros marroquí reconoce que Marruecos no tiene ninguna soberanía sobre el Sahara Occidental

    RABAT – El Consejo de Ministros de Marruecos ha reconocido que Marruecos no tiene soberanía sobre los territorios ocupados del Sahara Occidental, al adoptar el acuerdo de pesca entre la UE y Marruecos bajo la presidencia del rey Mohamed VI, cuyo texto « integra las aguas adyacentes al Sáhara Occidental », según informaciones aportadas este sábado por medios saharauis.

    « Así, y de una manera solemne, Marruecos reconoce que no es soberano en el Sáhara Occidental porque requiere un proceso de integración. Es un retroceso considerable: para proteger a las empresas occidentales, Marruecos renuncia a sus afirmaciones de soberanía! « , precisan las mismas fuentes.

    « Desde la opinión de la Corte Internacional de Justicia en 1975, los dirigentes marroquíes son perfectamente conscientes de que el derecho internacional les prohíbe reclamar su (supuesta) soberanía sobre el territorio del Sáhara Occidental, pero han elegido, con el acuerdo de algunas potencias occidentales, el paso por la fuerza. Hassan II violó la opinión de la Corte y organizó la invasión militar del territorio. Desde entonces, Marruecos es potencia militar ocupante, y ningún estado en el mundo ha reconocido la soberanía de Marruecos en el Sáhara Occidental « , se recordó.

    Para permitir la presencia de compañías europeas en el territorio del Sáhara Occidental y en las aguas adyacentes, las autoridades políticas europeas se referían a la noción de « administración de facto », una especie de aplicación de facto. La sentencia del Tribunal de Justicia de la Unión Europea de 21 de diciembre de 2016, tras el examen de la querella del Frente Polisario, demostró que esta noción no tenía valor legal, recordando que Marruecos « no es soberano sobre el territorio ».

    En respuesta a esto, Mhamed Khaddad, responsable del Frente Polisario y coordinador de la Minurso que siguió todo el proceso europeo, señaló que « en lugar de negociar con el Frente Polisario, los líderes europeos quisieron salvar la posición del colonizador, pero con un montaje jurídico cuyo costo va a ser muy alto para Marruecos ».

    « Dado que la noción de aplicación « de facto » ya no tiene ningún valor, los líderes europeos han decidido un proceso explícito de integración del territorio saharaui y las aguas adyacentes. De esta manera, para salvar sus relaciones con Europa, Marruecos se vió obligado a reconocer la necesidad de integrar el Sáhara Occidental en el acuerdo UE / Marruecos . Se trata de una humillación para la posición marroquí, y un gran paso atrás « , declaró Khaddad a los medios saharauis.

    El acuerdo ahora debe ser validado por el Parlamento marroquí, que no tiene ninguna independencia. Pero será interesante ver a los parlamentarios marroquíes validar por voto público un acuerdo que reconozca que el Sahara Occidental no es parte del territorio marroquí, lo que obliga a mencionar su inclusión en el acuerdo, añadió.

    En este contexto, el Sr. Kheddad agregó que « un Estado está comprometido globalmente por sus acuerdos internacionales, y si el Parlamento marroquí ratifica el acuerdo, utilizaremos esta ley en todos los casos para demostrar que Marruecos ha reconocido que el Sahara Occidental no forma parte de su territorio « .

    APS

    Tags : Sahara Occidental, Frente Polisario, Marruecos, ONU, Unión Europea, acuerdo de pesca, soberanía,

  • Visite de Le Drian au Maroc : consultations sur la question du Sahara Occidental

    Le chef de la diplomatie française est arrivé vendredi à Rabat. Une visite pour faire le point sur la situation suite à la démission de Horst Köhler, l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara Occidental.

    La démission de l’allemand a pris Rabat et Paris au dépourvu. Le Drian a besoin de rencontrer les dirigeants marocains pour mettre en place une nouvelle stratégie face à la nouvelle politique américaine qui ne laisse aucune place au statu quo dont s’accomodaient les ennemis du peuple sahraoui, la France et le Maroc.

    Si la menace des Etats-Unis de mettre fin au financement de la MINURSO a mis Washington et Paris en confrontation sur la situation de la MINURSO, la démission de Horst Köhler rend difficile la tache de trouver une nouvelle personnalité prête à assumer la responsabilité de reprendre le processus de paix.

    La démission de Köhler a mis la France dans une situation peu enviable. Paris tente d’instrumentaliser les diplomates onusiens en vue d’imposer une solution favorable au Maroc et au détriment du droit d’autodétermination invoqué dans toutes les résolutions du Conseil de Sécurité sur le Sahara Occidental.

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, ONU, Horst Köhler, autodétermination,

  • Consultas franco-marroquíes sobre la cuestión del Sáhara Occidental

    El jefe de la diplomacia francesa, Jean-Yves le Drian se encuentra en Rabat desde ayer. Un día antes de su llegada, Le360, un digital cercano al palacio había adelantado que el tema del Sáhara estará fuera de la agenda de las discusiones bilaterales. Una manera de cubrir la flagrante intervención de París en este conflicto y desvíar la opinión pública internacional del verdadero objetivo de la visita que es el de evaluar la situación del conflicto saharaui a raiz de la dimisión de Horst Kohler, el enviado personal de la ONU para el Sáhara Occidental.

    Esta dimisión dejó al Elíseo con el culo al aire ya que de sobra es sabido que los mediadores no pueden contar con el apoyo galo si no es en el marco de una solución que sea favorable a Marruecos aunque sea manipulando la definición del principio de autodeterminación cacareado por la ONU desde hace más de 60 años.

    El ministro francés de asuntos exteriores necesita discutir con el máximo número de responsables marroquíes con el objeto de definir una nueva estrategia susceptible de sacarles de la embarazosa situación creada por la dimisión del ex-presidente alemán.

    Si marroquíes y franceses se encontraban en un serio prieto a raiz de la decisión de Washington de acabar con la situación de status quo en la que se encontraban confortablemente acomodados desde hace más de una década, la ida de Köhler les coloca ante una situación poco confortable : la dificultad de encontrar una nueva personalidad dispuesta a correr el riesgo de asumir el fracaso de una misión imposible.

    Tags : Sahara occidental, Frente Polisario, Marruecos, ONU, Horst Köhler, Francia,

  • ONU se preocupa por la situación de periodista saharaui juzgada en El Aaiún

    La ONU pidió a Marruecos la abolición de una legislación que criminaliza a las personas que ejercen periodismo sin autorización previa a raíz del arresto y juicio de la periodista saharaui Nezha El Khalidi, informó EFE el viernes pasado.

    La petición fue envíada en una misiva a las autoridades de Rabat por el Grupo de Trabajo sobre Detención Arbitraria, el relator especial para la promoción del derecho a libertad de opinión y expresión y el relator especial sobre la tortura y otros tratos crueles, Inhumanos o Degradantes.

    Expresando su «grave preocupación » por el arresto de El Khalidi, la misiva publicada en el portal de la Oficina del Alto Comisionado para los Derechos Humanos, estimó además que el artículo 238 del código penal marroquí en el que se basan las medidas jurídicas para procesar a la activista mediática saharaui se contradice con el Pacto Internacional de Derechos Civiles y Políticos, firmado y ratificado por Marruecos.

    Se recuerda que El Khalidi se encuentra en libertad condicional en espera de ser presentada ante el Tribunal de Primera Instancia de El Aaiún, capital del Sahara Occidental, por une acusación sin fundamento legal alguno : ejercer el periodismo sin cumplir los requisitos legales de la profesión, una acusación ficticia que podría ser castigada con penas de hasta dos años de prisión.

    La carta de la ONU está firmado por la vicepresidenta del Grupo de Trabajo sobre Detención Arbitraria, Elina Steinerte, el relator especial para la promoción del derecho a libertad de opinión y expresión, David Kaye, y el relator especial sobre la tortura y otros tratos crueles, Inhumanos o Degradantes, Nils Melzer.

    El documento pidió a Marruecos que responda en un plazo de 60 días a seis preguntas sobre alegatos de que la periodista saharaui ha sido torturada, los fundamentos jurídicos de su detención y juicio y si Marruecos ha tomado medidas para adaptar su código penal a dicho pacto internacional.
    Al Khalidi, que trabaja en el colectivo mediático saharaui « Equipe Media », fue arrestada por primera vez el pasado 4 de diciembre cuando difundía en directo a través de Facebook un vídeo de una manifestación en El Aaiún en favor de la independencia del Sáhara Occidental.

    El pasado 20 de mayo, el Tribunal de Primera Instancia de El Aaiún aplazó el juicio contra El Khalidi hasta el próximo 24 de este mes, para que se realice un « examen técnico » en su teléfono móvil.

    Para asistir a su juicio, 7 abogados llegaron al Aaiún ocupado para participar como observadores. En el aeropuerto fueropn detenidos y expulsados manu militari.

    El Khalidi ejercía de corresponsal para RASD-TV, la televisión oficial del Sáhara Occidental, antiguia colonia española invadida por Marruecos en 1975, territorio no autónomo pendiente de descolonización , según los anales de la ONU.

    Una misión onusina, la MINURSO lleva 29 años en el territorio con el fin de organizar un referéndum de autodeterminación que nunca tuvo lugar a causa de la oposición de Marruecos respaldado por Francia.

    Tags : Sahara Occidental, Marruecos, Frente Polisario, ONU, MINURSO, Nezha El Khalidi, perioodismo,